Le chardon est l’emblème de l’Écosse depuis très longtemps. Mais savez-vous pourquoi ? Au Moyen-Âge, alors que les terres écossaises étaient déjà très convoitées, les Danois voulaient absolument conquérir les Highlands.
Les guerriers écossais, courageux, robustes et sur le qui-vive montaient lagarde de jour comme de nuit pour empêcher ou repousser les assauts ennemis, bien déterminés à protéger leurs terres sacrées.
Les Danois, ne manquant pas de jugeote, décidèrent de tenter une ruse pour échapper à la vigilance des écossais. Ils iraient discrètement de nuit, lorsque les guerriers seraient assoupis.
Pour cela, ils enlevèrent tous leurs chaussures afin d’être les plus silencieux possible. Mais à mesure qu’ils avançaient dans le noir, des cris de douleur se firent entendre, de plus en plus forts.
Les Danois avaient pénétré, pieds nus, dans un champs de chardon, et avaient bien vite décidé de faire demi-tour !
Depuis cette fameuse nuit, les écossais ont déclaré leur amour aux chardons, en en faisant leur emblème, mais aussi leur grande fierté.
Ce commentaire a été modifié le 02/03/2020 à 19:47
Dates de la Fête des Grands-Mères La Fête des Grands-Mères est prévue aux dates suivantes : dimanche 1er mars 2020 dimanche 7 mars 2021 dimanche 6 mars 2022 La date est variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de mars.
Origine de la Fête des Grands-Mères La fête des grands-mères est un hommage rendu par les petits-enfants à leurs mamies, mais aussi une manifestation visant à valoriser le rôle des grands-mères dans notresociété. Cette fête est assez récente puisqu'elle a été créée en 1987 par une marque de l'industrie agroalimentaire, le café Grand'Mère, aujourd'hui propriété du groupe Jacobs Douwe Egberts (JDE). La fête adoptait d'ailleurs la même orthographe que le café, la « Fête des Grand'mères » jusqu'en 1999 au moins.
Si la fête des grands-mères est née dans l'esprit du génial publicitaire et fondateur de la marque René Monnier (1925 † 2010), c'est l'association à but non lucratif « Fête des grand-mères » qui est derrière la fête depuis l'édition 2002 au moins.
Cette association, initiative de Kraft Food (devenu Mondelēz Int.), confie depuis quelques années à la société Event International (partenaire régulier de Mondelēz Int.) le soin d'organiser la fête des grands-mères et la communication qui l'entoure. Les liens avec le café Grand'Mère restent forts et la marque bénéficie d'une place de choix durant les manifestations de la fête.
L'exploitation de la fête à des fins commerciales est un enjeu majeur pour la marque, qui a réussi au fil desannées à la rendre populaire dans la société française : en 1997, 83% des personnes interrogées connaissaient la fête, mais seulement 6% d'entre elles l'associaient à la marque.
Logo officiel de l'association Fête des grands-mères
Invention commerciale à l'origine, la fête des grands-mères a trouvé rapidement son public, notamment dans les écoles qui mettent en place des activitésà cette occasion et ont relayé un grand concours créatif organisé depuis 1988 par l'association Fête des Grand-mères.
Les grandes surfaces surfent sur la fête durant cette période, à travers leurs publicités ou via des concours de dessins pour les petits enfants.La presse se fait également l'écho de la fête des grands-mères et participe à sa promotion depuis de nombreuses années.
Célébration de la Fête des Grands-Mères La fête des grands-mères est bien sur l'occasion de témoigner son attachement à ses mamies et de consolider le lien familial avec celles-ci. Un repas peut-être organisé, éventuellement un café (sans blague !) dans l'après-midi, tout en offrant à la mamie un bouquet de fleurs ou un petit mot gentil.
Si petits-enfants et grands-parents habitent loin l'un de l'autre, un simple appel téléphonique sera le bienvenu, avec un envoi du petit mot par la poste éventuellement. Les pratiques dans les foyers français sont plutôt simples et éloignées des opérations commerciales.
