De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
30/10/2018 - 07:23
 Un jour, un jeune homme demanda à son grand-Père...

Grand-Père, comment as-tu pu vivre avant...

 
  - sans technologie
  - sans internet
  - sans ordinateur
  - sans drones
  - sans bitcoin
  - sans téléphones portables
  - sans Facebook ?
 
Grand-Père répondit :

 
  " tout comme ta génération vit aujourd'hui...
  - sans humanité
  - sans dignité
  - sans compassion
  - sans honte
  - sans honneur
  - sans respect
  - sans personnalité
  - sans caractère
  - sans amour
  - sans modestie
 
Nous, aujourd'hui quand vous nous appelez "vieux", nous avons été bénis, notre vie en est la preuve....
 
 A vélo nous n'avons jamais utilisé le casque.
 
 Après l'école, nous avons fait nos devoirs nous-mêmes et nous sommes toujours allés jouer dans les prés jusqu'au coucher du soleil.
 
 Nous avons joué avec de vrais amis, pas avec des amis sur internet.
 
 Si jamais nous avions soif, nous avons bu de l'eau de la fontaine, pas de l'eau en bouteille.
 
 Nous n'avons jamais été malades pour avoir utilisé le même verre que nos amis.
 
 Nous ne sommes pas devenus obèses en mangeant souvent du pain et des pâtes.
 
 Nos pieds n’ont pas souffert à force de marcher pieds nus.
 
 Nous avons créé de nos mains nos jouets et joué avec eux.
 
 Nos parents n'étaient pas riches mais ils nous ont donné beaucoup d'amour.
 
 Nous n'avons jamais eu de téléphones portables, DVD, play station, Xbox, jeux vidéo, ordinateurs personnels, internet... Mais nous avons eu de vrais amis.
 
 Nous avons visité la maison de nos amis sans avoir été invités et nous avons apprécié avec eux du pain et de l'huile à goûter.
 
 Les membres adultes de la famille vivaient à proximité pour profiter du temps.
 
 Nous sommes une génération unique et plus compréhensive, car nous sommes la dernière génération qui a écouté leurs parents.. et aussi la première qui a dû écouter ses enfants.
 
Nous sommes donc une édition limitée...!!!

29/10/2018 - 21:19
La Route du Rhum 2018 ...



Le spectacle des 122 participants à la Route du Rhum 2018 risque d'être beau. Au départ devant la ville de Saint-Malo le 4 novembre, ces monocoques et multicoques de course vont s'élancer pour une transatlantique avec une arrivée en Guadeloupe.

En alternance avec la Transat Jacques Vabre, la Route du rhum fête cette année son 40ème anniversaire. Elle fait traverser l'Atlantique à 123 skippers sur des voiliers de course comme les multicoques Ultime, Multi50 et Rhum Multi, mais aussi des monocoquesImoca, Class40 et Rhum Mono. Une épreuve en solitaire au départ de Saint-Malo le dimanche 4 novembre. Parmi les skippers, Loïck Peyron, le vainqueur de la précédente édition, prendra le départ à bord d'une réplique du bateau que Mike Birch avait mené à la victoire en 1978... Le rendez-vous a été donné à Saint-Malo, dès le 24 octobre 2018.



Du mercredi 24 octobre au dimanche 4 novembre 2018, les visiteurs pourront déambuler sur les quais de la Route du Rhum, pour découvrir les bateauxde la Route du Rhum.

Le Bassin Duguay-Trouin : Ce bassin accueillera les 20 monocoques IMOCA, trois Rhum Mono ainsi que le légendaire Pen Duick VI, mené par Marie Tabarly pour son projet Élémen'Terre. Des bateaux de tradition seront également de la fête comme Le Français, dernier bateau ancré au pied de la Cité corsaire, ou Étoile du Roy ou encore de plus petites unités.
Le Bassin Vauban regroupe les 53 monocoques de la Class40, les six Multi50, les 14 autresRhum Mono, les 21 Rhum Multi ainsi que le trimaran ULTIME Remade — Use It Again de Romain Pillard.

