Aujourd'hui Nous célébrons la fête de l’Ascension, c’est-à-dire la montée de Jésus aux cieux et son exaltation. Cette fête qui complète celle de Pâques et prélude à la Pentecôte, se célèbre quarante jours après la résurrection du Seigneur. De Pâques à la pentecôte en effet, la liturgie multiplie les Alléluias. C’est la joie totale, car le Christ Ressuscité est présent. Il apparaît à ses disciples. Il mange, boit et dialogue avec eux. Ceux qui doutaient de sa résurrection peuvent croire, car ils le voient et peuvent le toucher (Cf. Jn 20,27). Mais aujourd’hui, le Christ s’en va vers le Père pour nous préparer une place dans son Royaume (Cf. Jn 14,2-3). La première lecture de ce jour n’est qu’en fait, le récit de cette Ascension du Seigneur (Actes des apôtres 1,1-11). Dans certaines cultures, celui qui va bientôt quitter ce monde laisse généralement ses dernières recommandations. C’est ce que Jésus fait avec ses disciples.Au cours d’un repas avec eux, le Maître leur donne les dernières instructions avant de s’élever et disparaître à leurs yeux (vv.4-9). Cette élévation de Jésus nous révèle qu’il est le Roi de l’univers : il domine sur les sorciers, les mauvais sorts, les marabouts, etc. Bref, il règne sur toutes les puissances visibles et invisibles. En d’autres termes, Dieu l’a établi « bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu, Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à venir.» (Ep 1,21-22). Dès lors, une personne qui croit vraiment en lui ne saurait s’apeurer ou être atteinte par les petites puissances maléfiques de ce monde. Par ailleurs, Jésus ne veut pas laisser penser qu’il abandonne pour autant les hommes. Il nous dévoile son désir d’être toujours avec nous (Cf. Mt 28,20 ; Jn 14,18) et nous promet l’Esprit Saint (Cf. Ac 1,8). Cependant, c’est surtout ce disciple-là qui l’aime véritablement, qui pourra faire l’expérience de sa présence dans sa vie : « Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et je l’aimerai et je me manifesterai à lui » (Jn 14,21. «Allez dans le monde entier. Proclamez la BonneNouvelle » (v.15). Telle est la recommandation principale que Jésus fit à ses disciples et qu’il continue à faire à chaque chrétien aujourd’hui. Autrement dit, il voudrait que nous aidions nos amis et connaissances à le connaître. Es-tu prêt(e) à accepter cette mission? Par ailleurs, le Pape Paul VI disait qu’évangéliser commence par le témoignage de vie (Cf. Pape Paul VI, Evangelii Nuntiandi, n° 21). Quel témoignage donnes-tu à ton entourage ? Ton comportement peut-il aider une personne à connaître le Christ ?
Aux Météores, en Grèce, il existe encore six magnifiques monastères : Perchés de façon précaire au sommet de pinacles de grès de 400 mètres de haut.
Les moines ont construit le premier monastère avant que les religieuses ne viennent aussi en construire.
L’accès à chaque monastère était un acte de foi, escaladant des rochers et des échelles.
Attachées ensemble ou de grands filets jusqu’à ce que les cordes se brisent. Les beaux monastères des Météores sont vieux de plusieurs siècles et classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ils sont creusés dans les falaises et les pentes abruptes, sont parmi les plus beaux monastères de Grèce dans les poses les plus photogéniques.
S'engager dans un charme étrange nous tous. Perché au sommet de montagnes luxuriantes, creusé dans les falaises et même dans les profondeurs du canyon, surplombant à couper le souffle.
Quelques-uns des plus beaux monastères de Grèce et quelques mots sur chacun d'eux. Monastère Monastère Simonopetra, Mont Athos -
Connu sous le nom de Simonopetra, est l'un des monastères les plus photographiés du mont Athos - ceux qui semblent pendre au-dessus de la mer, à une altitude de 300 mètres. Il a commencé à être construit en 1257 et est, selon Wikipedia, l'une des constructions audacieuses du Moyen Âge.
Monastère Panagia Pantanassa, Mystras -
Le seul des monastères de Mistra encore habité, frappant Pandanassa inauguré comme indiqué par le ministère de la Culture en septembre 1428.
Les plus anciennes fresques datent de 1430. Selon Wikipédia, voici le tombeau de l'empereur Constantin épouse Paleologos, Theodora.
Monastère Kipinas, Tzoumerka, Epiros -
Sculpté dans une falaise complètement verticale, est peut-être le monastère le plus impressionnant d'Épire. Il a été construit vers 1212, est situé près du village Kalarrytes et «doit» le nom des jardins cultivés près des moines du monastère. La route atteint la base de la falaise et de là un chemin creusé dans la roche puis un pont en bois menant au monastère.Pendant la domination turque, le pont en bois était mobile et les moines se rétractaient pour être protégés des raids.
Monastère Arkadi, Rethimno -
La tradition veut être fondée par l'empereur Héraclius de Byzance au Ve siècle. Il est construit sur un plateau luxuriant au-dessus des gorges de la montagne Ida, à 23 km de Réthymnon.
Monastère Iviron, Mont Athos -
Avec une histoire qui commence quelque part en 1010 et une architecture rappelant les contes médiévaux, c'est l'un des monastères les plus impressionnants du mont Athos. Peut accueillir 35 moines et seize monastères.
Monastère d'Elona, Arcadie -
Connu simplement comme membres, date de 1300 et est un couvent creusé dans une falaise Parnon, à 17 kilomètres de Leonidio.
Monastère De Roussanou, Meteora -
Connu sous le nom d'arsenal, est l'un des monastères les plus photographiés des Météores, si ce n'est l'ensemble du pays (celui avec entre autres, sur la couverture de Lonely Planet for Greece). Probablement habitée pour la première fois en 1388, déserte pendant de nombreuses années et reconstruite en 1529.
Monastère de Saint-Jean-Baptiste, Lucius, Arcadia -
Il est creusé dans la roche, à deux cents pieds au-dessus du lit de Lucius, au cœur du canyon vert.
Connue comme la Grande Grotte, est une destination populaire pour les randonneurs.
Datant du 12ème siècle, tandis que les peintures survivantes sont du 16ème.
Monastère Giromeri, Filiates, Thesprotia -
Fondée au début du 14ème siècle, entre 1310 et 1320, par le Bienheureux Nil. Numérotée à son apogée (XVIème siècle) sur les trois cents moines.
Né le 17 mai 1904 à Paris, Jean-Alexis Moncorgé alias Jean Gabin, est le fils de Ferdinand Moncorgé et d'Hélène Petit, tous deux artistes de cabaret. Dernier de 7 enfants, il grandit à Mériel dans le Val d'Oise et débute dans la vie active comme ouvrier.
En 1923, à l'âge de 19 ans, il se fait embaucher aux Folies Bergères comme homme à tout faire. Après son service national dans la marine, il se fait appeler Jean Gabin et chantedans des salles parisiennes dans un style proche de celui de Maurice Chevalier. En 1931, alors que le cinéma est depuis peu sonore, il fait ses débuts de comédien dans Paris-Béguin de Augusto Genina.
