La Statue de la Liberté, « une paysanne voilée » Cliquez sur l’image pour l’agrandir La Statue de la Liberté à New York est-elle une paysanne égyptienne ? C’est ce qu’affirme l’institut Smithsonian, qui gère de nombreux musées à Washington, s’appuyant sur plusieurs ouvrages suggérant que son architecte français s’est inspiré d’une silhouette de femme arabe. L’architecte de l’immense statue, le Français Frédéric-Auguste Bartholdi, qui s’est rendu en Egypte en 1855-1856, a développé une « passion pour les monuments publics à grande échelle et les structures de colosses », rapportent les parcs nationaux, sous la protection desquels se trouve la Statue de la Liberté. Elle se trouve sur l’île de Liberty Island au sud de Manhattan, à New York. Quand le gouvernement égyptien lance un appel d’offres en 1869 pour établir un phare au bout du canal de Suez, Bartholdi propose d’ériger la statue d’une femme drapée portant une torche, incarnant « l’Egypte apportant la lumière à l’Asie ». Pour ce monument, il s’est inspiré des colosses d’Egypte et de la silhouette « d’une femme paysanne voilée », affirme, photo à l’appui, Barry Moreno, auteur de plusieurs ouvrages sur la statue, cité par le site SmartNews de l’institution Smithsonian, en plein débat sur l’immigration aux Etats-Unis. La statue du canal de Suez aurait mesuré 26 mètres de haut sur un piédestal de 14,5 mètres. Selon Edward Berenson, auteur du livre « Statue of Liberty: A Translatlantic Story » (Yale University Press, 2012), cité aussi par le Smithsonian, Bartholdi avait effectué une « série de dessins dans lesquels la statue proposée commence comme une fellah, ou paysanne arabe, et évolue progressivement en divinité colossale ». À l’époque, l’immense majorité des Egyptiens étaient musulmans –à 86% à Alexandrie et au Caire, et à 91% dans les autres régions, selon le Smithsonian. Recalé pour le canal de Suez, Bartholdi reprendra la silhouette de cette femme pour concevoir en 1870 la Statue de la Liberté, cadeau de la France aux Etats-Unis, qui sera inaugurée en 1886, incarnant « la liberté éclairant le monde ».
Idée De Cadeau À Noël Les Promesses : Un Roman Sans Faute **** Anabelle Nicoud La Presse Délicate et mélancolique, la plume d'**Amanda Sthers, qui donne la voix dans ce nouveau roman à Alexandre.
Homme blessé, promis à tous les plaisirs dès sa naissance, il se refuse le bonheur. Entre des allées et venues entre Paris et l'Argentario, une île de Toscane, Alexandre revoit sa vie. Ses chances ratées. Ses bonheurs avortés. Ses absences et ses regrets.
Ce destin singulier touche juste, sans pour autant que l'on sache quoi penser d'Alexandre: il nous émeut autant qu'il nous agace. Un roman sans faute d'Amanda Sthers, écrivaine parisienne à qui l'on doit notamment Le vieux juif blonde. * * * * Les Promesses Amanda Sthers. Grasset, 306 pages.
20 des plus spectaculaires cabanes perchées dans les arbres à travers le monde Corentin Vilsalmon
L'Homme descend du singe, le singe descend de l'arbre ; et maintenant les Hommes décident d'y remonter ! Façon beaucoup plus écologique et proche de Dame Nature que les bâtiments en béton, les hôtels et chambres d'hôtes dans les arbres se multiplient aux quatre coins du monde. De quoi donner envie d'y séjourner une nuit ou deux !
1. TreeHouse Point
Ce domaine se situe à quelques encablures de Seattle, à Issaquah (état de Washington). Appelé TreeHouse Point, l'endroit comporte plus de six cabanes différentes, pour des vues spectaculaires.
2. Silky Oaks Lodge
Situé dans l'état du Queensland, en Australie, le complexe hôtelier du Silky Oaks Lodge offre un panorama époustouflant. Son restaurant surplombe la forêt offre une vue inédite sur le fleuve en contrebas.
3. Yellow Treehouse Restaurant
Situé près d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, le Yellow Treehouse Restaurant a été bâti tout autour d'un immense séquoia haut de 40 mètres. Malheureusement, si vous souhaitez y déjeuner ou y dîner, il faudra prévoir un événement spécial puisqu'il n'accepte pas les réservations normales.
4. Finca Bellavista Treehouse Community
Le Finca Bellavista Treehouse Community est une communauté autonome située en plein milieu de la forêt vierge costaricienne. On y peut y acheter des parcelles de terrain pour y faire construire sa propre habitation dans les arbres ou on peut simplement y séjourner le temps d'une nuit. Truc génial : on peut faire de la tyrolienne entre chaque maison.
5. Treehotel
Forcément imité, jamais égalé, le Treehotel, à Harads (Suède) s'est forgé une belle réputation avec ses 6 chambres comfortables perchées à plusieurs mètres au-dessus du sol. Leurs formes tantôt bizarre (OVNI, miroir) ou traditionnelles valent également le détour.
6. Nanshan Treehouse Resort
L'île de Hainan, au Sud-Est de la Mer de Chine, abrite l'un des plus beaux lieux pour grimper en haut de cabanes en bois : le Nanshan Treehouse Resort, composé de 3 cabanes pouvant accueillir une vingtaine de personnes.
7. Teahouse Tetsu
Oui, il s'agit bien d'une maison de thé perchée en haut d'un des célèbres cerisiers japonais. Être entouré de ces arbes magnifiques lors de leur floraison doit être fabuleux.
8. Soneva Kiri Treepod
Le concept du Soneva Kiri Treepod est simple : vous montez dans une nacelle jusqu'en haut d'un arbre agrémenté d'un plateau en guise de plancher et vous admirez la vue tandis qu'un serveur apporte vos boissons/plats en tyrolienne. Ca change des bars et pubs citadins !
9. Nothofagus Hotel
Le Nothofagus Hotel est un complexe hôtelier chilien situé en plein milieu de la réserve naturelle de Huilo Huilo, en Patagonie chilienne. L'hôtel encercle l'un des nombreux arbres des environs.
10. Inhabit Treehouse
Imaginée par le designer Anthony Gibbon, la Inhabited Treehouse peut être accessible via une trappe située sous le sol de l'habitation. Mais pour l'instant, ce n'est encore qu'un design non-concrétisé, mais cela peut changer avec l'aide des internautes.
11. Muskoka 4Treehouse
Appelée la 4Treehouse, cette cabane imaginée par Lukasz Kos trône près du lac Muskoka, dans l'Ontario. Avec 3 étages, elle a été conçue pour minimiser l'impact sur les arbres environnants.
12. La Minister's Treehouse
Crossville, dans le Tenessee abrite une impressionnante bâtisse faite pratiquement que de morceaux de bois, située au coeur d'une forêt. C'est même probablement la plus grande "cabane" en bois du monde (mais personne n'a encore pu le confirmer). Elle a été constuite autour d'un chêne massif et utilise 6 autres de ces arbres comme support. La bâtisse est aussi utilisée comme église.
13. Hapuku Lodge and Treehouses
Hapuku Lodge est un somptueux complexe hôtelier situé en Nouvelle-Zélande, proposant à ses visiteurs une trentaine de maisons perchées dans les arbres qui surplombent la côte et les montagnes alentours.
14. Airbnb Costaricien
Cette cabane, en plus de posséder une magnifique vue avec un balcon faisant le tour entier de la bâtisse, est également proche de sources chaudes et d'un des fameux volcans du Costa Rica, l'Arenal.
15. La Treehouse steampunk du Burning Man
Ok, c'est une cabane un peu plus spéciale cette fois, mais elle vaut le coup d'oeil. Conçue en 2007 par Sean Orlando, la maison a été relocalisée dans le Delawere, histoire que les festivaliers du Burning Man ne finissent pas par y mettre le feu par inadvertance (c'est une coutume du festival).
16. Une cabane en trois parties
On dirait une maison tout droit sortie d'un conte de fée ! La vérité n'est pas si éloignée puisque c'est une attraction d'un parc à thème de la Forêt enchantée en Colombie Britannique.
17. Alessandria Treehouse
Située à Alessandria, en Italie, cette chambre d'hôte donne même un accès presque privilégié à une cave à vins !
18. Beach Rock Treehouse
Croyez-le ou non mais cette cabane un peu spéciale (qui ressemblerait presque à un OVNI) a été construite par le Japonais Kobayashi Takashi dans le but de communiquer avec des êtres venus de l'espace.
19. Les Sphères Free Spirit
Ces sphères situées dans une forêt de Colombie Britannique sont disponibles à la location pour y séjourner quelques temps. Elles ne sont suspendues au-dessus du sol qu'à l'aide de câbles et sont accessibles via des escaliers en colimasson ou des ponts suspendus.
20. Les Chateaux dans les arbres
Situé en Dordogne, le domaine des Chateaux dans les arbres abrite une somptueuse demeure qui a tout l'air d'un chateau. Cette cabane, appelée Monbazillac, dispose d'une vue à couper le souffle sur les lieux alentours... Mais aussi d'un jacuzzi, côté spa, pour se relaxer au beau milieu de la nature.
En DirectPublié Le 02 Décembre 2015 Californie : TroisTireurs En Cavale, Au Moins 20 blessés... Des pompiers ont été dépêchés sur les lieux. Photo APAgence France-Presse Los Angeles
Une fusillade en cours à San Bernardino, à une heure à l'est de Los Angeles, a fait au moins 20 blessés et un ou plusieurs tireurs sont toujours sur les lieux, affirment les autorités locales mercredi.
Réagissez sur le blogue de Richard Hétu «Les pompiers de San Bernardino interviennent à la suite d'informations selon lesquelles il y aurait eu 20 blessés lors d'une fusillade», selon un message posté sur Twitter par le compte des pompiers de la ville. Également sur Twitter, la police de San Bernardino «confirme qu'il y a un tireur en activité», tandis que le bureau du shérif précise être à la recherche d'«un à trois» suspects. La police affirme que les tireurs seraient en cavale et «lourdement armés», rapporte NBC News. Les autorités n'avaient pas précisé si des morts se trouvaient parmi les victimes. Le président Barack Obama a été informé de la situation et a demandé à être tenu au courant des développements, a indiqué un responsable de la Maison-Blanche. Le site internet Shooting Tracker, qui recense les tueries de masse aux États-Unis, affirme que l'événement en cours à San Bernardino est la 352e tuerie de 2015, soit une moyenne de plus d'une par jour.
Cette capture d'écran de la chaîne KABC TV montre une évacuation près des lieux de la fusillade. Photo AFP
Les télévisions américaines diffusaient les images de dizaines de personnes sortant à la hâte, les mains en l'air sur le parking d'un bâtiment, cerné par des policiers lourdement armés. Selon plusieurs médias américains, les coups de feu seraient intervenus au Inland Regional Center, qui aide des personnes handicapées. Un homme a raconté à CNN que sa femme, présente sur les lieux, lui avait dit qu'un tireur était entré dans le bureau voisin et avait commencé à tirer. Avec des collègues, «ils se sont enfermés dans son bureau et ont vu des corps au sol», ajoutant que des ambulanciers évacuaient maintenant des gens sur des brancards. Un autre homme a lu, en sanglots, un message texte que lui a envoyé sa fille après avoir entendu des tirs. «Je suis enfermée dans un bureau en attendant la police», a-t-elle écrit. Sur son compte Twitter, la chaîne CBS affirme qu'une équipe de démineurs est intervenue pour «neutraliser ce qui a été considéré comme pouvant être un engin explosif». La fusillade a éclaté près d'un terrain de golf, dont un employé a expliqué à l'AFP avoir reçu ordre des autorités de suspendre toute activité. Elle intervient moins d'une semaine après une autre fusillade dans l'ouest des États-Unis lorsqu'un homme était entré dans un centre de planification familiale du Colorado et avait abattu trois personnes, dont un policier, et blessé plusieurs autres, avant d'être arrêté. - Avec Jean-Thomas Léveillé, La Presse À Suivre...les renseignements sont très primilaires, CNN quand à lui annonce 12 morts...
