L'Arabie Saoudite, État De M*rde Mohammed ben Salmane est le prince héritier de l'Arabie saoudite. Photo Alastair Grant, archives Associated Press Patrick Lagacé La Presse
La disparition et le très possible assassinat du dissident et commentateur saoudien JamalKhashoggi... A créé un formidable bal des hypocrites à propos des exactions de cet État voyou qu'est l'Arabie saoudite. Jamal qui ? Jamal Ahmad Khashoggi, 59 ans, personnage énigmatique et flamboyant, qui avait une relation amour-haine avec le régime totalitaire qui gouverne la pétro-dictature saoudienne. Un peu journaliste, un peu conseiller politique, Khashoggi a tour à tour été proche de la famille royale saoudienne (qu'il a servie comme conseiller)... Puis mis au ban de cette même famille (pour avoir permis la publication de textes jugés blasphématoires pour l'islam dans un journal saoudien qu'il a dirigé). Il s'est lui-même exilé hors du royaume d'Arabie saoudite en 2017, après avoir déplu au nouveau dictateur du pays, Mohammed ben Salmane (MBS), un jeune psychopathe par définition impétueux. Loin du désert de sable (et d'idées et de liberté) de l'Arabie saoudite, Jamal Khashoggi s'est mis à librement commenter les affaires du royaume.
Résidant aux États-Unis, il signait des chroniques dans le Washington Post, dont il était un collaborateur régulier. Le 2 octobre dernier, Khashoggi s'est présenté au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul...Pour y obtenir des documents nécessaires à son mariage prochain avec sa fiancée turque. Et Il N'en Est Jamais Ressorti Les Saoudiens jouent les innocents, ils ont affirmé publiquement que Khashoggi était sorti par une porte dérobée, mais, manque de pot...Les services de renseignement turcs ont des caméras qui encerclent l'immeuble...Khashoggi, a fait savoir la Turquie, n'est jamais sorti du consulat...Là, tout déboule, par des fuites savamment calculées des services de renseignement turcs et américains : Les Turcs auraient des enregistrements audio et vidéo de l'interrogatoire du dissident et des agents saoudiens en train de le... tuer. Non seulement Khashoggi serait donc mort, mais en plus sa mort aurait été filmée par l'équipe de 15 hommes venue de Riyad spécialement pour lui..Question de fournir au roi d'Arabie saoudite la preuve que la sale job avait étéfaite : le contenu prisé par les psychopathes n'est pas diffusé sur Netflix. Pour emprunter un cliché cher aux rédacteurs de manchettes diplomatiques, l'affaire Khashoggi « met à l'épreuve la relation américano-saoudienne ». En effet, les États-Unis se sont déclarés « préoccupés » par la disparition d'un commentateur qui écrivait dans les pages... D'un des plus grands journaux américains, un journal ayant pignon sur rue dans la capitale, Washington. C'est évidemment de la bullshit, la relation américano-saoudienne va rester solide comme de l'or, parce que la dictature d'Arabie saoudite...Est une pompiste de pétrole fiable en plus d'être la rivale de l'ennemi désigné des États-Unis dans la région du golfe Persique, l'Iran. Ça fait des décennies que l'Arabie saoudite emprisonne et martyrise ses dissidents (bonjour Raif Badawi). Ça fait des décennies que l'Arabie saoudite traite les femmes en citoyennes de seconde zone. Et ça fait des décennies que l'Arabie saoudite tolère la propagation des versions les plus obscurantistes de l'islam partout dans le monde, propagation qui a joué un rôle dans les attaques de 2001. Pas grave, l'Arabie saoudite est de « notre » bord - celui de l'Occident, mené par les États-Unis -Alors ces saloperies passent sous le radar. C'est bien sûr l'Irak que les États-Unis ont envahi, au nom de la démocratie, cette belle et grande chose. L'Arabie saoudite n'est bien sûr pas le seul État à assassiner des personnes de façon brutale et en marge de la règle de droit. Par exemple, les États-Unis le font, Israël aussi, ciblant des personnes qui menacent leur sécurité nationale. Les démocraties européennes ciblent également des djihadistes issus de leur sein dans les ruines de la Syrie. L'Arabie saoudite, elle, fait ce que l'Iran et la Russie font : assassiner des personnes - à l'étranger si nécessaire - Qui ne posent aucune menace à la sécurité nationale, mais qui, par leurs paroles et par leurs actes, emmerdent le régime. On dira qu'un assassinat est un assassinat, je veux bien, j'en suis : je préfère des procès administrés par des juges indépendants. Je pense quand même qu'il y a une différence entre assassiner un artificier du Hamas et zigouiller un type qui écrit ses idées dans le Washington Post. Ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle, mais il y a quelque chose de tristement comique à voir le concert d'indignation... Qui se fait entendre depuis qu'on soupçonne fortement que Jamal Khashoggi a été torturé et tué dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. Voyez plutôt : le régime sanguinaire de Mohammed ben Salmane Qui a organisé àRiyad, la Future Investment Initiative, où sont conviés penseurs et financiers du monde entier. Une sorte de Sommet de Davos du désert où des investisseurs et brasseurs de fric de partout vont tenter de se téte...Des miettes du gigantesque fonds d'investissement souverain de la dictature de sable, le PIF, sous le noble vernis de discussions sur la transformation de l'économie saoudienne. L'affaire Khashoggi rend la fréquentation de ce party un peu gênante et plusieurs participants se sont désistés dans les dernières heures : Le milliardaire anglais Richard Branson s'en est par exemple retiré et a suspendu un projet d'investissement d'un milliard du PIF saoudien dans ses aventures de tourisme spatial. Ces désistements nous font seulement voir à quel point l'Arabie saoudite est « notre » dictature, une de ces dictatures qui nous semblent moins sanguinaires...Parce qu'elles sont de « notre » bord, comme le furent en leur temps les dictatures... D'Irak, d'Argentine, d'Haïti, du Guatemala, du Chili ou de Cuba. Devinez par ailleurs qui était un des commanditaires de la super conférence saoudienne ? Le New York Times ! Oui, le journal américain qui se met en marché comme un phare de la démocratie - et qui l'est - s'était lui aussi immoralement convaincu que de s'associer à un régime sanguinaire qui piétine durablement la liberté de la presse était... unebonne idée. Le NYT a vu la lumière et s'est retiré de la conférence du régime de Mohammed ben Salmane depuis la disparition du chroniqueur du Washington Post. Non, mais on croit rêver : l'Arabie saoudite était un État de m*rde avant ladisparition du dissident Khashoggi et il l'est toujours depuis sa disparition. Rien de neuf...Avant la disparition du commentateur Khashoggi, il n'y avait pas d'élections libres en Arabie saoudite. On n'y trouvait pas de presse libre, pas de vie politique digne de ce nom et pas de trace de cette pierre angulaire de tout État véritablement démocratique... Que sont des tribunaux indépendants qui appliquent la règle de droit. Non, on n'y trouvait que des tribunaux inféodés au pouvoir et qui interprètent la loi selon le Coran, comme au XIVe siècle. Après La Disparition De Khashoggi ? Même Chose ! Alors je ne sais pas ce qui est plus grave... L'existence de cet État de m*rde...Qu'est l'Arabie saoudite ou faire semblant que ce n'en est pas un...
Tempête En Corse - Un Blessé Grave, Encore 7000 Foyers Sans Électricité... Durant la nuit, jusqu'à 25 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête et 120 techniciens étaient déployés mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île. Photo Yannick Graziani, Agence France Presse Agence France-Presse Ajaccio
Un homme grièvement blessé, 7000 foyers encore privés d'électricité : après le passage de la tempête Adrian sur la Corse... L'île de Beauté faisait le bilan mardi des dégâts provoqués par des rafales à 160 km/h. Un pompier à la retraite de 70 ans a été grièvement blessé lundi soir par un morceau de portail emporté par le vent, en Balagne, dans le nord-ouest de l'île, a-t-on appris auprès de la préfecture. Victime d'untraumatisme crânien, il a été transféré à Calvi. Son pronostic vital n'était pas engagé. C'est surtout sur les côtes que les stigmates sont les plus évidents, avec des dizaines de bateaux coulés, culbutés par les vagues dans les ports ou drossés contre les rochers, notamment à Cargèse ou le long de la route des Sanguinaires depuis Ajaccio. Le passage d'Adrian a aussi laissé de nombreuses traces dans la cité Impériale elle-même. Xavier D'Orazio, pêcheur ajaccien, essuie pudiquement quelques larmes face au bateau..De l'un de ses amis dont la coque a été arrachée : « Nous, on ne peut pas compter sur les assurances. Nos bateaux sont vieux, ils ont vingt ou trente ans, les assurer nous coûte trop cher. C'est donc foutu pour lui », déplore-t-il auprès de l'AFP. Les dommages sont nombreux également du côté des restaurateurs installés en bord de mer, et notamment le long de la route des Sanguinaires. Daniel Mezzacqui, propriétaire avec ses fils du restaurant L'Altru Versu, une table renommée d'Ajaccio, « commence à être découragé » : « C'est la quatrième fois en neuf ans que l'on perd tout. Hormis un incendie, à chaque fois c'est à cause des intempéries, on ne sait plus quoi faire », dit-il à l'AFP. Ses voisins, les restaurants Côté Plage, le Week-end ou encore Les Girelles, espèrent surtout la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle. La préfète de Corse, Josiane Chevalier, a précisé que ce n'était pas « nécessaire ». « Pour la prise en compte des dégâts par les assurances,[...] les dommages causés par les vents violents supérieurs à 100 km/h...[Sont automatiquement] couverts par les contrats au titre de la garantie "tempêtes, neige et grêle" ». Mais l'information ne satisfait pas les intéressés qui craignent que le plafond d'indemnisation ne soit plus bas. Durant la nuit, jusqu'à 25 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête et 120 techniciens étaient déployés...Mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île. À 15 h mardi, ils étaient encore 7000 concernés par ces coupures. « On a passé l'après-midi de lundi et la nuit calfeutrés dans la maison à Sainte-Lucie de Tallano avec des coupures d'électricité et sans réseau téléphonique »...Raconte à l'AFP une touriste en vacances avec sa famille dans l'Alta-Rocca, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Propriano. « Des habitants nous ont conseillés de ne surtout pas sortir car les tempêtes ici sont souvent dévastatrices et les maisons anciennes avec des risques de chutes de tuiles. Ils nous ont apporté des couvertures ! », ajoute-t-elle. Lundi vers 23 h, l'alerte rouge aux vents violents a été levée sur la Corse. La Corse-du-Sud est restée en alerte orange pour les orages, pluies-inondations et vagues-submersion puis cette alerte a été levée à son tour mardi matin. Publié Le 30 Octobre 2018
Nombreux sont les adultes qui profitent de cette fête pour se déguiser en personnages effrayants
Les traditions liées à Halloween sont connues de tous mais êtes-vous au point sur la fête du 31 octobre ? Découvrez-le ici.Depuis déjà plusieurs semaines, les guirlandes noir et orange, les araignées et autres pâtisseries à base depotiron peuplent notre quotidien. Si la tradition de fêter Halloween en se déguisant pour aller demander des bonbons au voisinage est bien connue, savez-vous vraiment pourquoi il en est ainsi ?
