Source : Malacca , un État de Malaisie. Malacca est la capitale de l'état malais de Malacca. C'est le plus ancien port de Malaisie, fondé vers 1400. Elle a longtemps joué un important rôle stratégique du fait de sa position dans le détroit de Malacca. Wikipédia
Malacca (jawi : ???? ?????? ???????, Melaka Bandaraya Bersejarah) est la capitale de l'état malais de Malacca. C'est le plus ancien port de Malaisie, fondé vers 1400. Elle a longtemps joué un important rôle stratégique du fait de sa position dans le détroit de Malacca.
La ville est le chef-lieu d'un des trois district de l'état : Central Melaka. Il y a aussi,le détroit de Malacca est un long couloir maritime du sud-est de l'Asie situé entre la péninsule Malaise et l'île indonésienne de Sumatra, et reliant la mer d'Andaman, mer bordière de l'océan Indien, à la mer de Chine méridionale, au sud. Le détroit est long d'environ 800 km, s'étend du sud-est vers le nord-ouest et est d'une largeur comprise entre 50 km et 320 km. Il ne fait que 2,8 km de large dans son point le plus étroit, le détroit de Philips dans le détroit de Singapour. Plusieurs îles se trouvent dans sa partie méridionale.
Il a pris une importance stratégique de premier ordre, en étant la principale route d'approvisionnement en pétrole de deux des principaux consommateurs mondiaux, le Japon et la Chine. Les plus grands ports sont Melaka (Malaisie) et Singapour. Malacca (Melaka)
Malaisie > Côte de la mer d'Andaman > Malacca (Melaka) Véritable Venise de la Malaisie, Malacca abrite un patrimoine de toute beauté. Ancienne ville-carrefour des routes maritimes reliant l'océan Indien à la mer de Chine, Malacca a vu se succéder les colonisations portugaise, hollandaise et anglaise, métissage culturel dont elle garde un héritage architectural pittoresque. De plus, Malacca accueille aujourd'hui une population chinoise importante. Son quartier de Chinatown est ainsi l'un des plus agréables du pays, avec ses jolies façades stylisées et ses temples éblouissants.
L’ère des radars pédagogiques semble en partie révolue. Tout du moins dans leDoubs, le Jura et en Côte d’Or ; trois départements dans lesquels la Gendarmerie nationale teste actuellement un nouveau type de radar fixe particulièrement difficile à repérer. Regardez bien cette vache : c’est un radar ! Et cinq prototypes similaires sont actuellement testés dans les trois départements concernés. Celui-ci se trouve dans les environs de Pontarlier (Doubs) et il ressemble à s’y méprendre à une vache Montbéliarde. « Dès la semaine prochaine, on va positionner ce radar dans un pré au bord de la route. Il sera quasiment indétectable. Les automobilistes feraient bien de lever le pied », se réjouit le commandant Zergignac. S’il est nouveau en France, ce type de camouflage est utilisé depuis 2013 en Italie où les résultats ont été particulièrement satisfaisants : +58% de grands excès de vitesse constatés durant les 6 premiers mois puis une baisse sensible du nombre d’accidents dus à la vitesse. « Forcément, explique le commandant Zergignac, les automobilistes finissent par se méfier de toutes les vaches en bordure de route et ils ralentissent. » Si elle est concluante, cette expérimentation sera étendue à l’ensembledu territoire français dès 2016. Des adaptations seront alors effectuées selon la faune domestique locale : bonjour faux moutons, fausses chèvres et poules factices ! vache-radar photographiée au bord d’une route italienne
Une activiste du groupe "Anima Naturalis" pose avec fruits et légumes peints sur son corps nu pendant un événement baptisé "Un Monde sans viande" pour protester contre la consommation de viande. L'action a été organisée dans le centre de Barcelone, le 20 mars 2015. Sur la pancarte peut se lire en espagnol "Un jour sans viande permet la réduction de 12% des émissions de gaz".
Paimpol vient du breton « pen » (extrémité) et « poul » (étang).
Paimpol est un démembrement de la paroisse primitive de Plounez. La plus ancienne citation de Paimpol se trouve dans les chartes de Saint-Rion et de Beauport : Penpol en 1189, Penpul en 1198, Pempoul et Penpol en 1202 (Anciens Evêchés, IV, p. 8, 10, 46, 48, 54). Paimpol est aussi mentionné en 1198, dans une bulle du pape Innocent III confirmant les privilèges de l'abbaye de l'île de Saint-Rion. On mentionne l'existence d’une chapelle Notre-Dame de Penn-Poull en 1325. Paimpol était une place forte dès 1392 (Acte des Etats de Bretagne).
