Habillée en deuil, la femme hurle sur la fillette de 6 ans. 4 semaines plus tard, elle le regrette après avoir reçu cette lettre... Cette histoire montre à quel point le fait d’être constamment occupé par nos soucis nous empêche de remarquer que les gens autour de nous peuvent souffrir. Mais une petite fille a ouvert les yeux de cette femme.
“Elle avait 6 ans la première fois que je l’ai rencontrée. C’était sur une plage, qui se trouve à 5 ou 6 kilomètres de ma maison. Je vais toujours à la plage quand je n’en peux plus et que j’ai l’impression que le monde autour de moi va s’effondrer. La fillette construisait un château de sable ou un truc dans le genre. Quand elle m’a regardé, j’ai vu ses yeux qui étaient bleus comme la mer. “Bonjour” a-t-elle dit. J’ai répondu d’un mouvement de tête, pas vraiment d’humeur à m’embêter pour un enfant. “Je construis”, a-t-elle continué. “Oui je vois. Qu’est-ce que c’est ? “ ai-je demandé, indifférente. “Oh je ne sais pas. J’aime seulement la sensation du sable,” a-t-elle répondu. Ça a l’air bien, ai-je pensé, et j’ai enlevé mes chaussures. Un oiseau est passé en planant au-dessus de nous. “Ça porte bonheur”, a dit la fillette. “Ma maman dit que les bécassines portent bonheur.” Puis l’oiseau a continué à sillonner la plage. “Adieu le bonheur, bonjour les ennuis”, ai-je murmuré dans ma barbe. Puis je me suis tournée et j’ai marché. J’étais déprimée. Ma vie avait l’air d’être anéantie. “Comment tu t’appelles ? “ a demandé la fille, qui ne voulait vraiment pas abandonner. “Ruth. Je m’appelle Ruth Petersen”. “Je m’appelle Wendy…j’ai six ans.” “Bonjour Wendy”, ai-je grommelé. Elle a gloussé : “Tu es drôle.” Malgré mon humeur, j’ai rigolé aussi. Et son petit rire musical a suivi. “Revenez, madame P”, a-t-elle dit. “Comme ça, nous pourrons passer une autre journée de bonheur.” Source : La Bécassine Des MaraisTwitter/Joaquin Baldwin
Les semaines suivantes ont été très stressantes et chargées : les scouts, les réunions de parents d’élèves, et ma mère malade. Un matin que le soleil brillait, j’ai soudain arrêté l’aspirateur. “J’ai besoin d’une bécassine”, me suis-je dit, puis j’ai pris ma veste et suis partie pour la plage. Le son des vagues et l’odeur du large m’attendaient. Il y avait une brise fraîche, mais j’ai continué, pour essayer de retrouver le moment de sérénité et de bonheur dont j’avais besoin. J’avais complètement oublié la fillette et fut complètement surprise lorsqu’elle est revenue. “Bonjour ! Tu veux jouer ? “ “À quoi tu veux jouer ? “ ai-je demandé, un peu embêtée. “Je ne sais pas. C’est toi qui choisis ! “ " Et si on jouait aux charades ? “ ai-je proposé sarcastiquement. Elle a explosé de rire. “Je ne sais pas ce que c’est ! " “Alors pourquoi on ne marcherait pas, tout simplement” ai-je suggéré. J’ai remarqué à quel point elle était mignonne. “Où habites-tu ? “ “Par là” a-t-elle dit, en pointant son doigt sur les maisons de vacances. Bizarre d’habiter là en hiver, me suis-je dit. “Où se trouve ton école ? “ “Je ne vais pas à l’école. Maman dit qu’on est en vacances.” Elle a continué à bavarder tout au long de notre promenade sur la plage. Mais je pensais à autre chose. Quand je l’ai laissée pour rentrer à la maison, Wendy a dit qu’elle avait passé une journée de bonheur. Étonnamment, je me sentais mieux, et je lui ai souri, pour montrer que, moi aussi, j’avais passé une belle journée. flickr/Joshua Smith
Trois semaines plus tard, je me suis précipitée à la plage alors que j’avais une crise de panique. Je n’étais pas du tout d’humeur à papoter avec Wendy. J’ai vu sa mère sur le porche de la maison et j’avais envie d’aller la voir pour lui dire de garder son enfant chez elle. Mais quand Wendy est arrivée pour me saluer, je lui ai dit “Écoute, si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux rester seule aujourd’hui.” Elle était anormalement blanche et essoufflée. “Pourquoi ? “ a-t-elle demandé. Je me suis tournée vers elle et j’ai crié : “Parce que ma mère est morte ! “ et j’ai tout de suite pensé : oh mon dieu, qu’est-ce que je suis en train de dire à une fillette ? “Oh”, a-t-elle dit. “Alors c’est un jour de malheur.” “Oui, j’ai répondu, et c’était pareil hier et avant-hier ! Oh et puis zut, vas t’en ! “ “Ça t’a fait mal ? “ s’est-elle enquis ? “Qu’est-ce qui m’a fait mal ? “ Elle m’exaspérait. “Quand elle est morte ? “ “Bien sûr que ça fait mal !!! “ ai-je répliqué d’un ton sec, puis je suis partie. Environ un mois plus tard, je suis revenue à la plage. Mais Wendy n’était pas là. Je me suis sentie coupable, honteuse et je devais admettre qu’elle me manquait. Alors j’ai rassemblé mon courage et après ma promenade, je suis allée chez elle et j’ai frappé à la porte. “Bonjour” ai-je dit. “Je suis Ruth Peterson. Votre fillette m’a manquée aujourd'hui et je me demandais si elle était là.” “Oh bien sûr, Madame Peterson. Entrez. Wendy parlait souvent de vous. Je suis désolée de l’avoir laissée vous déranger. Si elle vous a ennuyée, je vous présente mes excuses.” “Non pas du tout, c’est une enfant charmante” ai-je dit, réalisant soudain que je le pensais vraiment. “Où est-elle ? “ “Wendy est morte la semaine dernière Madame Peterson. Elle avait une leucémie. Peut-être ne vous l’avait-elle pas dit.” Je suis restée sans voix et j’ai cherché une chaise à tâtons. J’en avais le souffle coupé. “Elle adorait cette plage, alors quand elle a demandé si on pouvait venir ici nous n’avons pas pu dire non. Elle avait l’air d’aller tellement mieux ici et avait beaucoup de ce qu’elle appelait des “jours de bonheur”. Mais les dernières semaines, sa santé s’est rapidement détériorée…” sa voix a faibli. “Elle vous a laissé quelque chose. Je vais le chercher. Voulez-vous bien attendre un moment ? ” J’ai dit oui de la tête alors que mon esprit cherchait rapidement quelque chose à dire, n’importe quoi, à cette jeune mère. Elle m’a donné une enveloppe sur laquelle un P était gribouillé. À l’intérieur, il y avait un dessin aux couleurs vives : une plage jaune, une mer bleue, et un oiseau marron. En-dessous, il y avait écrit... “Une bécassine pour te porter bonheur” Des larmes ont coulé sur mes joues. Et mon coeur, qui avait presque oublié ce qu’était l’amour, a explosé. J’ai pris la mère de Wendy dans mes bras. “Je suis tellement, tellement désolée” ai-je répété sans m’arrêter, et nous avons pleuré ensemble. Ce petit dessin est maintenant encadré et est accroché dans mon bureau. Six mots - un pour chaque année de sa vie - qui me rappelle l’harmonie, le courage et l’amour inconditionnel. Un cadeau d’une fillette qui avait les yeux bleus comme la mer, les cheveux blonds comme le sable, et qui m’a fait don de l’amour.
Cette histoire fait vraiment réfléchir. Les derniers mots sont tellement importants, surtout parce qu’on ne sait jamais quand on pourra les prononcer. Le message de la petite Wendy a aidé cette femme à avoir une vie heureuse et joyeuse.
