L'ex-ministre Patrick Devedjian victime de l'épidémie de coronavirus ...
Hospitalisé en milieu de semaine après avoir été testé positif au coronavirus, l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy Patrick Devedjian, 75 ans, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
Diagnostiqué positif au Covid-19, cette figure de la droite, qui était depuis 2007 président du conseil général des Hauts-de-Seine, avait été placé en observation mercredi dans un hôpital du département. Encore stable vendredi, selon son entourage, son état s'est rapidement dégradé samedi.
Jeudi, il indiquait dans un tweet être "touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants". "Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades", ajoutait-il.
Rapidement dimanche matin, l'annonce de sa mort a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, où l'on saluait la personnalité et la culture de cet ancien ministre. Gérard Larcher, président du Sénat a fait part de sa "grande tristesse" d'apprendre la mort d'un "homme courageux et totalement dévoué à sa ville d'Antony et aux Hauts-de-Seine".
Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, a elle aussi fait part de son "immense tristesse" "Je pense à nos amis arméniens qui perdent aujourd'hui un de leur frères", a-t-elle indiqué. Fier de ses origines arméniennes, Patrick Devedjian n'a en effet jamais cessé de combattre pour la reconnaissance du génocide et pour le développement de l'Arménie d'aujourd'hui.
Pierre Moscovici a lui aussi estimé que "sa parole manquera". "Nos idées étaient certes différentes. Mais j'appréciais le débat avec cet homme cultivé, courtois, authentiquement libéral et européen."
- "Anticonformiste intellectuel" - "C'était le plus brillant d'entre nous, un homme extrêmement libre, anticonformiste intellectuel, très drôle", a déploré auprès de l'AFP Philippe Juvin, président de la fédération LR des Hauts-de-Seine qui dirige par ailleurs les urgences de l'hôpital parisien Georges-Pompidou.
Avocat de profession, Patrick Devedjian a été député de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine de 1986 à 2017, maire d'Antony de 1983 à 2002 et élu conseiller départemental en 2004. Il présidait le département depuis 2007.
Il fut également porte-parole du RPR de 1999 à 2001 et secrétaire général de l'UMP de 2007 à 2008 et occupa plusieurs fonctions gouvernementales.
Grand tenant de l'autonomie des collectivités territoriales, il fut d'abord ministre délégué chargé des libertés locales (2002 à 2004). Il pilota à ce titre les lois de l'acte II de décentralisation. Il fut ensuite ministre délégué à l'industrie et œuvra notamment à la libéralisation des télécommunications. Enfin, il fut ministre chargé du Plan de relance, de 2008 à 2010, en pleine crise financière mondiale.
Il présida également l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad) de 2007 à 2009 et fut président de l'Etablissement public de gestion de La Défense (Defacto) de 2009 à 2018. Il œuvra à la fusion des deux établissements pour créer l'Etablissement public Paris-La Défense, dont il prit la présidence en 2018.
Grand collectionneur, féru d'art du XVIIIème siècle, Patrick Devedjian était par ailleurs administrateur du musée du Louvre.
Il fut à l'initiative de la construction du grand complexe installée sur l'île Seguin La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt et de l'enceinte sportive et culturelle indoor Paris-La Défense Arena à Nanterre.
Dernièrement, il portait le projet de création du Musée du Grand Siècle dans la caserne Sully à Saint-Cloud.
Président du Syndicat Paris Métropole et co-président de la Mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris de 2014 à 2016, Patrick Devedjian avait engagé une fusion avec le département des Yvelines.
Il était enfin l'auteur de plusieurs ouvrages et publiait, depuis 2016, une tribune régulière dans le journal L'Opinion.
François-Louis Français dit Louis Français, né à Plombières-les-Bains ( Vosges) le 17 novembre 1814 et mort à Paris 6e le 28 mai 1897, est un peintre , graveur et illustrateur français . Rattaché à l'Ecole de Barbizon , il est l'un des paysagistes les plus réputés de son vivant. Un musée lui est consacré dans sa ville natale.
Daphnis et Chloé (1872), Musée des beaux arts de Strasbourg.
Ce commentaire a été modifié le 28/03/2020 à 14:26
Michel Hidalgo, légende du football français, est décédé à l'âge de 87 ans .
Michel Hidalgo restera à jamais comme celui qui a apporté le premier titre de l'histoire de l'équipe de France.
Le football est en deuil. Ancien joueur et sélectionneur de l’équipe de France, Michel Hidalgo est décédé ce jeudi, à l’âge de 87 ans à Marseille. Sa famille a précisé qu’il est décédé "naturellement, d’épuisement».
L’ancien ailier droit puis milieu récupérateur «ne s’était pas remis de la mort de son ami le footballeur Raymond Kopa en mars 2017», précise la famille, qui a indiqué qu’une messe sera célébrée à Marseille avec les anciens footballeurs de l’équipe de France dès que la situation sanitaire l’autorisera.
«Je garde personnellement le souvenir d'un Monsieur doux, pédagogue et sincèrement humaniste, a commenté Michel Platini. Il était exemplaire d'humanité mêlant la bienveillance de l'éducateur à l'affection d'un père. Il m'a protégé avec douceur, m'a permis de m'épanouir sur le terrain et a fait partie de ceux qui m'ont permis de devenir le joueur que je suis devenu.»
Né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke, dans le Nord, Michel Hidalgo, qui a remporté tous les titres français possibles, avait lancé sa carrière professionnelle avec le club du Havre en 1952 avant de rejoindre le grand stade de Reims en 1954 puis Monaco où il disputera la majeure partie de sa carrière. Il prendra sa retraite en 1966.
L'homme de l'Euro 1984 Après des débuts comme entraîneur de Menton, celui qui n’aura été sélectionné qu’une seule fois en équipe nationale en tant que joueur, prendra ensuite place sur le banc de l’équipe de France en 1976. Il mènera les Michel Platini, Maxime Bossis ou encore Dominique Rocheteau aux Coupes du monde 1978 et 1982, avec une quatrième place au Mondial espagnol après la légendaire élimination contre l’Allemagne.
Mais son merveilleux fait d’armes restera le premier titre de l’histoire des Bleus, l’Euro 1984. Il laisse sa place à Henri Michel et alors que Laurent Fabius, nouveau Premier ministre lui propose le Ministère des Sports, Michel Hidalgo décline et opte pour le poste de directeur technique national qu’il occupait depuis 1982.
Elu troisième entraîneur français du siècle, Michel Hidalgo aura ensuite une vie très active. Manager de l’OM de Bernard Tapie entre 1986 et 1991, il sera consultant pour des émissions de football et aura quelques missions au sein de la Ligue de football professionnel.
Michel Hidalgo 1978 ci-dessous.
