Retrouver son vélo volé va devenir plus facile grâce à deux jeunes diplômés. Ils lancent un système de repérage longue distance et longue durée.
Retrouver son vélo volé va devenir plus facile. 400 000 vélos sont volés chaque année en France. Seulement 3% sont restitués à leurs propriétaires. Beaucoup de cyclistes renoncent, du coup, à en acheter un neuf, de qualité, de peur qu'il disparaisse. Deux jeunes informaticiens développent un système de repérage mondial de vélo volé.
Géolocalisation Lors du salon Autonomy qui s'est tenu à Paris mi-octobre, des constructeurs sont venus sur le stand d’Alexandre Luternauer et Gabriel Marsili, deux jeunes diplômés del’école d’informatique Epitech. Ils voulaient voir les premiers prototypes de leur tracker de 60 grammes qui permet de géolocaliser en toute discrétion un vélo volé et de rassurer les futurs acheteurs de deux roues.
Installé sur n'importe quel vélo Compte tenu de son poids et de sa taille qui n'est pas plus grande qu'un doigt, Track ap pourra être dissimulé sur toute sorte de vélo. Il peut être caché dans le guidon d'un vélo d'enfant comme dans celui d'un vélo d'adulte de ville, de route, VTT ou VTC.
Une précision de 2 mètres En cas de disparition du vélo, il suffit de se rendre sur l'application de Trak ap et celui-ci sera géo localisé avec une précision, selon les informaticiens, de 2 mètres. Sur l'écran apparaîtra le trajet effectué par le vélo, avec tous les bornages. À la différence d'autres systèmes, celui-ci croise les données de plusieurs satellites ce qui lui permet une couverture mondiale avec une autonomie d'un an. Des entreprises pour le tester Les 500 premiers trackers iront dans les entreprises qui ont accepté de tester le système en mars 2020. La vente sera ouverte au public dans le courant de l'année.
20 des plus beaux endroits au Japon à prendre en photos.
Voici une liste de 20 endroits magnifiques au Japon, tous plus beaux les uns que les autres et qui vous donneront envie de sortir votre appareil photo et de les mitrailler dans tous les sens.
Pour beaucoup, le Japon c’est Tokyo, Kyoto, Hiroshima. Le Japon c’est des grands bâtiments, tous plus haut les uns que les autres et aussi des millions et des millions de personnes qui marchent de partout, dans tous les sens, toujours pressées. Mais le Japon, ce n’est pas que ça, loin de là. D’ailleurs, environ 80% du territoire est composé de montagnes et seulement quelquespourcent sont habités, le reste servant à l’agriculture. Donc il y a beaucoup de paysages et de lieux à découvrir grâce à ça.
1. Le Mont Fuji L’incontournable par excellence, sa beauté, sa posture et sa symbolique font que l’on doit le voir. Aussi bien des lacs l’entourant, comme Kawaguchico , ou bien de son sommet après avoir fait l'ascencion du Mont Fuji de nuit pour admirer le lever de soleil.
2. Hitachi Seaside Park Ce parc est magique en couleur. Avec des variétés de fleurs différentes en fleuraison, il propose toujours des couleurs à voir et à revoir, toutes plus sublimes les unes que les autres. Il couvre près de 200 hectares dans la préfecture d’Ibaraki.
3. Arashiyama – Kyoto Une splendide forêt de bambous de toute beauté qui en met plein la vue d’entrée de jeu. Elle n’est pas immense mais son passage longé de bambous géants en vaut le détour.
4. Ogasawara On est à Tokyo ? Et bien oui. Vous saviez qu’à Tokyo se trouve un petit archipel de 41 îles que l’on nomme Ogasawara ? Beaucoup pensent que Tokyo est une ville, mais en réalité c’est une préfecture et elle cache des secrets comme cet archipel tropical où il est possible de nager, voir des dauphins, des baleines, des tortues, …
5. Ebisu Iwa Allez vers la ville de Yoichicho dans l’île de Hokkaido, et en bord de mer vous pourrez admirer une merveille de la nature, le Ebisu Iwa, dont la forme est vraiment étrange et qui nous pousse à nous demander comment il peut encore tenir debout.
6. Sapporo Yuki Matsuri Il ne s’agit pas d’un lieu à proprement parlé, mais d’un évènement. Pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du festival de la neige de Sapporo, au cours duquel les rues de la ville sont décorées avec de grandes sculptures de neige ou de glace d’une toute beauté.
7. Dotonbori La rue la plus dynamique d’Osaka vaut plus que le coup d’œil la nuit, elle mérite un long, très long détour, qui permet d’en profiter un maximum, surtout de ses éclairages en bord de canal. Belles photos garanties.
8. Sanctuaire Itsukushima Miyajima Décrété comme étant l’un des 3 plus beaux sites du Japon, il vaut lui aussi le coup d’œil, et les photos quivont avec. Son Torii dans l’eau donne une cadre plus qu’agréable pour de belles balades et photos.
9. Tunnel de fleurs à Kawachi Fuji Garden Dans la ville de Kitakyushu se trouve le Kawachi Fuji Garden, et au sein de ce dernier se trouve tout simplement un magnifique tunnel de fleurs (Wisteria – Glycine) et la beauté du lieu donne envie de rester des heures dans ce tunnel.
10. Shibazakura – Takinoue Park Sur l’île de Hokkaido, ce parc offre une vue imprenable sur des fleurs de toutes beautés et qui valent aussi le coup d’œil. Elles sont situées en flanc de colline et de couleur rose.
11. Shibazakura – Mont Fuji Dès le mois d’avril à lieu un festival qui permet d’admirer les Shibazakura (fleur roses de petite taille) avecen fond le célèbre Mont Fuji. Une véritable beauté de la nature.
12. Matsushima Bay Une autre des 3 plus belles vues du Japon est cet ensemble de 260 petites îles dans la préfecture de Miyagi.Les vues sur la mer et les îlots sont sublimes.
13. Amanohashidate Elle aussi fait partie de l’une des 3 plus belles vues du Japon. Elle est située au Nord de la préfecture de Kyoto, sur la baie de Miyazu. Une fine bande de terre de plus de 3 km relie les 2 côtes et est recouvertes de pins.
14. Yakushima Mononoke-Hime no mori (la forêt de la princesse Mononoké) tel est le surnom de cette forêt luxuriante et qui vous envoûte. C’est une île de l’archipel Osumi, au Sud de Kyushu.
15. Chaîne de montagnes Kii Elle se situe sur 3 préfectures : Mie, Nara, Wakayama et est un site reconnu et protégé par l’Unesco. Il y a même un circuit de pèlerinage sur place.
16. Château Himeji Château le plus visité, le plus vu, le plus protégé du Japon. Il date du 14ème siècle, est inscrit dans les patrimoines de l'Unesco , et surtout il a survécu aux incendies, catastrophes naturelles, guerres, …
17. Kinkakuji Temple Le pavillon d'or à Kyotoavec son petit plan d’eau qui l’entoure est l’un des endroits les plus touristiques de la ville mais vaut plus que le coup d’œil.
18. Jardin Nishinomaru Le jardin du chateau d'Osaka est beau, simple et relaxant et en plus il permet d’être à proximité du célèbre château de la ville.
