Les grottes de Genbudo, Geoparc du San’in Kaigan au Japon.
Après avoir passé une journée sur Kobe et une fabuleuse soirée dans la ville thermale d’Arima Onsen, il est temps de prendre la direction du Geoparc du San’In pour découvrir les joyaux qui le composent. J’adore découvrir les merveilles de la nature et les grands espaces, et au Japon j’ai de quoi m’en mettre plein les yeux. Après deux heures de route, nous arrivons sur les rives de la mer du Japon, dans le Geoparc, qui regroupe une énorme superficie, à cheval sur les préfectures de Kyoto, de Hyogo et de Tottori. Il faut savoir qu’il y a 43 geoparcs au Japon, mais seulement 9 sont classés par l’UNESCO, dont celui du San’In depuis 2010. Je vous ferai découvrir ses merveilles sur mes prochains articles, car sa découverte était au coeur de mon voyage au Japon. Sur ce territoire, on retrouve des événements géologiques et des bouleversements terrestres qui donnent des paysages remarquables, comme les Grottes de Genbudo, avec leurs colonnes de basaltes sculptées par l’eau sur les coulées de laves. J’avais déjà vu des colonnes de Basaltes en Islande, au bord d’une plage au Nord de l’Ile ou lors d’une randonnée vers la cascade de Svartifoss et cela m’avait impressionnée ! La première fois qu’on les voit on ne peut être qu’émerveillé par ce que la nature peut faire. A Gendudo, la découverte des grottes est accessible à tous. Nous sommes à 5 kilomètres de la ville thermale de Kinosaki, dans la ville de Toyookasituée dans la préfecture de Hyogo, au bord du fleuve Maruyama. A l’entrée du site, les paysages autour sont superbes et apaisants, et nous nous garons au bord d’une route et du fleuve pour accéder à la première grotte, Genbudo. Il y en a 4 autres également sur le site, toutes accessibles par un chemin agréable en bordure de la forêt, Seiryudo, Byakkodo, Minami-suzakudo et Kita-suzakudoque.
L’accès à l’intérieur des grottes est interdit, mais on profite du lieux qui est impressionnant. Les colonnes sont magnifique et donnent une singularité au site que l’on ne peut pas voir ailleurs ! Notre guide nous explique que le nom du site est lié à une légende japonaise, car laforme de la grotte principale ressemble au dieu Genbu, composé d’une tortue et d’un serpent, les panneaux explicatifs nous aide à visualiser sur les roches la forme du dieu. Le site est superbe, de part l’immensité des grottes et des parois de Basalte, qui forment des colonnes régulières dans laquelle la lumière sereflète, et avec les jolies couleurs de l’automne c’est magnifique. Il faut savoir d’ailleurs que les grottes ne sont pas naturelles, elles ont été exploitées par l’homme pour récupérer les pierres qui sont ensuite découpées. Elles servent à agrémenter les jardins, construire des murs ou renforcer les berges des rivières, comme ce fut le cas pour Kinosaki, la ville thermale qui se trouve à quelques kilomètres de là , et qui fera l’objet de mon prochain article. Si vous êtes fan de musées, il est possible de poursuivre la découverte par le musée Genbudo, mais sincèrement cela ne m’a pas captivé. Mis à part les fossiles découvert dans la région, il y a un squelette de dinosaure et des expositions sur l’artisanat local, mais rien de transcendant à mes yeux. Par contre, il ne faut pas louper la petite exposition gratuite (dans le bâtiment en contrebas de la grotte Gendubo) pour comprendre comment les colonnes de basaltes se sont formées, mais également découvrir la mascotte locale, Gen-san, que l’on trouve sur tous les panneaux ! C’est une coutume ici au Japon d’avoir une mascotte rigolote dans chaque ville ou lieux touristique. On trouve d’ailleurs régulièrement une petite table avec des tampons à son effigie et de l’encre, et je me suisfait une p’tit carnet très sympa avec tous mes souvenirs de lieux japonais visités, et ça m’a bien amusé pendant mon séjour de partir à la chasse aux tampons ! Comment accéder à Genbudo ? En voiture -> parking en contrebas des grottes.En bus ou taxi -> depuis Kinosaki Onsen StationEn train -> Genbudo ne possède pas sa propre gare mais la gare la plus proche (station Gembubo) se situe de l’autre côté de la rivière. Cependant, tout est prévu : il faut se diriger vers le quai, appeler le numéro indiqué pour que l’on vienne nous chercher en bateau (300 yens (2,4 €) pour les adultes et 150 yens (1,2 €) pour les enfants)
Les abris ornés de gravures dans la forêt de Fontainebleau et le parc du Gâtînais (vidéo).
Il existe une théorie selon laquelle les anciens chamans utilisaient les pétroglyphes à des fins intentionnelles pour communiquer avec les esprits à travers la paroi des roches. Leurs gravures seraient la représentation des visions mystiques d’entités qu’ils avaient pendant la transe. Dans la forêt de Fontainebleau et le parc naturel régional du Gâtinais français, d’inexplicables œuvres rupestres ont été soigneusement dissimulées dans des abris sous roches. Au vu du caractère mystérieux et psychédélique de certaines d’entre-elles,tout laisse envisager que celles-ci furent réalisées par les anciens chamans qui occupaient autrefois ces lieux.