La paroisse de Paimpol était jadis une succursale de celle de Plounez et possédait des fonts baptismaux dès 1536 (état civil). En 1421 cette localité est appelée Ville de Penpoul (lettres de Jean V, n° 1512). L'appellation Paimpol apparaît au XVIIème siècle.
Siège, au XIIIème siècle, d'une châtellenie, Paimpol a dès 1248 sa mesure propre. En 1590, le château de l'Etang, mentionné dès 1370, appartient, ainsi que la ville, au comte de Vertus. Il est occupé, à cette époque, par un corps de troupes anglaises, sous le commandement de Jean Norris. En effet, Henri IV, pour faire face aux Ligueurs de Bretagne, se voit dans l'obligation de demander des secours à la reine d'Angleterre, qui lui envoie 2400 hommes d'infanterie. Ces troupes auxiliaires avaient Paimpol pour garnison et pour place de sûreté (leur chef n'agissait que sous la direction du gouverneur Grefity et du capitaine la Tremblaye).
En 1593, Guy Eder de la Fontenelle pénètre dans la cité de Paimpol, laissée sans défense après le départ des Anglais, la pille, la brûle en partie et massacre un grand nombre d'habitants. Le territoire situé au midi de la place du Martray et de la rue de l'Eglise, relève jusqu'à la Révolution de la seigneurie de Kerraoul dont un écuyer (Alanus Ville Radulphi) est mentionné dès 1292. La seigneurie de Kerraoul est achetée en 1721 par Jean-Louis Vittu de Kersaint.
Festival chant de marins paimpol 2013.(Le prochain ce sera en Août cette année)
Ouvrage du Simserhof Le Simserhof est l’un des plus importants ouvrages d’artillerie de la Ligne Maginot. Situé au Pays de Bitche (Moselle), il a ré ouvert ses portes aux visiteurs le 11 juillet 2002. Le Conseil Général de la Moselle et ses partenaires ont investi 5,2 millions d'euros dans la première phase d’un ambitieux projet de valorisation culturelle et touristique. Propriété de l'Etat, l'ensemble du site a été confié au Département de la Moselle et à la Ville de Bitche. L'exploitation revient à la Communauté de communes de Bitche et environs. Le projet a été financé par le Conseil Général de la Moselle, avec un cofinancement de l'Union européenne, de la Région Lorraine, de l'Etat et de la Communauté de communes de Bitche et environs.
Ces partenaires financiers continuent d’investir pour ce qui est devenu le 2ème plus gros site touristique du Pays de BITCHE (en moyenne plus de 40 000 visiteurs par an). Cette année la Communauté de communes réalise plusieurs travaux structurants pour le développement du fort : un bâtiment d’accueil est en cours de construction sur le parking principal, et des jeux pour enfants seront prochainement mis en place. Ces travaux participent à l’évolution constante d’un site appelé à devenir une référence pour la transmission du patrimoine aux jeunes générations.
C'est un gros ouvrage d'artillerie, comptant dix blocs. Construit de 1929 à 1936, l'ouvrage a été épargné par les combats de juin 1940, mais pas parceux de novembre 1944.
L'ouvrage du Simserhof est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot, situé sur la commune de Siersthal (dans l'écart du Légeret, rue André-Maginot), dans le département de la Moselle.
L'ouvrage est composé en surface de huit blocs de combat (regroupés en deux demi-ouvrages : blocs 1, 2 et 5 à l'ouest, blocs 7 et 8 au milieu, blocs3, 4 et 6 à l'est) et de deux blocs d'entrée, avec en souterrain des magasins à munitions (un M 1 et plusieurs M 2), une usine (avec quatre groupes électrogènes SGCM de 265 chevaux) et une caserne, le tout relié par des galeries profondément enterrées. Articles détaillés : Ouvrage de la ligne Maginot, Installations souterraines et Blocs de combat.
Le bloc 1 est une casemate mixte d'artillerie et d'infanterie flanquant vers l'ouest, avec un créneau pour lance-bombe de 135 mm, un créneau mixte pour JM/AC 47 (jumelage de mitrailleuses et canon antichar de 47 mm), un autre créneau pour JM, une tourelle de mitrailleuses et une cloche GFM (guetteur fusil mitrailleur).
Le bloc 2 est un bloc mixte d'artillerie et d'infanterie servant aussi d'observatoire, avec un créneau mixte pour JM/AC 47, un autre créneau pour JM, une tourelle de 81 mm, une cloche VDP (vue directe et périscopique, indicatif O 2) et une cloche GFM.
Le bloc 3 est un bloc mixte d'artillerie et d'infanterie, avec un créneau mixte pour JM/AC 47, un autre créneau pour JM, une tourelle de 81 mm et deux cloches GFM.