1. Pourquoi cette fête s'appelle-t-elle "Halloween" ?
Ce terme vient d'une contraction de l'expression anglaise "All Hallows Eve" qui veut dire "la veille de tous les saints", soit la nuit avant laToussaint qui a lieu le 1er novembre selon le calendrier chrétien. C'est pourquoi Halloween se déroule toujours le 31 octobre.
2. Est-ce une fête religieuse ? C'est une fête religieuse mais pas chrétienne, seule la Toussaint est célébrée par les catholiques. En revanche, Halloween prend ses racines dans une fête celtique et gauloise qui marquait la fin de l'année (qui était donc le 31 octobre) et le début de l'hiver il y a plus de 2.500 ans. Cette nuit était alors réservée à la célébration de Samain ou Samhain, dieu de la mort.
3. Pourquoi se déguise-t-on en personnages effrayants ?
Là encore, cette tradition vient de nos ancêtres Celtes. Le soir d'Halloween, on croyait alors que les portes du monde des vivants étaient ouvertes et que toutes les âmes pouvaient venir hanter les vivants. Donc pour les éloigner, on tentait de leur faire peur en portant des costumes effrayants. Une autre explication voudrait que c'était pour se faire passer pour l'un de ses monstres venu hanter la soirée que les Celtes portaient de tels costumes. Ainsi dissimulés, ils risquaient moins les mauvaises rencontres.
4. Pourquoi les couleurs d'Halloween sont-elles le orange et le noir ?
La fête celtique mettait à l'honneur le dieu de la mort associé au noir. Mais les Romains fêtaient également la déesse Pomona, pourvoyeuse de fruits et d'arbres à laquelle on associait la couleur orangée.
5. Pourquoi les enfants demandent-ils des bonbons ?
Lors de la fête de Samain, on faisait des offrandes de nourriture aux esprits pour qu'ils soient en paix. Cette habitude de distribuer des bonbons serait un héritage de cette pratique.
6. Pourquoi dit-on "Trick or Treat" ?"
Une friandise ou un mauvais sort", ont coutume de dire les petits Français lorsqu'ils sonnent aux portes. Cette tradition provient de la vieille coutume européenne du "souling". Des mendiants allaient de villages en villages pour quémander des "souls cakes" (des gâteaux d'âmes) qui étaient constitués de pain et de raisins. En échange de ces cadeaux, ilspromettaient de nombreuses prières pour l'âme des parents leurs donateurs.
7. Pourquoi sculpte-t-on des citrouilles ?
Cette tradition vient de Jack O'Lantern, cet ivrogne qui a défié le diable et qui a été condamné à errer parmi les vivants, selon un conte irlandais.Pour toute consolation, le diable lui a offert une braise pour le guider dans sa longue pénitence. Pour protéger la flamme, Jack a sculptéun navet pour l'y placer et créer ainsi une lanterne. Au XIXème siècle, lorsque poussés par une importante pénurie de pommes de terre les Irlandais ont émigré aux États-Unis, ils ont emporté leur folklore avec eux. Et le traditionnel navet, difficile à trouver outre-Atlantique et à sculpter a été remplacé par des citrouilles.
8. Comment cette tradition est-elle arrivée en France ?
Après avoir rencontré un franc succès aux États-Unis et au Canada à partir des années 1920, la tradition d'Halloween a fait son retour sur le VieuxContinent. En France, elle est arrivée avant tout pour des raisons commerciales. En 1997, l'opérateur "Orange" lance son nouveau téléphone mobile baptisé "Olaween". À cette occasion, il fait installer 8.000 citrouilles sur la place du Trocadéro de Paris. Cette tentative de récupération marketin d'une fête nord-américaine s'accompagne de la sortie du film d'épouvante Scream la même année et qui a rencontré un franc succès. Aujourd'hui encore il s'agit surtout d'une fête réservée aux enfants qui n'a pas grand chose à voir avec l'ampleur qu'elle a, toutes générations confondues, en Amérique du Nord.
Orange a fait installer 8.000 sur le Trocadéro en 1997
9. Fête-t-on Halloween de la même façon dans tous les pays du monde ?
En Chine, les esprits se fêtent au mois d'août car c'est à ce moment-là que, poussés par la faim, les morts reviendraient sur terre. Alors pour les satisfaire, les familles cuisinent des plats traditionnels pour les offrir aux "fantômes affamés". En Haïti, les familles honorent leurs morts en leur offrant nourriture, rhum, vêtements et cigarettes. Au Mexique et dans certains pays d'Amérique latine, on parle de "Fête des morts". Les participants revêtent alors leurs plus beaux costumes de squelettes et défilent dans les rues dans la joie et la bonne humeur.
10. Que mange-t-on pour Halloween en Irlande ?
Pour aller jusqu'au bout de la tradition, les Irlandais concoctent égalementdes plats effrayants pour Halloween à commencer par le barmbrack. Ce pain-gâteau peut contenir divers petits objets censés prédire l'avenir de celui qui les trouve. Par exemple, les gourmands peuvent tomber sur une bague (qui annonce un mariage), un bâton (pour un voyage à venir), un dé à coudre pour une fille ou un bouton pour un garçon (célibat), unepièce (richesse) ou encore un bout de tissus (pauvreté). Aujourd'hui, il s'agit surtout d'un cake compact qui renferme de nombreux fruits secs.
Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 22:08
Prélèvement à la source : les retraités dans le brouillard.
En ponctionnant la pension de décembre 2018, l’Etat va s’assurer, en toute discrétion, un gain de trésorerie sur le dos des retraités.
Pour les retraités, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu commencera avec le versement du 9 janvier 2019, c’est-à-dire sur la pension correspondant au mois décembre 2018. D’une certaine manière, Bercy a ainsi décidé que les retraités paieraient avec un mois d’avance !
Selon Le Canard Enchaîné, le ministère du Budget n’a pas osé produire une circulaire écrite mais a préféré téléphoner aux patrons des caisses de retraite pour leur intimer l’ordre d’opérer ce tour de passe-passe. Manifestement, la discrétion est de mise…
Et pour cause… On imagine en effet aisément le gain de trésorerie pour l’Etat, mais aussi ce que cela représente pour les retraités : « Sur le papier , L’opération est indolore, mais elle va toucher la trésorerie des retraités au moment des fêtes », commente le Canard Enchaîné.
Pour les retraités, le prélèvement à la source commence donc bien mal. Leur inquiétude porte également sur l’absence de visibilité de l’opération. En effet, qu’il s’agisse de la CSG ou de l’impôt sur le revenu (désormais prélevé à la source), ils ne connaissent que le montant net de leur pension. Aucun document ne détaille ce qui est prélevé pour passer du brut au net.
Cette absence de transparence est choquante : chaque mois, les retraités attendent le versement de leur pension en se demandant quel en sera le montant net. Et c’est un fait que, dans la plupart des cas, ce montant net ne cesse de diminuer d’année en année.
Plutôt que d’accentuer encore ce manque de transparence, le gouvernement ferait mieux de saisir l’opportunité du prélèvement à la source pour en finir avec l’opacité, en fournissant aux retraités un relevé détaillé de leur pension, avec le montant brut, les prélèvements sociaux et fiscaux, et le montant net.
Crieurs publics : supports vivants de la réclame d’antan .
Dans les temps les plus reculés le commerce était exercé par des marchands forains ou ambulants, qui faisaient connaître leur présence dans les villes où ils passaient par le son d’un instrument quelconque alors en usage, ou bien par la voix d’un crieur annonçant leur arrivée et les marchandises qu’ils avaient à vendre.
Réglementé au moins depuis 1220, le droit de criage fut plus tard étendu aux annonces officielles : décès, animaux égarés, jours des confréries...Hérodote nous apprend que c’est en Lydie que les premières boutiques furent ouvertes par des marchands en résidence fixe. Ils avaient alors des crieurs à leur porte pour attirer les acheteurs, ainsi que cela se pratiquait encore à Paris au XIXe siècle dans les bazars ou dans les ventes et liquidations installées provisoirement au rez-de-chaussée des maisons nouvellement bâties.
Autrefois, à Rome, le crieur public était appelé Præco. Employé dans beaucoup de circonstances différentes, le Præco était chargé, devant une cour de justice, d’appeler le demandeur et le défendeur ; d’annoncer les noms des parties et de proclamer les sentences. Dans les comices, c’est lui qui convoquait les centuries, proclamait le résultat du vote de chaque centurie et les noms des élus.