Les visiteurs pourront également découvrir à cet endroit le navire aux énergies renouvelables et à l'hydrogène Energy Observer, skippé par le Malouin Victorien Erussard.



Alors que l'arrivée des bateaux a été portée au 24 octobre à 17 h (les écluses s'ouvriront plusieurs fois de 17 h 30 à 20 h 30), les Ultimes n'arriveront sur le village qu'à partir du 26 octobre. Avec leurs dimensions dantesques – 32 m de long et 23 m de large —, ces trimarans géants n'entrent plus dans les écluses à cause de leur largeur.

Une arrivée "tardive" demandée également par la Direction de course afin delaisser les opérations se dérouler en toute sécurité pour le gros de laflotte, de réguler le trafic et de prendre en compte la hauteur d'eau à marée basse.

Le Maxi Edmond de Rothschild, qui a accepté de prendre une place à quai à la gare, n'arrivera que le 30 octobre, puisque les coefficients de marée ne seront pas favorables avant pour accoster.
29/10/2018 - 14:58
Des gilets fluo pour se protéger des chasseurs : «Le b.a.-ba de la sécurité»



Depuis le début de la saison de la chasse, les chasseurs de champignons de cette commune savoyarde doivent porter un gilet fluo en forêt. Le maire de Jarsy (Savoie) assume son arrêté municipal. Pour lui, c’est une question de prévention.Alors que les accidents de chasse se succèdent ces dernières semaines, le maire d’une petite commune du massif des Bauges (Savoie) a déclenché la polémique ce week-end.

Il a publié un arrêté municipal imposant le port d’un gilet fluo pour les ramasseurs de champignons. De quoi déclencher la colère des militants anti-chasse alors que le ministre de l’Ecologie François de Rugy demande ce lundi à la Fédération de chasse de prendre « des engagements pour renforcer la sécurité.

Pierre Duperier (sans étiquette) achève son troisième mandat à la mairie de Jarsy, une commune située à un peu plus d’une centaine de kilomètres de Montbriond où un vététiste britannique a été tué mi-octobre lors d'une partie de chasse. L’édile assure  qu’il ne regrette pas son choix

En quoi consiste votre arrêté ?
Pierre Duperier. Dans la forêt communale, un bien privé qui appartient à la commune, je demande aux ramasseurs de champignons de porter un gilet fluo les jours de chasse, c’est-à-dire le mercredi, jeudi, samedi et dimanche. J’ai pris cet arrêté début septembre à l’ouverture de la chasse. Je n’ai jamais eu d’accidents de chasse sur ma commune mais c’est une mesure de prévention. Les promeneurs ne seront pas sanctionnés s’ils ne respectent pas l’arrêté.

Comment le justifiez-vous ?
Il faut que les ramasseurs soient visibles des chasseurs qui eux-mêmes portent des gilets fluo. Un ramasseur de champignons est au milieu de bois, sombres, à quatre pattes ou accroupi. Et donc difficilement visibles. J’aurais pu tout aussi bien interdire le ramassage de champignons dans la forêt communale mais je ne l’ai pas fait.

Il s’agit donc d’une simple mesure de prévention ?
En réalité, n’importe quel promeneur en forêt devrait porter un gilet. Je ne prends parti pour personne, je suis chasseur et ramasseur de champignons. J’ai pris cet arrêté mais je pense que la préfecture auraitdû le faire. C’est le b.a.-ba de la sécurité en forêt. Si je n’avais pas pris cet arrêté et qu’il y avait eu un accident, je m’en serais voulu.
Ce commentaire a été modifié le 29/10/2018 à 14:59
29/10/2018 - 10:15
Fin du changement d’heure : cinq raisons de s’en réjouir

«

Rester à l’heure d’été c’est une victoire pour la convivialité d’abord ! » salue Olivier Fabre, fondateur de l’Association européenne pour l’heure d’été. LP/Philippe Lavieille
Le changement d’heure sera dans quelques temps de l’histoire ancienne. Voilà pourquoi il faut s’en réjouir.

