De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
05/02/2016 - 12:55
Où sont passés les bonbons à l’anis ?











Les bonbons à l’anis n’ont plus le vent en poupe. Il fut un temps où ils
étaient considérés comme un classique, et où l’on en trouvait partout.
Mais aujourd’hui, rangés parmi les produits locaux ou les bonbons
d’antan (comprenez « bonbons de vieux »), ils ne sont plus disponibles
n’importe où et leurs formes sont de moins en moins variées.
Paradoxalement, le nombre de boissons alcoolisées à l’anis ne fait
qu’augmenter. Alors, que se passe-t-il, où sont passés les bonbons à
l’anis ?
Je me souviens d’une époque, pas si lointaine, où le bonbon à l’anis se devait d’occuper une place, certes
modeste, mais une place tout de même, dans n’importe quel supermarché.
Généralement, on le trouvait du côté de la menthe et de la réglisse, parmi les arômes rafraîchissants ; et puis petit à petit, discrètement,
le bonbon à l’anis a disparu, sans que personne ne s’en aperçoive.
Alors on vous dira aujourd’hui que si, il y en a : il suffit de chercher les bonbons de l’abbaye de Flavigny.
Toutefois ceux-ci sont loin d’être vendus partout, et ils ne
représentent qu’un seul type de confiserie anisée alors qu’il en
existait autrefois beaucoup plus.
L’anis vert, la petite graine fraîche de Méditerranée
Pour en avoir le coeur net, j’ai mené l’enquête durant trois mois et je peux à présent l’affirmer : le bonbon à
l’anis est en voie de disparition. Nous allons tenter de voir comment,
pourquoi, et quels sont les derniers specimens rescapés de cette
hécatombe. Mais avant cela, penchons-nous sur l’arôme anisé et ses
origines, qui nous donneront quelques clés pour mieux comprendre la
suite.
Graines d’anis vert © Quentin Gaudillière
L’anis, c’est un bien grand mot dont le sens n’est pas toujours clair ; en effet, des anis, il y en a deux : le
vert et l’étoilé. Commençons par l’anis vert, qui vient du pourtour
méditerranéen. On l’utilise traditionnellement en Grèce et en Egypte
depuis environ 4 000 ans pour son arôme particulier et ses vertus
médicinales. C’est une petite plante de la même famille que le fenouil,
le persil, la carotte ou la cigüe, les Apiacées. En latin, on
l’appellera Pimpinella anisum, ce qui, adapté en français, a donné pimpinelle et même pimprenelle d’Egypte. Ses fleurs sont blanches,
ses fruits sont gris-vert et toutes les parties de la plante, des
racines à la pointe des feuilles, sont fortement aromatiques.
Cet arôme-là, c’est celui qu’on utilise traditionnellement en France, particulièrement dans le sud ; c’est
l’anis au sens où les provençaux l’entendent, le pur, le dur, le vrai, à
la fois rafraîchissant et extrêmement doux. On utilise ses graines pour
parfumer certains plats et pâtisseries, notamment des beignets et
autres navettes. C’est également lui qui est à l’origine des anisettes
ancestrales du bassin méditerranéen, de l’ouzo grec au raki turc en
passant par la sambuca italienne, sans oublier l’absinthe. Les Grecs et
Egyptiens l’ont cultivé très tôt pour ses vertus digestives, ce qui
explique pourquoi les anisettes sont initialement des digestifs et non
des apéritifs.
La badiane chinoise ou l’anis asiatique
L’un des principaux composants de cet arôme si particulier, c’est l’anéthol. Il est responsable du trouble qui
apparaît lorsqu’on verse de l’eau dans une anisette, un phénomène
appelé louchissement. Si on laisse la solution reposer, le trouble va
disparaître. Et comme l’anéthol a une température de fusion très élevée
(21,3°), il suffit de mettre de le mettre au réfrigérateur pour obtenir
de jolies petits paillettes nacrées. Mais de l’anéthol, vous n’en
trouverez pas sur le marché ; sa vente est interdite aux particuliers et