Ce commentaire a été modifié le 13/02/2019 à 10:47
Catastrophes étranges : Le grand smog de Londres en 1952 (vidéo) La police utilise des flammes à Marble Arch pour diriger la circulation dans le smog de Londres en 1952. Photo: miroir de la Trinité / Alamy
Londres est connue depuis longtemps pour son brouillard et sa brume. Depuis le début de la révolution industrielle , cependant, ces conditions météorologiques se sont mélangées à la fumée, ce qui a provoqué un brouillard jaune de « soupe aux pois » (immortalisé dans les œuvres de Charles Dickens et de Sir Arthur Conan Doyle ), ou smog . À la fin de l’automne 1952, une combinaison de fumée de four à charbon, de brouillard et de froid a créé l’un des événements de smog les plus meurtriers dans l’histoire de Londres moderne. À partir du 5 décembre, la ville a été soumise à quatre jours de smog épais, qui a tué entre 4 000 et 12 000 personnes et une grande partie du bétail détenu sur le marché de Smithfield. La plupart des décès sont dus à des crises d’asthme et de pneumonie bronchiques chez des personnes très jeunes et très âgées. (Source : Britannica)
La dernière livraison de Louis XIV. Une histoire magnifique comme il n’en arrive qu’en France. Pendant la construction de Versailles, en plein Grand Siècle, le marbre fut beaucoup utilisé. L'”incarnat” de Caunes-Minervois est ce marbre rouge qui donne sa splendeur au Grand Trianon de Versailles. A Caunes, dans l’Aude, la carrière locale avait reçu commande d’un bloc de trois tonnes de marbre rouge, qui devait être utilisé pour la construction d’une chapelle. “Il avait été commandé pour un ensemble de 12 colonnes qui devaient faire partie d’une chapelle, un projet qui afinalement été abandonné” Le bloc de marbre a été retrouvé dans un bosquet par les exploitants actuels de la carrière. Et ils ont décidé… d’honorer la commande ! Mais, avec ses 349 ans de retard, il n’est pas utile de se presser. Alors la commande sera livrée comme prévu, c’est-à-dire, à l’ancienne… “Le bloc sera transporté jusqu’au Canal du Midi par un char en bois traîné par des chevaux, puis par un radeau qui passera par plusieurs villes dont Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse et Bordeaux où il sera transporté jusqu’à Rouen. Là, il descendra la Seine jusqu’à Paris puis Versailles” « Le trajet devrait nous prendre 4 à 5 saisons », a prévenu le gérant de la carrière. C’est justement ce délai qui avait refroidi les ardeurs versaillaises. Mais maintenant… autant donner du temps au temps… Une belle et noble histoire française. Didier Dewitte.
Ce commentaire a été modifié le 13/02/2019 à 07:49
La Suisse Est Le Pays Le Plus Heureux Du Monde. Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social, la confiancela perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité. Photo Digital/Thinkstock Jennie MATTHEW Agence France-Presse NEW -YORK
La Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivie de près par l'Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada, selon une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi à New York. Le classement compte 158 pays. La Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle-Zélande et l'Australie sont respectivement 6e, 7e, 8e, 9e et 10e. Les États-Unis sont 15e, la Belgique 19e, le Royaume-Uni 21e, l'Allemagne 26e, la France 29e, l'Espagne 36e, l'Italie 50e et la Grèce 102e. Ce rapport 2015 sur le Bonheur dans le monde est le troisième cherchant à quantifier le bonheur, pour essayer d'influencer les politiques des gouvernements. Les Nations unies avaient publié le premier en 2012. Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social (avoir quelqu'un sur qui compter), la confiance (mesurée par la perception d'une absence de corruption politique ou dans les affaires) la perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité. Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu'en 2014, mais dans un ordre différent, a souligné Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de laterre à l'université Columbia à New York, et l'un des auteurs du rapport écrit par un groupe d'experts indépendants et publié par le SDSN(Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions de développement durable). Ils combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu'un gouvernement relativement honnête et responsable, a-t-il déclaré dans une conférence de presse. «Les pays en dessous de ce groupe ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux», a-t-il ajouté. L'Afghanistan (153e), et la Syrie déchirée par la guerre (156e) rejoignent les dix pays les moins heureux en fin de classement, Togo (158), Burundi (157), Bénin (155), Rwanda (154), Burkina Faso (152), Côte d'Ivoire (151), Guinée (150) et Tchad (149). En dépit du conflit en Irak, ce pays est 112e, devant l'Afrique du Sud, l'Inde, le Kenya et la Bulgarie.
Ils ont aussi de l'HUMOUR.....
Ce commentaire a été modifié le 13/02/2019 à 07:22
Saint du jour : Sainte-Béatrice, naquit au village d’Ornacieux (Isère) vers 1260, fonda la Chartreuse d’Eymeu (Drôme) vers 1290 et y mourut le 25 novembre 1303. Béatifiée parle Pape Pie IX, le 15 avril 1869.
Étymologie : Béatrice, du latin beatus, « heureux »
Patron(nes) : Saint-Lézin est le patron des ardoisiers. Saint-Gilbert de Meaux est invoqué pour l’hydropisie. Sainte-Maure est invoquée par les personnes qui souffrent d’un glaucome. Saint-Sava est patron de Serbie. Castor de Karden ou Castor de Trèves est le patron de la ville de Coblence, Rhénanie.
Dictons : De Sainte-Béatrice, la nuée assure six semaines mouillées. Sainte-Béatrix ; Mieux vaudrait voir un loup dans son foyer qu’un homme en chemise en Février (Charente)
Pas de février, sans fleurs d’amandier. Quand l’amandier fleurit les plaines, il est temps de faire Carême. Si février ne févrotte, mars marmotte.
Le Bois De Hal – Belgique. La Forêt Mystique De Hallerbos Est Située En Belgique - Chaque Année Aux Mois D’avril & De Mai -La Floraison Des Jacinthes Sauvages Couvrent - 250 Hectares Des Sous-Bois - En Belgique, Le Hallerbos (néerlandais pour bois de Hal) est une forêt couvrant...Une superficie de 552 ha , elle est principalement située...Dans la municipalité de Halle, dans le Brabant Flamand. Au printemps, un tapis de jacinthes sauvages transforme... Les sous-bois de la forêt, les hêtres qui n’ont pas encore développé leurs feuilles...Donnent toute la lumière aux fleurs qui poussent à leurs pieds. Plongez dans la magie du Bois de Hal, en Belgique, où fleurissent des millions de jacinthes bleues. Petit coin secret désormais connu du grand public depuis environ 5 ans : le Bois de Hal attire tous les ans... Environ 10 000 visiteurs par jour, qui viennent admirer les millions de jacinthes bleues qui y fleurissent au printemps.