Janvier a fait la faute, et c'est mars qu'on accuse. Entre mars et avril, on va de la table au lit. Mars sec et beau remplit cuves et tonneaux. À mars poudreux, avril pluvieux. Des fleurs qu'en mars on verra, peu de fruit se mangera. Quand mars bien mouillé sera, bien du lin se récoltera. Quand en mars beaucoup il tonne, apprête cercles et tonne. Quand mars bien mouillé sera, bière de lui se recueillera. Mars venteux, avril pluvieux, aux ruches ne sont pas heureux. Quand en mars beaucoup il tonne, apprête ton cercle et ta tonne. N'est point si petite poulette, qu'en mars ne soit poule toute faite. Vin de mars fort peu s'entonne, et n'enivre guère personne. Quand en mars l'abricotier est en fleur, nuit et jour ont même longueur. Quand mars mouillera, bien du vin tu auras. Au commencement ou à la fin, mars a son poison et venin. Mars venteux et avril pluvieux font le mai gai et gracieux. Quand il pleut à la saint Aubin, l'eau est plus chère que le vin. Toujours Saint Aubin nous garde quelque chose en son pépin. S'il pleut à la saint Aubin, il coulera bien trop de vin. Quand il pleut à la Saint Aubin, il n'y aura ni lin ni foin. Quand en mars il tonne, l'année sera bonne. Lorsqu'au mois de mars il tonne, on remplit bouteilles et tonnes. Quand le mois de mars est poussiéreux, le bouvier devient orgueilleux. Quand les grenouilles chantent en mars, elles se taisent en avril. Si le seigle est sans épis au mois de mars, c'est tant pis. Soit au commencement, soit à la fin, mars nous montrera son venin. Quand il pleut à la saint Aubin, n'as ni paille, ni foin, ni grain.
29 février 2020 : 5 choses à savoir sur l’année bissextile .
Cette année 2020 comptera 366 jours et non 365, mais savez-vous pourquoi ? On vous dit tout sur les années bissextiles.
Pourquoi existe-t-il des années bissextiles ? La raison est… astronomique ! La Terre tourne autour du Soleil en 365,242 jours précisément. Résultat : chaque année classique (de 365 jours), nous prenons du retard. Si rien n’était fait, nos saisons finiraient pas se décaler… Donc pour "rattraper" ce retard, une journée est ajoutée au calendrier tous les quatre ans. Mais sachez que cela ne permet pas de tomber au plus juste, donc notre calendrier se décale encore de 3 jours tous les... 10 000 ans. Rien qui ne va nous concerner donc !
Comment savoir si une année est bissextile ? Une année est bissextile si elle remplit l'un de ces deux critères : 1. L'année est divisible par 4 et non divisible par 100 2. L'année est divisible par 400 Exemple avec 2020 : elle est divisible par 4 (2020/4=505) mais pas par 100 (2020/100=20,2, qui n’est pas un nombre entier). Et 2050 sera-t-elle bissextile ? Non, car elle ne remplit aucune des conditions énoncées.
D’où vient le terme bissextile ? Le mot bissextile vient du latin bisextus qui signifie littéralement "deuxfois le sixième". C’est Jules César, sur les conseils Sosigène d'Alexandrie, un astronome de la Grèce antique, qui a créé un "sixième jour bis" (d'où découle le mot "bissextile") en février pour "rattraper" notre retard de 0,25 jour annuel. A l’époque ce jour était ajouté au 23 février (comme un 23 février bis). Il faudra attendre le nouveau calendrier grégorien, en vigueur depuis 1582, pour que ce jour supplémentaire soit implémenté un 29 février.
Pourquoi février est-il un mois plus court que les autres ? Quand le nouveau calendrier, basé sur le cycle du Soleil, est créé, février contenait bien 30 jours ! Mais Jules César décide d’ôter un jour à ce mois d’hiver pour le rajouter à celui de juillet (qui compte 31 jours), qui était "son" mois. Il est en effet né un 12 ou 13 juillet et l'étymologie du mot "juillet"est due à Jules César… Plus tard, son successeur, Auguste, décide de faire pareil : il retire encore un autre jour du calendrier à février pour le rajouter à août, mois qui met à l'honneur cet empereur romain. Vanité quand tu nous tiens…
Ces peoples fêtent leur anniversaire tous les quatre ans Forcément, cette date anniversaire est rare… Ils sont donc peu nombreux à être nés un 29 février. Parmi les plus connus, citons l’actrice Michèle Morgan (décédée en 2016), le chanteur Cheb Khaled ou encore l'acteur Gérard Darmon ... Ces deux là souffleront respectivement cette année 60 et 72 bougies ! Happy 29 février !
