Vous avez de vieux vélos dont vous ne savez que faire ? Voici quelques idées de recyclages pour décorer vos jardins... Allez... au boulot... Bonne fin de semaine
LA SEMAINE DE LA FRANCOPHONIE NOUS CONCERNE TOUS SUR LA PLANETE .
DE PART LE MONDE , ENVIRON 280 MILLIONS DE PERSONNES PARLENT LE FRANCAIS.CHACUN AVEC SES DIALECTES PERMET D'ENRICHIR CETTE LANGUE, QUE MODESTEMENT JE QUALIFIERAI DE LA PLUS BELLE. CERTES RECONNAISSONS QUE L'ANGLAIS EST PRATIQUE ,MAIS SOYONS FIER DE CETTE CHANCE QUE NOUS AVONS DE POUVOIR COMMUNIQUER ET AUSSI APPRENDRE DE CHACUN D'ENTRE-NOUS , TANT ET TANT DE MOTS DE PHRASES DE CULTURES REGIONALES, DE CHANSONS DE SCENES THEATRALES ,LE CINEMA AUSSI ....... CETTE FACON DE S'EXPRIMER NOUS RASSEMBLE ET CE N'EST QUE PLAISIR D'ECHANGER OUTRES LES PAYS OFFICIALISES CI DESSOUS, GRACE A L'IMMIGRATION EGALEMENT, ON PARLE FRANCAIS ENTRE 40 A 60 % AU PORTUGAL, AUSSI EN ESPAGNE,EN ALGERIE ET SUR QUELQUES ILES LOINTAINES OU LE FRANCAIS ET L'ANGLAIS SONT PRESENT. DE PLUS EN PLUS CETTE LANGUE QUI NOUS LIE EST APPRISE, EN PARTICULIER EN CHINE,JAPON ET PROCHE ORIENT. ALORS OUI ,SANS ARROGANCE,SANS PRETENTION SOYONS HEUREUX DE NOTRE SAVOIR . BRAVO A LA FRANCOPHONIE,BRAVO A TOUTES ET TOUS DANS LE MONDE ET VIVE CE QUE NOUS SOMMES : DES FEMMES ET DES HOMMES AU SAVOIR FORMIDABLE.VIVONS CES MOMENTS DE CULTURES TANT QUE NOUS LE POUVONS, CAR ILS VIENNENT DE TOI,D'ELLE DE LUI,DE VOUS DE MOI . MERCI ET VIVE NOTRE SI BEAU LANGAGE
Depuis le 1er mars 2015, les célébrations du bicentenaire du retour de l'île d'Elbe vont se succéder.
L'occasion pour nous de revenir sur certaines recettes particulièrement appréciées de l'Empereur.
Napoléon Bonaparte n'a pas laissé un souvenir de fin gourmet. Outre son vin préféré, le chambertin qu'il réclamait dans tous ses déplacements, le premier Empereur des Français ne goûtait que peu les plaisirs de la table. Ses déjeuners étaient expéditifs - moins de dix minutes -, et ses dîners en famille dépassaient rarement les vingt minutes. Pour autant, grâce aux différents cuisiniers de la cour (Farcy, Dunand entre autres) et à des historiens, comme l'académicien, Paul Ganière, les plats appréciés par l'Empereur sont parvenus jusqu'à nous. Poulet marengo Sûrement le plat le plus célèbre attribué à Napoléon. L'histoire raconte que la recette a été trouvée en toute hâte par l'un de ses cuisiniers, Dunand, malgré les maigres provisions dont il disposait après la victoire de Marengo sur les troupes autrichiennes. Pour préparer un poulet marengo, il faut commencer par dorer des morceaux de poulet avec de l'huile d'olive et un peu de beurre dans une cocotte. Ensuite, couper un oignon en lamelle et le faire blondir avec un peu du beurre et de l'huile qui ont servi à faire dorer le poulet. À côté, préparer une sauce avec trois tomates coupées, du sel, du poivre et des herbes que l'on laisse cuire à feu doux quelques minutes avant de les ajouter au poulet. Enfin, mélanger Œ vin blanc, de l'eau et une cuillère à soupe de farine et ajouter le tout au poulet avant de laisser mijoter une heure. Ajouter des champignons de Paris, coupées en fines lamelles et laisser cuire 15 minutes supplémentaires. Les aficionados de l'Empereur pourront décorer le plat avec des écrevisses. Fricassée de poulet au vin de Champagne Une des spécialités du cuisinier de la cour, Farcy, que l'Empereur appréciait particulièrement. Pour le cuisiner, il faut couper en huit un poulet et émincer un gros oignon. Faire fondre dans une cocotte 30 grammes de beurre et de l'huile de tournesol pour y faire revenir les morceaux de poulet et d'oignons avant de saler et poivrer. Ensuite, saupoudrer 50 grammes de farine