Le bloc 4 est une casemate mixte d'artillerie et d'infanterie, avec un créneau pour lance-bombe de 135 mm, un créneau mixte pour JM/AC 47, un autre créneau pour JM, une tourelle de mitrailleuses et une cloche GFM.
Le bloc 5 est une casemate d'artillerie flanquant vers l'ouest, avec troiscréneaux pour canon de 75 mm modèle 1932, une cloche VDP (indicatif O 3), deux cloches GFM et une cloche LG (lance grenades).
Le bloc 6 est une casemate d'artillerie flanquant vers l'est, avec trois créneaux pour canons de 75 mm modèle 1932, une cloche VDP (indicatif O 1), deux cloches GFM et une cloche LG.
Le bloc 7 est un bloc d'artillerie, avec une tourelle de 135 mm et deux cloches GFM.
Le bloc 8 est un bloc d'artillerie, avec une tourelle de 75 mm modèle 1933 et deux cloches GFM.
L'entrée des hommes est en puits, armée avec deux créneaux mixtes pour JM/AC 47, deux cloches GFM et une cloche LG.
L'entrée des munitions est de type A de plain-pied, armée avec un créneau mixte pour AC/AC 47 et deux cloches GFM2.
L'abbaye Saint-Pierre de Montmajour, attesté sous la forme latinisée Monsmajoris1, est uneabbaye bénédictine fondée en 948 à environ quatre kilomètres au nord-est d'Arles dans le département des Bouches-du-Rhône (France). Dès la fin du xe siècle elle devient l'une des abbayes les plus riches de Provence et le monastère se développe, entre le xie siècle et le début duxviiie siècle, par la construction d'une série de bâtiments religieux et militaires. Abandonné à la fin du xviiie siècle, puis fortement dégradé après la Révolution, cet ensemble architectural fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840 les bâtiments annexes étant classés en 1921. Histoire
Le cimetière des moines.
Le Moyen Âge Sa création En octobre 949, Teucinde, une femme de l’aristocratie bourguignonne qui a suivi Hugues d'Arles en Provence, également sœur du prévôt du chapitre Gontard, achète l’île de Montmajour qui appartient à l'archevêque d'ArlesManassès et en fait donation aux religieux qui y vivent ; l’abbaye est fondée. Teucinde confirme sa donation en977. Dès 960, de nombreuses autres donations sont effectuées en faveur de l’abbaye à l’époque de son premier abbé Mauring et de son premier prieur Pons. Une donation particulièrement importante est celle de 961, effectuée par la comtesse Berthe, nièce d’Hugues d'Arles et épouse de Raimond, comte de Rouergue et marquis ; elle donne à la nouvelle communauté quelques-unes de ses res proprietatis, certaines situées à l’est du Rhône, in regno Provinciae, et d’autres à l’ouest jusqu’au comté d’Agde, in regnum Gociae. En 963, le pape Léon VIII place le monastère sous son autorité directe. Son rayonnement L'abbaye devient au xie siècle nécropole des comtes de Provence. En effet, en 1018 a lieu l'inhumation du comte Guillaume II, en 1026, celle de la comtesse Adelaïde et en 1063, celle du comte Geoffroy. Tous les trois sont inhumés initialement dans la crypte du xie siècle avant d'être transférés au xiie siècle au cloître. Construite sur un rocher entouré de marais par des moines bénédictins, la petite abbaye Saint-Pierre étend rapidement son influence àArles et en Provence grâce à un vaste réseau de prieurés (jusqu'à cinquante-six au xiiie siècle) et au pèlerinage de la Sainte-Croix. Un 3 mai, probablement en 1019, le pèlerinage de Montmajour appelé Pardon de Montmajour est en effet créé ; ce pardon est institué sous l’abbé Lambert, lors de la consécration de la première église Notre-Dame, en cours de construction,par l’archevêque d’ArlesPons de Marignane qui accorde à cette occasion la première indulgence historiquement attestée.