Le printemps pointe doucement mais sûrement le bout de son nez. Comme chaque année, le bois de Hal à Bruxelles va se recouvrir..D’un beau tapis de jacinthes mauves mais savez-vous qu’il existe un spectacle similaire du côté de Charleroi, dans le Bois du Grand Bon Dieu?
Le Même Spectacle Sans Les Touristes. Aux portes de Bruxelles, il existe une « forêt enchantée » comme certains aiment la décrire. En effet, chaque année, au mois d’avril, le Bois de Hal (Hallerbos en néerlandais) se parsèment de millions de jacinthes sauvages.(Impossible de n’être jamais tombé sur une photo). Un spectacle grandiose que s’empressent, appareil photo à la main, de venir découvrir de nombreux visiteurs (trop de visiteurs devrions-nous dire). Avec les réseaux sociaux, le succès ne cesse d’augmenter d’année en année, obligeant même les autorités à mettre en place des navettes. Heureusement, nous avons LA solution pour éviter les foules. Il existe du côté de Charleroi, un bois...Beaucoup moins fréquenté, offrant le même spectacle magique. Dans le Bois du Grand Bon Dieu à Thuin... Des milliers de jacinthes sauvages tapissent également le sol d’un bleu-mauve-violet à l’arrivée du printemps. Lire aussi: Le bon plan: une promenade magique au Bois de Hal Découvrez Le Féerique Bois De Hal - Hallerbos (Belgique)Publié Eco-Nature in Mon jardin secret
Chaque année au retour du printemps, les sous-bois du bois de Hal - Hallerbos (Belgique) voient fleurir...Une multitude de jacinthes sauvages bleues donnant lieu à l'un des plus beaux phénomènes naturels d'Europe. En effet, situé en bordure du village de Dworp et de la commune de Braine l'Alleud, au sud de Bruxelles (Brabant Flamand). Les sous-bois se couvrent de jacinthes de couleur bleue qui envahissentplus de 250 hectares et attirent les bruxellois et les touristes du monde entier. A cette période, comme les hêtres sont encore dépourvu de feuilles, le soleil s'infiltre dans les sous-bois et permet aux jacinthes de s'épanouir. De nombreux chemins parcourent les 535 hectares du bois de Hal, dont 100 sont classés en réserve et permettent de magnifiques promenades. Un itinéraire parcourt le bois et passe par les principaux endroits de floraison.
D'un point de vue historique, ce bois est l'un des vestiges de la forêt qui s'étendait du Rhin...À la mer du Nord à l'époque des romains et le simple fait que l'on puisse..Encore l'admirer de nos jours tient véritablement du miracle car ce dernier a été... Complètement rasé par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale. Entre les années 30 et 50 le bois de Hal va être réaménagé et acquiert son visage actuel. Petit conseil si vous souhaitez profiter de ce spectacle extraordinaire...Programmez votre promenade soit tôt le matin ou en fin de journée afin de profiter...Du parfum envoûtant de la jacinthe sauvage. Il est également conseillé de vous y rendre en semaine afin d'éviter l'affluence du week-end. Sachez également qu'une promenade en début de matinée ou en début d'après-midi offre une des plus belles lumières. En Pratique, Comment S'y Rendre ?
Accès En Voiture. Un trajet possible consiste à prendre le Ring R0 (E19 Bruxelles - Mons) jusqu'à la sortie 21 (Halle). Gardez la gauche et tournez à gauche au second feu rouge (N28 Nivelles) pour suivre le panneau Hallerbos. Juste après le pont qui surplombe l'autoroute, tournez à droite et continuez jusqu'au bois.
Accès Transports En Commun. En semaine, le bus 114 de la TEC vous mènera de la gare de Halle au bois de Hal. Le Week-End & Jours Feriés. La ligne 156 de De Lijn jusqu'à l'arrêt "Lembeek Congo". Attention 1 bus par heure. 17 minutes de marche pour rejoindre le bois. La ligne 155 jusqu'à l'arrêt "Essenbeek Mooi Vergezicht". 15 minutes de marche pour rejoindre le bois. Code De Bonne Conduite Afin de garantir la préservation de cet espace de nature et la quiétude des lieux, les piétons...Les cyclistes et les cavaliers sont invités à emprunter et respecter scrupuleusement leur propre réseau de chemins à travers le bois. Il est formellement interdit de quitter les sentiers balisés et de cueuillir les fleurs.
Partager Cet ArticleLire Aussi > Bois de Hal : Les touristes mettent en danger le tapis violet Grâce à la magie de son tapis violet, mais aussi à sa proximité de Bruxelles...Le Bois de Hal est envahi de visiteurs locaux et étrangers, chaque année à la même période. Avec Internet et les réseaux sociaux, la réputation de ce bois de 552 hectares...A dépassé les frontières et attire chaque année, à la mi-avril...De plus en plus de touristes qui ne respectent pas toujours la délimitation de sentiers pour obtenir plus de likes sur Instagram. Le week-end dernier, « c’était surtout un envahissement« , déclare à Belga le directeur de la zone forestière du Brabant Flamand. Mais le Bois de Hal est loin d’être le seul en Belgique à offrir une promenade féerique..Entourée de millions de jacinthes sauvages. D’autres alternatives existent, moins fréquentées. Lire aussi > 5 balades pour profiter du grand air en Belgique Près de Renaix, dans les Ardennes flamandes, le Muziekbos d’une superficie de plus de 130 hectares est l’endroit idéal... Pour prendre une bouffée d’air frais sur les pentes de la forêt, tout en écoutant la douce mélodie des feuilles agitées par le vent.
Du haut de son éperon rocheux, cet extraordinaire nid d’aigle domine la vallée des Alpilles et bien au-delà… Le bourg provençal, couronné par les ruines d’un château,a conservé tout son pouvoir d’enchantement.