19. Kirishima Yaku, Parc National Situé sur l’île de Kyushu, il y a sur place des arbres (cèdres japonais) vieux de plus de milles ans, qui sontde ce fait quelques uns des arbres les plus anciens au monde. Ils font d’ailleurs partis du patrimoine mondial de l’Unesco.
20. Fushimi Inaritaisha Shrine 1000 Torii rouge ardent avec des kanji d’un beau noir gravés dessus. Voici ce que vous pourrez voir au sein du Fushimi Inari. Un véritable tunnel de Torii, vraiment idéal pour prendre de belles photos.
Voila donc 20 endroits à voir au Japon, pour en prendre pleins les yeux, avoir de beaux souvenirs et aussi ramener de superbes photos de son voyage au pays du soleil levant.
Ce commentaire a été modifié le 29/04/2020 à 14:38
Le savon de Marseille est une valeur sûre. Ce produit très ancien n'a pas fini de trôner dans nos salles de bain. Voici un petit point sur son histoire et son usage.
Une recette très ancienne Le savon de Marseille est un savon bien spécifique dont la recette, définie de façon stricte depuis Louis XIV, tire ses origines du savon d’Alep connu depuis des milliers d’années. Fabriqué initialement à partir d’un mélange d’huile d’olive et de soude, il peut également contenir de l’huile de palme ou de coprah.
Le vrai savon de Marseille Méfiez-vous des imitations avec lesquelles vous risquez une efficacité moindre et beaucoup moins de douceur pour votre peau. Pour reconnaître un vrai savon de Marseille, fiez-vous à sa composition (72 % d'huile végétale entre dans sa formulation), à sa couleur (proche de celle de l'huile d'olive) et à sa célèbre forme en cube.
Utilisation du savon de Marseille La richesse en huile végétale du savon de Marseille en fait un savon particulièrement doux pour la peau. On peut l’utiliser aussi bien pour l’hygiène du corps et du visage que pour nettoyer le linge. Le caractère naturel de ce savon en fait également la lessive idéale pour les personnes allergiques et les bébés. Et pour éliminer rapidement une petite tache de chocolat sur une chemise blanche, il reste un allié de poids.
Pour utiliser le savon de Marseille lors de vos lessives, procurez-vous des paillettes ou copeaux de savon de Marseille et choisissez un programme de lavage chaud (plus de 40 degrés).
Le pain de savon, c'est écolo ! Il y a de nombreux avantages à utiliser un pain de savon à l'ancienne pour se laver, parmi lesquels le fait que cet usage entraine très peu dedéchets. Généralement emballé dans du papier voire un léger film plastique, le pain de savon est beaucoup moins polluant que le gel douche ou le savon liquide que vous achetez en bouteille. Alors revenez àla tradition, elle a du bon !
Un doux parfum de nostalgie... Le savon de Marseille est un produit à la puissance évocatrice indéniable.Pour en faire l’expérience, il suffit de prendre un savon de Marseille dans ses mains, de fermer les yeux et de respirer son odeur. Le voyage commence...
Imaginez que vous êtes dans une cuisine qui sent le propre et l’huile d’olive. Des enfants rient et s’éclaboussent joyeusement devant l’évier de faïence tandis qu’une maman tendre et affairée tente de nettoyer leurs genoux et leurs mains. Ils ont beaucoup joué dehors et rapporté autant de broussaille dans leurs cheveux que de terre sous leurs ongles.L’herbe mouillée du petit matin a taché leurs fonds de culotte, mais cela ne semble pas les embarrasser. Ils savent qu’aucune tache ne résiste au pain de savon magique et que leur maman ne râle que pour la forme. Ils s’amusent à faire glisser de main en main le savon qui mousse. Dans un instant, ils seront frais et propres, prêts pour de grandes aventures ou pour un sommeil réparateur...
Ce commentaire a été modifié le 27/04/2020 à 14:52
Au cours du XXe siècle, 44 vallées françaises habitées ont été sacrifiées sur l’autel de l’hydroélectricité. Engloutis sous les eaux de lacs de barrages, des villages entiers ont disparu, laissant place à un paysage différent et au développement du tourisme balnéaire.
Lac de barrage ou station balnéaire ?
Le lac de Sainte-Croix, dans le Var, a rayé le village des Salles de la carte de France en 1974.
Éguzon, Salagou, Vassivière, Chambon, Sainte-Croix… Vous vous êtes probablement déjà baignées sans le savoir dans un lac de barrage ! Créés dans la majorité des cas pour répondre à d’importants besoins en électricité, mais aussi pour éviter des inondations ( lac du Der) ou alimenter des villes en eau potable (lac de Lavalette), ils sont laissés à leur plus haut niveau pendant l’été afin de laisser les vacanciers en profiter.
Avant/après : un paysage transformé
Le village de Bauduen avant la construction du barrage de Sainte-Croix. Si l’énergie hydraulique est aujourd’hui la deuxième source d’électricité en France après le nucléaire, c’est parce que des sociétés privées, puis l’EDF à partir de 1946, ont multiplié la construction de retenues d’eau et de barrages sur le territoire tout au long du XXe siècle. Des chantiers loin d’être anodins qui ont laissé des traces, dans le sol comme dans les mémoires. L’écrivain André Besson l’a exprimé en quelques jolis mots : « Aujourd’hui, les bateaux voguent dans le ciel d’autrefois ».
Le village de Bauduen au-dessus du lac de Ste Croix.
Le village de Tignes, un souvenir douloureux.
Le barrage de Tignes mesure 180 mètres de hauteur.
La construction du barrage de Tignes en 1952 a notamment fait grand bruit. Les habitants du village ont alors assisté avec impuissance à la destruction de leurs maisons, de leur église, de l'école, de la mairie et même de leur cimetière. Les sépultures, qu’ils pensaient inviolables, ont été déplacées, et le village rebâti un peu plus haut dans la vallée. Aujourd’hui encore, les habitants expropriés se souviennent avec émotion de leur terre natale enfouie sous les eaux.
Le village de Tignes avant la construction du barrage.
L’assec, un Spectacle hors-du-commun
Ruines de l'église de Nauzenac lors de l'assec des retenues de la Dordogne (barrage de l'Aigle).
Les lacs dont les barrages mesurent plus de 20 mètres doivent être vidés tous les dix ans. A cette période, qu’on appelle l’ « assec », les vestiges des villages engloutis se découvrent aux yeux des promeneurs. A Nauzenac, en Corrèze, on distingue les murs de l'église intacts. A Vouglans, dans le Jura, ce sont les ruines d’une chartreuse classée qui apparaissent, offrant aux curieux un spectacle émouvant et rare, témoin d'une époque révolue. Limousin, Grand Est, Occitanie, Auvergne, Rhône-Alpes... Si vous vous promenez dans les régions du centre et de l'est de la France, il se peut que vous admiriez un jour ce paysage hors-du-commun !
Ce commentaire a été modifié le 23/04/2020 à 14:41
Quand on partait sur les chemins Quand on partait de bon matin A bicyclette !!!