réglémentée par la régie des alcools et distilleries.
Anis étoilé ou badiane de Chine © Quentin Gaudillière
Ce composant est également présent dans le fenouil et l’anis étoilé ou badiane chinoise. La badiane, appelée ?? /
dàliào en Chine, est visuellement très différente de l’anis vert. Sa
forme est reconnaissable entre mille : le fruit est composé de huit
carpelles renfermant chacune une graine, disposées en étoile, d’où son
nom commun d’anis étoilé.
Les Chinois l’utilisent depuis des millénaires, en médecine comme en cuisine, les deux étant encore plus
étroitement liées que chez nous. C’est d’ailleurs aux Chinois que nous
avons piqué la recette du pain d’épices, qui en contient ; la badiane
apparaît également dans le fameux mélange cinq épices du Sichuan,
mélangée au clou de girofle, au piment rouge, au poivre et à la
cannelle.
Les huit carpelles de l’anis étoilé © Quentin Gaudillière
Son arôme est beaucoup plus puissant que l’anis vert ; moins rafraîchissant, plus lourd, plus entêtant, on passe
du registre de la petite plante méditerranéenne à celui de l’épice
tropicale. Pourtant les deux anis se ressemblent au goût, et comme les
deux produits contiennent de l’anéthol, des petits malins se sont vite
aperçus qu’ils pouvaient substituer la badiane à l’anis vert. En effet,
venant de Chine, plus précisément du Jiangxi qui produit 90% des 40 000
tonnes annuelles mondiales, la badiane est commercialisée en plus
grandes quantités que l’anis vert et elle coûte beaucoup moins cher.
De l’anis dans ton Tamiflu
Enfin, ceci n’est plus tout à fait vrai depuis que l’industrie pharmaceutique a jeté son dévolu sur cette
plante. Tout a commencé avec la cousine japonaise de la badiane, appelée
??? / shikimi, qui est extrêmement toxique mais dont on a extrait un
acide, l’acide shikimique, qui est à l’origine de la fabrication du
phosphate d’oseltamivir, la molécule active du Tamiflu. La badiane
chinoise étant moins chère et contenant le même acide, bingo, la demande
a explosé et les prix avec.
Bien avant l’apparition de ce médicament, la badiane a clairement supplanté l’anis vert chez nous,
dans presque tout : le sirop d’anis, les bonbons à l’anis – à part les
fameuses billes de Flavigny -, les anisettes et notamment le Ricard, le
51 ainsi que tous les autres pastis de Marseille, et même les
pâtisseries de nos grands-mères.
Aujourd’hui, si les prix de la badiane sont très hauts pour la Chine, ils restent faibles en comparaison avec
ceux de notre petite production artisanale européenne d’anis vert. Mais
globalement, en quelques décennies, l’anis est devenu cher alors qu’il
ne l’avait jamais été, qu’il vienne d’Europe ou de Chine, et cela a
radicalement changé la donne au rayon confiserie. Les alcools et
médicaments, étant déjà des produits chers de toutes façons, n’ont pas
réellement été touchés par cette hausse de prix. Du côté des bonbons,
nous allons faire un état des lieux édifiant.
Du bonbon-médicament au bonbon-plaisir
Traditionnellement, la France est véritablement le pays du bonbon à l’anis. Si l’arôme est très couramment
utilisé partout ailleurs dans le monde, on le retrouvera plus
volontiers dans les préparations salées et en pâtisserie. La confiserie,
c’est notre truc à nous, hérité de notre obsession pour les médicaments
sous forme de pastilles, comme on peut le voir avec les remèdes à
l’ancienne que sont la réglisse, la sève de pin, le miel et autres. Du bonbon-médicament au bonbon tout court, il n’y a qu’un pas, alors nous avons commencé à
faire des bonbons cuits et des gommes à l’anis qui ont connu un franc
succès. Rapidement ils sont devenus incontournables et l’anis a trôné
près des autres saveurs de l’époque comme l’un des grands arômes du