Dans les ventes, il annonçait les articles mis en adjudication et répétait les enchères ; dans les jeux publics, il avertissait le peuple de se rendre au théâtre et proclamait les noms des vainqueurs ; dans les assemblées, il maintenait l’ordre et le silence. Il criait aussi à son de trompe les objets perdus.
Avant qu’on ne les affichât, les lois étaient publiées, en France, par des crieurs et à son de trompe. Au Moyen Age, ces crieurs étaient des officiers publics formant une corporation régie, comme les autres, par des statuts particuliers et ayant dans Paris deux maîtres, un pour chaque rive de la Seine.
Sur la gravure que nous donnons ci-dessous, et qui représente une vente à la criée, au Moyen Age, le subhastator, officier public, notaire ou commissaire, chargé de la vente, est assisté de deux crieurs (preco). L’un appelle le public en sonnant de la trompette, l’autre crie les enchères. La baguette que tient l’officier public lui servait à indiquer et à toucher l’enchérisseur auquel il venait d’adjuger.
Vente à la criée au Moyen Age
Les marchands, les bourgeois avaient recours aux crieurs pour répandre par la ville les avis qu’ils voulaient communiquer au public, car le criage était le seul moyen de publicité d’alors. Ainsi, on criait au son des clochettes, de la trompette et du tambourin, les denrées, les décès, les invitations aux obsèques, les ordonnances de police et les objets perdus.
Le premier titre qui parle des crieurs, est un édit de Philippe-Auguste de l’an 1220. D’après ce titre, il paraît que ce droit de criage avait ététenu par un nommé Simon de Poissy, que le roi en était en possession, et le donna aux marchands de la hanse de l’eau, mercatoribus nostris hansatis aquæ, avec pouvoir d’instituer ou destituer les crieurs à leur volonté : Poterunt clamatores ponere et amovere pro voluntatibus suis. Ces officiers étaient alors uniquement employés pour le commerce. Depuis ce premier titre, il s’est encore passé près de deux siècles pendant lesquels ils n’eurent point d’autre qualité que celle de crieurs de vin,clamatores vini.
Il en est fait mention sous ce titre dans les ordonnances de saint Louis, de l’an 1268, recueillies par Étienne Boileau, prévôt de Paris, pour l’établissement en communauté de tous les corps des arts et métiers de Paris ; cette ordonnance réglait la forme de la réception de ces officiers à l’Hôtel de Ville ; comment ils devaient crier le prix des vins ; ce que les taverniers leur devaient payer ; elle mentionnait que leurs salaires pour les vins étrangers et de liqueurs, étaient plus forts, parce qu’ils étaient obligés d’aller en faire les cris devant les maisons royales. C’étaient eux qui étaient aussi chargés de porter aux taverniers les mesures, après qu’elles avaient été étalonnées à l’Hôtel de Ville ; ils avaient l’inspection sur les fraudes qui s’y pouvaient commettre, et en faisaient leurs rapports.
Les rois usaient quelquefois du droit de bon vin, pour celui qui provenait des clos de leurs domaines situés à Paris. Cela faisait fermer toutes les tavernes, et les crieurs étaient obligés d’aller ensemble crier tous les jours, le soir et le matin, le vin du Roy. Les prévôt des marchands et échevins connaissaient de tout ce qui concernait ces jurés-crieurs.
Outre le droit des crieurs, qui était de quatre deniers par jour, il était encore dû un certain droit au prévôt des marchands et échevins pour l’ouverture ou la fermeture de chaque cellier, ou taverne, selon l’importance du commerce qui s’y faisait. Les taverniers prétendirent n’être tenus de l’un ni de l’autre de ces droits : cela donna lieu à une instance au Parlement, et par arrêt du mois de mars 1274, les taverniers furent condamnés à les payer immédiatement.
Ce ne fut que sous le règne de Charles VI, par une ordonnance du mois de février 1415, que l’on ajouta aux fonctions des jurez-crieurs de vins, celle d’annoncer par cris les morts, à condition que chacun d’eux n’en crierait qu’un par jour, afin qu’ils pussent être employés chacun à leurtour ; il fut aussi ordonné qu’aucune autre personne qu’eux ne s’entremettrait de fournir robes, manteaux et chapeaux pour obsèques ou funérailles, sous peine d’amende arbitraire.
A la crème, par François Boucher
On leur attribua, en même temps, le droit de crier les jours des confréries, les enfants et les animaux perdus ou égarés, et jusqu’aux légumes et autres productions de la terre qui étaient à vendre, à l’exception du bois et du foin, à condition qu’ils ne pourraient crier aucun enfant au-dessous de l’âge de huit ans, sans permission de justice.
C’est alors qu’ils commencèrent à être qualifiés jurés-crieurs de corps et de vins, et, pour cette fonction aux obsèques ou funérailles, ces mêmes lettres leur attribuèrent les salaires qui leur devaient être payés. Les jurés-crieurs furent depuis érigés en titre d’offices royaux, au nombre de 30, par lettres patentes du mois de septembre 1641. Ils furent augmentés de 20 au mois de janvier 1670, et incorporés aux anciens par déclaration du 20 février de la même année. Il y eut de semblables offices créés dans toutes les villes du royaume par différents édits.
Au XIIIe et au XIVe siècle, presque tous les marchands criaient leurs marchandises dans la ville, et allaient les offrir de porte en porte, car bien peu d’entre eux étaient assez riches pour posséder des boutiques ; au XVIe siècle, les cris diminuent et les marchands commencent à s’établir ; chaque métier se confine dans un quartier spécial. Ils ne faisaient par là que suivre les traditions anciennes.
Beaucoup de ces réunions de marchands ont donné leur nom aux quartiers qu’ils habitaient, tels que le quai des Orfèvres, la rue aux Ours. Construite au XIIIe siècle, la rue aux Ours était habitée par les rôtisseurs les plus renommés de Paris ; ils excellaient surtout dans la manière de préparer les oies, alors le régal de l’artisan et du bourgeois. C’était du reste à peu près le seul rôti qu’ils vendaient, d’où leur venait le nom des rôtisseurs oyers ou oyeurs. La rue où l’on voyait sans cesse tourner leurs broches chargées de ce mets succulent fut appelée rue aux Oues, c’est-à-dire aux Oies, et lorsqu’elle cessa d’être exclusivement habitée par les Oyers, elle prit par corruption le nom de rue aux Ours, explique Paul Lacroix dans Mœurs et usages du Moyen Age.
Guillaume de Villeneuve, qui vivait au XIVe siècle, a donné dans une pièce de vers intitulée le Dit des Crieries de Paris, les différents cris des marchands ambulants, car à cette époque, non seulement on vendait sur lavoie publique des légumes ou des denrées alimentaires, mais on y colportait aussi les vêtements, le vin, l’huile, la chandelle.
Marchande de harengs saurs au XVe siècle Harengs saurs ! D’après les Cris de Paris du XVe siècle
Le droit de faire publier n’appartenait dans chaque ville qu’au juge qui avait la juridiction ordinaire et de territoire. C’est pour cela que l’on nommait, dans chaque ville, « banlieue » l’étendue dans laquelle le juge ordinaire avait droit de faire faire les publications et afficher les ordonnances.
Lors même que dans une ville il y avait plusieurs juges ordinaires, ce droit de faire publier n’appartenait qu’au premier et principal magistrat de la ville, comme une suite et dépendance de la police. Le prévôt de Paris en était en possession de temps immémorial. De là vient que l’officier uniquement chargé des publications, et les deux trompettes qui devaient l’accompagner, étaient officiers de la juridiction et soumis à sa discipline. L’institution de ces officiers est très ancienne ; on ne peut exactement en fixer l’origine. Il est seulement certain qu’ils étaient en exercice dès l’an 1396. Les proclamations s’appelaient simplement en ce temps du nom de Cris : d’oùvient le nom de juré-crieur que portait cet officier.
Lorsque la Révolution de 1789 éclate, les fonctions de juré-crieur, à Paris, neconsistèrent plus guère, comme autrefois à Rome, qu’à présider aux funérailles. On ne leur avait réservé que le droit de fournir aux obsèques les tentures, manteaux et habits de deuil, comme jadis ; ils devaient « querir et rapporter les robes, manteaux et chaperons pour les funérailles. » Dès lors, les fonctions de crieurs publics furent confondues avec celles des afficheurs et des colporteurs.
Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 15:21
Illusion d’optique : les 10 vidéos les plus étonnantes de 2018.