Ce commentaire a été modifié le 26/03/2020 à 22:18
Tende, dernier village de la vallée de la Haute-Roya, est frontalier avec l'Italie dont l'accès se fait par le tunnel de Tende.Village magnifique bâti en amphitéâtre (encore un !), Tende n'est rattaché à la France que depuis 1947 et le traité de paix de Paris, tout comme le village proche de La Brigue.
Le village est dominé par la Tour de l'Horloge et les ruines du château des Lascaris.
Prenez le temps de flâner dans les innombrables ruelles pour découvrir toute la beauté et la richesse de Tende.
La collégiale Notre-Dame de l'Assomption constitue le monument le plus visible de Tende, s'élevant dans la partie basse du village. Sa construction fut ordonnée par le Comte Honoré Lascaris I°, au milieu du XV° siècle, sur les vestiges d'une église romane. Elle fut consacrée par l'évêque de Vintimille en 1518. Son portail en pierre verte de Tende présente les douze apôtres et le Christ au centre.
Ce commentaire a été modifié le 26/03/2020 à 14:11
La Journée mondiale de la procrastination, le 25 mars, est une occasion dese mettre en mode "pause" et de réfléchir à notre monde moderne et au rythme de vie effréné qu'il nous impose.
La procrastination, c'est quoi ? Comme Monsieur Jourdain, le personnage de Molière, qui, dans le Bourgeois gentilhomme, s'exprimait en prose depuis plus de quarante ans sans le savoir, nous procrastinons tous depuis la plus tendre enfance, sans savoir ce que cela signifie. Levons le doute sans plus attendre : procrastiner, c'est tout simplement remettre à demain une action que l'on pourrait faire le jour même. Tout le contraire de ce que nous recommande le fameux proverbe : "ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui".
Certains auteurs ont d'ailleurs pris un malin plaisir à détourner ce proverbe, comme Alphonse Allais ("Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain") ou Maurice Roche ("À quoi bon remettre à demain ce qu'on peut faire avec ses pieds") ou encore un anonyme bien inspiré : "Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'un autre peut faire demain à ta place ?".
La procrastination, une vilaine habitude ? On considère généralement la procrastination comme une très mauvaise habitude. Il est vrai que remettre toujours à plus tard des actions nécessaires bien que peu motivantes, comme par exemple d'aller chez le dentiste, de faire ses comptes ou encore de nettoyer sa maison, cela peut devenir maladif et poser de sérieux problèmes.
Cependant, pour la plupart des gens le fait de procrastiner un peu, de temps en temps, est sans incidence sur le cours normal des choses. Cela leur permet même de gagner en qualité de vie. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il existe un nombre considérable de problèmes qui se règlent seuls lorsqu'on ne s'en occupe pas.
Avez-vous remarqué par exemple que beaucoup de gens, et tout particulièrement les enfants, viennent solliciter votre aide avant même d'avoir essayé de régler leur problème par eux-mêmes ? En les laissant patienter un peu (pas trop longtemps quand même !), vous leur donnez l'occasion de découvrir comment se débrouiller seuls. Pendant ce temps, au lieu de vous épuiser inutilement, vous avez rechargé vos batteries pour les projets qui vous tiennent vraiment à coeur.
D'autre part, le fait de retarder une action a souvent une incidence minime. Pourquoi faudrait-il se laisser envahir par la culpabilité sousprétexte, par exemple, que l'on a laissé la poussière s'accumuler durant la semaine ? Cela ne nous donnera pas tellement plus de travail la semaine suivante lorsque nous ferons le ménage. Nous y gagnerons, en outre, l'agréable sensation d'avoir une bonne raison de retrousser ses manches.
Il arrive parfois même que le fait d'avoir pris du retard nous donne accès à des opportunités intéressantes. Des réservations de dernière minute qui finalement seront moins chères, des idées de rechange qui s'avèrent plus sympathiques que celles auxquelles on a renoncé faute de s'y être pris à temps...
Procrastination et paresse ? Procrastiner pour tout et de façon habituelle peut s'apparenter à de la paresse. Pourtant, ceux qui procrastinent volontiers sont plutôt des personnes actives, souvent efficaces, généralement perfectionnistes. En réalité, lorsqu'on procrastine, ce n'est pas pour ne rien faire mais plutôt pour éviter de voir la réalité en face : la tâche que l'on reporte sans arrêt nous semble trop difficile, peu gratifiante. On craint de ne pas y arriver, on n'en attend aucune gloire. Plutôt que de l'aborder de front, on se trouve alors des quantités d'autres choses à faire, qui vont ainsi nous fournir la justification du report. C'est ainsi que le procrastinateur, bien qu'ayant reporté à demain la tâche prioritaire du jour, aura certainement accompli à la place un grand nombre de travaux divers et variés.
Ce comportement peut s'avérer payant pour une grande majorité de personnes : dans le stress et l'urgence, ils finiront au dernier moment par réaliser la corvée tant redoutée, mais ils auront, en attendant, réalisé un grand nombre d'autres tâches utiles et initié des projets motivants.
Attention cependant, lorsque la procrastination atteint un niveau critique, le stress final et la culpabilité ressentis peuvent s'avérer négatifs. Voici une petite astuce à mettre en pratique dans ce cas : penser non pas à la tâche dans son ensemble, mais aux petits points qui la feront avancer au fur et à mesure et s'autoriser à produire un travail imparfait, quitte à revenir dessus plus tard. De cette façon, on retrouve une motivation pour se mettre à l'ouvrage.
Que faire le 25 mars ? Le 25 mars, célébrez cette journée en reportant à demain tout ce qui vous embête ! Ça vous embêtera toujours autant demain, mais au moins le 25 mars aura été une belle journée. A l'inverse, ne remettez surtout pasau 26 mars le fait de vous détendre, de vous amuser, de dire à ceux que vous aimez que vous les aimez !
Ce commentaire a été modifié le 25/03/2020 à 21:12
La petite diligence sur les beaux chemins de France S'en allait en cahotant voyageurs toujours contents Chanson d'André Claveau que l'on a fredonné mais avant il y avait.
Le coche Jusqu'au XVIIeme siècle la voiture publique était "le coche" sans ressort ni suspension, originaire de Hongrie (XVIeme siècle) c'était une caisse d'osier soutenue par une structure en bois, il évolue vers une caisse en bois avec des piliers soutenant un toit en dôme et des suspensions sommaires en cuir et on y installe des banquettes transversales.
Le carrosse Le carrosse succède au coche c'est la voiture particulière de base peut être sommaire et se nomme alors "patache" mais on en conserve l'image d'une voiture de luxe utilisée par la cour. Toutefois des voitures de types "carrosses" servaient aux transports en communs dans des villes et sur les routes.
La chaise-porteur Vers 1660 apparaît la chaise porteur d'origine anglaise, son chassis est suspendu entre les essieux par des lanières de cuir et des ressorts. elle est conçue pour le transport rapide du courrier mais prend un petit nombre de passagers (1 ou 2), plus tard la malle-poste assure un service mixte de courriers et voyageurs (4-6-8).
