Voie Lactée Au-Dessus De L’Ile De La Réunion... L’île De La Reunion La Réunion est une île française du sud-ouest de l’océan Indien située dans l’archipel des Mascareignes à environ 700 kilomètres à l’est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l’île Maurice, terre la plus proche. Bénéficiant d’un climat tropical et située sur la route des cyclones, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée. Elle culmine à 3 071 mètres d’altitude au sommet du piton des Neiges et abrite par ailleurs l’un des volcans les plus actifs du monde : le pitonde la Fournaise. Ce dernier augmente régulièrement la superficie totale de ce territoire d’environ 200 kilomètres de circonférence et qui jouit sur ses 2 512 kilomètres carrés actuels d’un endémisme exceptionnel. Vraisemblablement repérée par les Arabes dès le Moyen Âge, La Réunion n’a été habitée qu’à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu’alors connue sous le nom de Mascareigne, elle devient sous celui de Bourbon une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café.
Source : La Réunion est une île du sud-ouest de l'océan Indien, devenue un département et une région d'outre-mer français. Wikipédia Devenue une société de plantation, elle passe ensuite sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d’être réaffectée à l’industrie de la canne à sucre au terme des Guerres napoléoniennes. Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l’esclavage y est aboli en 1848. Malgré l’engagisme, qui se pratique jusque dans les années 1930, il s’ensuit une crise économique rampante à laquelle un terme ne sera mis que suite à sa transformation en département français en 1946. La Réunion est depuis lors un département d’outre-mer désigné par le numéro 974 et elle bénéficie de ce fait d’un développement rapide auquel participe son statut plus récent de région ultrapériphérique de l’Union européenne. Néanmoins, et en dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine. On y relève un taux de chômage particulièrement élevé (de l’ordre de 25%) résultat de la croissance encore soutenue de la population, qui est officiellement au 1er janvier 2010 de 833 000 habitants... Les Réunionnais se concentrent sur les côtes, où l’espace et le logement viennent à manquer et où se trouve Saint-Denis, le chef-lieu. La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, ouest-africaines, est-africaines, malgaches, indiennes, annamites, malaises et chinoises. La cohabitation dans un espace restreint a donné lieu à des mélanges inédits, leurs langues formant le créole réunionnais, leurs religions se rencontrant autour d’un syncrétisme original, leurs gastronomies nourrissant ensemble la cuisine réunionnaise et leurs musiques fusionnant pour donner le séga et le maloya. Ce métissage original est considéré comme un atout essentiel pour le premier secteur économique de l’île : l’industrie touristique locale, à qui elle doit son surnom d’Île intense. [source from http://fr.wikipedia.org/] La Réunion, L’ Île tout bleu, tout rouge, tout vert, le contraste... Imaginez une montagne rebelle, surgie des entrailles de la Terre, il y a cinq millions d’années, et modelée, durant des millénaires, par une terrible force volcanique. D’éruptions de lave en effondrements de terrains, le temps a façonné un relief sauvage et torturé, une œuvre de la nature unique et spectaculaire, la Réunion est la destination des amoureux de a nature et des randonneurs, conquis par sa pureté et son authenticité. On peut se laisser charmer par ses lagons, ses superbes falaises abruptes et ses côtes sauvages battues par les eaux bleues outremer de l’Océan Indien mais ses plages de sable ou de galets, rafraîchies par de vivifiants embruns, n’invitent que timidement à la baignade. Et même si le tombant, proche, abrite bien des merveilles, les vrais trésors de l’Ile sont ailleurs, enfouis au cœur des terres. Source : Saint-Denis est une commune française située au nord du département et de la région de La Réunion, dont la population s'élevait à 145 238 habitants au dernier recensement de 2012.Wikipédia Les panoramas sont grandioses et leur diversité n’a d’égale que celle de la flore et des micros-climats. La végétation tropicale et ensoleillée des Bas devient ainsi forêts humides et fraîches à l’approche des Hauts noyés dans le brouillard, pâturages verdoyants sur les Hauts Plateaux...Champs de cannes à sucre sur le littoral du Sud et de l’Est, paysages lunaires à l’approche du Volcan de la Fournaise ou terre de désolation sur le passage des coulées de lave… Ainsi va la Réunion, excessive en tous points, terre de feu et de contrastes.
Population & Culture. Les offices de tourisme au nord de l’îleAntenne De Saint-Denis - Maison Carrère - 14, Rue De Paris 97400 Saint-Denis Tél. : 0262 41 83 00
La Réunion compte aujourd’hui plus de 730 000 habitants mais les statisticiens en annoncent plus d'1 000 000 pour 2020 en raison de sa forte croissance démographique. Il s’agit d’une population plutôt jeune et très métissée avec des origines africaines, asiatiques et européennes. Les plus nombreux sont les “Créoles”(descendants des colons) qui vivent en bonne harmonie avec les “Cafres n “( Africains ), les “Malabars” ( Indiens musulmans ), les” Z’oreils”(Métropolitains), les Chinois, les Malgaches, les Mahorais et les Comoriens. Tous ont apporté, avec eux, leurs traditions, leurs coutumes et leurs religions, participant à la création d’une exceptionnelle richesse culturelle. Car cette diversité ethnique est, contre toute attente, légitimée par le sentiment d’appartenir au peuple réunionnais et si la langue officielle demeure le français, le créole est parlé de la plupart. Leur quotidien est aussi très empreint de religion, le catholicisme étant suivi par l’hindouisme, le bouddhisme et l’islam. Au cours de l’année, se succèdent ainsi de nombreuses fêtes religieuses ouvertes à tous quel que soit ses convictions. De nombreuses manifestations sont également l’occasion de joyeux rassemblements : bals populaires, combats de coqs, pique-niques, fêtes régionales. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, écouter du séga, danser le maloya, jouer au football, aux cartes ou aux dominos
Faune & Flore. Source... ESPECE INDIGENE ILE DE LA REUNION, espèce endémique de la Réunion, faune réunion Lors de vos promenades et randonnées dans l’Ile, vous découvrirez une flore très variée. Tropicale et ensoleillée sur la Côte Ouest (cocotiers, bananiers, filaos, vacoas…), la végétation devient sauvage sur la Côte Est, forêts en allant vers les Hauts (cryptomérias, bois de couleurs, tamarins…) Ou pâturages sur les Hauts Plateaux (fougères arborescentes, lande…). Champs de canne à sucre à perte de vue, arbres fruitiers (manguiers, papayers, goyaviers…) Ou fleuris (bougainvilliers, frangipaniers, flamboyants…) et fleurs de toute beauté (hibiscus, orchidées, alamandas, anthuriums…) forment, sous le soleil, un tableau odorant et coloré. Source : L'île de La Réunion présente une flore particulièrement variée. Plus de 1 000 espèces de plantes se sont progressivement installées, au gré des courants marins, des cyclones et des migrations. Avec plus de 100 micro-climats, des sols d'âges différents La Réunion présente des conditions d'installation particulières à l'implantation d'une flore...Regroupée dans 116 habitats et dans quatre types de milieux naturels. Découvrez les espèces endémiques et indigènes, les fleurs et les fruits tropicaux, les lianes, les cactus, les palmiers... Les Réunionnais ont un amour particulier pour les fleurs, tous les jardins sont abondamment fleuris. Cette passion florale a permis à l’Ile de devenir un important exportateur de fleurs exotiques vers la France Métropolitaine. En levant les yeux, vous apercevrez de superbes oiseaux virevoltant au dessus de vos têtes : Oiseaux de mer flirtant avec les courants le long des falaises (pailles-en-queue,sternes fuligineuses…) Ou des remparts rocheux des cirques (papangues, condés…), leur ballet aérien est toujours un spectacle fascinant. Au détour d’un buisson, vous tomberez peut-être nez à nez avec le cerf de java ou le tangue (sorte de hérisson). Enfin, en chaussant masque et tuba, vous pourrez aller vous perdre au milieu de multicolores petits poissons coralliens (perroquets, clowns…). Faites appel à des professionnels, ne vous baignez que dans les zones autorisées et soyez prudents. Le “tombant” n’est jamais loin et avec lui, les forts courants et les poissons des profondeurs abyssales (requins bleus et blancs, espadons, barracudas…). Du fait des grandes profondeurs, la Réunion est aussi le paradis pour la pêche au gros...Ou la chasse sous-marine (espadon, thon, requin…feront le bonheur des amateurs de pêche sportive). Les Cirques. Salazie : Très vert, car très arrosé, le Cirque de Salazie est un décor de paradis perdu...Ensoleillé et fleuri où, de larges rideaux de verdure, dévalent de cristallines cascades. On y accède par Saint-André, en longeant la Rivière du Mât. Sur la route qui grimpe, on admire la Cascade du Bras de la Caverne...Et les profondes Gorges du Mat, traversées sur un drôle de pont de fer. Une fois dans le cirque, le panorama est fabuleux. A la sortie du village, laissant les jolies cases créoles au toit rouge, aux franges sculptées et aux varangues fleuries, vous apercevrez les splendides et vertigineuses Cascades du Voile de la Mariée qui dévalent des hauteurs. Une fois passée Mares à Poules d’Eau (beau point de vue sur le Piton d’Enchaing), vous parviendrez à Hell Bourg, station thermale jusqu’en 1948. Les anciens Thermes se visitent ainsi que l’Ecomuséeet la Villa Folio (du 19°siècle), une de ces belles maisons d’antan, symboles d’un passé prospère. On y pêche la truite, y pratique le canyoning . Hell-Bourg est le point de départ de bien des randonnées, chacune proposant ses variantes, parmi lesquelles : Le Gîte de Belouve (10km), la Source Manouilh (7km), Grand Sable (18km – départ d’Ilet à Vidot), le Piton d’Enchaing à 1352m d’altitude (10km-départ d’Ilet à Vidot). Vous profiterez également de très beaux points de vue depuis le Kiosque du Grand Bord...(Sur la route de Grand Net), du Piton Marmite ou du Col des Bœufs (crête entre Salazie et Mafate)…
Les Plaines. Source : Paysage De La Reunion, Plaine Des Palmistes La Plaine des Cafres est la première à vous accueillir. Culminant à 1600m au niveau du Col de Bellevue qui la sépare de la Plaine des Palmistes, ce haut plateau est couvert de pâturages et de landes tapis dans le brouillard. Au milieu des bruyères, broutent de paisibles troupeaux de vaches, de moutons, mais aussi des chevaux. L’air est froid, la température chutant régulièrement jusqu’à 0°. Le paysage se dévoile, superbe, avec en contrebas, le petit Ilet de Grand Bassin. La Cascade du Voile de la Mariée mérite aussi le détour (multiples cascades assez fines et rapprochées). Chaque année, en janvier, a lieu la fête du réputé miel vert. Au niveau du 27ème km – Bourg-Murat, vous apercevrez La Maison du Volcan, reconnaissable à son architecture imagée. Vous y apprendrez les origines de la Terre et les mystères du Piton de la Fournaise. La route monte ensuite vers le Volcan. Au niveau du Col de Bellevue, se dresse le Rempart de la Grande Montée dominant la Plaine des Palmistes. La végétation devient plus humide puis forêt. De la Petite Plaine (sentier botanique intéressant) au Gîte de Bélouve...On traverse la riche Forêt de Bébour-Bélouve où se mêlent cryptomérias, bois de couleurs, tamarins, fougères, fleurs… Du gîte, on peut se rendre au Trou de fer (1h30-profond gouffre de 700m de profondeur qui se visite en hélicoptère ou en pratiquant l’escalade) ouà la Cascade du Chien (8H). La Plaine des Palmistes, verte et fleurie, est le royaume des fougères arborescentes, des orchidées, des tamarins… Le village des Palmistes compte encore quelques jolies maisons d’époque. Le mode de vie des habitants est plutôt rural et le marché attire bien du monde le dimanche matin. A proximité, se trouve la Cascade Biberon haute de 240m où l’on peut se baigner (45 mn à pied). En redescendant surSaint-Benoît, faîtes le tour du Grand Etang (1h30) ou hasardez-vous sur les passerelles...Et filets accrochés dans les arbres à 10m au-dessus du sol, du Parc Forestia, (parc de loisirs).