sur le tout puis ajouter 10 centilitres de champagne et un demi-litre de bouillon de volaille. Laisser cuire à feu doux pendant 45 minutes. En fin de cuisson, ajouter 20 centilitres de crème fraîche dans la cocotte avant de retourner les morceaux de poulet pour répartir la sauce équitablement. Gaufres roulées et fourrées à la crème Un des desserts favoris de l'empereur, à en croire l'académicien Paul Ganière dans son ouvrage* sur Napoléon à Sainte-Hélène. Pour préparer une vingtaine de gaufres, mettre un carré de levure du boulanger dans 20 centilitres de lait tiède. Verser la farine dans un grand saladier et ajouter une pincée de sel, 100 grammes de sucre ainsi que 200 grammes de beurre et quatre œufs. Mélanger le tout énergiquement et ajouter la levure délayée dans le lait pour obtenir une pâte souple et solide. Pétrir la pâte avant de la mettre en boule pour la faire reposer au moins deux heures, elle devrait lever et augmenter de volume. Ensuite, il faut faire des cigares avec la pâte et préchauffer le gaufrier. Ensuite, mettre les cigares dans le gaufrier et laisser cuire un instant. Pendant la cuisson, ouvrir les cigares d'un seul côté dans la longueur avec un couteau bien aiguisé pour y ajouter la crème. Répéter l'opération autant de fois que nécessaire.
Marcher sur les arbres dans les jardins de Kirstenbosch
Marche distinctif et magnifique dans les jardins de Kirstenbosch National à Cape Town, Afrique du Sud cette passerelle métallique suspendue à une hauteur de 12 mètres passe entre les arbres et sous les arbres
15 GENIALES CACHETTES DE BASE DE SUPER VILAIN *Le super-vilain (en anglais supervillain) est un type de personnage que l'on retrouve principalement dans les comics et des films d'action ou de science-fiction.
Voici de l’inspiration pour les scénaristes avec ces cachettes de base de super vilain
Que ce soit pour planquer le SPECTRE de James Bond, HYDRA ou un autre méchant issus de Marvel/DC comics, ces endroits semblent idéaux. Voici 15 géniales cachettes de base de super vilain: * Hellfire Caves, Royaume-Uni – Un réseau de grottes et de souterrains qui s’étendent 500 mètres sous terre et dont l’entrée se fait par une église * Phantom Ship Island, Oregon, Etats-Unis. Rien que le nom de ce vaisseau fantôme fait trembler. Alors quand le brouillard tombe sur le lac… brrr… * Tindhólmur, Îles Féroé – Un îlot inhabité entre la mer de Norvège et l’océan atlantique avec un point culminant à 262 m * Aogashima, Japon. Un îlot volcanique très peu peuplé dans la mer des Philippines avec un splendide cratère * Île dans les chutes d’Iguazu, Brésil / Argentine. Un énorme rocher qui forme une île au beau milieu des célèbres chutes d’Iguazu. * The Needles, Royaume Uni. Ces îlots crayeux de l’île de Wight se finissent par un phare et ont abrité une batterie d’artillerie entre 1860 et 1954 * Cape pillar, Tasmanie, Australie. Avec ses falaises de 300 mètres de haut, cet endroit isolé offre une vue panoramique sur la Tasmanie. * Nishino-shima, Japon. Tout comme Agoshima, c’est un îlot volcanique et il est en éruption récente. * Pico Cão Grande, São Tomé et Príncipe. Un pic abrupt de 663 mètres de haut, endroit parfait pour un combat final au sommet. * l’île Urup, Russie. Située dans la mer d’Okhotsk, Urup est et ses 1430 km2 font partis du groupe d’îles Kouriles. * Ball’s Pyramid, Australie. Vestige d’un volcan éteint, ce rocher abritedes phasmes géants dont le nom scientifique est australis Dryococelus. * Cleft Island (Skull Rock), Australie .
* Grotte de Fingal, Ecosse. Une grotte inhabitée avec des colonnes étranges qui donnent déjà l’impression de mener à un repaire de super villain.