La gondole ou coucou A la fin du XVIIIeme siècle '- au XIXeme, les gondoles ou coucous assurent la desserte des villes de la région parisienne. Sortes de cabriolets, ils proposent une service semblable pour 6 à 8 passagers parfois plus.
La diligence Véhicule constitué de quatre roues 2 petites à l'avant et 2 plus grandes à l'arrière, ces roues consistaient en un moyeu fabriqué en orme, des rayons en chêne résistant et une jante en noyer. A l'avant la boîte du conducteur où se trouvait le siège, c'était dans un petit compartiment en cuir dans lequel on plaçait le précieux coffre contenant des valeurs, sacs d'or, lingots d'or, papier de transaction pour de l'or et de l'argent liquide. A l'arrière on trouvait un compartiment recouvert de housse de cuir c'est là qu'on installait les bagages des passages.
Située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le sud-est de la France, Marseille est une ville incontournable pour son vieux port, ses côtes se lançant dans des eaux translucides et son riche patrimoine culturel.
1. Notre-Dame de la Garde Surnommée « La Bonne Mère » par la population marseillaise, la gardienne et la protectrice de la cité n’est pas une cathédrale, mais plutôt une basilique, construite dans le style romano-byzantin et décorée avec des pierres et des mosaïques. On y monte à pied, par l’un des nombreux chemins partant au pied de la colline, ou encore en bus ou en petit train touristique.
2. La Vieille-Charité et la Panier Autrefois hospice, hôpital, chapelle et refuge pour les personnes pauvres et malades, La Vieille Charité est aujourd’hui le symbole du plus vieux quartier de Marseille, Le Panier. Au détour des rues sinueuses et très pentues, on découvre l’imposante structure de ce qui est aujourd’hui un musée et un regroupement d’organismes de toutes sortes. Le Panier est un quartier qui se laisse découvrir à pied et en prenant son temps pour bien en saisir tous les contrastes.
3. Parc national des Calanques Véritable joyau naturel, le parc national des Calanques s’étend depuis l’est de Marseille jusqu’à Cassis, découpant la mer Méditerranée en une suite de petites anses rocheuses. Les magnifiques falaises blanches qui ceinturent ces anses font le bonheur des amateurs d’escalade, tandis que les baigneurs et les plaisanciers les adulent pour leurs eaux turquoise et limpides.Mais la magie des calanques se révèle encore plus à ceux qui les approchent en bateau et s’y faufilent loin des sentiers battus.
4. La Cité radieuse et le MAMO Entre 1947 et 1951, l’architecte Le Corbusier fit édifier sa fameuse Cité radieuse. Pensée comme un « nouveau système d’habitat », cette construction avait quelque chose de révolutionnaire avec ses 337 appartements, sa rue intérieure, son école maternelle, ses boutiques, son restaurant et son hôtel. Une véritable ville dans la ville, dont le gymnase, au dernier niveau, a été transformé en un centre d’art contemporain : le MAMO – pour «Marseille Modulor» –, créé par le designer iconique Ora ïto.
5. Vallon des Auffes Ce petit port de pêche coincé au creux d’une crique a préservé un charme aussi pittoresque qu’insolite. Filets de pêche et cabanons aux façades colorées accueillent en fin d’après-midi les Marseillais venus prendre un apéro gourmand sur les quais. Loin des rumeurs de la ville, seuls les rires et le cliquetis des bateaux parviennent aux oreilles.
6. Parc Borély Ce parc est en fait un magnifique jardin botanique où l’on contemple des roseraies et parcourt de jolis sentiers en bordure d’un étang. Au sein du parc, l’élégant Château Borély (XVIIIe siècle) accueille le Musée des Arts décoratifs et de la Mode, qui présente des collections variées de faïences, de mobiliers et d’objets d’art, ainsi que des vêtements et textiles du XVIIe siècle à nos jours.
7. Vieux Port Symbole de Marseille depuis l’antiquité, le Vieux Port sert aujourd’hui de port de plaisance et de lieu de rassemblement populaire. C’est de là que partent les embarcations pour les excursions, les ferry-boats et les navires qui quittent vers d’autres pays méditerranéens. Le Vieux Port est aussi une place de marché aux poissonset un lieu de promenade.
8. Stade Vélodrome Les fans de foot ne manqueront sûrement pas l’occasion d’aller voir un match de l’Olympique de Marseille dans le deuxième plus grand stade de France! La piste de vélo est aujourd’hui disparue, mais de multiples événements et rassemblements ont lieu dans ce stade bouillonnant de passion!
9. Les îles du Frioul et le Château d’If À quelques minutes du Vieux Port, évadez-vous dans l’archipel du Frioul, sur ses îles sauvages, arides et magnifiques. Ne manquez surtoutpas de débarquer sur l’Île d’If pour visiter son fameux château, décor du roman d’Alexandre Dumas «Le comte de Monte-Cristo»!
10. La Canebière La Canebière, tout comme les Champs-Elysées le sont à paris, est l’artère commerciale emblématique de la ville. Elle s’étend sur un kilomètre, de l’église des Réformés jusqu’au Vieux Port, en passant devant plusieurs immeubles datant du dix-huitième siècle et classés monuments historiques. Son nom est tiré du provençal «canabe», signifiant chanvre, probablement parce que jadis, de nombreux artisans travaillaient cette matière pour en faire des cordages.
Ce commentaire a été modifié le 24/03/2020 à 22:20
Le gouvernement se prépare, ce lundi, à prolonger le confinement de la population au-delà de la date initiale de fin mars pour contrer l'épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 674 morts en France, dont pour la première fois un médecin hospitalier.
La prolongation est réclamée par le monde médical en proie au stress et qui a perdu son premier soldat dans cette "guerre" contre l'épidémie: un médecin de 67 ans à Compiègne (Oise), décédé après avoir pris en charge les premiers patients atteints du Covid-19. Le Conseil d'Etat a toutefois rejeté le scénario d'un "confinement total".
Au terme d'un premier weekend de confinement, le conseil scientifique créé sur le Covid-19 doit se prononcer lundi sur ce sujet. Le gouvernement prendra alors sa décision mais un allongement paraît déjà "probable", a déclaré sa porte-parole Sibeth Ndiaye dimanche sur LCI.
Autre signe indiquant cette direction: Emmanuel Macron réunira lundi à 10h00 par audioconférence "les autorités morales et religieuses" pour échanger sur "la cohésion morale du pays face à la crise", en comprenant les représentants des cultes, des francs-maçons et d'associations laïques, a indiqué l'Elysée. "Cet échange portera sur la manière dont les Français peuvent faire face et résister à cette crise qui ne fait que commencer", a expliqué l'Elysée, alors que tout laisse prévoir une forte augmentation du nombre de décès dans les jours qui viennent.