Pour coller avec nos modes de vie
Lever avec le jour et coucher avec les poules, ça ne colle plus au rythme de vie des Français. Alors oui l’heure d’été est moins en phase avec l’ensoleillement naturel que l’heure d’hiver mais « ce qui était important pour nos aïeux, souvent paysans, qui vivaient à l’heure du soleil l’est beaucoup moins au XXIe siècle avec l’omniprésence des éclairages artificiels », note Pierre Philip, directeur de l’unité de recherche sommeil, addiction et neuropsychiatrie à Bordeaux (CNRS/Université de Bordeaux).
Quand il s’agit de bien dormir les rythmes sociaux jouent « au moins autant » que la lumière insiste le spécialiste.


Pour limiter les accidents
Depuis des années, la sécurité routière enregistre un pic d’accidentalité de +43 % pour les piétons en fin de journée dans la semaine qui suit le retour à l’heure d’hiver. Parce que beaucoup d’enfants et d’adultes sont surpris par la nuit au moment de la sortie des classes ou des trajets de fin de journée professionnels.
Sans compter que sommeil étant perturbé, la vigilance et l’attention baissent. « Attention, prévient Anne Lavaud secrétaire générale de l’association Prévention routière.
L’hiver reste l’hiver, bien sûr si l’on cesse de changer d’heure, il n‘yaura plus d’effet de surprise, mais la période d’ensoleillement est plus courte en janvier qu’en juin, il faudra continuer à être vigilants,et rendre visible ces enfants, avec des bandes réfléchissantes sur le cartable par exemple. »

Pour nos belles soirées d’été
« Rester à l’heure d’été c’est une victoire pour la convivialité d’abord ! salue Olivier Fabre qui a créé l’Association européenne pour l’heure d’été. Parce que nous sommes tous heureux de profiter des beaux jours le plus longtemps possible. C’est aussi bon pour toute l’économie du tourisme parce que les gens sortent et consomment plus au soleil », s’enthousiasme celui qui est aussi, maire de Mazamet (Tarn).

Pour faire plus de sport
Les longues soirées poussent les sédentaires à se mettre au sport. En effet, les joggers du petit matin qui enfilent leurs baskets à 5 heures sont rares, la pratique sportive surtout chez les jeunes c’est après le boulot ou les cours. Et même pour filer à la piscine (certes éclairée), c’est beaucoup plus attirant quand on se dit qu’il reste des heures d’ensoleillement.
« Sur le terrain, c’est une évidence ! Insiste Jean Claude Perrot, président de France loisir amateur. Les terrains sont très mal éclairés dès qu’on passe en heure d’hiver. Pour les enfants quiont foot après les cours, les terrains ne sont pas au pied des immeubles, il faut ensuite rentrer dans le noir… »

Pour soigner son moral
Davantage de soleil en soirée permet d’éviter les « dépressions saisonnières très communes », pointe Claire Leconte chronobiologiste. Bien sûr, en heure d’été on perd un peu de rayons de soleil au lever « mais le matin on court au travail, le bénéfice n’est pas le même », explique la spécialiste. Le tout grâce à une hormone du sommeil dont la sécrétion est bloquée en pleine lumière : la mélatonine. En « option » été, on se sent donc en pleine forme et de bonne humeur.

Ce commentaire a été modifié le 29/10/2018 à 10:15
29/10/2018 - 09:52
Drôles de tentes !

Des tentes vraiment drôles et originales, avec des designs super amusants et très différents des tentes habituelles!
 








À éviter cette semaine hivernale ....
29/10/2018 - 09:48
Légende de la pierre percée.


