Vers l’an 430, Saint Augustin aurait dit : > > > > > > « À force de tout voir l’on finit par tout supporter… > > > > > > À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… > > > > > > À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… > > > > > > À force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! »
LE THEATRE CHEIKH KHALIFA ZAHED AL NAHYAN
> > > > > > Savez-vous où se trouve le Théâtre Cheikh Khalifa bin Zahed al-Nahyan ? > > > > > > à Alger ? à Tunis ? à Ryad ?
En vérité, dans aucune de ces villes car il s’'agit de l’'ancien théâtre Napoléon situé à Fontainebleau.
Directement inspiré du petit Théâtre de la reine Marie-Antoinette à Versailles, ce bâtiment est connu pour ses salons et ses aménagements qui en font un conservatoire de l’'art théâtral français unique en son genre.
Et pourtant, vous avez bien lu; l’'ancien théâtre Napoléon porte depuis peu, le nom de l'’émir d'Abou Dabi, le cheikh Khalifa bin Zahed al-Nahyan.
Mais quel est donc le lien entre ce personnage et l'’histoire de la ville impériale, voire de notre pays?
Aucun, strictement aucun, sauf les 5 millions de pétrodollars qu'’il a déboursés pour financer certains travaux de restauration. Point final.
Le cheikh paie. Alors, sur sa demande, on débaptise.
…Car aujourd’hui le Théâtre impérial de Fontainebleau s’'appelle officiellement Théâtre Cheik Khalifa bin Zahed al-Nahyan. C’'est une véritable opération de génocide culturel qui est en train de se dérouler, sous nos yeux.
Demain, si nous ne réagissons pas, le château de Versailles s'’appellera « Palace Abd el-Kader » et Notre-Dame-de-Paris deviendra une grande mosquée comme le gouvernement Turc prévoit de le refaire pour la basilique Sainte-Sophie à Istanbul.
Après l'’achat de clubs de football et de grands hôtels parisiens, les émirs du Golfe se découvrent maintenant une passion pour notre patrimoine…. Soit. Ils sont les bienvenus pour l’'admirer, et éventuellement pour s'’en inspirer chez eux. Mécène, j'écris ton nom… La contrepartie, puisque c'est ainsi que cela s'appelle, a été actée dès 2007. Abu Dhabi ayant accepté de financer larestauration du théâtre impérial (10 millions d'euros, à terme), la France a, de son côté, accepté de rebaptiser la salle. Elle portera le nom de Théâtre Cheikh Khalifa Bin Zayed al-Nahyan. L'usage consistant à donner le nom d'un mécène à une salle de musée ou à une pièce de château n'est pas très courant en France, contrairement aux États-Unis. De fait, il fait même partie de ces gestes tabous. Le Louvre avait caressé l'idée, un temps, de donner le nom d'une entreprise japonaise à une de ses salles, avant de reculer face à la bronca. En général, on se contente donc d'une plaque rappelant qui a soutenu les travaux. Cette fois, le ministère de la Culture a obtempéré. Il faut dire que, la même année, un accord historique avait été conclu entre l'État français et les Émirats, sur le Louvre Abu Dhabi. Et que sans argent privé, le théâtre n'aurait jamais été restauré. Aurélie Filippetti - qui lors de la campagne présidentielle avait publiquement regretté que le nom de Wendel soit inscrit sur les murs de Pompidou Metz - viendra d'ailleurs inaugurer le théâtre, le 30 avril 2014, avec Cheikh Sultan Bin Tahnoon al-Nahyan, membre de la famille royale et président de TDIC (Tourisme et Culture).
• Ingrédients pour votre clafoutis aux cerisesFarine de blé : 100 gSucre semoule : 90 gPoudre d'amande : 30 gSucre glace : 20 gOeuf(s) : 6 pc(s)Lait 1/2 ecrémé : 12,5 clCrème liquide entière : 12,5 clCerise(s) : 400 g
Pour le reste de la recette Beurre doux : 10 gFarine de blé : 10 g• Recette : Clafoutis aux cerises
Préchauffer le four à 180 °C (th. 6).
Dans une terrine, verser la poudre d'amande, la farine et le sucre, puis mélanger et réaliser un puits. Casser ensuite les oeufs au milieu et fouetter progressivement pour incorporer les solides petit à petit. Battre énergiquement pour éviter la formation de grumeaux. Ajouter les liquides (lait et crème liquide) au mélange et fouetter à nouveau. Il est ensuite préférable de laisser la pâte reposer un peu.
Beurrer et fariner les moules, répartir les cerises et verser la pâte par-dessus, puis enfourner pendant 25 min.
Démouler les clafoutis lorsqu'ils sont froids et les saupoudrer de sucre glace. • Le plus du chef pour réussir votre clafoutis aux cerises vous pouvez remplacer les cerises par des griottes au sirop, ou tout simplement par des pommes. Une recette de : RÉGALEZ VOUS!
Marie WOLFROM, Gregory DANEL Agence France-Presse Paris
Le suspect de l'attentat en Isère a envoyé un selfie macabre avec la tête de sa victime décapitée, a-t-on appris samedi alors que les proches de l'entrepreneur se recueillaient dans une émotion muette.