* Fannette Island, Californie, USA. ïle isolée au milieu du lac Tahoe
* Mont Thor, Canada. Un nom parfait et surtout un dénivelé de 1250 mètres avec une falaise faisant un angle de 15° à la verticale…
L'organisation actuelle de la cité de Villeneuvette est l'héritage d'une histoire de plus de 300 ans. Créée en 1673 par un marchand de Clermont, la manufacture reçoit le titre de manufacture royale sous Louis XIV et est entièrement vouée à la fabrication de draps fins de couleurs vives, entre 1720 et 1750. Un jardin à la française orné d'un buffet d'eau est aménagé, marquant un nouvel essor. Au XIXème siècle, les Maitres, entrepreneurs languedociens, se spécialisent dans les draps d'habillement de l'armée. Une discipline sévère, symbolisée par l'inscription qui surmonte la porte "honneur au travail". La majeure partie des anciens bâtiments ainsi que le jardin, le grand bassin et la pinède ont été acquis par le Département de l'Hérault en 1989 et font l'objet de diagnostics préalables à leur mise en valeur en relation avec la municipalité de Villeneuvette. Tout visiteur percevra que le caractère convivial et paisible qui règne dans cette petite cité est dû au soin apporté aux réhabilitations des bâtiments et aux espaces publics mais également au respect de l'histoire du site.
LE MASSACRE DU MUSEE DU BARDO EN TUNISIE 22 MORTS SOLIDARITE AVEC NOS AMIS DE TUNISIE
Selon le ministre du Tourisme tunisien, l'attaque a fait 22 morts, dont 20 touristes de nationalités polonaise, italienne, allemande et espagnole. 8 français blessés.
Tunisie : ce que l'on sait de l'attentat au musée du Bardo
Selon le ministre du Tourisme tunisien, l'attaque a fait 22 morts, dont 20 touristes de nationalités polonaise, italienne, allemande et espagnole. Une victime de l'attentat du musée du Bardo en train d'être évacuée.
Vingt-deux personnes, dont vingt touristes étrangers, ont été tuées mercredi en plein Tunis dans une attaque d'hommes armés contre le musée du Bardo, la première à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette "attaque terroriste", selon le ministère de l'Intérieur, touche le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres États ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. "L'opération est terminée", a annoncé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, vers 15 heures GMT, soit environ quatre heures après le début de la crise.
Las des publicité débiles,las des rediffusions en boucle des programmes,las d'attendre 21 heures pour les émissions a cause de la pub, et las de règler une redevance qui ne justifie pas la qualité des émissions. Las pour lespersonnes agées ou pauvres qui ne peuvent s'offrir une place de cinéma. Las de la désinformation ou comment faire avaler des couleuvres aux Francais. Bref le seul moyen de faire pression sur les chaines tv ,c'est de zapper aux moments des pubs ou d'occulter tout simplement la tv et lire un bon livre.
Le nakamal est un espace communautaire de sociabilité masculine qui a un statut symbolique important au Vanuatu. Le soir, les hommes de la communauté locale et leurs alliés de passage s'y rendent. Ils y préparent mutuellement le kava, une boisson euphorisante que l'on confectionne avec les racines de la plante du même nom et de l'eau. Cet espace est matérialisé dans le nord et le centre de l'archipel par une construction. En revanche, dans les îles du sud, il s'agit d'une simple clairière au sol de terre battue Baie Mele, Efate.
Le marché à Port Vila. Maison de village, Natapau, Lelepa. Pierre gravée à Lavatmangemu. Enfant du Vanuatu. Que reste-t-il de tout cela ?
Qui Peut Sauver La « Calypso Du Commandant Cousteau » ?
À Concarneau, sur le port, les marins disent que « ça sent la mort » dans le hangar n° 8 de Piriou Naval Services. Partout ailleurs dans les ateliers du chantier breton, à qui la marine nationale confie ses navires à retaper, scies, rabots et chalumeaux sont à l’œuvre.
Mais depuis six ans, le silence règne autour du bâtiment où repose une coque en bois de 40 mètres de long. Un squelette rouillé, protégé des pigeons par des filets et sur lequel une mauvaise herbe puise la force de pousser, on ne sait comment, sur les blessures du pont. Sans sa timonerie, sa mâture et son faux nez, la Calypso est méconnaissable, elle pèse 100 tonnes à peine, quatre fois moins que lors de sa construction. Ses bordés ne craquent plus à la mer, ils pourrissent. Le bateau, l’âme du commandant Cousteau, est à l’agonie.
Source : Le Calypso Du Commandant Cousteau...
On l’a cru perdu, déjà, à plusieurs reprises. Le premier navire hydrographique français, star mondiale dont les aventures ont conquis aux Etats-Unis plus de téléspectateurs que « Dallas », a surmonté bien des épreuves, jusqu’à sombrer le 8 janvier 1996 dans le port de Singapour, après avoir été heurté par une barge. La Calypso restera dix-sept jours au fond de l’eau, puis sera renflouée. La mer n’est plus un danger pour le moment, mais les huissiers, oui. Vendredi 13 mars, le chantier de Concarneau a annoncé qu’il délivrerait lundi à l’Equipe Cousteau, propriétaire du bateau, un commandement de saisie-vente « qui débouchera sur une vente aux enchères » du navire. Après des années de procédure judiciaire, la cour d’appel de Rennes avait rendu le 9 décembre 2014 un arrêt obligeant l’Equipe Cousteau à déménager la Calypso d’ici le 12 mars et à payer à Piriou le solde de travaux dû, soit quelque 273 000 euros...