 
Merveille géologique au sommet de la colline des Creys, dans le département de l'Isère, la Pierre Percée a fait naître de nombreuses légendes.D'aucun prétendent même qu'il s'agirait là d'un dragon au repos.
 
Mais on entend plus souvent conter la glorieuse histoire du Duc de Lesdiguières qui aurait vendu son âme au diable en échange de la construction du mur d'enceinte de son château de Vizille.
L'accord aurait été accompagné d'un pari: s'il parvenait à galoper plus vite que l'avancée des travaux -dirigés par le démoniaque Folaton- alors le diable ne lui réclamerait rien.
 

 
Et contre toute attente, le Duc remporta la victoire.
 
Enragé par la défaite, Satan envoya Folaton, d'un prodigieux coup de pied, au sommet de la colline. Le maçon de l'Enfer se trouva figé à jamais à quatre pattes, la tête au sol, entre ses deux mains, et les avant-bras repliés.
 
 Le coup lui aurait aussi fait pousser une bosse sur le dos.
  Telle est la position dans laquelle on peut le contempler, aujourd'hui encore, lorsqu'on regarde la roche.
 
Ce commentaire a été modifié le 29/10/2018 à 09:48
29/10/2018 - 08:36
???????
Ce commentaire a été modifié le 29/10/2018 à 08:37
29/10/2018 - 08:30
Et en France : 5cm , la France est bloquée !!!!!

LE TRAIN DES NEIGES EN COLOMBIE BRITANNIQUE

Formidable cette neige !!

Surtout depuis son fauteuil !!!!!😀

Si j'avais l’adresse mail de la SNCF, j'aurais bien fait suivre ...

 Si si, il y a bien des rails !!!

Rien à voir avec notre SNCF, un peu de neige empêche le train de passer !!!

Comment le cameraman a fait pour prendre ces super-vues, où et comment s'est-il posté dans toute cette neige ?

Ici, pas de rails gelés ni de caténaires enneigés...


Click ici: ......Spectacular footage of train plowing through deep snow in Arthur's Pass,
Ce commentaire a été modifié le 29/10/2018 à 08:31
29/10/2018 - 08:02
 L'amour Après 50 Ans...
Croire Encore Au Prince Charmant ?

Illustration La Presse
Olivia Lévy La Presse

Elles ont 50 ou 60 ans et cherchent le grand amour.
Ces femmes, séparées, divorcées, ont de belles carrières, mais ne veulent pas vieillir seules. Croient-elles encore au prince charmant ? Se sentent-elles plus libres, mais moins désirables ? Comment trouver l'amour quand on a plus de 50 ans?