Yassin Salhi, qui a causé vendredi matin une explosion dans une usine chimique de Saint-Quentin-Fallavier, où il allait régulièrement pour son travail et où a été retrouvée la dépouille décapitée d'Hervé Cornara, a commencé à parler aux enquêteurs dans la soirée de samedi, a indiqué une source proche du dossier. «Il était mutique, mais il change de position» et «commence à s'expliquer sur le déroulé des faits». Sa garde à vue, débutée vendredi soir à Lyon, peut durer jusqu'à 96 heures avant qu'il ne soit présenté à un juge d'instruction. Si rien n'indique la présence d'un complice vendredi, les enquêteurs cherchent notamment à déterminer d'éventuelles complicités, en France comme à l'étranger. Ce selfie a été envoyé vers un numéro canadien, a-t-on appris de sources proches du dossier, même si la localisation de son contact n'est pas établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers une autre destination. Les enquêteurs vont évidemment étudier une éventuelle connexion syrienne, alors que selon les tout derniers chiffres 473 personnes parties de France se trouvent actuellement dans les zones de djihad en Irak et en Syrie. Yassin Salhi avait été rapidement interpellé vendredi matin, dans les locaux de l'usine du groupe américain Air Products, alors qu'il tentait apparemment de déclencher une seconde explosion. Les premiers résultats de l'autopsie de la victime n'ont pas permis de déterminer la cause exacte de sa mort, étranglement, égorgement ou décapitation. Son épouse l'avait vu pour la dernière fois peu après 7 h 30 dans leur société de transport de Chassieu, dans le Rhône. Elle a alors croisé Salhi avant de constater que son mari n'était plus dans l'entreprise, selon une source proche du dossier, confirmant une information de M6. «Inouï» Une foule silencieuse s'est recueillie en hommage à St-Quentin, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Lyon. C'est dans la zone industrielle de cette bourgade tranquille qu'a eu lieu l'impensable. «C'est inouï de décapiter un homme au XXIe siècle. Nous, qu'est-ce qu'on a comme arme pour combattre ça? Être ici, ensemble», commente à l'AFP Philippe Ouastani. À quelques dizaines de kilomètres, à Fontaines-sur-Saône où vivait Hervé Cornara, on décrit cet homme de 54 ans, marié et père d'un fils d'une vingtaine d'années, comme un type «affectueux, généreux», engagé dans la vie de ce quartier HLM où vit toujours sa maman, 87 ans. À Paris, un nouveau Conseil restreint a été présidé par François Hollande à l'Élysée, en présence du chef du gouvernement, Manuel Valls, qui a écourté sa visite en Amérique du Sud. Appelant la société française à «être forte sur ses valeurs», le premier ministre a estimé que «la question n'est pas de savoir s'il y aura un nouvel attentat, mais quand». Au programme de ce Conseil figurait aussi la Tunisie, que des milliers de touristes étrangers s'empressaient de quitter samedi au lendemain d'un carnage dans un hôtel revendiqué par le groupe djihadiste État islamique, qui a coûté la vie à 38 personnes dont plusieurs Britanniques. Selon le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, «aucune victime française» n'a été identifiée «à ce stade». Si pour l'heure l'attentat en Isère n'a pas été revendiqué, la présence de drapeaux où étaient écrits la profession de foi islamique entourant la tête de la victime accrochée au grillage d'enceinte de l'usine, rappelle les mises en scène macabres du groupe État islamique (EI). Fiché de 2006 à 2008 par les services de renseignements pour radicalisation, Yassin Salhi, originaire du Doubs et fraîchement arrivé à Saint-Priest, dans la métropole lyonnaise, avait de nouveau été repéré entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise. Il s'était radicalisé à Pontarlier (Doubs) au début des années 2000 au contact d'un homme soupçonné d'avoir préparé avec des militants d'Al-Qaïda des attentats en Indonésie, a-t-on appris de sources concordantes.
Hervé Cornara Photo AFP
Hervé Cornara, un homme apprécié de tousPhilomène BOUILLON (FONTAINES-SUR-SAÔNE) - Sauvagement décapité vendredi lors d'un attentat dans la région de Lyon, Hervé Cornara, chef d'entreprise de 54 ans, était apprécié pour son dynamisme et son engagement dans la ville de Fontaines-sur-Saône où il résidait. «C'est un mec formidable», soupire, sans arriver à parler de lui au passé, Fernand Rodriguez, secrétaire de l'association des locataires du quartier des Marronniers, que présidait M. Cornara. Hervé Cornara était un «enfant du quartier» qui «se donnait à fond dans tout», ont témoigné ses voisins. Émus, ils saluaient samedi la mémoire de ce chef d'entreprise, dont le corps décapité a été découvert la veille dans l'enceinte d'une usine de gaz industriels visée par un attentat. Marié et père d'un jeune homme aujourd'hui âgé d'une vingtaine d'années, Hervé Cornara était resté fidèle, malgré ses succès, à ce quartier modeste où il avait grandi: des barres d'immeubles de quatre étages, une grande tour, une crèche, une clinique vétérinaire et un coquet jardin partagé. Sa maman, âgée de 87 ans, habite toujours dans la tour en face. Responsable de l'association des locataires, le chef d'entreprise était très actif. «Il s'est impliqué pour garder le poste. Il voulait organiser un grand barbecue ces jours-ci», rappelle son ami Fernand. «Il travaillait beaucoup, surtout depuis qu'il avait sa deuxième société à Chassieu, on se disait que ça lui ferait trop», ajoute Fernand Rodriguez, tandis que son épouse baisse la tête et sanglote, dans leur appartement du premier étage de la même barre d'immeuble que la victime. L'enfant du pays avait quitté un temps la région avant d'y revenir pour créer une petite entreprise de transport. Les affaires marchant correctement, il s'était récemment agrandi et avait racheté des locaux à Chassieu, et l'entreprise de transport Colicom. C'est là que travaillait aussi l'auteur présumé de l'attentat et de son assassinat, Yassin Salhi, qui se trouve toujours en garde à vue. Monstrueux «C'est monstrueux, c'est de la barbarie, on ne lui a pas laissé de chance, il faudrait que ça s'arrête», s'emporte Nadine Espitalier, qui habite dans la même cage d'escalier. Dans le quartier, quelles que soient les générations, tout le monde semblait le connaître. Promenant son chien, Pascal Servino dit avoir «grandi avec lui» aux Marronniers. «Hervé était parti un temps en Martinique, et il était revenu. C'était un homme affectueux, généreux. Il était strict sur le quartier: dès que quelque chose n'allait pas, il se mobilisait pour résoudre les problèmes. Il va nous manquer». Comme de nombreux voisins, M. Servino a rejoint peu avant midi l'allée centrale longeant l'immeuble, pour participer à une minute de silence, en présence du maire. «Nous sommes ici pour saluer la mémoire de notre ami, de notre voisin. Hervé a été assassiné hier (vendredi) dans des conditions que l'on ne peut décrire, victime d'un acte barbare», a ensuite souligné le maire de Fontaines, Thierry Pouzol, au milieu de quelque 200 habitants. La voix chevrotante, il a ensuite invité les habitants des Marronniers à se donner la main pendant la minute de silence, avant d'aller déposer un bouquet de fleurs devant le n°10 de l'immeuble où résidait Hervé Cornara.
C’est difficile de traduire mot pour mot, de l’Anglais en Français, mais je vais essayer de vous donner le mieux que je peux, la meilleure traduction qui se rapproche le plus de l’esprit de cette vidéo.