Céline DeluzarcheJournaliste Un serpent qui change de sens, un poursuivant qui devient poursuivi, des petits crabes qui se mettent à danser... On ne se lasse pas de ces images qui trompent notre cerveau. Voici les 10 vidéos de cette année les plus étonnantes et leur explication. Non, vous n'avez pas besoin de changer de lunettes ! C'est bien votre cerveau qui vous dupe dans ces 10 vidéos gagnantes du concours 2018 de la meilleure illusion d’optique. Organisé par la Neural Correlate Society, une association américaine qui promeut l'information sur la recherche cognitive, ce concours récompense chaque année les meilleures vidéos trompant nos sens. Les films d'une minute environ doivent avoir été créés en 2017 ou 2018 et différer d'autres illusions déjà existantes. Les critères reposent sur l'effet obtenu, l'esthétique et la simplicité de l'explication. 1er prix : un objet, trois façons de le voirLa plupart des illusions d'optique donnant une impression de relief, comme l'escalier de Schroeder, se limitent à deux sens possibles. Ce dessin imprimé en 2D suggère lui trois interprétations selon l'angle de vue. Placé dans unplan horizontal et aligné avec des lignes parallèles à ses côtés, il prend trois configurations différentes selon la façon dont il est retourné. Le petit drapeau sert à ancrer la direction pour renforcer l'effet d'optique. CLIC.................. https://youtu.be/iA5zBZB2dng 2e prix : un ruban qui se déformeLorsqu'un ruban se déroule obliquement, l'ajout d'un arrière-plan en mouvement vers le haut induit l'illusion que le ruban dérive latéralement. De même, un flux en forme de triangle semble générer une expansion et si l'on retourne la moitié de ce ruban en triangle selon un axe vertical, le flux semble à présent tourner autour de l'axe. Ces effets illustrent les interactions complexes entre le flux du mouvement lui-même et le mouvement induit par ses propres bords. CLIC,,,.........................https://youtu.be/xSZvm0wLDII Finaliste : les papiers qui dansentCette vidéo est inspirée de la célèbre illusion appelée « Phenomenal phenomenon », de Richard L. Gregory et Priscilla Heard, où l'on crée un effet stéréoscopique grâce à un arrière-plan de contraste. Ici, des images statiques scotchées sur un fond clignotant donnent l'impression d’un mouvement latéral, de compression/expansion ou de rotation. Un effet qui pourrait être utilisé pour des affichages publicitaires, suggère le créateur. CLIC,,,............................https://youtu.be/dSkfs4GNggY
C’est un homme de peu de mots, au tempérament de gagneur. Eric Tabarly est lepremier marin français à rivaliser avec les Anglais et les Américains dans les grandes courses au large. « Tabarly, coureur d’océans » est un documentaire à voir le 29 octobre sur France 3 Bretagne. Par Stéphane Grammont Publié le 23/10/2018 à 15:04
L’officier de marine Eric Tabarly entre dans la lumière dès sa première course, la fameuse Transat Anglaise. Il devient dès lors l’une des personnalités préférées des Français. Tout au long de sa vie, il va former une génération de marins à bord de ses bateaux, les Pen Duick. Il en sera le concepteur, quelques fois l’architecte et même le constructeur. Le documentaire « Tabarly, coureur d’océans » commémore les 20 ans de sa disparition en mer d’Irlande. A travers les témoignages de sa fille, en préparation d’une aventure autour du monde, des meilleurs marins français d’aujourd’hui, ce film réalisé par Laurent Cadoret et Dominique Pipat retrace le parcours d’un homme exceptionnel.
Sans Eric Tabarly, les navigateurs français ne seraient pas les meilleurs marins solitaires du monde. Il a inspiré des hommes et des femmes en quête de victoires et d’aventures : Titouan Lamazou, vainqueur du premier Vendée Globe, Philippe Poupon, Marc Pajot, Jean Le Cam, Olivier de Kersauson…
Aujourd’hui, trois générations plus tard, Eric est toujours cité comme la référence de la mer et de la course au large par les jeunes Armel Le Cléac’h ou Franck Cammas. A travers des images d’archives, le documentaire « Tabarly, coureur d’océans » permet de redécouvrir la vie et le destin du plus célèbre marin français, et ainsi lui rendre hommage. En Bretagne, à Paris et grâce à une mise en valeur des archives en les projetant aux personnes interviewées, nous retrouvons d’anciens équipiers d’Éric mais aussi ses amis, les endroits et les bateaux qu’il aimait.
Eric Tabarly et ses Pen-Duick Né le 24 juillet 1931 à Nantes, Éric Tabarly a appris à naviguer sur Pen-Duick, (ce qui signifie en breton "mésange à tête noire"). C'est son père qui a acheté ce bateau en 1938. Eric Tabarly en devient propriétaire en 1952. Ce vieux cotre, dessiné en 1898 par l'architecte écossais William Fife et rebaptisé en 1935 Pen-Duick, va marquer sa vie entière. Avec lui, il participe à ses premières courses-croisières dans les années 1960. Chacun des Pen-Duick qu'il conçoit par la suite – de Pen-Duick-II à Pen-Duick-VI – représente à sa manière une avancée technique.
Éric Tabarly a notamment remporté la Transatlantique en solitaire (1964, 1976), la course du Fastnet (1967), la Transpacifique (1969), La Transatlantique en double Le Havre-Carthagène (avec Yves Parlier, 1997).Il fut en quelque sorte le père de l'école française de la course au large, qui verra s'illustrer de nombreux marins qui se sont formés en naviguant comme équipiers du Breton à leurs débuts : Alain Colas, Marc Pajot, Titouan Lamazou, Philippe Poupon... Tabarly aura navigué toute sa vie. Les dernières années de son existence, il navigua surtout en croisière en Méditerranée, en Bretagne et aux Antilles, mais il prit également part à des compétitions. La dernière grande épreuve qu'il remporte est Le Havre-Carthagène (Colombie) en 1997, dans la catégorie monocoques. À cette occasion, il navigue en double au côté d'Yves Parlier à bord d'Aquitaine-Innovations.
Eric Tabarly est mort il y a 15 ans Une Cité de la voile à Lorient a été ouverte en 2008. Initiée, immédiatement après la disparition d'Éric Tabarly, par un projet de la famille et des amis du navigateur, il a été réalisé en partenariat avec les collectivités territoriales, l'État et de l'Union européenne, et avec la collaboration technique de la Cité des sciences et de l'industrie.
Ce commentaire a été modifié le 30/10/2018 à 08:52
Photos: La Belle Époque Parisienne En Quelques Rares Clichés Colorés... Le site Messy Nessy Chic, relayé par PetaPixel, raconte qu’en 1909, un riche banquier français nommé Albert Kahn a décidé de créer des archives photographiques du monde en utilisant lenouveau procédé de photographie couleur qui venait de paraître, l’autochrome des frères Lumière. Il chargea quatre photographes de prendre leurs appareils photos dans des lieux partout dans le monde. L’une des villes qu’ils ont documentées était Paris. À compter de 1914, les photographes d’Albert Kahn (Léon Gimpel, Stéphane Passet, Georges Chevalier et Auguste Leon) ont commencé à documenter la vie à Paris...En utilisant le procédé de restitution photographique des couleurs avant-gardiste, dont la technique consistait à saupoudrer une plaque de verre avec des millions de particules microscopiques (des grains de fécule de pomme de terre) teints en rouge (orange), vert et bleu (violet), fixés par de la résine. En plus du grand nombre de photos de Paris, environ 72.000 autochromes ont été créés dans le monde entier à travers le projet ambitieux d’Albert Kahn. L’autochrome a perdu son estime chez les photographes seulement quelques décennies après son introduction quand Kodak et Agfa ont introduit leurs procédés Kodachrome et Agfacolor-Neu respectivement en 1935 et 1932. Ces photos ont été rassemblées par le site Paris 1914. Voici une belle galerie des photos en couleurs que ces photographes ont faites il y a plus d’un siècle...
De Vincent Noyoux..Adaptation Du Web: Céline Fion...
Accroché à une falaise du Haut-Quercy, Rocamadour est à la fois sanctuaire catholique, cité médiévale, point de départ de randonnées dans la vallée de l'Alzou. De quoi devenir l'une des visites incontournables du Lot.
Après la visite de Rocamadour, nous décidons de nous éloigner du village afinde découvrir le site dans son ensemble, depuis le bord de la route. Très impressionnant ! On voit bien, sur la photo, à quel point la nature est présente dans cette région, au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy. Un lieu idyllique où nous avons trouvé beaucoup de sérénité. De passage dans le Lot, ne manquez pas non plus le gouffre de Padirac, magnifique cavité naturelle.
Près d'un million et demi de visiteurs se croisent chaque années dans les ruelles escarpées de Rocamadour. Une citation populaire décrit à merveille la morphologie de Rocamadour : « Les maisons sur la rivière, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, et le château sur le rocher ».
Il est vrai que Rocamadour ressemble à un vertigineux mille-feuille, campéau-dessus de la vallée de l’Alzou. Cent-vingt mètres séparent les hauteurs du fort du XIVe siècle des maisons au bas de la falaise. Entre les deux, le sanctuaire regorge d’oratoires et de chapelles. Celles-ci dominent le village laïc qui s’étend le long de la rue de la Couronnerie, bordée des maisons médiévales et de portes fortifiées. Au flanc de la falaise, la Cité religieuse, aussi appelée sanctuaire, fut construite à partir du XIe siècle. Rocamadour, une cité sanctuaireDans les pas de Saint-Louis, Sœur Emmanuelle, Francis Poulenc ou encore Henri II Plantagenêt, des milliers de pèlerins gravissent chaque année, parfois à genoux, les 216 marches qui mènent au parvis des églises. On dénombre une crypte, une basilique et sept chapelles dans l'enceinte du sanctuaire de Rocamadour. Chacune d’entre elles a sa propre personnalité, ses propres atours. À la chapelle Notre-Dame, l’on ira par exemple rendre hommage à la Vierge noire tandis que du côté de la chapelle Saint-Michel, l’on admirera lesfresques représentant la Visitation de saint Christophe. Le château offre une vue d’exception sur le Parc naturel régional des Causses du Quercy. À gorge déployée...Cité mariale d’exception, Rocamadour charme bien au-delà des sportelles, ces médailles représentant la Vierge miraculeuse. Les amateurs de préhistoire se rendront à la Grotte des Merveilles, une grotte ornée paléolithique découverte en 1920, agrémentée de concrétions et gours. Les familles iront observer les macaques de Barbarie de la Forêt des Singes. Les curieux en quête de détente passeront quant à eux la porte du théâtre Côté Rocher, parrainé par Patrick Sébastien, pour voir Corinne Delpech livrer sa version hilarante de l’histoire de Rocamadour. Tous s’attarderont sur cet atypique paysage du Haut-Quercy que forme le canyon de l’Alzou à la nature sauvage préservée. Un trésor pour les randonneurs sur lequel la cité médiévale continue de veiller, depuis ses sommets.
Mohammed ben Salmane est le prince héritier de l'Arabie saoudite.
Photo Alastair Grant, archives Associated Press
Patrick Lagacé La Presse
La disparition et le très possible assassinat du dissident et commentateur saoudien Jamal Khashoggi...
A créé un formidable bal des hypocrites à propos des exactions de cet État voyou qu'est l'Arabie saoudite.
