De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/01/2019 - 07:29
Un Pavillon d’art contemporain dans le 20ème.
 
Amateurs d’art contemporain, on a trouvé le lieu parfait pour profiter d’une exposition sympa le samedi et changer un peu du MAM et de Beaubourg.
Imaginez un château à l’architecture étonnante, planqué au beau milieu du 20ème tout près de la rue Ménilmontant, s’épanouissant dans près de 2000m2 de verdure… Bienvenue au Pavillon Carré de Baudouin, cette maison de plaisance datant du 18ème siècle et reconvertie en musée depuis à peine une dizaine d’années, où les œuvres originales d’artistes aussi bien locaux que nationaux et internationaux sont présentées à travers quatre salles d’exposition.


L’ambition de la mairie du 20ème, en charge de la gestion administrative et artistique du Pavillon, fut de faire de ce lieu un espace dédié à la création contemporaine et favorisant, par sa gratuité, l’accès à la culture au plus grand nombre. Longtemps inaccessible aux passants, le château n’a pas toujours eu cette vocation. Il a un temps appartenu à Nicolas Carré de Baudouin, à qui le château doit son nom, qui y a fait ajouter une façade de style Renaissance, soutenue par quatre colonnes ioniques. À cette époque, le Pavillon était connu pour être un lieu de détente, de plaisir et de fêtes ; sa réputation était telle qu’on ira même jusqu’à le qualifier de “folie”. Il était considéré comme un lieu de raffinement par excellence.

La famille Goncourt y a, elle aussi; passé quelques temps avant que la maison ne soit rachetée par des sœurs qui firent construire à côté du Pavillon un immeuble de trois étages avec une chapelle centrale pour y installer un orphelinat. L’asile devint ensuite un centre médico-social,puis un foyer de jeunes travailleurs en difficulté.

A une époque, le Pavillon fut transformé en orphelinat par des religieuses.


Lorsque la Ville de Paris a finalement récupéré le Pavillon en 2003, il fallut deux ans de travaux pour réhabiliter le bâtiment et le moderniser.
Aujourd’hui, expositions et conférences se multiplient dans les 357m2 d’espaces d’exposition et l’auditorium insonorisé où se succèdent, de novembre à juin, des intervenants de qualité, venus s’exprimer sur des thématiques aussi diverses que la littérature, l’art, la musique, le cinéma, la philosophie, … Depuis juillet 2013, un pan de mur entier du musée est dédié au street art où les fresques créées par des artistes de renommée mondiale se renouvellent tous les trois ans.


Si comme nous aussi, vous étiez loin d’imaginer qu’il existait un lieu arty aussi insolite dans le 20ème, vous avez encore jusqu’au 31 août pour foncer découvrir leur exposition du moment qui met à l’honneur les
projets photographiques du bar Floréal. Et si, toutefois, la première pensée qui vous est venue à l’esprit, à la lecture de cet article, étaitque vous ignoriez totalement l’existence d’un château à Paris intra-muros, sachez qu’il en existe tout plein d’autres et qu’on a dédiéun article tout entier à la question.


Le mur extérieur du Pavillon, véritable terrain de jeu pour les street artistes !


Infos pratiques : 
Pavillon Carré de Baudouin – 121, rue de Ménilmontant, 75020
Métro : Gambetta (ligne 3)
Du mardi au samedi de 11h à 18h (visites guidées gratuites le samedi à partir de 15h)


16/01/2019 - 07:22
CRU, le resto qui vous transporte dans la cuisine locale du 11e !
 
Comme son nom l’indique, CRU est un restaurant au service de la belle nourriture : la qualitative, la colorée, la saine et riche en nutrimentset vitamines.
Le resto beau et bon qui place la qualité au cœur de sa maison.
Du poisson cru bien sûr Pourquoi CRU ?Pour ses poissons servis crus d’abord,frais du jour (ils n’ont pas de congélateur!)
et travaillés avec des assaisonnements à tomber : grenade, orange sanguine, piment doux. Le poisson est magnifié juste
comme il faut : chapeau l’artiste.


Le bon produit CRU, c’est avant tout le travail du bon produit, en fonction de l’arrivage, travaillé à l’instinct du chef.
On sait ce qu’on mange, le partage est là, la bonne ambiance aussi et le petit vin naturel accompagne tout ça divinement bien.

Des plats de quartier.
Pourquoi de quartier ? Simplement parce que le chef de CRU va chercher ses produits chez les commerçants du coin !
De quoi découvrir des petites pépites comme le délicieux café torréfié juste à côté ou le saucisson de
thon aux graines de courges.

