Malgré son apparence extérieure somme toute banale, il s’agit là d’un palais renaissance caché dans une maison ordinaire.
Cette maison de banlieue a été achetée en 1979 par par la comtesse douairière de Shannon, Almine Barton, membre de la noblesse britannique désireuse de s’installer à Newport dans l’Oregon dont elle apprécie les commodités, notamment la plage à proximité. Une maison dont elle a fait refaire entièrement l’intérieur pour la transformer en vrai palace, digne du rang noble de sa propriétaire. Et ce tout en conservant l’aspect basique de l’extérieur afin de ne pas avoir à payer de fiscalité exhorbitante pour son domicile. Un domicile à l’intérieur luxueux avec des vitraux de cathédrales, des moulures et des tissus hors de prix complètement camouflé. Aujourd’hui ce petit bijou caché est en vente, mis à prix pour quelques 360.000€ Un palais renaissance caché dans une maison ordinaire, quelques images de la décoration si vous avez quelques gout de luxe mais sans trop vouloir frimer (et payer d’impôts)
VEGETAUX SUR DES IMMEUBLES DU POLONAIS ADAM KALINOWSKI
Sa création se présente sous la forme d’une armature en acier et bois sur laquelle sont plantés des végétaux. La structure a pour caractéristique de former un ensemble infini de verdure.
Devil’s Slide, le toboggan du diable, est une étrange formation rocheuse calcaire à l’est de Ogden dans l’Utah.
Cette formation a des rebords de 12 mètres de haut, séparés de 4.5 mètres sur quelques 245 mètres de long. Ce qui en fait une belle piste de luge qui semble avoir été sculptée par des géants. Devil’s Slide est également le nom de la ville fantôme à proximité sur la rivière Weber. Quelques images de ce toboggan du diable:
Susan McLeary est une designer floral qui crée des bijoux de plantes grasses, des succulentes vivantes. Les succulentes sont des plantes qui poussent dans des milieux arides et ses bijoux croissent sur les personnes qui les portent durant 2 à 4 semaines. Lorsqu’elles deviennent trop grandes, il est alors possible de les mettre en pot. Après les bijoux insectes vivants, voici les bijoux de plantes grasses vivantes de Susan McLeary
le Palais du Facteur Cheval, Cette construction insolite sortie de l’imaginaire d’un postier français
Certains des plus grands artistes du monde l’ont prouvé : l’architecture ne répond à aucune règle et ne dépend que de l’imagination des bâtisseurs. Partant de ce constat, un postier français a réalisé, seul, un bâtiment unique entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Ferdinand Cheval avait 43 ans en 1879. En avril de cette année, alors qu’il effectuait une de ses tournées quotidiennes de facteur à Hauterives, en France, il buta sur une pierre qui lui sembla bizarre. Curieux, l’homme revint le lendemain et trouva d’autres roches atypiques qui lui donnèrent l’idée d’une construction incroyable. Ainsi naquit le Palais du Facteur Cheval.
Aussi appelée Palais idéal, puisqu’il sortait de l’imagination de son bâtisseur, la construction prit 33 ans à Ferdinand Cheval et se fit dans son propre potager. Seul, le postier et architecte amateur parcourut quotidiennement une trentaine de kilomètres pour ramasser des pierres avec sa brouette. Pour édifier son Palais idéal, M. Cheval n’eut aucune limite d’inspiration : de la Bible aux mythologies hindoue et égyptienne en passant par des cartes postales et autres magazines illustrés, le contremaitre improvisé n’eut de cesse de multiplier les styles architecturaux. En finissant son palais, en 1912, le postier de métier inscrivit « travail d’un seul homme » sur son bâtiment. Mesurant 12 mètres de hauteur et de 26 mètres de long, l’édifice fut classé monument historique en 1969 par André Malraux, alors ministre de la Culture. Et pour le plus grand plaisir des amateurs d’architecture et de magnificence, le Palais idéal, véritable hymne à la nature et à la beauté, peut toujours se visiter.