Pendant tout le Moyen Âge, l'abbaye draine tous les 3 mai de nombreux fidèles de la région, jusqu'à 150 000 pèlerins d'après Bertrand Boysset, un chroniqueur arlésien de la fin du xive siècle. En 1426, on compte 12 à 15 000 pèlerins venant par le Rhône jusqu'à Arles pour le pèlerinage de Montmajour. De plus, l’abbaye, réputée, reçoit de nombreux dons et vers 1100, 112 églises et prieurés dépendent d’elle en Provence. Du XIe au XIVesiècles, l'abbaye entretient avec la ville d'Arles des rapports conflictuels, en particulier en ce qui concerne les limites de son territoire, les marais et les droits de pêche et de chasse. Mais paradoxalement Arles, où l'abbaye possède deux églises paroissiales, représente un marché financier et une cité où les moines trouvent leurs fournisseurs, marchands et artisans. Les Arlésiens constituent également pour le monastère un réservoir de main-d'œuvre. Au xiiie siècle, l'abbaye de Montmajour est très riche et son abbé a le train de vie d'un grand seigneur. Toutefois à partir du XIIIe siècle, si le Pardon de Montmajour continue d'avoir du succès, l'abbaye n'attire plus les aumônes des fidèles.
Le début du déclin En 1357 quand les Grandes compagnies ravagent la Provence, puis entre 1389 et 1399, lors du conflit avec Raymond de Turenne, les moines menacés protègent leur monastère par des ouvrages militaires : un mur d’enceinte aujourd’hui disparu et une tour encore appelée tour de Pons de l’Orme, du nom de l’abbé. En 1405, l'abbaye perd l'indépendance de son abbatiat et se trouve rattachée à l'archevêché d'Arles. Ressurgit alors un long conflit avec son prieuré de Saint-Antoine-en-Viennois qui réussit même à s'annexer temporairement Montmajour en 1490. Les dissensions portent en particulier sur les reliques de saint Antoine disputées par les deux monastères. La querelle apaisée, l'abbaye est mise en commende et ses prieurés ne cessent de régresser. Beaucoup passent à d'autres ordres ou à des laïcs contre un cens versé à l'abbaye-mère.
L'Ancien Régime En 1593, lors des guerres de religion, l’abbaye est occupée par les soldats de la Ligue catholique et les moines doivent se retirer pendant deux ans à Arles. À leur retour ils retrouvent une abbaye dévastée. Au xviie siècle, l'archevêque d'Arles, Jean Jaubert de Barrault y introduit la réforme bénédictine de Saint-Maur, mais il se heurte à une forte opposition des moines. Il doit faire appel en 1638 à des lettres patentes du roi l'autorisant si nécessaire à recourir à l'Intendant de Provence pour imposer le concordat de 1639. Les Mauristes prennent possession de ce monastère à la Saint-Michel 1639. Sous la direction des nouveaux moines, des extensions sont entreprises : le lundi de Pâques 1703 l'archevêque d'Arles, François de Maillypose la première pierre des nouveaux bâtiments conventuels de l'abbaye. En 1726, un incendie très important nécessite des travaux de reconstruction, dirigés par l'architecte Jean-Baptiste Franque. Le dernier abbé de Montmajour est le cardinal de Rohan, connu par l'Affaire du collier de la reine. L’abbaye est sécularisée en 1786.
Les Temps modernes. À la Révolution, l'ensemble monastique est vendu comme bien national. Les bâtiments, pour la plupart fort dégradés ou partiellement détruits, sont rachetés par la ville d’Arles en 1838. L'abbaye est classée Monument historique à partir de 184015 et les bâtiments restaurés sous le Second Empire, sous la direction d'Henri Antoine Révoil. Depuis 1945, l’abbaye est propriété d’État. Description L'ensemble de Montmajour est composé d'un ermitage (xie siècle) essentiellement représenté par la chapelle Saint-Pierre, d'un couvent de type médiéval (xiie siècle & xiiie siècle): le monastère Saint-Pierre, d'un donjon défensif. Montmajour : l'église st Pierre (xiè siècle)
Il est constitué pour l'essentiel d'une chapelle semi-troglodyte, installée sur le flanc sud de la colline de Montmajour entre 1030 et 1050, et représente le plus ancien témoin architectural du site. Cette datation résulte de la comparaison stylistique des douze chapiteaux avec ceux du cloître de l'abbé Ardain à Tournus datés entre 1028 et1052. Angle nord du cloître
Ces chapiteaux, de style corinthien, pourraient provenir de deux ateliers, celui de Montmajour - Venasque et celui deSaint-Victor de Marseille - Vaison-la-Romaine Cette présence de chapiteaux corinthiens annonce la résurrection des chapiteaux corinthiens antiques au XIIe siècle en Provence. D'une manière générale, le décor sculpté est remarquable par la persistance d'éléments stylistiques carolingiens associés à des motifs, tels les rosaces etpalmettes, proches de l'art roman.La chapelle, précédée d'un vestibule utilisé pour des inhumations rupestres, comprend deux vaisseaux parallèles dont celui du fond, le plus ancien, est intégralement taillé dans la roche; c'est un mode de construction traditionnel en Provence calcaire où un élément bâti en appentis contre la paroi naturelle s'ajoute à la partie troglodytique de l'édifice. Même s'il est de faibles dimensions, le vaisseau méridional,couvert d'une voûte en berceau, est une véritable église avec nef, travée de chœur et abside semi-circulaire. Galerie sud, baie à quadruple arcature, colonnes géminées La chapelle Saint-Pierre renferme la pierre tombale du comte de ProvenceGeoffroy, mort en 1061 ou 1062. Un étroit passage conduit à une sorte de grotte naturelle figurant, aux yeux de certains, les cellules des premiers ermites; on trouve également la «chaire de Saint-Trophime» et, dans un réduit éclairé par une lucarne, son «confessionnal». Même si la chapelle Saint-Pierre a été vandalisée en juillet 1976, sa restauration est en voie d'achèvement fin 2012 Le monastère Saint-Pierre
Même si leur mise en œuvre a été bien sûr échelonnée dans le temps, le cloître, comme la salle capitulaire et la section réfectoire-dortoir, fait partie avec l'abbatiale Notre-Dame du plan d'ensemble originel. En témoignent les murs communs entre ces éléments se contrebutant les uns les autres, notamment le mur séparant les deux travées de l'église du chapitre d'abord puis du début de la galerie nord, et se prolongeant tout le long de cette aile en montrant sur sa face nord les piles en attente pour les trois travées de nef projetées mais non encore réalisées et qui ne le seront jamais.