Le Volcan. Agé d’environ 3 millions d’années et culminant à 2 632m, ce géant irascible ne dort jamais que d’un œil. Ses réveils sont actuellement annuels et offre, à chaque fois, un spectacle rare et surnaturel. Pour percer ses secrets, arrêtez-vous au préalable à la Maison du volcan (RN3-Bourg-Murat) : 02 62 59 00 26 www.reunionmuseo.com. ou à l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise : 14RN – 27ème km – 97418 La Plaine des Cafres – Tel : 02 62 27 52 92 La routequi mène jusqu’à lui traverse des paysages aussi variés qu’extraordinaires (30km depuis Bourg-Murat). Une fois quittés les verts pâturages de la Plaine des Cafres, la route se met à monter, atteint le Nez de Bœuf (paysage magnifique sur la Rivière des Remparts) puis le rougeoyant Cratère Commerson. La végétation se fait rare. La Plaine des Remparts passée, se dévoile soudain, surnaturelle et lunaire, la Plaine des Sables (étendue de scories). La route prend fin au Pas de Bellecombe, en haut d’un rempart haut de 300m face au Volcan . Si vous voulez entreprendre le tour du Volcan (13km), partez tôt (le brouillard s’installe dès la fin de la matinée),protégez-vous du soleil... Emportez à boire, à manger ainsi qu’un vêtement de pluie et surtout, nevous éloignez pas des marques blanches indiquant, au sol, le chemin. L’excursion commence par une descente dans l’Enclos (nombreuses marches faciles à descendre). Le chemin passe près de deux petits cratères, le Formica Léo et la Chapelle de Rosemont puis la véritable ascension vers le sommet commence, au milieu de coulées enchevêtrées et de scories. En haut, on fait le tour des Cratères Bory(2631m) et Dolomieu (ou cratère Brûlant) en prenant soin de se tenir loin des fumerolles sulfureuses qui s’échappent des entrailles de la Terre. Le spectacle est magnifique, irréel. D’autres itinéraires de randonnées sont possibles : le Nez coupé de Sainte-Rose (4.3km depuis Pas de Bellecombe)... Le Morne Langevin (3.5km depuis Pas des Sables), la Rivière Langevin (13km depuis la Plaine des Sables jusqu’à Grand Galet). http://www.reunion.fr/
Géographie De La Réunion.
La géographie de La Réunion est la géographie d'une île d'origine volcanique de formation récente située dans le sud-ouest de l'océan Indien. La diagonale Nord-Ouest/Est mesure 75 km, la diagonale Nord-Est/Sud-Ouest atteint 55 kilomètres.
Une journée en amoureux à Paris. Paris abrite tellement de lieux romantiques qu’il est difficile de savoir où emmener l’élu(e) de son cœur en priorité. Surtout lorsque l’on ne dispose que d’une seule journée pour lui en mettre plein les mirettes. En véritables petits cupidons, on a concocté pour vous un programme qui donnera à coup sûr des ailes à votre couple, sans (trop) passer par la case métro. Préparez vos gambettes pour déambuler dans les rues, vos mots d’amour et vos yeux langoureux, la journée s’annonce douce sous le ciel de Paris !
9h – On prend le petit déjeuner à l’hôtel AmourPour entamer cette journée parisienne riche en émotions, direction le jardin-terrasse de l’hôtel Amour non loin de Pigalle, pour un petit déjeuner classique dans un cadre enchanteur. On s’installe sur l’une deschaises rouges de cet espace préservé pour déguster à l’ombre des arbustes viennoiseries, tartines à la confiture, chocolat chaud ou encore granola maison. Si la pluie est de la partie, on opte plutôt pourl’une des banquettes Moleskine de la salle du restaurant aux accents Art Déco et aux murs épinglés de tableaux érotiques. Glamour à souhait. Café 2€90, thé japonais 6€ – tartines 4€, pancakes 7€50 8 rue de Navarin, 75009 Métro Saint-Georges (ligne 12)
16h – On s’offre une pause sensuelle au spa 28 Après avoir partagé l’espace avec des milliers de touristes et de Parisiens, on a grand besoin de se retrouver dans un cocon. Direction donc le Spa 28, le spa de l’hôtel Prince Régent, pour un moment de détente chic dansune cave voûtée aux pierres apparentes. On immerge nos corps dans une petite piscine accueillante, tantôt côté jacuzzi pour se délasser, tantôt côté jets pour nager à contre courant. À moins que l’on ne préfère la chaleur humide du hammam ou la sérénité de l’espace détente avec fauteuils élégants et tisanerie à volonté. Cerise sur le gâteau : on s’offre en duo un massage relaxant ou énergisant, aux fleurs de tiaréou à l’ambre rouge pour madame, et à l’huile de touareg pour monsieur. Spa 28 – 28 rue Monsieur le Prince, 75006 Accès espace détente + massage en duo de 45min : 160€
19h – On se divertit rue de la Gaité À quelques encablures du jardin du Luxembourg et de la tour Montparnasse,vous tomberez sur une rue animée et étonnamment blanche, qui offre un tas de possibilités de se divertir. La rue de la Gaité comporte en effetpas moins de cinq théâtres, dont le théâtre Montparnasse, La Comédie Italienne et le Théâtre de la Gaité Montparnasse, ainsi qu’un music-hall, le célèbre Bobino. One man show, pièces classiques françaises, commedia dell’arte, spectacles de danse, opéra, le choix est infini pour aller rire, s’instruire ou s’émerveiller en duo. Métro Gaité (ligne 4) CC-BY-4.0, Papagon 21h00- On dîne dans « le Ciel de Paris ». Le soir, on mise tout pour faire tourner la tête de notre bien-aimé. On l’emmène au 56ème étage de la Tour Montparnasse dîner au Ciel de Paris, le restaurant au panorama sur Paris et la Tour Eiffel époustouflant. Parce qu’être romantique c’est aussi ne pas avoir peur des clichés, on s’arrange pour y arriver à peu près à l’heure du coucher de soleil, histoire de l’éblouïr avant même de contenter son palais. La valse des plats du menu fera le reste : velouté de homard, pomme grenaille et artichauts poivrades au jus de volaille et macaron au thé Matcha pour ne citer qu’eux. L’astuce pour rendre le moment encore plus inoubliable ? Commander du champagne et l‘entremet au chocolat en forme de cœur qui lefera fondre de bonheur… Tour Maine Montparnasse, 33 avenue du Maine, 75015 Métro Montparnasse (ligne 6, 4, 12 et 13)
Quand Belleville avait son propre funiculaire. Même si on ne l’utilise jamais (on le laisse volontiers aux touristes), on connaît tous le funiculaire de Montmartre. Mais saviez-vous que Belleville a aussi eu le sien ? Entre 1891 et 1924, les rues de la colline la plus haute de la capitale accueillaient en effet un tramway funiculaire qui était, lui, très utilisé par les Parisiens ! On vous raconte sa petite histoire. Un système hybride, entre le tramway et le funiculairePensé à la fin des années 1880 pour pallier le manque de transports en commundans l’Est parisien, le tramway funiculaire de Belleville s’établit surun parcours allant de la place de la République à l’église de Belleville. Il est alors considéré comme essentiel car il permet de relier Belleville, terre d’accueil de nombreux ouvriers et familles modestes travaillant dans le centre de Paris, au reste de la capitale. Vue du tramway au niveau de la rue du Faubourg-du-Temple.
Non seulement utile, il représente également une véritable révolution dans l’histoire des transports parisiens et se trouve être le tout premier système de ce genre en Europe. Car, contrairement au funiculaire de Montmartre qui ouvrira quelques années plus tard et qui fonctionne commeune simple remontée mécanique, ce funiculaire prend pour modèle les fameux cable-car américains, dont le plus emblématique reste celui de San Francisco. Un moyen de transport populaire, mais compliqué à entretenirMais les rues parisiennes sont loin d’être aussi larges et droites que les rues de la ville californienne et, dès son ouverture en 1891, on se rend compte que les choses vont être un peu plus compliquées que prévu ! Par exemple, l’étroitesse des rues impose de ne créer qu’une seule voie, seulement ponctuée de cinq évitements permettant aux cabines arrivant ensens opposés de se croiser. Aussi, certains passages sont particulièrement raides : la rue de Belleville possède un dénivelé si fort que plusieurs accidents, causés par la rupture d’un câble, y auront lieu. Deux rames se croisent au niveau de l’évitement du Canal Saint-Martin.
Malgré son fort succès auprès des Parisiens (il est utilisé par près de 5 millions de voyageurs en 1902 !), son coût d’exploitation et les problèmes de circulation qu’il engendre ne lui permettront pas de survivre. Après 33 ans de bons et loyaux services, le tramway funiculaire de Belleville ferme définitivement ses cabines le 18 juillet 1924. Pour la petite anecdote, la ligne 11, ouverte quelques années plus tard, reprend exactement son parcours entre les stations République et Jourdain !