Notre nouvelle petite cantine bien iodée !



16/01/2019 - 07:18
Les meilleurs restos de la mer à Paris.
 
On ne pense pas assez souvent à faire notre plein d’Oméga 3.Pourtant, ces acides gras sont essentiels à notre organisme ! En même temps, il faut dire qu’en tant que Parisien, la mer semble bien loin… Ça tombe bien puisque nous vous avons concocté une petite sélection parmi la ribambelle d’adresses où faire notre plein d’iode à Paris !Déco au cordeau, ambiance
cabane de pêcheur, meilleur rapport qualité-prix, voustrouverez forcément le resto qu’il vous faut.


Voici notre sélection des 9 restaurants de poissons parisiens qui vous embarqueront sur leur pirogue à la découverte de leurs délicieux produits de la mer…

1 – Polpo, vue plongeante sur la Seine.
Cette brasserie seafood est installée à Levallois, sur les quais de Seine : cadre idéaldonc pour déguster des produits de la mer. Ce lieu se veut décontracté et estival avec ses chaises tressées en osier, son bar façon paillote, son carrelage bleu se reflétant sur la grande verrière et donnant ainsi l’impression d’un aquarium. Les couleurs sont chaudes et lumineuses, le mobilier design mais rudimentaire et partout, des plantes vertes ont été disséminés comme une dernière respiration… On se croirait sous les tropiques ! Dehors, la terrasse offre une vue panoramique sur la Seine et il n’y a rien de plus agréable que de s’y attabler et d’y déguster un homard rôti au beurre demi-sel ou bien des moules chorizo-piquillos. 
Une adresse vraiment rafraîchissante !


Infos pratiques :
Polpo – 47, Quai Charles Pasqua, 92300 Levallois-Perret
Métro : Pont de Levallois – Bécon (ligne 3)
01.41.34.32.86
Du lundi au dimanche de 12h à 15h et de 17h à 23h30
Huîtres à 14,5 euros (les 6) et 27 euros (les 12), formule à 19 euros – plats de 17 à 29 euros à la carte


2 – Máncora Cebicheria, un ceviche sinon rien.
Dans ce restaurant péruvien, c’est « cebiche para todos » ! Le ceviche est une des spécialités les plus emblématiques d’Amérique du Sud : un plat à base de poisson cru mariné dans du jus de citron vert, agrémenté d’oignons rouges, de tomates, de coriandre et de piment péruvien. Ici, ce plat froid se décline sous toutes ses coutures, et la carte propose
également de nombreux autres plats traditionnels péruviens revisités à déguster en tapas tels que le poulpe à l’olive, les anticuchos (brochettes de bœuf mariné) et la causa (gâteau de pommes de terre citroné et épicé). Cette cuisine exotique s’apprécie dans un décor minimaliste égayé par des airs de musique latine.


Infos pratiques :
Mancora Cebicheria – 16, rue Dupetit-Thouars, 75003
Métro : Temple (ligne 3)
01.43.48.47.65
Du mardi au vendredi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 et du samedi au dimanche de 12h à 15h et de 19h à 22h30
Ceviches entre 10 et 14 euros – Tapas à 8-9 euros


3 – La Méduse, les pieds dans l’eau (du canal !).
Dans ce bar à vins et à cocktails situé au bord du canal Saint-Martin, on revisite avec goût la cuisine de la mer en mixant les influences : huîtres normandes rehaussées d’un condiment harissa-échalote, poulpe rôti au fenouil, ceviche de maquereau à la vodka, saumon bio d’Ecosse façon gravlax, … Les cocktails bien relevés sont tout aussi originaux et
accompagnent alors à merveille nos assiettes. La Méduse se fond parfaitement dans le style des restos du quartier avec sa déco brute et branchée et ses succulentes « choses à manger » !


Infos pratiques : 
La Méduse – 177, quai de Valmy, 75010
Métro : Louis Blanc (ligne 7)
Ouvert du mardi au samedi de 19h à 1h et le dimanche de 17h à 1h (fermé le lundi)
Plats entre 8 et 17 euros



4 – Huguette, la mer dans tous ses états .
Ce resto-bistro installé à Saint-Germain-des-Près a souhaité se donner l’allure des ces petites cabanes en bois des bords de mer où l’on peut déguster des poissons frais tout juste pêchés. Et, il faut dire que le pari est plutôt réussi ! Le cadre est authentique, convivial et décontracté : tout ce qu’on attend d’un bar à poissons. Dans ce bistrot de la mer rustique où l’on déguste tout type de produits de la mer (crus, frits, en rillettes, en bouillon, cuisinés à la plancha ou bien encore à la vapeur), on se sent alors partout ailleurs sinon à Paris et ce dépaysement est fort appréciable !