Paris est bien plus qu’une ville : c’est un véritable symbole
Symbole de liberté. D’amour. Mais aussi de résistance. Et que serait Paris sans ses Parisiens ? Ces hommes et femmes riches de traditions, de religions et de cultures différentes mais unis dans le respect des autres. Fiers de leur capitale, les Parisiens prennent la parole pour exprimer ce qui fait de Paris une Ville Lumière illuminant les rêves de chacun. Car oui, la vie est belle à Paris !
François, 33 ans, rencontré à la Cantine des pieds nickelés « Paris, j’y débarquai le coeur pincé voici treize années. Bourguignon de racines, j’y apportai mon amour des vins, de la chère, mes passions dévorantes et mon appétit d’enfant pour les technologies qui emplissent notre quotidien. Parce que Paris, plus que toute autre ville de ce cher pays, on y apporte tous de nous, ce n’est pas un temple immuable, un monde figé dans lequel il faut trouver sa place. Cette place, on la creuse avec son âme, avec sa joie, avec son coeur. C’est une entité vivante, une ville dont on prend le pouls sur le bord d’une terrasse, accoudé au comptoir matinal, le café à la main à écouter deviser des habitués du quartier. Paris, c’est une vaste lilipute où l’on se croise allègrement, où chacun se connaît de loin en loin. Encore étudiant, mon tuteur d’anglais nous avait fait cette étonnante remarque “Paris is a walkable city” (traduisez “Paris se laisse arpenter à pied”)… Tellement vrai ! Alors, les métros étaient mon antre, je ne connaissais Paris que par bouffées, par quartiers que reliaient le réseau centenaire. Jamais encore je n’avais eu l’idée de déambuler entre deux rendez-vous, de me promener au gré du hasard. Ce n’est qu’alors que je compris Paris, ses troquets, ses ruelles, ses villages, ses mille ambiances, cette vie papillonnante aux terrasses fleuries et caféinées. Il me fallut bien des années pour apprivoiser ce monde trépidant, cette vaste fourmilière aux cent quartiers, aux mille clochers, aux millions d’âmes. Paris, j’y ai pris mes aises, en ai goûté les quartiers, de la rue des Cinq Diamants, au square des Batignolles ; du parc Montsouris, au parc des buttes Chaumont. Depuis, j’ai élu domicile au centre de la bête, dans le plus à l’étroit de ses arrondissements, dans cet amas de rues où se côtoient pêle-mêle cent monuments mondialement connus, de l’opéra Garnier au Louvre en passant par la Comédie Française, le Palais Royal ou le Palais Brogniart. C’est un quartier grouillant, où l’on peut à toute heure se délecter des meilleurs okonomiyakis du pays, rue Sainte-Anne, humer les odeurs de café fraîchement torréfié, rue des petits champs, faire un détour passage Vivienne, dans ce vestige bourgeois des passages couverts du XIXème siècle, pour enfin se poser à son aise à l’un des centaines de troquets, bistrots, bars et restaurants qui jalonnent le chemin nous ramenant à l’ancienne Halles aux grains, depuis Bourse du commerce, qui marque l’entrée dans le quartier des Halles. On pourrait en faire le tour mille fois et y découvrir encore quelques traces oubliées du passé parisien. En treize années, j’y ai fait mes souvenirs, dont celui-là que je vous livre et où quelqu’un se reconnaîtra. C’était, voici sept années, lors des premiers frimas. Attablé dans un petit restaurant feutré en hauteur de Montmartre, j’attendais un ami, le calepin sur la table à griffonner quelques mots. Les souvenirs sont encore frais, son sourire toujours aussi carnassier, ses cheveux en pétard et les confits d’agneau piqués d’une branche de romarin fumante qui s’avançaient vers nous en embaumant la salle. De verres de vin en tasses de thé, la soirée s’avança sans que nous y prenions garde. Je décidai alors de finir la soirée au grand air de novembre. L’ami m’accompagna et nous descendîmes la butte pour rouler doucement au gré de nos échanges jusqu’au creux de la Seine, sur une berge de pierre à regarder miroiter les lueurs de la ville sous un vieux saule qu’on avait laissé là. C’était un de ces soirs de romance, un moment hors du temps dans cette ville qui ne vieillit pas… »
Alyssa, 37 ans, et sa fille Stella, 5 ans, rencontrées dans le Marais « J’ai quitté Paris pour la Province en 2010 après y avoir vécu pendant une dizaine d’années. Paris me manquait, la tranquillité du Sud n’a pas pu me faire changer d’avis et je suis revenue avec ma fille, Stella, âgée de 5 ans. Malgré ce que nous pouvons entendre concernant cette ville stressante, ses gens pas souriants, ses problèmes de transport, son insécurité… Paris reste belle parce que je la découvre chaque jour, elle est riche en Histoire, en culture et en diversité, et nous pouvons y faire des rencontres étonnantes. Je suis heureuse de montrer à ma fille tous les endroits que j’aime tels que la rue Daguerre du 14ème arrondissement dans laquelle j’ai vécu et le magnifique jardin du Luxembourg du 6ème, où nous aimons flâner. J’adore aller au théâtre avec elle pour la voir « pleurer de rire ». J’ai encore tant de choses à lui faire découvrir… Bien évidemment, après les tragiques événements de ces derniers jours, j’ai peur pour elle, peur de l’avenir que nous réservons à nos enfants. Mais nous devons être solidaires, être moins individualistes, tendre la main à ceux qui en ont besoin si nous avons la capacité de le faire, profiter de chaque instant, librement. Originaire de l’Asie du Sud-Est, ma mère a fui la guerre pour que ses enfants aient la chance d’avoir une vie meilleure dans un pays libre et a toujours été reconnaissante envers la France, notre pays d’accueil, notre pays de cœur. Elle nous a inculqué avec sagesse et humilité le respect des valeurs humaines et c’est le plus bel héritage qu’un parent puisse donner à son enfant. Je garde l’espoir que ma fille puisse se souvenir d’une enfance sereine et positive que nous soyons à Paris ou ailleurs… et c’est pour cela que nous continuerons à vivre en toute liberté, égalité et fraternité. »
Bilal, 24 ans, rencontré sur le Pont de Bir-Hakeim « Je suis parisien depuis ma naissance. Je suis né, j’ai grandi et je vis à Paris. J’adore cette ville car on est tout le temps en découverte de lieux qui deviennent des « place to be », que cela soit quelques temps ou pour toujours. En se baladant dans Paris on peut découvrir la beauté de certains bâtiments, de certains lieux, l’endroit où on rencontre une personne que l’on va aimer ou avec qui on va juste devenir de bons amis. Paris est vraiment une ville où je suis content d’habiter, de travailler, de me promener, de sortir avec mes amis car ce sont ces souvenirs que je n’oublierai jamais. Je suis assez attaché au Marais pour toutes les sorties que j’ai pu faire, mais ce que j’aime par dessus tout, c’est de me balader près des monuments surtout Montmartre et le Champs de Mars. L’expérience parisienne et mes origines moitié algériennes font que je comprends Paris dans tout ce mélange de population et de catégories sociales. Et c’est ce qui fait que j’adore par-dessus tout cette ville. »
Virginia, 33 ans, rencontrée devant le Bataclan « J’ai voulu venir à Paris… Tu es devenue ma fantaisie, j’ai fait mes valises et déménagé ici. Je me suis laissée engloutir par ce rêve gigantesque… En réponse, tu m’as prise dans tes bras. Aveuglée, je n’ai jamais connu la solitude… En récompense, j’ai eu une bande d’amis-héros magnifiques. Toujours infantilisée, je t’ai suivie comme on suit un oracle, avec détermination et confiance. Je me suis retrouvée dans une drôle d’aventure, j’ai appris un milliard de choses, oublié une centaine d’autres et ça aurait été impossible sans toi. Je te parle souvent Paris, tu as l’identité d’une grande dame qui donne et qui enlève avec grâce, et je t’en suis très reconnaissante car, parfois en m’enlevant des choses, tu m’en as toujours données, toujours dans une position de sœur ainée, et j’ai compris… Qu’ici c’est chez moi, que c’est la magie, que c’est Paris, et que Paris… Je t’aime beaucoup Paris. »
Aurélien, 24 ans, rencontré près des Invalides « J’ai choisi de vivre dans le 14ème en raison de la densité de population moins forte que dans d’autres arrondissements, notamment de la rive droite de Paris. Je m’y suis immédiatement plu. Mon appartement donne sur une petite rue piétonne bordée de maisons, ce qui me donne l’impression de vivre dans un petit village. Pas de bruit de voitures, ni de sirènes de pompiers ou de police. J’aime beaucoup fréquenter les petits commerces alentours : me rendre chez mon caviste et mon fromager que j’ai appris à connaître. Je vis à proximité du Parc Montsouris, immense espace vert et réservoir d’oxygène très propice aux promenades le week-end. Enfin, j’apprécie déambuler dans les petites rues près de chez moi pour me libérer l’esprit, car mon arrondissement regorge de ruelles cachées qui contribuent à véhiculer une atmosphère provinciale. »
Asmaa, 18 ans, rencontrée au Café Martin « Je souhaitais partager ce que j’ai sur le coeur à travers un poème. Mon amie Amina m’a aidé à trouver les mots. Voici : Pas de place pour la haine L’heure est à la peine Nos larmes ne sont pas vaines Français de souche ou réfugiés Tous unis nous sommes venus pour toi prier Nos origines sont diversifiées C’est ce qui fait ta beauté Ne laisse personne te l’ôter N’oublie jamais : Bleu, couleur de la fraternité Blanc, couleur d’espoir et de paix Rouge, couleur des sangs mêlés Blanc, noir, beur Vendredi, ils ont tous été tués Retirés des âmes avec énorme lâcheté De là renaît la solidarité Tous unis pour ta liberté Paris, mon amour D’Est en Ouest, on t’a chanté Du Nord au Sud, on t’a pleuré. La peur tente de triompher Mais il ne faut surtout pas céder Paris, ville de lumière et de gaieté Aux parfums de printemps, Aux balades sur tes boulevards, Aux amoureux sur tes quais de la Seine, Au jardin du Luxembourg ensoleillé, À la foule sur le parvis des Droits de l’Homme, À la place du Panthéon agitée, Au stress des passants à Châtelet, Aux artistes de rue aux Champs Elysées, À l’art dans tes plus beaux musées, À tes bars et théâtres animés, À tes écoles et universités prestigieuses. Pour tout ton patrimoine, Paris, reste forte Paris, n’aie pas peur Paris, ville de l’amour, de fête, Ne baisse surtout pas la tête. Tous unis pour te soutenir Prends-nous la main Pour retrouver ensemble le sourire Pour un meilleur lendemain Sans pleurs ni haine ni amalgames Pour l’amour et l’égalité Pour la joie et la fraternité Je t’en supplie assume ta pluralité De mille couleurs, tu nous éblouis Crois en tes enfants Grand, petit, noir ou blanc Athée, Chrétien, Juif ou Musulman Tends leur tous ta main N’oublie jamais que la haine n’engendre que plus de haine Soit noble, Paris Choisis la Paix Et restons unis à jamais. »