Église Saint-Jean-Baptiste de Belleville – 139 Rue de Belleville, 75019 Pâtisserie de l’Église – 10 rue du Jourdain, 75020 Librairies L’Atelier – 2bis rue du Jourdain, 75020 / 3, rue Constant Berthaut, 75020 Du mardi au samedi de 10h à 20h, le dimanche de 10h à 13h30 (sauf en été)
11h30 – Une balade dans le dédale des petites rues du quartier. 11h30, l’heure parfaite pour se perdre dans les impasses, passages et autres cités du Haut-Belleville ! Ça tombe bien puisqu’en descendant la rue de Jourdain, puis la rue des Pyrénées, on s’aventure vers la partie la plus pittoresque du quartier. On commence par découvrir les inattendues Cité Leroy et Villa de l’Ermitage. Au bout de la villa, on remonte vers la droite, direction larue Fernand Raynaud. Attention, c’est un escalier qui passe inaperçu si l’on ne prête pas l’oeil. On atterri rue des Cascades, une charmante voie pavée qui abrite trois regards de l’aqueduc de Belleville. On prolonge la balade jusqu’au parc de Belleville et plus particulièrement jusqu‘au belvédère Willy Ronis qui offre une vue panoramique sur Paris. Pour sûr, il s’agit de l’une des plus belles vues de la capitale ! O’Erine
14h – Un déjeuner aux Nouveaux Sauvages. Maintenant que nos pupilles sont satisfaites, place aux papilles ! On redescend donc tranquillement vers Jourdain pour s’octroyer une pause déjeuner bien méritée au Nouveaux Sauvages. Ce charmant restaurant de la place duGuignier a ouvert ses portes il y a seulement quelques semaines, mais adéjà conquis les habitants du quartier. Et pour cause, derrière sa jolie façade colorée, on déguste de délicieux plats de saisons concoctés avec des produits frais issus de petits producteurs locaux. Côté déco, c’est (aussi) un sans faute : des couleurs et de la verdure juste ce qu’il faut, un large bar en bois qui donne envie de s’attabler, une jolie terrasse et une atmosphère particulièrement chaleureuse. Et pour couronner le tout, les tarifs pratiqués sont parmi les moins élevés du quartier. Une adresse confidentielle qui ne le restera pas longtemps ! Les Nouveaux Sauvages - 12 place du Guignier, 75020 Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 2h du matin
16h30 - Visite du Plateau, le centre d’exposition de la FRAC Île-de-France . Après le long déjeuner que l’on vient de s’octroyer, c’est l’heure de reprendre la route, direction Le Plateau, le centre d’exposition du Fonds régional d’art contemporain d’Île-de-France. Cet espace de 600 mètres carrés situé au sud-est du Parc des Buttes-Chaumont est dédié à la création contemporaine. Il est rythmé par quatre expositions annuelles et s’ouvre à une multitude de champs artistiques, comme la performance ou la danse. La programmation artistique est éclectique, alterne entre expositions individuelles et collectives et, surtout, elle privilégie les artistes nationaux et internationaux émergents. Un lieu incontournable de l’art contemporain en France à ne pas louper si on est dans le quartier, même si l’on n’y connaît rien à l’art contemporain. Martin Argyroglo, Benjamin Seror, Le principe Totochabo, 2011
Le Plateau - 22 Rue des Alouettes, 75019 Entrée gratuite – Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
19h – Un verre sur la terrasse du Square. Niché sur les hauteurs du square Bolivar, Le Square fait partie de ces petitsbistrots de quartier que l’on aime tant : une carte bien pensée qui change au fil des saisons, des plats maîtrisés, une décoration simple mais réussie, une équipe attentionnée et des prix plus que raisonnables. Et puis, Le Square dispose du graal parisien, une terrasse calme et spacieuse, très ensoleillée en été et chauffée en hiver ! C’est donc sans hésiter que l’on se dirige vers ce petit coin tranquille du 19e après notre journée de vadrouille. Et si une petit faim se fait sentir,les tapas du moment (9€) seront là pour combler avec délice nos estomacs exigeants. Bistrot Le Square – 7 Square Bolivar, 75019 Ouvert tous les jours de 7h à 2h du matin (à partir de 10h le week-end)
12h – On fait des emplettes de qualité. Avant d’aller déjeuner, on s’octroie une petite heure de shopping. Juste le temps d’aller jusqu’à l’Herboristerie de la Place de Clichy,rue d’Amsterdam,afin de faire le plein d’huiles essentielles, de tisanes, de plantes en vrac et… de bons conseils ! On prend bien sûr le temps d’admirer la façade ancienne et les vieux meubles d’apothicaire de cetteinstitution datant de 1880. On finit par un saut à la Librairie de Paris, tout près du métro Place de Clichy, une grande boutique indépendante où l’on trouve de tout et où sont organisées plusieurs foispar semaine des rencontres avec des auteurs et des séances de lecture. L’Herboristerie, 87 rue d’Amsterdam, 75008 Librairie de Paris, 7 place de Clichy, 75017 CC-BY-SA-3.0, Selbymay
15h – On se fait une toile au Cinéma des Cinéastes . Cet endroit fut d’abord un cabaret, qui a inspiré Manet pour sa toile Chez le Père Lathuille, un café-concert où officia par exemple Maurice Chevalier, avant de devenir un cinéma au cours des années 30. Laissé à l’abandon après la Seconde Guerre mondiale, il devint en 1996 le Cinéma des cinéastes, l’une des plus sympathiques salles d’art et essai de la rive droite, dont la marraine n’est autre que Fanny Ardant ! On y prend sa place pour un film d’auteur, un documentaire de qualité ou encore pour assister à des avants-premières, en toute intimité. L’autre atout de ce ciné attachant ? Son bistrot où l’on peut échanger nos impressions après la projection. Cinéma des cinéastes 7, avenue de Clichy, 75017
17h – On s’offre un goûter À la Volée. C’est un peu comme aller prendre un bon goûter chez sa tante, après une journée parisienne intense voire stressante. Dans ce tout petit salon dethé de la rue des Dames, on se réconforte avec les gâteaux qui ont faitnotre enfance. Brownie, cheesecake en passant par les financiers, les tartelettes aux fruits et les petits sablés…Ici, tout semble artisanal et rien n’est très calibré, comme en témoigne la forme irrégulière de certains gâteaux. Tout est bel et bien fait maison et la délicieuse odeur qui chatouille nos narines dès l’entrée indique que plusieurs fournées sont quotidiennement assurées. Mobilier en bois dépareillé, vaisselle ancienne, la chanson est la même côté décor avec un esprit vintage non feint. On peut prendre à emporter, ou rester sur place pour profiter du calme de cette adresse encore confidentielle. À la volée 21 rue des Dames, 75017
Une journée sur l’île Saint-Louis. L’île Saint-Louis est un véritable havre de tranquillité niché au coeur du Vieux Paris. Devenu une zone résidentielle privilégiée à partir du XVIIesiècle, l’îlot est parvenu à conserver ses somptueux hôtels particuliers, son homogénéité architecturale et son imperturbable atmosphère de petite ville bourgeoise au fil des siècles. Passer une journée entière sur cette toute petite île d’une superficie d’à peine 11 hectares et comptant seulement 8 rues et 4 quais ? C’est possible ! Paris ZigZag vous donne les adresses incontournables de “l’île au cœur de la ville où tout est tranquille éternellement”, comme la surnommait Aragon. 10 h – Une visite de l’Église Saint-Louis-en-l’ÎleQuartier chargé d’histoire oblige, on commence la journée par une visite culturelle ! L’Église Saint-Louis-en-l’Île, bien moins connue que l’immense Cathédrale de l’île voisine, n’en est pas moins l’une des plus jolies de la capitale. En effet, la décoration intérieure de cette sobre église baroque, consacrée en 1726 en l’honneur du roi Louis IX, serévèle être d’une richesse insoupçonnée. Des dorures à n’en plus finir,des tableaux de maîtres et des peintures murales, un magnifique orgue doté de 3500 tuyaux, des vitraux et des sculptures en stuc… Il faut compter presque une heure de visite pour apprécier tous les détails de l’édifice. Une fois le tour de l’église effectué, on n’hésite pas à poursuivre notre chemin le long de la rue Poulletier jusqu’au quai de Béthune… une balade sur les berges de la Seine, avec vue sur la rive gauche, nous attend ! Le grand orgue de l’Église Saint-Louis-en-l’Île
Église Saint-Louis-en-l’Île – 19 bis, rue Saint-Louis-en-l’Île, 75004 Ouvert tous les jours de 9h30 à 13h00 et de 14h00 à 19h30 (19h00 le dimanche)
13 h – Un déjeuner chez Sorza. Quand vient l’heure de se poser pour un déjeuner gourmand sur l’île Saint-Louis, le Sorza est un incontournable. Ce petit restaurant italienpropose une très bonne cuisine dans une ambiance intime et un cadre élégant. La carte est simple, mais les plats sont joliment présentés et d’une grande qualité. Un conseil ? On ne manque pas le soufflé au parmesan et roquette et le risotto aux noix de Saint-Jacques de cette excellente table italienne. Sorza – 54, rue Saint-Louis en l’Île, 75004
17 h – Un goûter à la Maison Berthillon. La Maison Berthillon n’a plus à se faire une réputation ! Et pour cause, cet établissement familial fondé en 1954 est considéré comme l’un des meilleurs glaciers au monde. Si les saveurs se sont multipliées, la recette est la même depuis plus d’un demi-siècle : les glaces et sorbets de la Maison sont concoctés avec des produits naturels, sans conservateurs ni édulcorants. Résultat ? Des saveurs et textures incomparables ! On ne panique pas sion trouve portes closes (le salon est fermé à chaque vacances scolairessauf à Noël), les revendeurs du glacier sont légion sur l’île. On n’aura donc aucun mal à y trouver ces fameuses saveurs glacées qui satisferont notre palais. Maison Berthillon – 29-31, rue Saint-Louis en l’Île, 75004
18 h – Une balade sur les quais vers la pointe Ouest de l’île . Depuis le joli square Barye où il fait bon se poser, jusqu’à la Place Louis Aragon inaugurée en 2012 pour les 30 ans de la mort du poète, les quais de l’île Saint-Louis sont parfaits pour s’initier à l’art de la promenade et de la flânerie urbaine. On arpente les quais d’Anjou et de Bourbon et on n’oublie pas de regarder des deux côtés : à droite, on peut admirer le panorama qu’offre le Quartier Saint-Gervais ; à gauche, les luxueux hôtels particuliers qui ont valu à l’îlot le surnom de « l’île des palais ». On peut aussi s’arrêter quelques minutes devant le balcon en fer-forgé de l’Hôtel Lauzun, là où Charles Baudelaire et Théophile Gautier ont fondé le Club de Hachischins, un groupe dédié à l’expérimentation… de drogues. Hôtel Lauzun – 17, quai d’Anjou, 75004
20 h – Un dîner au restaurant Les Fous de l’Île. Des poules sur les murs (qui picorent du pain dur…), des poussins sur les étagères, des coqs sur les affiches. Au Fous de l’Île, les gallinacés sont à l’honneur… sauf dans les assiettes ! La carte, qui évolue au rythme des saisons, est certes un peu courte, mais la cuisine est de qualité. Carpaccio de boeuf, ravioles de Royan, poitrine de cochon laqué, cheeseburger normand, ce petit bistrot est idéal pour les amateurs de bonne viande et les promeneurs qui ont passé une longue journée à battre les rues de l’île Saint-Louis. Les Fous de l’Île – 33, rue des Deux Ponts, 75004 Ouvert de 10h à 2h du matin
Les repaires hollywoodiens hantés : Le théâtre Pantages (vidéo). Le théâtre Pantages
Le Pantages Theatre, le dernier palais de cinéma glorieux d’Hollywood, a ouvert ses portes le 4 juin 1930, près du coin fabuleux d’Hollywood et de Vine. Chef-d’œuvre de style Art déco, il est toujours considéré comme l’un des plus beaux théâtres du monde. En 1949, l’avionneur-millionnaire Howard Hughes est devenu propriétaire de studio lorsqu’il a pris le règne de RKO Studios, y compris son théâtre phare. Hughes a adoré les Pantages et a aménagé des bureaux somptueux au deuxième étage. Aujourd’hui, Hughes est vu à maintes reprises dans les bureaux de direction et ses pas se font entendre dans tout le bâtiment. Les assistants du bureau extérieur savent qu’il approche lorsque la pièce se dégage une odeur de fumée de cigarette – ce que Hughes méprisait. Puis, le jeune Hughes, grand, maigre, vêtu d’un costume ordinaire, s’avance dans un coin et traverse un mur qui était la porte d’origine de son bureau. Une présence féminine hante aussi le théâtre. En 1932, une patronne est décédée dans la mezzanine lors d’un spectacle. Après un certain temps, lorsque l’auditorium était sombre et silencieux, on pouvait entendre la voix d’une femme chanter… parfois le jour, parfois tard le soir après le retour de tout le monde à la maison. Les employés du Pantages ont développé une théorie sur la voix. La malheureuse jeune femme décédée au théâtre était peut-être une chanteuseen herbe qui était venue voir l’une des comédies musicales si populaires du début des années trente. Elle réalise maintenant son rêve de se produire au Pantages. Et elle a perdu son trac: sa voix a été captée au micro sur la scène et transmise au moniteur pendant une performance en direct. Les ingénieurs ont en fait entendu la voix de quelqu’un qui n’était pas visible sur la scène. (Source : Encyclopedia Britannica)