Gueule d'amour, viril, et chouchou de ses dames, il devient rapidement la grande star du cinéma de l'entre deux guerres.
Pépé le Moko (1937),
La Bête Humaine
ou Quai des Brumes (1938) le font entrer dans la légende.
Durant la deuxième guerre mondiale, Jean Gabin s'exile aux Etats-Unis puis rejoint les forces françaises libres. Contrairement à la grande majorité des acteurs de l'époque, il s'engage physiquement dans le conflit.
Après la Libération, débute pour lui une seconde carrière. Désormais quadra, les cheveux blanchis, il se tourne vers des rôles de sage ou de patriarche qui conviennent mieux à sa nouvelle stature. Touchez pas au Grisbi (1954)
suivi de Razzia sur la schnouf (1955) suffisent à le relancer totalement.
En 1956, il accompagne Bourvil dans La Traversée de Paris, le chef d'oeuvre de Claude Autant-Lara.
Dans les années 60, Jean Gabin fait face à deux jeunes qui montent : Belmondo dans Un singe en hiver (1962)
et Delon dans Mélodie en sous-sol (1963).
En 1969, à la tête du Clan des Siciliens d'Henri Verneuil, il rivalise de charisme avec un Lino Ventura au sommet de sa forme.
En 1976, il tourne son dernier film, L'Année Sainte de Jean Girault où il incarne un caïd en cavale.
Quelques années en Normandie avant sa mort.
Jean Gabin meurt d'une crise cardiaque à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1976 à l'âge de 72 ans. Ses cendres sont dispersées en mer comme il l'avait décidé. Le 19 novembre 1976, se déroule à bord la cérémonie de dispersion des cendres de Jean Gabin, en mer d'Iroise, à 20 milles au large de Brest. Son épouse est à bord, ainsi que des acteurs et personnalités, dont Alain Delon
Son petit fils assure la relève : Alexis Moncorgé
Ce commentaire a été modifié le 17/05/2020 à 15:21
Meghan et Harry "inconscients" : le couple très critiqué après une sortie polémique ...
A l'occasion de la fête des mères, le prince Harry, son épouse et leur bébé ont rendu une visite à Doria Ragland, malgré le confinement. De quoi indigner les internautes, qui n'ont pas été très tendres avec le couple. Depuis fin mars 2020, Meghan Markle, le prince Harry et leur enfant Archie Mountbatten-Windsor ont quitté le Canada pour poser leurs valises à Los Angeles. Selon une source interviewée par nos confrères anglosaxons Sun, la petite famille a décidé de s'installer en Californie, juste avant le confinement. "Harry et Meghan ont quitté le Canada pour de bon. Les frontières se fermaient et les vols s'arrêtaient. Ils devaient partir", explique l'anonyme proche du couple, avant de préciser que "ce déménagement était prévu depuis un petit moment"."Ils ont réalisé que vivre au Canada ne fonctionnerait pas pour diverses raisons et ils veulent être basés dans la région de Los Angeles. Ils ont un gros réseau là-bas", ajoute-t-il en évoquant ainsi à demi-mot les ambitions professionnelles de l'ancienne duchesse de Sussex, qui souhaite relancer sa carrière dans le septième art. La cité des anges est également très importante pour la jeune maman de 38 ans puisque sa propre mère, Doria Ragland, y habite. La belle-mère du prince Harry a d'ailleurs passé le confinement seule dans le quartier de View Park-Windsor Hills, avec ses deux chiens. Enfin à une exception près. En effet, à l'occasion de la fête des mères, qui a eu lieu le dimanche 10 mai, Meghan Markle et son époux ont décidé de lui rendre une petite visite avec leur bout de chou, malgré le fait que le gouvernement ait ordonné à la population de rester cloîtrée chez elle.
Un couple jugé "irresponsable" par les internautes :
Selon les informations du OprahMag.com, c'est en connaissance de cause que le couple s'est déplacé pour tenir compagnie à Doria puisque "tout le monde était conscient de la consigne des distances sociales à respecter". Néanmoins, en Californie, il était alors strictement interdit de "se réunir avec des gens qui ne sont pas des membres de son foyer", pour éviter la propagation du coronavirus. Sur Twitter, les internautes se sont déchaînés en apprenant la nouvelle, révoltés de voir le couple princier s'autoriser une entorse au règlement. "Donc ils ont fondamentalement désobéi à l'ordre selon lequel il faut rester chez soi ?", écrit un utilisateur du réseau social, tandis qu'un autre va jusqu'à épingler leur initiative, jugée "irresponsable et dangereuse". "J'imagine que peu importe la somme d'argent que vous avez, vous ne pouvez pas acheter le bon sens", lâche un autre.
Toujours "BON à SAVOIR" ... * Le verre met plus d'un million d'années à se décomposer, ce qui signifie qu'on peut constamment et sans cesse, le recycler.
* L'or est le seul métal qui ne peut rouiller, même enfoui dans la terre pendant des milliers d'années.
* La langue est le seul muscle du corps humain qui n' y est rattaché que par une seule de ses extrémités.
* Si vous n'avez plus soif, il vous faut boire davantage. En effet, lorsque le corps humain est déshydraté, le mécanisme de la soif s'interrompt.
* Le zéro est le seul chiffre qu'on ne trouve pas dans les chiffres romains.
* Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre civile américaine pour la livraison de courriers et de journaux.
* La chanson "Auld Lang Syne" est entonnée au coup de minuit de chaque nouvelle année, dans la plupart des pays anglophones.
* Boire de l'eau après le repas permet de réduire de 61 % le taux d'acide dans la bouche.
* L'huile d'arachide est utilisée prioritairement dans les sous-marins car elle ne dégage pas de fumée quand elle est chauffée à moins de 230 oC
* Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un coquillage contre l' oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien celui de la circulation sanguine dans l'oreille.
* 90 % Des créatures vivantes évoluent dans les océans !
* La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine est la seule manière de la propager.
* Les aéroports situés en haute altitude nécessitent des pistes d'envol plus longues, car la densité de l'air y est moindre.
* L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux horaires.
* La dent est le seul organe du corps humain qui ne peut se guérir par elle-même.
* Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à une dame, équivalait traditionnellement à une demande en mariage, et si la dame l'attrapait, elle signifiait son acceptation.
* La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour acquérir les droits d'auteur du refrain "Happy Birthday" (Bon Anniversaire) .
* Les gens intelligents ont davantage de zinc et de cuivre dans leurs cheveux.
* La queue d'une comète pointe toujours dans la direction opposée à celle du soleil.
* En 1976, le vaccin préventif contre la grippe porcine a causé la mort ou rendu malades, plus de personnes qu'elle n'en a sauvées !!!
* La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.
* La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque d' armure afin de s'identifier.
* Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une cheminée, regarder vers le haut vous permettra de voir les étoiles, même en plein jour.
* Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier sens à rester actif, et la vue fait défaut en premier..
* Au Moyen Age, le fait de se serrer la main apportait la preuve de l'absence d'une arme.