Entre samedi et dimanche, 112 décès supplémentaires ont été enregistrés dans les hôpitaux, sachant que d'autres décès ont probablement eu lieu en ville ou dans les Ehpad, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Le nombre de patients hospitalisés a atteint 7.240, dont 1.746 le sont en réanimation (avec environ un tiers de ces cas graves âgés entre 40 et 65 ans).
"La situation va continuer de s'aggraver ces prochains jours avant que les effets d'un confinement strict ne fasse ralentir l'épidémie", a lancé le DGS, en écho aux propos du président Macron dans le Journal du dimanche: "La vague est là".
Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer n'envisage pas pour sa part un retour des élèves en classe avant le 4 mai, selon "l'évolution de l'épidémie".
Le gouvernement, dont un troisième membre (Emmanuelle Wargon) a été "diagnostiquée" positive, a par ailleurs été enjoint dimanche par le Conseil d'Etat de revoir d'ici 48 heures certaines dérogations de déplacements, notamment pour motifs de santé ou pour une pratique sportive.
- Amendes et prison - La surveillance du confinement a donné lieu à près de 1,8 million de contrôles par les forces de police. Sur ce chiffre, un total de 91.824 infractions pour non-respect des restrictions ont été relevées depuis leur mise en place mardi, selon Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.
Conséquence de ce respect aléatoire : les sanctions ont été durcies : les 135 euros d'amende forfaitaire passeront ainsi à 1.500 euros en cas de récidive "dans les 15 jours" et "quatre violations dans les trente jours" pourront valoir "3.700 euros d'amende et six mois de prison au maximum".
Sur le terrain, les couvre-feux s'étendent, de Mulhouse (Haut Rhin) à Charleville-Mézières (Ardennes) et tout le littoral des Alpes-Maritimes, en passant par Perpignan (Pyrénées-Orientales), et Colombes (Hauts de Seine) dès hier soir, de 21h à 5h du matin ...
Dans les hôpitaux, le décès du premier médecin a renforcé l'inquiétude des soignants sur la pénurie de matériel de protection. Et ce malgré l'annonce ce weekend de commandes pour plus de 250 millions de masques. Le stock actuel est de l'ordre de 86 millions d'unités, alors que les besoins sont estimés par M. Véran à "24 millions de masques par semaine".
Priorité va être donnée pour la distribution de ces masques aux personnels de santé, en ville comme à l'hôpital, et aux personnes intervenant auprès des personnes âgées, selon M. Véran.
- Saturation -
Concernant l'utilisation de tests, réservés à certaines catégories de populations (fragiles, âgées, femmes enceintes, etc.), le gouvernement infléchit peu à peu sa doctrine et entend pouvoir "multiplier" les tests, mais seulement au moment de "la levée du confinement".
Pas de dépistage massif immédiat, comme l'a par exemple pratiqué avec un succès apparent la Corée du Sud. Car il n'y en a tout simplement pas assez de tests en France, selon le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.
Dans les structures hospitalières, la saturation gagne certaines régions très affectées, comme en Alsace d'où l'armée a évacué une douzaine de patients vers d'autres régions et installe à Mulhouse un hôpital de campagne, qui devrait être opérationnel en début de semaine.
Quelques patients ont aussi été évacués vers l'Allemagne et la Suisse.
Les médecins et personnels soignants supplient les Français de respecter les mesures de confinement. "Rester chez soi est la seule façon de fermer le robinet, en empêchant ainsi que les gens se contaminent entre eux", implorent 573 d'entre eux dans une lettre au président Emmanuel Macron dévoilée lundi par Le Parisien, demandant aussi "une communication plus explicite".
Du côté des traitements, un essai clinique a été lancé dimanche dans au moins sept pays européens pour tester quatre traitements expérimentaux contre le coronavirus. Il va inclure en tout 3.200 patients, dont 800 Français.
Après quatre jours de débats intenses, le Parlement a adopté définitivement dimanche le projet de loi permettant l'instauration d'un "état d'urgence sanitaire" de deux mois face à l'épidémie, qui encadre la restriction des libertés publiques (confinement, réquisitions...)
Pour l'heure, 43% des Français seulement se déclarent confiants en ce qui concerne la façon dont le gouvernement gère la crise, selon le baromètre quotidien BVA pour Orange et Europe 1, soit 12 points de moins que lors de la première mesure, entre mercredi et jeudi. Et huit sur dix pensent que le pire est à venir.
À tous ceux qui pensent que leur liberté individuelle prime avant toute chose et que le confinement est une prison. À tous ceux qui pensent que ça ne leur arrivera pas. Voici la réalité :
Je travaille dans une unité 100% covid.
Dans toutes les unités covid du Monde les visites des familles sont absolument interdites.
Procédure oblige, vous recevrez un appel de notre part seulement quand votre proche sera mort, vous n'aurez pas d'avis d'aggravation avant.
Le temps qu'on passera au téléphone sera du temps en moins au chevet des autres patients.
Une fois reçu cet appel, dont vous souviendrez toute votre vie, vous serez autorisés à venir voir votre proche.
Alors vous traversez l'unité covid, habillés comme nous, et là vous le verrez dans une housse où seulement sa tête sera visible.
Ce sera son dernier linceul.
Mais avant il vous aura fallu choisir deux membres de la famille et seulement deux.
Mari, femme, parent, enfant, frère, sœur il vous faudra faire un choix.
Et vite.
Car ce sont seulement deux membres qui seront autorisés à le voir quelques minutes avant que nous fermions la housse.
Après votre dernier regard cette housse sera immédiatement et définitivement scellée, le corps de votre proche ira directement à la chambre mortuaire puis dans un cercueil plombé et plus personne ne reverra le corps.
Tous soins post-mortem et rites religieux seront donc impossibles.
Je serai la dernière personne à avoir vu votre proche vivant.
Je serai la dernière à l'avoir vu mort.
Et pour lui je serai aussi la dernière personne qu'il aura vu avant de mourir.
Seul dans sa chambre d'hôpital avec moi face à sa mort.
Confinement oblige : il n'y aura pas de cérémonie pour l'enterrement ou pour l'incinération.
Votre proche sera seul absolument seul pour l'incinération ou l'enterrement.
C'est ça la réalité du covid.
C'est ça mon glaçant quotidien et pour des semaines encore.
Si vous ne voulez pas faire partie de ces deux personnes choisis rapidement par le restant de votre famille, ou ne pas être celui qui n'a pas été choisi et qui ne reverra plus jamais cet être cher, ou si vous ne voulez pas être celui dans la housse : il suffit de RESTEZ CHEZ VOUS.
L'ex-ministre Patrick Devedjian victime de l'épidémie de coronavirus ...
