De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
07/02/2016 - 17:12
Portrait du génial Ennio Morricone,
le célèbre compositeur qui a mis en musique les plus grands westerns
Ennio Morricone est un compositeur italien de musique de film notamment (très) connu
pour avoir collaboré avec son ami réalisateur Sergio Leone. Sa carrière
s’étale tout de même sur un demi-siècle, et pendant tout ce temps on
peut dire que le monsieur on a produit des chefs d’œuvres musicaux.
C’est pourquoi nous souhaitons rendre hommage au maestro et vous faire
découvrir ou redécouvrir ses œuvres les plus emblématiques.


Né en 1928 à Rome, il va très vite faire ses preuves dans le monde musical. En 1946 il obtient un
diplôme de trompettiste, en 1954 celui de direction d’orchestre et de
composition. Il écrit sa première oeuvre classique en 1957, c’est en
1960 qu’il compose ses premières musiques de film et c’est surtout ceux
de Sergio Leone qui vont le populariser mondialement. Pour une poignée de dollars, Le Bon, la Brute et le Truand et Il était une fois dans l’Ouest vont lui octroyer un triomphe discographique sans précédent, l’univers
du western va d’ailleurs le suivre une partie de sa vie. Il travaille
aussi pour des films français comme Le Clan des Siciliens en 1969. Plus tard des réalisateurs de renoms comme Tarantino vont à de nombreuses reprises utiliser sa musique pour leurs films. Tarantino ne cache d’ailleurs pas son admiration pour celui-ci et utilise à deux reprises sa musique pour ses westerns Django et The Hateful Eight.


A Fistful of Dollars



For A Few Dollars More Them



Un momento


The Braying Mule



Arena



Rabbia E Tarantella



The Surrender



Love In The Morning



L’incontro Con La Figlia



The Ecstacy of Gold



Death Rides a Horse



La resa dei conti



Where


Chacune de ces musiques nous rappelle une scène de film bien particulière.

Décidément Ennio Morricone est un véritable génie de la musique, et on comprend sans peine son
importance pendant ses 50 ans derrière années dans le monde du cinéma.
Il apporte une atmosphère aux films, certains diront même une âme. On
vous laisse seul juge de cette pensée.
Laquelle de ses musiques
préférez-vous ?
07/02/2016 - 16:51
Retracez l’histoire de l’ukiyo-e, cet art ancestral qui a popularisé la culture japonaise en Europe


Lorsque le pays du Soleil-Levant s’ouvre au commerce avec l’Europe lors du XIXe siècle,
les estampes japonaises deviennent une source d’inspiration majeure pour
les grands graveurs français puis pour les peintres impressionnistes.
Dépeignant des scènes de la vie quotidienne ou du folklore japonais, le
mouvement de l’ukiyo-e trouve son origine dans les gravures sur bois
avant de se développer et d’aborder de nouveaux sujets avec des artistes
comme Utamaro, Hokusai et Kuniyoshi.

 
La première chose qui peut surprendre lorsque l’on s’intéresse à l’ukiyo-e, c’est la vision qu’en ont les Occidentaux par rapport aux Japonais.
Pendant longtemps, le mouvement était considéré vulgaire sur l’archipel
puisqu’il était d’abord utilisé pour représenter de jolies femmes, des
courtisanes ou des prostituées avant de toucher à des sujets plus
vastes. L’ère Edo commençait, laissant derrière elle le règne militaire des daimyos pour voir apparaître une nouvelle
aristocratie venue des classes marchandes. Les estampes de scènes
érotiques (shunga) se fabriquent rapidement et se vendent encore plus vite,


Ainsi, la réputation de base du mouvement de l’ukiyo-e est celle de quelque chose de banal, toujours attendu et souvent
vulgaire. Bien entendu, c’est une pensée réductrice puisque le mouvement
se développe à une allure fulgurante grâce à des artistes clefs osant
proposer de nouveaux sujets pour leurs estampes. Dans tous les cas,
l’ukiyo-e qui se traduit par images du monde flottant, était censé
représenter la vie de tous les jours, et en ce sens, précède le réalisme
artistique du XIXe siècle. Cette notion vient de la philosophie
bouddhiste et est censée traduire la nature éphémère de toutes choses.
C’est une façon d’accepter la mort et tout ce qui l’accompagne. Mais les populations qui
connaissent enfin des décennies de paix avec l’ère d’Edo s’éloignent de cette pensée et souhaitent au contraire y dépeindre la vie. Le mot résume alors la philosophie zen, comme le décrit Asai Ryoi dans Les Contes du monde flottant en 1665 : « Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à
la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de
la feuille d’érable… ne pas se laisser abattre par la pauvreté et ne
pas laisser transparaître sur son visage, mais dériver comme une
calebasse sur la rivière, c’est ce qui s’appelle ukiyo. »
 

Grâce à la gravure sur bois où l’on appose des couleurs, la reproduction des estampes est peu

coûteuse. Il suffit d’appliquer le papier sur le bloc de bois pour en
faire une copie et on peut en faire plusieurs centaines avant qu’il ne
faille graver un autre bloc et repeindre les couleurs. Qui dit peu
coûteuse, dit grande production et donc grande dispersion, s’intégrant
progressivement dans les foyers japonais. Pour se démarquer des autres,
certains artistes osent des sujets plus sensibles et se font parfois
arrêter. C’est le cas de l’une des figures du mouvement : Kitagawa Utamaro (1753 – 1806).
Lorsque l’on parle de la perception vulgaire de l’ukiyo-e, c’est souvent son nom qui revient.
Malgré cette réputation, à peine un tiers de son oeuvre traite des
courtisanes et maisons closes. Mais au-delà de ça, il est celui qui a
introduit le portrait dans l’art de l’estampe, qui deviendra un genre à
part entière, l’okubi-e. La formation de l’ukiyo-e tel qu’on le connaît
remonte pourtant à la première moitié du XVIIe siècle, avec Hishikawa Moronobu (1618 – 1694), qui s’inspire de nombreux peintres comme Kano Hideyori et développe ses estampes sur bois tout au long de sa vie. Rarement en
couleurs, ses oeuvres sont la plupart du temps des impressions
monochromes à l’encre noire (sumizuri-e).
 