Infos pratiques :
Huguette – 81, rue de Seine, 75006
Métro : Mabillon (ligne 10)
01.43.25.00.28
Ouvert tous les jours de 8h à 2h
Plats de 9 à 39 euros


5 – Pleine Mer, l’authentique cabane du pêcheur.
On entre ici dans un authentique bar à huître dont la devanture bleu-blanc rappelle celle d’un commerce de bouche. Chez ce restaurateur-producteur, on croirait avoir quitter Paris direction la Bretagne : on se délecte d’huîtres creuses, plates ou sauvages (selon l’arrivage) venues tout droit de la baie de Cancale à Saint-Méloir-des-Ondes, servies avec du pain de seigle, du beurre au grain de sel et du citron ; de saumon fumé sauvage ainsi que d’un délicieux tarama artisanal. En dessert, les pâtisseries bretonnes : far breton, kouign aman, … sont un régal. Les spécialités marines de Pleine Mer sont à déguster sur place ou à la maison !

Infos pratiques :
Pleine Mer – 22 rue Chabrol, 75010

Métro : Poissonnière (ligne 7) ou Gare de l’Est (lignes 4,5 et 7)
01. 53.34.64.47
Du mardi au samedi de 10h30 à 15h et de 1h à 22h30, et le dimanche de 10h30 à 13h (fermé le lundi)
Huîtres de 9,60 à 21,30 euros la douzaine, formules à 14,60 et 21,50 euros


6 – Salt, bistronomie iodée .
C’est la collaboration entre deux anglais et une australienne qui a conduit àla création de ce restaurant bistronomique aux multiples influences.
Dans ce lieu design et convivial, on ne sert que des produits frais et sains, sélectionnés en fonction des arrivages et de la saison. On pourradonc, entre autres, trouver à la carte : un merlu de ligne grillé aux chanterelles et aux cèpes, un barbue sauvage farcie aux herbes marines, ou bien encore un poulpe à la tomate et à l’ail accompagné de pommes de terre fumées au foin. Le tout agrémenté de vins bio et de bières artisanales. Un voyage culinaire au carrefour des rivages du monde
entier pour cette élégante taverne du 11ème arrondissement…


Infos pratiques : 
Salt – 6, rue Rochebrune, 75011
Métro : Voltaire (ligne 9)
01.73.71.56.98
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30
Formule déjeuner complète à 27 euros – Menu de dégustation du soir à 65 euros


7 – Le Bar à Iode, le meilleur rapport qualité-prix.
Bienvenue dans cette « cave de la mer » aux prix tout doux, située sur le boulevard Saint-Germain. Dans cet établissement ouvert il y a peu, l’ambiance se veut particulièrement intimiste avec ses couleurs chatoyantes et son éclairage tamisé. L’endroit idéal pour picorer quelques tapas entre amis en dégustant le bon vin des petits producteurs de nos régions.
Au menu : assortiment d’huîtres, de coquillages et de crustacés, brandade de cabillaud, poêlée de gambas et son risotto aux herbes, pavé de saumon et sa fondue de poireaux, … Une carte qui change au grès des arrivages et de la saison !


Infos pratiques : 
Le Bar à Iode – 34, boulevard Saint-Germain, 75005
Métro : Maubert-Mutualité (ligne 10)
01.43.29.99.21
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 23h
Formule déjeuner E+P ou P+D à 16 euros ou E+P+D à 21 euros – Formule
dîner E à 8 euros ou P à 16 euros – Tapas entre 5 et 15 euros



8 – Mersea, le fast-good de la mer.
C’est un chef étoilé tout droit débarqué de sa Bretagne natale qui nous propose cette cantine seafood branchée qui innove avec son Fish & Chips à la française, sa version marine du Hot Dog ou encore sa redoutable salade Quinoalgues. Une cuisine qui reprend les codes du snacking et les revisite avec du poisson et une petite touche de Made inFrance… Et tout ça à prix très raisonnables !