Saint du jour : Saint-Modeste, évêque de Trêves quand CLOVIS devint roi des Francs, son nom est mentionné pour la première fois dans le martyrologe d’USUARD (IXème siècle)
Fêté autrefois : Matthias (Voir le 14 mai)
Étymologie : Modeste, du latin modestus, « modéré », « calme », « discret »
Patron(nes) : Saint-Modeste est invoqué pour guérir la rougeole. Saint-Matthias (Parfois écrit avec un seul « T ») est le patron des buveurs, taillandiers et repentants ainsi que de ceux qui sont atteints de la petite vérole ou qui la redoutent, de Trèves, d’Hanovre (en Allemagne)
Dictons : À la Saint-Modeste, repique tes choux s’il t’en reste. Le jour de la Saint-Modeste, plusieurs fois le temps retourne sa veste. Plante à la Saint-Modeste, Dame-Nature fait le reste.
En février, si au soleil ton chat tend sa peau, en mars, il l’exposera au fourneau. Le vent du carême prenant, revient le plus souvent.
Être Heureux...Y a-t-il Un Mode D'emploi ? Vive Les Petits Bonheurs Au Quotidien ! « Qu’est-ce Qu’on Attend Pour Être Heureux(ses) ? » Sûrement pas que le monde tourne plus rond, que la crise cesse, ou que la béatitude nous tombe sur la tête. Le bonheur, c’est tout de suite, c’est fugitif et ça s’attrape au vol. Même, et peut-être surtout en temps de crise, les « petits bonheurs » se ramassent à la pelle. Question de regard, de disponibilité, d’attention. A la maison, au bureau, entre copines, en famille, même dans la rue ou dans le métro, on peut saisir et savourer l’instant où rien ne pèse, la petite lueur qui fait sourire, le geste qui met du baume au cœur. Au lieu de se contenter (ou se désoler) de l’aspect morose de la situation. Non, le bonheur n’est pas un état permanent. Oui, savoir le trouver dans les petits riens du quotidien, ça se cultive. Des convaincues nous ont livré les mille et un détails de la vie qui les rendent heureuses et que personne ne pourra leur enlever. Florilège antidéprime. -Au Boulot. « Comme c’est là que je passe le plus de temps, même quand je croule sous la tâche, je m’offre des petits réconforts, explique Virginie, 42 ans :un bouquet de fleurs sur mon bureau, un peu de musique entre deux rendez-vous, un café avec mon associé… Et je mesure ma chance de l’avoir! » « Moi j’ai un truc quand je suis submergée : ne faire qu’une chose à la fois, remarque Julie, 32 ans. Je coupe le téléphone quand je lis mes mails, j’éteins l’ordi si je suis en rendez-vous. Je liste les tâches, je les abats l’une après l’autre. C’est efficace et très jouissif. » « Mon petit bonheur, c’est quand j’arrête un peu de me mettre la pression, préfère Romane, 37 ans. C’est bon aussi de mesurer le chemin parcouru, de se dire qu’on a progressé. » « J’aime les fous rires avec les collègues, les pauses café où on médit un peu, confie Axelle, 38 ans. Je cache aussi dans mon bureau une énorme boîte de bonbons bien régressifs, alors que j’interdis à mes enfants d’avoir les mêmes. Je savoure cet espace de liberté où je ne suis plus la mère de personne. »
-En Famille. « Dès que je suis avec ma fille, je mets tout de côté, explique Pierre, 41 ans. J’essaie de n’être qu’avec elle, entièrement disponible. J’adore la voir rigoler, faire des progrès… Je profite à fond de ces moments privilégiés, même si, une fois qu’elle est couchée, je me remets souvent sur mes dossiers. » « Mon grand bonheur, déclare Nora, 27 ans, c’est quand mon fils m’attrapetout d’un coup pour me faire un bisou, quand il me dit : “Je t’aime.” » « Un dimanche sur deux, on a institué l’après-midi “sans écrans”, raconte Sylvie, 45 ans. Plus de disputes autour de l’ordinateur, plus de négociations sur le temps de jeux vidéo… On fait une sortie, une balade tous ensemble, c’est un vrai bonheur. »
« Regarder mes enfants dormir, si paisibles. A chaque fois cela m’émerveille, note Estelle, 33 ans. Surtout quand ils m’ont fait vivre une soirée d’enfer. »
« Mon grand bonheur : en Normandie, en famille, résume Christine, 62 ans,s’offrir un bon plateau de fruits de mer, se dire qu’on est bien ensemble, qu’on a eu raison d’acheter cette maison.
« Moi c’est le ski avec mon fils, enchaîne Brigitte, 53 ans. C’est moi qui l’ai initié, il y a bientôt vingt ans. Aujourd’hui c’est lui qui m’attend. »
-Seule. À La Maison« Mon appartement c’est mon cocon, mon refuge, un lieu où je me “répare”,résume Camille, 36 ans. Le mieux c’est dans ma salle de bains : je prends des douches très chaudes, très longues, je me fais des masques… J’aime ces tête-à-tête hors du temps avec moi-même. « Je viens de m’acheter un nouveau vernis à ongles, raconte en riant Johanna, 28 ans. Depuis, je me regarde les pieds tous les matins : j’ai l’impression d’avoir des bonbons au bout des orteils. » « Une fois les enfants couchés, ma bulle de liberté c’est le Web, enchaîne Axelle. Je vais sur des blogs de femmes qui me ressemblent un peu. Je flâne sur des sites de fringues. Je me fais plaisir. » Julie se délecte rien que d’en parler : « Me réveiller en pleine nuit et me dire qu’il me reste encore plusieurs heures à dormir, savoir qu’un bon roman m’attend sur ma table de nuit, un peu comme un ami très patient. » « Moi, c’est l’odeur du linge que je viens d’étendre, ajoute Barbara, 47 ans. Une tasse de thé au gingembre. Me glisser dans des draps propres… » « Mon truc, c’est danser seule dans ma chambre, confie Ludivine, 23 ans. N’importe comment, la musique à fond. » « Une bonne comédie romantique. C’est le petit bonheur que je savoure, quand mon chéri me manque, avoue Jeanne, 25 ans. De toute façon, je n’aurais pas partagé ce plaisir avec lui. »
-Dans La Rue, Dans La Nature… « Apercevoir la pleine lune entre deux immeubles, passer devant la tour Eiffel juste au moment où elle scintille, être touchée par un musicien dans le métro… Un “petit bonheur”, c’est un instant volé, résume Camille : on réalise que ça ne va pas de soi, que c’est magique. On a envie de dire merci. » Romane ajoute : « Lorsque les arbres bourgeonnent, chaque année au printemps. La nature a quelque chose de consolant, de régénérant. J’aime ce côté cyclique, cette idée que dans la vie tout peut changer, renaître… » « Me faire draguer dans la rue, ça c’est un vrai bonheur, lance Johanna, surtout quand je ne me sens pas au top. »
« Moi j’adore prendre le train, déclare en riant Brigitte. C’est un moment de lâcher prise, l’un des rares endroits où on est totalement pris en charge. Même si j’ai un rendez-vous important, je n’y pense pas, je regarde défiler le paysage. Je savoure le fait que pendant deux heures personne ne va rien me demander… à part peut-être mon ticket. »
« Moi, c’est claquer la porte de ma voiture, mettre la musique que j’aime, me sentir libre et savourer cette bulle de tranquillité dans mes journées bien occupées », continue Isabelle, 45 ans.