Le Mont Fitz Roy en Argentine...... Source : Chris Moore Le cerro Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén est une montagne... Située dans le parc national Los Glaciares dans la province de Santa Cruz en Patagonie, près du village d'El Chaltén, à la frontière entre l'Argentine et le Chili... Géologie. Le Fitz Roy est un énorme monolithe de granite ayant une forme pyramidale qui a été sculpté par les vents violents, par la neige et la glace. Le Fitz Roy est composé de roches magmatiques ancrées très profondément dans le sol. Cette formation trouve son origine dans la collision de grandes plaques tectoniques débutée il y a 100 millions d'années. Le magma remonté entre ces plaques s'est solidifié entre les autres roches. Leur érosion a permis la formation de la montagne. Mythes & Légendes. Le Fitz Roy apparait dans la cosmogonie Tehuelche, selon laquelle Elal serait arrivé en Patagonie et parmi les Tehuelches déposé par un cygne au sommet de cette montagne. Les légendes Tehuelches racontent que Elal, demi-dieu et principal héros de cette mythologie, serait le fils de l'union forcé entre Teo, les nuages et Nóshtex, mauvais géant (fils de l'obscurité absolue Tons) qui emprisonna Teo pendant trois jours et la viola à cette occasion. Pour le punir, Kóoch, dieu originel et père de Teo, jette une malédiction sur le géant, lui assurant que son fils deviendrait plus beau et plus aimé par les êtres peuplant la Patagonie que son père. Ce dernier, blessé dans son amour propre, décide de se débarrasser de son fils, éventrant Teo avec un silex. Cependant, Ter-werr (le Tuco-tuco) réussit à sauver le bébé et à le cacher au fond de son terrier. Les animaux, réunis en urgence par l'oiseau Kilken (le Chingolo), décident d'exiler le bébé loin de l'île sur laquelle il est né, et de le cacher au-delà de la mer et de la montagne Chaltén, en un lieu connu du seul Kíus (le Drome ardéole), oiseau réputé connaître tous recoins de la Mapu (la Patagonie). Kelfü (le cygne) emmène donc Elal, et le dépose au sommet du Chaltén où il le protège et le nourrit durant trois jours, pour que l'enfant reprenne des forces. Après le départ du cygne, Elal entame sa descente du Chaltén. Ascension. En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme une des plus dures au monde. Le granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes. Fitz Roy... Sur Wikimedia Commons
Ce commentaire a été modifié le 10/01/2019 à 16:23
Une street artiste de 80 ans dans les rues de Paris. Pour vous le street art est un mouvement de « jeunes » ? Pas pour Missekat, qui tord le cou aux idées reçues en posant toujours ses pochoirs dans lacapitale malgré ses 80 printemps ! Ses compositions félines, tantôt drôles tantôt poétiques, prouvent qu’il n’y a pas d’âge pour faire du street art à Paris. Considérée même comme la doyenne du street art français, Missekat compte bien continuer de partager son talent avec les parisiens. D’origine danoise, elle a choisi le surnom de Missekat, « petit chat », et s’inspire de son propre animal de compagnie Fantomas. Souvent accompagnée par des proches elle continue ses expéditions nocturnes, principalement dans le Marais et le 13ème arrondissement. Ses oeuvres sont aussi à découvrir sur sa page Facebook et même parfois à acheter à la galerie en ligne The Wall. Et si vous voulez découvrir d’autres œuvres de street art à Paris n’hésitez pas à participer à nos visites en cliquant ici !
Le plus vieux graffiti de Paris. C’est au cœur du Marais que l’on peut découvrir cette insolite inscription gravée dans la pierre : « 1764 NICOLAS ». Où se trouve exactement cette épigraphe ? Qui est son auteur ? Comment et pourquoi a-t-elle été gravée? On vous en dit plus sur ce graffiti, le plus ancien de la capitale ! Cette inscription est gravée sur l’arcade extérieure du pilier situé entre les numéros 11 et 13 de la place des Vosges. On le comprend immédiatement, c’est en 1764 qu’elle a été inscrite là, sur cette place construite en 1605 et alors appelée Place Royale. Elle serait l’oeuvre de l’écrivain Nicolas-Edme Restif de la Bretonne, connu pour avoir fait de ses aventures galantes une vaste production littéraire. Restif de la Bretonne, un homme de lettre excentriqueIssu d’une famille modeste, Restif de la Bretonne naît en 1734 dans un petitvillage de l’Yonne. Il entame très jeune un apprentissage aux côtés d’un imprimeur auxerrois avant de s’installer à Paris en 1759. Il est alors âgé de 25 ans et poursuit son travail en tant que typographe à l’Imprimerie Royale de Paris, alors située au Palais du Louvre. À coté de cela, le jeune Restif de la Bretonne commence à pratiquer ses deux passions : écrire des histoires érotiques dont l’inspiration lui vient de ses propres aventures et graver ses pensées sur les murs de la ville ! Pendant des décennies, ce typographe-écrivain surnommé « le Griffon » utilisera des clés et des fers pour se transformer en graffeur nocturne. Dans son journal intime écrit dans les années 1780 et intitulé "Mes inscriptions", Restif de la Bretonne parle notamment des centaines de graffitis qu’il a gravés sur les murs de l’Île Saint-Louis. Ces derniers étaient destinés à révéler au monde son amour pour une certaine Sara, la fille de sa logeuse. Il y en aurait eu autant, voire plus, dans le reste de la ville, mais l’inscription de la place des Vosges est la seule à nous être parvenue. Le journal intime retrouvé dans le dépôt des Archives de la Bastille expose parfaitement les raisons qui ont poussés cet homme de lettre à vouloir laisser sa marque sur les murs de Paris : « Je la fis dans cette idée : verrai-je cette marque l’année prochaine ? Il me semble que, si je la revoyais, j’éprouverais un sentiment de plaisir, etle plaisir est si rare, vers l’automne de la vie, qu’il est bien permis d’en rechercher les occasions ». Si Restif de la Bretonne ne peut plus contempler son inscription de la place des Vosges, des centaines de Parisiens continuent de passer devant chaque jour… et certains lui prêtent même attention ! Pour découvrir encore plus d’anecdotes et de secrets sur le Marais, participez à l’une de nos visites dédiées à cet emblématique quartier du centre de Paris !
Voie Lactée Au-Dessus De L’Ile De La Réunion...
L’île De La Reunion
La Réunion est une île française du sud-ouest de l’océan Indien située dans l’archipel des Mascareignes à environ 700 kilomètres à l’est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l’île Maurice, terre la plus proche.
Bénéficiant d’un climat tropical et située sur la route des cyclones, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée.
Elle culmine à 3 071 mètres d’altitude au sommet du piton des Neiges et abrite par ailleurs l’un des volcans les plus actifs du monde : le pitonde la Fournaise.
Ce dernier augmente régulièrement la superficie totale de ce territoire d’environ 200 kilomètres de circonférence et qui jouit sur ses 2 512 kilomètres carrés actuels d’un endémisme exceptionnel.
Vraisemblablement repérée par les Arabes dès le Moyen Âge, La Réunion n’a été habitée qu’à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais.
Jusqu’alors connue sous le nom de Mascareigne, elle devient sous celui de Bourbon une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café.
Source : La Réunion est une île du sud-ouest de l'océan Indien, devenue un département et une région d'outre-mer français.
Wikipédia
Devenue une société de plantation, elle passe ensuite sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d’être réaffectée à l’industrie de la canne à sucre au terme des Guerres napoléoniennes.
Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l’esclavage y est aboli en 1848.
Malgré l’engagisme, qui se pratique jusque dans les années 1930, il s’ensuit une crise économique rampante à laquelle un terme ne sera mis que suite à sa transformation en département français en 1946.
La Réunion est depuis lors un département d’outre-mer désigné par le numéro 974 et elle bénéficie de ce fait d’un développement rapide auquel participe son statut plus récent de région ultrapériphérique de l’Union européenne.
Néanmoins, et en dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine.
On y relève un taux de chômage particulièrement élevé (de l’ordre de 25%) résultat de la croissance encore soutenue de la population, qui est officiellement au 1er janvier 2010 de 833 000 habitants... Les Réunionnais se concentrent sur les côtes, où l’espace et le logement viennent à manquer et où se trouve Saint-Denis, le chef-lieu.
La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, ouest-africaines, est-africaines, malgaches, indiennes, annamites, malaises et chinoises.
La cohabitation dans un espace restreint a donné lieu à des mélanges inédits, leurs langues formant le créole réunionnais, leurs religions se rencontrant autour d’un syncrétisme original, leurs gastronomies nourrissant ensemble la cuisine réunionnaise et leurs musiques fusionnant pour donner le séga et le maloya.
Ce métissage original est considéré comme un atout essentiel pour le premier secteur économique de l’île : l’industrie touristique locale, à qui elle doit son surnom d’Île intense.
[source from http://fr.wikipedia.org/]
La Réunion, L’ Île tout bleu, tout rouge, tout vert, le contraste...
Imaginez une montagne rebelle, surgie des entrailles de la Terre, il y a cinq millions d’années, et modelée, durant des millénaires, par une terrible force volcanique.
D’éruptions de lave en effondrements de terrains, le temps a façonné un relief sauvage et torturé, une œuvre de la nature unique et spectaculaire, la Réunion est la destination des amoureux de a nature et des randonneurs, conquis par sa pureté et son authenticité.
On peut se laisser charmer par ses lagons, ses superbes falaises abruptes et ses côtes sauvages battues par les eaux bleues outremer de l’Océan Indien mais ses plages de sable ou de galets, rafraîchies par de vivifiants embruns, n’invitent que timidement à la baignade.
Et même si le tombant, proche, abrite bien des merveilles, les vrais trésors de l’Ile sont ailleurs, enfouis au cœur des terres.
Source : Saint-Denis est une commune française située au nord du département et de la région de La Réunion, dont la population s'élevait à 145 238 habitants au dernier recensement de 2012.Wikipédia
Les panoramas sont grandioses et leur diversité n’a d’égale que celle de la flore et des micros-climats.
La végétation tropicale et ensoleillée des Bas devient ainsi forêts humides et fraîches à l’approche des Hauts noyés dans le brouillard, pâturages verdoyants sur les Hauts Plateaux...Champs de cannes à sucre sur le littoral du Sud et de l’Est, paysages lunaires à l’approche du Volcan de la Fournaise ou terre de désolation sur le passage des coulées de lave…
Ainsi va la Réunion, excessive en tous points, terre de feu et de contrastes.
Population & Culture.
Les offices de tourisme au nord de l’île Antenne De Saint-Denis - Maison Carrère -
14, Rue De Paris 97400 Saint-Denis
Tél. : 0262 41 83 00
La Réunion compte aujourd’hui plus de 730 000 habitants mais les statisticiens en annoncent plus d'1 000 000 pour 2020 en raison de sa forte croissance démographique.