Jugée sur un éperon rocheux, les ruines des Baux font l'attractivité de ce bourg.« Des Baux, je ferais ma capitale » (Frédéric Mistral). Avec à ses pieds, au nord, les formes chaotiques du val d’Enfer, et à l’ouest le vallon de la Fontaine, le rocher des Baux s’apparente à une nef minérale, étrange et fascinante, dont les chicots de pierre fantomatiques du château enflamment l’imaginaire. Au fil des ruelles et des places, des hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles côtoient des maisons Renaissance adossées parfois à des ruines ou à moitié taillées dans le roc.
Le village – une poignée d’habitants sur ces hauteurs – pourrait aujourd’hui obtenir, avec 1,5 million de visiteurs par an, le titre de capitale du tourisme… Au vu de l’affluence certains jours, on pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, à chaque fois, le visiteur est comme magnétisé ! Imaginez le tableau : sous vos yeux, un éperon rocheux de calcaire culminant à 245 mètres, long de 900 mètres sur 200 de largeur, est couronné par un vaisseau de pierre déchiqueté qui semble prolonger le roc… La beauté âpre du village, son corps à corps sauvage avec le paysage, son mélange de ruines et de demeures restaurées exercent une irrésistible attraction. Une histoire mouvementée. Site d'occupation très ancien, les Baux doivent leur puissance aux seigneurs des Baux. Refusant toute vassalité, ces rebelles aventureux étendent leur popuvoir sur les "'terres baussenques", soit 79 fiefs (villes ou places fortes) répartis de la Drôme au Var.
Autant dire que l'archétype du paysage de provence est respecté ici ! En 1631, les remparts et le château sont détruits. La seigneurie est vendue à la ville, et les Baux-de-Provence passent aux mains de la famille Grimaldi. En parcourant les immenses ruines de ce château fantôme (7 hectares), on côtoie le fantastique, et il est difficille de ne pas songer au Testament d'Orphée, film de et avec Jean Cocteau, tourné en partie au Baux, et principalement au Val d'Enfer. Aux côtés de Jean Marais et Maria Cassarès , Pablo Picasso et Françoise Sagan, entre autres, y tinrent de petits rôles. Dantesque val d'Enfer. En contrebas de ce village perché, le val d’Enfer est un site qui excite l’imaginaire depuis la nuit des temps. Creusé dans le plateau, ce vallon présente d’étranges roches calcaires, sculptées par le vent et l’eau, qui prennent un caractère fantastique, avec les jeux d’ombre et de lumière. Ce paysage torturé de roches de molasse aurait inspiré Dante pour sa Divine Comédie. Frédéric Mistral en parlait comme d’un « cataclysme de pierre ». Cocteau y tourna son Testament d’Orphée. Quasiment désertée après la Révolution, la citadelle des Alpilles a retrouvé son cachet après la Seconde Guerre mondiale grâce notamment à Raymond Thuillier, fondateur de l’Oustau de Baumanière, un hôtel très chic qui attira alors tous les grands de ce monde.
En 1966, André Malraux fait inscrire tout le village sous la protection du ministère de la Culture. Les demeures commencent alors à être réhabilitées les unes après les autres. Les plus beaux édifices des Baux, adossés aux ruines, datent de l’époque Renaissance, sa période la plus faste. On les découvre en empruntant la Grand-Rue.
On accède au donjon (XIIIe siècle) à partir du site du château. Bien que ruiniforme, cette pièce défensive, en partie creusée dans le roc, est un belvédère à la vue imprenable sur les Alpilles.On verra la cour et la loggia de l’hôtel de Mainville (1571), dont une aile abrite la mairie, et l’hôtel des Porcelets, datant de la fin du XVIe siècle, où sont exposées aujourd’hui des toiles d’Yves Brayer, artiste qui vécut aux Baux-de-Provence (et qui a notamment décoré la chapelle des Pénitents-Blancs de fresques murales). Le rez-de-chaussée de l’hôtel conserve une salle voûtée, ornée de fresques du XVIIe siècle. Le charme du lieu. Au croisement de la rue Neuve, on tombe nez à nez face une étonnante fenêtre Renaissance. L’inscription calviniste « Post Tenebras Lux 1571 »(« Après les ténèbres, la lumière »), nous signale qu’il s’agit des vestiges d’un temple protestant. La chapelle romane Saint-Vincent, agrandie au début du XVIIe siècle, est caractéristique des anciennes constructions des Baux, puisqu’en partie troglodytique dans sa partie la plus ancienne. Le sanctuaire sert de décor à la célèbre messe de Noël, avec cérémonie du pastrage et crèche vivante.
Restaurées, réhabilitées et reconstruites « à l’identique », pierre par pierre à partir des années 1960, les maisons les plus caractéristiques sont celles de la Renaissance, à condition de ne pas vouloir y trouver une absolue authenticité historique… Dans ce village à la vie culturelle intense (festivals, musées, atelier Louis-Jou…), les terrasses des cafés et des restaurants comblent également les envies de farniente, en offrant des haltes contemplatives sur l’architecture et un paysage d’oliveraies.Sur la partie haute, la plus spectaculaire, la « cité morte » garde le souvenir des puissants seigneurs des Baux au Moyen Âge. Le château en lambeaux s’étend sur 7 hectares, avec son donjon, ses tours, sa maison de la tour de Brau, son colombier rupestre et sa chapelle romane Saint-Blaise (XIIe), encore debout. Le caractère médiéval du site a été renforcé par la présence de dizaines d’engins de guerre – machines de siège telles qu’un trébuchet, un bélier… La folie d'un homme. Pour vous donner une idée de l’à-pic, imaginez que c’est d’ici que Raymond de Turenne, surnommé le « fléau de la Provence », s’amusait au XIVe siècle à précipiter les prisonniers dans le vide… Profitez du panorama à 360°, l’un des plus extraordinaires de toute la Provence. On y distingue, tour à tour, les toits de tuile du village et les milliers d’oliveraies, qui produisent une huile AOC renommée, la plaine de la Crau et la Camargue. Au loin, par temps clair, le bleu de la Méditerranée contraste avec la blancheur du calcaire.