Et pour Julie : « Les églises inconnues où j’entre parfois quelques minutes : je respire l’odeur de la pierre, j’écoute les pas qui résonnent, je regarde les lueurs qui traversent les vitraux… Je Me Sens Tout Simplement Heureuse D’être Là. »
-En Couple. « Ce qui compte, c’est de ne pas se laisser happer par la routine, résume Axelle. Se créer des moments, s’organiser des plaisirs : un déjeuner en semaine, un week-end en amoureux… » « Moi j’adore le quotidien, rétorque Virginie. Notre clope sur le balcon pendant que le soleil se couche, les courses au marché. Et puis tous lespetits gestes : une tête sur une épaule, une caresse, le café qu’il m’apporte au lit si j’ai du mal à me réveiller… » Brigitte acquiesce : « Moi c’est lorsqu’on s’endort l’un contre l’autre, avec toujours à peu près les mêmes gestes de tendresse, les mêmes mots… » « Nous on s’envoie des textos coquins depuis le bureau, confie Johanna. Une façon de s’échapper des grilles et d’anticiper le plaisir des retrouvailles. » « Tous les soirs, on dîne tous les deux, après les enfants, explique Estelle. C’est là qu’on peut se parler tranquillement. Le matin, on se croise à peine. » Avec Les Autres« Aujourd’hui, ce qui me rend heureuse, c’est de faire plaisir, de me sentir reliée aux autres, déclare Christine. Echanger quelques mots avecle garçon de café, le contrôleur du train, la voisine… » « Moi, c’est le premier apéro en terrasse entre copains, après l’hiver », continue Ludivine. « Le sourire du petit garçon que je parraine depuis quelques années, enchaîne Brigitte. Cet hiver, je l’ai emmené au ski, il a eu son flocon, je crois que j’étais encore plus heureuse que lui. » « Se faire un hammam entre copines, adore Julie. Se prêter des bouquins et en parler, planifier le voyage qu’on va faire ensemble cet été au Vietnam… »
Dans Mes Loisirs. « Je vais souvent courir seule, le matin, avec mon IPod, explique Axelle. Mais aussi, parfois, le dimanche à 19 heures, quand il y a tout à faire: donner le bain aux enfants, les faire dîner… C’est bon de planter un peu la routine familiale et de rentrer quand tout est fait ! » « Moi, c’est mon heure de piano hebdomadaire, un des seuls moments où je me pose, lance Virginie. J’essaie de m’y tenir, même si ça me demande organisation et persévérance. » « Mon bonheur c’est le jardinage, poursuit Elisabeth, 57 ans. Un moment où je me vide la tête, où je suis entièrement tournée vers ce que je fais. J’aime tailler les rosiers, enlever les mauvaises herbes pour laisser les fleurs s’épanouir, je trouve qu’il y a du sens là-dedans. »
« Moi je nage, explique Johanna. Je fais la planche… C’est fou comme dansl’eau le corps est heureux, et tout l’esprit s’apaise. » « Apprendre des trucs nouveaux, ajoute Christine. Surtout des trucs manuels. Ça me rend très heureuse. Récemment, j’ai trouvé dans une brocante un vieux porte-serviette en bois, très beau, que j’ai restauré. Une première pour moi ! Et depuis peu je me suis mise à la cuisine… »
Cinq clés pour s’ouvrir aux petits bonheurs. Avec Thierry Janssen, psychothérapeute*Goûter l’instant . «Nous baignons dans une culture consumériste qui nous promet toujours mieux. Pour être heureux, c’est important d’apprendre à savourer le plaisir qui s’offre à nous sans penser à ce qu’on pourrait vivre autrement ou ailleurs.
-Ralentir. « Pour savourer une satisfaction, il faut éviter de se gaver, prendre le temps de vivre les choses. Par exemple, si j’achète un DVD de ma série préférée, je ne vais pas regarder tous les épisodes le même soir ;ce qui me permet, en plus, le lendemain au bureau, de savourer à l’avance ce petit bonheur à venir…» -Se concentrer sur une seule chose à la fois . « Dans les salles de sport, il y a parfois des gens qui pédalent sur un vélo tout en lisant un roman et en écoutant leur IPod. C’est dommage : ils ne peuvent profiter pleinement de ce que chacune de ces expériences pourrait leur apporter. Dans notre travail ou dans nos loisirs, c’est en arrêtant de nous disperser, en nous concentrant totalement sur une seule activité que nous pouvons ressentir ce qu’on appelle une “expérience optimale de flux”, un “flux” qui nous emporte, qui nous fait perdre la notion du temps, oublier nos soucis…» -Cultiver le lien avec les autres. « Participer au bien-être d’un groupe, avoir l’impression d’être utile sont des sources de satisfaction profonde. Cela nous permet de nous sentir aimés, reconnus, et d’exprimer le meilleur de nous-mêmes.» -S’autoriser à ne pas être toujours heureux. « Il faut arrêter de se soumettre à la dictature du sourire permanent ! C’est normal d’avoir des moments de vague à l’âme, des changements d’humeur, ça fait partie de nous. C’est mieux de les accepter sans culpabiliser, en se disant simplement qu’aujourd’hui ça ne fonctionne pas. Etre vrai avec soi-même, c’est aussi une source de contentement, de bien-être.»
(*) Auteur de « Le défi positif, Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé » (éd. Les liens qui libèrent). Les Bonnes AdressesDes Reportages Optimistes. Le 1er juin,le fondateur de l’ONG Reporters d’Espoirs lancera le site Sparknews,qui rassemblera des reportages «positifs », précédemment diffusés sur de grandes chaînes de télé du monde entier. L’occasion de s’informer autrement, en découvrant des initiatives solidaires, généreuses, porteuses de solutions. www.sparknews.com, www.reportersdespoirs.org. Un Forum Du Bien-Être. Pour « apprendre» à être heureux grâce à des conférences et ateliers réunissant spécialistes, entrepreneurs, témoins en tout genre… www.happylab.fr. Un Site Pour Sourire. Pour partager ses moments de joie, découvrir ceux des autres (déjà plus de 50000 témoignages recueillis dans le monde) et participer à une sorte de «marathon du bonheur» qui aide à voir la vie autrement. www.happython.com Et Un Livre À Picorer. Ecrit par le jeune romancier Arthur Dreyfus, «Le livre qui rend heureux» (éd.Flammarion) s’est déjà écoulé à près de 20000 exemplaires. Mêlant aphorismes, jeux d’écriture, textes de chansons et réflexions philosophiques... Invitation aux bonheurs.
L’origine Des Triades Chinoises & Leur Évolution... Héritières lointaines des sociétés secrètes de la fin du 17e siècle...Les triades chinoises forment aujourd’hui une mafia puissante dont l’activité est étroitement liée à la croissance spectaculaire de la Chine. Le dragon, symbole impérial chinois, est également l’étendard de nombreuses sociétés criminelles orientales, comme la Triade du Dragon Rouge Ou du Dragon Vert. Si les triades actuelles n’ont plus qu’un lointain rapport avec LaTriade originelle, les structures anciennes continuent d’organiser la majorité de ces sociétés. La Triade originelle est une société secrète née en opposition à la dynastie mandchoue des Qing à la fin du 17e siècle. Ses fondateurs auraient été des moines du monastère de Shaolin, où le kung-fu a été inventé et enseigné. Société patriote, elle voulait restaurer l’ancienne dynastie des Ming. Pour ce faire, elle a soutenu pendant des siècles de nombreuses révoltes contre les usurpateurs mandchous. Sculpture D'un Dragon. Temple De Shaolin . By Adrian Tritschler
Ces membres possédaient un langage codé, des signes de reconnaissance et pratiquaient des disciplines de combat tenues secrètes. Mais, au milieu du 19e siècle, certains de ses membres rompent avec l’idéal des origines. Ils pratiquent une violence gratuite au service de leurs seuls intérêts. Des loges de la Triade sont ainsi devenues des gangs de voleurs et d’assassins. Les triades prêtent une dernière fois main-forte à une révolte en 1911 qui débouche sur la défaite des Qing et la proclamation de la République.