Ce commentaire a été modifié le 29/02/2020 à 14:23
Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner (1775-1851), est un peintre , aquarelliste et graveur britannique . Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui le fait considérer, avec son contemporain John Constable , comme un précurseur de l'impressionnisme . Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière ».
Venise, la Dogana et San Giorgio Maggiore, Joseph Mallord William Turner , 1834 - National Gallery of Art (1942.9.85)
Ce commentaire a été modifié le 29/02/2020 à 14:08
En Vendée , les Sables-d'Olonne : la belle océane.
Pour beaucoup d'entre nous, Les Sables évoquent des odeurs de pinède, d'air salin, de gaufres tièdes croquées sur la plage en contemplant la mer. C'est aussi une ville à la fringante architecture fin XIXe siècle !
S'étirant de la naissance de la Petite Jetée jusqu'au lac du Tanchet, la digue- promenade du Remblai surplombe la longue plage orientée plein sud qui a fait la réputation des Sables.Au-delà de la barrière des immeubles et villas se love le centre historique et son église Notre-Dame-de- Bon-Port. Le phare vert de la jetée signale l'entrée du chenal qui mène aux bassins de pêche et de plaisance, rappelant que la ville fut un port avant d’être une cité de villégiature.
Sur la plage de 3 kilomètres de longueur, les prospecteurs de métaux balaient le sable à l’aide de leurs détecteurs. Il existe pourtant une chasse aux trésors bien plus fructueuse aux Sables-d’Olonne : celle des villas balnéaires. Il suffit de se promener dans les différents quartiers de la station pour tomber sur une façade rappelant l’époque glorieuse du tourisme triomphant. Car dès la deuxième moitié du XIXe siècle, les « trains de plaisir » relient Paris aux Sables. Aussitôt, l’ancien port morutier (le plus important de France au XVIIe siècle) se transforme en un lieu de villégiature chic. Deux casinos sont construits, et de luxueuses villas sortent de terre. Les plus belles réalisations se découvrent en longeant le Remblai, réaménagé il y a peu.Impossible de manquer le Palazzo Clementina, délire architectural surmonté d’une tour à créneaux.
Le Palazzo Clementina, construit sur le Remblai par Charles Charrier en 1919, est emblématique de l'extravagance des architectes des villas balnéaires.L’architecte a joyeusement mélangé les styles en superposant mâchicoulis, oriels, toit terrasse et loggia à l’italienne ! Juste à côté, les Nouvelles Galeries ont conservé leur beau fronton du début du siècle dernier. La bourgeoisie parisienne, celles de Nantes et de Cholet séjournaient dans les demeures cossues construites au sommet de la dune, place de la Résistance.
Plus loin sur le Remblai, à l’angle de la rue Travot, la villa Mirasol – en fait quatre hôtels particuliers – présente un décor exubérant de rinceaux, de fleurs, de pommes de pin et de scènes antiques. Son créateur, l’architecte Maurice Durand, habitait la pittoresque maison jaune pseudo-médiévale (avisez la gargouille !) située de l’autre côté de la place du Maréchal-Foch.
À droite de la photo, la villa Mirasol, à l'angle du Remblai et de la rue Travot.
Dans le quartier de l'île Penotte, la maison pseudo-médiévale où habita l'architecte Maurice Durand, créateur, entre autres de la villa Mirasol (1914).Trésors de l'architecture balnéaire En face de l’horloge du Remblai, où les Sablais se donnent rendez-vous, la villa Gelf arbore une superbe mosaïque bleu et or de l’atelier Odorico. Les charmants décors floraux des villas le Printemps et la Riviera contrastent avec les immeubles rectilignes des années 1960 et 1970, qui semblent vouloir les écraser. La station a pris conscience bien tard de son patrimoine architectural balnéaire...
Encore quelques pépites avant de rejoindre le cœur de ville : une villa paquebot et une kitscherie baroque rue Chanzy, une maison bariolée rue du Bastion (les Marguerites blanches), une loggia des plus élégantes sur la promenade Georges-Clemenceau (Les Tamaris), un chalet aux airs de pâtisserie à la chantilly (à l’angle de la rue de la Plage), une villa anglo-normande jaune citron juste à côté... Il ne faudrait pas oublier les cabines de plage roses et bleues, qui donnent au Remblai un parfum d’éternelles vacances.