Office de Tourisme de Les Baux-de-Provence - Voir la fiche Château des Baux - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Musée des Santons - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Ce commentaire a été modifié le 12/02/2019 à 17:12
Après avoir passé une journée sur Kobe et une fabuleuse soirée dans la ville thermale d’Arima Onsen, il est temps de prendre la direction du Geoparc du San’In pour découvrir les joyaux qui le composent. J’adore découvrir les merveilles
de la nature et les grands espaces, et au Japon j’ai de quoi m’en mettre plein les yeux.
Après deux heures de route, nous arrivons sur les rives de la mer du Japon, dans le Geoparc, qui regroupe une énorme superficie, à cheval sur les préfectures de Kyoto, de Hyogo et de Tottori. Il faut savoir qu’il y a 43 geoparcs au Japon, mais seulement 9 sont classés par l’UNESCO, dont celui du San’In depuis 2010. Je vous ferai découvrir ses merveilles sur
mes prochains articles, car sa découverte était au coeur de mon voyage au Japon.
Sur ce territoire, on retrouve des événements géologiques et des bouleversements terrestres qui donnent des paysages remarquables, comme les Grottes de Genbudo, avec leurs colonnes de basaltes sculptées par l’eau sur les coulées de laves.
J’avais déjà vu des colonnes de Basaltes en Islande, au bord d’une plage au Nord de l’Ile ou lors d’une randonnée vers la cascade de Svartifoss et cela m’avait impressionnée ! La première fois qu’on les voit on ne peut être qu’émerveillé par ce que la nature peut faire.
A Gendudo, la découverte des grottes est accessible à tous. Nous sommes à 5 kilomètres de la ville thermale de Kinosaki, dans la ville de Toyookasituée dans la préfecture de Hyogo, au bord du fleuve Maruyama.
A l’entrée du site, les paysages autour sont superbes et apaisants, et nous nous garons au bord d’une route et du fleuve pour accéder à la première grotte, Genbudo. Il y en a 4 autres également sur le site, toutes accessibles par un chemin agréable en bordure de la forêt, Seiryudo, Byakkodo, Minami-suzakudo et Kita-suzakudoque.
L’accès à l’intérieur des grottes est interdit, mais on profite du lieux qui est impressionnant. Les colonnes sont magnifique et donnent une singularité au site que l’on ne peut pas voir ailleurs ! Notre guide nous explique que le nom du site est lié à une légende japonaise, car laforme de la grotte principale ressemble au dieu Genbu, composé d’une tortue et d’un serpent, les panneaux explicatifs nous aide à visualiser sur les roches la forme du dieu.
Le site est superbe, de part l’immensité des grottes et des parois de Basalte, qui forment des colonnes régulières dans laquelle la lumière sereflète, et avec les jolies couleurs de l’automne c’est magnifique.
Il faut savoir d’ailleurs que les grottes ne sont pas naturelles, elles ont été exploitées par l’homme pour récupérer les pierres qui sont ensuite découpées. Elles servent à agrémenter les jardins, construire des murs ou renforcer les berges des rivières, comme ce fut le cas pour Kinosaki, la ville thermale qui se trouve à quelques kilomètres de là , et qui fera l’objet de mon prochain article.
Si vous êtes fan de musées, il est possible de poursuivre la découverte par le musée Genbudo, mais sincèrement cela ne m’a pas captivé. Mis à part les fossiles découvert dans la région, il y a un squelette de dinosaure et des expositions sur l’artisanat local, mais rien de transcendant à mes yeux.
Par contre, il ne faut pas louper la petite exposition gratuite (dans le bâtiment en contrebas de la grotte Gendubo) pour comprendre comment les colonnes de basaltes se sont formées, mais également découvrir la
mascotte locale, Gen-san, que l’on trouve sur tous les panneaux !
C’est une coutume ici au Japon d’avoir une mascotte rigolote dans chaque ville ou lieux touristique. On trouve d’ailleurs régulièrement une petite table avec des tampons à son effigie et de l’encre, et je me suisfait une p’tit carnet très sympa avec tous mes souvenirs de lieux japonais visités, et ça m’a bien amusé pendant mon séjour de partir à la chasse aux tampons !
Comment accéder à Genbudo ? En voiture -> parking en contrebas des grottes.En bus ou taxi -> depuis Kinosaki Onsen StationEn train -> Genbudo ne possède pas sa propre gare mais la gare la plus proche (station Gembubo) se situe de l’autre côté de la rivière. Cependant, tout est prévu : il faut se diriger vers le quai, appeler le numéro indiqué pour que l’on vienne nous chercher en bateau (300 yens (2,4 €) pour les adultes et 150 yens (1,2 €) pour les enfants)
Il existe une théorie selon laquelle les anciens chamans utilisaient les pétroglyphes à des fins intentionnelles pour communiquer avec les esprits à travers la paroi des roches.
Leurs gravures seraient la représentation des visions mystiques d’entités qu’ils avaient pendant la transe.
Dans la forêt de Fontainebleau et le parc naturel régional du Gâtinais français, d’inexplicables œuvres rupestres ont été soigneusement dissimulées dans des abris sous roches.
Au vu du caractère mystérieux et psychédélique de certaines d’entre-elles,tout laisse envisager que celles-ci furent réalisées par les anciens chamans qui occupaient autrefois ces lieux.
La police utilise des flammes à Marble Arch pour diriger la circulation dans le smog de Londres en 1952. Photo: miroir de la Trinité / Alamy
Londres est connue depuis longtemps pour son brouillard et sa brume.
Depuis le début de la révolution industrielle , cependant, ces conditions météorologiques se sont mélangées à la fumée, ce qui a provoqué un brouillard jaune de « soupe aux pois » (immortalisé dans les œuvres de Charles Dickens et de Sir Arthur Conan Doyle ), ou smog .
À la fin de l’automne 1952, une combinaison de fumée de four à charbon, de brouillard et de froid a créé l’un des
événements de smog les plus meurtriers dans l’histoire de Londres moderne. À partir du 5 décembre, la ville a été soumise à quatre jours de smog épais, qui a tué entre 4 000 et 12 000 personnes et une grande partie du bétail détenu sur le
marché de Smithfield.