La draisienne En 1817, un allemand le Baron Drais, assis à califourchon sur une poutre de bois reliant deux roues parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol.Cette machine appelée en France draisienne est brevetée en 1818 sous le nom de vélocipède, son but est de faire marcher une personne avec une grande vitesse: (véloce = pied, pède = pied )
Vélo Michaux En 1861, un chapelier apporte à Pierre Michaux, serrurier, une draisienne à la roue avant défaillante pour réparation.Pierre suggère de poser des repose-pieds ou plutôt "un axe coudé dans le moyeu de la roue" qui le fera "tourner comme une meule", une invention simple mais primordiale vit le jour : la pédale.
Le grand-bi Il faut rendre le vélocipède plus rapide, comme les pédales étaient fixées de part de d'autres du moyeu de la roue avant, il fallait augmenter le diamètre de cette roue pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Alors le diamètre de la roue avant ne cessera d'augmenter et celui de la roue arrière de diminuer, son rôle se limitant à permettre l'équilibre. Naquit le grand-bi en 1870.
Bicyclette à chaîne Telle que nous la connaissons avec ses roues de diamètre égales et sa traction par chaîne est apparue au début des années 1880, elle se différenciait de nos vélos actuels par son cadre en croix
La bicyclette en 1890 En 1890, la figure géométrique en triangulation des cadres s'imposa, le vélo d'antan ressemblait énormément au notre mais ressemblait seulement. Un grand nombre d'évolutions discrètes devaient voir le jour, la roue libre, le pneumatique démontable, le changement de vitesse.
La bicyclette Paris-Brest En 1891, Charles Tessont est vainqueur du Paris-Brest sans étape, il s'impose sur une bicyclette montée avec des prototypes Michelin : les premiers pneumatiques démontables la révolution avait déjà eu lieu en 1888 quand l'écossais Dounlop avait réinventé " le tube creux de caoutchouc gonflé d'air " à la place du bandage plein.
Voilà une petite histoire de la bicyclette qui ne cessera d'évoluer avec le temps.
Elizabeth II fêtera son anniversaire en toute discrétion la semaine prochaine, sans les traditionnelles salves d'honneur, qu'elle juge «inappropriées» en pleine pandémie de coronavirus, qui a fait plus de 14.000 morts au Royaume-Uni, a indiqué samedi une source du palais de Buckingham à l'AFP.
La reine aura 94 ans mardi 21 avril 2020. La date de son anniversaire est marquée chaque année par des coups de canon tirés à Hyde Park et à la Tour de Londres, ainsi qu'au parc royal de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale. Mais cette année son anniversaire ne sera pas marqué de manière particulière, a déclaré une source du palais de Buckingham à l'AFP. Une première en 68 ans de règne. «Il n'y aura pas de salves de coups de canons - Sa Majesté a souhaité qu'aucune mesure spéciale ne soit mise en place pour autoriser les coups de canons car elle ne jugeait pas cela approprié dans les circonstances actuelles», a déclaré cette source.
Retirée à Windsor :
Le palais de Buckingham avait déjà annoncé que la parade militaire du «salut aux couleurs» (Trooping the Colour), organisée chaque année en juin pour célébrer officiellement l'anniversaire de la reine, ne se tiendrait pas cette année.
En raison de l'épidémie, Elizabeth II s'est retirée avec son époux, le prince Philip, au château de Windsor. Agés respectivement de 93 et 98 ans, ils font partie de la population à risque face au coronavirus.
Lors d'une intervention télévisée historique diffusée pendant le week-end de Pâques, la reine a appelé ses sujets à la résilience, assurant que «des jours meilleurs viendront».
Une église à dômes multiples de 300 ans construite sans clous : Kizhi Pogost:
Kizhi est une étroite bande d'îles sur le lac Onega en République de Carélie,en Russie. L'île est populaire pour des dizaines de bâtiments en bois historiques qui ont été déplacés vers l'île de diverses parties de la Carélie à des fins de préservation au cours des années 1950. Aujourd'hui, toute l'île et ses environs forment un musée nationalen plein air avec plus de 80 structures en bois historiques. Le plus célèbre d'entre eux est le Kizhi Pogost.
L'enceinte de Kizhi Pogost abrite deux églises en bois et un clocher octogonal construit au XVIIIe siècle. Le joyau de son architecture est l'église de la Transfiguration à 22 dômes avec une grande iconostase, un écran en bois recouvert de portraits religieux. Cette église massive mesure environ 37 mètres de haut et est entièrement en bois, ce qui en fait l'une des plus hautes structures en bois rond au monde.
L'église de la Transfiguration a été posée en juin 1714, après que l'ancienne a été brûlée par la foudre. Son unité structurale de base principale est une bille ronde de pin sylvestre d' environ 30 cm de diamètre et de 3 à 5 mètres de long. Plusieurs milliers de grumes ont été apportées pour la construction depuis le continent, une tâche logistique complexe à l'époque. Une légende raconte que le constructeur principal a utilisé une hache pour toute la construction, qu'il a jetée dans le lac à la fin avec les mots "il n'y en avait pas et il n'y en aura pas d'autre pour lui correspondre".
Ce commentaire a été modifié le 21/04/2020 à 14:38
C’est une terre sauvage balayée par le mistral, quadrillée de pâturages, de rizières et de sansouïres, d’étangs et de marais qui s’évanouissent dans la mer. Ici, le regard se pose sur les taureaux et les chevaux blancs en liberté. Dans ce delta rugueux, nous avons rencontré des gardians de manades, mais nous avons aussi arpenté les marais avec ceux qui les protègent et les exploitent.
Les chevaux camarguais de la manade de Jacques Mailhan courent en totale liberté dans le sansouïre vers l'étang de Malagroy. Quelques codes en Camargue Le mistral a lavé le ciel. Sans entrave, le soleil répand sa lumière douce et cuivrée sur les rizières, les étangs, les champs de blé coupé ponctués de bottes de foin, les pâturages encore verts. Les oiseaux chantent dans les peupliers frémissants sous l’effet du vent. Il est 8 heures. Dans le sud-ouest du delta du Rhône, à quelques kilomètres des Saintes-Maries-de-la-Mer, Florence Clauzel accueille ses gardians dans la manade Saint-Antoine. Cette belle quadragénaire, rouge aux lèvres et crinière rousse domptée dans une queue-de-cheval, met un point d’honneur à respecter l’élégant code vestimentaire de la Camargue, avec sa chemise à pois et son pantalon de gardian ajustés. « Cela fait partie de nos traditions. Sans cela, on travaillerait en jean et casquette ! » Après avoir passé vingt ans à Paris, elle est revenue sur ses terres il y a douze ans pour élever taureaux et chevaux.
La manade de Florence Clauzel« Je suis retournée dans ma vraie vie », confie avec un grand sourire celle qui n’a jamais rompu les attaches avec une Camargue où seuls les amoureux des grands espaces, de la solitude et du bétail sauvage s’enracinent. « Tenir une manade relève du sacerdoce », précise la propriétaire des 300 hectares où paissent plus de 200 bovins. « Nous ne possédons pas les taureaux, ce sont eux qui nous possèdent. » Surveillance des bêtes, entretien des 20 kilomètres de clôtures, maintenance des canaux d’irrigation des pâturages, élevage des chevaux de travail, tri des animaux pour les courses camarguaises... Justement, nous sommes venus ce matin dans la manade pour assister au tri du taureau qui s’élancera cet après-midi dans les arènes d’Arles pour la 85e Cocarde d’Or, une des plus prestigieuses courses camarguaises.