Gautier et ses deux colocataires, Anne-Flore et Thomas, tous âgés de 22 ans, rencontrés près de la Porte d’Italie « Notre vie à trois à Paris, elle se passe dans tous les quartiers, mais elle commence tout d’abord chez nous, dans le 13ème. De retour d’un week-end à la maison, dans le Nord ou dans le Sud, nous nous réunissons autour d’une petite chicha dans le bar juste en bas de notre appartement, parfum pomme menthe ou au raisin, sans jamais oublier notre petit thé marocain. C’est aussi ça, Paris, des moments de convivialité, de rencontres et de partages. Le matin, c’est pas toujours facile du 13 au 18 ; Suresnes ou Odéon, on a chacun notre petit périple matinal. On se sépare après avoir petit-déjeuné pour retrouver nos habitudes individuelles, notre wagon et toujours les mêmes têtes ! Et évidemment, c’est la tête collée à la vitre qu’on passe le trajet… Mais dans la vie il n’y a pas que le « métro-boulot-dodo » et ça Paris l’a bien compris ! En sortant du boulot, il y en a vraiment pour tous les goûts (et les saisons !). L’été, on se retrouve plutôt aux Invalides avec d’autres amis, c’est assez central, donc pratique. Et puis n’oublions pas les “happy hours” de Châtelet, de Répu ou de Strasbourg-Saint-Denis ! Paris a toujours un endroit atypique à nous faire découvrir. Lors des longues soirées d’été, les parcs parisiens sont les plus appropriés pour nos tournois de pétanque en famille. Car oui, Paris dispose aussi de ses flèches de la boule grise, que tu tires ou que tu pointes au final, c’est sur une terrasse éclatante de sourires que la partie se termine. Mais Paris c’est aussi, et surtout, la tour Eiffel. Le 14 Juillet a été mémorable pour nous. Après près de 7 heures d’attente, au milieu de milliers de parisiens et autres provinciaux comme nous, nous avons été tous les trois ébahis devant la fameuse Dame de fer. Assis sur le champs de Mars, bières, saucissons à la main, soleil dans le dos et joie dans nos cœurs, attendant un feux qui aura illuminé nos yeux, Paris, dans son style simple et élégant, nous a offert un spectacle que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Merci Paris pour les moments de joie que nous partageons dans tes lieux. Une petite balade, ou un petit verre, tant de bonheur de vivre dans la Ville Lumière. »
Charlotte, 28 ans, rencontrée sur les quais du canal de l’Ourcq « Paris, ville de l’amour, étendard de la culture et de la liberté… En fait à mes yeux, se réveiller à Paris chaque jour, c’est un peu comme un matin de Noël. J’y habite depuis maintenant deux ans, et je n’ai pas encore vu le 100ème de ce que cette ville a à m’offrir, et je ne suis pas sûre d’y arriver un jour, même si je venais à y passer 30 ans de ma vie, et c’est aussi ça, la magie de Paris. La question que j’entends le plus fréquemment ici c’est « Est -ce que tu connais tel endroit ? », et au risque de passer pour la Parisienne à côté de ses pompes, ma réponse reste bien souvent la même : « Non, mais j’adorerais découvrir ». (Mais en vrai, moi, je suis ravie !) Si je devais faire une « to-do list » rapide, j’irais dans les Catacombes, au Manoir de Paris, à la galerie Sakura, au Baranaan, au Musée d’Art Ludique, au Jardin Alpin, à la Maison Deyrolles, à celle de Nicolas Flamel aussi, à la Fondation Cartier, au Grand Rex, Chez Papillon, au Badaboum, à la Cigale, au Pont des Arts, à Notre Dame, aux Tuileries, au Quai Branly, au Sacré-Coeur, dans le Marais, aux Abbesses, rue Mouffetard… Et tellement plus encore. En fait Paris, au fond, c’est un peu comme dans le sac de Mary Poppins, tu ne sais jamais ce que tu vas y trouver, mais tu sais que ce sera forcément cool et improbable. Chaque jour Paris me donne mille raisons de sourire, de rire, de m’émerveiller, de pleurer aussi, de la vanter, de la soutenir, de l’aider à se relever si elle trébuche… Je suis fière d’être Parisienne. »
Anthony, 32 ans, et Fabrice, 41 ans, rencontrés au Dunkerque « Paris, ville de libertés. Amoureux depuis quelques mois, nous avons la chance de pouvoir nous aimer au grand jour – sans retenue – et faisons exploser notre bonheur. À Paris, il nous est impossible de nous ennuyer : nous avons tout le temps des amis à retrouver, des endroits à explorer. Nous profitons pleinement de la vie, auprès des gens que nous aimons. Nous avons la chance d’aimer les choses simples de la vie. Et pour ne pas citer Léonard de Vinci : “Simplicity is the ultimate sophistication” (“La simplicité est la sophistication ultime”). »
May, 19 ans, rencontrée au Cent Quatre « J’ai quitté Francfort-Sur-Le-Main, en Allemagne, lorsque j’avais 9 ans et je suis arrivée à Paris il y a 10 ans. Une chose est sûre, c’est que je n’avais aucune idée de la façon dont j’allais bien pouvoir « apprivoiser » cet amas de fraîcheur (symbolique, vu la pollution) qu’est Paris. Et puis, je grandis, je construis des souvenirs mais aussi des habitudes dans cette beauté qu’est Paris. À Paris, selon le quartier, je suis une personne différente. J’imagine être cette fille raffinée quand je lis, vêtue d’un trench, La Délicatesse au jardin du Luxembourg. Je suis cette fille un peu « in » quand je me balade dans le Marais, à la recherche de LA pièce vintage dans les friperies. Je suis cette artiste qu’on dit « un peu perchée » quand je vais danser à Bastille ou au 104, près du métro Stalingrad. Je suis la hipster très agaçante mais – avouons-le – ultra attendrissante quand je parle, un mojito pas bon à 15 euros dans les mains, des enjeux du web, pendant un afterwork dans le 11e. Je suis dans ma bulle, quand, les yeux fermés, je ressens les basses, en boîte techno ; quand, une baguette à la main, je fais un détour par Montmartre pour rentrer chez moi ; quand, de ma fenêtre, je photographie la lune jaune qui donne sur les toits de Paris (et là je pense à Ratatouille). Je me sens vivante quand, le dimanche, je brunche à La Rotonde ou au Sésame avec ma famille, avec mes amis. Je me sens libre quand j’habite à Paris. Libre de m’exprimer, à travers la parole ou le mouvement, libre d’aimer et de désirer, libre d’être cette Parisienne insupportable, libre d’être, tout simplement. »
Mathieu, 25 ans, rencontré sur la Place de la République « Vivre à Paris a toujours été un rêve pour moi. Tout petit déjà, j’étais fasciné par ces rues, ces monuments, ce flot de personnes auquel on ne peut presque jamais échapper. Je me souviens de mes premières expéditions en solo ; une boule de stress à l’estomac de peur de ne pas savoir comment retrouver l’appartement de ma tante. Il faut comprendre que je viens de Jarnac, petite ville de Charente comptant à peine cinq-mille habitants et dont la diversité ethnique, du moins au collège, s’est longtemps limitée à trois personnes. Je ne parle ici que de la diversité dans les couleurs de peau. Les réflexions à propos de celle-ci étaient d’ailleurs légion. Mais quand je venais à Paris, plus personne ne faisait attention à moi, j’étais enfin devenu quelqu’un de normal qui pouvait gambader au milieu de tous sans s’attirer de regards déplacés. Vivre à Paris est donc devenu un objectif. Après l’obtention de mon bac, je pensais pouvoir débuter mes études de droit dans la capitale mais le destin en décida autrement et je dus partir pour Bordeaux. Un contretemps de six ans que je ne regrette absolument pas mais je ne me suis jamais dit que je pourrais rester y vivre. Enfin, me voici en mai 2014, débarquant à Paris pour un stage en création publicitaire. Le droit n’était pas fait pour moi. Par chance, je trouve un très bon plan vers Belleville, ce quartier que j’ai toujours adoré par sa diversité et son ambiance. Un village dans Paris. Il est si agréable d’y vivre que je peux faire ma vie dans un rayon d’un kilomètre autour de mon appartement. Les prix y sont encore normaux et même parfois extraordinairement bas pour ce qui est des bars. Chose très importante, vous en conviendrez. Par chance, mes amis aiment ce quartier et y vivent aussi. Nous sommes plus d’une dizaine de Charentais et de Bordelais à vivre à moins de 600m à la ronde. Nous avons tous été marqués par l’accueil des commerçants, loin du cliché du Parisien que les provinciaux s’évertuent à perpétuer. Lorsque je fais mes courses, je dois toujours prévoir plus large car je sais que je vais discuter avec mon caissier, puis mon buraliste avant de terminer par un de mes voisins. D’ailleurs, toutes ces personnes sont déjà venues à la maison pour passer une soirée. Je ne pensais pas qu’elles accepteraient mais ils m’ont prouvé le contraire. Pour ce qui est de mes activités, j’avoue passer beaucoup de temps sur les jeux vidéo, comics, BD, livres en tout genre. Toutefois, je flâne aussi beaucoup dans les rues de Paris pour tenter de découvrir des petites rues, des bâtiments ou des parcs que je pourrai à mon tour faire découvrir à mes amis. Vous savez, c’est comme dissiper ce brouillard de guerre dans Age of Empire. Plus vous avancez, plus vous découvrez la carte. J’ai d’ailleurs compris que je prenais le métro pendant parfois 15 minutes pour des trajets que je pouvais faire à pieds en largement moins de temps. J’aime surtout m’asseoir dans le métro et regarder les gens y monter ou en descendre. Je fais ça en terrasse de café aussi. J’aime leur inventer des vies mais surtout, j’aime entendre toutes ces langues parlées autour de moi. Admirer les styles de chacun en tombant parfois sur des extravagances toutes aussi remarquables qu’assumées. C’est certain, les gens se regardent, ont des opinions sur les autres badauds mais tous ont certainement cette petite phrase en tête : « Oh et puis on s’en fout, on est à Paris. » Vivre à Paris, c’est accepter de vivre avec l’autre tout en ayant la possibilité d’être réellement soi. »
Geoffrey, 23 ans, rencontré sur la Place Cambronne « Ce qui m’a tout de suite plu en arrivant à Paris, c’est la diversité de ses quartiers et de ses habitants. Mais c’est aussi la multitude des lieux où l’on peut sortir entre jeunes, pour se rencontrer, échanger et s’amuser ; rendant cette ville vivante, de jour comme de nuit. Je réside dans le 15ème arrondissement, dans un quartier avec une véritable mixité générationnelle, puisque se côtoient des étudiants, jeunes actifs, familles, et seniors. J’aime vraiment ce quartier, avec son patrimoine architectural, ses métros aériens, ses parcs et jardins. Aussi, bien sûr, les bars et bistrots à chaque coin de rue, qui participent à l’image d’une ville au cadre de vie agréable, une ville festive, conviviale, ouverte… Ce Paris que j’aime tant. »
Edwina, 31 ans, rencontrée au Klay « Dans le cœur du Sentier, Montorgueil d’un côté, les Grands Boulevards de l’autre, j’aime tout mon quartier, et même mes voisines les prostituées de la rue Saint-Denis ! Je m’y sens bien, c’est chez moi, et j’y resterai. Il est impossible de positiver en restant enfermée chez soi devant BFMTV, j’ai une grosse envie de faire un énorme câlin à chaque personne que je croise, c’est fou comme sensation. Depuis quelques mois, je me suis reconvertie dans le métier de l’humour, en montant une agence d’humour pour les entreprises. Ce projet qui pourrait être qualifié de léger, de divertissant, est devenu lourd de sens et engageant. Mon client m’a demandé si on voulait maintenir un one-man-show personnalisé pour un séminaire, seulement 3 jours après le drame. Nous n’avions aucune envie de rire, mais une très forte envie de « faire rire », d’apporter de la joie, de lutter. Être humoriste, pour moi, c’est « aimer apporter le sourire, le rire, la joie », sur scène ou ailleurs. Mais, depuis vendredi dernier, c’est également une mission sociale parisienne. La soirée de mardi n’a pas été annulée, pour d’autant plus faire « chier les fondamentalistes », et doublement puisque mon client…. c’était une marque qui vend de l’alcool. Et ce fut un moment merveilleux, chacun a pu se changer les idées, rire, tous ensemble, et lutter, tous ensemble, pour montrer que nous sommes là. Mes meilleurs moments dans mon quartier, c’est quand je teste un nouveau resto avec mon amoureux ou mes amis mais aussi quand je marche pour aller au théâtre, pour jouer ou voir un ami jouer. J’avoue être addict, complètement droguée à la joie de vivre d’autrui. Et je m’éloigne un maximum des messages de haine et de division. »