Infos pratiques : 
Mersea – 6, rue du Faubourg Montmartre, 75009
Métro : Grands Boulevards (lignes 8 et 9)
09.70.38.61.59
Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 23h
Menus entre 9,5 et 14 euros


9 – Juste, un aller-retour en bretagne.
Cet établissement, installé dans un grand réfectoire avec cuisine ouverte àl’angle de la rue Laffitte et de rue de la Victoire dans le 9ème, tentede réhabiliter une relation « juste » entre commerçants et producteurs.
En s’associant avec la Maison Thaëron – famille d’ostréiculteurs bretons -, le restaurant peut assurer à sa clientèle un arrivage régulier, fiable et de qualité : huîtres creuses et plates, homards, coquillages et autres fruits de mer, cuisinés avec goût par leur chef cuisinier.


Infos pratiques : 
Juste – 48, rue Laffitte, 75009
Métro : Le Peletier (ligne 7)
09.82.34.90.29
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h30 et de 18h30 à 22h30
A partir de 10 euros les moules, 4 euros les accompagnements, 5,20 euros les bulots, 15 euros les huîtres.




16/01/2019 - 06:59
Les meilleurs restaurants auvergnats de Paris.
 
Avec une communauté de plus de 500.000 individus en Ile-de-France, nous ne pouvions pas passer à côté des Auvergnats, appelés communément, bougnats. En plus d’être importante, cette communauté possède 6.000 cafés, hôtels et restaurants dans la région. En 2016, 40 % des cafés-brasseries et 15 % des bars-tabacs franciliens étaient détenus par des bougnats ou leurs descendants. Les plus connus étant les Frères Costes.
De plus, nous connaissons tous au moins une spécialité d’Auvergne sans le savoir : l’Aligot, la Truffade, ou les charcuteries auvergnates…
Petit tour d’horizon des meilleurs restaurants auvergnats de la capitale…

L’Ambassade d’Auvergne.
 
Avec un tel nom, pas étonnant que cet établissement soit devenu une véritable institution depuis 1966. Dans une ambiance rustique qui sent bon le terroir, venez déguster le meilleur de la gastronomie des « terres du milieu ». L’Aligot est finalisé par le chef devant les clients… une expérience authentique !

L’Ambassade d’Auvergne
22, rue du Grenier-Saint-Lazare, Paris 3
01 42 72 31 22
Ouvert du lundi au jeudi de 12h à 14h puis de 19h30 à 22h
Vendredi/samedi/dimanche de 12h à 14h puis de 19h à 22h
************************
Le Petit Vendôme.
 
Dans son petit troquet tout droit sorti d’un film où le Formica tient le rôle principal, le « taulier » vous accueille à la bonne franquette. Il s’agit du dernier resto populaire du quartier. Nous sommes pourtant à deux pas de la très chic Place Vendôme !
Sans chi-chi, le restaurant s’est spécialisé dans la charcuterie et la cuisine au fromage du pays des volcans. D’ailleurs, ici on ne parle que français. Ne vous amusez pas à dire « sandwich »… Dites plutôt « casse-croûte », c’est plus sûr !

Le Petit Vendôme
8, rue des Capucines, Paris 2
01 42 61 05 88
Ouvert du mardi au vendredi de 8h30 à 2h
Le lundi de 8h30 à 17h et le samedi de 10h30 à 2h
**************************
La Maison de l’Aubrac.
Là, on change totalement d’ambiance pour une brasserie qui a su marier à la perfection rustique et déco contemporaine. Cela fonctionne en vous donnant une impression de bien-être dès que vous franchissez la porte.
Pas de mystère, dans ce lieu, les produits "made in" Aveyron et Aubrac sont mis en valeur avec notamment la meilleure viande d’Aubrac de la ville. À noter également, vous pourrez choisir parmi leur carte de plus de 800 vins !


La Maison de l’Aubrac
37, rue Marbeuf, Paris 8
01 43 59 05 14
Ouvert tous les jours
************************
L’Auvergne à Paris.
 
Restaurant façon auberge rustique. On s’attend à ce que le propriétaire s’appelle Roger ou Bernard. Quelle arrogance bien parisienne ! Ce qui n’est pas très sympa pour ce charmant et très chaleureux établissement. Comme son nom l’indique, l’Auvergne est à l’honneur. Une cuisine simple, copieuse et savoureuse. Formules disponibles dès 25 euros.

L’Auvergne à Paris 
102, rue Blomet, Paris 15
01 48 28 11 53
Ouvert tous les jours de 5h30 à 1h30
***************
ChantAirelle.
Ce restaurant conclut parfaitement notre liste car d’une part, il propose une cuisine issue des vieilles recettes auvergnates et d’autre part, tout est fait maison. Ils ont même le label qui le certifie. De plus, tous leurs produits sont garantis bio. L’image d’une Auvergne un peu moins rustique et davantage alternative. Sans oublier de dire qu’ils possèdent un jardin ! Parfait pour les diners en été.