Lac de la Triouzoune, Mairie et Eglise, Puy de Manzagol, Ruines du chateau de Peyroux, Petit Patrimoine, Musée de la résistance.
Titicaca, Michigan, Victoria, Léman ou Tibériade… Ces grandes étendues d’eau douce (mais pas toujours) font rêver. Mais, au fait, comment définit-on un lac ? Par la qualité de ses eaux ? Par sa position géographique, entourée de terres et souvent au fond d’une vallée ? Par son étendue, plus grande qu’un étang et plus petite qu’une mer (pas toujours vrai non plus) ? Par sa profondeur ? Par un peu de tout cela, sans doute, mais plus encore. Chaque lac — a fortiori les plus célèbres — a en fait sa particularité, son caractère et son identité. C’est ce que nous allons vous démontrer au fil de ces pages qui vont vous conduire aux quatre coins du monde. Qu’est-ce qui fait la spécificité du Titicaca ? À quoi le lac Louise doit-il sa couleur d’émeraude ? Comment le lac Nasser s’est-il formé ? Quel est le lac le plus profond du monde ? Et y a-t-il vraiment un monstre au fond du Loch Ness ? Suivez le guide
Source : Le Lac Oroville En Califournie
Source : Lac Peyto, Alberta, Canada
Source : Château Fairmont, Lac Louise Alberta Canada
Source : Lac Tao Au Nevada USA
Source : Le Lac Titicaca En Bolivie
Source : Le Lac Donner, Califournie De L'est
Source : Mono Lake En Califournie USA
Source : Le Lac Ness En Écosse
Source : Le Lac Aswan En Egypte
Russie 2014 : vers LISTVIANKA et le lac Baïkal (Sibérie)
Cette coloration particulière de la neige est due à une algue unicellulaire,Chlamydomonas nivalis, qui fait parti des "algues des neiges". Et oui ! Des algues peuvent pousser ailleurs que dans les milieux marins ou aquatiques !
C'est un organisme psychrophile (ou cryophile) qui s'est adapté à des conditions extrêmes pour être capable de survivre à des températures froides, ici la neige, les sols gelés ou les glaciers. Sa coloration quipeut varier du rouge au rose est due à un pigment de type caroténoïde, l'astaxanthine, qui s'accumule sous forme libre ou estérifiée dans le cytoplasme des C. nivalis. L'astaxanthine est aussi le pigment responsable de la coloration rouge de certains crustacés ainsi que le plumage de certains oiseaux
Le phénomène des sangs de glaciers semble être connu depuis l'Antiquité (Aristote y aurait fait mention d'après plusieurs références) mais beaucoup pensait alors que cette coloration était due à un dépôt minéral(notamment de fer), notamment en 1818 parRobert Brown lors d'une expédition au Groenland. Il émit tout de même l'hypothèse d'une algue (voir appendice de RobertBrown) mais sa véritable explication ne fut apportée qu'à la fin du XIXe siècle.