« Étrange destination pour un navire » La Calypso est le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau, avec lequel celui-ci fit de l'exploration scientifique maritime du 24novembre1951 jusqu'en janvier 1996 et voyagea, avec son équipe, sur toutes les mers et océans du globe. Le navire fut baptisé du nom de Calypso, nymphe de la mer de la mythologie grecque. Calypso, sur Wikimedia Commons
Source : La maquette de la Calypso du Commandant Cousteau
Depuis la mort, le 25 juin 1997, de l’explorateur des profondeurs, aussi adulé des Français que l’Abbé Pierre, la bataille a été féroce pour capter son héritage, ses derniers mots et ses ultimes volontés. Francine Cousteau, sa seconde épouse, est une habituée des prétoires. Présidente d’une association de droit américain à but non lucratif, « The Cousteau Society », créée en 1973, l’ancienne hôtesse de l’air a reçu du commandant « la licence exclusive mondiale et perpétuelle portant sur son nom, ses marques, sa signature et son œuvre ». Sur le site de L’Equipe Cousteau, association française de loi 1901, qui a succédé en 1992 à la Fondation Cousteau, et qu’elle gère également, c’est on ne peut plus clair : « Toute utilisation du nom du commandant Cousteau par des tiers sera considérée comme contrefaçon et poursuivie comme telle. » Jean-Michel, le fils aîné de l’ancien officier de marine et de sa première femme Simone Melchior, qui voulait se lancer dans l’hôtellerie de luxe en utilisant la marque Cousteau, l’a appris à ses dépens. Le 15 octobre 2007, la Calypso, remorquée de La Rochelle où elle croupissait, fait une entrée triomphale à Concarneau, saluée par des centaines d’admirateurs à qui Francine Cousteau distribue des bonnets rouges. Tous les espoirs sont alors permis. L’ancien dragueur de mines britannique, construit pendant la seconde guerre mondiale aux Etats-Unis et qui a participé en 1943 au débarquement en Sicile sous le matricule HMS J-286, allait enfin être rénové. Jacques-Yves Cousteau en était tombé amoureux quand il l’avait découvert en 1950, amarré à un quai, somnolant sous le soleil de l’île de Malte. Un couple inséparable était né. Il naviguera pendant quarante-cinq ans avec comme seul horizon le fond de la mer : « Etrange destination pour un navire », rappellera Erik Orsenna, lors de sa réception à l’Académie française où il est élu le 28 mai 1998 au fauteuil du commandant. « Piège Affectif » A Concarneau, même si tous les devis ne sont pas signés, la tâche débute avec enthousiasme. Les ouvriers du chantier Piriou sont fiers de soigner ce grand corps malade : « Nous sommes tombés dans le piège affectif et nous avons confondu sentiment et affaires », regrette aujourd’hui Pascal Piriou, le patron de la PME. En 2008, alors que la crise économique refroidit l’ardeur des mécènes sollicités par Francine Cousteau, les choses se gâtent. La veuve pointe soudain des malfaçons. De son côté, l’entreprise fait valoir que l’association a modifié l’esprit du contrat, souhaitant refaire naviguer la Calypso au lieu de la transformer en musée, comme il aurait été convenu au départ. Le 6 février 2009, c’est la fin du rêve et des travaux. Le différend se règle d’abord au tribunal de commerce de Quimper puis devant la cour d’appel de Rennes. « La “Calypso” est un mythe. Elle doit revivre. Je souhaite une issue favorable, mais il faudrait un miracle », Pascal Piriou patron du Chantier Piriou.
Depuis quelques jours, l’agitation régnait sur le petit port breton où tout se sait. Des émissaires de la CMA-CGM, l’un des leaders mondiaux du transport maritime par conteneurs, seraient passés. Tout comme les « Brestois » du chantier du Guip, spécialistes de la restauration de bateaux en bois. « La Calypso, pour moi, c’est plus important que l’Hermione, le bateau de Lafayette. Et on adore s’occuper des causes perdues », insiste Yann Mauffret, charpentier de marine et responsable de la petite entreprise bretonne. Sea Shepherd, la tumultueuse ONG maritime fondée par Paul Watson, qui monte à l’abordage des navires japonais chasseurs de baleines, aurait aussi montré le bout de son nez. Mais vu son état, rénover la Calypso ne peut plus suffire. Elle doit être reconstruite. Et il faudrait pour cela des millions d’euros. On pense mécène, bien sûr. Beaucoup se sont déjà penchés au chevet du navire à l’instar du groupe de luxe suisse Richemont.