Il s’agit d’une population plutôt jeune et très métissée avec des origines africaines, asiatiques et européennes.
Les plus nombreux sont les “Créoles”(descendants des colons) qui vivent en bonne harmonie avec les “Cafres n “( Africains ), les “Malabars” ( Indiens musulmans ), les” Z’oreils”(Métropolitains), les Chinois, les Malgaches, les Mahorais et les Comoriens.
Tous ont apporté, avec eux, leurs traditions, leurs coutumes et leurs religions, participant à la création d’une exceptionnelle richesse culturelle. Car cette diversité ethnique est, contre toute attente, légitimée par le sentiment d’appartenir au peuple réunionnais et si la langue officielle demeure le français, le créole est parlé de la plupart. Leur quotidien est aussi très empreint de religion, le catholicisme étant suivi par l’hindouisme, le bouddhisme et l’islam.
Au cours de l’année, se succèdent ainsi de nombreuses fêtes religieuses ouvertes à tous quel que soit ses convictions.
De nombreuses manifestations sont également l’occasion de joyeux rassemblements : bals populaires, combats de coqs, pique-niques, fêtes régionales.
Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, écouter du séga, danser le maloya, jouer au football, aux cartes ou aux dominos
Faune & Flore.
Source...
ESPECE INDIGENE ILE DE LA REUNION,
espèce endémique de la Réunion, faune réunion
Lors de vos promenades et randonnées dans l’Ile, vous découvrirez une flore très variée.
Tropicale et ensoleillée sur la Côte Ouest (cocotiers, bananiers, filaos, vacoas…), la végétation devient sauvage sur la Côte Est, forêts en allant vers les Hauts (cryptomérias, bois de couleurs, tamarins…) Ou pâturages sur les Hauts Plateaux (fougères arborescentes, lande…). Champs de canne à sucre à perte de vue, arbres fruitiers (manguiers, papayers, goyaviers…) Ou fleuris (bougainvilliers, frangipaniers, flamboyants…) et fleurs de toute beauté (hibiscus, orchidées, alamandas, anthuriums…) forment, sous le soleil, un tableau odorant et coloré.
Source : L'île de La Réunion présente une flore particulièrement variée.
Plus de 1 000 espèces de plantes se sont progressivement installées, au gré des courants marins, des cyclones et des migrations.
Avec plus de 100 micro-climats, des sols d'âges différents La Réunion présente des conditions d'installation particulières à l'implantation d'une flore...Regroupée dans 116 habitats et dans quatre types de milieux naturels.
Découvrez les espèces endémiques et indigènes, les fleurs et les fruits tropicaux, les lianes, les cactus, les palmiers...
Les Réunionnais ont un amour particulier pour les fleurs, tous les jardins sont abondamment fleuris.
Cette passion florale a permis à l’Ile de devenir un important exportateur de fleurs exotiques vers la France Métropolitaine.
En levant les yeux, vous apercevrez de superbes oiseaux virevoltant au dessus de vos têtes : Oiseaux de mer flirtant avec les courants le long des falaises (pailles-en-queue,sternes fuligineuses…) Ou des remparts rocheux des cirques (papangues, condés…), leur ballet aérien est toujours un spectacle fascinant.
Au détour d’un buisson, vous tomberez peut-être nez à nez avec le cerf de java ou le tangue (sorte de hérisson).
Enfin, en chaussant masque et tuba, vous pourrez aller vous perdre au milieu de multicolores petits poissons coralliens (perroquets, clowns…).
Faites appel à des professionnels, ne vous baignez que dans les zones autorisées et soyez prudents.
Le “tombant” n’est jamais loin et avec lui, les forts courants et les poissons des profondeurs abyssales (requins bleus et blancs, espadons, barracudas…).
Du fait des grandes profondeurs, la Réunion est aussi le paradis pour la pêche au gros...Ou la chasse sous-marine (espadon, thon, requin…feront le bonheur des amateurs de pêche sportive).
Les Cirques.
Salazie : Très vert, car très arrosé, le Cirque de Salazie est un décor de paradis perdu...Ensoleillé et fleuri où, de larges rideaux de verdure, dévalent de cristallines cascades.
On y accède par Saint-André, en longeant la Rivière du Mât. Sur la route qui grimpe, on admire la Cascade du Bras de la Caverne...Et les profondes Gorges du Mat, traversées sur un drôle de pont de fer. Une fois dans le cirque, le panorama est fabuleux.
A la sortie du village, laissant les jolies cases créoles au toit rouge, aux franges sculptées et aux varangues fleuries, vous apercevrez les splendides et vertigineuses Cascades du Voile de la Mariée qui dévalent des hauteurs.
Une fois passée Mares à Poules d’Eau (beau point de vue sur le Piton d’Enchaing), vous parviendrez à Hell Bourg, station thermale jusqu’en 1948.
Les anciens Thermes se visitent ainsi que l’Ecomuséeet la Villa Folio (du 19°siècle), une de ces belles maisons d’antan, symboles d’un passé prospère.
On y pêche la truite, y pratique le canyoning .
Hell-Bourg est le point de départ de bien des randonnées, chacune proposant ses variantes, parmi lesquelles : Le Gîte de Belouve (10km), la Source Manouilh (7km), Grand Sable (18km – départ d’Ilet à Vidot), le Piton d’Enchaing à 1352m d’altitude (10km-départ d’Ilet à Vidot).
Vous profiterez également de très beaux points de vue depuis le Kiosque du Grand Bord...(Sur la route de Grand Net), du Piton Marmite ou du Col des Bœufs (crête entre Salazie et Mafate)…
Les Plaines.
Source : Paysage De La Reunion, Plaine Des Palmistes
La Plaine des Cafres est la première à vous accueillir. Culminant à 1600m au niveau du Col de Bellevue qui la sépare de la Plaine des Palmistes, ce haut plateau est couvert de pâturages et de landes tapis dans le brouillard.
Au milieu des bruyères, broutent de paisibles troupeaux de vaches, de moutons, mais aussi des chevaux.
L’air est froid, la température chutant régulièrement jusqu’à 0°. Le paysage se dévoile, superbe, avec en contrebas, le petit Ilet de Grand Bassin.
La Cascade du Voile de la Mariée mérite aussi le détour (multiples cascades assez fines et rapprochées).
Chaque année, en janvier, a lieu la fête du réputé miel vert.
Au niveau du 27ème km – Bourg-Murat, vous apercevrez La Maison du Volcan, reconnaissable à son architecture imagée.
Vous y apprendrez les origines de la Terre et les mystères du Piton de la Fournaise. La route monte ensuite vers le Volcan.
Au niveau du Col de Bellevue, se dresse le Rempart de la Grande Montée dominant la Plaine des Palmistes.
La végétation devient plus humide puis forêt. De la Petite Plaine (sentier botanique intéressant) au Gîte de Bélouve...On traverse la riche Forêt de Bébour-Bélouve où se mêlent cryptomérias, bois de couleurs, tamarins, fougères, fleurs…
Du gîte, on peut se rendre au Trou de fer (1h30-profond gouffre de 700m de profondeur qui se visite en hélicoptère ou en pratiquant l’escalade) ouà la Cascade du Chien (8H).
La Plaine des Palmistes, verte et fleurie, est le royaume des fougères arborescentes, des orchidées, des tamarins… Le village des Palmistes compte encore quelques jolies maisons d’époque.
Le mode de vie des habitants est plutôt rural et le marché attire bien du monde le dimanche matin.
A proximité, se trouve la Cascade Biberon haute de 240m où l’on peut se baigner (45 mn à pied).
En redescendant surSaint-Benoît, faîtes le tour du Grand Etang (1h30) ou hasardez-vous sur les passerelles...Et filets accrochés dans les arbres à 10m au-dessus du sol, du Parc Forestia, (parc de loisirs).
Le Volcan.
Agé d’environ 3 millions d’années et culminant à 2 632m, ce géant irascible ne dort jamais que d’un œil.
Ses réveils sont actuellement annuels et offre, à chaque fois, un spectacle rare et surnaturel.
Pour percer ses secrets, arrêtez-vous au préalable à la Maison du volcan (RN3-Bourg-Murat) : 02 62 59 00 26 www.reunionmuseo.com. ou à l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise :
14RN – 27ème km – 97418 La Plaine des Cafres – Tel : 02 62 27 52 92
La routequi mène jusqu’à lui traverse des paysages aussi variés qu’extraordinaires (30km depuis Bourg-Murat).
Une fois quittés les verts pâturages de la Plaine des Cafres, la route se met à monter, atteint le Nez de Bœuf (paysage magnifique sur la Rivière des Remparts) puis le rougeoyant Cratère Commerson. La végétation se fait rare.
La Plaine des Remparts passée, se dévoile soudain, surnaturelle et lunaire, la Plaine des Sables (étendue de scories). La route prend fin au Pas de Bellecombe, en haut d’un rempart haut de 300m face au Volcan .
Si vous voulez entreprendre le tour du Volcan (13km), partez tôt (le brouillard s’installe dès la fin de la matinée),protégez-vous du soleil...
Emportez à boire, à manger ainsi qu’un vêtement de pluie et surtout, nevous éloignez pas des marques blanches indiquant, au sol, le chemin.
L’excursion commence par une descente dans l’Enclos (nombreuses marches faciles à descendre).
Le chemin passe près de deux petits cratères, le Formica Léo et la Chapelle de Rosemont puis la véritable ascension vers le sommet commence, au milieu de coulées enchevêtrées et de scories.
En haut, on fait le tour des Cratères Bory(2631m) et Dolomieu (ou cratère Brûlant) en prenant soin de se tenir loin des fumerolles sulfureuses qui s’échappent des entrailles de la Terre.
Le spectacle est magnifique, irréel.
D’autres itinéraires de randonnées sont possibles : le Nez coupé de Sainte-Rose (4.3km depuis Pas de Bellecombe)...
Le Morne Langevin (3.5km depuis Pas des Sables), la Rivière Langevin (13km depuis la Plaine des Sables jusqu’à Grand Galet). http://www.reunion.fr/
Géographie De La Réunion.
La géographie de La Réunion est la géographie d'une île d'origine volcanique de formation récente située dans le sud-ouest de l'océan Indien.
La diagonale Nord-Ouest/Est mesure 75 km, la diagonale Nord-Est/Sud-Ouest atteint 55 kilomètres.
Paris abrite tellement de lieux romantiques qu’il est difficile de savoir où emmener l’élu(e) de son cœur en priorité. Surtout lorsque l’on ne dispose que d’une seule journée pour lui en mettre plein les mirettes.
En véritables petits cupidons, on a concocté pour vous un programme qui donnera à coup sûr des ailes à votre couple, sans (trop) passer par la case métro. Préparez vos gambettes pour déambuler dans les rues, vos mots d’amour et vos yeux langoureux, la journée s’annonce douce sous le ciel de Paris !
9h – On prend le petit déjeuner à l’hôtel Amour Pour entamer cette journée parisienne riche en émotions, direction le
jardin-terrasse de l’hôtel Amour non loin de Pigalle, pour un petit déjeuner classique dans un cadre enchanteur. On s’installe sur l’une deschaises rouges de cet espace préservé pour déguster à l’ombre des arbustes viennoiseries, tartines à la confiture, chocolat chaud ou encore granola maison. Si la pluie est de la partie, on opte plutôt pourl’une des banquettes Moleskine de la salle du restaurant aux accents Art Déco et aux murs épinglés de tableaux érotiques. Glamour à souhait.