Sans Le Cryptage, Les Attentats De Paris N'auraient «Pas Eu Lieu»
Les attentats terroristes à Paris le 13 novembre 2015 ont fait 129 morts et 352 blessés. Photo AFP Agence France-Press Washington
Les attentats du 13 novembre en France n'auraient «pas eu lieu» sans l'utilisation d'outils de communications cryptées qui ont permis aux djihadistes d'échapper aux radars de la surveillance, a expliqué dans une interview publiée mercredi le patron de l'agence de renseignement américaine NSA. Le directeur de l'Agence de sécurité nationale Michael Rogers a confirmé auprès de Yahoo News l'utilisation de technologies de cryptage dans l'organisation des attaques coordonnées revendiquées par le groupe État islamique qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés à Paris et à Saint-Denis. Selon lui, «certaines des communications» des djihadistes «étaient cryptées», ce qui a empêché les renseignements de remonter leurs traces. «Clairement, si on avait su, Paris n'aurait pas eu lieu», a déploré Michael Rogers dans cette interview réalisée la semaine dernière. La publication des propos du directeur de la NSA intervient mercredi en plein bras de fer aux États-Unis entre groupes technologiques, Apple en tête, et le gouvernement américain sur la protection des données stockées dans des téléphones réputés inviolables. Le groupe à la pomme a balayé la demande «sans précédent» d'une juge américaine de donner accès à la police fédérale (FBI) au contenu crypté de l'iPhone d'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino, qui avait fait 14 morts début décembre en Californie. Michael Rogers a affirmé être en faveur du cryptage pour ce qui est de la sécurité sur internet, mais a fait part de ses réserves quant aux appareils qui ne peuvent pas être décryptés, même par des injonctions de justice ou des autorités. «Est-ce que le cryptage rend vraiment plus difficile pour nous d'accomplir notre mission? Oui», a-t-il déploré.
Eagles of Death Metal: «Prenons un instant pour nous souvenir»
«Je vous aime enfoirés, vous n'avez pas idée à quel point», a lancé le leader du groupe Jesse Hughes à la foule après quelques morceaux. Photo AFP Anthony Lucas, Frank Iovene Agence France-Presse Paris « Prenons un instant pour nous souvenir»: trois mois après la tragédie du Bataclan, les Eagles of Death Metal ont fait leur retour mardi soir à Paris, sur la scène de L'Olympia, pour un concert placé sous haute sécurité mais aussi chargé d'émotion pour le groupe et ses fans.
Peu après 21h00, les rockers californiens ont été accueillis sur la scène de L'Olympia, salle de spectacle parisienne emblématique du quartier de l'Opéra, par une immense ovation du public qui comptait de nombreux rescapés de l'attentat, dont certains étaient venus avec des béquilles. «On va passer un bon moment ce soir, personne ne pourra nous arrêter», a lancé Jesse Hughes, le leader du groupe, qui portait ses habituelles lunettes aux verres roses, le T-shirt noir du groupe et des bretelles rouges. L'entrée du groupe s'est faite sur l'air de Il est cinq heures, Paris s'éveille, chanson célèbre (1968) de Jacques Dutronc, clin d'oeil à l'identité particulière de la capitale française, célébrée en signe de résistance après les attentats. Au milieu du premier titre, I Only Want You le groupe s'est arrêté de jouer. «Prenons un instant pour nous souvenir, puis on recommencera à jouer», a dit Josh Homme derrière sa batterie. Moins d'une minute après, la chanson a repris. «Je vous aime enfoirés, vous n'avez pas idée à quel point», a quant à lui lancé Jesse Hughes à la foule après quelques morceaux. «Je suis Devenu Parisien» «Vous et moi sommes coincés à présent: je suis devenu parisien. J'avais besoin de vous et vous ne m'avez pas laissé tomber», dira-t-il un peu plus tard. Celui qu'on a vu pleurer à plusieurs reprises en évoquant la tragédie du Bataclan a assuré le spectacle tout au long de la soirée, levant son verre à la santé de la salle ou encore brisant une guitare sur le sol en rocker pur et dur. Il a dédié le titre «Secret plans» à Nick Alexander, 36 ans, responsable commercial du groupe, tué au Bataclan. Revenu sur scène avec une guitare électrique bleu-blanc-rouge, Jesse Hughes a fini ce concert de près de deux heures torse nu, dans une longue étreinte avec son ami Josh Homme, qui ne participait pas au concert du 13 novembre. «J'ai vraiment réussi à prendre du plaisir», a dit à l'AFP en quittant le concert sourire aux lèvres, avec ses béquilles, Emmanuel Wechta, 42 ans. «Je n'étais pas venu pour une thérapie mais pour m'amuser et c'est ce que j'ai fait», a-t-il ajouté. Pour un autre survivant, Alexis, 26 ans, «le concert a été difficile les trois quarts du temps». «Il a fallu attendre les rappels pour que je m'amuse». Une équipe d'une trentaine de personnes avec des psychologues était présente pendant tout le concert à L'Olympia pour venir en aide aux survivants et à leurs proches. Un périmètre