La petite histoire raconte que sa filiale horlogère IWC Schaffhausen aurait bien aimé recueillir des morceaux du bois d’origine de la Calypso, du pin d’Oregon, pour en faire des cadrans de montres de plongée, des pièces numérotées qui auraient trouvé de riches acquéreurs, sans aucun doute. Mais plus généralement qui mettra de l’argent sur la table sans avoir négocié au préalable les droits à l’image du commandant ? Une ville, peut-être ? Marseille ou La Rochelle s’étaient portées candidates pour devenir des terres d’accueil du bateau mais, ne s’étant pas accordées avec la veuve du commandant, elles ont dû renoncer. Monaco ? Jacques-Yves Cousteau a été directeur du musée océanographique de la Principauté pendant trente et un ans. Le prince Rainier et son épouse ont maintes fois dîné à bord de la Calypso. Contacté par Le Monde, l’actuel directeur du musée monégasque, Robert Calcagno, se refuse à tout commentaire. Reste l’Etat. Ne serait-il pas possible de faire inscrire le bateau culte à l’inventaire des monuments historiques ? À plusieurs reprises, selon maître Jean-Léopold Renard, avocat de l’Equipe Cousteau face au chantier Piriou, la demande en a été faite sans que cela n’aboutisse jamais. La procédure est longue. Et les élus très rares. Un peu moins de 140 bateaux maritimes et fluviaux sont classés en France, surtout des petites unités, comme le canot de sauvetage de l’île d’Ouessant, par exemple. Parmi les plus grands, le Belem et la Duchesse Anne, un trois-mâts métallique devenu bateau-musée à Dunkerque.
Même si au ministère de la culture, on répond que toute nouvelle demande de l’Equipe Cousteau sera étudiée, « sous réserve que le navire présente encore un degré d’intégrité et d’authenticité suffisant pour justifier une telle mesure », il est clair que l’argent manque. « Il n’y a pas un sou. Il faudrait vraiment un coup de tonnerre pour que cela se fasse », confie un habitué de la procédure qui rappelle que ni le France, ni la Jeanne-d’Arc, navire-école de la marine nationale, n’ont été préservés. « Ce qui se joue aujourd’hui est vraiment regrettable, estime le contre-amiral Loïc Finaz, directeur du Musée national de la marine. Mais malheureusement, contrairement aux Britanniques ou aux Néerlandais, nous n’avons pas une grande tradition de conservation de notre patrimoine maritime. » Si la Calypso disparaissait, elle ferait des milliers d’orphelins en France mais surtout aux Etats-Unis où l’aura de « Jacques Cousteau » reste intacte. Le réalisateur Wes Anderson lui a même dédié, en 2004, ce film parodique et déjanté, La Vie aquatique, où Bill Murray joue le rôle d’un océanographe qui porte un bonnet rouge. En octobre 2013, un véritable océanographe cette fois, l’écologiste Bruno Bombled, lance un appel sur Change.org, « un cri d’amour » dit-il, pour sauver le navire. En moins de deux mois, 9 588 personnes originaires de 60 pays différents le signent. Et expliquent pourquoi en quelques mots : « toute mon enfance » ; « devoir de mémoire » ; « patrimoine mondial » ; « c’est comme la tour Eiffel, elle donne la chair de poule » ; « fierté de notre pays » ; « Calypso for ever et je suis Cousteau diver ». « Je Préfère Voir Mon Bateau Couler » L’émission « L’Odyssée sous-marine » diffusée sur la deuxième chaîne à partir de 1969 – « The Undersea World » aux Etats-Unis, « El mundo submarino » en Amérique latine – était destinée aux jeunes d’aujourd’hui et de demain. Elle a suscité de nombreuses vocations de plongeurs et de scientifiques et beaucoup fait rêver. « Môme, j’habitais en plein cœur de la Sologne, la campagne, quoi. Le dimanche après-midi, j’avais le nez collé devant la TV. Cousteau m’a emmené partout, c’est comme si j’avais nagé avec cet homme-poisson », raconte avec émotion Franck Jourdin, un restaurateur dont le blog www.passion-calypso.com détaille les péripéties du bateau au fameux drapeau vert orné de la nymphe et d’un dauphin. « Les plongeurs restaient jusqu’à seize heures dans l’eau. Il y a des types de l’Equipe Cousteau qui sont morts pour nous faire découvrir le Grand Bleu. »