Hospitalisé en milieu de semaine après avoir été testé positif au coronavirus,
l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy Patrick
Devedjian, 75 ans, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
Diagnostiqué positif au Covid-19, cette figure de la droite, qui était depuis 2007
président du conseil général des Hauts-de-Seine, avait été placé en
observation mercredi dans un hôpital du département. Encore stable
vendredi, selon son entourage, son état s'est rapidement dégradé
samedi.
Jeudi, il indiquait dans un tweet être "touché par l'épidémie, donc à même de
témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous
les personnels soignants". "Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je
remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide
constante à tous les malades", ajoutait-il.
Rapidement dimanche matin, l'annonce de sa mort a
suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, où l'on
saluait la personnalité et la culture de cet ancien ministre. Gérard
Larcher, président du Sénat a fait part de sa "grande tristesse"
d'apprendre la mort d'un "homme courageux et totalement dévoué à sa
ville d'Antony et aux Hauts-de-Seine".
Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, a elle aussi fait part de son "immense
tristesse" "Je pense à nos amis arméniens qui perdent aujourd'hui un de
leur frères", a-t-elle indiqué. Fier de ses origines arméniennes,
Patrick Devedjian n'a en effet jamais cessé de combattre pour la
reconnaissance du génocide et pour le développement de l'Arménie
d'aujourd'hui.
Pierre Moscovici a lui aussi estimé que "sa parole manquera". "Nos idées
étaient certes différentes. Mais j'appréciais le débat avec cet homme
cultivé, courtois, authentiquement libéral et européen."
- "Anticonformiste intellectuel" -
"C'était le plus brillant d'entre
nous, un homme extrêmement libre, anticonformiste intellectuel, très
drôle", a déploré auprès de l'AFP Philippe Juvin, président de la
fédération LR des Hauts-de-Seine qui dirige par ailleurs les urgences de
l'hôpital parisien Georges-Pompidou.
Avocat de profession, Patrick Devedjian a été député de la 13ème
circonscription des Hauts-de-Seine de 1986 à 2017, maire d'Antony de
1983 à 2002 et élu conseiller départemental en 2004. Il présidait le
département depuis 2007.
Il fut également porte-parole du RPR de 1999 à 2001 et secrétaire général
de l'UMP de 2007 à 2008 et occupa plusieurs fonctions gouvernementales.
Grand tenant de l'autonomie des collectivités territoriales, il fut d'abord
ministre délégué chargé des libertés locales (2002 à 2004). Il pilota à
ce titre les lois de l'acte II de décentralisation. Il fut ensuite
ministre délégué à l'industrie et œuvra notamment à la libéralisation
des télécommunications. Enfin, il fut ministre chargé du Plan de
relance, de 2008 à 2010, en pleine crise financière mondiale.
Il présida également l'Etablissement public d'aménagement de La Défense
(Epad) de 2007 à 2009 et fut président de l'Etablissement public de
gestion de La Défense (Defacto) de 2009 à 2018. Il œuvra à la fusion des
deux établissements pour créer l'Etablissement public Paris-La Défense,
dont il prit la présidence en 2018.
Grand collectionneur, féru d'art du XVIIIème siècle, Patrick Devedjian était
par ailleurs administrateur du musée du Louvre.
Il fut à l'initiative de la construction du grand complexe installée sur
l'île Seguin La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt et de l'enceinte
sportive et culturelle indoor Paris-La Défense Arena à Nanterre.
Dernièrement, il portait le projet de création du Musée du Grand Siècle dans la
caserne Sully à Saint-Cloud.
Président du Syndicat Paris Métropole et co-président de la Mission de
préfiguration de la métropole du Grand Paris de 2014 à 2016, Patrick
Devedjian avait engagé une fusion avec le département des Yvelines.
Il était enfin l'auteur de plusieurs ouvrages et publiait, depuis 2016,
une tribune régulière dans le journal L'Opinion.
Marié, il avait quatre fils.
François-Louis Français dit Louis Français, né à Plombières-les-Bains ( Vosges) le 17 novembre 1814 et mort à Paris 6e le 28 mai 1897, est un peintre , graveur et illustrateur français . Rattaché à l'Ecole de Barbizon , il est l'un des paysagistes les plus réputés de son vivant. Un musée lui est consacré dans sa ville natale.
Daphnis et Chloé (1872), Musée des beaux arts de Strasbourg.
Michel Hidalgo restera à jamais comme celui qui a apporté le premier titre de l'histoire de l'équipe de France.
Le football est en deuil.
Ancien joueur et sélectionneur de l’équipe de France, Michel Hidalgo est décédé ce jeudi, à l’âge de 87 ans à Marseille. Sa famille a précisé qu’il est décédé "naturellement, d’épuisement».
L’ancien ailier droit puis milieu récupérateur «ne s’était pas remis de la mort de son ami le footballeur Raymond Kopa en mars 2017», précise la famille, qui a indiqué qu’une messe sera célébrée à Marseille avec les anciens footballeurs de l’équipe de France dès que la situation sanitaire l’autorisera.
«Je garde personnellement le souvenir d'un Monsieur doux, pédagogue et sincèrement humaniste, a commenté Michel Platini. Il était exemplaire d'humanité mêlant la bienveillance de l'éducateur à l'affection d'un père. Il m'a protégé avec douceur, m'a permis de m'épanouir sur le terrain et a fait partie de ceux qui m'ont permis de devenir le joueur que je suis devenu.»
Né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke, dans le Nord, Michel Hidalgo, qui a remporté tous les titres français possibles, avait lancé sa carrière professionnelle avec le club du Havre en 1952 avant de rejoindre le grand stade de Reims en 1954 puis Monaco où il disputera la majeure partie de sa carrière. Il prendra sa retraite en 1966.
L'homme de l'Euro 1984
Après des débuts comme entraîneur de Menton, celui qui n’aura été sélectionné qu’une seule fois en équipe nationale en tant que joueur, prendra ensuite place sur le banc de l’équipe de France en 1976. Il mènera les Michel Platini, Maxime Bossis ou encore Dominique Rocheteau aux Coupes du monde 1978 et 1982, avec une quatrième place au Mondial espagnol après la légendaire élimination contre l’Allemagne.
Mais son merveilleux fait d’armes restera le premier titre de l’histoire des Bleus, l’Euro 1984.
Il laisse sa place à Henri Michel et alors que Laurent Fabius, nouveau Premier ministre lui propose le Ministère des Sports, Michel Hidalgo décline et opte pour le poste de directeur technique national qu’il occupait depuis 1982.
Elu troisième entraîneur français du siècle, Michel Hidalgo aura ensuite une vie très active. Manager de l’OM de Bernard Tapie entre 1986 et 1991, il sera consultant pour des émissions de football et aura quelques missions au sein de la Ligue de football professionnel.
Michel Hidalgo 1978 ci-dessous.