D’autres artistes se mettent à la pratique, mais Moronobu est le premier à signer ses oeuvres

suite à la demande grandissante de commandes, assurant leur
authenticité. Une bonne partie des maîtres japonais de l’estampe
viennent de Kyoto, ce qui est le cas de Nishikawa Sukenobu (1671 – 1750) qui, tout comme Utamaro, sera interdit d’exercer après
avoir produit trop de scènes érotiques, parfois de personnages jugés
trop proches des centres de pouvoir. Cela ne l’empêchera cependant pas
de continuer en secret tout au long de sa vie.
Le premier grand changement artistique provient des oeuvres de Okumura Masanobu (1686 – 1764), qui s’inspire des tableaux européens pour intégrer la
perspective à l’ukiyo-e tout en raffinant les scènes de nombreux détails
et de couleurs. Les reproductions tout en couleurs deviennent de plus
en plus populaires et permettent à d’autres artistes de se pencher sur
le mouvement avec plus d’intérêt. L’influence occidentale se fait
d’autant plus sentir dans la seconde moitié du XVIIIe siècle avec Harunobu et Toyoharu qui produisent des estampes flirtant avec le romantisme tout en améliorant les techniques développées par Masanobu.
  


À partir de là, chaque grande figure du mouvement va trouver un moyen de se démarquer des
autres en se concentrant sur un registre en particulier. Si Utamaro
développe des portraits plus fins et réalistes que les versions
idéalisées du passé, Katsushika Hokusai (1760 – 1849) se laisse influencer par les peintres chinois pour traduire la
spiritualité du Japon. Ses estampes de paysages cristallisent les
origines chinoises, la tradition japonaise et l’influence occidentale
dans des chefs-d’oeuvre intemporels. Il est surtout connu pour Les Trente-six vues du mont Fuji et La Grande Vague de Kanagawa, qui reste l’estampe la plus connue de l’Histoire.
Son oeuvre influença tous les grands maîtres européens de son siècle, de Alfred Sisley à Vincent van Gogh en passant par Claude Monet et participe à l’émergence du japonisme. Utagawa Kuniyoshi (1797 – 1861), l’un des grands maîtres de l’estampe, voit en Hokusai le
zénith artistique du mouvement et s’inspire de ses paysages pour
produire des oeuvres très expressives et dramatiques. Sa série des Cent huit héros chinois (Suikoden) le propulse sur le devant de la scène artistique japonaise
et lui permet d’étendre son oeuvre vers des sujets fantastiques.
 

On y trouve des scènes de combats aux détails incroyables et surtout l’apparition de scènes

fantastiques s’inspirant du folklore asiatique et en particulier des
yokai. Son gashadokuro (squelette géant mangeur d’hommes) est par
exemple l’une des estampes les plus frappantes de l’histoire de
l’estampe japonaise. L’une de ses estampes traversera les océans pour
atteindre les ports français et largement influencer les grands graveurs
du XIXe siècle, Gustave Doré (1832 – 1883) en tête. Kuniyoshi est aussi connu pour son amour des animaux, que ce soit les chats qu’il
incorpore à des dizaines de ses estampes ou des spécimens plus rares
comme des tigres.
Le dernier grand maître de l’estampe avant le déclin, c’est sans aucun doute Utagawa Hiroshige (1797 – 1858). Il se passionne pour l’oeuvre d’Hokusai et de ses vues
du mont Fuji pour développer un style poétique. Lors d’un voyage reliant
Kyoto à Edo, il prend le temps de faire des croquis de paysages pour ensuite les compiler dans son magnum opus : Les Cinquante-trois Stations du Tokaido. Cela deviendra l’oeuvre la plus populaire, reproduite et vendue de
l’histoire du mouvement de l’ukiyo-e. Ironique puisque la mort de
l’artiste est considérée comme la fin du mouvement et du genre.
 

Malgré les tentatives de ses fils de poursuivre l’art de leur père, l’ukiyo-e connaît un rapide

déclin durant la restauration de Meiji marquant la fin de l’époque d’Edo et le début de l’ère Meiji. Le Japon ouvre entièrement ses portes à l’influence occidentale et
beaucoup de marchands rachètent des stocks entiers d’estampes pour les
revendre au prix fort en Europe où les artistes s’en inspirent pour
leurs peintures et gravures. La mort de l’ukiyo-e au Japon marque le début du japonisme en Europe et sensibilise plusieurs
des meilleurs artistes du XIXe siècle jusqu’à la fin de la Belle Époque.
 

C’est avant tout les changements historiques et politiques engendrés par l’époque d’Edo qui

va permettre le développement de l’ukiyo-e. Les artistes détournent une
notion philosophique du bouddhisme pour produire des estampes de la vie
quotidienne. Les grands maîtres se font connaître avec des registres qui
vont du portrait au paysage en passant par le fantastique avant de voir
leurs oeuvres traverser les océans pour influencer les artistes
européens du XIXe siècle.
Quelle oeuvre du mouvement de l’ukiyo-e vous

fascine le plus ?

Florent Chastel
07/02/2016 - 16:23
Laissez-vous envahir par la splendeur du champ de glace Juneau, cette étendue gelée qui sublime l’Alaska.

clic ici.....http://dai.ly/x3qmjvn

Les glaciers, étant dramatiquement en train de fondre, sont parmi les plus
impressionnants symboles de la décadence de notre planète. Mais ils sont
également de magnifiques oeuvres d’art naturelles qu’il est encore
possible d’observer. C’est le cas en Alaska, où se dressent encore
certains des plus grands glaciers du monde. SooCurious vous présente ce
lieu incroyable, presque mystique.
Le champ de glace Juneau, dans l’Etat américain de l’Alaska, est situé au
nord de la ville éponyme. Septième plus gros corps glacé de l’hémisphère
ouest, il s’étend sur 3900 km carrés et abrite plus de 40 glaciers de
grande taille.