L'aide des cow-boys camarguais Pour sélectionner ses bêtes, Florence fait appel à des « amateurs » : ces gardians bénévoles, ou « cow-boys » camarguais, aident les manades à rassembler et à trier, à cheval, leur troupeau de taureaux. Chapeau sombre vissé sur la tête, chemise camarguaise de rigueur, Régis Blayrat est l’un d’eux. Tôt ce matin, il a quitté ses vignes du Gard avec sa remorque et son canasson pour donner un coup de main à Florence. « Cela fait quarante ans que je suis lié à la manade de la famille Clauzel », précise-t-il dans un accent chantant, en avalant un café dans le hangar à foin. « C’est moi qui fais les escoussures, ces entailles aux oreilles des veaux qui identifient le troupeau. »
La Camargue, cheval du gardian On distingue d’abord six taches claires avant d’apercevoir de fringants chevaux musardant dans l’herbe. L’équidé camarguais est une bête rustique adaptée aux brûlures de l’été et aux morsures de l’hiver, au vent, aux insectes et aux marais de la région. Robe gris clair, 1,50 mètre au garrot, le complice des gardians incarne une Camargue sauvage et libre. Alors, quand il vous frôle ou, curieux, pose son museau sur votre épaule, difficile de résister à l’envie de l’étreindre et de le caresser. Florence appelle ses chevaux. Certains s’approchent spontanément, quelques-uns suivent, dociles. Elle amadoue les autres avec son « saqueton », une poche emplie de grains. Bientôt les chevaux trottent vers l’écurie.
Brossés, sellés, bridés, ils sont prêts pour le tri. Dans un nuage de poussière, munis chacun d’un long bâton (le trident est plutôt réservé aux ferrades), Florence et ses gardians s’élancent sur leur monture vers le clos des cocardiers. Dans cette vaste prairie piquée d’arbres où sont rassemblés les treize taureaux de course de la manade, les cavaliers encerclent le troupeau pour le conduire vers l’enclos de tri. C’est là que nous les attendons. Le tintinnabulement des sonnailles et toujours cette poussière soulevée par les sabots et le battement des queues annoncent bientôt l’arrivée des bêtes. Les « simbèus », des taureaux plus dociles dressés pour aider les gardians dans la conduite du bétail, portent descloches et guident le cortège.
Le choix du taureau cocardier Nous voilà enfin présentés au fameux cocardier : un imposant bovin au pelage sombre, les cornes en forme de lyre, une masse de 250 à 400 kilos pour 1,40 mètre, très habile à la course. « Allez on y va », lance Florence. Les cavaliers se positionnent dans le champ alors que le troupeau s’est replié dans une de ses extrémités. Un des gardians s’avance lentement vers les bêtes. Il a identifié Saint-Vincent, « le » taureau de Régis, et par un jeu subtil de mouvements, il l’oblige à sortir du troupeau.
Les autres cavaliers sont prêts à canaliser son déplacement, mais le taureau est plutôt obéissant aujourd’hui. Il se dirige de lui-même vers le couloir formé par des barrières en bois qui mène au« char », un camion spécialement aménagé pour accueillir les bovins. Deux simbèus le rejoignent. Il est dix heures. Le soleil commence à marquer la terre de son sceau de feu. « On ne sait jamais comment va se passer un tri, explique Florence Clauzel. La meilleure façon de procéder, c’est d’éviter les galops, les cris, les déplacements intempestifs. Le maître mot, c’est le calme. »
L'encocardement« Chut... », intime Alexandre Clauzel lorsque l’on grimpe sur une palissade près du « char ». Allongé sur une des planches en bois fixées au sommet du camion à la place du toit, il dégaine son opinel et tire d’une petite mallette des bobines de ficelles et des pompons. Sous lui, les taureaux meuglent, encordés aux planches par leurs cornes. C’est toujours le frère de Florence qui réalise l’encocardement. D’un geste bref et précis, il attache des attributs sur la tête du taureau qui devront être retirés avec un crochet par les raseteurs (les joueurs) lors de la course. Ce jeu sportif, sans mise à mort, appelé aussi course à la cocarde, fédère des milliers de passionnés, du Gard à l’Hérault en passant par le Vaucluse et bien sûr l’ouest des Bouches-du-Rhône, avec un cœur battant dans le delta.
Alexandre déroule sa ficelle, tranche une longueur avec son couteau, puis glisse son bras sous la planche pour entourer la corne et répète son opération, jouant avec des nœuds coulissants et sa lame pour aligner côte à côte une quinzaine de ficelles sur chaque corne. Il attache aussi à leur base deux pompons de laine blanche (les glands) ainsi qu’un ruban rouge, la fameuse cocarde, sur le haut du front. Pour la course d’aujourd’hui, un ultime attribut est requis : une ficelle reliant les deux cornes en arrière du front. Alexandre saute enfin du camion, Saint-Vincent est prêt pour la course.
Dans les rues d'arles , capitale de la Camargue, les taureaux sont conduits depuis les pâturages jusqu'ux arènes sous lasurveillance des gardians pour une arrivée en fanfare ! Il s'agit de l'abrivado.
La course à la cocarde d’Arles Changement de décor. Après 25 kilomètres de route, nous retrouvons Saint-Vincent dans le toril des arènes dArles foudroyées par le soleil. Il est 12 h 30. En attendant la course, le taureau est placé dans un box dans les entrailles de pierre de cet amphithéâtre romain qui respire les combats de gladiateurs et les jeux de cirque. Quand le cocardier pose enfin ses sabots sur le sable des arènes au son d’une trompette, il est près de 19h30. C’est le dernier taureau à concourir.
Comme les autres, il a 15 minutes face à 23 raseteurs vêtus de blanc, aidés de « tourneurs » qui attirent l’attention du taureau pour le placer au mieux et faciliter le geste des joueurs. Nous sommes désormais familiers du raset, ce moment où l’on retient son souffle alors qu’un « joueur » frôle les cornes du taureau pour lui enlever ses attributs et emporter la prime associée. Les raseteurs qui s’envolent telle une nuée d’oiseaux et bondissent au-dessus des barrières quand le taureau les menace sont aussi nos hérosdu jour. Ils ne manquent pas de courage. Ce soir, Saint-Vincent a blessé l’un d’eux. « Cela fait partie du jeu », confie notre voisine de gradin, une arlésienne quinquagénaire qui ne manque jamais une course ici.
Une fête traditionnelle Il faut voir les jeunes se jeter avec fougue et fierté sur les cornes des taureaux qui traversent villes et villages lors des fêtes locales pour saisir le mélange de défi et de respect qui unit ici les hommes aux taureaux. « La course camarguaise est l’héritage des jeux taurins pratiqués autrefois dans les mas de la région pour fêter la fin des récoltes. On nouait alors des foulards autour de leurs cornes», rappelle Florence Clauzel. Ce soir, elle ne pleurera pas comme elle l’avait fait après une course mémorable de l’un de ses taureaux, seule dans le toril près de la bête. « Saint-Vincent a été nonchalant au début de sa course. Il n’a pas été bon aujourd’hui », analyse Régis. Le jeu des taureaux varie, mais leur noblesse demeure, c’est elle qui fait battre le cœur des manadiers. Quand le taureau retrouvera ses pâturages, il sera près de 21 heures.