début du vingtième siècle.
Et puis petit à petit, la confiserie a évolué vers le bonbon-plaisir, s’éloignant de plus en plus du
bonbon-médicament ; on a quelque peu délaissé les arômes vieillots pour
se consacrer à de nouvelles formes accompagnées de nouveaux parfums. On
s’est ainsi tourné vers les fruits et le bonbon à la fraise, au citron, à
l’orange est devenu une star. Puis, encore plus nettement avec
l’arrivée des Tagada et autres Chamallows, classiques aujourd’hui mais
qui ont un jour été modernes, le bonbon à l’anis a été cantonné au rayon
‘bonbons de vieux’ avec les autres confiseries à sucer comme les
menthes, réglisses, violettes etc.
Anis de Flavigny dans sa boîte rétro © Quentin Gaudillière
Bonbon de vieux certes, mais toujours présent. Dans mon enfance, toute confiserie digne de ce nom vendait des
bonbons à l’anis, qu’il s’agisse de guimauves, de gommes ou de
pastilles, sans oublier les fameux bonbons de l’abbaye de Flavigny, plus
précisément de Flavigny-sur-Ozerain, en Bourgogne.
L’anis de Flavigny, plus vieux tu meurs
Ces petites boules rondes et blanches, dures comme du béton et parfaites pour se péter les dents quand on est
impatient, renferment chacune une graine d’anis vert en leur centre et
sont très parfumées. Leur fabrication remonte au VIIIe siècle et leur
recette est inchangée depuis 1591 ; Louis XIV, dit-on, en était un grand
fan et se baladait toujours avec une boîte d’anis dans sa poche. Leur
boîte ovale et métallique emblématique est apparue dans les années 1950,
à l’époque ces dragées furent les premiers produits vendus en
distributeurs automatiques dans les gares et le métro. C’est la famille
Troubat qui seule assure toute la production à l’heure actuelle.
Devenu le bonbon du voyage, l’anis de Flavigny a peu à peu gagné les stations d’autoroutes ; il y règne
aujourd’hui en maître, tant et si bien qu’il est devenu une sorte de
souvenir, disponible principalement dans des lieux de transit et dans
les magasins qui vendent des spécialités françaises à rapporter en
cadeau pour les Américains, Japonais et d’ailleurs à peu près tous les
touristes.
L’anis de Flavigny jouant sur son image artisanale, traditionnelle et presque passéiste, les fabricants n’ont,
avec le temps, pas souhaité modifier sa forme ou sa boîte, considérées
comme des marques de fabrique, et ont préféré lancer de nouveaux parfums
variés comme la réglisse, le gingembre, la mandarine, la violette ou la
rose. Leur production s’est ainsi développée mais leur seul véritable
bonbon à l’anis reste une exception.
Du bonbon de vieux au bonbon disparu
Les autres bonbons à l’anis ont eu moins de chance : ils ne sont pas devenus les bonbons du voyage ou les
bonbons-souvenirs, ils n’ont pas viré au rayon pharmacie avec le sureau
ou la sève de pin ; certains ont disparu purement et simplement,
d’autres se sont raréfiés à un point inquiétant.
Bonbons à la badiane de la marque Casino © Quentin Gaudillière
Parmi eux, il y avait le bonbon vert clair – vert anis en réalité – ovale à sucer de la Pie qui Chante.
Celui-ci s’est tout bonnement évanoui, il n’en reste plus rien à part
chez Casino (loin de moi l’envie de leur faire de la pub, mais c’est un
fait) dont la marque du magasin s’est empressée de réaliser une copie à
la badiane qui n’est pas mauvaise du tout mais de plus en plus difficile
à trouver. J’ai parcouru les rayons confiserie des supermarchés de
l’enseigne et horreur, dans la plupart d’entre eux, ce bonbon est
introuvable ; seuls certains continuent à le vendre.
C’est le même manège avec les petits pois au lard, que l’on vendait un peu partout quand j’étais enfant. Les
pois verts sont assez tendres, le lard est formé de petits berlingots
rouges et blancs, la saveur anisée est forte et douce à la fois.