* La framboise est le seul fruit dont la graine pousse à l'extérieur.
* Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par 100 grammes).
* La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières spatiales.
* La gravité terrestre limite la hauteur maximale des montagnes à environ 15.000 mètres.
* En Italie, Mickey Mouse est connu sous le nom de «Topolino».
* En traversant un pont, les militaires évitent de marcher au pas afin de ne pas générer de vibrations pouvant fragiliser sa structure et le détruire.
* Chaque kilogramme supplémentaire à bord d'une fusée spatiale nécessite 530 kg de carburant.
* La lettre J n'apparaît nulle part dans le tableau périodique des éléments.
La balance est née avec le troc, quand il a fallu peser les marchandises que l'on échangeait, autant dire que ses origines remontent à la naissance des civilisations.
Balance à fléau Héritées de l'antiquité, les balances à fléau sont les plus simples à réaliser : deux plateaux suspendus aux extrémités d'un bras horizontal et un axe placé au centre du bras pour accrocher le tout et permettre le balancement, dans l'un des plateaux la charge dans l'autre un contrepoids. Les plus sommaires sont faites de bois et de cordes, leur précision n'est pas exemplaire mais suffisante pour peser le beurre, le fromage, le sel, les animaux de basse-cour chez les agriculteurs.
Balance romaine à plateau Les balances romaines constituent l'évolution des premiers modèles à fléau, mais avec un seul plateau ou crochet, elles doivent leur nom aux Romains qui les ont développées. Le supporte n'est pas fixé au milieu dufléau, ce dernier est asymétrique, à l'extrémité du côté court est suspendu le corps à peser, du côté le plus long le contrepoids. Sur les modèles simples le contrepoids est accroché un anneau, sur les versions les plus évoluées, un curseur qui coulisse sur le bras.
Balance romaine La romaine, l'équilibre se fait lorsqu'en déplaçant le contrepoids le long de la tige le fléau atteint la position horizontale, le bras le plus long porte des divisions avec indication des masses correspondantes. Dans les balances romaines portables, il existe deux points d'accroche séparées donnant accès après retournement à deux échelles différentes.
Balance Roberval Doit son nom à son inventeur Gilles Personne connu sous le nom de Roberval, il a eu l'ingénieuse idée de placer les plateaux au-dessus du fléau alors que depuis des millénaires ils étaient placés au-dessous.
Le trébuchet Type particulier de balance, c'est une balance de précision utilisée pour peser de faibles quantités de substances, également utilisées pour peser les pièces de monnaie. Il est à l'origine de l'expression : "en espèces sonnantes et trébuchantes".
Le peson Il est constitué d'un ressort dont on mesure l'allongement grâce à une réglette se déplaçant sur une échelle graduée, les mesures sont des forces et n'indiquent la masse que dans ne champ de pesanteur donné. cesappareils sont soumis à erreur en cas de l'allongement irréversible du ressort, ils sont interdits dans les transactions commerciales.
Pèse-lettre Balance qui sert à peser les lettres et généralement un envoi postal.
Balance d'échangeur Petite balance à fléau qui était utilisée au XVIIIe siècle par les changeurs pour peser les pièces de monnaie
Balance de bijoutier
Ce commentaire a été modifié le 14/05/2020 à 14:31
"Mamert, Pancrace, Servais sont les trois Saints de Glace, mais Saint Urbain les tient tous dans sa main."
Désignant une période climatologique embrassant les 11, 12 et 13 mai, trois jours consécutifs, où étaient traditionnellement célébrés respectivement saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, les saints de glace ont la réputation d’amener la froidure en plein milieu du joli mois de mai — le phénomène de gelée nocturne à cette époque étant communément appelé lune rousse —d’où le surnom qui leur fut infligé mais que leur existence ne justifie en rien la tradition populaire attache aux jours de fête des saints de glace que sont Mamert, Pancrace et Servais célébrés les 11, 12 et 13 mai, la possibilité de voir sévir les dernières gelées nocturnes avant la saison chaude.
Mamert (mort en 475) fut archevêque de Vienne — ville de ce qui sera plus tard la province du Dauphiné — à la fin du Vème siècle. C’était un homme des plus énergiques. À propos de la consécration d’un évêque, il eut de graves difficultés avec Gondioc qui, paraît-il, était roi des Burgondes. Gondioc avait son idée ; Mamert avait la sienne. Et Gondioc s’enorgueillissait de sa puissance mais, de son côté, Mamert ne renonçait pas volontiers à une décision qu’il avait prise. Il fallut réunir un concile ; le concile donna raison à l’archevêque.
Saint Mamert de Vienne. Gravure (colorisée ultérieurement) de Diodore Rahoult (1819-1874).
On dit aussi que saint Mamert institua les rogations : les malheurs de la Gaule, en ce temps-là, rendirent fréquente l’occasion de ces prières publiques qui assemblaient dans un vœu commun des foules nombreuses. Ainsi Mamert fut pieux et volontaire.
Saint Servais (300-384), lui, était évêque de Tongres — ville flamande de l’actuelle Belgique —, après avoir été évêque de Troyes, cela une centaine d’années avant que saint Mamert occupât le siège de Vienne. Son histoire n’est pas très bien connue ; ou, du moins, elle ne l’est pas d’une manière très certaine. Les hagiographes racontent que Servais eut, à plusieurs reprises, besoin de quitter son diocèse pour assister à des conciles.
Et, par exemple, il prit part au concile de Rimini, où il défendit avec une vive éloquence la doctrine nicéenne. Seulement, lorsque après le concile de Rimini il revint à Tongres, les Tongriens se révoltèrent contre lui. La cause de cette rébellion n’est pas évidente : on ne sait pas s’il la faut chercher dans les doctrines ou ailleurs. Toujours est-il que Servais dut s’en aller. Il se retira d’abord à Utrecht, puis à Rome, puis à Worms, puis à Metz ; et ensuite, quand il devina que le temps avait probablement arrangé les choses, il retourna, sans hâte aucune, à Tongres, où il ne fut pas mal accueilli.
Ainsi, Servais nous apparaît comme un sage qui met à profit la durée et qui n’essaye pas d’aller à l’encontre de la fureur populaire. Les hagiographes ont orné la légende de saint Servais de mille traits qui ne sont pas tous extrêmement croyables ; ils lui ont attribué, à la légère, la qualité de « parent de Jésus-Christ ». Les critiques affirment qu’il y eut au moins deux personnages qui, dans l’Église ancienne, portèrent le nom de Servais : les anecdotes de l’un et de l’autre se seraient mêlées. Car ainsi procède la modeste pensée des multitudes ; elle désire beaucoup de simplifier la complexe réalité : par exemple, il lui est commode d’attribuer à un seul personnage les aventures de plusieurs.