Pour la première fois, je vois ! La maman : nous attendons dimanche prochain, parce que cela va être un grand jour ; mes enfants vont être capables de voir !
Le papa : je ne pourrais jamais avoir assez d’argent pour qu’ils soient opérés, mais si je travaille jour et nuit. S’ils retrouvent la vue, cela va être une grande joie pour nous.
Texte de vidéo : aujourd’hui, la chirurgie est capable de redonner la vue à un enfant en 15 minutes !
Médecin qui parle : on a besoin plus de notre cœur que nos mains pour rendre service aux enfants. Sonia et Anita viennent d’une pauvre famille et si on ne peut pas les opérer, ils seront aveugles pour toute la vie, et ce qui arrive pour beaucoup d’entre eux, c’est qu’ils deviennent des mendiants pour leur famille !
La petite fille chante : Seigneur tu m’as donné deux yeux, alors pourquoi Tu me gardes aveugle ?
La maman en pleurs : de tout mon cœur j’ai l’espoir. J’ai amené ma fille. Demain, après l’opération, elle pourra enfin me voir avec ses yeux grands
Patrick : je suis parent ; en voyant la maman fondre en larmes, le cœur brisé, à ce moment-là, j’ai pu ressentir toute la douleur de ses parents pour leurs enfants. De telles scènes vous brisent le cœur de l’injustice qu’il y a dans ce monde.
Texte de vidéo : 20/20/20 offre gratuitement ces opérations pour ces enfants de familles pauvres qui ne peuvent pas les payer.
La maman : quand ils ont retiré les bandages, Anita n’arrêtait pas de dire : maman je peux voir, maman je peux voir !… On veut seulement qu’il ait un bon futur. La dernière chose que je veux dire c’est : merci !
Texte de vidéo : 20 millions d’enfants et d’adultes peuvent retrouver la vue avec une opération qui coûte seulement $300. Mais la plupart d’entre eux vont rester aveugles toute leur vie, jusqu’à quelqu’un les aide. Vous pouvez être cette personne ! 20/20/20, rendre la vue à 20 millions d’enfants et d’adultes.
Patrick : la raison que j’ai choisi cette vidéo n’est pas spécialement pour cette association, mais pour montrer qu’il y a beaucoup d’hommes et de femmes dans le monde qui sont concernés pour le bien-être des autres. Certains donnent leur vie, jour et nuit, parfois dans des conditions très difficiles et mêmes dangereuses. Je le sais, parce que j’ai fait ce travail volontairement pendant des années !
Mon mot de la fin : est-ce que toutes ces familles ne méritent pas la chance D’être heureuses, nourries, vêtues, soignées, aimées comme toutes les Autres familles du monde ? Patrick Etienne
Les melons ont été cultivés et utilisés depuis l'Antiquité. Ceux petites formes ont été cultivées par les Egyptiens, les Grecs et les Romains, et ont été utilisés dans la cuisine. Cependant, il est possible que des melons cultivés et consommés à cette période n'étaient pas aussi doux que la pastèque d'aujourd'hui. Après la chute de l'Empire Romain, les melons ont disparu des menus. Les arabes ont réintroduit le melon en Europe, qui est devenu la nouvelle source qualité de la nourriture au cours les années 1300, en Italie.
Pendant le Moyen Age, les melons ont commencé à être cultivé dans les pays arabes, où ils ont été traités avec beaucoup de respect et considérés comme le fruit d'un archange. Au 17ème siècle, à Moscou, sous le règne du tsar Alexeï Mikhaïlovitch de Russie ont été construites des serres pour les melons en pleine croissance. Ils sont ensuite devenus connu en Amérique du Nord dans les années 1800.
Aujourd'hui les melons se trouvent dans différentes formes, tailles et couleurs, mais tous ont deux choses en commun : une douceur et un goût à la fois charnu et doux : un arôme incomparable. Ce sont en fait les raisons pour lesquelles on peut difficilement résister à l'envie d’en manger. Voyons ensemble leurs bienfaits...
1. Riche en potassium La plupart des melons sont riches en potassium, un nutriment qui peut aider à contrôler la pression artérielle, à réguler le rythme cardiaque et aider à prévenir les accidents vasculaires cérébraux
2. L'avantage des melons juteux Ils contiennent du sucre assimilable, amidon, protéines, vitamines, cellulose, pectine, acides organiques et minéraux divers
3. Utilisés pour des traitements variés Les melons sont utilisés grâce à leurs bénéfices pour le traitement de l'anémie, des troubles cardio-vasculaires, maladies du foie et des reins, la goutte et les rhumatismes.Ils sont aussi utilisés comme un remède pour le rajeunissement.
4. Quant à la pastèque C'est une précieuse source de lycopène, qui contribue à réduire le risque de la prostate, du sein, de l'endomètre et de cancer du poumon ou du côlon
5. L'achat du melon Si la tige est encore attaché, cela signifie que le melon a été repris trop tôt. Le melon mûr a uneodeur sucrée. Le melon continue à mûrir, donc si vous l'achetez mûre, mangez-le dès que possible.
6. L'achat d'une pastèque Choisir un melon d'eau est un peu difficile. Les pastèques ne mûrissent pas plus après avoir été cueillies. Entière, une pastèque doit être conservée au réfrigérateur jusqu'à une semaine, mais coupée, elle doit être consommée dès que possible parce qu'elle se détériore rapidement et perd sa texture et douceur. En règle générale, une pastèque est consommée à l'état naturel, mais elle peut aussi être utilisée pour des confitures, avec du miel, de la gelée, de la crème glacée (surtout le melon).