Le Dragon, symbole impérial chinois et étendard de nombreuses sociétés secrètes orientales. By miheco
En 1949, les communistes les déclarent hors-la-loi. Elles fuient alors la Chine populaire pour s’installer à Hong Kong, Macao ou Taïwan. Les pouvoirs de ces États s’appuient sur les triades pour gouverner. C’est notamment le cas à Hong Kong au temps de Tchang Kaï-chek, lui-même initié. Dès lors, ces sociétés ne sont plus qu’un pâle reflet de leur glorieux passé. Toute leur activité est centrée autour du crime organisé. La Structure Des Triades...Les groupements mafieux se divisent en trois étages. Au sommet trône un chef, la « tête de dragon ». Il donne les grandes orientations à son groupe. Peu de membres connaissent sa véritable identité. Sous ses ordres, il y a plusieurs responsables. Ils ont conservé les noms traditionnels des officiers de loge... L’ » Éventail de papier blanc « s’occupe des finances Le “Bâton rouge”, spécialiste en arts martiaux, se charge du respect de la loi interne La “Sandale de paille” est déléguée aux affaires extérieures du groupe... Le » Maître des encens » a la tâche de recruter les membres... Enfin, les membres les plus nombreux sont les « soldats » qui constituent le bras armé de l’organisation. À chaque fonction correspond un code chiffré que l’initié exprime par un simple geste : 489 pour une « tête de dragon », 432 pour une « sandale de paille », ou « 49 pour les “soldats”. L’intronisation d’un nouveau membre répond à une cérémonie particulière. On décapite uncoq dont le sang est mélangé à un breuvage alcoolisé. L’impétrant jure alors de rester fidèle à la société. Il prononce un long serment. Puis, il s’entaille un doigt et verse quelques gouttes de son sang dans la décoction préparée. Tous les membres présents trempent leurs lèvres dans la coupe afin de sceller sa promesse. Les triades sont indépendantes les unes des autres. À ce jour, on dénombre six grandes triades chinoises... Sun Yee On. La Fédération Wo. 14 K. La Bande des quatre mers. Le Bambou uni. Le Grand Cercle. Sun Yee On est la plus importante des triades et le groupe mafieux le plus étendu de la planète avec ses 50 000 membres environ. Elle rayonne dans toute l’Asie, mais également aux États-Unis ou au Canada. Les Triades Dans Le Monde... Les triades sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’économie informelle que ce soit en Asie ou sur tous les grands continents. Ces sociétés sont comparables aux mafias italiennes. Elles pratiquent à grande échelle le racket, le proxénétisme ou le commerce de contrefaçons. De plus, elles sont devenues spécialistes d’une des activités les plus rémunératrices : le trafic d’êtres humains. Démunis, les Chinois en quête d’un nouvel Eldorado s’en remettent à des réseaux de passeurs contrôlés par les triades. Ils versent des sommes considérables et travaillent bien souvent pendant fort longtemps dans des ateliers clandestins installés dans les pays d’accueil. C’est la nouvelle formule de l’esclavagisme moderne. Bien évidemment, les triades sont au cœur du trafic de drogue en provenance du Triangle d’Or. Cette région, située à cheval sur le Laos, la Thaïlande et la Birmanie, produit chaque année la moitié du volume mondial d’opium et de ses dérivés dont principalement l’héroïne. Récemment, les triades ont pris en main le marché des amphétamines et de la cocaïne. Toutes ces activités sont menées aujourd’hui à l’échelle planétaire. Les triades profitent de la diaspora chinoise qui, avec 60 millions d’individus, est la plus importante du monde. Sur ce nombre, un quart de millions de personnes seraient membres des triades. Implantées surtout en Asie, les triades bénéficient de relais dans les pays nord-américains et européens. Les membres, installés dans des “chinatowns” se font les relais locaux de ces activités, dans le cadre des tongs. Ces organisations publiques sont des sortes de communautés d’entraide destinées à accueillir les nouveaux arrivants et à faciliter leur installation. Quelques-unes servent de couverture à des centres de blanchissement d’argent. Relations entre le gouvernement chinois et les triades. À l’exception d’une triade, toutes sont installées aux marges de la Républiques populaire de Chine, principalement à Hong Kong. Le rattachement de Hong Kong à la Chine en 1997 a soulevé quelques inquiétudes chez les dirigeants mafieux. Mais, ces craintes ont vite été apaisées par le pouvoir communiste. En effet, le gouvernement chinois témoigne d’une étrange mansuétude à l’égard des triades. Il a en fait vite compris le parti qu’il pouvait en tirer. Ces groupes très riches réinvestissent une large part de leur argent sale sous forme d’investissements en Chine. Ainsi, le ministre de la Sécurité publique chinois, Tao Si, a déclaré dès 1995que “les membres des triades ne sont pas tous des gangsters. S’ils sont de bons patriotes, s’ils assurent la prospérité de Hong Kong, nous devons les respecter”. Il a même affirmé que “le gouvernement chinois est heureux de s’unir à eux.” L’arrestation de nombreux membres de la triade en 2004 dissimule assez mal...Les liens étroits qui ont été tissés entre le pouvoir chinois et les sociétés secrètes. V.Battaglia. Références... L’Empire invisible. Les mafias chinoises, Atles, Editions Philippe Picquier, 1996. Les Sociétés Secrètes, Editions Larousse, 2005
22 février 2019 Féminisation des noms de métier : révolution sous la Coupole.
Un vent d’égalité et de féminité soufflerait sous la Coupole. On bousculerait, sinon culbuterait, la dame du quai Conti. Selon des « sources sûres » dont L’Express, l’Académie « se résoudrait », enfin, à féminiser les noms de métier : ce qu’elle n’avait jamais fait, comme chacun le constate, en lisant les déclarations de la docte assemblée en date de 1984, 1990, 2002, 2014 (après le putsch de l’an 1999) auxquelles nous renvoyons ! Dernière à « se moderniser », alors que le Québec, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg — berceaux de notre langue, avec l’Afrique (depuisque Macron l’a dit) — l’ont fait depuis belle lurette ! Enfin la fin dupouvoir masculin et de la misogynie ! Le temps est venu de « l’après-Lévi-Strauss », cet affreux anthropologue, colonialiste, essentialiste, européocentré. Voici le temps de l’académisme idéologique, made in 68, des sciences sociales et « des lingouistes de haut vol », selon l’expression consacrée. Un vent de modernité souffle bien sur nos cimes argentées. Cette « reconnaissance » de la féminisation serait « imminente ». On ressort des exemples chauds : présidente, députée, informaticienne, préfète, procureure, rectrice. Pour cheffe et chefferie, médecine, le problème est réglé. En tant que « linguiste », par mes études et, au premier « chef », de droit divin puisque poète, auteur, romancière, écrivain et chroniqueuse… sans oublier correctrice, car on n’imagine pas de donner àson éditeur/rice un manuscrit bourré de confusions entre « quoique » et« quoi que », « quel que » et « quelque » — qu’il me soit permis de rappeler que le genre grammatical n’est pas le sexe mais un principe de classification. Que la théorie de la sexuisemblance est une invention de Damourette et Pichon. Que le masculin a une fonction « extensive » et n’est pas le foudre de guerre qui « l’emporte ». Que c’est l’article qui, en l’absence de tout autre critère formel, est la seule marque du genre. Qu’un métier, ce n’est pas la même chose qu’un titre et une fonction. Que nos femmes sont reconnaissables entre mille. Que l’Académie féminise son lexique depuis toujours et toilette plus que ménagère au monde sans que, pour autant, le taux de chômage baisse. Heureusement, d’ailleurs, que le mot France est féminin. Avec le mot « autrice », employé au XVIIe siècle, qui réapparaîtrait, on utilise le suffixe latin -trix, correspondant au suffixe masculin -tor. Parfait ! Sauf qu’on fait d’un acte créateur un métier. Quant à « la procureur(e) », mot masculin du lexique qui désigne une fonction, que ferait-on, sinon indiquer naïvement le sexe de la dame qui l’occupe ? Laissons (donc) « faire le temps, ta vaillance et ton roi » (Le Cid). C’est-à-dire l’usage… et l’élégance, comme aime à le rappeler « Madame le Secrétaire » de l’Académie. Nos femmes réfléchissent-elles qu’elles se « discriminent » en demandant une féminisation des fonctions dont le lexique donne, avec l’article, le genre grammatical ? Un terrorisme intellectuel règne en milieu artistique, littéraire, à l’université. L’idéologie décoloniale et inclusive sévit. C’est grâce à l’écriture inclusive qu’on acquiert, on le sait, du galon à l’université: une promotion canapé new-look. Quand on vous dit qu’on est dans le nouveau monde ! Marie-Hélène Verdier Agrégée de Lettres Classiques
Merci Gégé 29 pour votre commentaire.
Habillée en deuil, la femme hurle sur la fillette de 6 ans. 4 semaines plus tard, elle le regrette après avoir reçu cette lettre...