La mer Rouge, la barrière de Corail, les Galapagos, l’Antarctique, le Mississipi, l’Amazone, le lac Titicaca… « De semaine en semaine, la planète se révèle à ses habitants. Le gros bocal si souvent imbécile – je parle de la télévision – s’est changé en hublot », dit Erik Orsenna en rendant son hommage sous la Coupole. « Je suis allé sur la Calypso plusieurs fois, raconte l’archéologue marin Michel L’hour. Elle est bien plus morte aujourd’hui que si elle était au fond de l’eau. On aurait dû la laisser immergée à Singapour. Des centaines de gens auraient plongé dessus… » Faire sombrer la nymphe des océans ? Finir en tragédie grecque ? Certains de ses admirateurs le suggèrent, évoquant une phrase prononcée par Cousteau en 1984 : « Je préfère voir mon bateau couler avec les honneurs que transformé en musée. Je ne veux pas que ce bateau se prostitue et que les gens viennent pique-niquer à son bord. » Il restera, si l’on veut, un lot de consolation. Depuis septembre 2014,sur le site de l’Equipe Cousteau, une maison d’édition propose à la vente une maquette du navire de 98,5 cm de longueur : « Construisez votre Calypso, le légendaire navire du commandant Cousteau ». En vente chez votre marchand de journaux. (Source : Le Monde) L'arrivée de la CALYPSO à Concarneau en 2007 pour remise à neuf. Construction de la CALYPSO
Marche distinctif et magnifique dans les jardins de Kirstenbosch National à Cape Town, Afrique du Sud cette passerelle métallique suspendue à une hauteur de 12 mètres passe entre les arbres et sous les arbres
À Concarneau, sur le port, les marins disent que « ça sent la mort » dans
le hangar n° 8 de Piriou Naval Services. Partout ailleurs dans les
ateliers du chantier breton, à qui la marine nationale confie ses
navires à retaper, scies, rabots et chalumeaux sont à l’œuvre.
Mais depuis six ans, le silence règne autour du bâtiment où repose une coque
en bois de 40 mètres de long. Un squelette rouillé, protégé des pigeons
par des filets et sur lequel une mauvaise herbe puise la force de
pousser, on ne sait comment, sur les blessures du pont. Sans sa
timonerie, sa mâture et son faux nez, la Calypso est méconnaissable,
elle pèse 100 tonnes à peine, quatre fois moins que lors de sa
construction. Ses bordés ne craquent plus à la mer, ils pourrissent. Le
bateau, l’âme du commandant Cousteau, est à l’agonie.
Source : Le Calypso Du Commandant Cousteau...
On l’a cru perdu, déjà, à plusieurs reprises. Le premier navire
hydrographique français, star mondiale dont les aventures ont conquis
aux Etats-Unis plus de téléspectateurs que « Dallas », a surmonté bien
des épreuves, jusqu’à sombrer le 8 janvier 1996 dans le port de
Singapour, après avoir été heurté par une barge. La Calypso restera
dix-sept jours au fond de l’eau, puis sera renflouée.
La mer n’est plus un danger pour le moment, mais les huissiers, oui.
Vendredi 13 mars, le chantier de Concarneau a annoncé qu’il délivrerait
lundi à l’Equipe Cousteau, propriétaire du bateau, un commandement de
saisie-vente « qui débouchera sur une vente aux enchères » du navire.
Après des années de procédure judiciaire, la cour d’appel de Rennes
avait rendu le 9 décembre 2014 un arrêt obligeant l’Equipe Cousteau à
déménager la Calypso d’ici le 12 mars et à payer à Piriou le solde de
travaux dû, soit quelque 273 000 euros...
« Étrange destination pour un navire »
La Calypso est le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau, avec lequel celui-ci fit de l'exploration scientifique maritime du 24 novembre 1951 jusqu'en janvier 1996 et voyagea, avec son équipe,
sur toutes les mers et océans du globe.
Le navire fut baptisé du nom de Calypso, nymphe de la mer de la mythologie grecque. Calypso, sur Wikimedia Commons
Source : La maquette de la Calypso du Commandant Cousteau
Depuis la mort, le 25 juin 1997, de l’explorateur des profondeurs, aussi adulé
des Français que l’Abbé Pierre, la bataille a été féroce pour capter
son héritage, ses derniers mots et ses ultimes volontés.
Francine Cousteau, sa seconde épouse, est une habituée des prétoires.
Présidente d’une association de droit américain à but non lucratif,
« The Cousteau Society », créée en 1973, l’ancienne hôtesse de l’air a
reçu du commandant « la licence exclusive mondiale et perpétuelle
portant sur son nom, ses marques, sa signature et son œuvre ».