Promenade Georges-Clemenceau, les villas de style anglo-normand du début du XXe siècle côtoient les grands immeubles des années 1970.Riches armateurs et pirates des CaraïbesLa ville, qui quadruple sa population en été, réserve d’autres surprises. L’église Notre- Dame-de-Bon-Port illustre les efforts de la contre-réforme pour asseoir le catholicisme face au protestantisme. Que de richesses dans le décor des portails sculptés et, à l’intérieur, dans celui du ciborium ! Juste à côté, les Halles centrales, dont les colonnes en fonte évoquent les pavillons Baltard, débordent de victuailles. Le mardi et le samedi, il faut se mêler à la foule pour remplir son panier de rillettes de sardines, de poissons frais et de gâche (brioche) vendéenne.
Entre la rue des Halles et la rue de la Patrie, engouffrez-vous dans la rue de l’Enfer... si vous y parvenez. Ce petit couloir de 41 centimètres de largeur serait en effet la plus étroite rue du monde ! Au bout de la rue de la Patrie, la villa Fontaine étonne par sa façade en forme de fer à repasser. Les ruelles se dépeuplent tandis que l’on s’enfonce dans le quartier du Passage, ainsi nommé parce qu’il permettait de se rendre du centre-ville à La Chaume, de l’autre côté du chenal. C’est ici que les pêcheurs s’installèrent dès le XIIIe siècle. Leurs maisons basses, bâties à l’abri de la dune, ont la particu- larité de posséder des caves donnant sur rue. Traditionnellement on y entreposait le matériel de pêche. Mais lorsque la mode des bains de mer arriva, les habitants se replièrent en sous-sol pour louer leurs chambres à l’étage aux vacanciers.
Un joyeux bestiaire dans le quartier de l'île Penotte : rue Trompeuse ou rue Monte-à-Peine, les façades sont ornées de mosaïques composées de milliers de coquillages.
Il est temps de rejoindre la petite jetée qui protège le port de l’ensablement depuis le XVIIIe siècle. Pêcheurs et joggeurs s’y côtoient jusqu’au petit phare vert. Enremontant l'autre rive du chenal, on aboutit aux quais du port de pêche. Au fil des ans, les chalutiers laissent peu à peu la place aux bateaux de plaisance, qui bénéficient déjà du site de Port-Olona depuis 1979. On peut toutefois assister à la criée, guidé par les professionnels de la mer. Une belle façon de se rappeler que les Sables furent un port avant d'être une cité balnéaire.
Ce commentaire a été modifié le 28/02/2020 à 21:17
2020 est une année bissextile: qu’est-ce que ça change?
En 2020, demain le 29 février pointera à nouveau son nez et l’année bissextile viendra perturber votre calendrier. Connaissez-vous tout sur ce jour rare ?
Cette année 2020 comptera 366 jours et non 365 jours habituels: le 29 février est de retour.
Pourquoi ce drôle de calendrier ? Le calendrier de 365 jours qui rythme nos vies est calé – quasiment – sur le calendrier solaire. Autant dire sur le temps qu’il faut à notre planète pour tourner autour de sa grosse étoile.
Quasiment donc car, dans les faits, la planète bleue a besoin de 365,2422 jours pour sa rotation, soit 365 jours, 5 heures et 48 minutes. Comme les quarts de jours ne sont pas très pratiques, on ajoute un jourtous les quatre ans pour recaler le calendrier terrestre sur celui du Soleil. On parle alors d’année « bissextile ». Un terme qui vient du latin « bisextus » qui se référait au calendrier julien qui doublait le sixième jour avantles Calendes de Mars.
Pourquoi spécialement en février ? Parce que l’année julienne débutant par le mois de mars, il s’agissait du dernier mois de l’année. C’est comme ça que le 29 février est apparu. La règle a été légèrement modifiée depuis la réforme grégorienne : tous les 400 ans il y a un excès de 3 jours dans le calendrier calendaire si on ajoute un jour tous les 4 ans. Les années bissextiles sont depuis les années divisibles par 4 et non divisibles par 100 (comme l’an 2020) et lesannées divisibles par 400 (comme les ans 1600 et 2000).