de sécurité d'une ampleur exceptionnelle avait été mis en place aux abords de la salle de concert. «Eagles of Death Metal: continuer à vivre, continuer à jouer: un hommage aux victimes, un chant pour la liberté», a posté le premier ministre, Manuel Valls sur son compte twitter avant le début du concert. Le groupe avait repris ce week-end à Stockholm puis à Oslo, la tournée internationale qu'il avait suspendue au lendemain de l'attentat dans lequel ont été tuées 90 personnes pendant son concert au Bataclan. Les Californiens ont retiré Kiss the Devil, le titre qu'ils jouaient au moment de l'attaque, de la liste de leurs morceaux depuis qu'ils ont repris les concerts. Rebaptisée le «Nos Amis Tour», en français dans le texte, la tournée mondiale des EODM les emmènera dans les prochains mois à travers l'Europe, l'Amérique du sud, l'Amérique du nord et l'Australie. Elle compte deux autres dates en France, à Nîmes le 2 mars et à Lille le 7 mars. Le groupe a clamé son intention d'être le premier à rejouer au Bataclan quand la salle pourra rouvrir. Une réouverture que les patrons de la salle espèrent pour fin 2016, après rénovation.
PHOTOS DES FORMES DES CHAMPS AU MILIEU DE LA CAMPAGNE PHOTOGRAPHE PRZEMYSLAW KRUK Pour cette série, l’artiste a regroupé des photographies prises sur une période de presque vingt ans, que ce soit dans son pays natal ou ailleurs en Europe. Les longues étendues de terre ondulent, pareilles à des vagues en plein milieu de l’océan, et les jeux de couleurs entre leschamps et les reflets du soleil confèrent à son travail un caractère singulier.
Par Stéphanie Letellier modifié le 17 février 2016
Boîtes emails, profil Facebook ou Twitter… Que deviennent nos données personnelles en ligne après notre décès?
Rien dans la loi ne prévoit que vos comptes numériques soient fermés à votre mort. En l’absence d’une demande de vos héritiers, vos différents comptes continueront d’exister car il est difficile pour un responsable de site de faire la différence entre un profil inactif depuis longtemps sans raison particulière et un profil inactif suite à un décès. • Mes héritiers peuvent-ils avoir accès à mes données en ligne?Par principe, un profil Facebook ou un compte de messagerie sont strictement personnels et sont soumis au secret des correspondances. Les droits d’accès, de modification et de suppression d’un compte ne sont pas transmissibles aux héritiers. Ceux-ci ne peuvent donc pas exiger d’obtenir vos mots de passe pour clôturer eux-mêmes vos comptes, même si cela est inscrit dans votre testament: "Les éditeurs de sites, bien souvent américains, seront bien en peine d'analyser ce testament etde faire en sorte que l'héritier ait effectivement accès au compte", explique Viviane Gelles, avocate spécialisée en droit numérique. En revanche, la loi Informatique et Libertés prévoit que les héritiers justifiant de leur identité, et du décès du propriétaire du compte, peuvent demander au responsable d'un site d'actualiser les données du défunt.Les principales plateformes se sont donc organisées: 1) Sur Facebook. Une page permet de demander la suppression d'un compte d’une personne décédée, en attestant de son lien de parenté et du décès. Il est également possible de le transformer en "mémorial" afin de permettre à la famille et aux amis de se recueillir en postant des messages. Nouveau: depuis 2015, Facebook permet de désigner soi-mêmeune personne chargée de gérer votre compte après votre décès. Pour cela, allez dans Paramètres du compte->Sécurité->Contact légataire. Vous pouvez aussi cocher la case "suppression de compte après le décès".2) Sur TwitterPour désactiver le compte d’un proche décédé, vous pouvez remplir un formulaire en ligne. Une fois ce formulaire envoyé, Twitter indique qu'il vous recontactera avec la suite des procédures. 3) Sur Yahoo. Pour clôturer une boîte email et supprimer les contenus, les héritiers doivent envoyer à Yahoo (Yahoo! EMEA Limited, Legal Department, 5-7 Point Village, North Wall Quay, Dublin 1, Ireland) une lettre signée précisant leur demande, avec l’identifiant Yahoo du défunt, ainsi qu'une copie du certificat de décès. Si vous souhaitez éviter ces formalités, sachez qu'après une année d'inactivité, un compte Yahoo est automatiquement supprimé. 4) Sur Outlook. Après vérification, le contenu du compte du défunt peut être remis sur un DVD (notamment tout le courrier électronique avec les pièces jointes, le carnet d'adresses et les listes de contacts) à ses parents proches ou son compte, clôturé. 5) Sur Gmail. Une page permet la clôture du compte du défunt. Après un examen approfondi, Google peut supprimer un compte ou restituer des contenus si un proche en fait la demande. Une copie du certificat de décès sera là aussi exigé avant toute prise en compte de la demande. 6) Sur Icloud. Dès réception d’une copie du certificat de décès, votre compte pourra être résilié et l’intégralité de son contenu supprimé.