Café 2€90, thé japonais 6€ – tartines 4€, pancakes 7€50
8 rue de Navarin, 75009
Métro Saint-Georges (ligne 12)
10h – On déclare sa flamme à Montmartre .
Arrivés au métro Pigalle, on grimpe la rue Houdon pour s’offrir une halte romantique aux Abbesses, devant le célèbre Mur des Je t’aime. Cachée dans un petit square fleuri près du métro, cette œuvre de 40m2 installée là depuis 2000 est l’occasion de se dire « je t’aime » en 250 langues. Une fois les mots d’amour échangés, on grimpe les escaliers de
Montmartre pour se faire tirer le portrait en duo sur la place du Tertre ou pour faire une première pause tendre près des vignes de la rue Saint-Vincent, au calme sur un banc.
Métro Pigalle (ligne 2)
©Paris Zigzag / Wassila Djellouli
13h – On déjeune à La Bouteille d’or.
Pour le déjeuner, direction Maubert-Mutualité en métro. On est attendu à la Bouteille d’or, une taverne de 1631 fréquentée en leurs temps par Molière et Voltaire. Au menu, principalement des spécialités françaises avec par exemple : dos de Cabillaud, coulis de poivrons rouges, tagliatelles de courgettes et navets en plat, et en dessert, moelleux à l’orange et Grand-Marnier.
Si l’on s’y prend tôt, on peut choisir sa place, dans l’une des salles àla décoration élégante ou sur la terrasse qui offre une vue exceptionnelle sur les bouquinistes des quais et Notre-Dame de Paris.
9, quai de Montebello, 75005
Métro Maubert Mutualité (ligne 10)
Menu du mois aux alentours de 25€ entrée, plat et dessert
©boparis.com
15h – On s’enivre de parfums au marché aux fleurs .
En sortant du restaurant, il vous suffira de traverser le Petit-Pont-Cardinal-Lustiger pour rejoindre l’île de la Cité et son
incontournable marché aux fleurs et aux oiseaux. Avec ses pavillons d’époque 1900 et sa profusion d’odeurs et de
couleurs, ce marché a quelque chose d’infiniment romantique. Jetez également un œil à la station de métro Cité, dont l’éclairage particulier est très cinématographique, puis appréciezles ornements typiquement parisiens de la bouche de métro ainsi que la fontaine Wallace qui ajoute un charme authentique au lieu.
Métro Cité (ligne 4)
©Paris Zigzag / Wassila Djellouli
16h – On s’offre une pause sensuelle au spa 28 Après avoir partagé l’espace avec des milliers de touristes et de Parisiens,
on a grand besoin de se retrouver dans un cocon. Direction donc le Spa 28, le spa de l’hôtel Prince Régent, pour un moment de détente chic dansune cave voûtée aux pierres apparentes. On immerge nos corps dans une petite piscine accueillante, tantôt côté jacuzzi pour se délasser, tantôt côté jets pour nager à contre courant. À moins que l’on ne
préfère la chaleur humide du hammam ou la sérénité de l’espace détente avec fauteuils élégants et tisanerie à volonté. Cerise sur le gâteau : on s’offre en duo un massage relaxant ou énergisant, aux fleurs de tiaréou à l’ambre rouge pour madame, et à l’huile de touareg pour monsieur.
Spa 28 – 28 rue Monsieur le Prince, 75006
Accès espace détente + massage en duo de 45min : 160€
17h30 – On contemple l’amour au jardin du Luxembourg Vous souhaitez que votre histoire d’amour dure toujours ?
Allez donc faire un vœu à quelques minutes à pied de votre précédente destination. C’est au jardin du Luxembourg que vous trouverez la Fontaine de Médicis, la fontaine porte-bonheur des amoureux. Presque cachée entre les arbres, elle est le seul témoignage des ornements de style italien, commandés en son temps par Marie de Médicis, nostalgique de son pays. Sivous levez les yeux légèrement au dessus du plan d’eau, vous pourrez saluer les statues de Galatée et Acis, deux jeunes amoureux de la mythologie tendrement enlacés.
RER B Luxembourg-Sénat
Métro Odéon (ligne 10 et 4), Mabillon (10), Saint-Germain des Prés (4)
©Vinceesq
19h – On se divertit rue de la Gaité À quelques encablures du jardin du Luxembourg et de la tour Montparnasse,vous tomberez sur une rue animée et étonnamment blanche, qui offre un tas de possibilités de se divertir. La rue de la Gaité comporte en effetpas moins de cinq théâtres, dont le théâtre Montparnasse, La Comédie Italienne et le Théâtre de la Gaité Montparnasse, ainsi qu’un music-hall, le célèbre Bobino. One man show, pièces classiques françaises, commedia dell’arte, spectacles de danse, opéra, le choix est infini pour aller rire, s’instruire ou s’émerveiller en duo.
Métro Gaité (ligne 4)
CC-BY-4.0, Papagon
21h00- On dîne dans « le Ciel de Paris ».
Le soir, on mise tout pour faire tourner la tête de notre bien-aimé. On l’emmène au 56ème étage de la Tour Montparnasse dîner au Ciel de Paris, le restaurant au panorama sur Paris et la Tour Eiffel époustouflant.
Parce qu’être romantique c’est aussi ne pas avoir peur des clichés, on s’arrange pour y arriver à peu près à l’heure du coucher de soleil, histoire de l’éblouïr avant même de contenter son palais. La valse des plats du menu fera le reste : velouté de homard, pomme grenaille et artichauts poivrades au jus de volaille et macaron au thé Matcha pour ne citer qu’eux. L’astuce pour rendre le moment encore plus inoubliable ?
Commander du champagne et l‘entremet au chocolat en forme de cœur qui lefera fondre de bonheur…
Tour Maine Montparnasse, 33 avenue du Maine, 75015
Métro Montparnasse (ligne 6, 4, 12 et 13)
Même si on ne l’utilise jamais (on le laisse volontiers aux touristes), on connaît tous le funiculaire de Montmartre. Mais saviez-vous que Belleville a aussi eu le sien ? Entre 1891 et 1924, les rues de la colline la plus haute de la capitale accueillaient en effet un tramway funiculaire qui était, lui, très utilisé par les Parisiens ! On vous raconte sa petite histoire.
Un système hybride, entre le tramway et le funiculaire Pensé à la fin des années 1880 pour pallier le manque de transports en commundans l’Est parisien, le tramway funiculaire de Belleville s’établit surun parcours allant de la place de la République à l’église de Belleville. Il est alors considéré comme essentiel car il permet de relier Belleville, terre d’accueil de nombreux ouvriers et familles modestes travaillant dans le centre de Paris, au reste de la capitale.
Vue du tramway au niveau de la rue du Faubourg-du-Temple.
Non seulement utile, il représente également une véritable révolution dans l’histoire des transports parisiens et se trouve être le tout premier système de ce genre en Europe. Car, contrairement au funiculaire de Montmartre qui ouvrira quelques années plus tard et qui fonctionne commeune simple remontée mécanique, ce funiculaire prend pour modèle les
fameux cable-car américains, dont le plus emblématique reste celui de San Francisco.
Un moyen de transport populaire, mais compliqué à entretenir Mais les rues parisiennes sont loin d’être aussi larges et droites que les rues de la ville californienne et, dès son ouverture en 1891, on se rend compte que les choses vont être un peu plus compliquées que prévu ! Par exemple, l’étroitesse des rues impose de ne créer qu’une seule voie, seulement ponctuée de cinq évitements permettant aux cabines arrivant ensens opposés de se croiser. Aussi, certains passages sont
particulièrement raides : la rue de Belleville possède un dénivelé si fort que plusieurs accidents, causés par la rupture d’un câble, y auront lieu.
Deux rames se croisent au niveau de l’évitement du Canal Saint-Martin.
Malgré son fort succès auprès des Parisiens (il est utilisé par près de 5 millions de voyageurs en 1902 !), son coût d’exploitation et
les problèmes de circulation qu’il engendre ne lui permettront pas de survivre. Après 33 ans de bons et loyaux services, le tramway funiculaire de Belleville ferme définitivement ses cabines le 18 juillet 1924. Pour la petite anecdote, la ligne 11, ouverte quelques années plus tard, reprend exactement son parcours entre les stations République et Jourdain !
Alors que le sud de Belleville est le repaire des street-artistes parisiens, le quartier Jourdain, situé un peu plus haut sur la colline, a conservé son atmosphère populaire de village. Entre passé et présent,ce quartier s’est forgé une identité unique dans la capitale. On y trouve des coins de campagne bien cachés, une vie artistique très activeet un brassage culturel qui en fait l’un des quartiers les plus cosmopolites de Paris.Un ensemble convivial qui mérite bien une journée de découverte. Prêts pour une balade à flanc de colline ?
10h – L’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville et ses alentours.
En sortant de terre à la station Jourdain, la première chose qui se déploie sous nos yeux est l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, construite au milieu du XIXe siècle. Ce sera donc naturellement notre premier arrêt ! L’église est ouverte tous les jours, donc on n’hésite surtout pas à pousser les portes à battants de ce lieu de culte néogothique. En sortant de l’église, on en profite pour se prendre une petite gourmandise à la Pâtisserie de l’église, l’une des meilleures de Paris, située juste en face, puis on se dirige vers la rue de Jourdain où se cachent les trois librairies de l’Atelier. Vous connaissez ce genre de lieux sur lesquelles on tombe par hasard et desquelles on ressort les mains inexorablement pleines ?Grâce à une sélection
soignée et de précieux conseils des gérants, c’est exactement ce qu’il se passequand on entre à l’Atelier ! La librairie principale se consacre aux romans et aux essais, les deux autres, situées en face, se consacrent aux BD et aux ouvrages d’art et de voyages. De quoi flâner un moment…
© Cyrielle Didier / Paris ZigZag
Église Saint-Jean-Baptiste de Belleville – 139 Rue de Belleville, 75019
Pâtisserie de l’Église – 10 rue du Jourdain, 75020
Librairies L’Atelier – 2bis rue du Jourdain, 75020 / 3, rue Constant Berthaut, 75020
Du mardi au samedi de 10h à 20h, le dimanche de 10h à 13h30 (sauf en été)
11h30 – Une balade dans le dédale des petites rues du quartier.
11h30, l’heure parfaite pour se perdre dans les impasses, passages et autres cités du Haut-Belleville ! Ça tombe bien
puisqu’en descendant la rue de Jourdain, puis la rue des Pyrénées, on s’aventure vers la partie la plus pittoresque du quartier. On commence par découvrir les inattendues Cité Leroy et Villa de l’Ermitage. Au bout de la villa, on remonte vers la droite, direction larue Fernand Raynaud. Attention, c’est un escalier qui passe inaperçu si l’on ne prête pas l’oeil. On atterri rue des Cascades, une charmante voie pavée qui abrite trois regards de l’aqueduc de Belleville. On prolonge la balade jusqu’au parc de Belleville et plus particulièrement jusqu‘au belvédère Willy Ronis qui offre une vue panoramique sur Paris. Pour sûr, il s’agit de l’une des plus belles vues de la capitale !
O’Erine
14h – Un déjeuner aux Nouveaux Sauvages.