Tende, dernier village de la vallée de la Haute-Roya, est frontalier avec l'Italie dont l'accès se fait par le tunnel de Tende.Village magnifique bâti en amphitéâtre (encore un !), Tende n'est rattaché à la France que depuis 1947 et le traité de paix de Paris, tout comme le village proche de La Brigue.
Le village est dominé par la Tour de l'Horloge et les ruines du château des Lascaris.
Prenez le temps de flâner dans les innombrables ruelles pour découvrir toute la beauté et la richesse de Tende.
La collégiale Notre-Dame de l'Assomption constitue le monument le plus visible de Tende, s'élevant dans la partie basse du village. Sa construction fut ordonnée par le Comte Honoré Lascaris I°, au milieu du XV° siècle, sur les vestiges d'une église romane. Elle fut consacrée par l'évêque de Vintimille en 1518. Son portail en pierre verte de Tende présente les douze apôtres et le Christ au centre.
La Journée mondiale de la procrastination, le 25 mars, est une occasion dese mettre en mode "pause" et de réfléchir à notre monde moderne et au rythme de vie effréné qu'il nous impose.
La procrastination, c'est quoi ?
Comme Monsieur Jourdain, le personnage de Molière, qui, dans le Bourgeois gentilhomme, s'exprimait en prose depuis plus de quarante ans sans le savoir, nous procrastinons tous depuis la plus tendre enfance, sans savoir ce que cela signifie. Levons le doute sans plus attendre : procrastiner, c'est tout simplement remettre à demain une action que l'on pourrait faire le jour même. Tout le contraire de ce que nous recommande le fameux proverbe : "ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui".
Certains auteurs ont d'ailleurs pris un malin plaisir à détourner ce proverbe, comme Alphonse Allais ("Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain") ou Maurice Roche ("À quoi bon remettre à demain ce qu'on peut faire avec ses pieds") ou encore un anonyme bien inspiré : "Pourquoi faire aujourd'hui ce qu'un autre peut faire demain à ta place ?".
La procrastination, une vilaine habitude ?
On considère généralement la procrastination comme une très mauvaise habitude. Il est vrai que remettre toujours à plus tard des actions nécessaires bien que peu motivantes, comme par exemple d'aller chez le dentiste, de faire ses comptes ou encore de nettoyer sa maison, cela peut devenir maladif et poser de sérieux problèmes.
Cependant, pour la plupart des gens le fait de procrastiner un peu, de temps en temps, est sans incidence sur le cours normal des choses. Cela leur permet même de gagner en qualité de vie.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'il existe un nombre considérable de problèmes qui se règlent seuls lorsqu'on ne s'en occupe pas.
Avez-vous remarqué par exemple que beaucoup de gens, et tout particulièrement les enfants, viennent solliciter votre aide avant même d'avoir essayé de régler leur problème par eux-mêmes ? En les laissant patienter un peu (pas trop longtemps quand même !), vous leur donnez l'occasion de découvrir comment se débrouiller seuls. Pendant ce temps, au lieu de vous épuiser inutilement, vous avez rechargé vos batteries pour les projets qui vous tiennent vraiment à coeur.
D'autre part, le fait de retarder une action a souvent une incidence minime. Pourquoi faudrait-il se laisser envahir par la culpabilité sousprétexte, par exemple, que l'on a laissé la poussière s'accumuler durant la semaine ? Cela ne nous donnera pas tellement plus de travail la semaine suivante lorsque nous ferons le ménage. Nous y gagnerons, en outre, l'agréable sensation d'avoir une bonne raison de retrousser ses manches.
Il arrive parfois même que le fait d'avoir pris du retard nous donne accès à des opportunités intéressantes. Des réservations de dernière minute qui finalement seront moins chères, des idées de rechange qui s'avèrent plus sympathiques que celles auxquelles on a renoncé faute de s'y être pris à temps...
Procrastination et paresse ?
Procrastiner pour tout et de façon habituelle peut s'apparenter à de la paresse. Pourtant, ceux qui procrastinent volontiers sont plutôt des personnes actives, souvent efficaces, généralement perfectionnistes. En réalité, lorsqu'on procrastine, ce n'est pas pour ne rien faire mais plutôt pour éviter de voir la réalité en face : la tâche que l'on reporte sans arrêt nous semble trop difficile, peu gratifiante. On craint de ne pas y arriver, on n'en attend aucune gloire. Plutôt que de l'aborder de front, on se trouve alors des quantités d'autres choses à faire, qui vont ainsi nous fournir la justification du report. C'est ainsi que le procrastinateur, bien qu'ayant reporté à demain la tâche prioritaire du jour, aura certainement accompli à la place un grand nombre de travaux divers et variés.
Ce comportement peut s'avérer payant pour une grande majorité de personnes : dans le stress et l'urgence, ils finiront au dernier moment par réaliser la corvée tant redoutée, mais ils auront, en attendant, réalisé un grand nombre d'autres tâches utiles et initié des projets motivants.
Attention cependant, lorsque la procrastination atteint un niveau critique, le stress final et la culpabilité ressentis peuvent s'avérer négatifs. Voici une petite astuce à mettre en pratique dans ce cas : penser non pas à la tâche dans son ensemble, mais aux petits points qui la feront avancer au fur et à mesure et s'autoriser à produire un travail imparfait, quitte à revenir dessus plus tard. De cette façon, on retrouve une motivation pour se mettre à l'ouvrage.
Que faire le 25 mars ?
Le 25 mars, célébrez cette journée en reportant à demain tout ce qui vous embête ! Ça vous embêtera toujours autant demain, mais au moins le 25 mars aura été une belle journée. A l'inverse, ne remettez surtout pasau 26 mars le fait de vous détendre, de vous amuser, de dire à ceux que vous aimez que vous les aimez !
La petite diligence sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant voyageurs toujours contents
Chanson d'André Claveau que l'on a fredonné mais avant il y avait.
Le coche
Jusqu'au XVIIeme siècle la voiture publique était "le coche" sans ressort ni suspension, originaire de Hongrie (XVIeme siècle) c'était une caisse d'osier soutenue par une structure en bois, il évolue vers une caisse en bois avec des piliers soutenant un toit en dôme et des suspensions sommaires en cuir et on y installe des banquettes transversales.
Le carrosse
Le carrosse succède au coche c'est la voiture particulière de base peut être sommaire et se nomme alors "patache" mais on en conserve l'image d'une voiture de luxe utilisée par la cour. Toutefois des voitures de types "carrosses" servaient aux transports en communs dans des villes et sur les routes.
La chaise-porteur
Vers 1660 apparaît la chaise porteur d'origine anglaise, son chassis est suspendu entre les essieux par des lanières de cuir et des ressorts. elle est conçue pour le transport rapide du courrier mais prend un petit nombre de passagers (1 ou 2), plus tard la malle-poste assure un service mixte de courriers et voyageurs (4-6-8).