Ceux-là, il faut se lever de bonne heure pour les dénicher aujourd’hui,
et leur prix est souvent absurde, entre 2 et 4 euros les 100 grammes.
Pois au lard à l’anis © Camille Oger
Du côté des gommes, l’anis seul n’existe purement et simplement plus. On trouve parfois, en cherchant bien, de
la gomme arabique aromatisée d’un mélange de réglisse et de badiane, et
puis c’est tout.
Moins de bonbons à l’anis, mais toujours plus de boissons anisées
En observant cette disparition progressive, on peut penser qu’à l’heure du bonbon acide, où l’on sort
chaque mois une nouvelle version qui pique de la Tagada, du Chamallow ou
des Schtroumphs, ces friandises faisaient pâle figure et sont passées
du bonbon de vieux au bonbon mort. Pourtant les autres machins vieux
comme Hérode type violette, réglisse et autres se portent très bien et
ont même tendance à se multiplier. Alors comment expliquer que ces
bonbons deviennent trop ringards pour exister, d’autant plus qu’en
parallèle, les boissons alcoolisées anisées et le sirop d’anis se
trouvent absolument partout, déclinés sous des formes variées ?
Si on tient compte de la multitude de produits liquides anisés, on ne peut pas affirmer que le simple arôme
d’anis est démodé. Quand je sonde la population française, tout le monde
me répond : « Ah oui, les bonbons à l’anis, c’était bon ça… » C’était ?
Et pourquoi c’était ? Pourquoi n’est-ce pas bon au présent ? Parce
qu’ils ont peu à peu disparu en raison de leur coût de production et que
tout le monde a fini par les oublier, ne les ayant pas sous le nez.
C’est un arôme qui s’est effacé sans retentissement, sans protestation,
sans douleur.
Aujourd’hui, il faut se rendre dans une confiserie à l’ancienne spécialisée dans les bonbons artisanaux pour en
trouver, une station d’autoroute ou un magasin de souvenirs. Et puis il y
a quelques tentaives de revival, toujours avec l’horrible connotation
« c’est pour les vieux, n’en mange pas à moins que tu veuilles jouer les
nostalgiques » : une marque « Bonbons d’autrefois » cuits au chaudron,
les propose dans certains supermarchés : ils sont très – trop – verts,
plats et très durs, fatalement coupants car les plaques de sucre ont été
cassées et arborent des angles dangereux pour la langue du malheureux
qui les a enfournés.
Le tragique destin du bonbon cantonné à la nostalgie
L’autre grande nouveauté – qui se doit de ne pas trop sentir l’innovation quand même, on a dit bonbon de vieux –
c’est la pastille Vichy à l’anis, fort bonne au demeurant, avec sa
texture crayeuse si particulière. La recette est une fois encore à base
de badiane, mais la fraîcheur du bonbon reste très agréable et
s’approche de l’anis vert.
Sucette arôme pastaga, à l’anis et à la réglisse © Camille Oger
Enfin, je suis récemment tombée sur des sucettes que je n’avais jamais vues jusque là, soit disant anciennes,
vantées comme « les véritables sucettes marseillaises ». Elles sont
rondes et plates, blanches et brunes, et présentent les mêmes arômes
mélangés de badiane et de réglisse que le pastis de Marseille. Et
franchement, je les trouve trop corsées et assez écoeurantes.
En un clin d’oeil, le tour d’horizon est fini, il n’y en a pas plus en rayon. En bref, l’augmentation du prix de
l’arôme naturel d’anis et un changement drastique au niveau de la
production et de la distribution ont raréfié ces bonbons, aujourd’hui
symboles du voyage en France et de la vieille époque. L’anis est en
train de quitter le domaine de la confiserie pour ne plus exister qu’en
boisson ou en médicament. Alors, si vous aussi vous souhaitez le retour
des bonbons à l’anis, faites-vous connaître, on pourrait former un club.
05/02/2016 - 12:43
FONDATION DE L'ACADEMIE FRANCAISE