Les arènes classées d'Arles avant la course à la cocarde.
Ce commentaire a été modifié le 19/04/2020 à 14:53
Retrouver son vélo volé va devenir plus facile grâce à deux jeunes diplômés. Ils lancent un système de repérage longue distance et longue durée.
Retrouver son vélo volé va devenir plus facile.
400 000 vélos sont volés chaque année en France. Seulement 3% sont restitués à leurs propriétaires. Beaucoup de cyclistes renoncent, du coup, à en acheter un neuf, de qualité, de peur qu'il disparaisse. Deux jeunes informaticiens développent un système de repérage mondial de vélo volé.
Géolocalisation
Lors du salon Autonomy qui s'est tenu à Paris mi-octobre, des constructeurs sont venus sur le stand d’Alexandre Luternauer et Gabriel Marsili, deux jeunes diplômés del’école d’informatique Epitech. Ils voulaient voir les premiers prototypes de leur tracker de 60
grammes qui permet de géolocaliser en toute discrétion un vélo volé et de rassurer les futurs acheteurs de deux roues.
Installé sur n'importe quel vélo
Compte tenu de son poids et de sa taille qui n'est pas plus grande qu'un doigt, Track ap pourra être dissimulé sur toute sorte de vélo. Il peut être caché dans le guidon d'un vélo d'enfant comme dans celui d'un vélo d'adulte de ville, de route, VTT ou VTC.
Une précision de 2 mètres
En cas de disparition du vélo, il suffit de se rendre sur l'application de Trak ap et celui-ci sera géo localisé avec une précision, selon les informaticiens, de 2 mètres. Sur l'écran apparaîtra le trajet effectué par le vélo, avec tous les bornages. À la différence d'autres systèmes, celui-ci croise les données de plusieurs satellites ce qui lui permet une couverture mondiale avec une autonomie d'un an.
Des entreprises pour le tester
Les 500 premiers trackers iront dans les entreprises qui ont accepté de tester le système en mars 2020. La vente sera ouverte au public dans le courant de l'année.
Voici une liste de 20 endroits magnifiques au Japon, tous plus beaux les uns que les autres et qui vous donneront envie de sortir votre appareil photo et de les mitrailler dans tous les sens.
Pour beaucoup, le Japon c’est Tokyo, Kyoto, Hiroshima. Le Japon c’est des grands bâtiments, tous plus haut les uns que les autres et aussi des millions et des millions de personnes qui marchent de partout, dans tous les sens, toujours pressées. Mais le Japon, ce n’est pas que ça, loin de là. D’ailleurs, environ 80% du territoire est composé de montagnes et seulement quelquespourcent sont habités, le reste servant à l’agriculture. Donc il y a beaucoup de paysages et de lieux à découvrir grâce à ça.
1. Le Mont Fuji
L’incontournable par excellence, sa beauté, sa posture et sa symbolique font que l’on doit le voir. Aussi bien des lacs l’entourant, comme Kawaguchico , ou bien de son sommet après avoir fait l'ascencion du Mont Fuji de nuit pour admirer le lever de soleil.
2. Hitachi Seaside Park
Ce parc est magique en couleur. Avec des variétés de fleurs différentes en fleuraison, il propose toujours des couleurs à voir et à revoir, toutes plus sublimes les unes que les autres. Il couvre près de 200 hectares dans la préfecture d’Ibaraki.
3. Arashiyama – Kyoto
Une splendide forêt de bambous de toute beauté qui en met plein la vue d’entrée de jeu. Elle n’est pas immense mais son passage longé de bambous géants en vaut le détour.
4. Ogasawara
On est à Tokyo ? Et bien oui. Vous saviez qu’à Tokyo se trouve un petit archipel de 41 îles que l’on nomme Ogasawara ? Beaucoup pensent que Tokyo est une ville, mais en réalité c’est une préfecture et elle cache des secrets comme cet archipel tropical où il est possible de nager, voir des dauphins, des baleines, des tortues, …
5. Ebisu Iwa
Allez vers la ville de Yoichicho dans l’île de Hokkaido, et en bord de mer vous pourrez admirer une merveille de la nature, le Ebisu Iwa, dont la forme est vraiment étrange et qui nous pousse à nous demander comment il peut encore tenir debout.
6. Sapporo Yuki Matsuri
Il ne s’agit pas d’un lieu à proprement parlé, mais d’un évènement. Pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du festival de la neige de Sapporo, au cours duquel les rues de la ville sont décorées avec de grandes sculptures de neige ou de glace d’une toute beauté.
7. Dotonbori
La rue la plus dynamique d’Osaka vaut plus que le coup d’œil la nuit, elle mérite un long, très long détour, qui permet d’en profiter un maximum, surtout de ses éclairages en bord de canal. Belles photos garanties.
8. Sanctuaire Itsukushima Miyajima
Décrété comme étant l’un des 3 plus beaux sites du Japon, il vaut lui aussi le coup d’œil, et les photos quivont avec. Son Torii dans l’eau donne une cadre plus qu’agréable pour de belles balades et photos.
9. Tunnel de fleurs à Kawachi Fuji Garden
Dans la ville de Kitakyushu se trouve le Kawachi Fuji Garden, et au sein de ce dernier se trouve tout simplement un magnifique tunnel de fleurs (Wisteria – Glycine) et la beauté du lieu donne envie de rester des heures dans ce tunnel.
10. Shibazakura – Takinoue Park
Sur l’île de Hokkaido, ce parc offre une vue imprenable sur des fleurs de toutes beautés et qui valent aussi le coup d’œil. Elles sont situées en flanc de colline et de couleur rose.
11. Shibazakura – Mont Fuji
Dès le mois d’avril à lieu un festival qui permet d’admirer les Shibazakura (fleur roses de petite taille) avecen fond le célèbre Mont Fuji. Une véritable beauté de la nature.
12. Matsushima Bay
Une autre des 3 plus belles vues du Japon est cet ensemble de 260 petites îles dans la préfecture de Miyagi.Les vues sur la mer et les îlots sont sublimes.
13. Amanohashidate
Elle aussi fait partie de l’une des 3 plus belles vues du Japon. Elle est située au Nord de la préfecture de Kyoto, sur la baie de Miyazu. Une fine bande de terre de plus de 3 km relie les 2 côtes et est recouvertes de pins.
14. Yakushima
Mononoke-Hime no mori (la forêt de la princesse Mononoké) tel est le surnom de cette forêt luxuriante et qui vous envoûte. C’est une île de l’archipel Osumi, au Sud de Kyushu.
15. Chaîne de montagnes Kii
Elle se situe sur 3 préfectures : Mie, Nara, Wakayama et est un site reconnu et protégé par l’Unesco. Il y a même un circuit de pèlerinage sur place.
16. Château Himeji
Château le plus visité, le plus vu, le plus protégé du Japon. Il date du 14ème siècle, est inscrit dans les patrimoines de l'Unesco , et surtout il a survécu aux incendies, catastrophes naturelles, guerres, …
17. Kinkakuji Temple
Le pavillon d'or à Kyotoavec son petit plan d’eau qui l’entoure est l’un des endroits les plus touristiques de la ville mais vaut plus que le coup d’œil.
18. Jardin Nishinomaru
Le jardin du chateau d'Osaka est beau, simple et relaxant et en plus il permet d’être à proximité du célèbre château de la ville.