Cette histoire montre à quel point le fait d’être constamment occupé par nos soucis nous empêche de remarquer que les gens autour de nous peuvent souffrir. Mais une petite fille a ouvert les yeux de cette femme.
“Elle avait 6 ans la première fois que je l’ai rencontrée. C’était sur une plage, qui se trouve à 5 ou 6 kilomètres de ma maison.
Je vais toujours à la plage quand je n’en peux plus et que j’ai l’impression que le monde autour de moi va s’effondrer.
La fillette construisait un château de sable ou un truc dans le genre.
Quand elle m’a regardé, j’ai vu ses yeux qui étaient bleus comme la mer.
“Bonjour” a-t-elle dit. J’ai répondu d’un mouvement de tête, pas vraiment d’humeur à m’embêter pour un enfant.
“Je construis”, a-t-elle continué. “Oui je vois. Qu’est-ce que c’est ? “ ai-je demandé, indifférente.
“Oh je ne sais pas. J’aime seulement la sensation du sable,” a-t-elle répondu.
Ça a l’air bien, ai-je pensé, et j’ai enlevé mes chaussures. Un oiseau est passé en planant au-dessus de nous.
“Ça porte bonheur”, a dit la fillette. “Ma maman dit que les bécassines portent bonheur.” Puis l’oiseau a continué à sillonner la plage.
“Adieu le bonheur, bonjour les ennuis”, ai-je murmuré dans ma barbe. Puis je me suis tournée et j’ai marché. J’étais déprimée. Ma vie avait l’air d’être anéantie.
“Comment tu t’appelles ? “ a demandé la fille, qui ne voulait vraiment pas abandonner.
“Ruth. Je m’appelle Ruth Petersen”.
“Je m’appelle Wendy…j’ai six ans.”
“Bonjour Wendy”, ai-je grommelé.
Elle a gloussé : “Tu es drôle.”
Malgré mon humeur, j’ai rigolé aussi. Et son petit rire musical a suivi.
“Revenez, madame P”, a-t-elle dit. “Comme ça, nous pourrons passer une autre journée de bonheur.”
Source : La Bécassine Des MaraisTwitter/Joaquin Baldwin
Les semaines suivantes ont été très stressantes et chargées : les scouts, les réunions de parents d’élèves, et ma mère malade.
Un matin que le soleil brillait, j’ai soudain arrêté l’aspirateur.
“J’ai besoin d’une bécassine”, me suis-je dit, puis j’ai pris ma veste et suis partie pour la plage.
Le son des vagues et l’odeur du large m’attendaient. Il y avait une brise fraîche, mais j’ai continué, pour essayer de retrouver le moment de sérénité et de bonheur dont j’avais besoin.
J’avais complètement oublié la fillette et fut complètement surprise lorsqu’elle est revenue.
“Bonjour ! Tu veux jouer ? “
“À quoi tu veux jouer ? “ ai-je demandé, un peu embêtée.
“Je ne sais pas. C’est toi qui choisis ! “
" Et si on jouait aux charades ? “ ai-je proposé sarcastiquement. Elle a explosé de rire. “Je ne sais pas ce que c’est ! "
“Alors pourquoi on ne marcherait pas, tout simplement” ai-je suggéré. J’ai remarqué à quel point elle était mignonne. “Où habites-tu ? “
“Par là” a-t-elle dit, en pointant son doigt sur les maisons de vacances.
Bizarre d’habiter là en hiver, me suis-je dit. “Où se trouve ton école ? “
“Je ne vais pas à l’école. Maman dit qu’on est en vacances.” Elle a continué à bavarder tout au long de notre promenade sur la plage.
Mais je pensais à autre chose. Quand je l’ai laissée pour rentrer à la maison, Wendy a dit qu’elle avait passé une journée de bonheur.
Étonnamment, je me sentais mieux, et je lui ai souri, pour montrer que, moi aussi, j’avais passé une belle journée.
flickr/Joshua Smith
Trois semaines plus tard, je me suis précipitée à la plage alors que j’avais une crise de panique. Je n’étais pas du tout d’humeur à papoter avec Wendy.
J’ai vu sa mère sur le porche de la maison et j’avais envie d’aller la voir pour lui dire de garder son enfant chez elle.
Mais quand Wendy est arrivée pour me saluer, je lui ai dit “Écoute, si ça ne te dérange pas, j’aimerais mieux rester seule aujourd’hui.”
Elle était anormalement blanche et essoufflée. “Pourquoi ? “ a-t-elle demandé.
Je me suis tournée vers elle et j’ai crié : “Parce que ma mère est morte ! “ et j’ai tout de suite pensé : oh mon dieu, qu’est-ce que je suis en train de dire à une fillette ?
“Oh”, a-t-elle dit. “Alors c’est un jour de malheur.”
“Oui, j’ai répondu, et c’était pareil hier et avant-hier ! Oh et puis zut, vas t’en ! “
“Ça t’a fait mal ? “ s’est-elle enquis ?
“Qu’est-ce qui m’a fait mal ? “ Elle m’exaspérait.
“Quand elle est morte ? “
“Bien sûr que ça fait mal !!! “ ai-je répliqué d’un ton sec, puis je suis partie.
Environ un mois plus tard, je suis revenue à la plage. Mais Wendy n’était pas là. Je me suis sentie coupable, honteuse et je devais admettre qu’elle me manquait.
Alors j’ai rassemblé mon courage et après ma promenade, je suis allée chez elle et j’ai frappé à la porte.
“Bonjour” ai-je dit. “Je suis Ruth Peterson. Votre fillette m’a manquée aujourd'hui et je me demandais si elle était là.”
“Oh bien sûr, Madame Peterson. Entrez. Wendy parlait souvent de vous.
Je suis désolée de l’avoir laissée vous déranger. Si elle vous a ennuyée, je vous présente mes excuses.”
“Non pas du tout, c’est une enfant charmante” ai-je dit, réalisant soudain que je le pensais vraiment. “Où est-elle ? “
“Wendy est morte la semaine dernière Madame Peterson. Elle avait une leucémie.
Peut-être ne vous l’avait-elle pas dit.”
Je suis restée sans voix et j’ai cherché une chaise à tâtons. J’en avais le souffle coupé.
“Elle adorait cette plage, alors quand elle a demandé si on pouvait venir ici nous n’avons pas pu dire non.
Elle avait l’air d’aller tellement mieux ici et avait beaucoup de ce qu’elle appelait des “jours de bonheur”.
Mais les dernières semaines, sa santé s’est rapidement détériorée…” sa voix a faibli.
“Elle vous a laissé quelque chose. Je vais le chercher. Voulez-vous bien attendre un moment ? ”
J’ai dit oui de la tête alors que mon esprit cherchait rapidement quelque chose à dire, n’importe quoi, à cette jeune mère.
Elle m’a donné une enveloppe sur laquelle un P était gribouillé. À l’intérieur, il y avait un dessin aux couleurs vives : une plage jaune, une mer bleue, et un oiseau marron. En-dessous, il y avait écrit...
“Une bécassine pour te porter bonheur”
Des larmes ont coulé sur mes joues. Et mon coeur, qui avait presque oublié ce qu’était l’amour, a explosé.
J’ai pris la mère de Wendy dans mes bras. “Je suis tellement, tellement désolée” ai-je répété sans m’arrêter, et nous avons pleuré ensemble.
Ce petit dessin est maintenant encadré et est accroché dans mon bureau.
Six mots - un pour chaque année de sa vie - qui me rappelle l’harmonie, le courage et l’amour inconditionnel.
Un cadeau d’une fillette qui avait les yeux bleus comme la mer, les cheveux blonds comme le sable, et qui m’a fait don de l’amour.
Cette histoire fait vraiment réfléchir. Les derniers mots sont tellement importants, surtout parce qu’on ne sait jamais quand on pourra les
prononcer. Le message de la petite Wendy a aidé cette femme à avoir une vie heureuse et joyeuse.