ChatAirelle
17, rue Laplace, Paris 5
01 46 33 18 59
Le lundi de 10h à 14h
Du mardi au vendredi de 10h à 14h puis de 18h45 à 22h30
Le samedi de 18h45 à 22h30

15/01/2019 - 18:48
Petite histoire (mouvementée) du Musée d’Orsay.
 
Bien qu’il soit seulement trentenaire, ne vous fiez pas à la jeunesse du Musée d’Orsay. Le lieu n’a pas échappé aux aléas du temps et son histoire remonte bien plus haut : palais, gare, entrepôt ou encore salle des ventes… Depuis 1810, le lieu a vécu bien d’autres vies que celle dusimple lieu d’exposition ! On vous raconte sa petite histoire.
Un premier Palais dès 1810 ! Édifié en 28 ans sous Napoléon Ier, le Palais d’Orsay avait pour fonction principale d’abriter le Conseil d’État et la Cour des comptes. L’édificeassurera cette mission pendant une trentaine d’années, mais connaîtra
un triste sort en 1871 : en pleine Commune de Paris, le bâtiment est mis à feu par des insurgés. Cet incendie sera d’ailleurs
décrit par Zola dans la Débâcle comme « le plus immense, le plus énorme et le plus effroyable ». Ce tout premier palais, dévasté, ne sera pas reconstruit et restera à l’état de ruines pendant près de trente ans.


Une gare construite pour l’Exposition universelle de 1900.
Plus ancré dans la culture générale des Parisiens : l’actuel musée d’Orsay a été une gare avant d’être un lieu culturel ! La gare a été construite sur les ruines du Palais entre 1898 et 1900 sous la houlette de la compagnie de chemins de fer Paris-Orléans. C’est l’architecte Victor Laloux qui aura la difficile tâche d’intégrer cet immense édifice dans un cadre prestigieux : le long des quais de Seine et face au Louvre et aux Tuileries. À un tel endroit, il n’y a pas de place pour l’erreur ! L’homme sera à la hauteur de la mission : il proposera une magnifique structure métallique enveloppée de pierre de taille, qui plus est à la pointe de la technologie de l’époque.

Quand la Gare d’Orsay accueillait encore des trains
.
De multiples reconversions… la plupart étonnantes ! Débordante d’activité pendant une quarantaine d’années et jouissant
d’installations des plus modernes, la gare va pourtant être rattrapée par le temps et le progrès techniques. Trop courts, les quais vont rapidement poser problème… au point de ne plus être en mesure d’accueillir les trains grandes lignes ! Le trafic, progressivement limité aux trains de banlieue, finira par s’arrêter totalement et laissera place à tout un tas de drôles d’activités : de l’Occupation à 1983, le lieu sera successivement un centre d’expédition, un centre d’accueil pour les prisonniers de guerre, une salle des ventes et même le lieu de résidence d’une troupe de théâtre !


Et enfin, le musée que l’on connaît.
En 1977 et à l’initiative du président Giscard-d’Estaing, germe alors l’idée de la transformation des lieux en musée, pour accueillir les collections nationales. Mais ce n’est qu’en 1981 que l’idée prend vie, sous l’impulsion du président Mitterand. Ainsi, en 1983 et pendant troisans durant, la transformation est opérée sous la grande structure métallique. C’est vers la fin de l’année 1986 que le musée ouvre finalement ses portes au grand public et attire les foules depuis. Fort de son inégalée collection d’oeuvres impressionnistes et post-impressionnistes, le Musée d’Orsay attire désormais plus de 3 millions de visiteurs par an !


 
SUITE..
Les évolutions du Quai d’Orsay en images.

 
Voici, en partenariat avec Paris en Images,
une sélection de photos qui vous feront découvrir les différentes évolution du Quai d’Orsay.