19. Kirishima Yaku, Parc National
Situé sur l’île de Kyushu, il y a sur place des arbres (cèdres japonais) vieux de plus de milles ans, qui sontde ce fait quelques uns des arbres les plus anciens au monde. Ils font d’ailleurs partis du patrimoine mondial de l’Unesco.
20. Fushimi Inaritaisha Shrine
1000 Torii rouge ardent avec des kanji d’un beau noir gravés dessus. Voici ce que vous pourrez voir au sein du Fushimi Inari. Un véritable tunnel de Torii, vraiment idéal pour prendre de belles photos.
Voila donc 20 endroits à voir au Japon, pour en prendre pleins les yeux, avoir de beaux souvenirs et aussi ramener de superbes photos de son voyage au pays du soleil levant.
Le savon de Marseille est une valeur sûre. Ce produit très ancien n'a pas fini de trôner dans nos salles de bain. Voici un petit point sur son histoire et son usage.
Une recette très ancienne
Le savon de Marseille est un savon bien spécifique dont la recette, définie de façon stricte depuis Louis XIV, tire ses origines du savon d’Alep connu depuis des milliers d’années. Fabriqué initialement à partir d’un mélange d’huile d’olive et de soude, il peut également contenir de l’huile de palme ou de coprah.
Le vrai savon de Marseille
Méfiez-vous des imitations avec lesquelles vous risquez une efficacité moindre et beaucoup moins de douceur pour votre peau.
Pour reconnaître un vrai savon de Marseille, fiez-vous à sa composition (72 % d'huile végétale entre dans sa formulation), à sa couleur (proche de celle de l'huile d'olive) et à sa célèbre forme en cube.
Utilisation du savon de Marseille
La richesse en huile végétale du savon de Marseille en fait un savon particulièrement doux pour la peau. On peut l’utiliser aussi bien pour l’hygiène du corps et du visage que pour nettoyer le linge. Le caractère naturel de ce savon en fait également la lessive idéale pour les personnes allergiques et les bébés. Et pour éliminer rapidement une petite tache de chocolat sur une chemise blanche, il reste un allié de poids.
Pour utiliser le savon de Marseille lors de vos lessives, procurez-vous des paillettes ou copeaux de savon de Marseille et choisissez un programme de lavage chaud (plus de 40 degrés).
Le pain de savon, c'est écolo !
Il y a de nombreux avantages à utiliser un pain de savon à l'ancienne pour se laver, parmi lesquels le fait que cet usage entraine très peu dedéchets. Généralement emballé dans du papier voire un léger film plastique, le pain de savon est beaucoup moins polluant que le gel douche ou le savon liquide que vous achetez en bouteille. Alors revenez àla tradition, elle a du bon !
Un doux parfum de nostalgie...
Le savon de Marseille est un produit à la puissance évocatrice indéniable.Pour en faire l’expérience, il suffit de prendre un savon de Marseille dans ses mains, de fermer les yeux et de respirer son odeur. Le voyage commence...
Imaginez que vous êtes dans une cuisine qui sent le propre et l’huile d’olive. Des enfants rient et s’éclaboussent joyeusement devant l’évier de faïence tandis qu’une maman tendre et affairée tente de nettoyer leurs genoux et leurs mains. Ils ont beaucoup joué dehors et rapporté autant de broussaille dans leurs cheveux que de terre sous leurs ongles.L’herbe mouillée du petit matin a taché leurs fonds de culotte, mais cela ne semble pas les embarrasser. Ils savent qu’aucune tache ne résiste au pain de savon magique et que leur maman ne râle que pour la forme. Ils s’amusent à faire glisser de main en main le savon qui mousse. Dans un instant, ils seront frais et propres, prêts pour de grandes aventures ou pour un sommeil réparateur...
Au cours du XXe siècle, 44 vallées françaises habitées ont été sacrifiées sur l’autel de l’hydroélectricité. Engloutis sous les eaux de lacs de barrages, des villages entiers ont disparu, laissant place à un paysage différent et au développement du tourisme balnéaire.
Lac de barrage ou station balnéaire ?
Le lac de Sainte-Croix, dans le Var, a rayé le village des Salles de la carte de France en 1974.
Éguzon, Salagou, Vassivière, Chambon, Sainte-Croix… Vous vous êtes probablement déjà baignées sans le savoir dans un lac de barrage ! Créés dans la majorité des cas pour répondre à d’importants besoins en électricité, mais aussi pour éviter des inondations ( lac du Der) ou alimenter des villes en eau potable (lac de Lavalette), ils sont laissés à leur plus haut niveau pendant l’été afin de laisser les vacanciers en profiter.
Avant/après : un paysage transformé
Le village de Bauduen avant la construction du barrage de Sainte-Croix.
Si l’énergie hydraulique est aujourd’hui la deuxième source d’électricité en France après le nucléaire, c’est parce que des sociétés privées, puis l’EDF à partir de 1946, ont multiplié la construction de retenues d’eau et de barrages sur le territoire tout au long du XXe siècle. Des chantiers loin d’être anodins qui ont laissé des traces, dans le sol comme dans les mémoires.
L’écrivain André Besson l’a exprimé en quelques jolis mots : « Aujourd’hui, les bateaux voguent dans le ciel d’autrefois ».
Le village de Bauduen au-dessus du lac de Ste Croix.
Le village de Tignes, un souvenir douloureux.
Le barrage de Tignes mesure 180 mètres de hauteur.
La construction du barrage de Tignes en 1952 a notamment fait grand bruit. Les habitants du village ont alors assisté avec impuissance à la destruction de leurs maisons, de leur église, de l'école, de la mairie et même de leur cimetière. Les sépultures, qu’ils pensaient inviolables, ont été déplacées, et le village rebâti un peu plus haut dans la vallée. Aujourd’hui encore, les habitants expropriés se souviennent avec émotion de leur terre natale enfouie sous les eaux.
Le village de Tignes avant la construction du barrage.
L’assec, un Spectacle hors-du-commun
Ruines de l'église de Nauzenac lors de l'assec des retenues de la Dordogne (barrage de l'Aigle).
Les lacs dont les barrages mesurent plus de 20 mètres doivent être vidés tous les dix ans. A cette période, qu’on appelle l’ « assec », les vestiges des villages engloutis se découvrent aux yeux des promeneurs. A Nauzenac, en Corrèze, on distingue les murs de l'église intacts. A Vouglans, dans le Jura, ce sont les ruines d’une chartreuse classée qui apparaissent, offrant aux curieux un spectacle émouvant et rare, témoin d'une époque révolue. Limousin, Grand Est, Occitanie, Auvergne, Rhône-Alpes... Si vous vous promenez dans les régions du centre et de l'est de la France, il se peut que vous admiriez un jour ce paysage hors-du-commun !
Quand on partait sur les chemins
Quand on partait de bon matin
A bicyclette !!!
La draisienne
En 1817, un allemand le Baron Drais, assis à califourchon sur une poutre de bois reliant deux roues parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol.Cette machine appelée en France draisienne est brevetée en 1818 sous le
nom de vélocipède, son but est de faire marcher une personne avec une grande vitesse: (véloce = pied, pède = pied )
Vélo Michaux
En 1861, un chapelier apporte à Pierre Michaux, serrurier, une draisienne à la roue avant défaillante pour réparation.Pierre suggère de poser des repose-pieds ou plutôt "un axe coudé dans le moyeu de la roue" qui le fera "tourner comme une meule", une invention simple mais primordiale vit le jour : la pédale.