Dans le champ de glace Juneau, on trouve notamment le glacierTaku ou le
glacier Mendenhall. Ce dernier, qui mesure 19 km de long, a reculé d’une
trentaine de mètres depuis 2005, atteignant une vitesse deux fois
supérieure à celle enregistrée en 1942, lorsque le programme de
surveillance et de recherche du champ de glace Juneau a commencé.
Au coeur du champ de glace, il est possible d’observer d’incroyables
phénomènes, comme des grottes de glaciers, des « moulins » par lesquels
l’eau fondue s’écoule et qui lubrifient la pente sur laquelle glissent
les glaciers.

Les glaciers d’Alaska sont absolument magnifiques. Ils symbolisent toute la
beauté dont la nature est capable, mais aussi tout le drame causé par
l’Homme et ses activités
07/02/2016 - 16:13
Dans les années 1830 ont été inventées Les premières voitures électriques  

On ne connaît pas exactement qui a été le premier à inventer la voiture électrique, plusieurs inventeurs à cette époque-là ont essayé de concevoir des véhicules électriques et certains ont réussi à le faire.
 
En 1828, le hongrois Ányos Jedlik a inventé un modèle de voiture à petite
échelle alimenté par un moteur électrique qu’il a conçu. Entre 1832 et
1839 (l’année exacte est incertaine), l’écossais Robert Anderson a
inventé une voiture à propulsion électrique.
 
En 1835, une autre voiture électrique à petite échelle a été conçue par le
professeur Stratingh de Groningen, Pays-Bas, et construite par son
assistant Christopher Becker. À la même année, Thomas Davenport, un
forgeron américain, a lui aussi construit une voiture électrique à
petite échelle.
 
Davenport est aussi connu pour être l’inventeur du premier moteur électrique à courant continu utilisable industriellement.

 
 
07/02/2016 - 15:48
La Fabuleuse Histoire De Coco Chanel,
Celle Qui Réinventa La Femme...

"Luxe, richesse et raffinement", si Chanel devait être résumé en quelques
mots, cela aurait été sans aucun doute ceux-là . Un rituel depuis 1910
qui a toujours eu pour but de réinventer la femme. Fondée par Coco
Chanel, l’entreprise est aujourd’hui reconnue dans les quatre coins du
monde. Révolutionnaire, intemporelle et extrêmement luxueuse, incursion
dans l’univers idyllique et enivrant de Gabrielle Chanel dite Coco Chanel !

 
  * Gabrielle Chanel, d’orpheline à créatrice de mode
Le saviez-vous ? Coco Chanel, de son vrai nom Gabrielle Bonheur Chanel, a
passé le plus clair de son adolescence dans un orphelinat. Née le 19
aout 1883 à Saumur en Maine-et-Loire, elle perd sa mère alors qu’elle
n’a que 14 ans. Une mère décédée, un père indigne, des frères et sœurs
livrés à eux-mêmes… Le cauchemar des enfants Chanel vient tout juste de
commencer… 

Les frères, Alphonse, Lucien et Augustin sont envoyés à la ferme, pendant
que les filles, Julie, Antoinette et Gabrielle sont redirigées vers
l’orphelinat d’Aubazine en Corrèze. À l’orphelinat, Gabrielle Chanel se
laisse séduire par la couture. Et à sa sortie,  à 18 ans, elle tente sa
chance comme « cousette », mais aussi comme chanteuse dans les
cafés-concert. Pour la petite histoire, son surnom « Coco » lui a été
attribué selon l’un de ses titres préférés « Qui Qu’a Vu Coco ? »,
qu’elle chantait tout le temps.


* « Chanel Modes », Son Premier Atelier De Modiste
En 1910, Coco Chanel fit la connaissance d’Étienne Balsan, un gentleman
millionnaire qui l’initie à la société mondaine et au luxe et qui
l’invite à travailler dans une garçonnière dans le quartier parisien.
Elle rencontrera aussi un certain Arthur Capel à Paris, qui l’incitera à
ouvrir son tout premier atelier de modiste destiné à la confection de
chapeaux. Aussi connu comme Boy Capel, ce dernier devint très vite
l’amour de sa vie…

 


C’est donc au 21 rue Cambon à Paris que « Chanel Modes » verra le jour !
Immédiatement, actrices et personnalités mondaines lui rendent visite
pour passer des commandes de chapeaux. Il n’aura fallu que quelques
jours pour que cette mode élégante et simpliste soit appliquée par les
femmes parisiennes. Peu de temps après l’ouverture de cette première
boutique, Chanel s’impose avec deux autres boutiques, notamment à
Deauville en 1913 et à Biarritz en 1915. Le début d’une belle aventure…


* Le sportswear à la manière de Chanel
Retour en 1913, où Coco Chanel ouvre sa deuxième boutique à Deauville.
Au départ, il s’agit de la confection de chapeaux, mais très vite, la
créativité de la modiste refit surface. Elle voulait plus que des
chapeaux et des accessoires ! Ce qu’elle voulait, c’était surtout
apporter une nouvelle ère à la mode.

 
Naturellement, elle se tourna vers la confection de vêtements souples, en jersey
(tissu initialement réservé aux sous-vêtements) afin d'aiguiser la
féminité et l’élégance. Le sportswear revisité à la manière de Chanel
fut un grand succès...forcément !