Les lichens sont sûrement les organismes les plus robustes qui jaillissent des entrailles de la Terre. Ils représentent souvent l’unique forme de vie que l’on aperçoit sur les rochers des déserts brûlés par le soleil et des crêtes glaciales des montagnes. Contrairement à d’autres végétaux, les lichens sont constitués de deux plantes cohabitant en parfaite symbiose, par association bénéfique réciproque. L’une d’elles fournit les minéraux avec l’eau et est constituée des filaments d’un champignon qui permettent l’ancrage de la plante sur un roc. L’autre composante du lichen est une algue verte imperceptible, qui grâce à sa chlorophylle utilise l’énergie du soleil pour fabriquer les aliments carbonés qui lui assurent la vie.
Paimpol vient du breton « pen » (extrémité) et « poul » (étang).
Paimpol est un démembrement de la paroisse primitive de Plounez. La plus ancienne citation de Paimpol se trouve dans les chartes de Saint-Rion et de Beauport : Penpol en 1189, Penpul en 1198, Pempoul et Penpol en 1202 (Anciens Evêchés, IV, p. 8, 10, 46, 48, 54). Paimpol est aussi mentionné en 1198, dans une bulle du pape Innocent III confirmant les privilèges de l'abbaye de l'île de Saint-Rion. On mentionne l'existence d’une chapelle Notre-Dame de Penn-Poull en 1325. Paimpol était une place forte dès 1392 (Acte des Etats de Bretagne).
La paroisse de Paimpol était jadis une succursale de celle de Plounez
et possédait des fonts baptismaux dès 1536 (état civil). En 1421 cette
localité est appelée Ville de Penpoul (lettres de Jean V, n° 1512). L'appellation Paimpol apparaît au XVIIème siècle.
Siège, au XIIIème siècle, d'une châtellenie, Paimpol a dès 1248 sa mesure propre. En 1590, le château de l'Etang, mentionné dès 1370, appartient, ainsi que la ville, au comte de Vertus. Il est occupé, à cette époque, par un corps de troupes anglaises, sous le commandement de Jean Norris.
En effet, Henri IV, pour faire face aux Ligueurs de Bretagne, se voit
dans l'obligation de demander des secours à la reine d'Angleterre, qui
lui envoie 2400 hommes d'infanterie. Ces troupes auxiliaires avaient
Paimpol pour garnison et pour place de sûreté (leur chef n'agissait que
sous la direction du gouverneur Grefity et du capitaine la Tremblaye).
En 1593, Guy Eder de la Fontenelle pénètre dans la cité de Paimpol,
laissée sans défense après le départ des Anglais, la pille, la brûle en
partie et massacre un grand nombre d'habitants.
Le territoire situé au midi de la place du Martray et de la rue de
l'Eglise, relève jusqu'à la Révolution de la seigneurie de Kerraoul dont
un écuyer (Alanus Ville Radulphi) est mentionné dès 1292. La seigneurie de Kerraoul est achetée en 1721 par Jean-Louis Vittu de Kersaint.
Festival chant de marins paimpol 2013.(Le prochain ce sera en Août cette année)
L'abbaye Saint-Pierre de Montmajour, attesté sous la forme latinisée Monsmajoris1, est uneabbaye bénédictine fondée en 948 à environ quatre kilomètres au nord-est d'Arles dans le département des Bouches-du-Rhône (France). Dès la fin du xe siècle elle devient l'une des abbayes les plus riches de Provence et le monastère se développe, entre le xie siècle et le début duxviiie siècle, par la construction d'une série de bâtiments religieux et militaires. Abandonné à la fin du xviiie siècle, puis fortement dégradé après la Révolution, cet ensemble architectural fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840 les bâtiments annexes étant classés en 1921.
Histoire
Le cimetière des moines.
Le Moyen Âge Sa création En octobre 949, Teucinde, une femme de l’aristocratie bourguignonne qui a suivi Hugues d'Arles en Provence, également sœur du prévôt du chapitre Gontard, achète l’île de Montmajour qui appartient à l'archevêque d'ArlesManassès et en fait donation aux religieux qui y vivent ; l’abbaye est fondée. Teucinde confirme sa donation en977. Dès 960, de nombreuses autres donations sont effectuées en faveur de l’abbaye à l’époque de son premier abbé Mauring et de son premier prieur Pons.
Une donation particulièrement importante est celle de 961, effectuée par la comtesse Berthe, nièce d’Hugues d'Arles et épouse de Raimond, comte de Rouergue et marquis ; elle donne à la nouvelle communauté quelques-unes de ses res proprietatis, certaines situées à l’est du Rhône, in regno Provinciae, et d’autres à l’ouest jusqu’au comté d’Agde, in regnum Gociae.
En 963, le pape Léon VIII place le monastère sous son autorité directe.