Saint du jour :
Saint-Modeste, évêque de Trêves quand CLOVIS devint roi des Francs, son nom est mentionné pour la première fois dans le martyrologe d’USUARD (IXème siècle)
Fêté autrefois : Matthias (Voir le 14 mai)
Étymologie :
Modeste, du latin modestus, « modéré », « calme », « discret »
Patron(nes) :
Saint-Modeste est invoqué pour guérir la rougeole.
Saint-Matthias (Parfois écrit avec un seul « T ») est le patron des buveurs,
taillandiers et repentants ainsi que de ceux qui sont atteints de la
petite vérole ou qui la redoutent, de Trèves, d’Hanovre (en Allemagne)
Dictons :
À la Saint-Modeste, repique tes choux s’il t’en reste.
Le jour de la Saint-Modeste, plusieurs fois le temps retourne sa veste.
Plante à la Saint-Modeste, Dame-Nature fait le reste.
En février, si au soleil ton chat tend sa peau, en mars, il l’exposera au fourneau.
Le vent du carême prenant, revient le plus souvent.
« Qu’est-ce Qu’on Attend Pour Être Heureux(ses) ? »
Sûrement pas que le monde tourne plus rond, que la crise cesse, ou que la béatitude nous tombe sur la tête.
Le bonheur, c’est tout de suite, c’est fugitif et ça s’attrape au vol.
Même, et peut-être surtout en temps de crise, les « petits bonheurs » se ramassent à la pelle. Question de regard, de disponibilité, d’attention.
A la maison, au bureau, entre copines, en famille, même dans la rue ou dans le métro, on peut saisir et savourer l’instant où rien ne pèse, la petite lueur qui fait sourire, le geste qui met du baume au cœur.
Au lieu de se contenter (ou se désoler) de l’aspect morose de la situation. Non, le bonheur n’est pas un état permanent.
Oui, savoir le trouver dans les petits riens du quotidien, ça se cultive.
Des convaincues nous ont livré les mille et un détails de la vie qui les rendent heureuses et que personne ne pourra leur enlever.
Florilège antidéprime.
-Au Boulot.
« Comme c’est là que je passe le plus de temps, même quand je croule sous la tâche, je m’offre des petits réconforts, explique Virginie, 42 ans :un bouquet de fleurs sur mon bureau, un peu de musique entre deux rendez-vous, un café avec mon associé… Et je mesure ma chance de l’avoir! »
« Moi j’ai un truc quand je suis submergée : ne faire qu’une chose à la fois, remarque Julie, 32 ans. Je coupe le téléphone quand je lis mes mails, j’éteins l’ordi si je suis en rendez-vous. Je liste les tâches, je les abats l’une après l’autre. C’est efficace et très jouissif. »
« Mon petit bonheur, c’est quand j’arrête un peu de me mettre la pression, préfère Romane, 37 ans. C’est bon aussi de mesurer le chemin parcouru, de se dire qu’on a progressé. »
« J’aime les fous rires avec les collègues, les pauses café où on médit un peu, confie Axelle, 38 ans.
Je cache aussi dans mon bureau une énorme boîte de bonbons bien régressifs, alors que j’interdis à mes enfants d’avoir les mêmes. Je savoure cet espace de liberté où je ne suis plus la mère de personne. »
-En Famille.
« Dès que je suis avec ma fille, je mets tout de côté, explique Pierre, 41 ans. J’essaie de n’être qu’avec elle, entièrement disponible. J’adore la voir rigoler, faire des progrès… Je profite à fond de ces moments privilégiés, même si, une fois qu’elle est couchée, je me remets souvent sur mes dossiers. »
« Mon grand bonheur, déclare Nora, 27 ans, c’est quand mon fils m’attrapetout d’un coup pour me faire un bisou, quand il me dit : “Je t’aime.” »
« Un dimanche sur deux, on a institué l’après-midi “sans écrans”, raconte Sylvie, 45 ans.
Plus de disputes autour de l’ordinateur, plus de négociations sur le temps de jeux vidéo… On fait une sortie, une balade tous ensemble, c’est un vrai bonheur. »
« Regarder mes enfants dormir, si paisibles. A chaque fois cela m’émerveille, note Estelle, 33 ans. Surtout quand ils m’ont fait vivre une soirée d’enfer. »
« Mon grand bonheur : en Normandie, en famille, résume Christine, 62 ans,s’offrir un bon plateau de fruits de mer, se dire qu’on est bien ensemble, qu’on a eu raison d’acheter cette maison.
« Moi c’est le ski avec mon fils, enchaîne Brigitte, 53 ans. C’est moi qui l’ai initié, il y a bientôt vingt ans.
Aujourd’hui c’est lui qui m’attend. »
-Seule.
À La Maison « Mon appartement c’est mon cocon, mon refuge, un lieu où je me “répare”,résume Camille, 36 ans. Le mieux c’est dans ma salle de bains : je prends des douches très chaudes, très longues, je me fais des masques… J’aime ces tête-à-tête hors du temps avec moi-même.
« Je viens de m’acheter un nouveau vernis à ongles, raconte en riant Johanna, 28 ans. Depuis, je me regarde les pieds tous
les matins : j’ai l’impression d’avoir des bonbons au bout des orteils. »
« Une fois les enfants couchés, ma bulle de liberté c’est le Web, enchaîne Axelle. Je vais sur des blogs de femmes qui me ressemblent un peu. Je flâne sur des sites de fringues. Je me fais plaisir. »
Julie se délecte rien que d’en parler : « Me réveiller en pleine nuit et me dire qu’il me reste encore plusieurs heures à dormir, savoir qu’un bon roman m’attend sur ma table de nuit, un peu comme un ami très patient. »
« Moi, c’est l’odeur du linge que je viens d’étendre, ajoute Barbara, 47 ans. Une tasse de thé au gingembre. Me glisser dans des draps propres… »
« Mon truc, c’est danser seule dans ma chambre, confie Ludivine, 23 ans. N’importe comment, la musique à fond. »
« Une bonne comédie romantique. C’est le petit bonheur que je savoure, quand mon chéri me manque, avoue Jeanne, 25 ans. De toute façon, je n’aurais pas partagé ce plaisir avec lui. »
-Dans La Rue, Dans La Nature…
« Apercevoir la pleine lune entre deux immeubles, passer devant la tour Eiffel juste au moment où elle scintille, être touchée par un musicien dans le métro… Un “petit bonheur”, c’est un instant volé, résume Camille : on réalise que
ça ne va pas de soi, que c’est magique. On a envie de dire merci. »
Romane ajoute : « Lorsque les arbres bourgeonnent, chaque année au printemps.
La nature a quelque chose de consolant, de régénérant. J’aime ce côté cyclique, cette idée que dans la vie tout peut changer, renaître… »
« Me faire draguer dans la rue, ça c’est un vrai bonheur, lance Johanna, surtout quand je ne me sens pas au top. »
« Moi j’adore prendre le train, déclare en riant Brigitte. C’est un moment de lâcher prise, l’un des rares endroits où on est totalement pris en charge.
Même si j’ai un rendez-vous important, je n’y pense pas, je regarde défiler le paysage. Je savoure le fait que pendant deux heures personne ne va rien me demander… à part peut-être mon ticket. »
« Moi, c’est claquer la porte de ma voiture, mettre la musique que j’aime, me sentir libre et savourer cette bulle de tranquillité dans mes journées bien occupées », continue Isabelle, 45 ans.
Et pour Julie : « Les églises inconnues où j’entre parfois quelques minutes : je respire l’odeur de la pierre, j’écoute les pas qui résonnent, je regarde les lueurs qui traversent les vitraux… Je Me Sens Tout Simplement Heureuse D’être Là. »
-En Couple.