On ne doit pas le regretter. C’est à cette manie paresseuse que se rattache, comme l’effet à la cause, l’épopée. Nous n’aurions pas d’épopées, autrement. Les épopées ont besoin, pour se former, d’un prodigieux héros autour duquel se groupent des incidents innombrables. Mais, un prodigieux héros, un héros tel que l’épopée en demande, cela ne se trouve pas dans la réalité de l’histoire. Un seul personnage historique n’accomplit point assez d’exploits pour constituer un prodigieux héros. La constitution d’un prodigieux héros réclame plusieurs personnages. C’est le travail spontané auquel réussit parfaitement l’économe pensée des multitudes. Et c’est ainsi, en outre, qu’elle a bien pu composer un saint Servais peu cohérent.
Quant à saint Pancrace (290-304), il y a deux saints de ce nom, mais assez dissemblables pour que la tradition ne les ait pas confondus. L’un fut envoyé par saint Pierre en Sicile comme évêque de Taormina, où il mourut martyr : il est honoré le 3 avril, et il n’est pas un saint de glace. L’autre était un jeune homme plein de foi et plein de vaillance, un enfant.
Martyre de saint Pancrace. Enluminure extraite de La légende des saints (manuscrit français n°185 de la BnF) par Jacques de Voragine (1228-1298), traduction du XIVème siècle de Jehan Belet.
Il avait quatorze ans lorsque sévit la persécution de Dioclétien — empereur romain ayant régné de 284 à 305. Sa famille était chrétienne ; son oncle paternel et tuteur, qui s’appelait Denis, fut mis aux fers. Pancrace, que Denis exhortait par la parole comme par l’exemple, affirma ses sentiments religieux et fut martyrisé : on rapporte que c’est lui qui, le premier, subit le supplice de la décollation.
Voilà, brièvement résumée, l’histoire des trois saints de glace. On voit qu’ils n’ont rien fait, durant leur existence, qui les désignât à ce titre et les préparât à l’empire des soudaines et tardives froidures. C’est le hasard qui les a ainsi gratifiés d’une renommée imprévue, en dépit de leur admirable ferveur et malgré leur zèle tout autre.
D’ailleurs, il est remarquable qu’assez souvent les 11, 12 et 13 mai sont parmi les jours les plus chauds de ce mois. Mais il est vrai qu’en général un certain abaissement de la température se produit au milieu de mai. Les météorologistes expliquent cela, comme ils expliquent aussi tous les autres phénomènes atmosphériques. Ils ont, on le sait, réponse à tout ; et, si leurs commentaires sont parfois aussi arbitraires que leurs pronostics sont hasardeux, .
L’imagination populaire non plus ne reste jamais coi. Elle aussi, a réponse à tout. Il fait froid au milieu du joli mois de mai. Alors, elle dit : « Ce sont les saints de glace ! » Les météorologistes disent : « C’est la lune rousse ! » Il y a peut-être quelque prudence à ne pas croire l’une de ces deux explications infiniment plus démonstrative que l’autre et à réserver autour des phénomènes un peu d’incertitude, une marge où noter des restrictions.
Remarquons-le, la lune rousse devrait agir de la façon la plus rigoureuse. On ne conçoit pas qu’elle amène le froid une année, la chaleur une autre et qu’une autre année elle n’amène rien du tout. Elle a, cette savante lune rousse, des devoirs de régularité parfaite à remplir. Du moment que les météorologistes l’invoquent, il ne lui est pas permis de se montrer capricieuse ; quand on a l’honneur d’entrer dans la combinaison d’une théorie scientifique, on se doit à soi-même de ne pas suivre sa fantaisie particulière et on le doit aux membres de l’Institut qui vous sollicitent.
Si la lune rousse amène le chaud ou n’amène rien du tout quand on a doctement démontré qu’elle devait amener le froid, qu’est-ce qu’on peut bien devenir ! L’imagination populaire ne souffre pas de tels embarras. Elle recourt aux saints Mamers, Pancrace et Servais. Elle les appelle saints de glace parce que, d’habitude, il fait plutôt froid aux jours de leurs fêtes. Mais elle admet à merveille que les saints Mamert, Pancrace et Servais ne soient pas les esclaves de cette habitude ; elle admet à merveille qu’ils puissent une année changer de volonté. L’imagination populaire, n’ayant pas prétendu à des rigueurs scientifiques, est mieux à l’aise que les savants si un accident se produit dans le cours des prévisions et des probabilités. Elle trouve ici la récompense méritée de sa modestie et de sa précieuse sagesse.
Les savants, si la lune rousse a trompé leur attente, ne s’avouent pas vaincus tout de suite. Ils se défendent comme ils peuvent. Ils disent que la lune rousse n’est qu’un élément dans le divers ensemble des phénomènes qui ont pour conséquence telle ou telle température ; ils disent que tout cela est infiniment complexe et voire si complexe qu’on a grand-peine à s’y reconnaître.
Bravo ! Mais, justement, cette complexité infinie dont le subtil détail fatigue nos esprits ou même échappe à notre entendement, c’est le mystère, c’est ce qu’il convient d’appeler mystère jusqu’au jour — qui ne viendra peut-être jamais — où la science aura terminé victorieusement ses recherches.
Saint Sylvestre assis à côté de saint Servais avec sa clef. Enluminure extraite de Livre d’images de Madame Marie (également appelé Images de la vie du Christ et des saints), manuscrit français n°16251 de la BnF, vers 1285.
Eh bien ! s’il y a tant de mystère dans les événements d’ici-bas et si la pluie, le vent, l’arrivée de la neige, le froid, les belles soleillades, les splendides chaleurs n’ont pas dit à l’oreille des savants leur dernier mot, il y a une fine sagesse à considérer la nature sans arrogance. Le sage ne fait pas trop de différence entre une explication météorologique par la lune rousse et le naïf témoignage des bonnes gens qui attribuent aux saints Mamert, Pancrace et Servais des volontés habituellement glaciales.
Ce fut un homme ingénieux, prompt à conclure, et ce fut un philosophe assez profond pourtant, ce villageois qui le premier, un jour de mai, imagina d’appeler saints de glace l’ancien archevêque de Vienne, l’ancien évêque de Tongres et le petit-fils du vieillard Denis. Quand vécut-il et où, ce villageois attentif au retour de la froidure printanière ? On ne le sait pas. On ne sait quel il fut. On ne sait rien de lui. Mais sa trouvaille lui a survécu ; elle le méritait. Elle est charmante, circonspecte, pittoresque ; et elle donne une bonne leçon, un profitable conseil à la science qui, elle, risque de pécher par trop d’assurance et d’orgueil. Ecrire un commentaire
BONNE FÊTE À TOUS
Aujourd'hui Nous célébrons la fête de l’Ascension, c’est-à-dire la montée de Jésus
aux cieux et son exaltation. Cette fête qui complète celle de Pâques et
prélude à la Pentecôte, se célèbre quarante jours après la résurrection
du
C’est la joie totale, car le Christ Ressuscité est présent. Il apparaît
à ses disciples. Il mange, boit et dialogue avec eux. Ceux qui
doutaient de sa résurrection peuvent croire, car ils le voient et
peuvent le toucher (Cf. Jn 20,27). Mais aujourd’hui, le Christ s’en va vers le Père pour nous préparer une place dans son Royaume (Cf. Jn 14,2-3).