* Une maison de couture, pourquoi pas ?
La détermination et l’optimisme de Gabrielle Chanel sont tous justes
admirables ! Après avoir lancé deux boutiques, voilà que cette grande
dame décide d’en ouvrir une troisième en 1915. C’est donc à Biarritz
qu’elle inaugure sa toute première maison de couture, là où sa
réputation en est déjà au plus haut. Une décision et une initiative qui
méritent d’être applaudies, car la créatrice de mode réussit malgré tout
à surmonter la guerre et à prospérer. Petite parenthèse, par ailleurs :
le terme de modiste désigne « créateur ou créatrice de chapeaux ».

Enfin, en 1918, Coco Chanel installe sa maison de couture au 31 rue Cambon à
Paris. Et pour rester fidèle à sa mission, qui est de révolutionner le
monde de la mode, la jeune créatrice lance toutes sortes de tendances.
On note ainsi la mode des cheveux courts, l’arrivée des robes simples et
des tailleurs, et la démystification de la fameuse petite robe noire.
Et oui, à cette époque, la couleur noire était strictement réservée aux
deuils et aux enterrements. Une croyance qui n’a pas manqué de faire
réagir Coco Chanel - elle créa des modèles uniques, simples, sobres et
élégants, qui rencontrèrent un franc succès auprès des femmes françaises
puis à travers le monde !

 


* Le Chanel N°5 : le parfum le plus connu au monde
Après les chapeaux mondains, les robes élégantes et les coupes de
cheveux décalées, Coco Chanel a un autre objectif : celui de créer un
parfum unique.

« Un parfum artificiel, je dis bien artificiel comme une robe,
c'est-à-dire fabriqué. Je suis un artisan de la couture. Je ne veux pas
de rose, de muguet, je veux un parfum qui soit un composé. »

Si Chanel N°5 se classe comme le parfum le plus connu au monde, ce
n’est pas pour rien ! Il se compose de notes chics, classiques et
opulentes, relevées de citron, de néroli, de bergamote, de jasmin, de
rose de mai, d’iris, de muguet, de vétiver, de santal, de musc, de
vanille, de cèdre… bref, une composition unique .

Pour la petite histoire, c’est lors d’un séjour sur la Côte d’Azur à Grasse,
en 1920, que Coco Chanel fit la rencontre d’Ernest Beaux. Ce grand
créateur de parfum - l’un des plus grands parfumeurs au monde - réalise
le rêve parfumée de cette femme qui savait ce qu'elle voulait : un
parfum de femme à odeur de femme. Après lui avoir montré plusieurs
échantillons de ses créations, soit deux séries de numéros : 1 à 5 et 20
à 24, Coco Chanel optera pour le numéro 5.

Lorsque Ernest Beaux lui demande le nom qu’elle choisira pour ce
parfum, elle répondit tout simplement : « Je présente ma collection de
robes le 5 du mois de mai, le cinquième de l’année, nous lui laisserons
donc le numéro qu’il porte et ce numéro 5 lui portera bonheur. ». Et
ainsi… le Chanel N°5 fut créé ! Marilyn Monroe sans forcément le vouloir
aura grandement contribué au succès du fameux parfum lorsqu'elle
confesse ne porter qu'une goutte de Chanel 5 - et rien d'autre - pour
dormir.



 
* Le Chanel N°22, depuis 1922
Suite au succès remporté par le Chanel N°5, un autre parfum fit son
apparition sur le marché. Et qui dit autre parfum, dit nouvelle
collaboration ! Cette fois encore, Coco Chanel a voulu s’associer au
talent du grand parfumeur Ernest Beaux.

Baptisé le Chanel N°22, ce parfum s’inspire du même esprit
révolutionnaire et abstrait du N°5, mais se trouve être plus poudré. On y
retrouve des notes de rose, d’ylang-ylang, de vétiver, de santal, de
vanille, d’encens, de jasmin et de tubéreuse. En tout, ce sont plus de
80 ingrédients qui sont utilisés pour concocter ce parfum unique. Et si
Mademoiselle Chanel a décidé d’appeler cette nouveauté N°22, c’est tout
simplement pour rendre hommage à son année de création, qui est l’année
1922. S’ajouteront les parfums Cuir de Russie (1924), Gardenia (1925) et
Bois des Îles (1926).

* Le lancement de la « Société des Parfums Chanel »
En 1924, Coco Chanel décide de s’associer avec Pierre Wertheimer (qui
dirige Bourgeois) pour lancer la « Société des Parfums Chanel ». Au
programme, des parfums et produits de beauté. Lors de la même année,
Mademoiselle Chanel lance ses toutes premières collections de poudres et
de rouges à lèvres. Suite à cela, la grande amatrice de bijoux lancera
sa première collection de Haute Joaillerie.

Cependant, la Seconde Guerre Mondiale viendra tout chambouler…
Gabrielle Chanel est alors contrainte à mettre la clé sous le paillasson
et à licencier plus de 4000 ouvrières, avant de s’installer en Suisse.


* La petite robe noire ou la « Ford de Chanel »
Il faut savoir qu’à l’époque, la couleur noire était strictement
réservée aux moments de deuils et aux enterrements. Pour peaufiner son
cheminement vers l’émancipation de la femme, Mademoiselle Chanel a voulu
démocratiser cette couleur et en faire un vêtement simple, classique et
élégant à la fois. D’où l’arrivée de la fameuse « petite robe noire ».
Une inspiration qui lui est venue après avoir analysé l’uniforme porté à
l’orphelinat.

Très vite, ce vêtement fut porté par de nombreuses femmes et fut baptisé la « Ford de
Chanel ». Elle a notamment été salué par le magazine Vogue. Durant cette
même année, Coco Chanel introduit l’imperméable et aussi le blazer à
boutons dorés dans ses collections de Haute Couture.

 

* Un avant-gardisme détonnant
Malgré quelques épreuves difficiles, la maison Chanel a su se frayer un
très beau chemin dans l’univers de la mode. Plus les années passaient
et plus les innovations faisaient parler d’elles. Coco Chanel était une
personnalité très forte, qui ne manquait jamais d’idées ou encore
l’occasion de révolutionner l’univers de la beauté et du luxe.