Son rayonnement L'abbaye devient au xie siècle nécropole des comtes de Provence. En effet, en 1018 a lieu l'inhumation du comte Guillaume II, en 1026,
celle de la comtesse Adelaïde et en 1063, celle du comte Geoffroy. Tous les trois sont inhumés initialement dans la crypte du xie siècle avant d'être transférés au xiie siècle au cloître.
Construite sur un rocher entouré de marais par des moines bénédictins, la petite abbaye Saint-Pierre étend rapidement son influence àArles et en Provence grâce à un vaste réseau de prieurés (jusqu'à cinquante-six au xiiie siècle) et au pèlerinage de la Sainte-Croix. Un 3 mai, probablement en 1019, le pèlerinage de Montmajour appelé Pardon de Montmajour est en effet créé ; ce pardon est institué sous l’abbé Lambert, lors de la consécration de la première église Notre-Dame, en cours de construction,par l’archevêque d’Arles Pons de Marignane qui accorde à cette occasion la première indulgence historiquement attestée.
Pendant tout le Moyen Âge, l'abbaye draine tous les 3 mai de nombreux fidèles de la région, jusqu'à 150 000 pèlerins d'après Bertrand Boysset, un chroniqueur arlésien de la fin du xive siècle. En 1426, on compte 12 à 15 000 pèlerins venant par le Rhône jusqu'à Arles pour le pèlerinage de Montmajour.
De plus, l’abbaye, réputée, reçoit de nombreux dons et vers 1100, 112 églises et prieurés dépendent d’elle en Provence. Du XIe au XIVesiècles, l'abbaye entretient avec la ville d'Arles des rapports conflictuels, en particulier en ce qui concerne les limites de son territoire, les marais et les droits de pêche et de chasse. Mais paradoxalement Arles, où l'abbaye possède deux églises paroissiales, représente un marché financier et une cité où les moines trouvent leurs fournisseurs, marchands et artisans. Les Arlésiens constituent également pour le monastère un réservoir de main-d'œuvre. Au xiiie siècle, l'abbaye de Montmajour est très riche et son abbé a le train de vie d'un grand seigneur. Toutefois à partir du XIIIe siècle, si le Pardon de Montmajour continue d'avoir du succès, l'abbaye n'attire plus les aumônes des fidèles.
Le début du déclin
En 1357 quand les Grandes compagnies ravagent la Provence, puis entre 1389 et 1399, lors du conflit avec Raymond de Turenne, les moines menacés protègent leur monastère par des ouvrages militaires : un mur d’enceinte aujourd’hui disparu et une tour encore appelée tour de Pons de l’Orme, du nom de l’abbé.
En 1405, l'abbaye perd l'indépendance de son abbatiat et se trouve rattachée à l'archevêché d'Arles. Ressurgit alors un long conflit avec son prieuré de Saint-Antoine-en-Viennois qui réussit même à s'annexer temporairement Montmajour en 1490. Les dissensions portent en particulier sur les reliques de saint Antoine disputées par les deux monastères. La querelle apaisée, l'abbaye est mise en commende et ses prieurés ne cessent de régresser. Beaucoup passent à
d'autres ordres ou à des laïcs contre un cens versé à l'abbaye-mère.
L'Ancien Régime
En 1593, lors des guerres de religion, l’abbaye est occupée par les soldats de la Ligue catholique et les moines doivent se retirer pendant deux ans à Arles. À leur retour ils retrouvent une abbaye dévastée.
Au xviie siècle, l'archevêque d'Arles, Jean Jaubert de Barrault y introduit la réforme bénédictine de Saint-Maur, mais il se heurte à une forte opposition des moines. Il doit faire appel en 1638 à des lettres patentes du roi l'autorisant si nécessaire à recourir à l'Intendant de Provence pour imposer le concordat de 1639. Les Mauristes prennent possession de ce monastère à la Saint-Michel 1639.
Sous la direction des nouveaux moines, des extensions sont entreprises : le lundi de Pâques 1703 l'archevêque d'Arles, François de Maillypose la première pierre des nouveaux bâtiments conventuels de l'abbaye. En 1726, un incendie très important nécessite des travaux de reconstruction, dirigés par l'architecte Jean-Baptiste Franque. Le dernier abbé de Montmajour est le cardinal de Rohan, connu par l'Affaire du collier de la reine. L’abbaye est sécularisée en 1786.
Les Temps modernes.
À la Révolution, l'ensemble monastique est vendu comme bien national. Les bâtiments, pour la plupart fort dégradés ou partiellement détruits, sont rachetés par la ville d’Arles en 1838. L'abbaye est classée Monument historique à partir de 184015 et les bâtiments restaurés sous le Second Empire, sous la direction d'Henri Antoine Révoil. Depuis 1945, l’abbaye est propriété d’État.