Le grand-bi
Il faut rendre le vélocipède plus rapide, comme les pédales étaient fixées de part de d'autres du moyeu de la roue avant, il fallait augmenter le diamètre de cette roue pour accroître la distance parcourue à chaque coup de pédale. Alors le diamètre de la roue avant ne cessera d'augmenter et celui de la roue arrière de diminuer, son rôle se limitant à permettre l'équilibre. Naquit le grand-bi en 1870.
Bicyclette à chaîne
Telle que nous la connaissons avec ses roues de diamètre égales et sa traction par chaîne est apparue au début des années 1880, elle se différenciait de nos vélos actuels par son cadre en croix
La bicyclette en 1890
En 1890, la figure géométrique en triangulation des cadres s'imposa, le vélo d'antan ressemblait énormément au notre mais ressemblait seulement. Un grand nombre d'évolutions discrètes devaient voir le jour, la roue libre, le pneumatique démontable, le changement de vitesse.
La bicyclette Paris-Brest
En 1891, Charles Tessont est vainqueur du Paris-Brest sans étape, il s'impose sur une bicyclette montée avec des prototypes Michelin : les premiers pneumatiques démontables la révolution avait déjà eu lieu en 1888 quand l'écossais Dounlop avait
réinventé " le tube creux de caoutchouc gonflé d'air " à la place du bandage plein.
Voilà une petite histoire de la bicyclette qui ne cessera d'évoluer avec le temps.
Elizabeth II fêtera son anniversaire en toute discrétion la semaine prochaine, sans les
traditionnelles salves d'honneur, qu'elle juge «inappropriées» en pleine
pandémie de coronavirus, qui a fait plus de 14.000 morts au
Royaume-Uni, a indiqué samedi une source du palais de Buckingham à
l'AFP.
La reine aura 94 ans mardi 21 avril 2020. La date de son anniversaire est
marquée chaque année par des coups de canon tirés à Hyde Park et à la
Tour de Londres, ainsi qu'au parc royal de Windsor, à une quarantaine de
kilomètres à l'ouest de la capitale. Mais cette année son anniversaire
ne sera pas marqué de manière particulière, a déclaré une source du
palais de Buckingham à l'AFP. Une première en 68 ans de règne. «Il n'y
aura pas de salves de coups de canons - Sa Majesté a souhaité qu'aucune
mesure spéciale ne soit mise en place pour autoriser les coups de canons
car elle ne jugeait pas cela approprié dans les circonstances
actuelles», a déclaré cette source.
Retirée à Windsor :
Le palais de Buckingham avait déjà annoncé que la parade militaire du
«salut aux couleurs» (Trooping the Colour), organisée chaque année en
juin pour célébrer officiellement l'anniversaire de la reine, ne se
tiendrait pas cette année.
En raison de l'épidémie, Elizabeth II s'est retirée avec son époux, le
prince Philip, au château de Windsor. Agés respectivement de 93 et 98
ans, ils font partie de la population à risque face au coronavirus.
Lors d'une intervention télévisée historique diffusée pendant le week-end de Pâques, la reine a appelé ses sujets à la résilience, assurant que «des jours meilleurs viendront».
Kizhi est une étroite bande d'îles sur le lac Onega en République de Carélie,en Russie. L'île est populaire pour des dizaines de bâtiments en bois historiques qui ont été déplacés vers l'île de diverses parties de la Carélie à des fins de préservation au cours des années 1950. Aujourd'hui, toute l'île et ses environs forment un musée nationalen plein air avec plus de 80 structures en bois historiques. Le plus célèbre d'entre eux est le Kizhi Pogost.
L'enceinte de Kizhi Pogost abrite deux églises en bois et un clocher octogonal construit au XVIIIe siècle. Le joyau de son architecture est l'église de la Transfiguration à 22 dômes avec une grande iconostase, un écran en bois recouvert de portraits religieux. Cette église massive mesure environ 37 mètres de haut et est entièrement en bois, ce qui en fait l'une des plus hautes structures en bois rond au monde.
L'église de la Transfiguration a été posée en juin 1714, après que l'ancienne a été brûlée par la foudre. Son unité structurale de base principale est une bille ronde de pin sylvestre d' environ 30 cm de diamètre et de 3 à 5 mètres de long. Plusieurs milliers de grumes ont été apportées pour la construction depuis le continent, une tâche logistique complexe à l'époque. Une légende raconte que le constructeur principal a utilisé une hache pour toute la construction, qu'il a jetée dans le lac à la fin avec les mots "il n'y en avait pas et il n'y en aura pas d'autre pour lui correspondre".
C’est une terre sauvage balayée par le mistral, quadrillée de pâturages, de rizières et de sansouïres, d’étangs et de marais qui s’évanouissent dans la mer. Ici, le regard se pose sur les taureaux et les chevaux blancs en liberté. Dans ce delta rugueux, nous avons rencontré des gardians de manades, mais nous avons aussi arpenté les marais avec ceux qui les protègent et les exploitent.
Les chevaux camarguais de la manade de Jacques Mailhan courent en totale liberté dans le sansouïre vers l'étang de Malagroy.
Quelques codes en Camargue
Le mistral a lavé le ciel. Sans entrave, le soleil répand sa lumière douce et cuivrée sur les rizières, les étangs, les champs de blé coupé ponctués de bottes de foin, les pâturages encore verts. Les oiseaux chantent dans les peupliers frémissants sous l’effet du vent. Il est 8 heures. Dans le sud-ouest du delta du Rhône, à quelques kilomètres des Saintes-Maries-de-la-Mer, Florence Clauzel accueille ses gardians dans la manade Saint-Antoine. Cette belle quadragénaire, rouge aux lèvres et crinière rousse domptée dans une queue-de-cheval, met un point d’honneur à respecter l’élégant code vestimentaire de la Camargue, avec sa chemise à pois et son pantalon de gardian ajustés. « Cela fait partie de nos traditions. Sans cela, on travaillerait en jean et casquette ! » Après avoir passé vingt ans à Paris, elle est revenue sur ses terres il y a douze ans pour élever taureaux et chevaux.
La manade de Florence Clauzel« Je suis retournée dans ma vraie vie », confie avec un grand sourire celle qui n’a jamais rompu les attaches avec une Camargue où seuls les amoureux des grands espaces, de la solitude et du bétail sauvage s’enracinent. « Tenir une manade relève du sacerdoce », précise la propriétaire des 300 hectares où paissent plus de 200 bovins. « Nous ne possédons pas les taureaux, ce sont eux qui nous possèdent. » Surveillance des bêtes, entretien des 20 kilomètres de clôtures,
maintenance des canaux d’irrigation des pâturages, élevage des chevaux de travail, tri des animaux pour les courses camarguaises... Justement, nous sommes venus ce matin dans la manade pour assister au tri du taureau qui s’élancera cet après-midi dans les arènes d’Arles pour la 85e Cocarde d’Or, une des plus prestigieuses courses camarguaises.