La plupart des décès sont dus à des crises d’asthme et de pneumonie bronchiques chez des personnes très jeunes et très âgées.
(Source : Britannica)
Une histoire magnifique comme il n’en arrive qu’en France.
Pendant la construction de Versailles, en plein Grand Siècle, le marbre fut beaucoup utilisé. L'”incarnat” de Caunes-Minervois est ce marbre rouge qui donne sa splendeur au Grand Trianon de Versailles.
A Caunes, dans l’Aude, la carrière locale avait reçu commande d’un bloc de trois tonnes de marbre rouge, qui devait être utilisé pour la construction d’une chapelle. “Il avait été commandé pour un ensemble de 12 colonnes qui devaient faire partie d’une chapelle, un projet qui afinalement été abandonné”
Le bloc de marbre a été retrouvé dans un bosquet par les exploitants actuels de la carrière. Et ils ont décidé… d’honorer la commande !
Mais, avec ses 349 ans de retard, il n’est pas utile de se presser. Alors la commande sera livrée comme prévu, c’est-à-dire, à l’ancienne…
“Le bloc sera transporté jusqu’au Canal du Midi par un char en bois traîné par des chevaux, puis par un radeau qui passera par plusieurs villes dont Carcassonne, Castelnaudary, Toulouse et Bordeaux où il sera transporté jusqu’à Rouen. Là, il descendra la Seine jusqu’à Paris puis Versailles”
« Le trajet devrait nous prendre 4 à 5 saisons », a prévenu le gérant de la carrière.
C’est justement ce délai qui avait refroidi les ardeurs versaillaises. Mais maintenant… autant donner du temps au temps…
Une belle et noble histoire française.
Didier Dewitte.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social, la confiancela perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité.
Photo Digital/Thinkstock
Jennie MATTHEW
Agence France-Presse
NEW -YORK
La Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivie de près par l'Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada, selon une étude internationale sur le bonheur publiée jeudi à New York. Le classement compte 158 pays.
La Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle-Zélande et l'Australie sont respectivement 6e, 7e, 8e, 9e et 10e.
Les États-Unis sont 15e, la Belgique 19e, le Royaume-Uni 21e, l'Allemagne 26e, la France 29e, l'Espagne 36e, l'Italie 50e et la Grèce 102e.
Ce rapport 2015 sur le Bonheur dans le monde est le troisième cherchant à quantifier le bonheur, pour essayer d'influencer les politiques des gouvernements. Les Nations unies avaient publié le premier en 2012.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social (avoir quelqu'un sur qui compter), la confiance (mesurée par la perception d'une absence de corruption politique ou dans les affaires) la perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité.
Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu'en 2014, mais dans un ordre différent, a souligné Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de laterre à l'université Columbia à New York, et l'un des auteurs du rapport écrit par un groupe d'experts indépendants et publié par le SDSN(Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions
de développement durable).
Ils combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu'un gouvernement relativement honnête et responsable, a-t-il déclaré dans une conférence de presse.
«Les pays en dessous de ce groupe ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux», a-t-il ajouté.
L'Afghanistan (153e), et la Syrie déchirée par la guerre (156e) rejoignent les dix pays les moins heureux en fin de classement, Togo (158), Burundi (157), Bénin (155), Rwanda (154), Burkina Faso (152), Côte d'Ivoire (151), Guinée (150) et Tchad (149).
En dépit du conflit en Irak, ce pays est 112e, devant l'Afrique du Sud, l'Inde, le Kenya et la Bulgarie.
Ils ont aussi de l'HUMOUR.....
Saint du jour :
Sainte-Béatrice, naquit au village d’Ornacieux (Isère) vers 1260, fonda la Chartreuse d’Eymeu (Drôme) vers 1290 et y mourut le 25 novembre 1303. Béatifiée parle Pape Pie IX, le 15 avril 1869.
Étymologie :
Béatrice, du latin beatus, « heureux »
Patron(nes) :
Saint-Lézin est le patron des ardoisiers.
Saint-Gilbert de Meaux est invoqué pour l’hydropisie.
Sainte-Maure est invoquée par les personnes qui souffrent d’un glaucome.
Saint-Sava est patron de Serbie.
Castor de Karden ou Castor de Trèves est le patron de la ville de Coblence, Rhénanie.
Dictons :
De Sainte-Béatrice, la nuée assure six semaines mouillées.
Sainte-Béatrix ; Mieux vaudrait voir un loup dans son foyer qu’un homme en chemise en Février (Charente)
Pas de février, sans fleurs d’amandier.
Quand l’amandier fleurit les plaines, il est temps de faire Carême.
Si février ne févrotte, mars marmotte.
La Forêt Mystique De Hallerbos Est Située En Belgique - Chaque Année Aux Mois D’avril & De Mai -La Floraison Des Jacinthes Sauvages Couvrent - 250 Hectares Des Sous-Bois -
En Belgique, Le Hallerbos (néerlandais pour bois de Hal) est une forêt couvrant...Une superficie de 552 ha , elle est principalement située...Dans la municipalité de Halle, dans le Brabant Flamand. Au printemps, un tapis de jacinthes sauvages transforme...
Les sous-bois de la forêt, les hêtres qui n’ont pas encore développé leurs feuilles...Donnent toute la lumière aux fleurs qui poussent à leurs pieds.
Plongez dans la magie du Bois de Hal, en Belgique, où fleurissent des millions de jacinthes bleues.
Petit coin secret désormais connu du grand public depuis environ 5 ans : le Bois de Hal attire tous les ans...
Environ 10 000 visiteurs par jour, qui viennent admirer les millions de jacinthes bleues qui y fleurissent au printemps.
Le printemps pointe doucement mais sûrement le bout de son nez. Comme chaque année, le bois de Hal à Bruxelles va se recouvrir..D’un beau tapis de jacinthes mauves mais savez-vous qu’il existe un spectacle similaire du côté de Charleroi, dans le Bois du Grand Bon Dieu?
Le Même Spectacle Sans Les Touristes.