Description L'ensemble de Montmajour est composé d'un ermitage (xie siècle) essentiellement représenté par la chapelle Saint-Pierre, d'un couvent de type médiéval (xiie siècle & xiiie siècle): le monastère Saint-Pierre, d'un donjon défensif.
Montmajour : l'église st Pierre (xiè siècle)
Il est constitué pour l'essentiel d'une chapelle semi-troglodyte, installée sur le flanc sud de la colline de Montmajour entre 1030 et 1050, et représente le plus ancien témoin architectural du site. Cette datation résulte de la comparaison stylistique des douze chapiteaux avec ceux du cloître de l'abbé Ardain à Tournus datés entre 1028 et1052.
Angle nord du cloître
Ces chapiteaux, de style corinthien, pourraient provenir de deux ateliers, celui de Montmajour - Venasque et celui deSaint-Victor de Marseille - Vaison-la-Romaine Cette présence de chapiteaux corinthiens annonce la résurrection des chapiteaux corinthiens antiques au XIIe siècle en Provence. D'une manière générale, le décor sculpté est remarquable par la persistance d'éléments stylistiques carolingiens associés à des motifs, tels les rosaces etpalmettes, proches de l'art roman.La chapelle, précédée d'un vestibule utilisé pour des inhumations
rupestres, comprend deux vaisseaux parallèles dont celui du fond, le
plus ancien, est intégralement taillé dans la roche; c'est un mode de
construction traditionnel en Provence calcaire où un élément bâti en
appentis contre la paroi naturelle s'ajoute à la partie troglodytique de l'édifice. Même s'il est de faibles dimensions, le vaisseau méridional,couvert d'une voûte en berceau, est une véritable église avec nef, travée de chœur et abside semi-circulaire.
Galerie sud, baie à quadruple arcature, colonnes géminées
La chapelle Saint-Pierre renferme la pierre tombale du comte de Provence Geoffroy, mort en 1061 ou 1062.
Un étroit passage conduit à une sorte de grotte naturelle figurant, aux
yeux de certains, les cellules des premiers ermites; on trouve également
la «chaire de Saint-Trophime» et, dans un réduit éclairé par une
lucarne, son «confessionnal».
Même si la chapelle Saint-Pierre a été vandalisée en juillet 1976, sa restauration est en voie d'achèvement fin 2012
Le monastère Saint-Pierre
Même si leur mise en œuvre a été bien sûr échelonnée dans le temps, le
cloître, comme la salle capitulaire et la section réfectoire-dortoir,
fait partie avec l'abbatiale Notre-Dame du plan d'ensemble originel. En
témoignent les murs communs entre ces éléments se contrebutant les uns
les autres, notamment le mur séparant les deux travées de l'église du
chapitre d'abord puis du début de la galerie nord, et se prolongeant
tout le long de cette aile en montrant sur sa face nord les piles en
attente pour les trois travées de nef projetées mais non encore
réalisées et qui ne le seront jamais.
C'est un organisme psychrophile (ou cryophile) qui s'est adapté à des conditions extrêmes pour être capable de survivre à des températures froides, ici la neige, les sols gelés ou les glaciers. Sa coloration quipeut varier du rouge au rose est due à un pigment de type caroténoïde, l'astaxanthine, qui s'accumule sous forme libre ou estérifiée dans le cytoplasme des C. nivalis. L'astaxanthine est aussi le pigment responsable de la coloration rouge de certains crustacés ainsi que le plumage de certains oiseaux
Le phénomène des sangs de glaciers semble être connu depuis l'Antiquité (Aristote y aurait fait mention d'après plusieurs références) mais beaucoup pensait alors que cette coloration était due à un dépôt minéral(notamment de fer), notamment en 1818 parRobert Brown lors d'une expédition au Groenland.
Il émit tout de même l'hypothèse d'une algue (voir appendice de RobertBrown) mais sa véritable explication ne fut apportée qu'à la fin du XIXe siècle.
Les lichens sont sûrement les organismes les plus robustes qui jaillissent des entrailles de la Terre. Ils représentent souvent l’unique forme de vie que l’on aperçoit sur les rochers des déserts brûlés par le soleil et des crêtes glaciales des montagnes. Contrairement à d’autres végétaux, les lichens sont constitués de deux plantes cohabitant en parfaite symbiose, par association bénéfique réciproque. L’une d’elles fournit les minéraux avec l’eau et est constituée des filaments d’un champignon qui permettent l’ancrage de la plante sur un roc. L’autre composante du lichen est une algue verte imperceptible, qui grâce à sa chlorophylle utilise l’énergie du soleil pour fabriquer les aliments carbonés qui lui assurent la vie.