La première lecture de ce jour n’est qu’en fait, le récit de cette
Ascension du Seigneur (Actes des apôtres 1,1-11). Dans certaines
cultures, celui qui va bientôt quitter ce monde laisse généralement ses
dernières
instructions avant de s’élever et disparaître à leurs yeux (vv.4-9). Cette élévation de Jésus nous révèle qu’il est le Roi de l’univers : il
domine sur les sorciers, les mauvais sorts, les marabouts, etc. Bref, il
règne sur toutes les puissances visibles et invisibles. En d’autres
termes, Dieu l’a établi « bien au-dessus de toute Principauté, Puissance, Vertu,
Seigneurie, et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement
dans ce siècle-ci, mais encore dans le siècle à
ou être atteinte par les petites puissances maléfiques de ce monde. Par
ailleurs, Jésus ne veut pas laisser penser qu’il abandonne pour autant
les hommes. Il nous dévoile son désir d’être toujours avec nous (Cf. Mt
28,20 ; Jn 14,18) et nous promet l’Esprit Saint (Cf. Ac 1,8). Cependant, c’est surtout ce disciple-là qui l’aime véritablement, qui pourra faire
l’expérience de sa présence dans sa vie : « Celui qui m’aime sera aimé
de mon Père ; et je l’aimerai et je me manifesterai à lui » (Jn 14,21
«Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne
qu’il continue à faire à chaque chrétien aujourd’hui. Autrement dit, il
voudrait que nous aidions nos amis et connaissances à le connaître. Es-tu prêt(e) à accepter cette mission? Par ailleurs, le Pape Paul VI disait
qu’évangéliser commence par le témoignage de vie (Cf. Pape Paul VI,
Evangelii Nuntiandi, n° 21). Quel témoignage donnes-tu à ton entourage ?
Ton comportement peut-il aider une personne à connaître le Christ ?
Les Météores sont d'importantes masses rocheuses situées au nord de la Grèce sur lesquelles ont été construits des monastères ...
Aujourd'hui inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, les Météores sont une vraie
curiosité et attirent chaque année des millions de touristes.
TheMeteor Monasterie Greece from PREMIERVISION.PRO
Aux Météores, en Grèce, il existe encore six magnifiques monastères :
Perchés de façon précaire au sommet de pinacles de grès de 400 mètres de haut.
Les moines ont construit le premier monastère avant que les religieuses ne
viennent aussi en construire.
L’accès à chaque monastère était un acte de foi, escaladant des rochers et des
échelles.
Attachées ensemble ou de grands filets jusqu’à ce que les cordes se brisent. Les
beaux monastères des Météores sont vieux de plusieurs siècles et classés
au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les plus beaux Monastères de Grèce -
Ils sont creusés dans les falaises et les pentes abruptes, sont parmi les plus beaux monastères de Grèce dans les poses les plus photogéniques.
S'engager dans un charme étrange nous tous. Perché au sommet de montagnes luxuriantes, creusé dans les falaises et même
dans les profondeurs du canyon, surplombant à couper le souffle.
Quelques-uns des plus beaux monastères de Grèce et quelques mots sur chacun d'eux.
Monastère Monastère Simonopetra, Mont Athos -
Connu sous le nom de Simonopetra, est l'un des monastères les plus
photographiés du mont Athos - ceux qui semblent pendre au-dessus de la
mer, à une altitude de 300 mètres.
Il a commencé à être construit en 1257 et est, selon Wikipedia, l'une des
constructions audacieuses du Moyen Âge.
Monastère Panagia Pantanassa, Mystras -
Le seul des monastères de Mistra encore habité, frappant Pandanassa
inauguré comme indiqué par le ministère de la Culture en septembre
1428.
Les plus anciennes fresques datent de 1430. Selon Wikipédia, voici le
tombeau de l'empereur Constantin épouse Paleologos, Theodora.
Monastère Kipinas, Tzoumerka, Epiros -
Sculpté dans une falaise complètement verticale, est peut-être le monastère le plus impressionnant d'Épire. Il a été construit vers 1212, est situé près du village Kalarrytes et
«doit» le nom des jardins cultivés près des moines du monastère. La route atteint la base de la falaise et de là un chemin creusé dans la roche puis un pont en bois menant au monastère. Pendant la domination turque, le pont en bois était mobile et les moines se
rétractaient pour être protégés des raids.
Monastère Arkadi, Rethimno -
La tradition veut être fondée par l'empereur Héraclius de Byzance au Ve siècle. Il est construit sur un plateau luxuriant au-dessus des gorges de la
montagne Ida, à 23 km de Réthymnon.
Monastère Iviron, Mont Athos -
Avec une histoire qui commence quelque part en 1010 et une architecture
rappelant les contes médiévaux, c'est l'un des monastères les plus
impressionnants du mont Athos. Peut accueillir 35 moines et seize monastères.
Monastère d'Elona, Arcadie -
Connu simplement comme membres, date de 1300 et est un couvent creusé dans
une falaise Parnon, à 17 kilomètres de Leonidio.
Monastère De Roussanou, Meteora -
Connu sous le nom d'arsenal, est l'un des monastères les plus photographiés
des Météores, si ce n'est l'ensemble du pays (celui avec entre autres, sur la couverture de Lonely Planet for Greece).
Probablement habitée pour la première fois en 1388, déserte pendant de nombreuses
années et reconstruite en 1529.
Monastère de Saint-Jean-Baptiste, Lucius, Arcadia -
Il est creusé dans la roche, à deux cents pieds au-dessus du lit de
Lucius, au cœur du canyon vert.
Connue comme la Grande Grotte, est une destination populaire pour les
randonneurs.
Datant du 12ème siècle, tandis que les peintures survivantes sont du 16ème.
Monastère Giromeri, Filiates, Thesprotia -
Fondée au début du 14ème siècle, entre 1310 et 1320, par le Bienheureux Nil.
Numérotée à son apogée (XVIème siècle) sur les trois cents moines.
Né le 17 mai 1904 à Paris, Jean-Alexis Moncorgé alias Jean Gabin, est le fils de Ferdinand Moncorgé et d'Hélène Petit, tous deux artistes de cabaret. Dernier de 7 enfants, il grandit à Mériel dans le Val d'Oise et débute dans la vie active comme ouvrier.
En 1923, à l'âge de 19 ans, il se fait embaucher aux Folies Bergères comme homme à tout faire. Après son service national dans la marine, il se fait appeler Jean Gabin et chantedans des salles parisiennes dans un style proche de celui de Maurice Chevalier.
En 1931, alors que le cinéma est depuis peu sonore, il fait ses débuts de comédien dans Paris-Béguin de Augusto Genina.
Gueule d'amour, viril, et chouchou de ses dames, il devient rapidement la grande star du cinéma de l'entre deux guerres.
Pépé le Moko (1937),
La Bête Humaine
ou Quai des Brumes (1938) le font entrer dans la légende.
Durant la deuxième guerre mondiale, Jean Gabin s'exile aux Etats-Unis puis rejoint les forces françaises libres. Contrairement à la grande majorité des acteurs de l'époque, il s'engage physiquement dans le conflit.