Maintenant que nos pupilles sont satisfaites, place aux papilles ! On redescend donc tranquillement vers Jourdain pour s’octroyer une pause déjeuner bien méritée au Nouveaux Sauvages. Ce charmant restaurant de la place duGuignier a ouvert ses portes il y a seulement quelques semaines, mais adéjà conquis les habitants du quartier. Et pour cause, derrière
sa jolie façade colorée, on déguste de délicieux plats de saisons concoctés avec des produits frais issus de petits
producteurs locaux. Côté déco, c’est (aussi) un sans faute : des couleurs et de la verdure juste ce qu’il faut, un large bar en bois qui donne envie de s’attabler, une jolie terrasse et une atmosphère particulièrement chaleureuse. Et pour couronner le tout, les tarifs pratiqués sont parmi les moins élevés du quartier.
Une adresse confidentielle qui ne le restera pas longtemps !
Les Nouveaux Sauvages - 12 place du Guignier, 75020
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 2h du matin
16h30 - Visite du Plateau, le centre d’exposition de la FRAC Île-de-France .
Après le long déjeuner que l’on vient de s’octroyer, c’est l’heure de reprendre la route, direction Le Plateau, le centre d’exposition du Fonds régional d’art contemporain d’Île-de-France. Cet espace de 600 mètres carrés situé au sud-est du Parc des Buttes-Chaumont est dédié à la création contemporaine. Il est rythmé par quatre expositions annuelles et s’ouvre à une multitude de champs artistiques, comme la performance ou la danse. La programmation artistique est éclectique,
alterne entre expositions individuelles et collectives et, surtout, elle privilégie les artistes nationaux et internationaux émergents. Un lieu incontournable de l’art contemporain en France à ne pas louper si on est dans le quartier, même si l’on n’y connaît rien à l’art contemporain.
Martin Argyroglo, Benjamin Seror, Le principe Totochabo, 2011
Le Plateau - 22 Rue des Alouettes, 75019
Entrée gratuite – Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
19h – Un verre sur la terrasse du Square.
Niché sur les hauteurs du square Bolivar, Le Square fait partie de ces petitsbistrots de quartier que l’on aime tant : une carte bien pensée qui change au fil des saisons, des plats maîtrisés, une décoration simple mais réussie, une équipe attentionnée et des prix plus que raisonnables.
Et puis, Le Square dispose du graal parisien, une terrasse calme et spacieuse, très ensoleillée en été et chauffée en hiver ! C’est donc sans hésiter que l’on se dirige vers ce petit coin tranquille du 19e après notre journée de vadrouille. Et si une petit faim se fait sentir,les tapas du moment (9€) seront là pour combler avec délice nos estomacs exigeants.
Bistrot Le Square – 7 Square Bolivar, 75019
Ouvert tous les jours de 7h à 2h du matin (à partir de 10h le week-end)
20h30 – Un concert au Studio de l’Ermitage.
Installé dans l’ancienne usine de la biscuiterie Brun, le Studio de l’Ermitage est à l’image du quartier dans lequel il prospère : un lieu chaleureux et attachant, riche d’un passé populaire et ouvert sur le monde. Car, ici, la programmation fait honneur aux musiques du monde dans toute leurdiversité. Vous ne savez pas quel artiste voir ? Pas de problème, au
Studio de l’Ermitage, on ne profite jamais mieux qu’en se laissant guider et surprendre par un artiste dont on ignore tout. On vous promet, vous ne serez pas déçus !
© Cyrielle Didier / Paris ZigZag
Studio de l’Ermitage – 8 Rue de l’Ermitage, 75020
Les concerts débutent généralement à 20h30
Ce n’est pas parce que les alentours de la place de Clichy ne jouissent pas d’une belle réputation qu’ils ne méritent pas d’être explorés le temps d’une journée. Avec le programme que l’on vous a concocté, on est même à peu près sûrs que vous allez changer de regard sur ce quartier niché entre les familiales Batignolles et la sulfureuse Pigalle. Voici notre guide pour y faire de belles découvertes, s’y régaler et y dénicher des produits rares !
10h- On prend un café face au Maréchal Moncey Avant d’entamer une belle journée autour de la place de Clichy, on prend le temps de s’y arrêter. Car si elle est aujourd’hui davantage un lieu de passage que de contemplation béate, cette belle place est historiquement intéressante, en plus d’être jolie. En son centre, on observe la majestueuse statue du maréchal Moncey, major général de la Garde nationale, qui a protégé Paris de l’invasion russe en 1814.
Notre conseil ? S’attabler sur la belle terrasse du bistrot le Petit Poucet pour profiter d’une vue imprenable sur la place, en buvant un café crème.
Le Petit Poucet
5, place de Clichy, 75017
©lepetitpoucetparis.com
11h – On fait une balade bucolique et arty .
Après ce petit coup de fouet matinal, on est paré pour un petit tour de quartier. On commence par la rue Biot pour aller admirer une belle brochette d’oeuvres de street-art colorées, puis on emprunte la très animée rue des Dames avant de rejoindre naturellement l’avenue de Clichy. C’est là que l’on fait une halte au square des Deux-Nèthes, un petit espace doté de belles pelouses, d’un potager partagé et bordé par deux allées champêtres, l’impasse des Deux-Nèthes et celle de la
Défense. Dans cette dernière, on accède au BAL, un lieu dédié aux documentaires où l’on peut voir des expositions assez pointues, dénicher des livres rares ou déguster des pâtisseries viennoises sur une terrasse ensoleillée.
©Paris Zigzag/Wassila Djellouli
©Paris Zigzag/Wassila Djellouli
©le-bal.fr
Le BAL
6, impasse de la Défense, 75018
12h – On fait des emplettes de qualité.
Avant d’aller déjeuner, on s’octroie une petite heure de shopping. Juste le temps d’aller jusqu’à l’Herboristerie de la Place de Clichy,rue d’Amsterdam,afin de faire le plein d’huiles essentielles, de tisanes, de plantes en vrac et… de bons conseils ! On prend bien sûr le temps d’admirer la façade ancienne et les vieux meubles d’apothicaire de cetteinstitution datant de 1880. On finit par un saut à la Librairie de Paris, tout près du métro Place de Clichy, une grande boutique indépendante où l’on trouve de tout et où sont organisées plusieurs foispar semaine des rencontres avec des auteurs et des séances de lecture.
L’Herboristerie, 87 rue d’Amsterdam, 75008
Librairie de Paris, 7 place de Clichy, 75017
CC-BY-SA-3.0, Selbymay
13h – On mange des fruits de mer au Wepler.
Impossible de passer dans le quartier sans s’attabler dans son bistrot parisien le plus emblématique et facile d’accès : le Wepler. Ici, on déguste en priorité les très réputés fruits de mer, avant même les traditionnelles soupes à l’oignon ou les plats de viande. Et pour cause, ce restaurant né en 1892 est la première huîtrière de Paris ! Confortablement assis sur ses banquettes en moleskine rouge, on s’offre un délicieux repas iodé là où Toulouse-Lautrec, Picasso, Modigliani, Miller, Apollinaire etTruffaut venaient en leurs temps s’encanailler.
Le Wepler
14, place de Clichy à Paris, 75018
©facebook Wepler
15h – On se fait une toile au Cinéma des Cinéastes .
Cet endroit fut d’abord un cabaret, qui a inspiré Manet pour sa toile Chez le Père Lathuille, un café-concert où officia par exemple Maurice Chevalier, avant de devenir un cinéma au cours des années 30. Laissé à l’abandon après la Seconde Guerre mondiale, il devint en 1996 le Cinéma des cinéastes, l’une des plus sympathiques salles d’art et essai de la rive droite, dont la marraine n’est autre que Fanny Ardant ! On y prend sa place pour un film d’auteur, un documentaire de qualité ou encore pour assister à des avants-premières, en toute intimité. L’autre atout de ce ciné attachant ? Son bistrot où l’on peut échanger nos impressions après la projection.
Cinéma des cinéastes
7, avenue de Clichy, 75017
17h – On s’offre un goûter À la Volée.
C’est un peu comme aller prendre un bon goûter chez sa tante, après une journée parisienne intense voire stressante. Dans ce tout petit salon dethé de la rue des Dames, on se réconforte avec les gâteaux qui ont faitnotre enfance. Brownie, cheesecake en passant par les financiers, les tartelettes aux fruits et les petits sablés…Ici, tout semble artisanal et rien n’est très calibré, comme en témoigne la forme irrégulière de certains gâteaux. Tout est bel et bien fait maison et la délicieuse odeur qui chatouille nos narines dès l’entrée indique que plusieurs fournées sont quotidiennement assurées. Mobilier en bois dépareillé, vaisselle ancienne, la chanson est la même côté décor avec un esprit vintage non feint. On peut prendre à emporter, ou rester sur place pour profiter du calme de cette adresse encore confidentielle.
À la volée
21 rue des Dames, 75017
L’île Saint-Louis est un véritable havre de tranquillité niché au coeur du Vieux Paris. Devenu une zone résidentielle privilégiée à partir du XVIIesiècle, l’îlot est parvenu à conserver ses somptueux hôtels particuliers, son homogénéité architecturale et son imperturbable atmosphère de petite ville bourgeoise au fil des siècles. Passer une journée entière sur cette toute petite île d’une superficie d’à peine 11 hectares et comptant seulement 8 rues et 4 quais ? C’est possible !
Paris ZigZag vous donne les adresses incontournables de “l’île au cœur de la ville où tout est tranquille éternellement”, comme la surnommait Aragon.
10 h – Une visite de l’Église Saint-Louis-en-l’Île Quartier chargé d’histoire oblige, on commence la journée par une visite
culturelle ! L’Église Saint-Louis-en-l’Île, bien moins connue que l’immense Cathédrale de l’île voisine, n’en est pas moins l’une des plus jolies de la capitale. En effet, la décoration intérieure de cette sobre église baroque, consacrée en 1726 en l’honneur du roi Louis IX, serévèle être d’une richesse insoupçonnée. Des dorures à n’en plus finir,des tableaux de maîtres et des peintures murales, un magnifique orgue doté de 3500 tuyaux, des vitraux et des sculptures en stuc… Il faut
compter presque une heure de visite pour apprécier tous les détails de l’édifice. Une fois le tour de l’église effectué, on n’hésite pas à poursuivre notre chemin le long de la rue Poulletier jusqu’au quai de Béthune… une balade sur les berges de la Seine, avec vue sur la rive gauche, nous attend !
Le grand orgue de l’Église Saint-Louis-en-l’Île
Église Saint-Louis-en-l’Île – 19 bis, rue Saint-Louis-en-l’Île, 75004
Ouvert tous les jours de 9h30 à 13h00 et de 14h00 à 19h30 (19h00 le dimanche)
13 h – Un déjeuner chez Sorza.
Quand vient l’heure de se poser pour un déjeuner gourmand sur l’île Saint-Louis, le Sorza est un incontournable. Ce petit restaurant italienpropose une très bonne cuisine dans une ambiance intime et un cadre élégant. La carte est simple, mais les plats sont joliment présentés et d’une grande qualité. Un conseil ? On ne manque pas le soufflé au parmesan et roquette et le risotto aux noix de Saint-Jacques de cette excellente table italienne.
Sorza – 54, rue Saint-Louis en l’Île, 75004
15 h – Une promenade le long de la rue Saint-Louis en l’Île.