Casse-tête pour les anniversaires Évidemment, tous les quatre ans, le jour supplémentaire vient avec son lot de naissance dans le monde. Pour ces bébés, c’est le début d'une vie où la blague : « Allez, à dans quatre ans pour ton prochain cadeau d’anniversaire » va devenir récurrente. Une situation cocasse qui fait dire à Gérard Darmon, 71 ans, qu’il en aura 18 ans le 29 février 2020.
Si le calcul prête à sourire, il ne fait pas rajeunir pour autant et ça ne change heureusement pas grand-chose pour le reste.Les administrations prennent globalement en compte cette particularité,les anniversaires sont fêtés, – au choix – la veille ou le lendemain.
Travailler un jour de plus, sans gagner plus. Sauf exception, les employés perçoivent un salaire identique chaque mois. Le jour supplémentaire n’est donc pas rémunéré malgré les bénéfices supplémentaires. Au grand dam de Lukino, un illustrateur montpelliérain, qui veut faire du 29 février un jour chômé,puisque, comme il le dit , « nos salaires annuels sont négociés pour 365 jours », pas 366.
Un jour pas comme les autres en Angleterre La légende venant d’Irlande raconte que les femmes, se plaignant auprès de Sainte Brigitte du manque d’initiative des hommes en matière de demande en mariage, la supplièrent d’aller négocier avec Saint Patrick une exception quadriennale. C’est ainsi qu’il fut décidé que le rapport de force serait inversé et que tous les 29 février les femmes pourraient demander les hommes en mariage . Si l’histoire peut faire sourire, elle fut réellement respectée et mêmeappuyée par des lois moyenâgeuses, aujourd’hui abolies.
Un Loto pour les superstitieux Aussi, depuis 2008, un Super Loto est organisé tous les 29 février. Une tentation supplémentaire pour les déçus du vendredi 13…
Ce commentaire a été modifié le 28/02/2020 à 21:04
Je serai tout à fait daccord pour que les prisonniers (voir leur famille) paient un forfait pour leur hébergement en prison et cela participerai à (boucher pas mal de dépenses .. infructueuses .. pour nous ceux qui travaillent et qui ont travaillé toute leur vie ,mais bien sûre nos dirigeants n'oseraientcertainement pas ~~~~ ils prèfèrent que l'on contribue ... encore et encore ~~~~ et jusqu'à quand !!!!!!! c'est LAMENTABLE
LE FORFAIT PÉNITENCIER SUR UNE IDÉE DU FORFAIT HOSPITALIER 15€ PAR JOUR x 365 JOURS x 70000 DÉTENUS = 380 MILLIONS d’Euros ...
Nous pourrions en construire des prisons avec ces deniers. Voilà une bonne proposition (de question) pour le "référendum" ? A inscrire sur le cahier de doléances en mairies. Alors Monsieur Macron, pour quand une loi identique en France ?
Nos personnes âgées qui n’ont rien fait de mal, payent une fortune pour leur EHPAD ... Alors, pourquoi pas nos prisonniers ???
En Suisse, les prisonniers payent "depuis toujours" leurs repas. Et la prison sera payante aux Pays-Bas ainsi qu'au Danemark ! La Loi est votée dans ces deux pays. Quelle bonne idée pour remonter les finances de la France ! Du coup, on ne serait plus en déficit avec toutes nos prisons bondées ... et l’État ne serait plus obligé d'estropier les allocations des retraités. Si nos trouillards de ministres l'appliquaient, ce serait la fin du déficit public. En effet, le ministre de la Justice néerlandais a rendu publique, une Loi condamnant les détenus et leur famille à verser à l’État 16 euros par jour passé dans leur cellule.
Aux Pays-Bas, les prisonniers et leur famille devront payer à l’État 16 euros pour chaque jour passé en détention. C'est aussi ce qu'a annoncé le ministre de la Justice néerlandais lundi. Ils participeraient ainsi aux frais de justice et d’emprisonnement, aux dépenses liées à l’investigation de leurs crimes et à l’assistance aux victimes. Des coûts que le gouvernement néerlandais ne veut plus assumer seul. Cette loi s'applique aux prisonniers, mais également aux parents de mineurs incarcérés, ainsi qu’aux criminels enfermés en asile psychiatrique.