Après la Libération, débute pour lui une seconde carrière. Désormais quadra, les cheveux blanchis, il se tourne vers des rôles de sage ou de patriarche qui conviennent mieux à sa nouvelle stature. Touchez pas au Grisbi (1954)
suivi de Razzia sur la schnouf (1955) suffisent à le relancer totalement.
En 1956, il accompagne Bourvil dans La Traversée de Paris, le chef d'oeuvre de Claude Autant-Lara.
Dans les années 60, Jean Gabin fait face à deux jeunes qui montent : Belmondo dans Un singe en hiver (1962)
et Delon dans Mélodie en sous-sol (1963).
En 1969, à la tête du Clan des Siciliens d'Henri Verneuil, il rivalise de charisme avec un Lino Ventura au sommet de sa forme.
En 1976, il tourne son dernier film, L'Année Sainte de Jean Girault où il incarne un caïd en cavale.
Quelques années en Normandie avant sa mort.
Jean Gabin meurt d'une crise cardiaque à Neuilly-sur-Seine le 15 novembre 1976 à l'âge de 72 ans. Ses cendres sont dispersées en mer comme il l'avait décidé. Le 19 novembre 1976, se déroule à bord la cérémonie de dispersion des cendres de Jean Gabin, en mer d'Iroise, à 20 milles au large de Brest. Son épouse est à bord, ainsi que des acteurs et personnalités, dont Alain Delon
Son petit fils assure la relève : Alexis Moncorgé
Meghan et Harry "inconscients" : le couple très critiqué après une sortie polémique ...
A l'occasion de la fête des mères, le prince Harry, son épouse et leur
bébé ont rendu une visite à Doria Ragland, malgré le confinement. De
quoi indigner les internautes, qui n'ont pas été très tendres avec le
couple.
Depuis fin mars 2020, Meghan Markle, le prince Harry et leur enfant Archie Mountbatten-Windsor ont quitté le Canada pour poser leurs valises à Los Angeles. Selon une source interviewée par nos confrères anglosaxons Sun, la
petite famille a décidé de s'installer en Californie, juste avant le
confinement. "Harry et Meghan ont quitté le Canada pour de bon. Les
frontières se fermaient et les vols s'arrêtaient. Ils devaient partir",
explique l'anonyme proche du couple, avant de préciser que "ce
déménagement était prévu depuis un petit moment". "Ils ont réalisé que vivre au Canada ne fonctionnerait pas pour diverses
raisons et ils veulent être basés dans la région de Los Angeles. Ils ont
un gros réseau là-bas", ajoute-t-il en évoquant ainsi à demi-mot les ambitions professionnelles de l'ancienne duchesse de
Sussex, qui souhaite relancer sa carrière dans le septième art. La cité
des anges est également très importante pour la jeune maman de 38 ans
puisque sa propre mère, Doria Ragland, y habite. La belle-mère du prince Harry a d'ailleurs passé le confinement seule dans le quartier de View
Park-Windsor Hills, avec ses deux chiens. Enfin à une exception près. En
effet, à l'occasion de la fête des mères, qui a eu lieu le dimanche 10
mai, Meghan Markle et son époux ont décidé de lui rendre une petite
visite avec leur bout de chou, malgré le fait que le gouvernement ait ordonné à la population de rester cloîtrée chez elle.
Un couple jugé "irresponsable" par les internautes :
Selon les informations du OprahMag.com, c'est en connaissance de cause que le couple s'est déplacé pour tenir
compagnie à Doria puisque "tout le monde était conscient de la consigne
des distances sociales à respecter". Néanmoins, en Californie, il était
alors strictement interdit de "se réunir avec des gens qui ne sont pas
des membres de son foyer", pour éviter la propagation du coronavirus.
Sur Twitter, les internautes se sont déchaînés en apprenant la nouvelle,
révoltés de voir le couple princier s'autoriser une entorse au
règlement. "Donc ils ont fondamentalement désobéi à l'ordre selon lequel
il faut rester chez soi ?", écrit un utilisateur du réseau social,
tandis qu'un autre va jusqu'à épingler leur initiative,
jugée "irresponsable et dangereuse". "J'imagine que peu importe la somme
d'argent que vous avez, vous ne pouvez pas acheter le bon sens", lâche
un autre.
Toujours "BON à SAVOIR" ...
* Le verre met plus d'un million d'années à se décomposer, ce qui
signifie qu'on peut constamment et sans cesse, le recycler.
* L'or est le seul métal qui ne peut rouiller, même enfoui dans la terre
pendant des milliers d'années.
* La langue est le seul muscle du corps humain qui n' y est rattaché que
par une seule de ses extrémités.
* Si vous n'avez plus soif, il vous faut boire davantage. En effet,
lorsque le corps humain est déshydraté, le mécanisme de la soif
s'interrompt.
* Le zéro est le seul chiffre
qu'on ne trouve pas dans les chiffres romains.
* Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre civile américaine
pour la livraison de courriers et de journaux.
* La chanson "Auld Lang Syne" est entonnée au coup de minuit de chaque
nouvelle année, dans la plupart des pays anglophones.
* Boire de l'eau après le repas permet de réduire de 61 % le taux d'acide
dans la bouche.
* L'huile d'arachide est utilisée prioritairement dans les sous-marins
car elle ne dégage pas de fumée quand elle est chauffée à moins de 230
oC
* Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un coquillage contre
l' oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien celui de la
circulation sanguine dans l'oreille.
* 90 % Des créatures vivantes évoluent dans les océans !
* La banane ne peut se reproduire par elle-même. La manipulation humaine
est la seule manière de la propager.
* Les aéroports situés en haute altitude nécessitent des pistes d'envol
plus longues, car la densité de l'air y est moindre.
* L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux horaires.
* La dent est le seul organe du corps humain qui ne peut se guérir par
elle-même.
* Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à une dame,
équivalait traditionnellement à une demande en mariage, et si la dame
l'attrapait, elle signifiait son acceptation.
* La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour acquérir les
droits d'auteur du refrain "Happy Birthday" (Bon Anniversaire) .
* Les gens intelligents ont davantage de zinc et de cuivre dans leurs
cheveux.
* La queue d'une comète pointe toujours dans la direction opposée à celle
du soleil.
* En 1976, le vaccin préventif contre la grippe porcine a causé la mort
ou rendu malades, plus de personnes qu'elle n'en a sauvées !!!
* La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre les douleurs, c'est
pour cela qu'on en trouve dans plusieurs médicaments.
* La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age : pour un
chevalier, c'était l'action de relever la visière de son casque d'
armure afin de s'identifier.
* Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une cheminée, regarder
vers le haut vous permettra de voir les étoiles, même en plein jour.
* Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier sens à rester
actif, et la vue fait défaut en premier..
* Au Moyen Age, le fait de se serrer la main apportait la preuve de
l'absence d'une arme.
* La framboise est le seul fruit dont la graine pousse à l'extérieur.
* Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat (167 calories par
100 grammes).