Roland, 42 ans, rencontré lors d’un trajet en voiture « J’ai beaucoup voyagé avec mon père et je peux aisément dire que Paris est la plus belle ville du monde. Je le pense sincèrement : Paris est une ville de merveilles. Pour ses monuments, son histoire profonde et l’ensemble de sa culture, j’adore vivre et travailler ici. J’ai d’ailleurs repris mes études à 42 ans et la vie étudiante y est exceptionnelle ! Je suis arrivé à Paris lorsque j’avais 9 ans et cette ville m’a toujours rendu positif et souriant. C’est d’ailleurs ce que j’essaye de véhiculer à mes trois enfants. Ils adorent se balader dans le jardin d’acclimatation, cela leur apporte du calme et de la nature. Personnellement, j’apprécie traverser tous les ponts de Paris en compagnie de mes bambins, c’est assez rigolo de voir passer les bateaux-mouches en-dessous. Cela me rappelle mon enfance et les balades que je faisais avec mon père. C’est peut-être bête mais le premier souvenir que j’aie de Paris, c’est la tour Montparnasse. J’ai trouvé ça incroyable ! Du haut de mes 9 ans je me disais « oh la la, mais c’est quoi ce truc ? » C’est vrai qu’avec un peu de motivation, on peut faire à peu près n’importe quoi. Et je parle vraiment en connaissance de cause : j’ai travaillé dans une banque, j’ai collaboré avec des avocats, j’ai créé une société de transport avec chauffeurs et demain j’espère devenir pilote en aviation privée. Paris c’est la ville de tous les possibles ! »
Julie, 21 ans, rencontrée dans la rue Monge « Je savais pas trop quoi faire comme études à la base, je voulais juste aller en fac d’anglais mais je me suis foutue en prépa littéraire. Du coup, je me suis retrouvée à Paris, alors que j’avais vécu à Tahiti toute ma vie. Tahiti, une île minuscule dans le Pacifique, avec 180 000 habitants. Paris ? Paris, beaucoup trop de gens, des transports tout gris, de la pluie. Elle est où la plage ? Les gens qui se connaissent tous et qui discutent en se souriant et en se tutoyant ? Pfolala. Ma première année était catastrophique ; j’étais en banlieue, sans famille, et en prépa. Les insomnies, le stress, je prenais même pas le temps de visiter la belle capitale. Un jour, j’ai pété un câble : j’avais l’impression de devenir comme tous ces visages ternes dans le métro qui prennent même pas le temps de lever la tête pour voir qu’il y a une femme enceinte qui cherche une place. Alors j’ai pris mes écouteurs, j’ai marché, j’ai pris n’importe quel transport et j’ai découvert la ville. Ses rues cachées, ses spots inconnus, des endroits abandonnés largement plus beaux que le Champ-de-Mars. Dans le métro, je me retrouvais à parler à des inconnus avec un grand sourire. Je n’avais pas envie de me perdre. Je me disais “merde, cette capitale consommatrice ne va pas m’achever !” Il faut que je reste moi-même : avenante, souriante, curieuse. Et puis les années passent et je me rends compte que j’ai débarqué à Paris avec un très mauvais préjugé : les Parisiens, c’est des cons. Alors certes, les Parisiens, c’est des personnes stressées, mais c’est surtout des gens soudés et ouverts. Combien d’amis me suis-je fait en parlant avec des inconnus dans le métro, à rester assise sur un banc avec un vieux dans un square, à aider les touristes. Aider les touristes ! Je suis tellement fière de me dire que Paris est devenue ma deuxième ville au point que je peux aider des étrangers, personne que j’étais il y a encore quatre ans pour Paris. Tahiti et Paris, c’est pas la même chose, mais je suis heureuse de voir que j’ai été capable de m’intégrer dans une si grande ville, et de voir que cette dernière m’a tout autant intégrée en acceptant ma culture. Je ferai pas ma vie ici, je veux quand même retourner sur mon île, mais Paris restera dans ma tête : les cafés, les petits sourires entre deux personnes quand une troisième fait une gaffe dans le métro, les vieux dans les parcs, les Buttes-Chaumont, la grosse couette sous les toits par temps de pluie. Les boîtes de nuit “underground” où tu peux te ramener en Vans, les discussions avec des inconnus sur un quai à s’échanger nos bières, les kebabs. Oui, les kebabs, une putain de découverte pour moi qui mange du thon la plupart du temps à Tahiti.
Merlin et Viviane ( le 02 décembre , nous fêtons les " VIVIANE " )
La jeune fille était une fée, elle s'appelait Viviane. Merlin est tombé amoureux d'elle. Pour lui plaire, il a commencé à lui apprendre sa magie.
LA FEE VIVIANE
Viviane, est une Fée, Son Père Dionas est le filleul de la déesse Diane. Dès son enfance, Viviane est est Vouée à la Forèt de Brocéliande. A ses quinze ans, elle rencontre Merlin, celèbre Enchanteur d'Arthur, qui l'a prend comme élève pour pouvoir la séduire, car ils sont de même nature, de nature divine.. Leurs relations sont celles de deux amoureux.
Succombant à son charme et à ses pouvoirs magiques, elle devient aussi habile que lui. Amoureux fou, Merlin lui édifia en une nuit sous l’étang où ondoie le reflet du château de Comper, à Concoret, une citadelle de cristal au fond d'un lac. C'est pour cela qu'on appelle aussi Viviane la Dame du lac.
Le château n'est visible que pour Viviane et ses serviteurs Elle y élève LANCELOT DU LAC, célèbre chevalier de la TABLE RONDE.
MERLIN et VIVIANE filent longtemps un parfait amour. Malgré une importante différence d’âge, l’amour de Viviane pour l’Enchanteur était vaste et exclusif et bientôt, elle ne put se contenter du temporel : forte des sortilèges appris de la bouche même du magicien, Viviane envoûta Merlin à la fontaine de Jouvence, après avoir rajeuni les traits du vieux druide. Puis elle l’emprisonna pour l’éternité de neuf cercles magiques durs comme le roc.....
La Fée Viviane est mince, juvénile. Elle a le front légèrement bombé, le nez un peu retroussé, la bouche petite et de grands yeux. Elle possède une longue chevelure blonde et frisée et un corps menu et délicat.Viviane est la fée qui jadis avait enlevé Lancelot à sa mère et qui l'avait élevé, selon la coutume des fées pour être Chevalier-Fé.
Plusieurs magnifiques endroits pour être au calme.
Si vous en avez assez de la population, du genre agoraphobe, il reste encore quelques endroits sur Terre où vous pouvez être tranquilles. Nous vous avons sélectionné quelques lieux magiques pour se ressourcer loin de la civilisation, avec des coins du globe très peu peuplés. Parce qu’il faut aussi couper les ponts et se déconnecter de temps en temps pour recharger les batteries.
Les Maldives
L’île de Socotra dans le nord-ouest de l’océan Indien. Une île qui appartient au Yémen
Ladakh, une des régions les moins peuplés d’Inde, au nord du pays.
L’Ayers Rock en Australie. Prévoir de l’eau (et de l’essence) dans cette région désertique
Le lac Baïkal au sud de la Sibérie. La plus grande réserve d’eau douce au monde. L’endroit idéal pour pêcher tranquillement, ou se balader à cheval…
Paradise Bay en Antarctique. Vos seuls amis seront les pingouins.
L’île de Pâques. L’île habitée la plus isolée au monde. Si c’est pas de la tranquillité. Vous aurez peut-être la visite de quelques extra-terrestres…
La station d’Engelberg en Suisse, avec 48 habitants au km2. De quoi pouvoir faire quelques randos en mode Into the wild.
Il est le plus grand lac du Kirghizistan, Issyk-Koul, avec un plateau désertique.
Autour des Pierres à cerf en Mongolie. Rendez-vous en Terre Inconnue.
Parc national de Peak District. Un des 12 parcs d’Angleterre qui s’étend sur 1.400 km2.
La cabane au fond du Groenland, à Norse. Moins de 100 habitants dans cette zone. Des chercheurs viennent de découvrir un immense réservoir d’eau fondue sous la banquise. L’équivalent de la superficie de l’Irlande (140 milliards de tonnes d’eau).
Ben Bulben, l’Ayers Rock Irlandais. Le genre de formation rocheuse que l’on retrouve également dans les Alpes.
Le Mont-Saint-Michel, sauf en été puisque 3 millions de personnes visitent le site chaque année. On ne compte que 50 habitants.
Hallstatt, le village idéal pour commencer l’écriture d’un polar.
Le lac Khovsgol dans le désert de Gobi. La perle bleue de Mongolie.
Les Fjords enneigés de l’île de Baffin, une des îles de l’archipel arctique canadien, dans le territoire du Nunavut. Le coin perdu du Canada !
Dans les vallées du Bhoutan. Si vous voyagez en avion, pensez à filmer votre atterrissage qui est très impressionnant.
L’Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis. Une terre de contraste avec des endroits les plus pluvieux au monde avec des forêts océaniques. Proche de l’Alaska pour voyager tel Alexander Superstramp.
Le fjord Tasermiut mesure près de 70 kilomètres de long et est situé à la pointe sud du Groenland. Le lieu est uniquement accessible par hélicoptère ou par bateau et Alexander Nail s’y est rendu avec son sac à dos, sa tente et un de ses amis pour passer 18 jours au milieu de la nature. Admirez les somptueuses images que les deux hommes ont récupérées durant leur voyage.
Cette vidéo est absolument somptueuse. Il est incroyable de s’imaginer que les deux hommes se sont réveillés chaque matin avec ces paysages juste sous les yeux. A la rédaction, nous ne savions pas que le Groenland recelait de telles splendeurs. Vous pouvez d’ailleurs suivre le travail d’Alexander via son compteVimeo.
Courchevel un altiport des plus dangereux Altiport de Courchevel est un altiport servant Courchevel, une station de ski dans les Alpes françaises. L’aérodrome a une très courte piste de seulement 537 mètres (1762 pieds) avec un gradient de 18,6%.
Il n’y a aucune procédure de remise des gaz pour les atterrissages à Courchevel, en raison du relief montagneux environnant. De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter et DHC-7 Dash 7 turbopropulseurs ont servi l’aéroport dans le passé; Toutefois, l’aérodrome voit principalement des aéronefs à voilure fixe plus petit tels que Cessna ainsi que des hélicoptères à l’heure actuelle. La piste n’a pas de procédure d’approche aux instruments ou des aides d’éclairage, rendant ainsi l’atterrissage dans le brouillard et les nuages ??bas dangereux et presque impossible. L’aéroport est considéré comme dangereux, car il dispose d’une approche difficile, une piste d’amont et pistes de ski dans la zone adjacente. Le programme History Channel le mets dans les plus extrêmes et il se classe comme le septième aéroport le plus dangereux au monde.
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
La Statue de la Liberté à New York est-elle une paysanne égyptienne ?
C’est ce qu’affirme l’institut Smithsonian, qui gère de nombreux musées à
Washington, s’appuyant sur plusieurs ouvrages suggérant que son
architecte français s’est inspiré d’une silhouette de femme arabe.
L’architecte de l’immense statue, le Français Frédéric-Auguste Bartholdi, qui s’est
rendu en Egypte en 1855-1856, a développé une « passion pour les
monuments publics à grande échelle et les structures de colosses »,
rapportent les parcs nationaux, sous la protection desquels se trouve la
Statue de la Liberté. Elle se trouve sur l’île de Liberty Island au sud
de Manhattan, à New York.