« Ce qui compte, c’est de ne pas se laisser happer par la routine, résume Axelle. Se créer des moments, s’organiser des plaisirs : un déjeuner en semaine, un week-end en amoureux… »
« Moi j’adore le quotidien, rétorque Virginie. Notre clope sur le balcon pendant que le soleil se couche, les courses au marché. Et puis tous lespetits gestes : une tête sur une épaule, une caresse, le café qu’il m’apporte au lit si j’ai du mal à me réveiller… »
Brigitte acquiesce : « Moi c’est lorsqu’on s’endort l’un contre l’autre, avec toujours à peu près les mêmes gestes de tendresse, les mêmes mots… »
« Nous on s’envoie des textos coquins depuis le bureau, confie Johanna. Une façon de s’échapper des grilles et d’anticiper le plaisir des retrouvailles. »
« Tous les soirs, on dîne tous les deux, après les enfants, explique Estelle. C’est là qu’on peut se parler tranquillement. Le matin, on se croise à peine. »
Avec Les Autres « Aujourd’hui, ce qui me rend heureuse, c’est de faire plaisir, de me sentir reliée aux autres, déclare Christine. Echanger quelques mots avecle garçon de café, le contrôleur du train, la voisine… »
« Moi, c’est le premier apéro en terrasse entre copains, après l’hiver », continue Ludivine.
« Le sourire du petit garçon que je parraine depuis quelques années, enchaîne Brigitte.
Cet hiver, je l’ai emmené au ski, il a eu son flocon, je crois que j’étais encore plus heureuse que lui. »
« Se faire un hammam entre copines, adore Julie. Se prêter des bouquins et en parler, planifier le voyage qu’on va faire ensemble cet été au Vietnam… »
Dans Mes Loisirs.
« Je vais souvent courir seule, le matin, avec mon IPod, explique Axelle.
Mais aussi, parfois, le dimanche à 19 heures, quand il y a tout à faire: donner le bain aux enfants, les faire dîner… C’est bon de planter un peu la routine familiale et de rentrer quand tout est fait ! »
« Moi, c’est mon heure de piano hebdomadaire, un des seuls moments où je me pose, lance Virginie. J’essaie de m’y tenir, même si ça me demande organisation et persévérance. »
« Mon bonheur c’est le jardinage, poursuit Elisabeth, 57 ans. Un moment où je me vide la tête, où je suis entièrement tournée vers ce que je fais. J’aime tailler les rosiers, enlever les mauvaises herbes pour laisser les fleurs s’épanouir, je trouve qu’il y a du sens là-dedans. »
« Moi je nage, explique Johanna. Je fais la planche… C’est fou comme dansl’eau le corps est heureux, et tout l’esprit s’apaise. »
« Apprendre des trucs nouveaux, ajoute Christine. Surtout des trucs manuels. Ça me rend très heureuse. Récemment, j’ai trouvé dans une brocante un vieux porte-serviette en bois, très beau, que j’ai restauré.
Une première pour moi ! Et depuis peu je me suis mise à la cuisine… »
Cinq clés pour s’ouvrir aux petits bonheurs. Avec Thierry Janssen, psychothérapeute* Goûter l’instant .
«Nous baignons dans une culture consumériste qui nous promet toujours mieux. Pour être heureux, c’est important d’apprendre à savourer le plaisir qui s’offre à nous sans penser à ce qu’on pourrait vivre autrement ou ailleurs.
-Ralentir.
« Pour savourer une satisfaction, il faut éviter de se gaver, prendre le temps de vivre les choses. Par exemple, si j’achète un DVD de ma série préférée, je ne vais pas regarder tous les épisodes le même soir ;ce qui me permet, en plus, le lendemain au bureau, de savourer à l’avance ce petit bonheur à venir…»
-Se concentrer sur une seule chose à la fois .
« Dans les salles de sport, il y a parfois des gens qui pédalent sur un vélo tout en lisant un roman
et en écoutant leur IPod.
C’est dommage : ils ne peuvent profiter pleinement de ce que chacune de ces expériences pourrait leur apporter. Dans notre travail ou dans nos loisirs, c’est en arrêtant de nous disperser, en nous concentrant totalement sur une seule activité que nous pouvons ressentir ce qu’on appelle une “expérience optimale de flux”, un “flux” qui nous emporte, qui nous fait perdre la notion du temps, oublier nos soucis…»
-Cultiver le lien avec les autres.
« Participer au bien-être d’un groupe, avoir l’impression d’être utile sont des sources de satisfaction profonde.
Cela nous permet de nous sentir aimés, reconnus, et d’exprimer le meilleur de nous-mêmes.»
-S’autoriser à ne pas être toujours heureux.
« Il faut arrêter de se soumettre à la dictature du sourire permanent ! C’est normal d’avoir des moments de vague à l’âme, des changements d’humeur, ça fait partie de nous.
C’est mieux de les accepter sans culpabiliser, en se disant simplement qu’aujourd’hui ça ne fonctionne pas. Etre vrai avec soi-même, c’est aussi une source de contentement, de bien-être.»
(*) Auteur de « Le défi positif, Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé » (éd. Les liens qui libèrent).
Les Bonnes Adresses Des Reportages Optimistes.
Le 1er juin,le fondateur de l’ONG Reporters d’Espoirs lancera le site Sparknews,qui rassemblera des reportages «positifs »,
précédemment diffusés sur de grandes chaînes de télé du monde entier.
L’occasion de s’informer autrement, en découvrant des initiatives solidaires, généreuses, porteuses de solutions. www.sparknews.com, www.reportersdespoirs.org.
Un Forum Du Bien-Être.
Pour « apprendre» à être heureux grâce à des conférences et ateliers réunissant spécialistes, entrepreneurs, témoins en tout genre… www.happylab.fr.
Un Site Pour Sourire.
Pour partager ses moments de joie, découvrir ceux des autres (déjà plus de
50000 témoignages recueillis dans le monde) et participer à une sorte de
«marathon du bonheur» qui aide à voir la vie autrement.
www.happython.com
Et Un Livre À Picorer.
Ecrit par le jeune romancier Arthur Dreyfus, «Le livre qui rend heureux» (éd.Flammarion) s’est déjà écoulé à près de 20000 exemplaires.
Mêlant aphorismes, jeux d’écriture, textes de chansons et réflexions philosophiques... Invitation aux bonheurs.
Par Ségolène Barbé.
Revue Marie-Claire.
Héritières lointaines des sociétés secrètes de la fin du 17e siècle...Les triades chinoises forment aujourd’hui une mafia puissante dont l’activité est étroitement liée à la croissance spectaculaire de la Chine.
Le dragon, symbole impérial chinois, est également l’étendard de nombreuses sociétés criminelles orientales, comme la Triade du Dragon Rouge Ou du Dragon Vert.
Si les triades actuelles n’ont plus qu’un lointain rapport avec LaTriade originelle, les structures anciennes continuent d’organiser la majorité de ces sociétés.
La Triade originelle est une société secrète née en opposition à la dynastie mandchoue des Qing à la fin du 17e siècle.
Ses fondateurs auraient été des moines du monastère de Shaolin, où le kung-fu a été inventé et enseigné.
Société patriote, elle voulait restaurer l’ancienne dynastie des Ming. Pour ce faire, elle a soutenu pendant des siècles de nombreuses révoltes contre les usurpateurs mandchous.
Sculpture D'un Dragon. Temple De Shaolin . By Adrian Tritschler
Ces membres possédaient un langage codé, des signes de reconnaissance et pratiquaient des disciplines de combat tenues secrètes.
Mais, au milieu du 19e siècle, certains de ses membres rompent avec l’idéal des origines. Ils pratiquent une violence gratuite au service de leurs seuls intérêts.
Des loges de la Triade sont ainsi devenues des gangs de voleurs et d’assassins.
Les triades prêtent une dernière fois main-forte à une révolte en 1911 qui débouche sur la défaite des Qing et la proclamation de la République.
En 1949, les communistes les déclarent hors-la-loi. Elles fuient alors la Chine populaire pour s’installer à Hong Kong, Macao ou Taïwan.
Les pouvoirs de ces États s’appuient sur les triades pour gouverner.
C’est notamment le cas à Hong Kong au temps de Tchang Kaï-chek, lui-même initié.
Dès lors, ces sociétés ne sont plus qu’un pâle reflet de leur glorieux passé.
Toute leur activité est centrée autour du crime organisé.
La Structure Des Triades...Les groupements mafieux se divisent en trois étages. Au sommet trône un chef, la « tête de dragon ».
Il donne les grandes orientations à son groupe. Peu de membres connaissent sa véritable identité.
Sous ses ordres, il y a plusieurs responsables. Ils ont conservé les noms traditionnels des officiers de loge...