• Comment anticiper la protection de sa vie numérique?Google a mis en place un gestionnaire de compte inactif. Si vous possédez une adresse Gmail, vous pouvez décider dès aujourd’hui que votre compte sera supprimé après une durée d’inactivité de votre choix. Une manière de garder la main tout en évitant à vos proches de s'en occuper à votre décès.
Pour les autres plateformes, le meilleur moyen d'anticiper la protection de vos données reste encore de laisser vos mots de passe à un héritier, dans votre testament, afin qu'il puisse clôturer vos comptes en cas de besoin: "Si vous n’avez pas envie qu’ils aient accès à des informations privées à votre décès, faites régulièrement le ménage dans votre boîte mail. Vous pouvez aussi créer une seconde boîte mail, par exemple consacrée à l’administratif, et ne communiquer que ces accès-là", conseille Viviane Gelles.
Cette maison de banlieue a été achetée en 1979 par par la comtesse douairière
de Shannon, Almine Barton, membre de la noblesse britannique désireuse
de s’installer à Newport dans l’Oregon dont elle apprécie les
commodités, notamment la plage à proximité.
Une maison dont elle a fait refaire entièrement l’intérieur pour la
transformer en vrai palace, digne du rang noble de sa propriétaire.
Et ce tout en conservant l’aspect basique de l’extérieur afin de ne pas
avoir à payer de fiscalité exhorbitante pour son domicile.
Un domicile à l’intérieur luxueux avec des vitraux de cathédrales, des
moulures et des tissus hors de prix complètement camouflé.
Aujourd’hui ce petit bijou caché est en vente, mis à prix pour quelques 360.000€
Un palais renaissance caché dans une maison ordinaire, quelques images de
la décoration si vous avez quelques gout de luxe mais sans trop vouloir
frimer (et payer d’impôts)
Les lacs de Plitvice
L'île de Korcula
L'amphithéâtre romain de Pula
L'enchanteur Rovinj
L'île de Lokrum
Sa création se présente sous la forme d’une armature en acier et bois sur laquelle
sont plantés des végétaux. La structure a pour caractéristique de former
un ensemble infini de verdure.
Devil’s Slide, le toboggan du diable, est une étrange formation rocheuse calcaire à l’est de Ogden dans l’Utah.
Cette formation a des rebords de 12 mètres de haut, séparés de 4.5 mètres sur quelques 245 mètres de long.
Ce qui en fait une belle piste de luge qui semble avoir été sculptée par des géants.
Devil’s Slide est également le nom de la ville fantôme à proximité sur la rivière Weber.
Quelques images de ce toboggan du diable:
Susan McLeary est une designer floral qui crée des bijoux de plantes grasses,
des succulentes vivantes.
Les succulentes sont des plantes qui poussent dans des milieux arides et
ses bijoux croissent sur les personnes qui les portent durant 2 à 4 semaines.
Lorsqu’elles deviennent trop grandes, il est alors possible de les mettre en pot.