1931 : Coco Chanel se rend à Hollywood suite à la demande de Samuel Goldwyn,
pour confectionner les tenues des plus grandes stars américaines

1932 : Dans son hôtel du 29 Faubourg Saint Honoré à Paris, elle présente sa
nouvelle collection de Haute Joaillerie qu’elle appellera « Bijoux de
Diamants » là où le diamant est à l’honneur

1935 : Mademoiselle Chanel possède déjà cinq immeubles dans la rue Cambon

1945 : Même après la fermeture de plusieurs magasins, les parfums et les accessoires continuent à bien se vendre

* Le grand retour de Mademoiselle Chanel
Après une longue période passée en exil, Coco Chanel décide de faire
son comeback en France en 1954. Une décision cadencée par le « New Look »
de Christian Dior, soit une mode qui allait à l’opposé de la sobriété
féminine imposée par Mademoiselle Chanel.

Au programme, de nouvelles créations forcément dont le sac matelassé dans
sa version définitive, les ballerines bicolores à bout noir, le jersey,
le tweed, les boutons, les cardigans, les pantalons pour femme, les
cheveux courts et les ganses d’uniforme. Toutes ces créations lui ont
valu un Oscar de la mode à Dallas, Coco Chanel fut sacrée la « créatrice
la plus influente du XXe siècle » !

1955 : Le fameux sac matelassé signé Chanel voit le jour. Ce sac dispose
d’une chaine souple dorée coulissante qui laisse les mains libres. Ce
sac est appelé 2.55, car il a été créé en février 1955. Durant la même
année, elle lança sa première fragrance masculine, appelée « Pour
Monsieur »

 

 
1957 : L’arrivée des souliers bicolores. Selon Mademoiselle Chanel, le cuir
beige permet d’allonger les jambes et le bout noir fait paraître le pied
plus petit

1960 : Jackie Kennedy, Romy Schneider, Elizabeth Taylor et Jane Fonda adoptent la
Chanel attitude. Elles portent toutes les accessoires et les vêtements
de la marque de luxe

1970 : Henri Robert créé le parfum N°19, pour rappeler la date de naissance
de Coco Chanel qui est née le 19 aout. Iris et senteurs basculant du
floral au boisé viennent embellir ce parfum

* La mort de Coco Chanel
Le 10 janvier 1971, Coco Chanel poussa son dernier soupir à l’Hôtel
Ritz, son lieu de résidence situé à deux pas de la rue Cambon. Suite à
cela, la maison de luxe lancera une collection posthume qui se révéla
être un succès invraisemblable !

 

  « Que ma légende fasse son chemin, et je lui souhaite une bonne et longue vie »

1974 : L’Eau de Parfum Cristalle voit le jour. Un flacon et un parfum
inspirés de la décoration de l’appartement de Mademoiselle Chanel, soit
un lieu unique vêtu de bijoux fantaisies et de cristal.

1978 : Chanel lance sa première collection de prêt-à-porter et d’accessoires

 


1981 : Le parfumeur Jacques Polge rejoint la palette de créateurs de parfums
Chanel qui se composait déjà d’Ernest Beaux et d’Henri Robert

1983 : Karl Lagerfeld reprend les rênes de Chanel en tant que directeur
artistique. Il se charge de la Haute Couture, du prêt-à-porter et des
accessoires

 
* 1984 à 2000 : des nouveautés signées Chanel
Après la mort de Coco Chanel, les choses sont reprises en mains par la
famille Wertheimer, qui fait finalement appel à Karl Lagerfeld. Le
directeur artistique met en place plusieurs nouveautés, entre autres, la
création de montres et quelques nouvelles tendances vestimentaires.
Dans les années 2000, Karl Lagerfeld décide d’ajouter de la couleur aux
créations de Mademoiselle Chanel. Ce qui lui a été fortement récompensé,
car le styliste s’accaparera du « Lifestyle Achievement Award » du
Council of Fashion Designers of America.

1984 : Jacques Polge créé son tout premier parfum féminin Chanel

1987 : La montre Première voit le jour. Conceptualisée et dessinée par
Jacques Helleu, celle-ci souligne la forme de la place Vendôme et
reprend le style du flacon du fameux N°5.


1990 : Le parfum Egoïste fait son apparition. Masculin, bouleversant et
vigoureux, ce dernier associe le bois de santal à la vanille Bourbon

1993 : La maison lance Chanel Haute Joaillerie à la place Vendôme à Paris, une boutique brodée de montres et de bijoux de luxe

1996 : Lancement du légendaire parfum « Allure ». Comme notes féminines, on
retient un fleuri oriental et frais. Et comme notes masculines, on
retrouve un épicé boisé et frais.

2000 : J12, cette montre iconique se classe comme la toute première montre
sport de la marque. Faite de céramique noire ou blanche et s’adressant
aux hommes comme aux femmes, cette montre annonce une nouvelle teinte
qu’on appellera la céramique de titane.



* Coco Chanel de 2001 à 2013
Plus le temps passe et plus la marque Chanel s’impose sur le marché du
luxe, de la mode et de la beauté. Entre les parfums féminins, les
métiers d’art, les expositions, les rouges à lèvres iconiques, les
parfums masculins et le lancement de « La Petite Veste Noire », les
innovations continuent à marquer les personnalités et le grand public.
Retour sur le parcours de Coco Chanel de 2001 à 2013 !