Jamal qui ? Jamal Ahmad Khashoggi, 59 ans, personnage énigmatique et flamboyant, qui avait une relation amour-haine avec le régime totalitaire qui gouverne la pétro-dictature saoudienne.
Un peu journaliste, un peu conseiller politique, Khashoggi a tour à tour été proche de la famille royale saoudienne (qu'il a servie comme conseiller)...
Puis mis au ban de cette même famille (pour avoir permis la publication de textes jugés blasphématoires pour l'islam dans un journal saoudien qu'il a dirigé).
Il s'est lui-même exilé hors du royaume d'Arabie saoudite en 2017, après avoir déplu au nouveau dictateur du pays, Mohammed ben Salmane (MBS), un jeune psychopathe par définition impétueux.
Loin du désert de sable (et d'idées et de liberté) de l'Arabie saoudite, Jamal Khashoggi s'est mis à librement commenter les affaires du royaume.
Résidant aux États-Unis, il signait des chroniques dans le Washington Post, dont il était un collaborateur régulier.
Le 2 octobre dernier, Khashoggi s'est présenté au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul...Pour y obtenir des documents nécessaires à son mariage prochain avec sa fiancée turque.
Et Il N'en Est Jamais Ressorti
Les Saoudiens jouent les innocents, ils ont affirmé publiquement que Khashoggi était sorti par une porte dérobée, mais, manque de pot...Les services de renseignement turcs ont des caméras qui encerclent l'immeuble...Khashoggi, a fait savoir la Turquie, n'est jamais sorti du consulat...Là, tout déboule, par des fuites savamment calculées des services de renseignement turcs et américains : Les Turcs auraient des enregistrements audio et vidéo de l'interrogatoire du dissident et des agents saoudiens en train de le... tuer.
Non seulement Khashoggi serait donc mort, mais en plus sa mort aurait été filmée par l'équipe de 15 hommes venue de Riyad spécialement pour lui..Question de fournir au roi d'Arabie saoudite la preuve que la sale job avait étéfaite : le contenu prisé par les psychopathes n'est pas diffusé sur Netflix.
Pour emprunter un cliché cher aux rédacteurs de manchettes diplomatiques, l'affaire Khashoggi « met à l'épreuve la relation
américano-saoudienne ».
En effet, les États-Unis se sont déclarés « préoccupés » par la disparition d'un commentateur qui écrivait dans les pages...
D'un des plus grands journaux américains, un journal ayant pignon sur rue dans la capitale, Washington.
C'est évidemment de la bullshit, la relation américano-saoudienne va rester solide comme de l'or, parce que la dictature d'Arabie saoudite...Est une pompiste de pétrole fiable en plus d'être la rivale de l'ennemi désigné des États-Unis dans la région du golfe Persique, l'Iran.
Ça fait des décennies que l'Arabie saoudite emprisonne et martyrise ses dissidents (bonjour Raif Badawi).
Ça fait des décennies que l'Arabie saoudite traite les femmes en citoyennes de seconde zone.
Et ça fait des décennies que l'Arabie saoudite tolère la propagation des versions les plus obscurantistes de l'islam partout dans le monde, propagation qui a joué un rôle dans les attaques de 2001.
Pas grave, l'Arabie saoudite est de « notre » bord - celui de l'Occident, mené par les États-Unis -Alors ces saloperies passent sous le radar. C'est bien sûr l'Irak que les États-Unis ont envahi, au nom de la démocratie, cette belle et grande chose.
L'Arabie saoudite n'est bien sûr pas le seul État à assassiner des personnes de façon brutale et en marge de la règle de droit.
Par exemple, les États-Unis le font, Israël aussi, ciblant des personnes qui menacent leur sécurité nationale.
Les démocraties européennes ciblent également des djihadistes issus de leur sein dans les ruines de la Syrie.
L'Arabie saoudite, elle, fait ce que l'Iran et la Russie font : assassiner des personnes - à l'étranger si nécessaire - Qui ne posent aucune menace à la sécurité nationale, mais qui, par leurs paroles et par leurs actes, emmerdent le régime.
On dira qu'un assassinat est un assassinat, je veux bien, j'en suis : je préfère des procès administrés par des juges indépendants.
Je pense quand même qu'il y a une différence entre assassiner un artificier du Hamas et zigouiller un type qui écrit ses idées dans le Washington Post.
Ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle, mais il y a quelque chose de tristement comique à voir le concert d'indignation...
Qui se fait entendre depuis qu'on soupçonne fortement que Jamal Khashoggi a été torturé et tué dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul.
Voyez plutôt : le régime sanguinaire de Mohammed ben Salmane Qui a organisé àRiyad, la Future Investment Initiative, où sont conviés penseurs et financiers du monde entier.
Une sorte de Sommet de Davos du désert où des investisseurs et brasseurs de fric de partout vont tenter de se téte...Des miettes du gigantesque fonds d'investissement souverain de la dictature de sable, le PIF, sous le noble vernis de discussions sur la transformation de l'économie saoudienne.
L'affaire Khashoggi rend la fréquentation de ce party un peu gênante et plusieurs participants se sont désistés dans les dernières heures : Le milliardaire anglais Richard Branson s'en est par exemple retiré et a suspendu un projet d'investissement d'un milliard du PIF saoudien dans ses aventures de tourisme spatial.
Ces désistements nous font seulement voir à quel point l'Arabie saoudite est « notre » dictature, une de ces dictatures qui nous semblent moins sanguinaires...Parce qu'elles sont de « notre » bord, comme le furent en leur temps les dictatures...
D'Irak, d'Argentine, d'Haïti, du Guatemala, du Chili ou de Cuba.
Devinez par ailleurs qui était un des commanditaires de la super conférence saoudienne ?
Le New York Times !
Oui, le journal américain qui se met en marché comme un phare de la démocratie - et qui l'est - s'était lui aussi immoralement convaincu que de s'associer à un régime sanguinaire qui piétine durablement la liberté de la presse était... unebonne idée.
Le NYT a vu la lumière et s'est retiré de la conférence du régime de Mohammed ben Salmane depuis la disparition du chroniqueur du Washington Post.
Non, mais on croit rêver : l'Arabie saoudite était un État de m*rde avant ladisparition du dissident Khashoggi et il l'est toujours depuis sa disparition. Rien de neuf...Avant la disparition du commentateur Khashoggi, il n'y avait pas d'élections libres en Arabie saoudite.
On n'y trouvait pas de presse libre, pas de vie politique digne de ce nom et pas de trace de cette pierre angulaire de tout État véritablement démocratique...
Que sont des tribunaux indépendants qui appliquent la règle de droit.
Non, on n'y trouvait que des tribunaux inféodés au pouvoir et qui interprètent la loi selon le Coran, comme au XIVe siècle.
Après La Disparition De Khashoggi ?
Même Chose !
Alors je ne sais pas ce qui est plus grave... L'existence de cet État de m*rde...Qu'est l'Arabie saoudite ou faire semblant que ce n'en est pas un...
Durant la nuit, jusqu'à 25 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête et 120 techniciens étaient déployés mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île.
Photo Yannick Graziani, Agence France Presse
Agence France-Presse Ajaccio
Un homme grièvement blessé, 7000 foyers encore privés d'électricité : après le passage de la tempête Adrian sur la Corse...
L'île de Beauté faisait le bilan mardi des dégâts provoqués par des rafales à 160 km/h.
Un pompier à la retraite de 70 ans a été grièvement blessé lundi soir par un morceau de portail emporté par le vent, en Balagne, dans le nord-ouest de l'île, a-t-on appris auprès de la préfecture. Victime d'untraumatisme crânien, il a été transféré à Calvi. Son pronostic vital n'était pas engagé.
C'est surtout sur les côtes que les stigmates sont les plus évidents, avec des dizaines de bateaux coulés, culbutés par les vagues dans les ports ou drossés contre les rochers, notamment à Cargèse ou le long de la route des Sanguinaires depuis Ajaccio.
Le passage d'Adrian a aussi laissé de nombreuses traces dans la cité Impériale elle-même. Xavier D'Orazio, pêcheur ajaccien, essuie pudiquement quelques larmes face au bateau..De l'un de ses amis dont la coque a été arrachée : « Nous, on ne peut pas compter sur les assurances. Nos bateaux sont vieux, ils ont vingt ou trente ans, les assurer nous coûte trop cher. C'est donc foutu pour lui », déplore-t-il auprès de l'AFP.
Les dommages sont nombreux également du côté des restaurateurs installés en bord de mer, et notamment le long de la route des Sanguinaires.
Daniel Mezzacqui, propriétaire avec ses fils du restaurant L'Altru Versu, une table renommée d'Ajaccio, « commence à être découragé » : « C'est la quatrième fois en neuf ans que l'on perd tout. Hormis un incendie, à chaque fois c'est à cause des intempéries, on ne sait plus quoi faire », dit-il à l'AFP.
Ses voisins, les restaurants Côté Plage, le Week-end ou encore Les Girelles, espèrent surtout la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle.
La préfète de Corse, Josiane Chevalier, a précisé que ce n'était pas « nécessaire ». « Pour la prise en compte des dégâts par les assurances,[...] les dommages causés par les vents violents supérieurs à 100 km/h...[Sont automatiquement] couverts par les contrats au titre de la garantie "tempêtes, neige et grêle" ». Mais l'information ne satisfait pas les intéressés qui craignent que le plafond d'indemnisation ne soit plus bas.
Durant la nuit, jusqu'à 25 000 foyers ont été privés d'électricité au plus fort de la tempête et 120 techniciens étaient déployés...Mardi pour rétablir le courant sur l'ensemble de l'île. À 15 h mardi, ils étaient encore 7000 concernés par ces coupures. « On a passé l'après-midi de lundi et la nuit calfeutrés dans la maison à Sainte-Lucie de Tallano avec des coupures d'électricité et sans réseau téléphonique »...Raconte à l'AFP une touriste en vacances avec sa famille dans l'Alta-Rocca, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Propriano.