Après les bijoux insectes vivants, voici les bijoux de plantes grasses vivantes de Susan McLeary
Cette construction insolite sortie de l’imaginaire d’un postier français
Certains des plus grands artistes du monde l’ont prouvé : l’architecture ne
répond à aucune règle et ne dépend que de l’imagination des bâtisseurs.
Partant de ce constat, un postier français a réalisé, seul, un bâtiment
unique entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
Ferdinand Cheval avait 43 ans en 1879. En avril de cette année, alors qu’il
effectuait une de ses tournées quotidiennes de facteur à Hauterives, en
France, il buta sur une pierre qui lui sembla bizarre. Curieux, l’homme
revint le lendemain et trouva d’autres roches atypiques qui lui
donnèrent l’idée d’une construction incroyable. Ainsi naquit le Palais
du Facteur Cheval.
Aussi appelée Palais idéal, puisqu’il sortait de l’imagination de son
bâtisseur, la construction prit 33 ans à Ferdinand Cheval et se fit dans
son propre potager. Seul, le postier et architecte amateur parcourut
quotidiennement une trentaine de kilomètres pour ramasser des pierres
avec sa brouette.
Pour édifier son Palais idéal, M. Cheval n’eut aucune limite d’inspiration :
de la Bible aux mythologies hindoue et égyptienne en passant par des
cartes postales et autres magazines illustrés, le contremaitre improvisé
n’eut de cesse de multiplier les styles architecturaux. En finissant
son palais, en 1912, le postier de métier inscrivit « travail d’un seul
homme » sur son bâtiment.
Mesurant 12 mètres de hauteur et de 26 mètres de long, l’édifice fut classé
monument historique en 1969 par André Malraux, alors ministre de la
Culture. Et pour le plus grand plaisir des amateurs d’architecture et de
magnificence, le Palais idéal, véritable hymne à la nature et à la
beauté, peut toujours se visiter.
Les attentats terroristes à Paris le 13 novembre 2015 ont fait 129 morts et 352 blessés.
Photo AFP Agence France-Press Washington
Les attentats du 13 novembre en France n'auraient «pas eu lieu» sans
l'utilisation d'outils de communications cryptées qui ont permis aux
djihadistes d'échapper aux radars de la surveillance, a expliqué dans
une interview publiée mercredi le patron de l'agence de renseignement
américaine NSA.
Le directeur de l'Agence de sécurité nationale Michael Rogers a confirmé auprès de Yahoo News
l'utilisation de technologies de cryptage dans l'organisation des
attaques coordonnées revendiquées par le groupe État islamique qui ont
fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés à Paris et à Saint-Denis.
Selon lui, «certaines des communications» des djihadistes «étaient cryptées»,
ce qui a empêché les renseignements de remonter leurs traces.
«Clairement, si on avait su, Paris n'aurait pas eu lieu», a déploré
Michael Rogers dans cette interview réalisée la semaine dernière.
La publication des propos du directeur de la NSA intervient mercredi en
plein bras de fer aux États-Unis entre groupes technologiques, Apple en
tête, et le gouvernement américain sur la protection des données
stockées dans des téléphones réputés inviolables.
Le groupe à la pomme a balayé la demande «sans précédent» d'une juge
américaine de donner accès à la police fédérale (FBI) au contenu crypté
de l'iPhone d'un des auteurs de la tuerie de San Bernardino, qui avait
fait 14 morts début décembre en Californie.
Michael Rogers a affirmé être en faveur du cryptage pour ce qui est de la
sécurité sur internet, mais a fait part de ses réserves quant aux
appareils qui ne peuvent pas être décryptés, même par des injonctions de
justice ou des autorités.
«Est-ce que le cryptage rend vraiment plus difficile pour nous d'accomplir notre mission? Oui», a-t-il déploré.
«Je vous aime enfoirés, vous n'avez pas idée à quel point», a lancé le
leader du groupe Jesse Hughes à la foule après quelques morceaux.
Photo AFP Anthony Lucas, Frank Iovene Agence France-Presse Paris
«
Prenons un instant pour nous souvenir»: trois mois après la tragédie du
Bataclan, les Eagles of Death Metal ont fait leur retour mardi soir à
Paris, sur la scène de L'Olympia, pour un concert placé sous haute
sécurité mais aussi chargé d'émotion pour le groupe et ses fans.