La prison de Scheveningen à La Haye. BAS CZERWINSKI/AP
Ces personnes devraient recevoir pour un maximum de deux ans d'enfermement une facture de 11.680 euros payable sous six semaines, a précisé le gouvernement. Cette nouvelle mesure devrait rapporter 65 millions d'euros par an au gouvernement néerlandais. Les Danois changent aussi de stratégie. Au Danemark, les immigrés devront payer leurs frais médicaux. Désormais, les immigrés arrivant au Danemark devront gagner leur droit d’accès aux soins médicaux gratuits, par une période de probation de plusieurs années, pendant lesquelles les consultations, examens ou opérations seront à leur charge. Il en sera de même pour les congés maternité, les prêts étudiants et les allocations. « Le temps est venu pour nous de mettre en place des conditions plus restrictives», commente le ministre de l’Emploi, Inger Støjberg, "car il est important que les gens méritent ces avantages.
Notre système actuel d’état-providence est très vulnérable, parce qu’il est trop facile d’en profiter. Cette nouvelle mesure s’ajoute à celles déjà prises en décembre dernier pour durcir le système de points pour le permis de séjour" a expliqué le ministre. Le Premier ministre Lars Løkke Rasmussen, explique : "Nous avons un haut niveau de prospérité au Danemark que nous aimerions conserver."
Il poursuit : "Il est impossible que les gens n’aient qu’à passer la porte et obtenir des avantages financiers sans contribuer à l'économie de l’État."
Qu’est-ce au juste qu’un grand voilier ? À partir de quelle taille la prestigieuse appellation se justifie-t-elle ? En fait, le critère n’est pas vraiment la longueur de sa coque et la hauteur de ses mâts. Le grand voilier est un navire dont le mode de navigation perpétue les traditions de la voile à l’ancienne, c’est à dire qui met en avant la cohésion de son équipage, la rigueur dans les manœuvres, et un sens constant de l’élégance marine.
Belem, les vies bien remplies d’un ancêtre.
Pour les marins, il y aura toujours un « avant » et un « après » le retour de ce trois-mâts sous pavillon tricolore. En 1977, on apprit que le Belem, lancé à Nantes en 1896, était à vendre... À l’époque, le trois-mâts barque avait déjà connu plusieurs vies. Lancé en 1896 par les chantiers nantais Dubigeon pour le compte de l’armateur Crouan, il transporta pendant 17 ans du cacao entre Belem, au Brésil, et Nantes.
En 1914, le duc de Westminster fut séduit par le beau navire, qu’il acheta pour en faire un yacht. En 1922 en revanche, le brasseur lord Guinness qui s'en porta acquéreur le rebaptisa Fantôme II . En 1951, Fantôme II fut cédé à un organisme italien : la Fondation Cini. L’objet de cette dernière étant de former des orphelins aux métiers de la mer, le trois-mâts barque fut réamanégé en navire-école. Il reçut alors un gréement de trois-mâts goélette, et fut une fois de plus renommé.
Pendant vingt-quatre ans, le Giorgio Cini embarqua des centaines de cadets. Mais en 1975, la fondation dut admettre qu’elle n’avait plus les moyens d’entretenir son navire. Elle en fit donc don aux Carabinieri. Lesquels, devant le montant des factures d’entretien, ne tardèrent pas à le confier aux Chantiers navals de Venise. Ce sont eux qui lui redonnèrent son gréement d’origine, avant de le mettre en vente.
Bel été que celui de 1979, quand des remorqueurs de la Marine convoyèrent le Belem à Toulon puis Brest où il subit une refonte générale. Pourtant, ce n’est pas avant 1986 que le trois-mâts embarqua ses premiers stagiaires : comme on peut s’en douter, le réarmement s’était avéré bien plus coûteux et plus long que prévu. De ces 7 ans de gestation, le Belem passa une bonne partie amarré à un quai de la Seine, en plein cœurde Paris.
Marité, le souvenir de l’épopée morutière.
Le Marité, à gauche, et la Cancalaise, à droite, lors des Fêtes maritimes de Brest en 2016. Avec le Marité, la France retrouve un authentique terreneuvier. Ainsi appelle-t-on les trois-mâts goélettes qui, jusqu’aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, allaient traquer la morue sur les bancs de Terre-Neuve. C’était la plus rude des pêches, puisqu’elle se pratiquait à partir du navire, sur de petites embarcations menées à l’aviron, et appelées dori.