« Des habitants nous ont conseillés de ne surtout pas sortir car les tempêtes ici sont souvent dévastatrices et les maisons anciennes avec des risques de chutes de tuiles. Ils nous ont apporté des couvertures ! », ajoute-t-elle.
Lundi vers 23 h, l'alerte rouge aux vents violents a été levée sur la Corse.
La Corse-du-Sud est restée en alerte orange pour les orages, pluies-inondations et vagues-submersion puis cette alerte a été levée à son tour mardi matin.
Publié Le 30 Octobre 2018
Nombreux sont les adultes qui profitent de cette fête pour se déguiser en personnages effrayants
Les traditions liées à Halloween sont connues de tous mais êtes-vous au point sur la fête du 31 octobre ?
Découvrez-le ici.Depuis déjà plusieurs semaines, les guirlandes noir et orange, les araignées et autres pâtisseries à base depotiron peuplent notre quotidien. Si la tradition de fêter Halloween en se déguisant pour aller demander des bonbons au voisinage est bien connue, savez-vous vraiment pourquoi il en est ainsi ?
1. Pourquoi cette fête s'appelle-t-elle "Halloween" ?
Ce terme vient d'une contraction de l'expression anglaise "All Hallows Eve" qui veut dire "la veille de tous les saints", soit la nuit avant laToussaint qui a lieu le 1er novembre selon le calendrier chrétien. C'est pourquoi Halloween se déroule toujours le 31 octobre.
2. Est-ce une fête religieuse ?
C'est une fête religieuse mais pas chrétienne, seule la Toussaint est célébrée par les catholiques. En revanche, Halloween prend ses racines dans une fête celtique et gauloise qui marquait la fin de l'année (qui était donc le 31 octobre) et le début de l'hiver il y a plus de 2.500 ans. Cette nuit était alors réservée à la célébration de Samain ou Samhain, dieu de la mort.
3. Pourquoi se déguise-t-on en personnages effrayants ?
Là encore, cette tradition vient de nos ancêtres Celtes. Le soir d'Halloween, on croyait alors que les portes du monde des vivants étaient ouvertes et que toutes les âmes pouvaient venir hanter les vivants. Donc pour les éloigner, on tentait de leur faire peur en portant des costumes effrayants.
Une autre explication voudrait que c'était pour se faire passer pour l'un de ses monstres venu hanter la soirée que les Celtes portaient de tels costumes. Ainsi dissimulés, ils risquaient moins les mauvaises rencontres.
4. Pourquoi les couleurs d'Halloween sont-elles le orange et le noir ?
La fête celtique mettait à l'honneur le dieu de la mort associé au noir.
Mais les Romains fêtaient également la déesse Pomona, pourvoyeuse de fruits et d'arbres à laquelle on associait la couleur orangée.
5. Pourquoi les enfants demandent-ils des bonbons ?
Lors de la fête de Samain, on faisait des offrandes de nourriture aux esprits pour qu'ils soient en paix. Cette habitude de distribuer des bonbons serait un héritage de cette pratique.
6. Pourquoi dit-on "Trick or Treat" ?"
Une friandise ou un mauvais sort", ont coutume de dire les petits Français lorsqu'ils sonnent aux portes. Cette tradition provient de la vieille coutume européenne du "souling". Des mendiants allaient de villages en villages pour quémander des "souls cakes" (des gâteaux d'âmes) qui étaient constitués de pain et de raisins. En échange de ces cadeaux, ilspromettaient de nombreuses prières pour l'âme des parents leurs donateurs.
7. Pourquoi sculpte-t-on des citrouilles ?
Cette tradition vient de Jack O'Lantern, cet ivrogne qui a défié le diable et qui a été condamné à errer parmi les vivants, selon un conte irlandais.Pour toute consolation, le diable lui a offert une braise pour le guider dans sa longue pénitence. Pour protéger la flamme, Jack a sculptéun navet pour l'y placer et créer ainsi une lanterne.
Au XIXème siècle, lorsque poussés par une importante pénurie de pommes de terre les Irlandais ont émigré aux États-Unis, ils ont emporté leur folklore avec eux. Et le traditionnel navet, difficile à trouver outre-Atlantique et à sculpter a été remplacé par des citrouilles.
8. Comment cette tradition est-elle arrivée en France ?
Après avoir rencontré un franc succès aux États-Unis et au Canada à partir des années 1920, la tradition d'Halloween a fait son retour sur le VieuxContinent. En France, elle est arrivée avant tout pour des raisons commerciales. En 1997, l'opérateur "Orange" lance son nouveau téléphone mobile baptisé "Olaween". À cette occasion, il fait installer 8.000 citrouilles sur la place du Trocadéro de Paris. Cette tentative de récupération marketin d'une fête nord-américaine s'accompagne de la sortie du film d'épouvante Scream la même année et qui a rencontré un franc succès.
Aujourd'hui encore il s'agit surtout d'une fête réservée aux enfants qui n'a pas grand chose à voir avec l'ampleur qu'elle a, toutes générations confondues, en Amérique du Nord.
Orange a fait installer 8.000 sur le Trocadéro en 1997
9. Fête-t-on Halloween de la même façon dans tous les pays du monde ?
En Chine, les esprits se fêtent au mois d'août car c'est à ce moment-là que, poussés par la faim, les morts reviendraient sur terre. Alors pour les satisfaire, les familles cuisinent des plats traditionnels pour les offrir aux "fantômes affamés".
En Haïti, les familles honorent leurs morts en leur offrant nourriture, rhum, vêtements et cigarettes.
Au Mexique et dans certains pays d'Amérique latine, on parle de "Fête des morts". Les participants revêtent alors leurs plus beaux costumes de squelettes et défilent dans les rues dans la joie et la bonne humeur.
10. Que mange-t-on pour Halloween en Irlande ?
Pour aller jusqu'au bout de la tradition, les Irlandais concoctent égalementdes plats effrayants pour Halloween à commencer par le barmbrack. Ce pain-gâteau peut contenir divers petits objets censés prédire l'avenir de celui qui les trouve. Par exemple, les gourmands peuvent tomber sur une bague (qui annonce un mariage), un bâton (pour un voyage à venir), un dé à coudre pour une fille ou un bouton pour un garçon (célibat), unepièce (richesse) ou encore un bout de tissus (pauvreté). Aujourd'hui, il s'agit surtout d'un cake compact qui renferme de nombreux fruits secs.
En ponctionnant la pension de décembre 2018, l’Etat va s’assurer, en toute discrétion, un gain de trésorerie sur le dos des retraités.
Pour les retraités, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu commencera avec le versement du 9 janvier 2019, c’est-à-dire sur la pension correspondant au mois décembre 2018. D’une certaine manière, Bercy a ainsi décidé que les retraités paieraient avec un mois d’avance !
Selon Le Canard Enchaîné, le ministère du Budget n’a pas osé produire une circulaire écrite mais a préféré téléphoner aux patrons des caisses de retraite pour leur intimer l’ordre d’opérer ce tour de passe-passe.
Manifestement, la discrétion est de mise…
Et pour cause… On imagine en effet aisément le gain de trésorerie pour l’Etat, mais aussi ce que cela représente pour les retraités : « Sur le papier , L’opération est indolore, mais elle va toucher la trésorerie des retraités au moment des fêtes », commente le Canard Enchaîné.
Pour les retraités, le prélèvement à la source commence donc bien mal. Leur inquiétude porte également sur l’absence de visibilité de l’opération. En effet, qu’il s’agisse de la CSG ou de l’impôt sur le revenu (désormais prélevé à la source), ils ne connaissent que le montant net de leur pension. Aucun document ne détaille ce qui est prélevé pour passer du brut au net.
Cette absence de transparence est choquante : chaque mois, les retraités attendent le versement de leur pension en se demandant quel en sera le montant net. Et c’est un fait que, dans la plupart des cas, ce montant net ne cesse de diminuer d’année en année.
Plutôt que d’accentuer encore ce manque de transparence, le gouvernement ferait mieux de saisir l’opportunité du prélèvement à la source pour en finir avec l’opacité, en fournissant aux retraités un relevé détaillé de leur pension, avec le montant brut, les prélèvements sociaux et fiscaux, et le montant net.
Dans les temps les plus reculés le commerce était exercé par des marchands forains ou ambulants, qui faisaient connaître leur présence dans les villes où ils passaient par le son d’un instrument quelconque alors en usage, ou bien par la voix d’un crieur annonçant leur arrivée et les marchandises qu’ils avaient à vendre.
Réglementé au moins depuis 1220, le droit de criage fut plus tard étendu aux annonces officielles : décès, animaux égarés, jours des confréries...Hérodote nous apprend que c’est en Lydie que les premières boutiques furent ouvertes par des marchands en résidence fixe. Ils avaient alors des crieurs à leur porte pour attirer les acheteurs, ainsi que cela se pratiquait encore à Paris au XIXe siècle dans les bazars ou dans les ventes et liquidations installées provisoirement au rez-de-chaussée des maisons nouvellement bâties.
Autrefois, à Rome, le crieur public était appelé Præco. Employé dans beaucoup de circonstances différentes, le Præco était chargé, devant une cour de justice, d’appeler le demandeur et le défendeur ; d’annoncer les noms des parties et de proclamer les sentences. Dans les comices, c’est lui qui convoquait les centuries, proclamait le résultat du vote de chaque centurie et les noms des élus.
Dans les ventes, il annonçait les articles mis en adjudication et répétait les enchères ; dans les jeux publics, il avertissait le peuple de se rendre au théâtre et proclamait les noms des vainqueurs ; dans les assemblées, il maintenait l’ordre et le silence. Il criait aussi à son de trompe les objets perdus.
Avant qu’on ne les affichât, les lois étaient publiées, en France, par des crieurs et à son de trompe. Au Moyen Age, ces crieurs étaient des officiers publics formant une corporation régie, comme les autres, par des statuts particuliers et ayant dans Paris deux maîtres, un pour chaque rive de la Seine.