Aux portes de Bruxelles, il existe une « forêt enchantée » comme certains aiment la décrire.
En effet, chaque année, au mois d’avril, le Bois de Hal (Hallerbos en néerlandais) se parsèment de millions de jacinthes sauvages.(Impossible de n’être jamais tombé sur une photo).
Un spectacle grandiose que s’empressent, appareil photo à la main, de venir découvrir de nombreux visiteurs (trop de visiteurs devrions-nous dire).
Avec les réseaux sociaux, le succès ne cesse d’augmenter d’année en année, obligeant même les autorités à mettre en place des navettes.
Heureusement, nous avons LA solution pour éviter les foules. Il existe du côté de Charleroi, un bois...Beaucoup moins fréquenté, offrant le même spectacle magique. Dans le Bois du Grand Bon Dieu à Thuin...
Des milliers de jacinthes sauvages tapissent également le sol d’un bleu-mauve-violet à l’arrivée du printemps.
Lire aussi: Le bon plan: une promenade magique au Bois de Hal
Découvrez Le Féerique Bois De Hal - Hallerbos (Belgique) Publié Eco-Nature in Mon jardin secret
Chaque année au retour du printemps, les sous-bois du bois de Hal - Hallerbos (Belgique) voient fleurir...Une multitude de jacinthes sauvages bleues donnant lieu à l'un des plus beaux phénomènes naturels d'Europe.
En effet, situé en bordure du village de Dworp et de la commune de Braine l'Alleud, au sud de Bruxelles (Brabant Flamand).
Les sous-bois se couvrent de jacinthes de couleur bleue qui envahissentplus de 250 hectares et attirent les bruxellois et les touristes du monde entier.
A cette période, comme les hêtres sont encore dépourvu de feuilles, le soleil s'infiltre dans les sous-bois et permet aux jacinthes de s'épanouir.
De nombreux chemins parcourent les 535 hectares du bois de Hal, dont 100 sont classés en réserve et permettent de magnifiques promenades.
Un itinéraire parcourt le bois et passe par les principaux endroits de floraison.
Accédez ici à la carte détaillée => le bois de Hal
D'un point de vue historique, ce bois est l'un des vestiges de la forêt qui s'étendait du Rhin...À la mer du Nord à l'époque des romains et le simple fait que l'on puisse..Encore l'admirer de nos jours tient véritablement du miracle car ce dernier a été...
Complètement rasé par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale.
Entre les années 30 et 50 le bois de Hal va être réaménagé et acquiert son visage actuel.
Petit conseil si vous souhaitez profiter de ce spectacle extraordinaire...Programmez votre promenade soit tôt le matin ou en fin de journée afin de profiter...Du parfum envoûtant de la jacinthe sauvage.
Il est également conseillé de vous y rendre en semaine afin d'éviter l'affluence du week-end.
Sachez également qu'une promenade en début de matinée ou en début d'après-midi offre une des plus belles lumières.
En Pratique, Comment S'y Rendre ?
Accès En Voiture.
Un trajet possible consiste à prendre le Ring R0 (E19 Bruxelles - Mons) jusqu'à la sortie 21 (Halle).
Gardez la gauche et tournez à gauche au second feu rouge (N28 Nivelles) pour suivre le panneau Hallerbos.
Juste après le pont qui surplombe l'autoroute, tournez à droite et continuez jusqu'au bois.
Accès Transports En Commun.
En semaine, le bus 114 de la TEC vous mènera de la gare de Halle au bois de Hal.
Le Week-End & Jours Feriés.
La ligne 156 de De Lijn jusqu'à l'arrêt "Lembeek Congo". Attention 1 bus par heure. 17 minutes de marche pour rejoindre le bois.
La ligne 155 jusqu'à l'arrêt "Essenbeek Mooi Vergezicht". 15 minutes de marche pour rejoindre le bois.
Code De Bonne Conduite
Afin de garantir la préservation de cet espace de nature et la quiétude des lieux, les piétons...Les cyclistes et les cavaliers sont invités à emprunter et respecter scrupuleusement leur propre réseau de chemins à travers le bois.
Il est formellement interdit de quitter les sentiers balisés et de cueuillir les fleurs.
Partager Cet Article Lire Aussi >
Bois de Hal : Les touristes mettent en danger le tapis violet
Grâce à la magie de son tapis violet, mais aussi à sa proximité de Bruxelles...Le Bois de Hal est envahi de visiteurs locaux et étrangers, chaque année à la même période.
Avec Internet et les réseaux sociaux, la réputation de ce bois de 552 hectares...A dépassé les frontières et attire chaque année, à la mi-avril...De plus en plus de touristes qui ne respectent pas toujours la délimitation de sentiers pour obtenir plus de likes sur Instagram.
Le week-end dernier, « c’était surtout un envahissement« , déclare à Belga le directeur de la zone forestière du Brabant Flamand.
Mais le Bois de Hal est loin d’être le seul en Belgique à offrir une promenade féerique..Entourée de millions de jacinthes sauvages. D’autres alternatives existent, moins fréquentées.
Lire aussi >
5 balades pour profiter du grand air en Belgique
Près de Renaix, dans les Ardennes flamandes, le Muziekbos d’une superficie de plus de 130 hectares est l’endroit idéal...
Pour prendre une bouffée d’air frais sur les pentes de la forêt, tout en écoutant la douce mélodie des feuilles agitées par le vent.
Par Détours en France
Du haut de son éperon rocheux, cet extraordinaire nid d’aigle domine la vallée des Alpilles et bien au-delà… Le bourg provençal, couronné par les ruines d’un château,a conservé tout son pouvoir d’enchantement.
Jugée sur un éperon rocheux, les ruines des Baux font l'attractivité de ce bourg.« Des Baux, je ferais ma capitale » (Frédéric Mistral).
Avec à ses pieds, au nord, les formes chaotiques du val d’Enfer, et à l’ouest le vallon de la Fontaine, le rocher des Baux s’apparente à une nef minérale, étrange et fascinante, dont les chicots de pierre fantomatiques du château enflamment l’imaginaire. Au fil des ruelles et des places, des hôtels particuliers des XVe et XVIe siècles côtoient des maisons Renaissance adossées parfois à des ruines ou à moitié taillées dans le roc.