La gondole ou coucou
A la fin du XVIIIeme siècle '- au XIXeme, les gondoles ou coucous assurent la desserte des villes de la région parisienne. Sortes de cabriolets, ils proposent une service semblable pour 6 à 8 passagers parfois plus.
La diligence
Véhicule constitué de quatre roues 2 petites à l'avant et 2 plus grandes à l'arrière, ces roues consistaient en un moyeu fabriqué en orme, des rayons en chêne résistant et une jante en noyer. A l'avant la boîte du conducteur où se trouvait le siège, c'était dans un petit compartiment en cuir dans lequel on plaçait le précieux coffre contenant des valeurs, sacs d'or, lingots d'or, papier de transaction pour de l'or et de l'argent liquide. A l'arrière on trouvait un compartiment recouvert de housse de cuir c'est là qu'on installait les bagages des passages.
Située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le sud-est de la France, Marseille est une ville incontournable pour son vieux port, ses côtes se lançant dans des eaux translucides et son riche patrimoine culturel.
1. Notre-Dame de la Garde
Surnommée « La Bonne Mère » par la population marseillaise, la gardienne et la protectrice de la cité n’est pas une cathédrale, mais plutôt une basilique, construite dans le style romano-byzantin et décorée avec des pierres et des mosaïques. On y monte à pied, par l’un des nombreux chemins partant au pied de la colline, ou encore en bus ou en petit train touristique.
2. La Vieille-Charité et la Panier
Autrefois hospice, hôpital, chapelle et refuge pour les personnes pauvres et malades, La Vieille Charité est aujourd’hui le symbole du plus vieux quartier de Marseille, Le Panier. Au détour des rues sinueuses et très pentues, on découvre l’imposante structure de ce qui est aujourd’hui un musée et un regroupement d’organismes de toutes sortes. Le Panier est un quartier qui se laisse découvrir à pied et en prenant son temps pour bien en saisir tous les contrastes.
3. Parc national des Calanques
Véritable joyau naturel, le parc national des Calanques s’étend depuis l’est de Marseille jusqu’à Cassis, découpant la mer Méditerranée en une suite de petites anses rocheuses. Les magnifiques falaises blanches qui ceinturent ces anses font le bonheur des amateurs d’escalade, tandis que les baigneurs et les plaisanciers les adulent pour leurs eaux turquoise et limpides.Mais la magie des calanques se révèle encore plus à ceux qui les approchent en bateau et s’y faufilent loin des sentiers battus.
4. La Cité radieuse et le MAMO
Entre 1947 et 1951, l’architecte Le Corbusier fit édifier sa fameuse Cité radieuse. Pensée comme un « nouveau système d’habitat », cette construction avait quelque chose de révolutionnaire avec ses 337 appartements, sa rue intérieure, son école maternelle, ses boutiques, son restaurant et son hôtel.
Une véritable ville dans la ville, dont le gymnase, au dernier niveau, a été transformé en un centre d’art contemporain : le MAMO – pour «Marseille Modulor» –, créé par le designer iconique Ora ïto.
5. Vallon des Auffes
Ce petit port de pêche coincé au creux d’une crique a préservé un charme aussi pittoresque qu’insolite. Filets de pêche et cabanons aux façades colorées accueillent en fin d’après-midi les Marseillais venus prendre un apéro gourmand sur les quais. Loin des rumeurs de la ville, seuls les rires et le cliquetis des bateaux parviennent aux oreilles.
6. Parc Borély
Ce parc est en fait un magnifique jardin botanique où l’on contemple des roseraies et parcourt de jolis sentiers en bordure d’un étang. Au sein du parc, l’élégant Château Borély (XVIIIe siècle) accueille le Musée des Arts décoratifs et de la Mode, qui présente des collections variées de faïences, de mobiliers et d’objets d’art, ainsi que des vêtements et textiles du XVIIe siècle à nos jours.
7. Vieux Port
Symbole de Marseille depuis l’antiquité, le Vieux Port sert aujourd’hui de port de plaisance et de lieu de rassemblement populaire.
C’est de là que partent les embarcations pour les excursions, les ferry-boats et les navires qui quittent vers d’autres pays méditerranéens. Le Vieux Port est aussi une place de marché aux poissonset un lieu de promenade.
8. Stade Vélodrome
Les fans de foot ne manqueront sûrement pas l’occasion d’aller voir un match de l’Olympique de Marseille dans le deuxième plus grand stade de France! La piste de vélo est aujourd’hui disparue, mais de multiples événements et rassemblements ont lieu dans ce stade bouillonnant de passion!
9. Les îles du Frioul et le Château d’If
À quelques minutes du Vieux Port, évadez-vous dans l’archipel du Frioul, sur ses îles sauvages, arides et magnifiques. Ne manquez surtoutpas de débarquer sur l’Île d’If pour visiter son fameux château, décor du roman d’Alexandre Dumas «Le comte de Monte-Cristo»!
10. La Canebière
La Canebière, tout comme les Champs-Elysées le sont à paris, est l’artère commerciale emblématique de la ville. Elle s’étend sur un kilomètre, de l’église des Réformés jusqu’au Vieux Port, en passant devant plusieurs immeubles datant du dix-huitième siècle et classés monuments historiques. Son nom est tiré du provençal «canabe», signifiant chanvre, probablement parce que jadis, de nombreux artisans travaillaient cette matière pour en faire des cordages.
Une pensée en chanson pour tout le personnel soignant
.
Le gouvernement se prépare, ce lundi, à prolonger le confinement de la
population au-delà de la date initiale de fin mars pour contrer
l'épidémie de coronavirus, qui a fait au moins 674 morts en France, dont
pour la première fois un médecin hospitalier.
La prolongation est réclamée par le monde médical en proie au stress et
qui a perdu son premier soldat dans cette "guerre" contre l'épidémie: un
médecin de 67 ans à Compiègne (Oise), décédé après avoir pris en charge
les premiers patients atteints du Covid-19. Le Conseil d'Etat a
toutefois rejeté le scénario d'un "confinement total".
Au terme d'un premier weekend de confinement, le conseil scientifique créé
sur le Covid-19 doit se prononcer lundi sur ce sujet. Le gouvernement
prendra alors sa décision mais un allongement paraît déjà "probable", a
déclaré sa porte-parole Sibeth Ndiaye dimanche sur LCI.
Autre signe indiquant cette direction: Emmanuel Macron réunira lundi à 10h00
par audioconférence "les autorités morales et religieuses" pour échanger
sur "la cohésion morale du pays face à la crise", en comprenant les
représentants des cultes, des francs-maçons et d'associations laïques, a
indiqué l'Elysée.
"Cet échange portera sur la manière dont les Français peuvent faire face et
résister à cette crise qui ne fait que commencer", a expliqué l'Elysée,
alors que tout laisse prévoir une forte augmentation du nombre de décès
dans les jours qui viennent.