Gregory DANEL Agence France-Presse SAINT-QUENTIN-FALLAVIER Une personne est morte décapitée et plusieurs ont été blessées dans un attentat probablement djihadiste en France qui a visé vendredi matin une usine de gaz industriels près de Lyon (centre-est), une nouvelle attaque qui était redoutée depuis les attentats de janvier à Paris. Un homme a été interpellé peu après l'attaque, survenue vers 10h locales (4h heure de l'Est), soupçonné d'en être l'auteur ou l'un des auteurs, selon des sources proches du dossier. Cet attentat survient près de six mois après les sanglantes attaques commises au nom de l'islam radical qui ont fait 17 morts début janvier à Paris. Un bilan provisoire faisait état en fin de matinée d'un mort, retrouvé décapité sur place, et de deux blessés légers. La tête décapitée a été retrouvée couverte d'inscriptions en arabe et accrochée à un grillage. Selon une source proche de l'enquête, un homme est entré, un drapeau islamiste à la main, dans l'usine de gaz industriels, située à Saint-Quentin Fallavier, et il y a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz. «Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, à bord d'un véhicule, ont foncé sur l'usine. Une explosion s'est alors produite», a déclaré une autre source proche du dossier. «Le corps décapité d'une personne a été retrouvé à proximité de l'usine, mais on ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou pas», a ajouté cette source, évoquant aussi «un drapeau avec des inscriptions en arabe retrouvé sur place». «Vigilance renforcée» Le premier ministre Manuel Valls a ordonné une «vigilance renforcée» sur tous les sites sensibles de la région de Lyon, deuxième ville de France, qui abrite de nombreux sites industriels. Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui était en déplacement dans la région, était attendu sur les lieux à la mi-journée. Présent à Bruxelles dans le cadre d'un sommet européen, le président français François Hollande a fait savoir qu'il serait de retour à Paris en début d'après-midi vendredi. Un Conseil de défense aura lieu dans la foulée au palais de l'Élysée. Les magistrats spécialisés du parquet antiterroriste de Paris se sont saisis de l'enquête. Cette attaque survient dans un contexte de crainte des autorités de nouveaux actes de terrorisme sur le sol français, en particulier après l'arrestation en avril d'un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d'un projet d'attaque contre une église à Villejuif, près de Paris, au nom de l'islam radical. Depuis les attentats de janvier, le gouvernement a mis en place un drastique plan de vigilance antiterroriste dans les lieux publics et le ministre de l'Intérieur a maintes fois répété que la menace enFrance restait «très élevée». Bernard Cazeneuve indiquait début juin que 1750 personnes étaient recensées à ce jour «pour leur implication à un titre ou à un autre dans des filières djihadistes». Il précisait en outre que quelque 130 procédures judiciaires concernant 650 personnes étaient en cours en France pour des activités liées au terrorisme. Du 7 au 9 janvier, trois djihadistes ont perpétré des attaques contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une épicerie casher, et des policiers, provoquant une onde de choc en France et dans le monde entier. Une marche historique de solidarité avec les victimes et pour la liberté avait rassemblé le 13 janvier des millions de personnes dans tout le pays. Dans ce contexte, la France s'est dotée cette semaine d'un nouvel arsenal controversé renforçant les capacités légales d'écoute de ses services de renseignement.
En France : Les Taxis En Colère Un taxi avec une bannière invitant Uber à «dégager» est vu dans le centre de Marseille durant la journée de manifestations contre le service de transport californien, le 25 juin. PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AFP François BECKER, Simon VALMARY avec les bureaux de l'AFP en France Agence France-Presse PARIS
Dans un climat électrique, plusieurs milliers de taxis en colère contre la «concurrence sauvage» du groupe américain Uber ont manifesté jeudi en France, provoquant de colossales perturbations sur les grands axes de circulation de Paris et plusieurs grandes villes. Opérations escargots, blocages des gares et des aéroports, voitures de transport avec chauffeur (VTC) prises pour cible; dès l'aube, les protestataires, au nombre de près de 3000 sur l'ensemble du pays selon la police, ont multiplié les actions coup de poing. «Le but c'est d'occuper l'espace, parce qu'il y a un vrai ras-le-bol», a résumé Karim Asnoun, responsable du syndicat CGT de la profession. «La base attend de nous des messages forts, on est obligé de passer par cette étape de la radicalité», a renchéri Abdel Ghalfi (CFDT). À l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les accès à trois terminaux étaient bloqués et la circulation perturbée, comme dans plusieurs quartiers de Paris. À la Porte Maillot, l'un des principaux points d'entrée dans Paris, des taxis ont pris d'assaut et incendié les fourgonnettes de deux conducteurs de VTC, provoquant l'intervention de forces anti-émeutes et des pompiers, dans une odeur âcre de fumée, avec claquement de pétards et fracas de poubelles renversées.
Les accès de deux gares de la capitale étaient également bloqués par des dizaines de voitures, comme celle d'Olivier Noblot, taxi depuis 22 ans, «prêt à revenir tous les jours s'il le faut et à bloquer Paris». Des actions similaires ont été menées à Lyon (centre-est), Marseille (sud), Toulouse et Bordeaux (sud-ouest) notamment. «Pourquoi pas demain des Uber plombier, Uber électricien? Et tout le monde fera n'importe quoi», a dénoncé Gérald Giraud, un manifestant lyonnais. Le mouvement a recueilli un large écho dans la classe politique. «On ne peut pas laisser les chauffeurs de taxi victimes de la loi de la jungle», a déclaré le président socialiste de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Les Républicains, le parti d'opposition de droite de l'ancien président Nicolas Sarkozy, a dénoncé lui aussi la «concurrence déloyale» d'UberPOP, l'application mobile de la société californienne qui, à prix cassés, met en relation des particuliers et des conducteurs non professionnels assurant leur transport avec leurs véhicules personnels.
«Cette colère qui gronde, n'importe quel professionnel dans n'importe quel secteur qui subirait ce que subissent les chauffeurs serait probablement amené à cette extrémité», a déclaré la chef de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, reprochant au gouvernement socialiste de laisser «pourrir la situation». «C'est la chienlit aujourd'hui» Seul l'ancien premier ministre de droite François Fillon juge que «c'est la chienlit (pagaille) aujourd'hui, franchement». Engagé depuis plusieurs mois dans un bras de fer avec l'État, Uber revendique 400 000 utilisateurs d'UberPOP en France, où le nombre des taxis est faible. Mais ses chauffeurs sont des particuliers sans la formation requise pour leur agrément et ils ne paient ni cotisations sociales ni impôts. Les syndicats de taxis ont appelé au «calme», alors que le climat s'est tendu avec plusieurs agressions récentes de clients ou de chauffeurs UberPOP. Craignant que ses chauffeurs professionnels soient assimilés à des conducteurs UberPOP, la société de VTC Allocab avait même demandé jeudi à ses employés de laisser au placard leurs costumes et de faire asseoir leurs clients à l'avant de leurs véhicules.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a demandé jeudi au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l'activité du service. Uber est visé depuis fin 2014 par une enquête judiciaire à Paris, pour organisation illégale d'un «système de mise en relation de clients avec des personnes qui se livrent au transport routier» de passagers «à titre onéreux». Selon une loi française récente, les conducteurs qui ne sont pas enregistrés comme chauffeur de taxi ou VTC encourent jusqu'à un an de prison, 15 000euros d'amende, la suspension du permis et la confiscation du véhicule. La France n'est pas le seul pays d'Europe, où l'activité d'Uber fait polémique. L'entreprise est interdite d'exercer en Allemagne et fait aussi l'objet de procédures judiciaires aux Pays-Bas et en Espagne.