Quand le gouvernement égyptien lance un appel d’offres en 1869 pour établir
un phare au bout du canal de Suez, Bartholdi propose d’ériger la statue
d’une femme drapée portant une torche, incarnant « l’Egypte apportant la
lumière à l’Asie ». Pour ce monument, il s’est inspiré des colosses
d’Egypte et de la silhouette « d’une femme paysanne voilée », affirme,
photo à l’appui, Barry Moreno, auteur de plusieurs ouvrages sur la
statue, cité par le site SmartNews de l’institution Smithsonian, en
plein débat sur l’immigration aux Etats-Unis.
La statue du canal de Suez aurait mesuré 26 mètres de haut sur un
piédestal de 14,5 mètres. Selon Edward Berenson, auteur du livre
« Statue of Liberty: A Translatlantic Story » (Yale University Press,
2012), cité aussi par le Smithsonian, Bartholdi avait effectué une
« série de dessins dans lesquels la statue proposée commence comme une
fellah, ou paysanne arabe, et évolue progressivement en divinité
colossale ».
À l’époque, l’immense majorité des Egyptiens étaient musulmans –à 86% à
Alexandrie et au Caire, et à 91% dans les autres régions, selon le
Smithsonian. Recalé pour le canal de Suez, Bartholdi reprendra la
silhouette de cette femme pour concevoir en 1870 la Statue de la
Liberté, cadeau de la France aux Etats-Unis, qui sera inaugurée en 1886,
incarnant « la liberté éclairant le monde ».
Les Promesses : Un Roman Sans Faute
****
Anabelle Nicoud La Presse
Délicate et mélancolique, la plume d'**Amanda Sthers, qui donne la voix dans ce nouveau roman à Alexandre.
Homme blessé, promis à tous les plaisirs dès sa naissance, il se refuse le
bonheur. Entre des allées et venues entre Paris et l'Argentario, une île
de Toscane, Alexandre revoit sa vie. Ses chances ratées. Ses bonheurs
avortés. Ses absences et ses regrets.
Ce destin singulier touche juste, sans pour autant que l'on sache quoi
penser d'Alexandre: il nous émeut autant qu'il nous agace. Un roman sans
faute d'Amanda Sthers, écrivaine parisienne à qui l'on doit notamment Le vieux juif blonde.
* * * *
Les Promesses
Amanda Sthers. Grasset, 306 pages.
**https://fr.wikipedia.org/wiki/Amanda Sthers
Corentin Vilsalmon
L'Homme descend du singe, le singe descend de l'arbre ; et maintenant les
Hommes décident d'y remonter ! Façon beaucoup plus écologique et proche
de Dame Nature que les bâtiments en béton, les hôtels et chambres
d'hôtes dans les arbres se multiplient aux quatre coins du monde. De
quoi donner envie d'y séjourner une nuit ou deux !
1. TreeHouse Point
Ce domaine se situe à quelques encablures de Seattle, à Issaquah (état de Washington). Appelé TreeHouse Point, l'endroit comporte plus de six cabanes différentes, pour des vues spectaculaires.
2. Silky Oaks Lodge
Situé dans l'état du Queensland, en Australie, le complexe hôtelier du Silky Oaks Lodge offre un panorama époustouflant. Son restaurant surplombe la forêt offre une vue inédite sur le fleuve en contrebas.
3. Yellow Treehouse Restaurant
Situé près d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, le Yellow Treehouse Restaurant a été bâti tout autour d'un immense séquoia haut de 40 mètres.
Malheureusement, si vous souhaitez y déjeuner ou y dîner, il faudra
prévoir un événement spécial puisqu'il n'accepte pas les réservations
normales.
4. Finca Bellavista Treehouse Community
Le Finca Bellavista Treehouse Community est une communauté autonome située en plein milieu de la forêt vierge
costaricienne. On y peut y acheter des parcelles de terrain pour y faire
construire sa propre habitation dans les arbres ou on peut simplement y
séjourner le temps d'une nuit. Truc génial : on peut faire de la
tyrolienne entre chaque maison.
5. Treehotel
Forcément imité, jamais égalé, le Treehotel, à Harads (Suède) s'est forgé une belle réputation avec ses 6 chambres
comfortables perchées à plusieurs mètres au-dessus du sol. Leurs formes
tantôt bizarre (OVNI, miroir) ou traditionnelles valent également le
détour.
6. Nanshan Treehouse Resort
L'île de Hainan, au Sud-Est de la Mer de Chine, abrite l'un des plus beaux lieux pour grimper en haut de cabanes en bois : le Nanshan Treehouse Resort, composé de 3 cabanes pouvant accueillir une vingtaine de personnes.
7. Teahouse Tetsu
Oui, il s'agit bien d'une maison de thé perchée en haut d'un des célèbres
cerisiers japonais. Être entouré de ces arbes magnifiques lors de leur
floraison doit être fabuleux.
8. Soneva Kiri Treepod
Le concept du Soneva Kiri Treepod est simple : vous montez dans une nacelle jusqu'en haut d'un arbre
agrémenté d'un plateau en guise de plancher et vous admirez la vue
tandis qu'un serveur apporte vos boissons/plats en tyrolienne. Ca change
des bars et pubs citadins !
9. Nothofagus Hotel
Le Nothofagus Hotel est un complexe hôtelier chilien situé en plein milieu de la réserve naturelle de Huilo Huilo, en Patagonie chilienne. L'hôtel encercle l'un des nombreux arbres des environs.
10. Inhabit Treehouse
Imaginée par le designer Anthony Gibbon, la Inhabited Treehouse peut être accessible via une trappe située sous le sol de l'habitation.
Mais pour l'instant, ce n'est encore qu'un design non-concrétisé, mais
cela peut changer avec l'aide des internautes.
11. Muskoka 4Treehouse
Appelée la 4Treehouse, cette cabane imaginée par Lukasz Kos trône près du lac Muskoka, dans l'Ontario. Avec 3 étages, elle a été
conçue pour minimiser l'impact sur les arbres environnants.
12. La Minister's Treehouse
Crossville, dans le Tenessee abrite une impressionnante bâtisse faite pratiquement
que de morceaux de bois, située au coeur d'une forêt. C'est même
probablement la plus grande "cabane" en bois du monde (mais personne n'a
encore pu le confirmer). Elle a été constuite autour d'un chêne massif
et utilise 6 autres de ces arbres comme support. La bâtisse est aussi
utilisée comme église.
13. Hapuku Lodge and Treehouses
Hapuku Lodge est un somptueux complexe hôtelier situé en Nouvelle-Zélande, proposant
à ses visiteurs une trentaine de maisons perchées dans les arbres qui
surplombent la côte et les montagnes alentours.
14. Airbnb Costaricien
Cette cabane, en plus de posséder une magnifique vue avec un balcon faisant
le tour entier de la bâtisse, est également proche de sources chaudes et
d'un des fameux volcans du Costa Rica, l'Arenal.
15. La Treehouse steampunk du Burning Man
Ok, c'est une cabane un peu plus spéciale cette fois, mais elle vaut le coup d'oeil. Conçue en 2007 par Sean Orlando, la maison a été relocalisée dans le Delawere, histoire que les festivaliers du Burning Man ne finissent pas par y mettre le feu par inadvertance (c'est une coutume du festival).
16. Une cabane en trois parties
On dirait une maison tout droit sortie d'un conte de fée ! La vérité n'est
pas si éloignée puisque c'est une attraction d'un parc à thème de la
Forêt enchantée en Colombie Britannique.
17. Alessandria Treehouse
Située à Alessandria, en Italie, cette chambre d'hôte donne même un accès presque privilégié à une cave à vins !
18. Beach Rock Treehouse
Croyez-le ou non mais cette cabane un peu spéciale (qui ressemblerait presque à un OVNI) a été construite par le Japonais Kobayashi Takashi dans le but de communiquer avec des êtres venus de l'espace.
19. Les Sphères Free Spirit
Ces sphères situées dans une forêt de Colombie Britannique sont disponibles à la
location pour y séjourner quelques temps. Elles ne sont suspendues
au-dessus du sol qu'à l'aide de câbles et sont accessibles via des
escaliers en colimasson ou des ponts suspendus.
20. Les Chateaux dans les arbres
Situé en Dordogne, le domaine des Chateaux dans les arbres abrite une somptueuse demeure qui a tout l'air d'un chateau. Cette cabane, appelée Monbazillac, dispose d'une vue à couper le souffle sur les lieux alentours... Mais aussi d'un jacuzzi, côté spa, pour se relaxer au beau milieu de la
nature.
Californie : TroisTireurs En Cavale, Au Moins 20 blessés...
Des pompiers ont été dépêchés sur les lieux.
Photo AP Agence France-Presse Los Angeles
Une fusillade en cours à San Bernardino, à une heure à l'est de Los
Angeles, a fait au moins 20 blessés et un ou plusieurs tireurs sont
toujours sur les lieux, affirment les autorités locales mercredi.
Réagissez sur le blogue de Richard Hétu
«Les pompiers de San Bernardino interviennent à la suite d'informations
selon lesquelles il y aurait eu 20 blessés lors d'une fusillade», selon
un message posté sur Twitter par le compte des pompiers de la ville.
Également sur Twitter, la police de San Bernardino «confirme qu'il y a un tireur
en activité», tandis que le bureau du shérif précise être à la recherche d'«un à trois» suspects.
La police affirme que les tireurs seraient en cavale et «lourdement armés», rapporte NBC News.
Les autorités n'avaient pas précisé si des morts se trouvaient parmi les victimes.
Le président Barack Obama a été informé de la situation et a demandé à
être tenu au courant des développements, a indiqué un responsable de la
Maison-Blanche.
Le site internet Shooting Tracker, qui recense les tueries de masse aux États-Unis, affirme que
l'événement en cours à San Bernardino est la 352e tuerie de 2015, soit
une moyenne de plus d'une par jour.
Cette capture d'écran de la chaîne KABC TV montre une évacuation près des lieux de la fusillade.
Photo AFP
Les télévisions américaines diffusaient les images de dizaines de personnes
sortant à la hâte, les mains en l'air sur le parking d'un bâtiment,
cerné par des policiers lourdement armés.
Selon plusieurs médias américains, les coups de feu seraient intervenus au Inland Regional Center, qui aide des personnes handicapées.
Un homme a raconté à CNN que sa femme, présente sur les lieux, lui avait
dit qu'un tireur était entré dans le bureau voisin et avait commencé à
tirer. Avec des collègues, «ils se sont enfermés dans son bureau et ont
vu des corps au sol», ajoutant que des ambulanciers évacuaient
maintenant des gens sur des brancards.
Un autre homme a lu, en sanglots, un message texte que lui a envoyé sa
fille après avoir entendu des tirs. «Je suis enfermée dans un bureau en
attendant la police», a-t-elle écrit.
Sur son compte Twitter, la chaîne CBS affirme qu'une équipe de démineurs
est intervenue pour «neutraliser ce qui a été considéré comme pouvant
être un engin explosif».
La fusillade a éclaté près d'un terrain de golf, dont un employé a
expliqué à l'AFP avoir reçu ordre des autorités de suspendre toute
activité.
Elle intervient moins d'une semaine après une autre fusillade dans l'ouest
des États-Unis lorsqu'un homme était entré dans un centre de
planification familiale du Colorado et avait abattu trois personnes,
dont un policier, et blessé plusieurs autres, avant d'être arrêté.
- Avec Jean-Thomas Léveillé, La Presse
À Suivre...les renseignements sont très primilaires,
CNN quand à lui annonce 12 morts...
Paris est bien plus qu’une ville : c’est un véritable symbole
Symbole de liberté. D’amour. Mais aussi de résistance. Et que serait Paris sans ses
Parisiens ? Ces hommes et femmes riches de traditions, de religions et
de cultures différentes mais unis dans le respect des autres. Fiers de
leur capitale, les Parisiens prennent la parole pour exprimer ce qui
fait de Paris une Ville Lumière illuminant les rêves de chacun. Car oui,
la vie est belle à Paris !