2001 : La marque lance le parfum oriental Coco Mademoiselle, à l’effigie de
la grande créatrice. Relevé de patchouli, de coco, de jasmin, de
bergamote, d’orange et d’iris, ce parfum incarne toute la modernité de
l’esprit de Mademoiselle


2002 : Chanel se lance dans la préservation de l’expertise unique des
métiers d’art traditionnels. La marque se focalise ainsi sur la création
de Paraffection - une société regroupant 8 artisans repris par Chanel.
On y retrouve notamment deux brodeurs, un parurier, un plumassier, un
chapelier, un bottier, un bijoutier et un fabricant de fleurs
artificielles


2003 : Superstitieuse et ayant une forte croyance en la chance, Gabrielle
Chanel ne manquait jamais de s’entourer de talismans et de
porte-bonheurs. Pour lui rendre un bel hommage, le parfumeur Jacques
Polge lança Chance, un parfum innovant et élégant

 

 
2005 : Chanel lance une exposition au Metropolitain Museum of Art de New York

2006 : Qui ne connait pas Rouge Allure ?! Ce rouge à lèvres iconique et
audacieux se compose de pigments extrêmement riches, pour une couleur
longue tenue. Le système d’ouverture est également applaudi par les
femmes, qui arrivent à faire ressortir leur rouge en une seule pression

 

 
2007 : Une nouvelle exposition pour Chanel, cette fois-ci au cœur du Musée des Beaux-Arts Pouchkine à Moscou

2008 : Présentation du « Mobile Art Chanel Contemporary Art Container by
Zaha Hadid » à Tokyo, New York et Hong-Kong. Une exposition réunissant
plus de 20 artistes ayant conçu des œuvres inspirées du sac matelassé de
Chanel


2009 : Le rouge à lèvres iconique conçu par Coco Chanel en 1954 est revisité
par Peter Philips pour qu’il soit calibré avec les nouvelles
technologies. Le directeur de la création de maquillage de Chanel le
baptise ainsi le Rouge Coco


2010 : Un nouveau parfum masculin voir le jour ! Appelé "Bleu de Chanel",
celui-ci se compose de senteurs boisées extrêmement envoutantes


2011 : Chanel lance une exposition baptisée « Culture Chanel » à Shanghai et à Pékin

2012 : Après « La Petite Robe Noire », place à « La Petite Veste Noire » !
Cette exposition photographique est orchestrée par Karl Lafergeld et par
Carine Roitfield à Tokyo


2013 : Et enfin, parmi les nombreuses créations et innovations de Chanel, on
remarque l’exposition « N°5 Culture Chanel », ayant eu lieu à Tokyo le
temps d’un mois


* Les dernières actualités de Chanel
2014 : Après Shanghai et Pékin, l’exposition « Culture Chanel » vient
s’installer en Corée, à Séoul. Cette exposition mettait en avant les
différents lieux de vie de la créatrice. Les lieux où elle aimait aller,
qui lui ont donné son inspiration. On ne retrouvait pas moins de 500
pièces exposées telles que des livres, des photographies mais également
des pièces de mode par exemple.


2015 : En Angleterre, à Londres cette fois-ci, à la Saatchi Gallery, se
déroule une exposition intitulée « Mademoiselle Privé », qui nous plonge
dans l’univers de Coco Chanel. On y trouve entre autres des pièces
haute couture, mais aussi des éléments montrant les parfums les plus
connus de la marque. Cet événement organisé par Karl Lagerfeld en
personne retrace la célèbre histoire de Chanel. Le directeur artistique a
également tenu à exposer certaines photos des muses qu'il a lui même
photographié.

 

Aujourd’hui, la marque est toujours florissante, grâce au merveilleux travail de
Karl Lagerfeld, qui dirige la maison depuis 32 ans. Le directeur
artistique a su mettre ses codes tout en gardant ceux donnés par
Gabrielle Chanel. A 82 ans, il paraitrait que Karl Lagerfeld cherche
déjà son successeur, il se murmure même que Phoebe Philo (Celine) -
créatrice styliste britannique et petite protégée du Kaiser -pourrait
être la prochaine à dessiner l'avenir de Chanel.






07/02/2016 - 15:42
Pourquoi dormir sur le coté gauche ?
 

 
De quel côté de votre corps dormez-vous habituellement ? Du droit ou du
gauche ? Ou peut-être que vous dormez sur le dos ? Les experts nous
disent que la meilleure façons de dormir est sur le côté gauche. Nous
vous expliquons pourquoi.

Les 5 raisons de dormir sur le côté gauche
Il est possible que le titre de cet article vous ait surpris. Il est
également probable que vous fassiez partie de ces personnes qui ne se
sont jamais demandées si dormir dans une position déterminée pouvait
être plus ou moins bénéfique pour le corps. Mais cela a son importance.

La médecine orientale a, depuis très longtemps, recommandé de dormir sur le côté
gauche. Une étude récente, publiée dans The Journal of Clinical
Gastroenterology, l’a démontré grâce à des principes simples, que le
docteur John Doulliard tente de résumer le plus logiquement possible,
pour que nous puissions tous les comprendre. Nous allons vous en faire
un petit résumé pour que vous puissiez le mettre en pratique. Vous allez
être convaincu.

 
1. Pour favoriser le drainage lymphatique
Le docteur Doulliard nous explique que dormir du côté gauche c’est
respecter la nature de notre corps. Dans cette partie se trouve notre
système lymphatique. C’est lui qui nous permet de drainer car la lymphe transporte
certains éléments importants, comme les protéines, le glucose ou les
métabolites, qui vont être filtrés par les nodules lymphatiques, puis
transportés jusqu’au côté gauche de notre corps. La première raison pour
dormir du côté gauche se base donc sur le respect de notre système lymphatique.


2. Pour des raisons anatomiques

Il est possible que vous ne vous en souveniez pas, mais l’estomac et le pancréas se trouvent du côté gauche de
notre corps. Si nous dormons de ce côté, notre corps pourra procéder à une meilleure digestion.
C’est un bon moyen de canaliser les sucs gastriques et de favoriser la sécrétion des enzymes pancréatiques.
Cela permet à ce processus de se réaliser progressivement, et non d’un seul coup, comme c’est le cas lorsque nous
dormons du côté droit.