L’histoire du Marité que nous connaissons aujourd’hui commence un jour de juillet 1999, lorsque, gréée en goélette à trois mâts et huniers, menée par un équipage de Suédois enthousiastes, elle fait escale à Fécamp. Le beau navire avait à peine eu le temps de consolider ses amarres à quai qu’il était identifié. Personne n’envisageait de le revoir un jour puisqu’il avait été acheté par un armateur danois qui avait l’intention de l’utiliser comme caboteur sur les côtes scandinaves. Puis, en 1935, le Marité fut acheté par un armateur des îles Faerœ qui voulait en refaire un bateau de pêche. Durant la Seconde Guerre mondiale, il redevint un caboteur. Il eut assez de chance pour échapper aux mines et aux attaques.
Nul ne sait trop aujourd’hui ce qu’il advint du bateau jusqu’à 1977, lorsque des Suédois la découvrirent dans le port de Torshavn, la capitale des îles Feroé. Ils étaient en quête d’un navire à restaurer afin de pratiquer le charter. Ils décidèrent donc de le remettre dans son état d’origine. Cela leur prit dix ans. Le nouveau voilier navigua dès lors considérablement : ne le vit-on pas à Porto-Rico et à New York,entre autres. C’est au cours d’une de ses croisières que le Marité fit escale à Fécamp. Soixante-neuf ans donc après son départ, le trois-mâts fut reconnu, des passionnés se mobilisèrent, alertèrent les élus régionaux, et le navire fut acheté. Le Marité connut immédiatement la notoriété avec un tour des côtes de France où il servit de support aux émissions de Thalassa.
Étoile et Belle Poule, les goélettes islandaises de la Marine
En 1930, lorsque la Marine nationale comprit que seule la navigation à la voile permettait de développer un vrai sens marin chez ses officiers, elle choisit d’armer deux voiliers de petite taille, très évolutifs, plutôt qu’une seule unité importante, comme un trois-mâts. Ainsi naquirent la Belle-Poule et l’Étoile. La commission chargée de déterminer quels pourraient être ces navires porta vite son choix sur les goélettes que les pêcheurs de Paimpol et de Gravelines armaient pour pêcher la morue au large des côtes islandaises. Les qualités exigées de ce type de bateau pour fréquenter les mers boréales constituaient la meilleure des garanties.
Ces voiliers particulièrement marins étaient dans le même temps très rapides, capables d’accomplir les traversées vers l’Islande y compris par vent debout. Lancées en 1932, les goélettes de la Marine n’ont jamais cessé de naviguer depuis. Y compris durant la Seconde Guerre mondiale : étant passées en Angleterre dès 1940, elles rejoignirent les Forces navales Françaises Libres.
C’est pourquoi elles arborent à l’escale, à l’extrémité du bout dehors, un pavillon tricolore à croix de Lorraine. Parmi les plus belles navigations effectuées par les goélettes, on notera unecroisière en Islande en 2000, dans le sillage des flottilles morutières. Et surtout les traversées de l’Atlantique effectuées en 2009lors du Tall Ship Atlantic Challenge, et au printemps 2012 pour une série de célébrations sur la côte est des États-Unis.
Comment distinguer Étoile de Belle Poule ? Bien entendu, les deux voiliers étant identiques, la question se pose de savoir comment les distinguer l’un de l’autre. Les spécialistes connaissent deux différences : la mâture de la Belle-Poule est plus sombre que celle de l’Étoile. Et leurs radars ne sont pas montés au même endroit : sur le chouque du grand-mât pour l’Étoile, et sur un mâtereau pour la Belle-Poule !
Mutin, un thonier pour l'école des Pilotes de la Flotte
Moins connu que les goélettes, le Mutin est le plus ancien bâtiment encore en service de la Marine. Depuis sa mise à l’eau en 1927, il n’a cessé de naviguer, et souvent dans des conditions périlleuses. Dans la même logique qui amena la Marine nationale a armer deux goélettes de faible tonnage plutôt qu’un grand voilier, un bâtiment encore plus petit fut mis en service à la même époque. Il s’agissait cette fois, non d’entraîner des officiers et des équipages à la manœuvre, mais de former les pilotes, c’est à dire des navigateurs possédant la connaissance de tous les ports et de toutes les passes des côtes françaises.