Le village – une poignée d’habitants sur ces hauteurs – pourrait aujourd’hui obtenir, avec 1,5 million de visiteurs par an, le titre de capitale du tourisme… Au vu de l’affluence certains jours, on pourrait avoir envie de prendre ses jambes à son cou. Pourtant, à chaque fois, le visiteur est comme magnétisé ! Imaginez le tableau : sous vos yeux, un éperon rocheux de calcaire culminant à 245 mètres, long de 900 mètres sur 200 de largeur, est couronné par un vaisseau de pierre déchiqueté qui semble prolonger le roc…
La beauté âpre du village, son corps à corps sauvage avec le paysage, son mélange de ruines et de demeures restaurées exercent une irrésistible attraction.
Une histoire mouvementée.
Site d'occupation très ancien, les Baux doivent leur puissance aux seigneurs des Baux. Refusant toute vassalité, ces rebelles aventureux étendent leur popuvoir sur les "'terres baussenques", soit 79 fiefs (villes ou places fortes) répartis de la Drôme au Var.
Autant dire que l'archétype du paysage de provence est respecté ici !
En 1631, les remparts et le château sont détruits. La seigneurie est vendue à la ville, et les Baux-de-Provence passent aux mains de la famille Grimaldi. En parcourant les immenses ruines de ce château fantôme (7 hectares), on côtoie le fantastique, et il est difficille de ne pas songer au Testament d'Orphée, film de et avec Jean Cocteau, tourné en partie au Baux, et principalement au Val d'Enfer. Aux côtés de Jean Marais et Maria Cassarès , Pablo Picasso et Françoise Sagan, entre autres, y tinrent de petits rôles.
Dantesque val d'Enfer.
En contrebas de ce village perché, le val d’Enfer est un site qui excite l’imaginaire depuis la nuit des temps. Creusé dans le plateau, ce vallon présente d’étranges roches calcaires, sculptées par le vent et l’eau, qui prennent un caractère fantastique, avec les jeux d’ombre et de lumière. Ce paysage torturé de roches de molasse aurait inspiré Dante pour sa Divine Comédie. Frédéric Mistral en parlait comme d’un « cataclysme de pierre ». Cocteau y tourna son Testament d’Orphée.
Quasiment désertée après la Révolution, la citadelle des Alpilles a retrouvé son cachet après la Seconde Guerre mondiale grâce notamment à Raymond Thuillier, fondateur de l’Oustau de Baumanière, un hôtel très chic qui attira alors tous les grands de ce monde.
En 1966, André Malraux fait inscrire tout le village sous la protection du ministère de la Culture. Les demeures commencent alors à être réhabilitées les unes après les autres. Les plus beaux édifices des Baux, adossés aux ruines, datent de l’époque Renaissance, sa période la plus faste. On les découvre en empruntant la Grand-Rue.
On accède au donjon (XIIIe siècle) à partir du site du château. Bien que ruiniforme, cette pièce défensive, en partie creusée dans le roc, est un belvédère à la vue imprenable sur les Alpilles.On verra la cour et la loggia de l’hôtel de Mainville (1571), dont une aile abrite la mairie, et l’hôtel des Porcelets, datant de la fin du XVIe siècle, où sont exposées aujourd’hui des toiles d’Yves Brayer,
artiste qui vécut aux Baux-de-Provence (et qui a notamment décoré la chapelle des Pénitents-Blancs de fresques murales). Le rez-de-chaussée de l’hôtel conserve une salle voûtée, ornée de fresques du XVIIe siècle.
Le charme du lieu.
Au croisement de la rue Neuve, on tombe nez à nez face une étonnante fenêtre Renaissance.
L’inscription calviniste « Post Tenebras Lux 1571 »(« Après les ténèbres, la lumière »), nous signale qu’il s’agit des vestiges d’un temple protestant. La chapelle romane Saint-Vincent, agrandie au début du XVIIe siècle, est caractéristique des anciennes
constructions des Baux, puisqu’en partie troglodytique dans sa partie la plus ancienne. Le sanctuaire sert de décor à la célèbre messe de Noël, avec cérémonie du pastrage et crèche vivante.
Restaurées, réhabilitées et reconstruites « à l’identique », pierre par pierre à partir des années 1960, les maisons les plus caractéristiques sont celles de la Renaissance, à condition de ne pas vouloir y trouver une absolue authenticité historique… Dans ce village à la vie culturelle intense (festivals, musées, atelier Louis-Jou…), les terrasses des cafés et des restaurants comblent également les envies de farniente, en offrant des haltes contemplatives sur l’architecture et un paysage d’oliveraies.Sur la partie haute, la plus spectaculaire, la « cité morte » garde le souvenir des puissants seigneurs des Baux au Moyen Âge. Le château en lambeaux s’étend sur 7 hectares, avec son donjon, ses tours, sa maison de la tour de Brau, son colombier rupestre et sa chapelle romane Saint-Blaise (XIIe), encore debout. Le caractère médiéval du site a été renforcé par la présence de dizaines d’engins de guerre – machines de siège telles qu’un trébuchet, un bélier…
La folie d'un homme.
Pour vous donner une idée de l’à-pic, imaginez que c’est d’ici que Raymond de Turenne, surnommé le « fléau de la Provence », s’amusait au XIVe siècle à précipiter les prisonniers dans le vide…
Profitez du panorama à 360°, l’un des plus extraordinaires de toute la Provence. On y distingue, tour à tour, les toits de tuile du village et les milliers d’oliveraies, qui produisent une huile AOC renommée, la plaine de la Crau et la Camargue. Au loin, par temps clair, le bleu de la Méditerranée contraste avec la blancheur du calcaire.
Office de Tourisme de Les Baux-de-Provence - Voir la fiche
Château des Baux - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Musée des Santons - Musée/Monument/Site - Voir la fiche