Peu après 21h00, les rockers californiens ont été accueillis sur la scène
de L'Olympia, salle de spectacle parisienne emblématique du quartier de
l'Opéra, par une immense ovation du public qui comptait de nombreux
rescapés de l'attentat, dont certains étaient venus avec des béquilles.
«On va passer un bon moment ce soir, personne ne pourra nous arrêter», a
lancé Jesse Hughes, le leader du groupe, qui portait ses habituelles
lunettes aux verres roses, le T-shirt noir du groupe et des bretelles rouges.
L'entrée du groupe s'est faite sur l'air de Il est cinq heures, Paris s'éveille,
chanson célèbre (1968) de Jacques Dutronc, clin d'oeil à l'identité
particulière de la capitale française, célébrée en signe de résistance
après les attentats.
Au milieu du premier titre, I Only Want You le groupe s'est arrêté de
jouer. «Prenons un instant pour nous souvenir, puis on recommencera à
jouer», a dit Josh Homme derrière sa batterie. Moins d'une minute après,
la chanson a repris.
«Je vous aime enfoirés, vous n'avez pas idée à quel point», a quant à lui lancé Jesse Hughes
à la foule après quelques morceaux.
«Je suis Devenu Parisien»
«Vous et moi sommes coincés à présent: je suis devenu parisien. J'avais
besoin de vous et vous ne m'avez pas laissé tomber», dira-t-il un peu plus tard.
Celui qu'on a vu pleurer à plusieurs reprises en évoquant la tragédie du
Bataclan a assuré le spectacle tout au long de la soirée, levant son
verre à la santé de la salle ou encore brisant une guitare sur le sol en
rocker pur et dur.
Il a dédié le titre «Secret plans» à Nick Alexander, 36 ans, responsable commercial du groupe, tué au Bataclan.
Revenu sur scène avec une guitare électrique bleu-blanc-rouge, Jesse Hughes a
fini ce concert de près de deux heures torse nu, dans une longue
étreinte avec son ami Josh Homme, qui ne participait pas au concert du 13 novembre.
«J'ai vraiment réussi à prendre du plaisir», a dit à l'AFP en quittant le
concert sourire aux lèvres, avec ses béquilles, Emmanuel Wechta, 42 ans.
«Je n'étais pas venu pour une thérapie mais pour m'amuser et c'est ce
que j'ai fait», a-t-il ajouté.
Pour un autre survivant, Alexis, 26 ans, «le concert a été difficile les
trois quarts du temps». «Il a fallu attendre les rappels pour que je m'amuse».
Une équipe d'une trentaine de personnes avec des psychologues était
présente pendant tout le concert à L'Olympia pour venir en aide aux
survivants et à leurs proches.
Un périmètre de sécurité d'une ampleur exceptionnelle avait été mis en place aux abords de la salle de concert.
«Eagles of Death Metal: continuer à vivre, continuer à jouer: un hommage aux
victimes, un chant pour la liberté», a posté le premier ministre, Manuel
Valls sur son compte twitter avant le début du concert.
Le groupe avait repris ce week-end à Stockholm puis à Oslo, la tournée
internationale qu'il avait suspendue au lendemain de l'attentat dans
lequel ont été tuées 90 personnes pendant son concert au Bataclan.
Les Californiens ont retiré Kiss the Devil, le titre qu'ils jouaient au
moment de l'attaque, de la liste de leurs morceaux depuis qu'ils ont
repris les concerts.
Rebaptisée le «Nos Amis Tour», en français dans le texte, la tournée mondiale des
EODM les emmènera dans les prochains mois à travers l'Europe, l'Amérique
du sud, l'Amérique du nord et l'Australie. Elle compte deux autres
dates en France, à Nîmes le 2 mars et à Lille le 7 mars.
Le groupe a clamé son intention d'être le premier à rejouer au Bataclan
quand la salle pourra rouvrir. Une réouverture que les patrons de la
salle espèrent pour fin 2016, après rénovation.
PHOTOGRAPHE PRZEMYSLAW KRUK
Pour cette série, l’artiste a regroupé des photographies prises sur une période de presque vingt ans, que ce soit dans son pays natal ou ailleurs en Europe. Les longues étendues de terre ondulent, pareilles à des vagues en plein milieu de l’océan, et les jeux de couleurs entre leschamps et les reflets du soleil confèrent à son travail un caractère singulier.