Sur la gravure que nous donnons ci-dessous, et qui représente une vente à la criée, au Moyen Age, le subhastator, officier public, notaire ou commissaire, chargé de la vente, est assisté de deux crieurs (preco).
L’un appelle le public en sonnant de la trompette, l’autre crie les enchères. La baguette que tient l’officier public lui servait à indiquer et à toucher l’enchérisseur auquel il venait d’adjuger.
Vente à la criée au Moyen Age
Les marchands, les bourgeois avaient recours aux crieurs pour répandre par la ville les avis qu’ils voulaient communiquer au public, car le criage était le seul moyen de publicité d’alors. Ainsi, on criait au son des clochettes, de la trompette et du tambourin, les denrées, les décès, les invitations aux obsèques, les ordonnances de police et les objets perdus.
Le premier titre qui parle des crieurs, est un édit de Philippe-Auguste de l’an 1220. D’après ce titre, il paraît que ce droit de criage avait ététenu par un nommé Simon de Poissy, que le roi en était en possession, et le donna aux marchands de la hanse de l’eau, mercatoribus nostris hansatis aquæ, avec pouvoir d’instituer ou destituer les crieurs à leur volonté : Poterunt clamatores ponere et amovere pro voluntatibus suis.
Ces officiers étaient alors uniquement employés pour le commerce.
Depuis ce premier titre, il s’est encore passé près de deux siècles pendant lesquels ils n’eurent point d’autre qualité que celle de crieurs de vin,clamatores vini.
Il en est fait mention sous ce titre dans les ordonnances de saint Louis, de l’an 1268, recueillies par Étienne Boileau, prévôt de Paris, pour l’établissement en communauté de tous les corps des arts et métiers de Paris ; cette ordonnance réglait la forme de la réception de ces officiers à l’Hôtel de Ville ; comment ils devaient crier le prix des vins ; ce que les taverniers leur devaient payer ; elle mentionnait que leurs salaires pour les vins étrangers et de liqueurs, étaient plus forts, parce qu’ils étaient obligés d’aller en faire les cris devant les maisons royales.
C’étaient eux qui étaient aussi chargés de porter aux taverniers les mesures, après qu’elles avaient été étalonnées à l’Hôtel de Ville ; ils avaient l’inspection sur les fraudes qui s’y pouvaient commettre, et en faisaient leurs rapports.
Les rois usaient quelquefois du droit de bon vin, pour celui qui provenait des clos de leurs domaines situés à Paris. Cela faisait fermer toutes les tavernes, et les crieurs étaient obligés d’aller ensemble crier tous les jours, le soir et le matin, le vin du Roy. Les prévôt des marchands et échevins connaissaient de tout ce qui concernait ces jurés-crieurs.
Outre le droit des crieurs, qui était de quatre deniers par jour, il était encore dû un certain droit au prévôt des marchands et échevins pour l’ouverture ou la fermeture de chaque cellier, ou taverne, selon l’importance du commerce qui s’y faisait.
Les taverniers prétendirent n’être tenus de l’un ni de l’autre de ces droits : cela donna lieu à une instance au Parlement, et par arrêt du mois de mars 1274, les taverniers furent condamnés à les payer immédiatement.
Ce ne fut que sous le règne de Charles VI, par une ordonnance du mois de février 1415, que l’on ajouta aux fonctions des jurez-crieurs de vins, celle d’annoncer par cris les morts, à condition que chacun d’eux n’en crierait qu’un par jour, afin qu’ils pussent être employés chacun à leurtour ; il fut aussi ordonné qu’aucune autre personne qu’eux ne s’entremettrait de fournir robes, manteaux et chapeaux pour obsèques ou funérailles, sous peine d’amende arbitraire.
A la crème, par François Boucher
On leur attribua, en même temps, le droit de crier les jours des confréries, les enfants et les animaux perdus ou égarés, et jusqu’aux légumes et autres productions de la terre qui étaient à vendre, à l’exception du bois et du foin, à condition qu’ils ne pourraient crier aucun enfant au-dessous de l’âge de huit ans, sans permission de justice.
C’est alors qu’ils commencèrent à être qualifiés jurés-crieurs de corps et de vins, et, pour cette fonction aux obsèques ou funérailles, ces mêmes lettres leur attribuèrent les salaires qui leur devaient être payés.
Les jurés-crieurs furent depuis érigés en titre d’offices royaux, au nombre de 30, par lettres patentes du mois de septembre 1641.
Ils furent augmentés de 20 au mois de janvier 1670, et incorporés aux anciens par déclaration du 20 février de la même année. Il y eut de semblables offices créés dans toutes les villes du royaume par différents édits.
Au XIIIe et au XIVe siècle, presque tous les marchands criaient leurs marchandises dans la ville, et allaient les offrir de porte en porte, car bien peu d’entre eux étaient assez riches pour posséder des boutiques ; au XVIe siècle, les cris diminuent et les marchands commencent à s’établir ; chaque métier se confine dans un quartier spécial. Ils ne faisaient par là que suivre les traditions anciennes.
Beaucoup de ces réunions de marchands ont donné leur nom aux quartiers qu’ils habitaient, tels que le quai des Orfèvres, la rue aux Ours. Construite au XIIIe siècle, la rue aux Ours était habitée par les rôtisseurs les plus renommés de Paris ; ils excellaient surtout dans la manière de préparer les oies, alors le régal de l’artisan et du bourgeois.
C’était du reste à peu près le seul rôti qu’ils vendaient, d’où leur venait le nom des rôtisseurs oyers ou oyeurs. La rue où l’on voyait sans cesse tourner leurs broches chargées de ce mets succulent fut appelée rue aux Oues, c’est-à-dire aux Oies, et lorsqu’elle cessa d’être exclusivement habitée par les Oyers, elle prit par corruption le nom de rue aux Ours, explique Paul Lacroix dans Mœurs et usages du Moyen Age.
Guillaume de Villeneuve, qui vivait au XIVe siècle, a donné dans une pièce de vers intitulée le Dit des Crieries de Paris, les différents cris des marchands ambulants, car à cette époque, non seulement on vendait sur lavoie publique des légumes ou des denrées alimentaires, mais on y colportait aussi les vêtements, le vin, l’huile, la chandelle.
Marchande de harengs saurs au XVe siècle
Harengs saurs ! D’après les Cris de Paris du XVe siècle
Le droit de faire publier n’appartenait dans chaque ville qu’au juge qui avait la juridiction ordinaire et de territoire.
C’est pour cela que l’on nommait, dans chaque ville, « banlieue » l’étendue dans laquelle le juge ordinaire avait droit de faire faire les publications et afficher les ordonnances.
Lors même que dans une ville il y avait plusieurs juges ordinaires, ce droit de faire publier n’appartenait qu’au premier et principal magistrat de la ville, comme une suite et dépendance de la police. Le prévôt de Paris en était en possession de temps immémorial.
De là vient que l’officier uniquement chargé des publications, et les deux trompettes qui devaient l’accompagner, étaient officiers de la juridiction et soumis à sa discipline. L’institution de ces officiers est très ancienne ; on ne peut exactement en fixer l’origine. Il est seulement certain qu’ils étaient en exercice dès l’an 1396.
Les proclamations s’appelaient simplement en ce temps du nom de Cris : d’oùvient le nom de juré-crieur que portait cet officier.
Lorsque la Révolution de 1789 éclate, les fonctions de juré-crieur, à Paris, neconsistèrent plus guère, comme autrefois à Rome, qu’à présider aux funérailles.
On ne leur avait réservé que le droit de fournir aux obsèques les tentures, manteaux et habits de deuil, comme jadis ; ils devaient « querir et rapporter les robes, manteaux et chaperons pour les funérailles. »
Dès lors, les fonctions de crieurs publics furent confondues avec celles des afficheurs et des colporteurs.
Céline DeluzarcheJournaliste
Un serpent qui change de sens, un poursuivant qui devient poursuivi, des petits crabes qui se mettent à danser... On ne se lasse pas de ces images qui trompent notre cerveau. Voici les 10 vidéos de cette année les plus étonnantes et leur explication.
Non, vous n'avez pas besoin de changer de lunettes ! C'est bien votre cerveau qui vous dupe dans ces 10 vidéos gagnantes du concours 2018 de la meilleure illusion d’optique. Organisé par la Neural Correlate Society, une association américaine qui promeut l'information sur la recherche cognitive, ce concours récompense chaque année les meilleures vidéos trompant nos sens. Les films d'une minute environ doivent avoir été créés en 2017 ou 2018 et différer d'autres illusions déjà existantes.
Les critères reposent sur l'effet obtenu, l'esthétique et la simplicité de l'explication.
1er prix : un objet, trois façons de le voirLa plupart des illusions d'optique donnant une impression de relief, comme l'escalier de Schroeder, se limitent à deux sens possibles. Ce dessin imprimé en 2D suggère lui trois interprétations selon l'angle de vue. Placé dans unplan horizontal et aligné avec des lignes parallèles à ses côtés, il prend trois configurations différentes selon la façon dont il est
retourné. Le petit drapeau sert à ancrer la direction pour renforcer l'effet d'optique.
CLIC.................. https://youtu.be/iA5zBZB2dng
2e prix : un ruban qui se déformeLorsqu'un ruban se déroule obliquement, l'ajout d'un arrière-plan en mouvement vers le haut induit l'illusion que le ruban dérive latéralement. De même, un flux en forme de triangle semble générer une expansion et si l'on retourne la moitié de ce ruban en triangle selon un axe vertical, le flux semble à présent tourner autour de l'axe. Ces effets illustrent les interactions complexes entre le flux du mouvement lui-même et le mouvement induit par ses propres bords.