Le Grand Amour À 60 Ans
Dans son nouveau roman Plus folles que ça, tu meurs, Denise Bombardier parlede la vie sentimentale et sexuelle sans tabou des sexagénaires à qui tout réussit professionnellement, mais qui cherchent le prince charmant.
Un roman plein d'autodérision où l'héroïne principale, Agnès, avocate reconnue, souhaite rencontrer le grand amour. Nous avons joint l'auteureà Paris, où elle fait la promotion de son roman.
Les femmes cherchent-elles encore le prince charmant à 60 ans?
Oui. Je l'ai constaté il y a longtemps. Je n'en reviens pas, les femmes de 60 ans sont ramenées à l'adolescence quand il est question de rencontrerun homme.
Quand j'écoute des femmes de 70 ans parler, on dirait des ados! Elles ont le coeur au début du XXe siècle et le reste du corps dans la modernité !
Elles sont très sentimentales. On ne le sait que quand on arrive là, finalement.
Quand on vous lit, on se dit, finalement, que la plus grande liberté des femmes est à 60 ans.
La liberté à 60 ans est grisante ! Ce sont, à mon avis, les années les plus intenses d'une vie. Si on est en santé, qu'on a un peu d'argent, que les enfants sont grands, c'est formidable !
Mes héroïnes voyagent, font des croisières, sont très libres... Je suis entourée de femmes comme ça. C'est une jubilation avant la tragédie.
Je pense que les femmes dans la quarantaine, qui élèvent leurs enfants, qui travaillent, qui sont prises dans le quotidien, ne sont pas libres du tout.
C'est le pire âge par rapport à sa liberté, elles n'ont pas le temps, pas de temps pour elles.
Tout comme votre héroïne Agnès, vous avez trouvé le grand amour à plus de 50 ans ?
Oui, je suis bien placée pour l'écrire, car j'ai rencontré Jim, celui qui est mon mari aujourd'hui, lorsque j'avais 56 ans. J'en ai eu d'autres avant et j'ai aimé les hommes de ma vie.
Lors d'une séance de signatures à Montpellier, une femme m'a remerciée et m'a dit...
«J'ai lu L'Anglais [un hommage à l'amour et à son mari] et vous m'avez donné de l'espoir.»
Il arrive aussi de rencontrer l'amour à 80 ans dans les résidences de personnes âgées. On est prêt à concéder que
sentimentalement, ils peuvent s'aimer, mais on ne veut pas que les couples de cet âge s'aiment sexuellement.

On ne parle jamais de la vie sexuelle des couples après 60 ans. Pourquoi ?
C'est tabou. C'est pire en France où, à partir de 60 ans, une femme ne devrait plus avoir de vie sexuelle !
Je pense que ça vient des interdits de la religion. C'est la vieille conception que la chair, c'est le péché. Ça vient d'Adam et Ève. Quand on est vieux, ça suffit, on ne fait plus ça ! Comme si, pour les femmes, il y avait une date de péremption. On ne peut pas être féministe si on n'est pas capable de parler de notre sexualité et de raconter les femmes telles qu'elles sont.
Des femmes qui aiment faire l'amour et c'est ça qui participe au bonheur de vivre. Le plaisir de vivre, c'est le désir !
La frustration, c'est l'anti-désir. J'écris aussi qu'à 60 ans, on ne fait plus l'amour comme les contorsionnistes du Cirque du Soleil ! Il y a moins de gymnastique. La position du missionnaire est plus confortable !


Plus folles que ça, tu meurs, Denise Bombardier...

Selon vous, les femmes ne veulent pas vieillir seules ?
Elles ont peur de la solitude. Les hommes regardent les plus jeunes, mais quand on voit les femmes avec qui ils sont accompagnés, franchement, on se dit qu'on n'a rien perdu.
Ils veulent des femmes plus jeunes dans leur fantasme, mais parfois, la réalité est tout autre.
Qu'est-ce qu'on peut dire aux femmes de 60 ans qui cherchent l'amour ?
Qu'elles soient à l'écoute de leurs désirs, mais qu'elles ne jettent pas la serviette. Il y a beaucoup de femmes qui débordent d'énergie, qui sont vivantes, libres, séductrices et qui ont envie de faire l'amour.
Je crois que ces femmes-là attirent les hommes, il faut avoir de l'espoir,mais c'est vrai que c'est plus compliqué, que les hommes vieillissent plus mal. Les hommes sont plus menacés dans leur puissance, nous, ça ne paraît pas.
On n'a pas de problèmes mécaniques à savoir si on bande ou pas. Il y a des petites pilules qui peuvent aider, mais parfois, c'est compliqué, ce n'est pas bon pour le coeur...
Je ne suis pas de la génération des sites de rencontres, mais il faut être attentive sans être demandeuse.
Il faut regarder ça aussi avec humour ?
Il faut avoir beaucoup d'autodérision et c'est la chose la plus difficile.
Ça m'a fait du bien d'écrire ce livre, je l'ai écrit pour rire moi-même!
J'espère aussi que les hommes le liront, car ils vont apprendre des choses sur les femmes !