Sur le site de L’Equipe Cousteau, association française de loi 1901, qui a
succédé en 1992 à la Fondation Cousteau, et qu’elle gère également,
c’est on ne peut plus clair : « Toute utilisation du nom du commandant
Cousteau par des tiers sera considérée comme contrefaçon et poursuivie
comme telle. » Jean-Michel, le fils aîné de l’ancien officier de marine
et de sa première femme Simone Melchior, qui voulait se lancer dans
l’hôtellerie de luxe en utilisant la marque Cousteau, l’a appris à ses
dépens.
Le 15 octobre 2007, la Calypso, remorquée de La Rochelle où elle
croupissait, fait une entrée triomphale à Concarneau, saluée par des
centaines d’admirateurs à qui Francine Cousteau distribue des bonnets
rouges. Tous les espoirs sont alors permis.
L’ancien dragueur de mines britannique, construit pendant la seconde guerre
mondiale aux Etats-Unis et qui a participé en 1943 au débarquement en
Sicile sous le matricule HMS J-286, allait enfin être rénové.
Jacques-Yves Cousteau en était tombé amoureux quand il l’avait découvert en 1950,
amarré à un quai, somnolant sous le soleil de l’île de Malte. Un couple
inséparable était né. Il naviguera pendant quarante-cinq ans avec comme
seul horizon le fond de la mer : « Etrange destination pour un navire »,
rappellera Erik Orsenna, lors de sa réception à l’Académie française où
il est élu le 28 mai 1998 au fauteuil du commandant.
« Piège Affectif »
A Concarneau, même si tous les devis ne sont pas signés, la tâche débute
avec enthousiasme. Les ouvriers du chantier Piriou sont fiers de soigner
ce grand corps malade : « Nous sommes tombés dans le piège affectif et
nous avons confondu sentiment et affaires », regrette aujourd’hui Pascal
Piriou, le patron de la PME. En 2008, alors que la crise économique
refroidit l’ardeur des mécènes sollicités par Francine Cousteau, les
choses se gâtent. La veuve pointe soudain des malfaçons.
De son côté, l’entreprise fait valoir que l’association a modifié l’esprit
du contrat, souhaitant refaire naviguer la Calypso au lieu de la
transformer en musée, comme il aurait été convenu au départ. Le
6 février 2009, c’est la fin du rêve et des travaux. Le différend se
règle d’abord au tribunal de commerce de Quimper puis devant la cour
d’appel de Rennes.
« La “Calypso” est un mythe. Elle doit revivre. Je souhaite une issue
favorable, mais il faudrait un miracle », Pascal Piriou patron du
Chantier Piriou.
Depuis quelques jours, l’agitation régnait sur le petit port breton où tout se
sait. Des émissaires de la CMA-CGM, l’un des leaders mondiaux du
transport maritime par conteneurs, seraient passés. Tout comme les
« Brestois » du chantier du Guip, spécialistes de la restauration de
bateaux en bois. « La Calypso, pour moi, c’est plus important que
l’Hermione, le bateau de Lafayette. Et on adore s’occuper des causes
perdues », insiste Yann Mauffret, charpentier de marine et responsable
de la petite entreprise bretonne. Sea Shepherd, la tumultueuse ONG
maritime fondée par Paul Watson, qui monte à l’abordage des navires
japonais chasseurs de baleines, aurait aussi montré le bout de son nez.
Mais vu son état, rénover la Calypso ne peut plus suffire. Elle doit être
reconstruite. Et il faudrait pour cela des millions d’euros.
On pense mécène, bien sûr. Beaucoup se sont déjà penchés au chevet du navire
à l’instar du groupe de luxe suisse Richemont.
La petite histoire raconte que sa filiale horlogère IWC Schaffhausen
aurait bien aimé recueillir des morceaux du bois d’origine de la
Calypso, du pin d’Oregon, pour en faire des cadrans de montres de
plongée, des pièces numérotées qui auraient trouvé de riches acquéreurs,
sans aucun doute. Mais plus généralement qui mettra de l’argent sur la table
sans avoir négocié au préalable les droits à l’image du commandant ?
Une ville, peut-être ? Marseille ou La Rochelle s’étaient portées
candidates pour devenir des terres d’accueil du bateau mais, ne s’étant
pas accordées avec la veuve du commandant, elles ont dû renoncer.
Monaco ?
Jacques-Yves Cousteau a été directeur du musée océanographique de la Principauté
pendant trente et un ans. Le prince Rainier et son épouse ont maintes fois dîné à bord
de la Calypso. Contacté par Le Monde, l’actuel directeur du musée monégasque,
Robert Calcagno, se refuse à tout commentaire.
Reste l’Etat. Ne serait-il pas possible de faire inscrire le bateau culte à
l’inventaire des monuments historiques ? À plusieurs reprises, selon
maître Jean-Léopold Renard, avocat de l’Equipe Cousteau face au chantier
Piriou, la demande en a été faite sans que cela n’aboutisse jamais.