Entre samedi et dimanche, 112 décès supplémentaires ont été enregistrés dans
les hôpitaux, sachant que d'autres décès ont probablement eu lieu en
ville ou dans les Ehpad, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de
la Santé (DGS).
Le nombre de patients hospitalisés a atteint 7.240, dont 1.746 le sont en
réanimation (avec environ un tiers de ces cas graves âgés entre 40 et 65
ans).
"La situation va continuer de s'aggraver ces prochains jours avant que les
effets d'un confinement strict ne fasse ralentir l'épidémie", a lancé le
DGS, en écho aux propos du président Macron dans le Journal du
dimanche: "La vague est là".
Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer n'envisage pas
pour sa part un retour des élèves en classe avant le 4 mai,
selon "l'évolution de l'épidémie".
Le gouvernement, dont un troisième membre (Emmanuelle Wargon) a été
"diagnostiquée" positive, a par ailleurs été enjoint dimanche par le
Conseil d'Etat de revoir d'ici 48 heures certaines dérogations de
déplacements, notamment pour motifs de santé ou pour une pratique
sportive.
- Amendes et prison -
La surveillance du confinement a donné lieu à près de 1,8 million de
contrôles par les forces de police. Sur ce chiffre, un total de 91.824
infractions pour non-respect des restrictions ont été relevées depuis
leur mise en place mardi, selon Alain Thirion, directeur général de la
sécurité civile et de la gestion des crises.
Conséquence de ce respect aléatoire : les sanctions ont été durcies : les 135
euros d'amende forfaitaire passeront ainsi à 1.500 euros en cas de
récidive "dans les 15 jours" et "quatre violations dans les trente
jours" pourront valoir "3.700 euros d'amende et six mois de prison au
maximum".
Sur le terrain, les couvre-feux s'étendent, de Mulhouse (Haut Rhin) à
Charleville-Mézières (Ardennes) et tout le littoral des
Alpes-Maritimes, en passant par Perpignan (Pyrénées-Orientales), et
Colombes (Hauts de Seine) dès hier soir, de 21h à 5h du matin ...
Dans les hôpitaux, le décès du premier médecin a renforcé l'inquiétude des
soignants sur la pénurie de matériel de protection. Et ce malgré
l'annonce ce weekend de commandes pour plus de 250 millions de masques.
Le stock actuel est de l'ordre de 86 millions d'unités, alors que les
besoins sont estimés par M. Véran à "24 millions de masques par
semaine".
Priorité va être donnée pour la distribution de ces masques aux personnels de
santé, en ville comme à l'hôpital, et aux personnes intervenant auprès
des personnes âgées, selon M. Véran.
- Saturation -
Concernant l'utilisation de tests, réservés à certaines catégories de populations
(fragiles, âgées, femmes enceintes, etc.), le gouvernement infléchit peu
à peu sa doctrine et entend pouvoir "multiplier" les tests, mais
seulement au moment de "la levée du confinement".
Pas de dépistage massif immédiat, comme l'a par exemple
pratiqué avec un succès apparent la Corée du Sud. Car il n'y en a tout
simplement pas assez de tests en France, selon le président du conseil
scientifique, Jean-François Delfraissy.
Dans les structures hospitalières, la saturation gagne certaines régions
très affectées, comme en Alsace d'où l'armée a évacué une douzaine de
patients vers d'autres régions et installe à Mulhouse un hôpital de
campagne, qui devrait être opérationnel en début de semaine.
Quelques patients ont aussi été évacués vers l'Allemagne et la Suisse.
Les médecins et personnels soignants supplient les Français de respecter
les mesures de confinement. "Rester chez soi est la seule façon de
fermer le robinet, en empêchant ainsi que les gens se contaminent entre
eux", implorent 573 d'entre eux dans une lettre au président Emmanuel
Macron dévoilée lundi par Le Parisien, demandant aussi "une
communication plus explicite".
Du côté des traitements, un essai clinique a été lancé dimanche dans au
moins sept pays européens pour tester quatre traitements expérimentaux
contre le coronavirus. Il va inclure en tout 3.200 patients, dont 800
Français.
Après quatre jours de débats intenses, le Parlement a adopté définitivement
dimanche le projet de loi permettant l'instauration d'un "état d'urgence
sanitaire" de deux mois face à l'épidémie, qui encadre la restriction
des libertés publiques (confinement, réquisitions...)
Pour l'heure, 43% des Français seulement se déclarent confiants en ce qui
concerne la façon dont le gouvernement gère la crise, selon le baromètre
quotidien BVA pour Orange et Europe 1, soit 12 points de moins que lors
de la première mesure, entre mercredi et jeudi. Et huit sur dix pensent
que le pire est à venir.
À tous ceux qui pensent que leur liberté individuelle prime avant toute chose et que le confinement est une prison.
À tous ceux qui pensent que ça ne leur arrivera pas.
Voici la réalité :
Je travaille dans une unité 100% covid.
Dans toutes les unités covid du Monde les visites des familles sont absolument interdites.
Procédure oblige, vous recevrez un appel de notre part seulement quand votre proche sera mort, vous n'aurez pas d'avis d'aggravation avant.
Le temps qu'on passera au téléphone sera du temps en moins au chevet des autres patients.
Une fois reçu cet appel, dont vous souviendrez toute votre vie, vous serez autorisés à venir voir votre proche.
Alors vous traversez l'unité covid, habillés comme nous, et là vous le verrez dans une housse où seulement sa tête sera visible.
Ce sera son dernier linceul.
Mais avant il vous aura fallu choisir deux membres de la famille et seulement deux.
Mari, femme, parent, enfant, frère, sœur il vous faudra faire un choix.
Et vite.
Car ce sont seulement deux membres qui seront autorisés à le voir quelques minutes avant que nous fermions la housse.
Après votre dernier regard cette housse sera immédiatement et définitivement scellée, le corps de votre proche ira directement à la chambre mortuaire puis dans un cercueil plombé et plus personne ne reverra le corps.
Tous soins post-mortem et rites religieux seront donc impossibles.
Je serai la dernière personne à avoir vu votre proche vivant.
Je serai la dernière à l'avoir vu mort.
Et pour lui je serai aussi la dernière personne qu'il aura vu avant de mourir.
Seul dans sa chambre d'hôpital avec moi face à sa mort.
Confinement oblige : il n'y aura pas de cérémonie pour l'enterrement ou pour l'incinération.
Votre proche sera seul absolument seul pour l'incinération ou l'enterrement.
C'est ça la réalité du covid.
C'est ça mon glaçant quotidien et pour des semaines encore.
Si vous ne voulez pas faire partie de ces deux personnes choisis rapidement par le restant de votre famille, ou ne pas être celui qui n'a pas été choisi et qui ne reverra plus jamais cet être cher, ou si vous ne voulez pas être celui dans la housse : il suffit de RESTEZ
CHEZ VOUS.
Pensez-y avant de sortir.