La Commission européenne a indiqué mardi travailler sur «une régulationappropriée» que Bruxelles espère mettre au point «cette année».
> > > > > > « À force de tout voir l’on finit par tout supporter…
> > > > > > À force de tout supporter l’on finit par tout tolérer…
> > > > > > À force de tout tolérer l’on finit par tout accepter…
> > > > > > À force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! »
LE THEATRE CHEIKH KHALIFA ZAHED AL NAHYAN
> > > > > > Savez-vous où se trouve le Théâtre Cheikh Khalifa bin Zahed
al-Nahyan ?
> > > > > > à Alger ? à Tunis ? à Ryad ?
En vérité, dans aucune de ces villes car il s’'agit de l’'ancien
théâtre Napoléon situé à Fontainebleau.
Directement inspiré du petit Théâtre de la reine Marie-Antoinette à
Versailles, ce bâtiment est connu pour ses
salons et ses aménagements qui en font un
conservatoire de l’'art théâtral français unique
en son genre.
Et pourtant, vous avez bien lu; l’'ancien théâtre
Napoléon porte depuis peu, le nom de l'’émir
d'Abou Dabi, le cheikh Khalifa bin Zahed
al-Nahyan.
Mais quel est donc le lien entre ce personnage et l'’histoire de la
ville impériale, voire de notre pays?
Aucun, strictement aucun, sauf les 5 millions de pétrodollars
qu'’il a déboursés pour financer certains
travaux de restauration. Point
final.
Le cheikh paie. Alors, sur sa demande, on
débaptise.
…Car aujourd’hui le Théâtre impérial de Fontainebleau s’'appelle
officiellement Théâtre Cheik Khalifa bin Zahed
al-Nahyan.
C’'est une véritable opération de génocide culturel qui est en train
de se dérouler, sous nos
yeux.
Demain, si nous ne réagissons pas, le château de
Versailles s'’appellera « Palace Abd el-Kader »
et Notre-Dame-de-Paris deviendra une grande
mosquée comme le gouvernement Turc prévoit de le
refaire pour la basilique Sainte-Sophie à
Istanbul.
Après l'’achat de clubs de football et de grands
hôtels parisiens, les émirs du Golfe se
découvrent maintenant une passion pour
notre
patrimoine…. Soit.
Ils sont les bienvenus pour l’'admirer, et éventuellement
pour s'’en inspirer chez
eux.
Mécène, j'écris ton nom…
La contrepartie, puisque c'est ainsi que cela s'appelle, a été actée dès 2007.
Abu Dhabi ayant accepté de financer larestauration du théâtre impérial (10 millions d'euros, à terme),
la France a, de son côté, accepté de rebaptiser la salle. Elle portera le
nom de Théâtre Cheikh Khalifa Bin Zayed al-Nahyan. L'usage consistant à
donner le nom d'un mécène à une salle de musée ou à une pièce de
château n'est pas très courant en France, contrairement aux États-Unis.
De fait, il fait même partie de ces gestes tabous. Le Louvre avait
caressé l'idée, un temps, de donner le nom d'une entreprise japonaise à
une de ses salles, avant de reculer face à la bronca. En général, on se
contente donc d'une plaque rappelant qui a soutenu les travaux. Cette
fois, le ministère de la Culture a obtempéré. Il faut dire que, la même
année, un accord historique avait été conclu entre l'État français et
les Émirats, sur le Louvre Abu Dhabi. Et que sans argent privé, le théâtre n'aurait jamais été restauré.
Aurélie Filippetti - qui lors de la campagne présidentielle avait publiquement regretté
que le nom de Wendel soit inscrit sur les murs de Pompidou Metz -
viendra d'ailleurs inaugurer le théâtre, le 30 avril 2014, avec Cheikh Sultan Bin Tahnoon al-Nahyan,
membre de la famille royale et président de TDIC (Tourisme et Culture).
Il y a encore,heureusement,des évènements qui veulent nous faire espérer.
Clafoutis aux cerises
6 personnes Préparation: 15 Min
Clafoutis moelleux à l'amande et aux cerises (avec les noyaux évidemment !).
Retrouvez cette recette de clafoutis aux cerises ainsi que d'autres recettes de clafoutis sur le site de L'atelier des Chefs.
• Ingrédients pour votre clafoutis aux cerisesFarine de blé : 100 gSucre semoule : 90 gPoudre d'amande : 30 gSucre glace : 20 gOeuf(s) : 6 pc(s)Lait 1/2 ecrémé : 12,5 clCrème liquide entière : 12,5 clCerise(s) : 400 g
Pour le reste de la recette Beurre doux : 10 gFarine de blé : 10 g• Recette : Clafoutis aux cerises
Préchauffer le four à 180 °C (th. 6).
Dans une terrine, verser la poudre d'amande, la farine et le sucre, puis mélanger et
réaliser un puits. Casser ensuite les oeufs au milieu et fouetter
progressivement pour incorporer les solides petit à petit. Battre
énergiquement pour éviter la formation de grumeaux. Ajouter les liquides
(lait et crème liquide) au mélange et fouetter à nouveau. Il est
ensuite préférable de laisser la pâte reposer un peu.
Beurrer et fariner les moules, répartir les cerises et verser la pâte par-dessus, puis enfourner pendant 25 min.
Démouler les clafoutis lorsqu'ils sont froids et les saupoudrer de sucre glace.
• Le plus du chef pour réussir votre clafoutis aux cerises vous pouvez remplacer les cerises par des griottes au sirop, ou tout simplement par des pommes.
Une recette de :
RÉGALEZ VOUS!
Attentat En France: Le Suspect Avait Envoyé Un Selfie Avec La Tête De Sa Victime
Photo de Philippe Desnazes, AFP
Vendredi de ramadan sanglant
C'est arrivé un 26 juin
La coalition apporte son soutien au plan irakien contre l'EI
Al-Shebab
État islamique
Actes de terrorisme
Marie WOLFROM, Gregory DANEL
Agence France-Presse
Paris
Le suspect de l'attentat en Isère a envoyé un selfie macabre avec la tête
de sa victime décapitée, a-t-on appris samedi alors que les proches de
l'entrepreneur se recueillaient dans une émotion muette.