La procédure est longue. Et les élus très rares. Un peu moins de 140
bateaux maritimes et fluviaux sont classés en France, surtout des
petites unités, comme le canot de sauvetage de l’île d’Ouessant, par
exemple. Parmi les plus grands, le Belem et la Duchesse Anne, un
trois-mâts métallique devenu bateau-musée à Dunkerque.
Même si au ministère de la culture, on répond que toute nouvelle demande
de l’Equipe Cousteau sera étudiée, « sous réserve que le navire présente
encore un degré d’intégrité et d’authenticité suffisant pour justifier
une telle mesure », il est clair que l’argent manque. « Il n’y a pas un
sou. Il faudrait vraiment un coup de tonnerre pour que cela se fasse »,
confie un habitué de la procédure qui rappelle que ni le France, ni la
Jeanne-d’Arc, navire-école de la marine nationale, n’ont été préservés.
« Ce qui se joue aujourd’hui est vraiment regrettable, estime le
contre-amiral Loïc Finaz, directeur du Musée national de la marine. Mais
malheureusement, contrairement aux Britanniques ou aux Néerlandais,
nous n’avons pas une grande tradition de conservation de notre
patrimoine maritime. »
Si la Calypso disparaissait, elle ferait des milliers d’orphelins en
France mais surtout aux Etats-Unis où l’aura de « Jacques Cousteau »
reste intacte.
Le réalisateur Wes Anderson lui a même dédié, en 2004, ce film parodique et déjanté,
La Vie aquatique, où Bill Murray joue le rôle d’un océanographe qui porte un bonnet
rouge. En octobre 2013, un véritable océanographe cette fois, l’écologiste Bruno Bombled,
lance un appel sur Change.org, « un cri d’amour » dit-il, pour sauver le navire.
En moins de deux mois, 9 588 personnes originaires de 60 pays différents le signent.
Et expliquent pourquoi en quelques mots : « toute mon enfance » ; « devoir
de mémoire » ; « patrimoine mondial » ; « c’est comme la tour Eiffel,
elle donne la chair de poule » ; « fierté de notre pays » ; « Calypso for ever et je suis Cousteau diver ».
« Je Préfère Voir Mon Bateau Couler »
L’émission « L’Odyssée sous-marine » diffusée sur la deuxième chaîne à partir de
1969 – « The Undersea World » aux Etats-Unis, « El mundo submarino » en
Amérique latine – était destinée aux jeunes d’aujourd’hui et de demain.
Elle a suscité de nombreuses vocations de plongeurs et de scientifiques et
beaucoup fait rêver. « Môme, j’habitais en plein cœur de la Sologne, la
campagne, quoi. Le dimanche après-midi, j’avais le nez collé devant la
TV. Cousteau m’a emmené partout, c’est comme si j’avais nagé avec cet
homme-poisson », raconte avec émotion Franck Jourdin, un restaurateur
dont le blog www.passion-calypso.com détaille les péripéties du bateau au fameux
drapeau vert orné de la nymphe et d’un dauphin.
« Les plongeurs restaient jusqu’à seize heures dans l’eau. Il y a des types
de l’Equipe Cousteau qui sont morts pour nous faire découvrir le Grand
Bleu. »
La mer Rouge, la barrière de Corail, les Galapagos, l’Antarctique, le
Mississipi, l’Amazone, le lac Titicaca… « De semaine en semaine, la
planète se révèle à ses habitants. Le gros bocal si souvent imbécile –
je parle de la télévision – s’est changé en hublot », dit Erik Orsenna
en rendant son hommage sous la Coupole.
« Je suis allé sur la Calypso plusieurs fois, raconte l’archéologue marin
Michel L’hour. Elle est bien plus morte aujourd’hui que si elle était au
fond de l’eau. On aurait dû la laisser immergée à Singapour. Des
centaines de gens auraient plongé dessus… »
Faire sombrer la nymphe des océans ? Finir en tragédie grecque ? Certains de
ses admirateurs le suggèrent, évoquant une phrase prononcée par Cousteau
en 1984 : « Je préfère voir mon bateau couler avec les honneurs que
transformé en musée. Je ne veux pas que ce bateau se prostitue et que
les gens viennent pique-niquer à son bord. »
Il restera, si l’on veut, un lot de consolation. Depuis septembre 2014, sur le site de l’Equipe Cousteau,
une maison d’édition propose à la vente une maquette du navire de 98,5 cm
de longueur : « Construisez votre Calypso, le légendaire navire du
commandant Cousteau ». En vente chez votre marchand de journaux.
(Source : Le Monde)
L'arrivée de la CALYPSO à Concarneau en 2007 pour remise à neuf.
Construction de la CALYPSO