François, 33 ans, rencontré à la Cantine des pieds nickelés « Paris, j’y débarquai le coeur pincé voici treize années. Bourguignon de
racines, j’y apportai mon amour des vins, de la chère, mes passions
dévorantes et mon appétit d’enfant pour les technologies qui emplissent
notre quotidien. Parce que Paris, plus que toute autre ville de ce cher
pays, on y apporte tous de nous, ce n’est pas un temple immuable, un
monde figé dans lequel il faut trouver sa place. Cette place, on la
creuse avec son âme, avec sa joie, avec son coeur. C’est une entité
vivante, une ville dont on prend le pouls sur le bord d’une terrasse,
accoudé au comptoir matinal, le café à la main à écouter deviser des
habitués du quartier. Paris, c’est une vaste lilipute où l’on se croise
allègrement, où chacun se connaît de loin en loin.
Encore étudiant, mon tuteur d’anglais nous avait fait cette étonnante remarque
“Paris is a walkable city” (traduisez “Paris se laisse arpenter à
pied”)… Tellement vrai ! Alors, les métros étaient mon antre, je ne
connaissais Paris que par bouffées, par quartiers que reliaient le
réseau centenaire. Jamais encore je n’avais eu l’idée de déambuler entre
deux rendez-vous, de me promener au gré du hasard. Ce n’est qu’alors
que je compris Paris, ses troquets, ses ruelles, ses villages, ses mille
ambiances, cette vie papillonnante aux terrasses fleuries et caféinées.
Il me fallut bien des années pour apprivoiser ce monde trépidant, cette
vaste fourmilière aux cent quartiers, aux mille clochers, aux millions
d’âmes. Paris, j’y ai pris mes aises, en ai goûté les quartiers, de la
rue des Cinq Diamants, au square des Batignolles ; du parc Montsouris,
au parc des buttes Chaumont.
Depuis, j’ai élu domicile au centre de la bête, dans le plus à l’étroit de ses
arrondissements, dans cet amas de rues où se côtoient pêle-mêle cent
monuments mondialement connus, de l’opéra Garnier au Louvre en passant
par la Comédie Française, le Palais Royal ou le Palais Brogniart. C’est
un quartier grouillant, où l’on peut à toute heure se délecter des
meilleurs okonomiyakis du pays, rue Sainte-Anne, humer les odeurs de
café fraîchement torréfié, rue des petits champs, faire un détour
passage Vivienne, dans ce vestige bourgeois des passages couverts du
XIXème siècle, pour enfin se poser à son aise à l’un des centaines de
troquets, bistrots, bars et restaurants qui jalonnent le chemin nous
ramenant à l’ancienne Halles aux grains, depuis Bourse du commerce, qui
marque l’entrée dans le quartier des Halles. On pourrait en faire le
tour mille fois et y découvrir encore quelques traces oubliées du passé
parisien.
En treize années, j’y ai fait mes souvenirs, dont celui-là que je vous
livre et où quelqu’un se reconnaîtra. C’était, voici sept années, lors
des premiers frimas. Attablé dans un petit restaurant feutré en hauteur
de Montmartre, j’attendais un ami, le calepin sur la table à griffonner
quelques mots. Les souvenirs sont encore frais, son sourire toujours
aussi carnassier, ses cheveux en pétard et les confits d’agneau piqués
d’une branche de romarin fumante qui s’avançaient vers nous en embaumant
la salle. De verres de vin en tasses de thé, la soirée s’avança sans
que nous y prenions garde. Je décidai alors de finir la soirée au grand
air de novembre. L’ami m’accompagna et nous descendîmes la butte pour
rouler doucement au gré de nos échanges jusqu’au creux de la Seine, sur
une berge de pierre à regarder miroiter les lueurs de la ville sous un
vieux saule qu’on avait laissé là. C’était un de ces soirs de romance,
un moment hors du temps dans cette ville qui ne vieillit pas… »
Alyssa, 37 ans, et sa fille Stella, 5 ans, rencontrées dans le Marais « J’ai quitté Paris pour la Province en 2010 après y avoir vécu pendant une
dizaine d’années. Paris me manquait, la tranquillité du Sud n’a pas pu
me faire changer d’avis et je suis revenue avec ma fille, Stella, âgée
de 5 ans.
Malgré ce que nous pouvons entendre concernant cette ville stressante, ses
gens pas souriants, ses problèmes de transport, son insécurité… Paris
reste belle parce que je la découvre chaque jour, elle est riche en
Histoire, en culture et en diversité, et nous pouvons y faire des
rencontres étonnantes.
Je suis heureuse de montrer à ma fille tous les endroits que j’aime tels
que la rue Daguerre du 14ème arrondissement dans laquelle j’ai vécu et
le magnifique jardin du Luxembourg du 6ème, où nous aimons flâner.
J’adore aller au théâtre avec elle pour la voir « pleurer de rire ».
J’ai encore tant de choses à lui faire découvrir…
Bien évidemment, après les tragiques événements de ces derniers jours, j’ai
peur pour elle, peur de l’avenir que nous réservons à nos enfants. Mais
nous devons être solidaires, être moins individualistes, tendre la main à
ceux qui en ont besoin si nous avons la capacité de le faire, profiter
de chaque instant, librement.
Originaire de l’Asie du Sud-Est, ma mère a fui la guerre pour que ses enfants
aient la chance d’avoir une vie meilleure dans un pays libre et a
toujours été reconnaissante envers la France, notre pays d’accueil,
notre pays de cœur. Elle nous a inculqué avec sagesse et humilité le
respect des valeurs humaines et c’est le plus bel héritage qu’un parent
puisse donner à son enfant.
Je garde l’espoir que ma fille puisse se souvenir d’une enfance sereine et
positive que nous soyons à Paris ou ailleurs… et c’est pour cela que
nous continuerons à vivre en toute liberté, égalité et fraternité. »
Bilal, 24 ans, rencontré sur le Pont de Bir-Hakeim « Je suis parisien depuis ma naissance.
Je suis né, j’ai grandi et je vis à Paris.
J’adore cette ville car on est tout le temps en découverte de lieux qui
deviennent des « place to be », que cela soit quelques temps ou pour
toujours.
En se baladant dans Paris on peut découvrir la beauté de certains
bâtiments, de certains lieux, l’endroit où on rencontre une personne que
l’on va aimer ou avec qui on va juste devenir de bons amis. Paris est
vraiment une ville où je suis content d’habiter, de travailler, de me
promener, de sortir avec mes amis car ce sont ces souvenirs que je
n’oublierai jamais.
Je suis assez attaché au Marais pour toutes les sorties que j’ai pu faire,
mais ce que j’aime par dessus tout, c’est de me balader près des
monuments surtout Montmartre et le Champs de Mars.
L’expérience parisienne et mes origines moitié algériennes font que je comprends
Paris dans tout ce mélange de population et de catégories sociales.
Et c’est ce qui fait que j’adore par-dessus tout cette ville. »
Virginia, 33 ans, rencontrée devant le Bataclan « J’ai voulu venir à Paris…
Tu es devenue ma fantaisie, j’ai fait mes valises et déménagé ici.
Je me suis laissée engloutir par ce rêve gigantesque…
En réponse, tu m’as prise dans tes bras.
Aveuglée, je n’ai jamais connu la solitude…
En récompense, j’ai eu une bande d’amis-héros magnifiques.
Toujours infantilisée, je t’ai suivie comme on suit un oracle, avec
détermination et confiance. Je me suis retrouvée dans une drôle
d’aventure, j’ai appris un milliard de choses, oublié une centaine
d’autres et ça aurait été impossible sans toi.
Je te parle souvent Paris, tu as l’identité d’une grande dame qui donne et
qui enlève avec grâce, et je t’en suis très reconnaissante car, parfois
en m’enlevant des choses, tu m’en as toujours données, toujours dans
une position de sœur ainée, et j’ai compris…
Qu’ici c’est chez moi, que c’est la magie, que c’est Paris, et que Paris…
Je t’aime beaucoup Paris. »
Aurélien, 24 ans, rencontré près des Invalides « J’ai choisi de vivre dans le 14ème en raison de la densité de population
moins forte que dans d’autres arrondissements, notamment de la rive
droite de Paris.
Je m’y suis immédiatement plu.
Mon appartement donne sur une petite rue piétonne bordée de maisons, ce qui
me donne l’impression de vivre dans un petit village. Pas de bruit de
voitures, ni de sirènes de pompiers ou de police.
J’aime beaucoup fréquenter les petits commerces alentours : me rendre chez mon
caviste et mon fromager que j’ai appris à connaître. Je vis à proximité
du Parc Montsouris, immense espace vert et réservoir d’oxygène très
propice aux promenades le week-end.
Enfin, j’apprécie déambuler dans les petites rues près de chez moi pour me
libérer l’esprit, car mon arrondissement regorge de ruelles cachées qui
contribuent à véhiculer une atmosphère provinciale. »
Asmaa, 18 ans, rencontrée au Café Martin « Je souhaitais partager ce que j’ai sur le coeur à travers un poème.
Mon amie Amina m’a aidé à trouver les mots.
Voici :
Pas de place pour la haine
L’heure est à la peine
Nos larmes ne sont pas vaines
Français de souche ou réfugiés
Tous unis nous sommes venus pour toi prier
Nos origines sont diversifiées
C’est ce qui fait ta beauté
Ne laisse personne te l’ôter
N’oublie jamais :
Bleu, couleur de la fraternité
Blanc, couleur d’espoir et de paix
Rouge, couleur des sangs mêlés
Blanc, noir, beur
Vendredi, ils ont tous été tués
Retirés des âmes avec énorme lâcheté
De là renaît la solidarité
Tous unis pour ta liberté
Paris, mon amour
D’Est en Ouest, on t’a chanté
Du Nord au Sud, on t’a pleuré.
La peur tente de triompher
Mais il ne faut surtout pas céder
Paris, ville de lumière et de gaieté
Aux parfums de printemps,
Aux balades sur tes boulevards,
Aux amoureux sur tes quais de la Seine,
Au jardin du Luxembourg ensoleillé,
À la foule sur le parvis des Droits de l’Homme,
À la place du Panthéon agitée,
Au stress des passants à Châtelet,
Aux artistes de rue aux Champs Elysées,
À l’art dans tes plus beaux musées,
À tes bars et théâtres animés,
À tes écoles et universités prestigieuses.
Pour tout ton patrimoine,
Paris, reste forte
Paris, n’aie pas peur
Paris, ville de l’amour, de fête,
Ne baisse surtout pas la tête.
Tous unis pour te soutenir
Prends-nous la main
Pour retrouver ensemble le sourire
Pour un meilleur lendemain
Sans pleurs ni haine ni amalgames
Pour l’amour et l’égalité
Pour la joie et la fraternité
Je t’en supplie assume ta pluralité
De mille couleurs, tu nous éblouis
Crois en tes enfants
Grand, petit, noir ou blanc
Athée, Chrétien, Juif ou Musulman
Tends leur tous ta main
N’oublie jamais que la haine n’engendre que plus de haine
Soit noble, Paris
Choisis la Paix
Et restons unis à jamais. »
Gautier et ses deux colocataires, Anne-Flore et Thomas, tous âgés de 22 ans, rencontrés près de la Porte d’Italie « Notre vie à trois à Paris, elle se passe dans tous les quartiers, mais elle
commence tout d’abord chez nous, dans le 13ème. De retour d’un week-end à
la maison, dans le Nord ou dans le Sud, nous nous réunissons autour
d’une petite chicha dans le bar juste en bas de notre appartement,
parfum pomme menthe ou au raisin, sans jamais oublier notre petit thé
marocain. C’est aussi ça, Paris, des moments de convivialité, de
rencontres et de partages. Le matin, c’est pas toujours facile du 13 au
18 ; Suresnes ou Odéon, on a chacun notre petit périple matinal. On se
sépare après avoir petit-déjeuné pour retrouver nos habitudes
individuelles, notre wagon et toujours les mêmes têtes ! Et évidemment,
c’est la tête collée à la vitre qu’on passe le trajet…
Mais dans la vie il n’y a pas que le « métro-boulot-dodo » et ça Paris l’a bien compris !