* La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque année, et la terre
s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des retombées de poussières
spatiales.
* La gravité terrestre limite la hauteur maximale des montagnes à environ
15.000 mètres.
* En Italie, Mickey Mouse est connu sous le nom de «Topolino».
* En traversant un pont, les militaires évitent de marcher au pas afin de
ne pas générer de vibrations pouvant fragiliser sa structure et le
détruire.
* Chaque kilogramme supplémentaire à bord d'une fusée spatiale nécessite
530 kg de carburant.
* La lettre J n'apparaît
nulle part dans le tableau périodique des éléments.
Les jours d'après.
Quand tout sera terminé Avec le codid 19
Souvenons nous que se ne sont pas les Milliardaires ou les PDG qui ont sauvé des vies.
Mais ce sont bien :
les infirmières les médecins
les chauffeurs les livreurs
les épiciers les boulanger les pâtissiers
les bouchers les charcutiers
les producteurs les paysans les agriculteurs
Toutes ces petites gens
INDISPENSABLE A NOTRE SURVIE.
La balance est née avec le troc, quand il a fallu peser les marchandises que l'on échangeait, autant dire que ses origines remontent à la naissance des civilisations.
Balance à fléau
Héritées de l'antiquité, les balances à fléau sont les plus simples à réaliser : deux plateaux suspendus aux extrémités d'un bras horizontal et un axe placé au centre du bras pour accrocher le tout et permettre le balancement, dans l'un des plateaux la charge dans l'autre un contrepoids. Les plus sommaires sont faites de bois et de cordes, leur précision n'est pas exemplaire mais suffisante pour peser le beurre, le fromage, le sel, les animaux de basse-cour chez les agriculteurs.
Balance romaine à plateau
Les balances romaines constituent l'évolution des premiers modèles à fléau, mais avec un seul plateau ou crochet, elles doivent leur nom aux Romains qui les ont développées. Le supporte n'est pas fixé au milieu dufléau, ce dernier est asymétrique, à l'extrémité du côté court est suspendu le corps à peser, du côté le plus long le contrepoids. Sur les modèles simples le contrepoids est accroché un anneau, sur les versions les plus évoluées, un curseur qui coulisse sur le bras.
Balance romaine
La romaine, l'équilibre se fait lorsqu'en déplaçant le contrepoids le long de la tige le fléau atteint la position horizontale, le bras le plus long porte des divisions avec indication des masses correspondantes. Dans les balances romaines portables, il existe deux points d'accroche séparées donnant accès après retournement à deux échelles différentes.
Balance Roberval
Doit son nom à son inventeur Gilles Personne connu sous le nom de Roberval, il a eu l'ingénieuse idée de placer les plateaux au-dessus du fléau alors que depuis des millénaires ils étaient placés au-dessous.
Le trébuchet
Type particulier de balance, c'est une balance de précision utilisée pour peser de faibles quantités de substances, également utilisées pour peser les pièces de monnaie. Il est à l'origine de l'expression : "en espèces sonnantes et trébuchantes".
Le peson
Il est constitué d'un ressort dont on mesure l'allongement grâce à une réglette se déplaçant sur une échelle graduée, les mesures sont des forces et n'indiquent la masse que dans ne champ de pesanteur donné. cesappareils sont soumis à erreur en cas de l'allongement irréversible du ressort, ils sont interdits dans les transactions commerciales.
Pèse-lettre
Balance qui sert à peser les lettres et généralement un envoi postal.
Balance d'échangeur
Petite balance à fléau qui était utilisée au XVIIIe siècle par les changeurs pour peser les pièces de monnaie
Balance de bijoutier
Les trois Saints de glace : qui étaient-ils ?
"Mamert, Pancrace, Servais sont les trois Saints de Glace, mais Saint Urbain les tient tous dans sa main."
Désignant une période climatologique embrassant les 11, 12 et 13 mai, trois jours
consécutifs, où étaient traditionnellement célébrés respectivement
saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, les saints de glace ont
la réputation d’amener la froidure en plein milieu du joli mois de mai —
le phénomène de gelée nocturne à cette époque étant communément appelé
lune rousse —d’où le surnom qui leur fut infligé mais que leur existence
ne justifie en rien la tradition populaire attache aux jours de fête des saints de glace que
sont Mamert, Pancrace et Servais célébrés les 11, 12 et 13 mai, la
possibilité de voir sévir les dernières gelées nocturnes avant la saison
chaude.
Mamert (mort en 475) fut archevêque de Vienne — ville de ce qui sera plus tard la province du Dauphiné — à la fin du Vème siècle. C’était un homme des plus énergiques. À propos de la consécration d’un
évêque, il eut de graves difficultés avec Gondioc qui, paraît-il, était
roi des Burgondes. Gondioc avait son idée ; Mamert avait la sienne. Et
Gondioc s’enorgueillissait de sa puissance mais, de son côté, Mamert ne
renonçait pas volontiers à une décision qu’il avait prise. Il fallut
réunir un concile ; le concile donna raison à l’archevêque.
Saint Mamert de Vienne. Gravure (colorisée ultérieurement) de Diodore Rahoult (1819-1874).
On dit aussi que saint Mamert institua les rogations : les malheurs
de la Gaule, en ce temps-là, rendirent fréquente l’occasion de ces
prières publiques qui assemblaient dans un vœu commun des foules
nombreuses. Ainsi Mamert fut pieux et volontaire.
Saint Servais (300-384), lui, était évêque de Tongres — ville flamande
de l’actuelle Belgique —, après avoir été évêque de Troyes, cela une
centaine d’années avant que saint Mamert occupât le siège de Vienne. Son
histoire n’est pas très bien connue ; ou, du moins, elle ne l’est pas
d’une manière très certaine. Les hagiographes racontent que Servais eut,
à plusieurs reprises, besoin de quitter son diocèse pour assister à des
conciles.
Et, par exemple, il prit part au concile de Rimini, où il défendit
avec une vive éloquence la doctrine nicéenne. Seulement, lorsque après
le concile de Rimini il revint à Tongres, les Tongriens se révoltèrent
contre lui. La cause de cette rébellion n’est pas évidente : on ne sait
pas s’il la faut chercher dans les doctrines ou ailleurs. Toujours
est-il que Servais dut s’en aller. Il se retira d’abord à Utrecht, puis à
Rome, puis à Worms, puis à Metz ; et ensuite, quand il devina que le
temps avait probablement arrangé les choses, il retourna, sans hâte
aucune, à Tongres, où il ne fut pas mal accueilli.
Ainsi, Servais nous apparaît comme un sage qui met à profit la durée et
qui n’essaye pas d’aller à l’encontre de la fureur populaire. Les
hagiographes ont orné la légende de saint Servais de mille traits qui ne
sont pas tous extrêmement croyables ; ils lui ont attribué, à la
légère, la qualité de « parent de Jésus-Christ ». Les critiques
affirment qu’il y eut au moins deux personnages qui, dans l’Église
ancienne, portèrent le nom de Servais : les anecdotes de l’un et de
l’autre se seraient mêlées. Car ainsi procède la modeste pensée des
multitudes ; elle désire beaucoup de simplifier la complexe réalité :
par exemple, il lui est commode d’attribuer à un seul personnage les
aventures de plusieurs.