L'amitié entre femmes est très importante pour vous ?
C'est essentiel, surtout pour les femmes qui sont seules. Les femmes se consolent entre elles. Elles se confient, se détestent parfois aussi... elles sont drôles et tragiques parfois.
Tout comme votre héroïne, vous allez être grand-mère ?
Quand j'ai écrit mon livre, je ne le savais pas. Je l'ai écrit cet été, et on m'a annoncé à la fin octobre que ma petite-fille naîtra en mai prochain.
C'est incroyable ! C'est dans la pérennité des choses, on nous survit, et les femmes qui n'ont pas d'enfants, je pense que c'est encore plus dur de vieillir.

Plus folles que ça, tu meurs..
. Denise Bombardier. Éditions Flammarion...
En librairie.

Illustration La Presse.

Célibataires quinquagénaires à la recherche de l'amour...L'animatrice Marie-Élaine Proulx, 51 ans, publie Pierre Jean Jacques et les autres dans lequel, avec beaucoup d'humour, elle raconte sa vie de célibataire à
la recherche de l'amour.

À 48 ans, elle s'inscrit dans une agence de rencontres en se disant que c'est un moyen peut-être plus efficace de rencontrer un homme qui corresponde à ses critères.
«Je sortais d'une peine d'amour, j'avais envie de me distraire et de savoir que je plaisais encore, car j'avais la confiance en moi et le moral dans le tapis», confie Marie-Élaine Proulx, que nous avons rencontrée.
Elle n'a jamais senti le rejet, mais avoue que lorsqu'elle avait rendez-vousavec un homme, il y avait toujours l'espoir de rencontrer le bon.
«La lourdeur n'était pas dans l'échec, mais dans le recommencement, même si mes déceptions n'ont jamais été démesurées.»
Il n'y a peut-être pas eu de sentiment d'échec, mais des situations invraisemblables et des anecdotes cocasses que jamais elle n'aurait cru vivre et qu'elle évoque dans son livre.
Et surtout, du caramel, qu'elle a beaucoup mangé pendant cette période.
Pour Diane Lavoie, 54 ans, qui a décidé de chercher son Roméo sur l'internet, l'échec et le rejet peuvent être difficiles et l'ont menée àl'introspection.
«Je me rends compte que beaucoup de gens sont brisés dans mon groupe d'âge.Est-ce moi, le problème? Je suis fatigante? Je ne suis pas agréable ? Trop artiste ? Trop exigeante ? Qu'est-ce qui ne marche pas ? C'est très confrontant», lance l'auteure de J'écris, tu aimes, ça chie, où elle relate ses mésaventures à la suite de son inscription sur un site
internet de rencontres.

«Les hommes de 50 ans ne veulent pas s'engager et préfèrent les plus jeunes.Je vais dire quelque chose d'épouvantable, mais, à cet âge-là, on a lesrestes!», estime Diane Lavoie.


Pierre Jean Jacques et les autres, Marie-Élaine Proulx...

«Des hommes bien de 50 ans, célibataires, il n'y en a pas dans les restaurants ni dans les bars et ils ne se trouvent pas non plus dans lesagences de rencontres, car ils n'en ont pas besoin, ils ont l'embarras du choix. Ils ont vraiment le beau jeu», observe de son côté Marie-Élaine Proulx.
Le psychologue François St Père affirme en effet qu'il y a moins d'hommes de plus de 50 ans disponibles, car ils ont souvent une préférence physique pour les plus jeunes.
Il estime aussi que plus on avance en âge, plus les attentes sont élevées et moins on fait de compromis, alors que la vie à deux peut en comporter.
«J'entends des choses incroyables dans mon cabinet s'exclame le psychologue. Les gens ne se donnent pas la chance ! Ils s'arrêtent sur des petits détailsqui leur conviennent moins, mais ce sont des choses tellement futiles dans le cadre d'une vie de couple !», observe-t-il.
Ce que partage Diane Lavoie. «Les gens sont de plus en plus difficiles. Ils ne font plus aucune concession et sont individualistes. Tu découvresun petit défaut et tu renonces parce que tu te dis que tu vas trouver
mieux, alors tu continues à chercher», dit-elle.