Comment protéger ses données personnelles
sur internet après sa mort?
Par Stéphanie Letellier modifié le 17 février 2016
Boîtes emails, profil Facebook ou Twitter… Que deviennent nos données personnelles en ligne après notre décès?
Rien dans la loi ne prévoit que vos comptes numériques soient fermés à votre mort. En l’absence d’une demande de vos héritiers, vos différents comptes continueront d’exister car il est difficile pour un responsable de site de faire la différence entre un profil inactif depuis longtemps sans raison particulière et un profil inactif suite à un décès.
• Mes héritiers peuvent-ils avoir accès à mes données en ligne?Par principe, un profil Facebook ou un compte de messagerie sont strictement personnels et sont soumis au secret des correspondances. Les droits d’accès, de modification et de suppression d’un compte ne sont pas transmissibles aux héritiers. Ceux-ci ne peuvent donc pas exiger d’obtenir vos mots de passe pour clôturer eux-mêmes vos comptes, même si cela est inscrit dans votre testament: "Les éditeurs de sites, bien souvent américains, seront bien en peine d'analyser ce testament etde faire en sorte que l'héritier ait effectivement accès au compte", explique Viviane Gelles, avocate spécialisée en droit numérique.
En revanche, la loi Informatique et Libertés prévoit que les héritiers justifiant de leur identité, et du décès du propriétaire du
compte, peuvent demander au responsable d'un site d'actualiser les données du défunt. Les principales plateformes se sont donc organisées:
1) Sur Facebook.
Une page permet de demander la suppression d'un compte d’une personne décédée, en attestant de son lien de parenté et du décès. Il est également possible de le transformer en "mémorial" afin de permettre à la famille et aux amis de se recueillir en postant des messages. Nouveau: depuis 2015, Facebook permet de désigner soi-même une personne chargée de gérer votre compte après votre décès. Pour cela, allez dans Paramètres du compte->Sécurité->Contact légataire. Vous pouvez aussi cocher la case "suppression de compte après le décès".2) Sur TwitterPour désactiver le compte d’un proche décédé, vous pouvez remplir un formulaire en ligne. Une fois ce formulaire envoyé, Twitter indique qu'il vous recontactera avec la suite des procédures.
3) Sur Yahoo.
Pour clôturer une boîte email et supprimer les contenus, les héritiers doivent envoyer à Yahoo (Yahoo! EMEA Limited, Legal Department, 5-7 Point Village, North Wall Quay, Dublin 1, Ireland) une lettre signée précisant leur demande, avec
l’identifiant Yahoo du défunt, ainsi qu'une copie du certificat de décès.
Si vous souhaitez éviter ces formalités, sachez qu'après une année d'inactivité, un compte Yahoo est automatiquement supprimé.
4) Sur Outlook.
Après vérification, le contenu du compte du défunt peut être remis sur un DVD (notamment tout le courrier électronique avec les pièces jointes, le carnet d'adresses et les listes de contacts) à ses parents proches ou son compte, clôturé.
5) Sur Gmail.
Une page permet la clôture du compte du défunt. Après un examen approfondi, Google peut supprimer un compte ou
restituer des contenus si un proche en fait la demande. Une copie du
certificat de décès sera là aussi exigé avant toute prise en compte de
la demande.
6) Sur Icloud.
Dès réception d’une copie du certificat de décès, votre compte pourra être résilié et l’intégralité de son contenu supprimé.
• Comment anticiper la protection de sa vie numérique?Google a mis en place un gestionnaire de compte inactif. Si vous possédez une adresse Gmail, vous pouvez décider dès aujourd’hui que votre compte sera supprimé après une durée d’inactivité de votre choix. Une manière de garder la main tout en évitant à vos proches de s'en occuper à votre décès.
Pour les autres plateformes, le meilleur moyen d'anticiper la protection de vos données reste encore de laisser vos mots de passe à un héritier, dans votre testament, afin qu'il puisse clôturer vos comptes en cas de besoin: "Si vous n’avez pas envie qu’ils aient accès à des informations privées à votre décès, faites régulièrement le ménage dans votre boîte mail. Vous pouvez aussi créer une seconde boîte mail, par exemple consacrée à l’administratif, et ne communiquer que ces accès-là", conseille Viviane Gelles.