29 janvier 1635 : fondation de l’Académie française
(Source : Europe 1)
 
Ce jour-là, des lettres patentes signées de la main de Louis XIII, confirment de
manière officielle la fondation de l’Académie française. C’est le
cardinal de Richelieu qui quelques mois plus tôt en avait arrêté les
principes.

Les premiers académiciens sont issus d’un petit groupe de gens de lettres qui n’avaient pas attendu Richelieu pour se réunir.
À l’origine ils étaient neuf, et se retrouvaient depuis quelques années
déjà, au domicile de Valentin Conrart (1603-1675), secrétaire du roi,
féru de belles lettres et de bonne compagnie.

Une fois par semaine, ces beaux esprits se réunissaient donc chez lui pour
deviser : prestigieuse petite assemblée que Richelieu ne pouvait
évidemment pas laisser très longtemps à son indépendance.

 

 
Il ne faut pas oublier qu’on est à l’époque où la langue se fixe, et c’est
donc très important.e cardinal définit lui-même la mission
des académistes — à l’époque on ne disait pas encoreacadémiciens —, et
désormais l’auguste compagnie sera la gardienne officielle de la langue
française. Ses membres se mêleront aussi de rédiger un Dictionnaire.

L’Académie va décider des mots et des expressions « propres à figurer dans la
conversation ». D’emblée Richelieu fixe le nombre d’académiciens à
quarante...
– suite dans la vidéo ....

 
05/02/2016 - 07:18
IMAGE DE MONA LISA LA JOCONDE  VERSION GOTIC

05/02/2016 - 07:16
Laissez vous aller au fil de l'eau sur la mangrove de Rivière Salée

Découverte de la mangrove de Rivière Salée sa faune et sa flore...


 
 
 
05/02/2016 - 07:12
Faire Du Bateau Dans Une Gigantesque Rivière Souterraine.
Tham Khoun Xe est une gigantesque grotte dans laquelle serpente la rivière
souterraine Xe Bang Fai. Située au Laos, cette étonnante formation
géologique est l’une des plus grandes rivières souterraines actives du
monde, avec un parcours de 7 kilomètres de long.

En moyenne la grotte atteint une largeur de 76 mètres pour 56 mètres de haut. Une jolie vidéo réalisée par Ryan Deboodt.
(Source : Ufunk)

05/02/2016 - 07:06
 Les Grottes De Yungang, Shanxi En Chine.

Les grottes de Yungang sont les grottes bouddhiques de montagne classées au
patrimoine mondial de l'UNESCO : les grottes de Yungang, dans la ville
de Datong, dans la province de Shanxi, avec leurs 252 grottes et 51 000
statues, représentent une réussite exceptionnelle de l'art rupestre
bouddhique en Chine dans les 5e et 6e siècles.



 
05/02/2016 - 06:55
Salut à tous !!! Je vous présentes une vidéo sur Windows 10 !!
Ceci est un Avertissement !!!

WINDOWS10,TRÉS DANGEREUX ?


À ÉCOUTER  ATTENTIVEMENT  JUSQU’AU  BOUT
 
EST-CE EXACT ?
05/02/2016 - 06:41
Week end Prolongé À Chypre...


* Article + photos rédigés et publiés par Marine

Hello à tous
Moi c’est Marine, 19 ans et « globe-croqueuse » presque
professionnelle. Vivant à Istanbul pour ma dernière année d’études en
journalisme, j’en profite pour visiter les alentours. ?C’est ainsi que
je me suis retrouvée à Chypre, cette petite île au Sud-est de la Turquie.



Piqure de rappel pour ceux qui n’ont pas suivi les cours d’histoire-géo :
Chypre est une île séparée en deux depuis 1974 : le Nord est Turc, le
Sud est Grec. Si la partie grecque est très développée, le Nord est
resté très sauvage, notamment en raison d’une grande propagande négative
menée il y a plusieurs années. C’est donc au Nord que j’ai passé trois
jours incroyables, et je suis ravie de pouvoir vous partager ici les
choses à ne pas louper.

 

Kyrenia
Je vous conseille vivement de loger à Kyrenia si vous passez quelques
jours à Chypre Nord. Cette petite ville en bord de mer, en plus d’avoir
un charme fou, vous permet d’être à proximité de tout. Visitez la
forteresse depuis laquelle vous avez une vue imprenable sur le port et
dînez chez Sandal, un restaurant de poisson divin au bord de l’eau.
Faites également un tour à l’abbaye de Bellapais  quelques kilomètres
plus loin, encore plus belle de nuit.