Il faut ajouter à cela la peur de ne plus se sentir désirable, dans notre société où règne l'apparence.
«Quand on arrive à 50 ans, il y a cette perception qu'on n'est plus désirableset qu'on est vieilles», estime Marie-Élaine Proulx, mais quand elle regarde dans la rue, elle trouve que les femmes de 50 ou 60 ans sont plus belles que les hommes du même âge. «On prend plus soin de nous, on est très coquettes», dit-elle.
La pression de l'apparence est très forte chez les femmes.
«Ça prend une grande importance, les femmes ont peur d'être jugées sur leur physique, elles ont peur de se déshabiller, mais elles veulent aussi être aimées pour ce qu'elles sont, pour leur intelligence, leur personnalité.»
Les femmes doivent-elles se résigner à vivre seules ? Diane Lavoie n'a pas envie de vieillir seule. «Je trouve ça triste. J'ai envie d'être amoureuse, de partager mon quotidien, d'arriver à la maison, de prendre un petit verre de vin, de discuter, de passer de bons moments, rire, rien d'extravagant ! pense-t-elle.
J'entends souvent mes amis me dire: "Il faut que tu apprivoises ta solitude." Non !»
Marie-Élaine Proulx pense que les femmes ont une plus grande capacité à vivre seulesque les hommes. Elle évoque l'année complète passée sans aucun homme dans sa vie.
«J'ai commencé à apprécier cette solitude, j'avais une vie remplie entre mes amis, des soupers, des voyages, des parties de golf.»
«On finit par se sentir bien dans notre confort de femme seule. Je me suis dit: "C'est ça ma vie, ce sera ça ma vie, sans homme", mais ça m'a pris du temps à me dire ça.»
François St Père connaît de trop nombreuses femmes qui sont découragées de se faire rejeter à répétition. «Il faut être faite forte, et surtout, avoirun réseau d'amis où les femmes se sentent en confiance et qui les mettent en valeur», pense-t-il.
Diane Lavoie est retournée sur les sites de rencontres. «Quelle est l'autre option ?», s'interroge-t-elle. Elle estime qu'elle n'a pas de choix, elle a fait le tour des amis d'amis, elle se dit trop vieille pour les bars et discothèques.
Au restaurant ? «Oui, il m'arrive de croiser des gens que je trouve attirants...» Au travail? «Ça fait 26 ans que je travaille à
la Radio !», s'exclame la designer de costumes.

«Allez-y sur les sites, ça ne marche pas pour moi, mais ça peut marcher pour vous ! On ne peut pas rester à la maison ! Il faut se sentir vivante!», lance Diane Lavoie.
Quant à Marie-Élaine Proulx, c'est par un concours de circonstances incroyable qu'elle a rencontré Pierre, son amoureux, par l'entremise d'une agence dirigée par un de ses ex qui lui a proposé une inscription sans frais !
«Pierre, je ne l'ai pas laissé entrer dans ma vie, car il était aux antipodes de ce que j'avais connu avant, avoue-t-elle. Il a été très patient avec moi. Peut-être que je serais passée à côté s'il n'avait pas été aussi patient.»
Les femmes manquent-elles trop souvent des occasions ? «Sans aucun doute, pense François St Père, car quand la chimie n'opère pas dès les premières minutes, les gens passent à un autre appel !
Il faut prendre plus de temps ou alors revoir certains critères», pense le psychologue spécialisé en thérapie de couple.
C'est ce qu'a fait Marie-Élaine Proulx. Ça lui a pris du temps à comprendre qu'elle ne cherchait plus les mêmes qualités qu'il y a 10 ou 20 ans.
Elle s'est rendu compte qu'elle cherchait désormais des qualités comme la bienveillance, la sociabilité, l'empathie. «C'est exactement ce que Pierre a comme qualités.»
Est-ce qu'elle conseillerait aux gens de s'inscrire à une agence de rencontres ?
«C'est difficile à dire, mais la réponse est non, même si ç'a été bénéfique pour moi. Ça m'a permis de recommencer à sortir, à me sentir désirée et à faire tout ce cheminement qui m'a menée où je suis aujourd'hui.»