L’ » Éventail de papier blanc « s’occupe des finances
Le “Bâton rouge”, spécialiste en arts martiaux, se charge du respect de la loi interne
La “Sandale de paille” est déléguée aux affaires extérieures du groupe...
Le » Maître des encens » a la tâche de recruter les membres...
Enfin, les membres les plus nombreux sont les « soldats » qui constituent le bras armé de l’organisation.
À chaque fonction correspond un code chiffré que l’initié exprime par un
simple geste : 489 pour une « tête de dragon », 432 pour une « sandale de paille », ou « 49 pour les “soldats”.
L’intronisation d’un nouveau membre répond à une cérémonie particulière. On décapite uncoq dont le sang est mélangé à un breuvage alcoolisé.
L’impétrant jure alors de rester fidèle à la société. Il prononce un long serment.
Puis, il s’entaille un doigt et verse quelques gouttes de son sang dans la décoction préparée.
Tous les membres présents trempent leurs lèvres dans la coupe afin de sceller sa promesse.
Les triades sont indépendantes les unes des autres. À ce jour, on dénombre six grandes triades chinoises...
Sun Yee On.
La Fédération Wo.
14 K.
La Bande des quatre mers.
Le Bambou uni.
Le Grand Cercle.
Sun Yee On est la plus importante des triades et le groupe mafieux le plus étendu de la planète avec ses 50 000 membres environ. Elle rayonne dans toute l’Asie, mais également aux États-Unis ou au Canada.
Les Triades Dans Le Monde...
Les triades sont aujourd’hui des acteurs incontournables de l’économie informelle que ce soit en Asie ou sur tous les grands continents.
Ces sociétés sont comparables aux mafias italiennes. Elles pratiquent à grande échelle le racket, le proxénétisme ou le commerce de contrefaçons.
De plus, elles sont devenues spécialistes d’une des activités les plus rémunératrices : le trafic d’êtres humains.
Démunis, les Chinois en quête d’un nouvel Eldorado s’en remettent à des réseaux de passeurs contrôlés par les triades.
Ils versent des sommes considérables et travaillent bien souvent pendant fort longtemps dans des ateliers clandestins installés dans les pays d’accueil.
C’est la nouvelle formule de l’esclavagisme moderne.
Bien évidemment, les triades sont au cœur du trafic de drogue en provenance du Triangle d’Or.
Cette région, située à cheval sur le Laos, la Thaïlande et la Birmanie, produit chaque année la moitié du volume mondial d’opium et de ses dérivés dont principalement l’héroïne.
Récemment, les triades ont pris en main le marché des amphétamines et de la cocaïne.
Toutes ces activités sont menées aujourd’hui à l’échelle planétaire. Les triades profitent de la diaspora chinoise qui, avec 60 millions d’individus, est la plus importante du monde.
Sur ce nombre, un quart de millions de personnes seraient membres des triades.
Implantées surtout en Asie, les triades bénéficient de relais dans les pays nord-américains et européens.
Les membres, installés dans des “chinatowns” se font les relais locaux de ces activités, dans le cadre des tongs.
Ces organisations publiques sont des sortes de communautés d’entraide destinées à accueillir les nouveaux arrivants et à faciliter leur installation.
Quelques-unes servent de couverture à des centres de blanchissement d’argent.
Relations entre le gouvernement chinois et les triades.
À l’exception d’une triade, toutes sont installées aux marges de la Républiques populaire de Chine, principalement à Hong Kong.
Le rattachement de Hong Kong à la Chine en 1997 a soulevé quelques inquiétudes chez les dirigeants mafieux.
Mais, ces craintes ont vite été apaisées par le pouvoir communiste.
En effet, le gouvernement chinois témoigne d’une étrange mansuétude à l’égard des triades.
Il a en fait vite compris le parti qu’il pouvait en tirer.
Ces groupes très riches réinvestissent une large part de leur argent sale sous forme d’investissements en Chine.
Ainsi, le ministre de la Sécurité publique chinois, Tao Si, a déclaré dès 1995que “les membres des triades ne sont pas tous des gangsters. S’ils sont de bons patriotes, s’ils assurent la prospérité de Hong Kong, nous devons les respecter”.
Il a même affirmé que “le gouvernement chinois est heureux de s’unir à eux.”
L’arrestation de nombreux membres de la triade en 2004 dissimule assez mal...Les liens étroits qui ont été tissés entre le pouvoir chinois et les sociétés secrètes.
V.Battaglia.
Références...
L’Empire invisible. Les mafias chinoises, Atles, Editions Philippe Picquier, 1996.
Les Sociétés Secrètes, Editions Larousse, 2005
Féminisation des noms de métier : révolution sous la Coupole.
Un vent d’égalité et de féminité soufflerait sous la Coupole. On bousculerait, sinon culbuterait, la dame du quai Conti. Selon des « sources sûres » dont L’Express, l’Académie « se résoudrait », enfin, à féminiser les noms de métier : ce qu’elle n’avait jamais fait, comme chacun le constate, en lisant les déclarations de la docte assemblée en date de 1984, 1990, 2002, 2014 (après le putsch de l’an 1999) auxquelles nous renvoyons !
Dernière à « se moderniser », alors que le Québec, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg — berceaux de notre langue, avec l’Afrique (depuisque Macron l’a dit) — l’ont fait depuis belle lurette ! Enfin la fin dupouvoir masculin et de la misogynie ! Le temps est venu de « l’après-Lévi-Strauss », cet affreux anthropologue, colonialiste, essentialiste, européocentré. Voici le temps de l’académisme idéologique, made in 68, des sciences sociales et « des lingouistes de haut vol », selon l’expression consacrée. Un vent de modernité souffle bien sur nos cimes argentées.
Cette « reconnaissance » de la féminisation serait « imminente ». On ressort des exemples chauds : présidente, députée, informaticienne, préfète, procureure, rectrice. Pour cheffe et chefferie, médecine, le problème est réglé.
En tant que « linguiste », par mes études et, au premier « chef », de droit divin puisque poète, auteur, romancière, écrivain et chroniqueuse… sans oublier correctrice, car on n’imagine pas de donner àson éditeur/rice un manuscrit bourré de confusions entre « quoique » et« quoi que », « quel que » et « quelque » — qu’il me soit permis de rappeler que le genre grammatical n’est pas le sexe mais un principe de classification. Que la théorie de la sexuisemblance est une invention de Damourette et Pichon. Que le masculin a une fonction « extensive » et n’est pas le foudre de guerre qui « l’emporte ». Que c’est l’article qui, en l’absence de tout autre critère formel, est la seule marque du genre. Qu’un métier, ce n’est pas la même chose qu’un titre et une fonction. Que nos femmes sont reconnaissables entre mille. Que l’Académie féminise son lexique depuis toujours et toilette plus que ménagère au monde sans que, pour autant, le taux de chômage baisse.
Heureusement, d’ailleurs, que le mot France est féminin. Avec le mot « autrice », employé au XVIIe siècle, qui réapparaîtrait, on utilise le suffixe latin -trix, correspondant au suffixe masculin -tor. Parfait ! Sauf qu’on fait d’un acte créateur un métier. Quant à « la procureur(e) », mot masculin du lexique qui désigne une fonction, que ferait-on, sinon indiquer naïvement le sexe de la dame qui l’occupe ?
Laissons (donc) « faire le temps, ta vaillance et ton roi » (Le Cid). C’est-à-dire l’usage… et l’élégance, comme aime à le rappeler « Madame le Secrétaire » de l’Académie. Nos femmes réfléchissent-elles qu’elles se « discriminent » en demandant une féminisation des fonctions dont le lexique donne, avec l’article, le genre grammatical ?
Un terrorisme intellectuel règne en milieu artistique, littéraire, à l’université. L’idéologie décoloniale et inclusive sévit. C’est grâce à l’écriture inclusive qu’on acquiert, on le sait, du galon à l’université: une promotion canapé new-look. Quand on vous dit qu’on est dans le nouveau monde !
Marie-Hélène Verdier
Agrégée de Lettres Classiques
Vidéo antérieure.