CLIC,,,.........................https://youtu.be/xSZvm0wLDII
Finaliste : les papiers qui dansentCette vidéo est inspirée de la célèbre illusion appelée « Phenomenal phenomenon », de Richard L. Gregory et Priscilla Heard, où l'on crée un effet stéréoscopique grâce à un arrière-plan de contraste. Ici, des images statiques scotchées sur un fond clignotant donnent l'impression d’un mouvement latéral, de compression/expansion ou de rotation. Un effet qui pourrait
être utilisé pour des affichages publicitaires, suggère le créateur.
CLIC,,,............................https://youtu.be/dSkfs4GNggY
Eric Tabarly est devenu populaire dès sa première Transat Anglaise, qu'il a remportée / © Collection Bernard Rubinstein
C’est un homme de peu de mots, au tempérament de gagneur. Eric Tabarly est lepremier marin français à rivaliser avec les Anglais et les Américains dans les grandes courses au large. « Tabarly, coureur d’océans » est un documentaire à voir le 29 octobre sur France 3 Bretagne.
Par Stéphane Grammont Publié le 23/10/2018 à 15:04
L’officier de marine Eric Tabarly entre dans la lumière dès sa première course, la fameuse Transat Anglaise. Il devient dès lors l’une des personnalités préférées des Français.
Tout au long de sa vie, il va former une génération de marins à bord de ses bateaux, les Pen Duick. Il en sera le concepteur, quelques fois l’architecte et même le constructeur.
Le documentaire « Tabarly, coureur d’océans » commémore les 20 ans de sa disparition en mer d’Irlande. A travers les témoignages de sa fille, en préparation d’une aventure autour du monde, des meilleurs marins français d’aujourd’hui, ce film réalisé par Laurent Cadoret et Dominique Pipat retrace le parcours d’un homme exceptionnel.
La suprématie française dans la navigation en solitaire trouve ses origines dans le parcours de cet homme exceptionnel.
Sans Eric Tabarly, les navigateurs français ne seraient pas les meilleurs marins solitaires du monde. Il a inspiré des hommes et des femmes en quête de victoires et d’aventures : Titouan Lamazou, vainqueur du premier Vendée Globe, Philippe Poupon, Marc Pajot, Jean Le Cam, Olivier de Kersauson…
Aujourd’hui, trois générations plus tard, Eric est toujours cité comme la référence de la mer et de la course au large par les jeunes Armel Le Cléac’h ou Franck Cammas.
A travers des images d’archives, le documentaire « Tabarly, coureur d’océans » permet de redécouvrir la vie et le destin du plus célèbre marin français, et ainsi lui rendre hommage.
En Bretagne, à Paris et grâce à une mise en valeur des archives en les projetant aux personnes interviewées, nous retrouvons d’anciens équipiers d’Éric mais aussi ses amis, les endroits et les bateaux qu’il aimait.
Mort d'Eric Tabarly : il y a 15 ans déjà
© AFP
Nous sommes dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, un peu avant minuit, au large des Pays de Galles. Alors qu’il convoie son Pen Duick, pour un rassemblement de voiliers en Écosse, Eric Tabarly tombe à l’eau en pleine nuit et se noie. Ses 4 équipiers ne réussiront pas à le sauver.
Par Sylvaine Salliou Publié le 13/06/2013 à 10:43
A la fois, architecte et concepteur de génie, marin d'exception et skipper respecté de tous, cet homme de mer a devancé son temps en expérimentant sur ses Pen-Duick, des techniques permettant aux voiliers de course d'aller toujours plus vite.
Eric Tabarly et ses Pen-Duick
Né le 24 juillet 1931 à Nantes, Éric Tabarly a appris à naviguer sur Pen-Duick, (ce qui signifie en breton "mésange à tête noire"). C'est son père qui a acheté ce bateau en 1938. Eric Tabarly en devient propriétaire en 1952. Ce vieux cotre, dessiné en 1898 par l'architecte écossais William Fife et rebaptisé en 1935 Pen-Duick, va marquer sa vie entière. Avec lui, il participe à ses premières courses-croisières dans les années 1960. Chacun des Pen-Duick qu'il conçoit par la suite – de Pen-Duick-II à Pen-Duick-VI – représente à sa manière une avancée technique.
Rassemblement de Pen Duick à St Quay Portrieux, mai 2013 / © AFP Eric Tabarly, un grand marin
Éric Tabarly a notamment remporté la Transatlantique en solitaire (1964, 1976), la course du Fastnet (1967), la Transpacifique (1969), La Transatlantique en double Le Havre-Carthagène (avec Yves Parlier, 1997). Il fut en quelque sorte le père de l'école française de la course au large, qui verra s'illustrer de nombreux marins qui se sont formés en naviguant comme équipiers du Breton à leurs débuts : Alain Colas, Marc Pajot, Titouan Lamazou, Philippe Poupon...
Tabarly aura navigué toute sa vie. Les dernières années de son existence, il navigua surtout en croisière en Méditerranée, en Bretagne et aux Antilles, mais il prit également part à des compétitions. La dernière grande épreuve qu'il remporte est Le Havre-Carthagène (Colombie) en 1997, dans la catégorie monocoques. À cette occasion, il navigue en double au côté d'Yves Parlier à bord d'Aquitaine-Innovations.
Eric Tabarly est mort il y a 15 ans
Une Cité de la voile à Lorient a été ouverte en 2008. Initiée, immédiatement après la disparition d'Éric Tabarly, par un projet de la famille et des amis du navigateur, il a été réalisé en partenariat avec les collectivités territoriales, l'État et de l'Union européenne, et avec la collaboration technique de la Cité des sciences et de l'industrie.
Le site Messy Nessy Chic, relayé par PetaPixel, raconte qu’en 1909, un riche banquier français nommé Albert Kahn a décidé de créer des archives photographiques du monde en utilisant lenouveau procédé de photographie couleur qui venait de paraître, l’autochrome des frères Lumière.
Il chargea quatre photographes de prendre leurs appareils photos dans des lieux partout dans le monde. L’une des villes qu’ils ont documentées était Paris.
À compter de 1914, les photographes d’Albert Kahn (Léon Gimpel, Stéphane Passet, Georges Chevalier et Auguste Leon) ont commencé à documenter la vie à Paris...En utilisant le procédé de restitution photographique des couleurs avant-gardiste, dont la technique consistait à saupoudrer une plaque de verre avec des millions de particules microscopiques (des grains de fécule de pomme de terre) teints en rouge (orange), vert et bleu (violet), fixés par de la résine.
En plus du grand nombre de photos de Paris, environ 72.000 autochromes ont été créés dans le monde entier à travers le projet ambitieux d’Albert Kahn.
L’autochrome a perdu son estime chez les photographes seulement quelques décennies après son introduction quand Kodak et Agfa ont introduit leurs procédés Kodachrome et Agfacolor-Neu respectivement en 1935 et 1932. Ces photos
ont été rassemblées par le site Paris 1914.
Voici une belle galerie des photos en couleurs que ces photographes ont faites il y a plus d’un siècle...
De Vincent Noyoux..Adaptation Du Web: Céline Fion...
Accroché à une falaise du Haut-Quercy, Rocamadour est à la fois sanctuaire catholique, cité médiévale, point de départ de randonnées dans la vallée de l'Alzou. De quoi devenir l'une des visites incontournables du Lot.
Après la visite de Rocamadour, nous décidons de nous éloigner du village afinde découvrir le site dans son ensemble, depuis le bord de la route.
Très impressionnant ! On voit bien, sur la photo, à quel point la nature est présente dans cette région, au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy.
Un lieu idyllique où nous avons trouvé beaucoup de sérénité. De passage dans le Lot, ne manquez pas non plus le gouffre de Padirac, magnifique cavité naturelle.
Près d'un million et demi de visiteurs se croisent chaque années dans les ruelles escarpées de Rocamadour.
Une citation populaire décrit à merveille la morphologie de Rocamadour : « Les maisons sur la rivière, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, et le château sur le rocher ».
Il est vrai que Rocamadour ressemble à un vertigineux mille-feuille, campéau-dessus de la vallée de l’Alzou. Cent-vingt mètres séparent les hauteurs du fort du XIVe siècle des maisons au bas de la falaise.
Entre les deux, le sanctuaire regorge d’oratoires et de chapelles. Celles-ci dominent le village laïc qui s’étend le long de la rue de la Couronnerie, bordée des maisons médiévales et de portes fortifiées.
Au flanc de la falaise, la Cité religieuse, aussi appelée sanctuaire, fut construite à partir du XIe siècle.
Rocamadour, une cité sanctuaire Dans les pas de Saint-Louis, Sœur Emmanuelle, Francis Poulenc ou encore Henri II Plantagenêt, des milliers de pèlerins gravissent chaque année, parfois à genoux, les 216 marches qui mènent au parvis des églises.
On dénombre une crypte, une basilique et sept chapelles dans l'enceinte du sanctuaire de Rocamadour. Chacune d’entre elles a sa propre personnalité, ses propres atours.
À la chapelle Notre-Dame, l’on ira par exemple rendre hommage à la Vierge noire tandis que du côté de la chapelle Saint-Michel, l’on admirera lesfresques représentant la Visitation de saint Christophe.
Le château offre une vue d’exception sur le Parc naturel régional des Causses du Quercy.
À gorge déployée... Cité mariale d’exception, Rocamadour charme bien au-delà des sportelles, ces médailles représentant la Vierge miraculeuse.
Les amateurs de préhistoire se rendront à la Grotte des Merveilles, une grotte ornée paléolithique découverte en 1920, agrémentée de concrétions et gours.
Les familles iront observer les macaques de Barbarie de la Forêt des Singes. Les curieux en quête de détente passeront quant à eux la porte du théâtre
Côté Rocher, parrainé par Patrick Sébastien, pour voir Corinne Delpech livrer sa version hilarante de l’histoire de Rocamadour.
Tous s’attarderont sur cet atypique paysage du Haut-Quercy que forme le canyon de l’Alzou à la nature sauvage préservée.
Un trésor pour les randonneurs sur lequel la cité médiévale continue de veiller, depuis ses sommets.