3. Pour le bien-être du cœur

Cela vous surprend ? Il est fort probable que oui. Cette étude nous explique que 80% de notre cœur se situe du côté gauche de notre corps, et qu’en dormant sur cette partie précisément, nous favorisons notre santé cardiaque d’une manière simple et naturelle. Surtout car le système lymphatique, comme nous
l’expliquions, parvient mieux à drainer dans cette position.
Mais aussi parce que l’aorte sort de notre corps en formant une sorte d’arche jusqu’au côté gauche de notre corps
pour atteindre l’abdomen. Si nous dormons du côté gauche, notre cœur pompera de manière plus facile et
plus optimale, faisant circuler le sang de façon plus aisée. Vous avez pris des notes ? 



4. Pour une sieste réparatrice

Si vous aimez faire la sieste, ou que vous ne pouvez tout simplement pas y
échapper lorsque vous avez trop mangé, faites-la également sur votre
côté gauche. De cette manière, vous favoriserez votre digestion. Vous
vous réveillerez plus en forme, moins fatigué, et sans douleurs intestinales.
 Essayez et vous verrez le bien que vous fera une petite sieste du côté gauche. 

5. Pour la santé de la rate
La rate, comme vous le savez, se situe également du côté gauche de notre
corps. Cet organe est à la base de notre système lymphatique, est
nécessaire pour filtrer le sang et pour la bonne réalisation de notre
fonction lymphatique. Si nous dormons sur la partie gauche de notre
corps, nous permettrons aux fluides qu’il contient de se diriger jusqu’à
la rate d’une manière très simple, en favorisant le phénomène de
gravité qui nous régit. La majorité de notre système lymphatique exécute
ses fonctions de ce côté.

Vous savez désormais que, pour votre santé, il est recommandé de dormir du côté gauche.
Allez-vous essayer dès ce soir ?

 

07/02/2016 - 15:27
 Une arnaque au billet sur votre pare-brise peut vous faire
perdre votre voiture.







Le site Metronews met en garde contre une arnaque au billet sur le pare-brise qui se développe et qui permet à
des escrocs de voler votre voiture.
Explications.  
Dans un article publié mercredi, le site Metronews met en garde les internautes contre une arnaque au billet sur le
pare-brise, qui doit permettre à des malfaiteurs de voler votre voiture.
Comment fonctionnent-ils ? L’arnaque est simple, et surtout très dangereuse pour la victime. Les personnes malveillantes
mettent un billet de 50 euros (probablement un faux) sur votre pare-brise, afin de vous inciter à sortir de votre véhicule pour le récupérer.
Prévenir la police et l’assurance dans les 2 joursC’est à ce moment-là que tout se joue. Si vous avez laissé votre clé sur
le contact, les escrocs peuvent alors entrer dans la voiture et s’enfuir rapidement avec.
Si cela vous arrive, Metronews rappelle qu’il faut déclarer le vol de votre véhicule aux autorités ainsi qu’à votre assureur
dans les deux jours afin de pouvoir être indemnisé.
A lire aussi - Arnaque au rétroviseur : attention à ne pas se faire avoir ! 
Les arnaques visant les automobilistes se multiplient depuis quelque temps. Une autre escroquerie, cette fois-ci
au rétroviseur, fait, elle aussi, de nombreuses victimes. L’escroc, un automobiliste malveillant, vous arrête en vous
expliquant que vous avez accroché et donc cassé son rétroviseur. Et c’est à partir de là que l’arnaque se met en marche.
Ce qui peut là aussi vous coûter très cher.
07/02/2016 - 08:29
Trois bonnes raisons de visiter le musée Unterlinden de Colmar

Par Isabelle Duranton le 28 janvier 2016

Plus grand et plus beau! Le nouveau musée Unterlinden de Colmar en Alsace est bien plus que l'écrin du retable d'Issenheim.



1/La rénovation exceptionnelle.
Plus grand, plus clair, plus beau! Le musée Unterlinden entame une nouvelle mue. Après avoir été le couvent des Dominicaines, il devient au XIXe siècle un musée géré, c'est unique en Europe, par l’association Schongauer. L’entrée dans le XXIe siècle signe une belle métamorphose. Niché au cœur des maisons à colombages et des petites rues pavées du vieux Colmar. Il double sa surface grâce à l’ajout d’extensions contemporaines et d’une galerie souterraine qui conduit à l’ancienne piscine municipale transformée en lieu d’exposition. Les architectes Herzog et de Meuron ont même créé, à côté d’une étonnante petite maison aux murs en briques concassées et au toit de cuivre, une petite place agrémentée d’une pommeraie, hommage discret à la ferme et au jardin de l’ancien couvent. Autant direque la perspective change à Colmar! Pour le meilleur, car cela permet d'enposer de manière permanente la collection d’art moderne et contemporaine sur trois étages, auparavant décrochée à chaque exposition
temporaire. Une galerie souterraine nous mène aux anciens bains de style Art déco réhabilités avec sobriété. L’ancien couvent des Dominicaines accueille toujours son chef d’œuvre, le retable de Matthias Grünewald, les collections antiques, médiévales
et Renaissance : mosaïques romaines, délicats vitraux subtilement éclairés, retables polychromes, orfèvrerie ou encore d’émouvantes Vierges à l’Enfant sculptées nous racontent l’évolution de l’art européen.

Légende: Crucifixion, 1512-1516, technique mixte (tempera et huile) sur panneauxde tilleul.
La photographie correspond à l'ancienne présentation, les vitres et l'estrade ont disparu.