L'aide des cow-boys camarguais
Pour sélectionner ses bêtes, Florence fait appel à des « amateurs » : ces gardians bénévoles, ou « cow-boys » camarguais, aident les manades à rassembler et à trier, à cheval, leur troupeau de taureaux. Chapeau sombre vissé sur la tête, chemise camarguaise de rigueur, Régis Blayrat est l’un d’eux. Tôt ce matin, il a quitté ses vignes du Gard avec sa remorque et son canasson pour donner un coup de main à Florence.
« Cela fait quarante ans que je suis lié à la manade de la famille Clauzel », précise-t-il dans un accent chantant, en avalant un café dans le hangar à foin. « C’est moi qui fais les escoussures, ces entailles aux oreilles des veaux qui identifient le troupeau. »
La Camargue, cheval du gardian
On distingue d’abord six taches claires avant d’apercevoir de fringants chevaux musardant dans l’herbe. L’équidé camarguais est une bête rustique adaptée aux brûlures de l’été et aux morsures de l’hiver, au vent, aux insectes et aux marais de la région. Robe gris clair, 1,50 mètre au garrot, le complice des gardians incarne une Camargue sauvage et libre. Alors, quand il vous frôle ou, curieux, pose son museau sur votre épaule, difficile de résister à l’envie de l’étreindre et de le caresser. Florence appelle ses chevaux. Certains s’approchent spontanément, quelques-uns suivent, dociles. Elle amadoue les autres avec son « saqueton », une poche emplie de grains. Bientôt les chevaux trottent vers l’écurie.
Brossés, sellés, bridés, ils sont prêts pour le tri. Dans un nuage de poussière, munis chacun d’un long bâton (le trident est plutôt réservé aux ferrades), Florence et ses gardians s’élancent sur leur monture vers le clos des cocardiers. Dans cette vaste prairie piquée d’arbres où sont rassemblés les treize taureaux de course de la manade, les cavaliers encerclent le troupeau pour le conduire vers l’enclos de tri. C’est là que nous les attendons.
Le tintinnabulement des sonnailles et toujours cette poussière soulevée par les sabots et le battement des queues annoncent bientôt l’arrivée des bêtes. Les « simbèus », des taureaux plus dociles dressés pour aider les gardians dans la conduite du bétail, portent descloches et guident le cortège.
Le choix du taureau cocardier
Nous voilà enfin présentés au fameux cocardier : un imposant bovin au pelage sombre, les cornes en forme de lyre, une masse de 250 à 400 kilos pour 1,40 mètre, très habile à la course. « Allez on y va », lance Florence. Les cavaliers se positionnent dans le champ alors que le troupeau s’est replié dans une de ses extrémités. Un des gardians s’avance lentement vers les bêtes. Il a identifié Saint-Vincent, « le » taureau de Régis, et par un jeu subtil de mouvements, il l’oblige à sortir du troupeau.
Les autres cavaliers sont prêts à canaliser son déplacement, mais le taureau est plutôt obéissant aujourd’hui. Il se dirige de lui-même vers le couloir formé par des barrières en bois qui mène au« char », un camion spécialement aménagé pour accueillir les bovins. Deux simbèus le rejoignent. Il est dix heures. Le soleil commence à marquer la terre de son sceau de feu. « On ne sait jamais comment va se passer un tri, explique Florence Clauzel. La meilleure façon de procéder, c’est d’éviter les galops, les cris, les déplacements intempestifs. Le maître mot, c’est le calme. »
L'encocardement« Chut... », intime Alexandre Clauzel lorsque l’on grimpe sur une palissade près du « char ». Allongé sur une des planches en bois fixées au sommet du camion à la place du toit, il dégaine son opinel et tire d’une petite mallette des bobines de ficelles et des pompons. Sous lui, les taureaux meuglent, encordés aux planches par leurs cornes. C’est toujours le frère de Florence qui réalise l’encocardement. D’un geste bref et précis, il attache des attributs sur la tête du taureau qui devront être retirés avec un crochet par les raseteurs (les joueurs) lors de la course. Ce jeu sportif, sans mise à mort, appelé aussi course à la cocarde, fédère des milliers de passionnés, du Gard à l’Hérault en passant par le Vaucluse et bien sûr l’ouest des Bouches-du-Rhône, avec un cœur battant dans le delta.
Alexandre déroule sa ficelle, tranche une longueur avec son couteau, puis glisse son bras sous la planche pour entourer la corne et répète son opération, jouant avec des nœuds coulissants et sa lame pour aligner côte à côte une quinzaine de ficelles sur chaque corne. Il attache aussi à leur base deux pompons de laine blanche (les glands) ainsi qu’un ruban rouge, la fameuse cocarde, sur le haut du front. Pour la course d’aujourd’hui, un ultime attribut est requis : une ficelle reliant les deux cornes en arrière du front. Alexandre saute enfin du camion, Saint-Vincent est prêt pour la course.
Dans les rues d'arles , capitale de la Camargue, les taureaux sont conduits depuis les pâturages jusqu'ux arènes sous lasurveillance des gardians pour une arrivée en fanfare ! Il s'agit de l'abrivado.
La course à la cocarde d’Arles
Changement de décor. Après 25 kilomètres de route, nous retrouvons Saint-Vincent dans le toril des arènes dArles foudroyées par le soleil. Il est 12 h 30. En attendant la course, le taureau est placé dans un box dans les entrailles de pierre de cet amphithéâtre romain qui respire les combats de gladiateurs et les jeux de cirque. Quand le cocardier pose enfin ses sabots sur le sable des arènes au son d’une trompette, il est près de 19h30. C’est le dernier taureau à concourir.
Comme les autres, il a 15 minutes face à 23 raseteurs vêtus de blanc, aidés de « tourneurs » qui attirent l’attention du taureau pour le placer au mieux et faciliter le geste des joueurs. Nous sommes désormais familiers du raset, ce moment où l’on retient son souffle alors qu’un « joueur » frôle les cornes du taureau pour lui enlever ses attributs et emporter la prime associée. Les raseteurs qui s’envolent telle une nuée d’oiseaux et bondissent au-dessus des barrières quand le taureau les menace sont aussi nos hérosdu jour. Ils ne manquent pas de courage. Ce soir, Saint-Vincent a blessé l’un d’eux. « Cela fait partie du jeu », confie notre voisine de gradin, une arlésienne quinquagénaire qui ne manque jamais une course ici.
Une fête traditionnelle
Il faut voir les jeunes se jeter avec fougue et fierté sur les cornes des taureaux qui traversent villes et villages lors des fêtes locales pour saisir le mélange de défi et de respect qui unit ici les hommes aux taureaux. « La course camarguaise est l’héritage des jeux taurins pratiqués autrefois dans les mas de la région pour fêter la fin des récoltes. On nouait alors des foulards autour de leurs cornes », rappelle Florence Clauzel. Ce soir, elle ne pleurera pas comme elle l’avait fait après une course mémorable de l’un de ses taureaux, seule dans le toril près de la bête. « Saint-Vincent a été nonchalant au début de sa course. Il n’a pas été bon aujourd’hui », analyse Régis. Le jeu des taureaux varie, mais leur noblesse demeure, c’est elle qui fait battre le cœur des manadiers. Quand le taureau retrouvera ses pâturages, il sera près de 21 heures.
Les arènes classées d'Arles avant la course à la cocarde.