Quai d’Orsay. Paris (VIIème arr.), juillet 1899.
© Albert Brichaut / Musée Carnavalet / Roger-Viollet



Paris (VIIème arr.). Gare du quai d’Orsay, vers 1910.
© Roger-Viollet



Paris VIIème arr., démolition de l’ancien pont de Solférino et ancienne gare d’Orsay, août 1961.
© Roger-Viollet



Paris VIIème arr.. Le palais d’Orsay abritant provisoirement l’Hôtel des
ventes de la Compagnie des commissaires-priseurs de Paris. Mai 1978.
© Roger-Viollet



Crue de la Seine et de ses affluents, début janvier 1919. Les Américains
recouvrent le charbon d’une bâche au Quai d’Orsay. Paris (VIIème arr.).
©Excelsior – L’Equipe / Roger-Viollet



Quai d’Orsay. Paris (VIIème arr.), avril 1899.
© Albert Brichaut / Musée Carnavalet / Roger-Viollet



Paris VIIème arr.. Le quai d’Orsay, actuellement quai Anatole-France, sous le
Second Empire. A droite, le palais de la Légion d’Honneur.
© Roger-Viollet



Paris. Construction de l’ancienne gare d’Orsay sur le prolongement de la ligne d’Orléans. 1899.
© Jacques Boyer / Roger-Viollet



Commune de Paris (1871). Cour des comptes incendiée, Quai d’Orsay. Paris
(VIIème arr.), postérieur au 28 mai 1871.
© Hippolyte Blancard / BHVP / Roger-Viollet



Paris (VIIème arr.). La gare d’Orsay. © Neurdein / Roger-Viollet




Paris VIIème arr.. La gare d’Orsay, anciennement gare d’Orléans, vers 1900.
© Neurdein / Roger-Viollet



Guerre 1914-1918. Gare d’Orléans. Exode de la population parisienne. Paris
(XIVème arr.), septembre 1914.
© Préfecture de Police, Service de l’Identité judiciaire / BHVP / Roger-Viollet


15/01/2019 - 11:32
La glace de l’Antarctique fond plus vite que jamais (vidéo).
Une étude révèle que les glaces fondent six fois plus rapidement qu’il y a 40 ans en Antarctique.

La fonte annuelle des glaces en Antarctique est six fois plus rapide qu’il y a 40 ans, révèle une étude. Une fonte qui entraîne une hausse des océans et menace des millions de personnes.
L’amoindrissement des glaces du Continent Blanc est responsable d’une montée de 1,4 centimètre du niveau des océans de la planète entre 1979 et 2017, selon un rapport des Compte-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Et le rythme de fonte anticipé devrait entraîner une élévation désastreuse de ce niveau dans les prochaines années, a relevé Eric
Rignot, président de la chaire de système scientifique de la Terre à l’université de Californie (Irvine).

«Avec la calotte antarctique qui continue de fondre, nous prévoyons une hausse du niveau des océans de plusieurs mètres à cause de l’Antarctiquedans les prochains siècles», a-t-il ajouté.
Selon des études précédentes, une montée de 1,8 mètre d’ici 2100 – l’une des pires prévisions scientifiques – provoquerait l’inondation de nombreusesvilles côtières abritant des millions de personnes dans le monde.
Région plus sensible.
Pour cette nouvelle étude, dont les conclusions sont publiées lundi, les chercheurs ont mené la plus longue évaluation de la masse des glaces dans dix-huit régions de l’Antarctique. Ils ont utilisé des données fournies par des photographies aériennes en haute résolution prises par des avions de la Nasa, ainsi que des images radar provenant de satellites de multiples agences spatiales.
Elles ont permis de déterminer qu’entre 1979 et 1990, l’Antarctique avait perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an. A partir de 2009 et jusqu’en 2017, c’est passé à 252 milliards de tonnes chaque année.
Plus inquiétant encore, les scientifiques ont repéré des zones dans l’Est, autrefois considérées comme relativement «à l’abri du changement», mais qui perdent désormais beaucoup de glace. «La région de la terre de Wilkes dans l’Est de l’Antarctique a, globalement, contribué de façon importante à la perte de masse même en remontant jusqu’aux années 1980»,a expliqué M. Rignot.
«Cette région est probablement beaucoup plus sensible au climat que ce qui était traditionnellement présumé et c’est important de le savoir parce qu’elle a davantage de glace que l’Antarctique de l’Ouest et la péninsule Antarctique réunies», a-t-il poursuivi. Selon lui, le réchauffement de l’eau des océans va accélérer encore plus la fonte des glaces.
L’Antarctique renferme suffisamment de glace pour provoquer, si cette dernière venait à fondre complètement, une élévation de 57 mètres du niveau des mers.
La très grande majorité de la glace est concentrée dans l’Est de l’Antarctique, avec de quoi faire monter les mers de 52 mètres en cas defonte, contre 5 mètres pour la partie Ouest.