2/Le choc du retable d’Issenheim.
Prévoyez manteau, bonnet et gants pour admirer le joyau Unterlinden, le retable d’Issenheim! Toujours installé dans l’ancienne chapelle, le retable est en effet maintenu à température constante (12°C). Ce
polyptyque en bois de tilleul, constitué de sept panneaux et de onze faces, est le fruit de l’imagination enfiévrée du peintre Matthias Grünewald et du sculpteur Nicolas de Haguenau. Oeuvre maîtresse d’Unterlinden, sa puissance d’évocation est intacte malgré un âge vénérable: il date des années 1512-1516. Les deux artistes travaillaient alors pour décorer le maître-autel de la commanderie de l’ordre hospitalier des Antonins d’Issenheim. Hier comme aujourd’hui, ses couleurs flamboyantes aimantent tous les regards. Malades et pèlerins venus vénérer saint Antoine, protecteur et guérisseur du feu de Saint-Antoine – une maladie causée
par l’ergot de seigle – se recueillaient devant le terrifiant Christ en Croix couvert de plaies. Ils tremblaient aussi devant
Saint Antoine griffé et mordu par des monstres envoyés par Satan
.
Par son ampleur tourmentée, sa beauté fantastique et l’incroyable force symbolique qu’il dégage, l’œuvre stupéfie encore.  




3/Un espace contemporain pour l’art des années 1950-1970.
Le visiteur vient pour le retable d’Issenheim... et tombe en arrêt devant les salles d’art moderne!
C’est la très belle surprise de la visite: Unterlinden possède une fabuleuse collection d’art qui s’étend
de l’entre-deux-guerres à nos jours, avec une préférence pour les années
1950-1970! Situé dans l’Ackerhof – la nouvelle extension–, le parcours
offre une étourdissante synthèse de l’histoire de la peinture des XIX et
XXe siècles.



Des toiles acquises grâce à des achats et de très généreux donateurs sont à
(re)découvrir: une quinzaine de Jean Dubuffet multicolores, des Pablo
Picasso (et l’une des trois tapisseries exceptionnelles réalisées par la
lissière Jacqueline de La Baume-Dürrbach qui reprend à l’identique le
tableau "Guernica" peint en 1937), des compositions signées Serge
Poliakoff, Nicolas de Staël, Jean Bazaine, Pierre Soulages ou Georges
Mathieu… Unterlinden vaut vraiment le voyage en Alsace et un long arrêt à
Colmar. C'est d'autant plus facile que la gare est à dix minutes à
pied.

À voir: l'exposition inaugurale, "Agir, contempler", jusqu'au 30 juin.

Y aller:
Musée Unterlinden, Place Unterlinden à Colmar. Tél. 03 89 20 15 51.
Tarifs: 13€, 11€ pour les seniors.
Ouvert toute l'année de 10h à 18h, sauf le mardi. Nocturne le jeudi jusqu'à 20h.

07/02/2016 - 08:08
LE CARNAVAL POPULAIRE DE DUNKERQUE
 

 

 
Pendant deux mois et demi, les carnavaleux se retrouvent, se « reconnaissent »…
L’âge, le travail, la classe sociale n’ont pas d’importance dans la
Bande. On peut être des proches au carnaval et ne pas se fréquenter dans
la vie, se faire des zôt’ches et ne pas se reconnaître dans le civil.
Le carnaval est une grande famille et il n’est pas question de manquer
ce rendez-vous. Il est néanmoins important de savoir où l’on met les
pieds : respect de la tradition, connaissance des chansons, des « règles
» pour trouver progressivement son costume, sa place dans la bande.
 


Difficile d’expliquer pourquoi cette tradition ancienne a survécu, ni le succès
sans cesse renouvelé de ce grand rassemblement populaire. Si les
origines se perdent dans la nuit des temps, certaines affirment que les
premières « bandes des pêcheurs » seraient liées aux fêtes données par
les armateurs avant leur départ pour l’Islande. Toutefois, vers la fin
du XVIIIe siècle, les armateurs commencent à se désengager vis-à-vis de
cette coutume et les marins profitent alors de l’aubaine que représente
le temps du carnaval pour anticiper leurs journées récréatives. Dès le
début du XIXe siècle, le port de Dunkerque affiche déjà l’un des
carnavals les plus originaux de France.

 




Pendant que les tambours battent le rappel, l’énorme pagaille s’organise. Les
masquelours, méconnaissables sous leurs maquillages bariolés, se
prennent bras dessus, bras dessous pour former des lignes. Les places du
premier rang sont très convoitées car c’est là que l’engagement
physique va être le plus complet ; c’est aux premiers rangs
qu’appartient le privilège de protéger les musiciens de la foule
qui les suit.


Au signal du tambour-major situé à l’avant-poste, fifres et tambours
entament le rigodon d’honneur qui servait de rassemblement aux soldats
de l’Empire. La foule compacte saute en cadence, on pousse déjà pour
mettre les premières lignes à l’épreuve. Le tambour-major, à la tête
d’une soixantaine de musiciens vêtus du ciré et du suroît jaune des
pêcheurs, ordonne que cesse le rigodon afin que les fifres reprennent
des airs traditionnels de marche connus de tous. Le cortège s’ébranle.
 


Déformée par les poussées soudaines, la cohue des masques avance en chantant, en
hurlant plutôt dans les premiers rangs ! Durant quatre heures, la
visscherbende déferle sur la ville comme une vague de fond au rythme des
chahuts, des arrêts obligés des musiciens et des rendez-vous
incontournables.
 



 

 










VIDEOS DES CARNAVALS DU PASSE
.









07/02/2016 - 07:59
FAUT LE SAVOIR  AU JAPON LES RUES SANS NOM
 
 
  S’il y a une chose sur laquelle il va falloir bien se renseigner avant
d’aller au Japon, c’est le système d’adressage en vigueur. En effet,
contrairement aux adresses postales que nous connaissons bien, le Japon
se réfère à un système en place depuis 1962. Ainsi, une adresse est
référencée tout d’abord par le nom de la préfecture, suivi du nom de la
municipalité, puis son emplacement. Suivent ensuite trois derniers
éléments qui sont le district urbain, le bloc et le numéro de
l’habitation. Pas si simple ! Vous l’avez compris désormais, si vous comptez aller au Japon, prévoyez une
carte, un dictionnaire et tous pleins de bouquins sur la culture du pays
histoire de ne pas être dépaysé et y circuler selon les us et coutumes !