Le Nord-Ouest De L’île 
Cette partie est la moins développée de l’île, mais sans aucun doute la
plus authentique. Empruntez la route panoramique depuis Kyrenia pour
vous rendre à Kormacit, un village maronite que vous ne trouverez jamais
dans un guide. En ruines il y a seulement quelques années, ce havre de
paix est en train d’être peu à peu reconstruit grâce à des fonds de
l’Union européenne. Le village compte environ 150 habitants à l’année,
aussi accueillants les uns que les autres à l’égard  des rarissimes
touristes.


À une dizaine de kilomètres de Kormacit, je vous recommande de déjeuner
au Gandara’s café. Ce restaurant très simple a pour politique de TOUT
faire sur place : viande, fromage, légumes et fruits, amandes, pois
chiches… Je vous autorise à venir sonner chez moi si les mezzes de cet
endroit (et particulièrement le houmous), ne sont pas les meilleurs de
votre vie Pour retourner à Kyrenia, longez la baie de Morfou à
l’heure du coucher de soleil pour une vue à couper le souffle.



La pointe Est et la péninsule de Karpaz 
Il vous faudra environ 3 heures de route depuis Kyrenia pour atteindre
la pointe de la péninsule et la somptueuse Golden Beach mais c’est
vraiment une excursion qui vaut le coup ! D’autant plus que la route
pour s’y rendre, entre mer et montagne, est simplement magnifique. Sur
le chemin, arrêtez-vous voir le site de Minia Kibris (autrement dit «
Mini-Chypre »), où vous pouvez observer les monuments les plus connus de
l’île en miniature. Faites aussi un stop à la fabrique d’huile d’olive
de Karpaz et ramenez-en une bouteille d’olives noires, l’une des
spécialités de Chypre.


Au bout de la péninsule, tout est très sauvage et vous avez là encore
l’impression d’être au bout du monde. Ne vous attendez pas à voir une
foule de touristes, les ânes et les cochons sont les seuls êtres vivants
que vous croiserez sur la route.


Nicosie
Il semble difficile de visiter un pays sans faire un tour par la
capitale. Je ne pourrais pas vous dire que Nicosie est une jolie ville,
mais certaines petites rues, en dehors des sentiers touristiques, ont
beaucoup de charme. Zappez le marché municipal qui ne vaut absolument
pas le détour et allez voir la Selimiye Mosque, une ancienne cathédrale
transformée en mosquée.

Pour une vue en hauteur, rendez-vous sur la terrasse du bar Bibliothèque,
situé dans une rue avec un toit de parapluie. Prenez ensuite le temps de
déjeuner dans Büyuk Han. C’est certes un peu plus cher qu’ailleurs,
mais c’est vraiment un endroit magique.


N’oublions pas non plus que Nicosie est la seule capitale européenne à
être divisée en deux. Alors prenez votre passeport, traversez la
frontière et rangez vos liras : ici on est dans l’Union européenne, on
paye en euros et on parle grec.

Montez en haut de la tour Shacolas pour une vue panoramique et des
explications assez complètes sur l’histoire de l’île. Et finissez la
journée en buvant un verre à The Gym Concept ou The Winery, deux
endroits trendy très sympas.


En bref  ?
Vous trouverez tellement de choses différentes sur cette île trop
méconnue que vous aurez l’impression d’être partis une semaine en
seulement 3 jours sur place ! On peut facilement avoir l’impression
d’avoir fait un retour en arrière par rapport au développement mais
c’est assez agréable et surtout très dépaysant. Je pense donc que Chypre
Nord est une destination parfaite pour un voyage reposant en amoureux
ou pour un petit groupe d’amis qui aiment marcher.



 
Les Informations Pratiques :
- Chypre Nord est une destination très peu chère (bien moins que le Sud
de l’île). Vous pouvez vous loger, manger, sortir… pour vraiment pas
grand-chose. Les billets d’avion sont eux aussi très abordables, comptez
environ 130€ pour l’aller-retour Paris-Ercan avec la compagnie low-cost
Onur Air.


- Il est impératif de louer une voiture. Les transports en commun sont
quasiment inexistants donc il vous sera très difficile de vous déplacer
sans. N’oubliez pas que la conduite est à gauche alors préférez les
automatiques.