Yassin Salhi, qui a causé vendredi matin une explosion dans une usine chimique
de Saint-Quentin-Fallavier, où il allait régulièrement pour son travail
et où a été retrouvée la dépouille décapitée d'Hervé Cornara, a
commencé à parler aux enquêteurs dans la soirée de samedi, a indiqué une
source proche du dossier. «Il était mutique, mais il change de
position» et «commence à s'expliquer sur le déroulé des faits».
Sa garde à vue, débutée vendredi soir à Lyon, peut durer jusqu'à 96 heures avant qu'il ne soit présenté à un juge d'instruction.
Si rien n'indique la présence d'un complice vendredi, les enquêteurs
cherchent notamment à déterminer d'éventuelles complicités, en France
comme à l'étranger.
Ce selfie a été envoyé vers un numéro canadien, a-t-on appris de sources
proches du dossier, même si la localisation de son contact n'est pas
établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers
une autre destination.
Les enquêteurs vont évidemment étudier une éventuelle connexion syrienne,
alors que selon les tout derniers chiffres 473 personnes parties de
France se trouvent actuellement dans les zones de djihad en Irak et en
Syrie.
Yassin Salhi avait été rapidement interpellé vendredi matin, dans les locaux
de l'usine du groupe américain Air Products, alors qu'il tentait
apparemment de déclencher une seconde explosion.
Les premiers résultats de l'autopsie de la victime n'ont pas permis de
déterminer la cause exacte de sa mort, étranglement, égorgement ou
décapitation.
Son épouse l'avait vu pour la dernière fois peu après 7 h 30 dans leur
société de transport de Chassieu, dans le Rhône. Elle a alors croisé
Salhi avant de constater que son mari n'était plus dans l'entreprise,
selon une source proche du dossier, confirmant une information de M6.
«Inouï»
Une foule silencieuse s'est recueillie en hommage à St-Quentin, à une
trentaine de kilomètres au sud-est de Lyon. C'est dans la zone
industrielle de cette bourgade tranquille qu'a eu lieu l'impensable.
«C'est inouï de décapiter un homme au XXIe siècle. Nous, qu'est-ce qu'on a
comme arme pour combattre ça? Être ici, ensemble», commente à l'AFP
Philippe Ouastani.
À quelques dizaines de kilomètres, à Fontaines-sur-Saône où vivait Hervé
Cornara, on décrit cet homme de 54 ans, marié et père d'un fils d'une
vingtaine d'années, comme un type «affectueux, généreux», engagé dans la
vie de ce quartier HLM où vit toujours sa maman, 87 ans.
À Paris, un nouveau Conseil restreint a été présidé par François Hollande
à l'Élysée, en présence du chef du gouvernement, Manuel Valls, qui a
écourté sa visite en Amérique du Sud. Appelant la société française à
«être forte sur ses valeurs», le premier ministre a estimé que «la
question n'est pas de savoir s'il y aura un nouvel attentat, mais
quand».
Au programme de ce Conseil figurait aussi la Tunisie, que des milliers de
touristes étrangers s'empressaient de quitter samedi au lendemain d'un
carnage dans un hôtel revendiqué par le groupe djihadiste État
islamique, qui a coûté la vie à 38 personnes dont plusieurs
Britanniques. Selon le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius,
«aucune victime française» n'a été identifiée «à ce stade».
Si pour l'heure l'attentat en Isère n'a pas été revendiqué, la présence de
drapeaux où étaient écrits la profession de foi islamique entourant la
tête de la victime accrochée au grillage d'enceinte de l'usine, rappelle
les mises en scène macabres du groupe État islamique (EI).
Fiché de 2006 à 2008 par les services de renseignements pour radicalisation,
Yassin Salhi, originaire du Doubs et fraîchement arrivé à Saint-Priest,
dans la métropole lyonnaise, avait de nouveau été repéré entre 2011 et
2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise.
Il s'était radicalisé à Pontarlier (Doubs) au début des années 2000 au
contact d'un homme soupçonné d'avoir préparé avec des militants
d'Al-Qaïda des attentats en Indonésie, a-t-on appris de sources
concordantes.
Hervé Cornara
Photo AFP
Hervé Cornara, un homme apprécié de tous Philomène BOUILLON (FONTAINES-SUR-SAÔNE) -
Sauvagement décapité vendredi lors d'un attentat dans la région de
Lyon, Hervé Cornara, chef d'entreprise de 54 ans, était apprécié pour
son dynamisme et son engagement dans la ville de Fontaines-sur-Saône où
il résidait.
«C'est un mec formidable», soupire, sans arriver à parler de lui au passé,
Fernand Rodriguez, secrétaire de l'association des locataires du
quartier des Marronniers, que présidait M. Cornara.
Hervé Cornara était un «enfant du quartier» qui «se donnait à fond dans
tout», ont témoigné ses voisins. Émus, ils saluaient samedi la mémoire
de ce chef d'entreprise, dont le corps décapité a été découvert la
veille dans l'enceinte d'une usine de gaz industriels visée par un
attentat.
Marié et père d'un jeune homme aujourd'hui âgé d'une vingtaine d'années,
Hervé Cornara était resté fidèle, malgré ses succès, à ce quartier
modeste où il avait grandi: des barres d'immeubles de quatre étages, une
grande tour, une crèche, une clinique vétérinaire et un coquet jardin
partagé. Sa maman, âgée de 87 ans, habite toujours dans la tour en face.
Responsable de l'association des locataires, le chef d'entreprise était très actif.
«Il s'est impliqué pour garder le poste. Il voulait organiser un grand
barbecue ces jours-ci», rappelle son ami Fernand.
«Il travaillait beaucoup, surtout depuis qu'il avait sa deuxième société à
Chassieu, on se disait que ça lui ferait trop», ajoute Fernand
Rodriguez, tandis que son épouse baisse la tête et sanglote, dans leur
appartement du premier étage de la même barre d'immeuble que la victime.
L'enfant du pays avait quitté un temps la région avant d'y revenir pour créer
une petite entreprise de transport. Les affaires marchant correctement,
il s'était récemment agrandi et avait racheté des locaux à Chassieu, et
l'entreprise de transport Colicom.