Cette rue qui traverse l’île d’Est en Ouest est riche en petites galeries d’art et mérite vraiment que l’on s’y attarde. Au 12-14, la Galerie Arludik propose, comme son nom l’indique, de nous plonger dans l’universdes arts ludiques que sont les films d’animations,la bande-dessinée ou les jeux vidéos.La galerie Clémentine de la Ferronnière nous fait,quant à elle, découvrir
des artistes photographes, pionniers ou jeunes pousses. Enfin, la galerie Frédéric Got Fine Art, située au numéro 66,
est spécialisée dans l’art contemporain. On n’hésite pas à arpenter la rue, il y en pour tous les styles et tous les publics.
La galerie Arludik, au 12-14 de la rue Saint-Louis en l’Île (© ephemr)
17 h – Un goûter à la Maison Berthillon.
La Maison Berthillon n’a plus à se faire une réputation ! Et pour cause, cet établissement familial fondé en 1954 est considéré comme l’un des meilleurs glaciers au monde. Si les saveurs se sont multipliées, la recette est la même depuis
plus d’un demi-siècle : les glaces et sorbets de la Maison sont concoctés avec des produits naturels, sans conservateurs ni édulcorants.
Résultat ? Des saveurs et textures incomparables ! On ne panique pas sion trouve portes closes (le salon est fermé à chaque vacances scolairessauf à Noël), les revendeurs du glacier sont légion sur l’île.
On n’aura donc aucun mal à y trouver ces fameuses saveurs glacées qui satisferont notre palais.
Maison Berthillon – 29-31, rue Saint-Louis en l’Île, 75004
18 h – Une balade sur les quais vers la pointe Ouest de l’île .
Depuis le joli square Barye où il fait bon se poser, jusqu’à la Place Louis Aragon inaugurée en 2012 pour les 30 ans de la mort du poète, les quais de l’île Saint-Louis sont parfaits pour s’initier à l’art de la promenade et de la flânerie urbaine. On arpente les quais d’Anjou et de Bourbon et on n’oublie pas de regarder des deux côtés : à droite, on peut admirer le panorama qu’offre le Quartier Saint-Gervais ; à gauche, les luxueux hôtels particuliers qui ont valu à l’îlot le surnom de
« l’île des palais ». On peut aussi s’arrêter quelques minutes devant le balcon en fer-forgé de l’Hôtel Lauzun, là où Charles Baudelaire et Théophile Gautier ont fondé le Club de Hachischins, un groupe dédié à l’expérimentation… de drogues.
Hôtel Lauzun – 17, quai d’Anjou, 75004
20 h – Un dîner au restaurant Les Fous de l’Île.
Des poules sur les murs (qui picorent du pain dur…), des poussins sur les étagères, des coqs sur les affiches. Au Fous de l’Île, les gallinacés sont à l’honneur… sauf dans les assiettes ! La carte, qui évolue au rythme des saisons, est certes un peu courte, mais la cuisine est de qualité. Carpaccio de boeuf, ravioles de Royan, poitrine de cochon laqué, cheeseburger normand, ce petit bistrot est idéal pour les amateurs de bonne viande et les promeneurs qui ont passé une longue
journée à battre les rues de l’île Saint-Louis.
Les Fous de l’Île – 33, rue des Deux Ponts, 75004
Ouvert de 10h à 2h du matin
Le théâtre Pantages
Le Pantages Theatre, le dernier palais de cinéma glorieux d’Hollywood, a ouvert ses portes le 4 juin 1930, près du coin fabuleux d’Hollywood et
de Vine.
Chef-d’œuvre de style Art déco, il est toujours considéré comme l’un des plus beaux théâtres du monde. En 1949, l’avionneur-millionnaire Howard Hughes est devenu propriétaire de studio lorsqu’il a pris le règne de RKO Studios, y
compris son théâtre phare. Hughes a adoré les Pantages et a aménagé des bureaux somptueux au deuxième étage.
Aujourd’hui, Hughes est vu à maintes reprises dans les bureaux de direction et ses pas se font entendre dans tout le bâtiment. Les assistants du bureau extérieur savent qu’il approche lorsque la pièce se dégage une odeur de fumée de cigarette – ce que Hughes méprisait. Puis, le jeune Hughes, grand, maigre, vêtu d’un costume ordinaire, s’avance dans un coin et traverse un mur qui était la porte d’origine de son bureau.
Une présence féminine hante aussi le théâtre. En 1932, une patronne est décédée dans la mezzanine lors d’un spectacle. Après un certain temps, lorsque l’auditorium était sombre et silencieux, on pouvait entendre la voix d’une femme chanter… parfois le jour, parfois tard le soir après le retour de tout le monde à la maison.
Les employés du Pantages ont développé une théorie sur la voix. La malheureuse jeune femme décédée au théâtre était peut-être une chanteuseen herbe qui était venue voir l’une des comédies musicales si populaires du début des années trente. Elle réalise maintenant son rêve de se produire au Pantages. Et elle a perdu son trac: sa voix a été captée au micro sur la scène et transmise au moniteur pendant une performance en direct. Les ingénieurs ont en fait entendu la voix de
quelqu’un qui n’était pas visible sur la scène.
(Source : Encyclopedia Britannica)
Source : Chris Moore
Le cerro Fitz Roy, également connu sous le nom de cerro Chaltén est une montagne... Située dans le parc national Los Glaciares dans la province de Santa Cruz en Patagonie, près du village d'El Chaltén, à la frontière entre l'Argentine et le Chili...
Géologie.
Le Fitz Roy est un énorme monolithe de granite ayant une forme pyramidale qui a été sculpté par les vents violents, par la neige et la glace. Le Fitz Roy est composé de roches magmatiques ancrées très profondément dans le sol.
Cette formation trouve son origine dans la collision de grandes plaques tectoniques débutée il y a 100 millions d'années. Le magma remonté entre ces plaques s'est solidifié entre les autres roches. Leur érosion a permis la formation de la montagne.
Mythes & Légendes.
Le Fitz Roy apparait dans la cosmogonie Tehuelche, selon laquelle Elal serait arrivé en Patagonie et parmi les Tehuelches déposé par un cygne au sommet de cette montagne.
Les légendes Tehuelches racontent que Elal, demi-dieu et principal héros de cette mythologie, serait le fils de l'union forcé
entre Teo, les nuages et Nóshtex, mauvais géant (fils de l'obscurité absolue Tons) qui emprisonna Teo pendant trois jours et la viola à cette occasion.
Pour le punir, Kóoch, dieu originel et père de Teo, jette une malédiction sur le géant, lui assurant que son fils deviendrait plus beau et plus aimé par les êtres peuplant la Patagonie que son père. Ce dernier, blessé dans son amour propre, décide de se débarrasser de son fils, éventrant Teo avec un silex.
Cependant, Ter-werr (le Tuco-tuco) réussit à sauver le bébé et à le cacher au fond de son terrier.
Les animaux, réunis en urgence par l'oiseau Kilken (le Chingolo), décident d'exiler le bébé loin de l'île sur laquelle il est né, et de le cacher au-delà de la mer et de la montagne Chaltén, en un lieu connu du seul Kíus (le Drome ardéole), oiseau réputé connaître tous recoins de la Mapu (la Patagonie).
Kelfü (le cygne) emmène donc Elal, et le dépose au sommet du Chaltén où il le protège et le nourrit durant trois jours, pour que l'enfant reprenne des forces.
Après le départ du cygne, Elal entame sa descente du Chaltén.
Ascension.
En dépit de sa faible altitude, cette montagne est réputée comme une des plus dures au monde. Le granite très compact requiert un haut niveau d'escalade et les conditions climatiques sont généralement extrêmes.
Fitz Roy...
Sur Wikimedia Commons
Pour vous le street art est un mouvement de « jeunes » ? Pas pour Missekat, qui tord le cou aux idées reçues en posant toujours ses pochoirs dans lacapitale malgré ses 80 printemps ! Ses compositions félines, tantôt drôles tantôt poétiques, prouvent qu’il n’y a pas d’âge pour faire du street art à Paris. Considérée même comme la doyenne du street art français, Missekat compte bien continuer de partager son talent avec les parisiens.
D’origine danoise, elle a choisi le surnom de Missekat, « petit chat », et s’inspire de son propre animal de compagnie Fantomas. Souvent accompagnée par des proches elle continue ses expéditions nocturnes, principalement dans le Marais et le 13ème arrondissement. Ses oeuvres sont aussi à découvrir sur sa page Facebook et même parfois à acheter à la galerie en ligne The Wall.
Et si vous voulez découvrir d’autres œuvres de street art à Paris n’hésitez pas à participer à nos visites en cliquant ici !
C’est au cœur du Marais que l’on peut découvrir cette insolite inscription gravée dans la pierre : « 1764 NICOLAS ».
Où se trouve exactement cette épigraphe ? Qui est son auteur ? Comment et pourquoi a-t-elle été gravée?
On vous en dit plus sur ce graffiti, le plus ancien de la capitale !
Cette inscription est gravée sur l’arcade extérieure du pilier situé entre les numéros 11 et 13 de la place des Vosges. On le comprend immédiatement, c’est en 1764 qu’elle a été inscrite là, sur cette place construite en 1605 et alors appelée Place Royale. Elle serait l’oeuvre de l’écrivain Nicolas-Edme Restif de la Bretonne, connu pour avoir fait de ses aventures galantes une vaste production littéraire.
Restif de la Bretonne, un homme de lettre excentrique Issu d’une famille modeste, Restif de la Bretonne naît en 1734 dans un petitvillage de l’Yonne. Il entame très jeune un apprentissage aux côtés d’un imprimeur auxerrois avant de s’installer à Paris en 1759. Il est alors âgé de 25 ans et poursuit son travail en tant que typographe à l’Imprimerie Royale de Paris, alors située au Palais du Louvre. À coté de cela, le jeune Restif de la Bretonne commence à pratiquer ses deux passions : écrire des histoires érotiques dont l’inspiration lui vient de ses propres aventures et graver ses pensées sur les murs de la ville !
Pendant des décennies, ce typographe-écrivain surnommé « le Griffon » utilisera des clés et des fers pour se transformer en graffeur nocturne. Dans son journal intime écrit dans les années 1780 et intitulé "Mes inscriptions", Restif de la Bretonne parle notamment des centaines de graffitis qu’il a gravés sur les murs de l’Île Saint-Louis. Ces
derniers étaient destinés à révéler au monde son amour pour une certaine Sara, la fille de sa logeuse. Il y en aurait eu autant, voire plus, dans le reste de la ville, mais l’inscription de la place des Vosges est la seule à nous être parvenue.
Le journal intime retrouvé dans le dépôt des Archives de la Bastille expose parfaitement les raisons qui ont poussés cet homme de lettre à vouloir laisser sa marque sur les murs de Paris : « Je la fis dans cette idée : verrai-je cette marque l’année prochaine ? Il me semble que, si je la revoyais, j’éprouverais un sentiment de plaisir, etle plaisir est si rare, vers l’automne de la vie, qu’il est bien permis d’en rechercher les occasions ». Si Restif de la Bretonne ne peut plus contempler son inscription de la place des Vosges, des centaines de Parisiens continuent de passer devant chaque jour… et certains lui prêtent même attention !
Pour découvrir encore plus d’anecdotes et de secrets sur le Marais, participez à l’une de nos visites dédiées à cet emblématique quartier du centre de Paris !