Pierre Jean Jacques et les autres­. Marie-Élaine Proulx.
Éditions La Presse. En librairie.
J'écris, tu aimes, ça chie. Diane Lavoie...
Éditions Libre Expression. En librairie...

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28/10/2018 - 20:51
Philippe Gildas est mort à 82 ans .

L'ancien journaliste et animateur à succès de Canal + et Europe 1 est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
L'animateur de télévision et de radio qui a fait un long passage Philippe Gildas est mort à 82 ans dans la nuit de samedi à dimanche des suites d'un cancer a annoncé Europe 1 dont il fut un animateur durant de longues années.



Animateur mythique de Canal+ et notamment de Nulle Part Ailleurs de 1987 à 1997, Philippe Gildas est décédé des suites d'un cancer. Il était hospitalisé dans le 15ème arrondissement de Paris depuis sept semaines.
Antoine de Caunes, un de ses proches, qui a travaillé de nombreuses années avec lui sur la chaîne cryptée, a confirmé l'information à l'AFP dans la matinée.
Philippe Gildas a été l'un des premiers à mélanger journalisme et divertissement en France, notamment aux commandes de l'émission phare de Canal+ "Nulle Part Ailleurs".



Le "petit" (1m65) Philippe Leprêtre est né le 12 novembre 1935 à Auray dans le Morbihan. Ce fils de notaire, aîné d'une fratrie de sept garçons, gardera de son enfance une mentalité de chef d'équipe qui marquera toute sa vie professionnelle.
À la fin des années 50, étudiant en lettres classiques à la Sorbonne, il comprend qu'il n'est pas fait pour le professorat et s'oriente vers le journalisme sur les conseils de Jean Yanne, Breton comme lui.

Il entre comme secrétaire de rédaction au journal "Combat", puis à "Radio Luxembourg", l'ancêtre de RTL. Encore sous les drapeaux, il doit choisir dans l'urgence un pseudonyme un soir où il prend l'antenne pour boucher un trou. Ce sera "Gildas", le prénom de son fils aîné.
Il y crée la matinale, cette tranche d'informations qui doit accompagner l'auditeur de son réveil à son travail, dont il sera un des piliers, à RTL puis Europe 1.En 1969, il suit à l'ORTF Pierre Desgraupes pour monter la rédaction de la première chaîne. Il y présente le journal télévisé, "grand-messe" dont il contribue à fixer les règles en tant que rédacteur en chef.
Il passe par France Inter puis intègre Europe 1, où ce père de trois fils rencontre sa seconde épouse, l'animatrice Maryse.



Le journaliste garde aussi un pied à la télévision. Sur proposition de Pierre Bellemare, il devient animateur de jeux et présente "La tête et les jambes" puis "La chasse au trésor".



Devenu directeur d'antenne de la station en 1983, il crée le Top 50, première mesure des ventes de disques en France.
Philippe Gildas excelle dans son rôle de Monsieur Loyal. Les "Guignols" peuvent se moquer de son brushing et de son expression "Formidable!", José Garcia l'asperger d'eau et de mousse... jamais "Philou" ne perd son flegme, ni son sourire. Pendant 10 ans, "NPA" dicte les modes et les nouvelles règles de l'humour à la télévision.

Ce commentaire a été modifié le 28/10/2018 à 20:52