- Le climat est vraiment très agréable, vous pouvez encore vous baigner
dans la mer de mars à novembre sans problème (toutes les photos de cet
article ont d’ailleurs été prises début novembre). C’est aussi un atout
non négligeable pour ceux qui aiment la randonnée car Chypre a de très
beaux parcours.



 









05/02/2016 - 06:30
A Yokohama au Japon, un restaurant sert des plats de plus en plus bizarres
et peu ragoutants : pied de crocodile, scorpion noir, axolotl, isopode,…

Intitulé Chinju-ya, marchand de viande rare, le chef Fukuoka y sert des viandes
étranges avec une carte régulièrement mise à jour: plateau de cafard,
pied de sanglier à la coque, piranhas entiers, steack haché de blaireau
au curry,…
En fonction bien sûr des arrivages.
Même les desserts sont spéciaux. L’un est appelé Pudding Contaminé, une confection infestée de vers…
Le prix des plats est bien sûr variable dans ce restaurant qui connaît un
franc succès autant auprès des locaux que des touristes, de 90 $ la
grenouille rôtie à 190 $ la salamandre frite.
Une adresse qui aurait largement sa place dans ces restaurants les plus insolites
Quelques images de ces plats plus les plus bizarres au monde:

 

 
 
 

 
 
 

 
 
 

 
 
 

 
04/02/2016 - 19:01
                              Dans cet hôpital, les animaux sont autorisés pour permettre aux patients d'aller mieuxPar Jules Savouré il y a 8 jours

Tous ceux qui ont un animal de compagnie savent qu’on peut l’aimer autant qu’un de nos proches.

Faire des câlins à sa boule de poils, qu’ils soient chien, chat, furet, lapin ou même rongeur, c’est toujours réconfortant. Surtout lorsqu’on l’a pris sous son aile depuis qu’il est bébé… Un lien se crée.

Avec le développement de la zoothérapie ces dernières années, on constate que la relation homme/animal peut être très riche pour nous autres humains.
très bien compris. Il ne faut pas aller bien loin pour faire le lien : être atteint d’une maladie grave constitue forcément l’une des épreuves les
plus éprouvantes et stressantes que peut traverser un être humain.

L’hôpital Juravinski (dans la ville d’Hamilton) a donc décidé d’ouvrir un nouveau programme appelé « Zachary's Paws for Healing » (traduction : « Sur les pas de Zachary pour guérir »), qui permet aux patients de recevoir la visite de leurs animaux de compagnie, afin d’apaiser leur stress et de revigorer leur moral.

L’initiateur de ce projet (qui porte son nom) est Zachary Noble, décédé depuis d’un cancer dans ce même établissement de soin. Avec
l’aide de sa tante Donna Jenkins, il avait pu recevoir la visite de ses
chiens. Ce qui n’avait pas manqué de prouver à sa proche parente (Donna
Jenkins) qu’elles étaient à chaque fois bénéfiques. Elle a perpétué sa
mémoire et son héritage au travers de cette belle association…


En collaboration avec les autorités en place dans l’hôpital, Donna Jenkins a pu mettre en place cette idée. « Zachary's Paws for Healing » est ainsi devenu la première association à
aider les malades d’un hôpital à recevoir la visite et la tendresse
d’un de leurs animaux chéris.


Jusqu’à maintenant, des thérapies avaient été testées mêlant des chiens et des chats (« lambda ») à de nombreux patients dans plusieurs hôpitaux, avec des résultats absolument positifs. La nouveauté, le petit plus,
c’est la possibilité de faire venir un animal connu avec lequel la
personne aura un lien privilégié.

25 visites ont eu lieu. Avant chaque visite, les animaux sont soigneusement nettoyés afin de ne pas
introduire de bactéries et autres parasites nuisibles. Ils sont amenés dans des bacs roulants couverts d’un drap, pour une visite hebdomadaire durant à chaque fois une heure.

Donna Jenkins est très heureuse de la réussite du programme et espère que l’idée pourra s’étendre à d’autres hôpitaux.

En plus des visites à l’hôpital, le programme (100% bénévole) prévoit de pouvoir placer les animaux,
laissés sans personne pour s’occuper d’eux dans certains cas, dans des
familles d’accueil mises au courant au préalable de cette superbe
initiative !