C'est là que travaillait aussi l'auteur présumé de l'attentat et de son
assassinat, Yassin Salhi, qui se trouve toujours en garde à vue.
Monstrueux
«C'est monstrueux, c'est de la barbarie, on ne lui a pas laissé de chance, il
faudrait que ça s'arrête», s'emporte Nadine Espitalier, qui habite dans
la même cage d'escalier.
Dans le quartier, quelles que soient les générations, tout le monde semblait le connaître.
Promenant son chien, Pascal Servino dit avoir «grandi avec lui» aux Marronniers.
«Hervé était parti un temps en Martinique, et il était revenu. C'était
un homme affectueux, généreux. Il était strict sur le quartier: dès que
quelque chose n'allait pas, il se mobilisait pour résoudre les
problèmes. Il va nous manquer».
Comme de nombreux voisins, M. Servino a rejoint peu avant midi l'allée
centrale longeant l'immeuble, pour participer à une minute de silence,
en présence du maire.
«Nous sommes ici pour saluer la mémoire de notre ami, de notre voisin. Hervé a
été assassiné hier (vendredi) dans des conditions que l'on ne peut
décrire, victime d'un acte barbare», a ensuite souligné le maire de
Fontaines, Thierry Pouzol, au milieu de quelque 200 habitants.
La voix chevrotante, il a ensuite invité les habitants des Marronniers à
se donner la main pendant la minute de silence, avant d'aller déposer un
bouquet de fleurs devant le n°10 de l'immeuble où résidait Hervé
Cornara.
C’est difficile de traduire mot pour mot, de l’Anglais en Français,
mais je vais essayer de vous donner le mieux que je peux, la
meilleure traduction qui se rapproche le plus de l’esprit de cette
vidéo.
Pour la première fois, je vois !
La maman : nous attendons dimanche prochain, parce que cela va
être un grand jour ; mes enfants vont être capables de voir !
Le papa : je ne pourrais jamais avoir assez d’argent pour qu’ils soient
opérés, mais si je travaille jour et nuit. S’ils retrouvent la vue, cela va
être une grande joie pour nous.
Texte de vidéo : aujourd’hui, la chirurgie est capable de redonner la
vue à un enfant en 15 minutes !
Médecin qui parle : on a besoin plus de notre cœur que nos mains
pour rendre service aux enfants. Sonia et Anita viennent d’une pauvre
famille et si on ne peut pas les opérer, ils seront aveugles pour toute
la vie, et ce qui arrive pour beaucoup d’entre eux, c’est qu’ils deviennent
des mendiants pour leur famille !
La petite fille chante : Seigneur tu m’as donné deux yeux, alors pourquoi
Tu me gardes aveugle ?
La maman en pleurs : de tout mon cœur j’ai l’espoir. J’ai amené ma fille.
Demain, après l’opération, elle pourra enfin me voir avec ses yeux grands
Patrick : je suis parent ; en voyant la maman fondre en larmes, le cœur
brisé, à ce moment-là, j’ai pu ressentir toute la douleur de ses parents
pour leurs enfants. De telles scènes vous brisent le cœur de l’injustice
qu’il y a dans ce monde.
Texte de vidéo : 20/20/20 offre gratuitement ces opérations pour ces
enfants de familles pauvres qui ne peuvent pas les payer.
La maman : quand ils ont retiré les bandages, Anita n’arrêtait pas de
dire : maman je peux voir, maman je peux voir !… On veut seulement
qu’il ait un bon futur. La dernière chose que je veux dire c’est : merci !
Texte de vidéo : 20 millions d’enfants et d’adultes peuvent retrouver
la vue avec une opération qui coûte seulement $300. Mais la plupart
d’entre eux vont rester aveugles toute leur vie, jusqu’à quelqu’un les
aide. Vous pouvez être cette personne !
20/20/20, rendre la vue à 20 millions d’enfants et d’adultes.
Patrick : la raison que j’ai choisi cette vidéo n’est pas spécialement
pour cette association, mais pour montrer qu’il y a beaucoup d’hommes
et de femmes dans le monde qui sont concernés pour le bien-être des
autres. Certains donnent leur vie, jour et nuit, parfois dans des conditions
très difficiles et mêmes dangereuses. Je le sais, parce que j’ai fait ce travail
volontairement pendant des années !
Mon mot de la fin : est-ce que toutes ces familles ne méritent pas la chance
D’être heureuses, nourries, vêtues, soignées, aimées comme toutes les
Autres familles du monde ?
Patrick Etienne
L’été est arrivé,
Les bagages dans les voitures sont installés.
Près à partir vers une contrée,
Avec une mer calme bleutée.
L’été est arrivé,
La route demeure encombrée.
Heure après heure on du mal à circuler.
Mais nous sommes heureux de voyager.
L’été est arrivé,
Pendant le voyage on peut rêver.
Au moment pendant l’année,
Que nous avons espéré.
L’été est arrivé,
Et nous n’allons pas tarder,
A prendre une serviette, ainsi lézarde.
Espoir, revenir bronzé.
Le soleil fait merveille,
Sur ma peau, colorée par rapport à la veille.
Les vacances ont commencé.
les Romains, et ont été utilisés dans la cuisine. Cependant, il est
possible que des melons cultivés et consommés à cette période n'étaient
pas aussi doux que la pastèque d'aujourd'hui. Après la chute de l'Empire
Romain, les melons ont disparu des menus. Les arabes ont réintroduit le
melon en Europe, qui est devenu la nouvelle source qualité de la nourriture au cours les années 1300, en Italie.
Pendant le Moyen Age, les melons ont commencé à être cultivé dans les pays arabes, où ils ont été traités avec beaucoup de respect et considérés comme le fruit d'un archange.
Au 17ème siècle, à Moscou, sous le règne du tsar Alexeï Mikhaïlovitch de Russie ont été construites des serres pour les melons en pleine croissance.
Ils sont ensuite devenus connu en Amérique du Nord dans les années 1800.
Aujourd'hui les melons se trouvent dans différentes formes, tailles et couleurs,
mais tous ont deux choses en commun : une douceur et un goût à la fois
charnu et doux : un arôme incomparable. Ce sont en fait les raisons pour lesquelles on peut difficilement résister à l'envie d’en manger.