On ne doit pas le regretter. C’est à cette manie paresseuse que se
rattache, comme l’effet à la cause, l’épopée. Nous n’aurions pas
d’épopées, autrement. Les épopées ont besoin, pour se former, d’un
prodigieux héros autour duquel se groupent des incidents innombrables.
Mais, un prodigieux héros, un héros tel que l’épopée en demande, cela ne
se trouve pas dans la réalité de l’histoire. Un seul personnage
historique n’accomplit point assez d’exploits pour constituer un
prodigieux héros. La constitution d’un prodigieux héros réclame
plusieurs personnages. C’est le travail spontané auquel réussit
parfaitement l’économe pensée des multitudes. Et c’est ainsi, en outre,
qu’elle a bien pu composer un saint Servais peu cohérent.
Quant à saint Pancrace (290-304), il y a deux saints de ce nom, mais
assez dissemblables pour que la tradition ne les ait pas confondus. L’un
fut envoyé par saint Pierre en Sicile comme évêque de Taormina, où il
mourut martyr : il est honoré le 3 avril, et il n’est pas un saint de
glace. L’autre était un jeune homme plein de foi et plein de vaillance,
un enfant.
Martyre de saint Pancrace. Enluminure extraite de La légende des
saints (manuscrit français n°185 de la BnF) par Jacques de Voragine
(1228-1298), traduction du XIVème siècle de Jehan Belet.
Il avait quatorze ans lorsque sévit
la persécution de Dioclétien — empereur romain ayant régné de 284 à 305.
Sa famille était chrétienne ; son oncle paternel et tuteur, qui
s’appelait Denis, fut mis aux fers. Pancrace, que Denis exhortait par la
parole comme par l’exemple, affirma ses sentiments religieux et fut
martyrisé : on rapporte que c’est lui qui, le premier, subit le supplice
de la décollation.
Voilà, brièvement résumée, l’histoire des trois saints de glace. On
voit qu’ils n’ont rien fait, durant leur existence, qui les désignât à
ce titre et les préparât à l’empire des soudaines et tardives froidures.
C’est le hasard qui les a ainsi gratifiés d’une renommée imprévue, en
dépit de leur admirable ferveur et malgré leur zèle tout autre.
D’ailleurs, il est remarquable qu’assez souvent les 11, 12 et 13 mai sont parmi les
jours les plus chauds de ce mois. Mais il est vrai qu’en général un
certain abaissement de la température se produit au milieu de mai. Les
météorologistes expliquent cela, comme ils expliquent aussi tous les
autres phénomènes atmosphériques. Ils ont, on le sait, réponse à tout ;
et, si leurs commentaires sont parfois aussi arbitraires que leurs
pronostics sont hasardeux, .
L’imagination
populaire non plus ne reste jamais coi. Elle aussi, a réponse à tout.
Il fait froid au milieu du joli mois de mai. Alors, elle dit : « Ce sont
les saints de glace ! » Les météorologistes disent : « C’est la lune
rousse ! » Il y a peut-être quelque prudence à ne pas croire l’une de
ces deux explications infiniment plus démonstrative que l’autre et à
réserver autour des phénomènes un peu d’incertitude, une marge où noter
des restrictions.
Remarquons-le, la lune rousse devrait agir de la façon la plus rigoureuse. On ne
conçoit pas qu’elle amène le froid une année, la chaleur une autre et
qu’une autre année elle n’amène rien du tout. Elle a, cette savante lune
rousse, des devoirs de régularité parfaite à remplir. Du moment que les
météorologistes l’invoquent, il ne lui est pas permis de se montrer
capricieuse ; quand on a l’honneur d’entrer dans la combinaison d’une
théorie scientifique, on se doit à soi-même de ne pas suivre sa
fantaisie particulière et on le doit aux membres de l’Institut qui vous
sollicitent.
Si la lune rousse amène le chaud ou n’amène rien du tout quand on a
doctement démontré qu’elle devait amener le froid, qu’est-ce qu’on peut
bien devenir ! L’imagination populaire ne souffre pas de tels embarras.
Elle recourt aux saints Mamers, Pancrace et Servais. Elle les
appelle saints de glace parce que, d’habitude, il fait plutôt froid aux
jours de leurs fêtes. Mais elle admet à merveille que les saints Mamert,
Pancrace et Servais ne soient pas les esclaves de cette habitude ; elle
admet à merveille qu’ils puissent une année changer de volonté.
L’imagination populaire, n’ayant pas prétendu à des rigueurs
scientifiques, est mieux à l’aise que les savants si un accident se
produit dans le cours des prévisions et des probabilités. Elle trouve
ici la récompense méritée de sa modestie et de sa précieuse sagesse.
Les savants, si la lune rousse a trompé leur attente, ne s’avouent pas
vaincus tout de suite. Ils se défendent comme ils peuvent. Ils disent
que la lune rousse n’est qu’un élément dans le divers ensemble des
phénomènes qui ont pour conséquence telle ou telle température ; ils
disent que tout cela est infiniment complexe et voire si complexe qu’on a
grand-peine à s’y reconnaître.
Bravo ! Mais, justement, cette complexité infinie dont le subtil détail fatigue nos
esprits ou même échappe à notre entendement, c’est le mystère, c’est ce
qu’il convient d’appeler mystère jusqu’au jour — qui ne viendra
peut-être jamais — où la science aura terminé victorieusement ses
recherches.
Saint Sylvestre assis à côté de saint Servais avec sa clef. Enluminure extraite
de Livre d’images de Madame Marie (également appelé Images de la vie du Christ
et des saints), manuscrit français n°16251 de la BnF, vers 1285.
Eh bien ! s’il y a tant de mystère dans les événements d’ici-bas et si
la pluie, le vent, l’arrivée de la neige, le froid, les belles
soleillades, les splendides chaleurs n’ont pas dit à l’oreille des
savants leur dernier mot, il y a une fine sagesse à considérer la nature
sans arrogance. Le sage ne fait pas trop de différence entre une
explication météorologique par la lune rousse et le naïf témoignage des
bonnes gens qui attribuent aux saints Mamert, Pancrace et Servais des
volontés habituellement glaciales.
Ce fut un homme ingénieux, prompt à conclure, et ce fut un
philosophe assez profond pourtant, ce villageois qui le premier, un jour
de mai, imagina d’appeler saints de glace l’ancien archevêque de
Vienne, l’ancien évêque de Tongres et le petit-fils du vieillard Denis.
Quand vécut-il et où, ce villageois attentif au retour de la froidure
printanière ? On ne le sait pas. On ne sait quel il fut. On ne sait rien
de lui. Mais sa trouvaille lui a survécu ; elle le méritait. Elle est
charmante, circonspecte, pittoresque ; et elle donne une bonne leçon, un
profitable conseil à la science qui, elle, risque de pécher par trop
d’assurance et d’orgueil.
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