En sortant du boulot, il y en a vraiment pour tous les goûts (et les
saisons !). L’été, on se retrouve plutôt aux Invalides avec d’autres
amis, c’est assez central, donc pratique. Et puis n’oublions pas les
“happy hours” de Châtelet, de Répu ou de Strasbourg-Saint-Denis ! Paris a
toujours un endroit atypique à nous faire découvrir. Lors des longues
soirées d’été, les parcs parisiens sont les plus appropriés pour nos
tournois de pétanque en famille. Car oui, Paris dispose aussi de ses
flèches de la boule grise, que tu tires ou que tu pointes au final,
c’est sur une terrasse éclatante de sourires que la partie se termine.
Mais Paris c’est aussi, et surtout, la tour Eiffel. Le 14 Juillet a été
mémorable pour nous. Après près de 7 heures d’attente, au milieu de
milliers de parisiens et autres provinciaux comme nous, nous avons été
tous les trois ébahis devant la fameuse Dame de fer. Assis sur le champs
de Mars, bières, saucissons à la main, soleil dans le dos et joie dans
nos cœurs, attendant un feux qui aura illuminé nos yeux, Paris, dans son
style simple et élégant, nous a offert un spectacle que nous ne sommes
pas prêts d’oublier.
Merci Paris pour les moments de joie que nous partageons dans tes lieux. Une
petite balade, ou un petit verre, tant de bonheur de vivre dans la Ville
Lumière. »
Charlotte, 28 ans, rencontrée sur les quais du canal de l’Ourcq « Paris, ville de l’amour, étendard de la culture et de la liberté…
En fait à mes yeux, se réveiller à Paris chaque jour, c’est un peu comme
un matin de Noël. J’y habite depuis maintenant deux ans, et je n’ai pas
encore vu le 100ème de ce que cette ville a à m’offrir, et je ne suis
pas sûre d’y arriver un jour, même si je venais à y passer 30 ans de ma
vie, et c’est aussi ça, la magie de Paris.
La question que j’entends le plus fréquemment ici c’est « Est -ce que tu
connais tel endroit ? », et au risque de passer pour la Parisienne à
côté de ses pompes, ma réponse reste bien souvent la même : « Non, mais
j’adorerais découvrir ». (Mais en vrai, moi, je suis ravie !)
Si je devais faire une « to-do list » rapide, j’irais dans les Catacombes,
au Manoir de Paris, à la galerie Sakura, au Baranaan, au Musée d’Art
Ludique, au Jardin Alpin, à la Maison Deyrolles, à celle de Nicolas
Flamel aussi, à la Fondation Cartier, au Grand Rex, Chez Papillon, au
Badaboum, à la Cigale, au Pont des Arts, à Notre Dame, aux Tuileries, au
Quai Branly, au Sacré-Coeur, dans le Marais, aux Abbesses, rue
Mouffetard… Et tellement plus encore.
En fait Paris, au fond, c’est un peu comme dans le sac de Mary Poppins, tu
ne sais jamais ce que tu vas y trouver, mais tu sais que ce sera
forcément cool et improbable.
Chaque jour Paris me donne mille raisons de sourire, de rire, de
m’émerveiller, de pleurer aussi, de la vanter, de la soutenir, de
l’aider à se relever si elle trébuche…
Je suis fière d’être Parisienne. »
Anthony, 32 ans, et Fabrice, 41 ans, rencontrés au Dunkerque « Paris, ville de libertés. Amoureux depuis quelques mois, nous avons la chance
de pouvoir nous aimer au grand jour – sans retenue – et faisons exploser
notre bonheur.
À Paris, il nous est impossible de nous ennuyer : nous avons tout le temps des amis à retrouver, des endroits à explorer.
Nous profitons pleinement de la vie, auprès des gens que nous aimons.
Nous avons la chance d’aimer les choses simples de la vie. Et pour ne pas
citer Léonard de Vinci : “Simplicity is the ultimate sophistication”
(“La simplicité est la sophistication ultime”).
»
May, 19 ans, rencontrée au Cent Quatre « J’ai quitté Francfort-Sur-Le-Main, en Allemagne, lorsque j’avais 9 ans et je
suis arrivée à Paris il y a 10 ans. Une chose est sûre, c’est que je
n’avais aucune idée de la façon dont j’allais bien pouvoir « apprivoiser
» cet amas de fraîcheur (symbolique, vu la pollution) qu’est Paris. Et
puis, je grandis, je construis des souvenirs mais aussi des habitudes
dans cette beauté qu’est Paris.
À Paris, selon le quartier, je suis une personne différente. J’imagine
être cette fille raffinée quand je lis, vêtue d’un trench, La
Délicatesse au jardin du Luxembourg. Je suis cette fille un peu « in »
quand je me balade dans le Marais, à la recherche de LA pièce vintage
dans les friperies. Je suis cette artiste qu’on dit « un peu perchée »
quand je vais danser à Bastille ou au 104, près du métro Stalingrad. Je
suis la hipster très agaçante mais – avouons-le – ultra attendrissante
quand je parle, un mojito pas bon à 15 euros dans les mains, des enjeux
du web, pendant un afterwork dans le 11e.
Je suis dans ma bulle, quand, les yeux fermés, je ressens les basses, en
boîte techno ; quand, une baguette à la main, je fais un détour par
Montmartre pour rentrer chez moi ; quand, de ma fenêtre, je photographie
la lune jaune qui donne sur les toits de Paris (et là je pense à
Ratatouille). Je me sens vivante quand, le dimanche, je brunche à La
Rotonde ou au Sésame avec ma famille, avec mes amis.
Je me sens libre quand j’habite à Paris.
Libre de m’exprimer, à travers la parole ou le mouvement, libre d’aimer et de
désirer, libre d’être cette Parisienne insupportable, libre d’être,
tout simplement. »
Mathieu, 25 ans, rencontré sur la Place de la République « Vivre à Paris a toujours été un rêve pour moi.
Tout petit déjà, j’étais fasciné par ces rues, ces monuments, ce flot de
personnes auquel on ne peut presque jamais échapper. Je me souviens de
mes premières expéditions en solo ; une boule de stress à l’estomac de
peur de ne pas savoir comment retrouver l’appartement de ma tante.
Il faut comprendre que je viens de Jarnac, petite ville de Charente
comptant à peine cinq-mille habitants et dont la diversité ethnique, du
moins au collège, s’est longtemps limitée à trois personnes. Je ne parle
ici que de la diversité dans les couleurs de peau. Les réflexions à
propos de celle-ci étaient d’ailleurs légion.
Mais quand je venais à Paris, plus personne ne faisait attention à moi,
j’étais enfin devenu quelqu’un de normal qui pouvait gambader au milieu
de tous sans s’attirer de regards déplacés.
Vivre à Paris est donc devenu un objectif.
Après l’obtention de mon bac, je pensais pouvoir débuter mes études de droit
dans la capitale mais le destin en décida autrement et je dus partir
pour Bordeaux. Un contretemps de six ans que je ne regrette absolument
pas mais je ne me suis jamais dit que je pourrais rester y vivre.
Enfin, me voici en mai 2014, débarquant à Paris pour un stage en création
publicitaire. Le droit n’était pas fait pour moi. Par chance, je trouve
un très bon plan vers Belleville, ce quartier que j’ai toujours adoré
par sa diversité et son ambiance. Un village dans Paris. Il est si
agréable d’y vivre que je peux faire ma vie dans un rayon d’un kilomètre
autour de mon appartement.
Les prix y sont encore normaux et même parfois extraordinairement bas pour
ce qui est des bars. Chose très importante, vous en conviendrez.
Par chance, mes amis aiment ce quartier et y vivent aussi. Nous sommes plus
d’une dizaine de Charentais et de Bordelais à vivre à moins de 600m à
la ronde.
Nous avons tous été marqués par l’accueil des commerçants, loin du cliché du Parisien que
les provinciaux s’évertuent à perpétuer.
Lorsque je fais mes courses, je dois toujours prévoir plus large car je sais
que je vais discuter avec mon caissier, puis mon buraliste avant de
terminer par un de mes voisins. D’ailleurs, toutes ces personnes sont
déjà venues à la maison pour passer une soirée. Je ne pensais pas
qu’elles accepteraient mais ils m’ont prouvé le contraire.
Pour ce qui est de mes activités, j’avoue passer beaucoup de temps sur les
jeux vidéo, comics, BD, livres en tout genre. Toutefois, je flâne aussi
beaucoup dans les rues de Paris pour tenter de découvrir des petites
rues, des bâtiments ou des parcs que je pourrai à mon tour faire
découvrir à mes amis.
Vous savez, c’est comme dissiper ce brouillard de guerre dans Age of Empire.
Plus vous avancez, plus vous découvrez la carte. J’ai d’ailleurs
compris que je prenais le métro pendant parfois 15 minutes pour des
trajets que je pouvais faire à pieds en largement moins de temps.
J’aime surtout m’asseoir dans le métro et regarder les gens y monter ou en
descendre. Je fais ça en terrasse de café aussi. J’aime leur inventer
des vies mais surtout, j’aime entendre toutes ces langues parlées autour
de moi.
Admirer les styles de chacun en tombant parfois sur des extravagances toutes aussi remarquables qu’assumées.
C’est certain, les gens se regardent, ont des opinions sur les autres badauds
mais tous ont certainement cette petite phrase en tête : « Oh et puis
on s’en fout, on est à Paris. »
Vivre à Paris, c’est accepter de vivre avec l’autre tout en ayant la possibilité d’être réellement soi. »
Geoffrey, 23 ans, rencontré sur la Place Cambronne « Ce qui m’a tout de suite plu en arrivant à Paris, c’est la diversité de ses quartiers et de ses habitants.
Mais c’est aussi la multitude des lieux où l’on peut sortir entre jeunes,
pour se rencontrer, échanger et s’amuser ; rendant cette ville vivante,
de jour comme de nuit.
Je réside dans le 15ème arrondissement, dans un quartier avec une
véritable mixité générationnelle, puisque se côtoient des étudiants,
jeunes actifs, familles, et seniors.
J’aime vraiment ce quartier, avec son patrimoine architectural, ses métros
aériens, ses parcs et jardins. Aussi, bien sûr, les bars et bistrots à
chaque coin de rue, qui participent à l’image d’une ville au cadre de
vie agréable, une ville festive, conviviale, ouverte…
Ce Paris que j’aime tant. »
Edwina, 31 ans, rencontrée au Klay « Dans le cœur du Sentier, Montorgueil d’un côté, les Grands Boulevards de
l’autre, j’aime tout mon quartier, et même mes voisines les prostituées
de la rue Saint-Denis ! Je m’y sens bien, c’est chez moi, et j’y
resterai.
Il est impossible de positiver en restant enfermée chez soi devant BFMTV,
j’ai une grosse envie de faire un énorme câlin à chaque personne que je
croise, c’est fou comme sensation.
Depuis quelques mois, je me suis reconvertie dans le métier de l’humour, en
montant une agence d’humour pour les entreprises. Ce projet qui pourrait
être qualifié de léger, de divertissant, est devenu lourd de sens et
engageant.
Mon client m’a demandé si on voulait maintenir un one-man-show personnalisé
pour un séminaire, seulement 3 jours après le drame. Nous n’avions
aucune envie de rire, mais une très forte envie de « faire rire »,
d’apporter de la joie, de lutter.
Être humoriste, pour moi, c’est « aimer apporter le sourire, le rire, la
joie », sur scène ou ailleurs. Mais, depuis vendredi dernier, c’est
également une mission sociale parisienne. La soirée de mardi n’a pas été
annulée, pour d’autant plus faire « chier les fondamentalistes », et
doublement puisque mon client…. c’était une marque qui vend de l’alcool.