Voyons ensemble leurs bienfaits...
1. Riche en potassium La plupart des melons sont riches en potassium, un nutriment qui peut aider à contrôler la pression artérielle, à réguler le rythme cardiaque et aider à prévenir les accidents vasculaires cérébraux
Billes de melon au porto et jambon de parme
Petite salade melon, ramboise et magret de...
Melon roti et quenelle de chèvre et jambon
2. L'avantage des melons juteux Ils contiennent du sucre assimilable, amidon, protéines, vitamines, cellulose, pectine, acides organiques et minéraux divers
Salade de melon et asperges vertes à la framboise
Salade de fraises et melon au basilic
Emulsion melon/porto et cannelloni de jambon cru
3. Utilisés pour des traitements variés Les melons sont utilisés grâce à leurs bénéfices pour le traitement de l'anémie, des troubles cardio-vasculaires, maladies du foie et des reins, la goutte et les rhumatismes.Ils sont aussi utilisés comme un remède pour le rajeunissement.
Flan melon & lait de coco
Une salade de melon qui change
Limonade aux fraises et au melon d'eau
4. Quant à la pastèque C'est une précieuse source de lycopène, qui contribue à réduire le risque de la prostate, du sein, de l'endomètre et de cancer du poumon ou du côlon
Gaspacho de pastèque et tomates light
Glaces pastèque et framboises
Verrines melon & pasteque, miel gingembre et...
5. L'achat du melon Si la tige est encore attaché, cela signifie que le melon a été repris trop tôt. Le melon mûr a uneodeur sucrée. Le melon continue à mûrir, donc si vous l'achetez mûre, mangez-le dès que possible.
Tiramisu melon, jambon de parme et crème de porto
Sorbet melon Melon doré au miel et chèvre
6. L'achat d'une pastèque Choisir un melon d'eau est un peu difficile. Les pastèques ne mûrissent pas plus après avoir été cueillies. Entière, une pastèque doit être conservée au
réfrigérateur jusqu'à une semaine, mais coupée, elle doit être consommée
dès que possible parce qu'elle se détériore rapidement et perd sa
texture et douceur.
En règle générale, une pastèque est consommée à l'état naturel, mais elle peut aussi être utilisée pour des
confitures, avec du miel, de la gelée, de la crème glacée (surtout le
melon).
Salade pastèque, feta, tomates cerises et baies... Salade fraicheur {fêta, melon, pastéque &...
Tartare de pastèque en gelée de menthe et...
Un des auteurs de l'attentat est entré dans l'usine Air Products, classée
Seveso (site sensible), un drapeau islamiste à la main et y a fait
sauter plusieurs bonbonnes de gaz.
PHOTO PHILIPPE DESMAZES, AGENCE FRANCE-PRESSE
Paris appelle les musulmans à «nommer l'ennemi»
Les députés français adoptent une loi controversée sur le renseignement
Taxis en France: violente riposte contre Uber
Manuel Valls
Islamisme
Actes de terrorisme
Gregory DANEL
Agence France-Presse
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER
Une personne est morte décapitée et plusieurs ont été blessées dans un
attentat probablement djihadiste en France qui a visé vendredi matin une
usine de gaz industriels près de Lyon (centre-est), une nouvelle
attaque qui était redoutée depuis les attentats de janvier à Paris.
Un homme a été interpellé peu après l'attaque, survenue vers 10h locales
(4h heure de l'Est), soupçonné d'en être l'auteur ou l'un des auteurs,
selon des sources proches du dossier.
Cet attentat survient près de six mois après les sanglantes attaques
commises au nom de l'islam radical qui ont fait 17 morts début janvier à
Paris.
Un bilan provisoire faisait état en fin de matinée d'un mort, retrouvé
décapité sur place, et de deux blessés légers. La tête décapitée a été
retrouvée couverte d'inscriptions en arabe et accrochée à un grillage.
Selon une source proche de l'enquête, un homme est entré, un drapeau
islamiste à la main, dans l'usine de gaz industriels, située à
Saint-Quentin Fallavier, et il y a fait sauter plusieurs bonbonnes de
gaz.
«Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, à bord
d'un véhicule, ont foncé sur l'usine. Une explosion s'est alors
produite», a déclaré une autre source proche du dossier.
«Le corps décapité d'une personne a été retrouvé à proximité de l'usine,
mais on ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou
pas», a ajouté cette source, évoquant aussi «un drapeau avec des
inscriptions en arabe retrouvé sur place».
«Vigilance renforcée»
Le premier ministre Manuel Valls a ordonné une «vigilance renforcée» sur
tous les sites sensibles de la région de Lyon, deuxième ville de France,
qui abrite de nombreux sites industriels.
Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui était en
déplacement dans la région, était attendu sur les lieux à la mi-journée.
Présent à Bruxelles dans le cadre d'un sommet européen, le président français
François Hollande a fait savoir qu'il serait de retour à Paris en début
d'après-midi vendredi. Un Conseil de défense aura lieu dans la foulée au
palais de l'Élysée.
Les magistrats spécialisés du parquet antiterroriste de Paris se sont saisis de l'enquête.
Cette attaque survient dans un contexte de crainte des autorités de nouveaux
actes de terrorisme sur le sol français, en particulier après
l'arrestation en avril d'un étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam,
soupçonné d'un projet d'attaque contre une église à Villejuif, près de
Paris, au nom de l'islam radical.
Depuis les attentats de janvier, le gouvernement a mis en place un drastique
plan de vigilance antiterroriste dans les lieux publics et le ministre
de l'Intérieur a maintes fois répété que la menace enFrance restait «très élevée».
Bernard Cazeneuve indiquait début juin que 1750 personnes étaient recensées à
ce jour «pour leur implication à un titre ou à un autre dans des
filières djihadistes». Il précisait en outre que quelque 130 procédures
judiciaires concernant 650 personnes étaient en cours en France pour des
activités liées au terrorisme.
Du 7 au 9 janvier, trois djihadistes ont perpétré des attaques contre
l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une épicerie casher, et des
policiers, provoquant une onde de choc en France et dans le monde
entier. Une marche historique de solidarité avec les victimes et pour la
liberté avait rassemblé le 13 janvier des millions de personnes dans
tout le pays.
Dans ce contexte, la France s'est dotée cette semaine d'un nouvel arsenal
controversé renforçant les capacités légales d'écoute de ses services de
renseignement.