La calotte glaciaire de l’Antarctique de l’Est, la plus importante au monde, contient environ la moitié des réserves d’eau douce de la planète. Une étude de référence publiée en juin 2018 dans la revue «Nature» relevait que la fonte des glaces de l’Antarctique avait triplé depuis 1992, sans toutefois montrer d’impact significatif dans l’Est.
Une autre étude d’envergure analysait cependant trois mois plus tard, dans la même revue, des couches de sédiments du plancher océanique déposés lors de la dernière fonte du basin sous-glaciaire de Wilkes, dans l’Antarctique de l’Est, il y a 125’000 ans. Cette étude a montré que ceténorme bassin commencerait à fondre à nouveau en cas d’élévation de la
température de 2°C, la limite haute fixée par l’accord de Paris pour atténuer le changement climatique.

Les récentes recherches devraient inciter à porter une «attention accrue» àla fonte des glaces dans l’Est de l’Antarctique, a souligné le rapport des PNAS. Selon les scientifiques, le réchauffement de l’eau des océans va accélérer encore davantage la fonte des glaces et le niveau des mers va continuer à s’élever pendant des siècles, quels que soient les efforts réalisés actuellement pour combattre le changement climatique.
Leur température, ont démontré de récentes études, se réchauffe plus rapidement que ce que pensaient les scientifiques et ont atteint des records ces dernières années.

(Sources : 20 Minutes, AFP)


 

15/01/2019 - 11:23
Nager comme une sirène, ça vous tente ? (vidéo)
Vous avez décidé de vous mettre au sport en 2019 ?

Alors enfilez vos écailles et intégrez l’école de Sirènes d’Espoo en Finlande. Vous apprendrez à vous déhancher avec votre mono palme, telle Ariel ou Madison. Depuis août, plus de 200 sirènes ont ainsi été formées dans la banlieue d’Helsinki.
Pendant l’été, ces formations sont délocalisées dans un des 180 000 lacs que compte la Finlande.


 

15/01/2019 - 11:21
L'image du Jour Vue aérienne du British Museum de Londres.
Au début du XVIIIe siècle, le médecin irlandais Sir Hans Sloane vendit sa collection personnelle d’antiquités et de livres à l’Angleterre. La vente comprenait de nombreux livres, des manuscrits rares et des artefacts du monde entier. Cette transaction a mené à l’ouverture du premier musée public et national du monde : le British Museum. Depuis son ouverture en 1759, la collection a beaucoup évoluée au fil des années mais la chose qui n’a jamais changé c’est que l’entrée dans ce musée londonien est toujours restée la même : gratuite.


15/01/2019 - 10:23
Recensement 2019: êtes-vous concerné? Par Lucas Noyelle et Stéphanie Letellier


CLIC.............https://www.le-recensement-et-moi.fr/rpetmoi/accueil
Ce commentaire a été modifié le 15/01/2019 à 10:24
15/01/2019 - 08:25
Visite En Inde...Au Royaume Du Tigre.

Patrice Halley, Collaboration Spéciale La Presse..

Quand on pense safari, c'est immédiatement l'Afrique et non pas l'Inde qui nous vient à l'esprit. Pourtant, un safari dans les paysages qui ont inspiré Rudyard Kipling restera une expérience mémorable, surtout si l'on se souvient que tout ce qui est indien (tigres inclus) n'est pas forcément poli, accueillant et... végétarien.
Il est à peine 6h du matin et l'aube pourpre irise déjà l'horizon.
L'atmosphère est mystérieuse, voilée par des rubans de brume et de fumées épicées provenant des villages environnants. Pourrons-nous enfin apercevoir le fameux tigre du Bengale ?

Installés dans une Jeep confortable et spacieuse, au milieu des ficus géants du parc de Bandhavgarh, qui ressemblent à de gigantesques pieds d'éléphant,nous commençons l'attente.
La forêt s'éveille timidement avec le cri lugubre d'un singe. Un cerf samba traverse la piste. Les animaux commencent à bouger avant que la chaleur du jour ne déploie son implacable emprise.
Malgré son milliard d'habitants, l'Inde possède encore d'immenses territoires où la nature est reine.

Source :  En Inde, le tigre n'est plus menacé d'extinction - Le Figaro

Le réseau de parcs établi en 1972 par Indira Gandhi pour sauvegarder la faune est peuplé de sambas, d'éléphants sauvages, de panthères, de rhinocéros et des derniers lions d'Asie.
Mais c'est indéniablement grâce à Jim Corbett, chasseur britannique devenu environnementaliste, que le tigre du Bengale existe encore de nos jours.
En 1936, Corbett a participé à la création du premier territoire protégeant son habitat naturel et un safari en Inde ne serait pas une expérience mémorable si on n'en rencontrait pas un, face à face.