Et ce fut un moment merveilleux, chacun a pu se changer les idées, rire,
tous ensemble, et lutter, tous ensemble, pour montrer que nous sommes
là.
Mes meilleurs moments dans mon quartier, c’est quand je teste un nouveau
resto avec mon amoureux ou mes amis mais aussi quand je marche pour
aller au théâtre, pour jouer ou voir un ami jouer. J’avoue être addict,
complètement droguée à la joie de vivre d’autrui.
Et je m’éloigne un maximum des messages de haine et de division. »
Roland, 42 ans, rencontré lors d’un trajet en voiture « J’ai beaucoup voyagé avec mon père et je peux aisément dire que Paris est la
plus belle ville du monde. Je le pense sincèrement : Paris est une
ville de merveilles. Pour ses monuments, son histoire profonde et
l’ensemble de sa culture, j’adore vivre et travailler ici.
J’ai d’ailleurs repris mes études à 42 ans et la vie étudiante y est exceptionnelle !
Je suis arrivé à Paris lorsque j’avais 9 ans et cette ville m’a toujours
rendu positif et souriant. C’est d’ailleurs ce que j’essaye de véhiculer
à mes trois enfants. Ils adorent se balader dans le jardin
d’acclimatation, cela leur apporte du calme et de la nature.
Personnellement, j’apprécie traverser tous les ponts de Paris en
compagnie de mes bambins, c’est assez rigolo de voir passer les
bateaux-mouches en-dessous.
Cela me rappelle mon enfance et les balades que je faisais avec mon père.
C’est peut-être bête mais le premier souvenir que j’aie de Paris, c’est
la tour Montparnasse. J’ai trouvé ça incroyable ! Du haut de mes 9 ans
je me disais « oh la la, mais c’est quoi ce truc ? »
C’est vrai qu’avec un peu de motivation, on peut faire à peu près n’importe
quoi. Et je parle vraiment en connaissance de cause : j’ai travaillé
dans une banque, j’ai collaboré avec des avocats, j’ai créé une société
de transport avec chauffeurs et demain j’espère devenir pilote en
aviation privée.
Paris c’est la ville de tous les possibles ! »
Julie, 21 ans, rencontrée dans la rue Monge « Je savais pas trop quoi faire comme études à la base, je voulais juste
aller en fac d’anglais mais je me suis foutue en prépa littéraire. Du
coup, je me suis retrouvée à Paris, alors que j’avais vécu à Tahiti
toute ma vie.
Tahiti, une île minuscule dans le Pacifique, avec 180 000 habitants. Paris ?
Paris, beaucoup trop de gens, des transports tout gris, de la pluie.
Elle est où la plage ? Les gens qui se connaissent tous et qui discutent
en se souriant et en se tutoyant ?
Pfolala. Ma première année était catastrophique ; j’étais en banlieue, sans
famille, et en prépa. Les insomnies, le stress, je prenais même pas le
temps de visiter la belle capitale. Un jour, j’ai pété un câble :
j’avais l’impression de devenir comme tous ces visages ternes dans le
métro qui prennent même pas le temps de lever la tête pour voir qu’il y a
une femme enceinte qui cherche une place.
Alors j’ai pris mes écouteurs, j’ai marché, j’ai pris n’importe quel
transport et j’ai découvert la ville. Ses rues cachées, ses spots
inconnus, des endroits abandonnés largement plus beaux que le
Champ-de-Mars. Dans le métro, je me retrouvais à parler à des inconnus
avec un grand sourire. Je n’avais pas envie de me perdre. Je me disais
“merde, cette capitale consommatrice ne va pas m’achever !” Il faut que
je reste moi-même : avenante, souriante, curieuse.
Et puis les années passent et je me rends compte que j’ai débarqué à Paris
avec un très mauvais préjugé : les Parisiens, c’est des cons. Alors
certes, les Parisiens, c’est des personnes stressées, mais c’est surtout
des gens soudés et ouverts. Combien d’amis me suis-je fait en parlant
avec des inconnus dans le métro, à rester assise sur un banc avec un
vieux dans un square, à aider les touristes. Aider les touristes ! Je
suis tellement fière de me dire que Paris est devenue ma deuxième ville
au point que je peux aider des étrangers, personne que j’étais il y a
encore quatre ans pour Paris.
Tahiti et Paris, c’est pas la même chose, mais je suis heureuse de voir que
j’ai été capable de m’intégrer dans une si grande ville, et de voir que
cette dernière m’a tout autant intégrée en acceptant ma culture.
Je ferai pas ma vie ici, je veux quand même retourner sur mon île, mais
Paris restera dans ma tête : les cafés, les petits sourires entre deux
personnes quand une troisième fait une gaffe dans le métro, les vieux
dans les parcs, les Buttes-Chaumont, la grosse couette sous les toits
par temps de pluie. Les boîtes de nuit “underground” où tu peux te
ramener en Vans, les discussions avec des inconnus sur un quai à
s’échanger nos bières, les kebabs. Oui, les kebabs, une putain de
découverte pour moi qui mange du thon la plupart du temps à Tahiti.
La jeune fille était une fée, elle s'appelait Viviane.
Merlin est tombé amoureux d'elle.
Pour lui plaire, il a commencé à lui apprendre sa magie.
LA FEE VIVIANE
Viviane, est une Fée, Son Père Dionas est le filleul de la déesse Diane.
Dès son enfance, Viviane est est Vouée à la Forèt de Brocéliande.
A ses quinze ans, elle rencontre Merlin, celèbre Enchanteur d'Arthur, qui l'a prend comme élève pour pouvoir la séduire, car ils
sont de même nature, de nature divine..
Leurs relations sont celles de deux amoureux.
Succombant à son charme et à ses pouvoirs magiques, elle
devient aussi habile que lui. Amoureux fou, Merlin lui édifia en une
nuit sous l’étang où ondoie le reflet du château de Comper, à Concoret,
une citadelle de cristal au fond d'un
lac.
C'est pour cela qu'on appelle aussi
Viviane la Dame du lac.
Le château n'est visible que pour Viviane et ses serviteurs
Elle y élève LANCELOT DU LAC, célèbre chevalier de la TABLE RONDE.
MERLIN et VIVIANE filent longtemps un parfait amour.
Malgré une importante différence d’âge, l’amour de Viviane pour
l’Enchanteur était vaste et exclusif et bientôt, elle ne put se
contenter du temporel : forte des sortilèges appris de la bouche
même du magicien, Viviane envoûta Merlin à la fontaine de Jouvence,
après avoir rajeuni les traits du vieux druide.
Puis elle l’emprisonna pour l’éternité de neuf cercles magiques durs comme le roc.....
La Fée Viviane est mince, juvénile. Elle a le front légèrement bombé, le
nez un
peu retroussé, la bouche petite et de grands yeux. Elle possède une
longue chevelure blonde et frisée et un corps menu et délicat.Viviane
est la fée qui jadis avait enlevé Lancelot à sa mère et
qui l'avait élevé, selon la coutume des fées pour être Chevalier-Fé.
Si vous en avez assez de la population, du genre agoraphobe, il reste encore quelques endroits sur Terre où vous pouvez être tranquilles. Nous vous avons sélectionné quelques lieux magiques pour se ressourcer loin de la civilisation, avec des coins du globe très peu peuplés.
Parce qu’il faut aussi couper les ponts et se déconnecter de temps en
temps pour recharger les batteries.
Les Maldives
L’île de Socotra dans le nord-ouest de l’océan Indien. Une île qui appartient au Yémen
Ladakh, une des régions les moins peuplés d’Inde, au nord du pays.
Le lac Salar d’Uyuni en Bolivie
Parc national de Tsavo au Kenya. Seul avec les animaux sauvages
Maya Bay en Thaïlande
Gasadalur aux îles Féroé, qu’on vous avait présenté parmi les villages les plus chouettes du monde.
L’Ayers Rock en Australie. Prévoir de l’eau (et de l’essence) dans cette région désertique
Le lac Baïkal au sud de la Sibérie. La plus grande réserve d’eau douce au monde. L’endroit idéal pour pêcher
tranquillement, ou se balader à cheval…
Paradise Bay en Antarctique. Vos seuls amis seront les pingouins.
L’île de Pâques. L’île habitée la plus isolée au monde. Si c’est pas de la tranquillité. Vous aurez peut-être la visite de quelques extra-terrestres…
La station d’Engelberg en Suisse, avec 48 habitants au km2. De quoi pouvoir faire quelques randos en mode Into the wild.
Il est le plus grand lac du Kirghizistan, Issyk-Koul, avec un plateau désertique.
Autour des Pierres à cerf en Mongolie. Rendez-vous en Terre Inconnue.
Parc national de Peak District. Un des 12 parcs d’Angleterre qui s’étend sur 1.400 km2.
La cabane au fond du Groenland, à Norse. Moins de 100 habitants dans cette zone. Des chercheurs viennent de découvrir un
immense réservoir d’eau fondue sous la banquise. L’équivalent de la
superficie de l’Irlande (140 milliards de tonnes d’eau).
Ben Bulben, l’Ayers Rock Irlandais. Le genre de formation rocheuse que l’on retrouve également dans les Alpes.
Le Mont-Saint-Michel, sauf en été puisque 3 millions de personnes visitent le site chaque année. On ne compte que 50 habitants.
Hallstatt, le village idéal pour commencer l’écriture d’un polar.
Le lac Khovsgol dans le désert de Gobi. La perle bleue de Mongolie.
Les Fjords enneigés de l’île de Baffin, une des îles de l’archipel arctique canadien, dans le territoire du Nunavut. Le coin perdu du Canada !
Dans les vallées du Bhoutan. Si vous voyagez en avion, pensez à filmer votre atterrissage qui est très impressionnant.
L’Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis. Une terre de contraste avec des endroits les plus pluvieux au monde avec
des forêts océaniques. Proche de l’Alaska pour voyager tel Alexander
Superstramp.
cette région féerique du Groenland où le temps semble arrêté
Cliquez ici......https://vimeo.com/user10786420/greenland
Le fjord Tasermiut mesure près de 70 kilomètres de long et est situé à la
pointe sud du Groenland. Le lieu est uniquement accessible par
hélicoptère ou par bateau et Alexander Nail s’y est rendu avec son sac à
dos, sa tente et un de ses amis pour passer 18 jours au milieu de la
nature. Admirez les somptueuses images que les deux hommes ont
récupérées durant leur voyage.
Cette vidéo est absolument somptueuse. Il est incroyable de s’imaginer que
les deux hommes se sont réveillés chaque matin avec ces paysages juste
sous les yeux. A la rédaction, nous ne savions pas que le Groenland
recelait de telles splendeurs. Vous pouvez d’ailleurs suivre le travail
d’Alexander via son compteVimeo.
Altiport de Courchevel est un altiport servant Courchevel, une station de ski dans les Alpes
françaises. L’aérodrome a une très courte piste de seulement 537 mètres
(1762 pieds) avec un gradient de 18,6%.
Il n’y a aucune procédure de remise des gaz pour les atterrissages à
Courchevel, en raison du relief montagneux environnant. De Havilland
Canada DHC-6 Twin Otter et DHC-7 Dash 7 turbopropulseurs ont servi
l’aéroport dans le passé; Toutefois, l’aérodrome voit principalement des
aéronefs à voilure fixe plus petit tels que Cessna ainsi que des
hélicoptères à l’heure actuelle.
La piste n’a pas de procédure d’approche aux instruments ou des aides
d’éclairage, rendant ainsi l’atterrissage dans le brouillard et les
nuages ??bas dangereux et presque impossible. L’aéroport est considéré
comme dangereux, car il dispose d’une approche difficile, une piste
d’amont et pistes de ski dans la zone adjacente. Le programme History
Channel le mets dans les plus extrêmes et il se classe comme le septième
aéroport le plus dangereux au monde.
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