Source :  Le tigre du Bengale est un félin, et la sous-espèce de tigre la plus connue. Également appelé tigre royal du Bengale, il est plus léger et moins costaud que le tigre de Sibérie. Wikipédia
Pour satisfaire le désir de leurs clients de voir le fameux tigre, la plupart des guides choisissent de parcourir le plus de terrain possible.
Dès l'ouverture de la barrière du parc, une horde bourdonnante de jeeps s'élance sur les pistes poussiéreuses. Hada, notre guide, préfère quant àlui la technique de l'affût à celle dite du «shoot and run».
Depuis une heure, nous sommes postés près d'un point d'eau. Durant quelques jours, notre guide-naturaliste a observé ici une tigresse. Il tente maintenant de percer le langage de la forêt, le système d'alarme des animaux qui s'avertissent de la progression de la prédatrice.
Pour observer l'animal dans son intimité, il faut être patient, c'est la seule façon de pouvoir observer le félin royal, qui peu à peu devient indifférent à la présence humaine et reprend son comportement naturel.
Après une attente interminable ponctuée de quelques cris d'alarme provenant d'oiseaux inconnus ou de singes nerveux, Hada chuchote d'un ton triomphant...«Je savais qu'elle viendrait, c'est son terrain de chasse préféré!» Elle, c'est une magnifique tigresse qui navigue précautionneusement au travers des hautes herbes dorées.

Cherchant à isoler sa proie, elle avance silencieusement le long de la berge. La tigresse, complètement consciente de notre présence, nous ignore.
Ses rayures noires ondulent gracieusement sur sa robe orangée, le camouflage est parfait. Après une longue approche, elle se prépare à l'assaut.
Pris dans un espace temporel qui ne nous appartient plus, attentifs au moindre mouvement, nous retenons notre souffle. L'animal reste figé dansles herbes. Finalement, le prédateur bouge, mais l'attaque ne viendra pas.
La proie, un cerf samba, a senti la menace. Il se précipite dans l'eau du lac, mettant fin à la tentative du tigre qui, bien que bon nageur, n'estpas dans son élément. Beau joueur, il se retire dans les hautes herbes.
Le soleil s'éloigne timidement derrière un rideau de poussière, c'est l'heure de rentrer au lodge.
Dans Le Livre De La Jungle.
Le décor du parc national de Khana, lieu de notre séjour, est complaisant... pour le tigre.
Les généreux bouquets de bambou et de sal, un arbre aussi robuste que le teck, offrent un refuge idéal au maître incontesté du parc qui y trouve la toile de fond idéale pour un camouflage presque inégalable.
C'est d'ailleurs sur cette toile que Kipling a esquissé son fameux Livre de la jungle.

Mais on ne trouve pas que de l'inspiration à Khana, il y a aussi de la poussière et de la sueur. C'est un endroit sauvage, un paradis pour tigres, et l'observation de l'insaisissable animal s'y mérite encore
plus que partout ailleurs.

Au détour d'un sentier, un troupeau de gaurs, le bison indien, nous montre sans façon qui est le maître de la route. Nonchalants, déambulant éparpillés sur la piste, ils nous forcent à prendre le fossé !
La Jeep Tata ne fait pas le poids. Nous plongeons dans la forêt luxuriante, résignés et quelque peu inquiets. Soudain, un tigre bondit devant le véhicule !
Tout juste le temps d'attraper l'appareil-photo pour prendre quelques clichés, mais le tout n'aura duré que quelques secondes.
Après notre sortie de route involontaire, nous reprenons un chemin de terre.
Les pistes s'enfoncent partout dans la forêt, chacune ayant sa propre identité et son lot de découvertes imprévues...
Une cigogne géante, un loup roux, des chevreuils des marais ou une meute de chiens sauvages en patrouille.
Khana maintient sa réputation, les animaux y abondent et, au milieu de prairies aux herbes flamboyantes, nous observerons 11 tigres dans la même journée !

CLIC.................Sur la piste du tigre du Bengale from Yemaya Productions on Vimeo.

CLIC.................
NDE Ranthambore 2013 - tigre / tiger Le bain de Ustad from Pierre Chéron on Vimeo.

CLIC.................Le tigre du Bengale from Planetphoto on Vimeo.

CLIC.................INDE Bandhavgarh 2011- tigre / tiger Les tigres de Bandhavgarh from Pierre Chéron on Vimeo.

CLIC.................INDE Ranthambore 2013 - tigre / tiger La vie sauvage autour des lacs from Pierre Chéron on Vimeo.