Cet enseignement était dispensé à l’École des pilotes de la Flotte, basée à Saint-Servan. Le type de navire choisi fut un cotre à tape-cul construit et gréé sur le modèle des thoniers des Sables d’Olonne. Ces voiliers se caractérisaient par leurs bonnes performances sous voile, leur tenue à la mer, et leur capacité à tenir le grand large pour des campagnes de deux semaines en moyenne. Le Mutin connut un destin étonnant pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1940, afin de ne pas tomber aux mains de l’armée allemande, il passa en Angleterre où la Marine anglaise l’utilisa pour des missions secrètes de liaisons, d’abord dans la Manche, et ensuite en Méditerranée!
Une fois la paix revenue, le Mutin rejoignit la flotte française qui l’affecta alors aux écoles qui se trouvaient alors installées à Loctudy (Finistère Sud) ; puis il retrouva Saint-Servan et l’École des pilotes qu’il servit jusqu’à la fermeture de cette dernière,en 1964. Le cotre à tape-cul fut dès lors affecté à l’École de manœuvre, et aujourd’hui encore, il forme chaque année des dizaines de marins.
La Recouvrance, l'élégance des anciennes goélettes avisos
La Recouvrance moins de 30 ans. À l’époque où la ville décida de construire un voilier emblématique du grand port militaire, le choix retenu fut celui des goélettes aviso du XIXe siècle. Un bâteau à la fois élégant et d’une tenue de mer remarquable. Avec son immense voilure déployée sur ses mâts très inclinés ; avec son bout-dehors interminable et sa bôme de grand-voile qui dépasse le tableau arrière deplusieurs mètres, La Recouvrance paraît bien plus grande que ses 25 mètres au pont.
Au XIXe siècle, ces fines et puissantes goélettes à hunier étaient armées en aviso. C’est-à-dire qu’elles assuraient les liaisons entre les vaisseauxd’une escadre au large, partaient en éclaireur au contact des flottes ennemies, pratiquaient l’espionnage, ou encore étaient chargées de garantir les intérêts des possessions françaises outre-mer.
C’est l’Iris, conçue en 1817, qui servit de modèle à la future Recouvrance, sans nul doute le plus impressionnant de tous les voiliers traditionnels lancés en France ces dernières années. Sa construction elle-même, dans un hangar ouvert au public sur le port de commerce de Brest, fut un merveilleux spectacle. Des foules entières sont venues voir assembler les énormes pièces de charpente qui avaient été façonnées au Chantier du Guip, dans le Morbihan. Et le lancement de la goélette constitua sans doute le moment le plus émouvant du rassemblement de Brest 92. Aujourd’hui, c’est toujours un spectacle magnifique que de la voir appareiller du bassin de la Douane, où elle a son poste d’amarrage.
Des aménagements intérieurs originaux Seuls ceux qui ont eu l’honneur d’embarquer connaissent les étonnants aménagements de la goélette, les plus originaux de toute la flotte de voiliers traditionnels qui fréquentent nos ports. Dans le carré, les colonnes de faux marbres tranchent sur les boiseries gris perle rehaussées de moulures bleu lavande et de motifs en bronze. On reconnaît au premier coup d’œil le style Restauration ! Les constructeurs de La Recouvrance ont été jusqu’au bout de leur démarche historique.
Mais à propos, pourquoi ce nom ? N’importe quel Brestois vous dira que Recouvrance, sur la rive droite de la Penfeld, au bout du grand pont levant, est le joyeux quartier des marins.
L'Hermione, mythique frégate du 18e siècle de La Fayette.
Nul besoin d'être marin ou historien pour tomber sous le charme de ce voilier d'anthologie. Le subtil équilibre de ses lignes lui confère une personnalité entre puissance et élégance. En avril 2015, cette reproduction d’une frégate du XVIIIe siècle a traversé l’Atlantique, cap sur Boston. Elle a ainsi refait le voyage accompli par L'Hermione en 1780, avec à son bord le général La Fayette, en avant-garde du corps d’armée qui allait aider les Américains à se libérer de la domination anglaise.
On connaît la suite : grâce aux renforts français, Washington obtient l’indépendance. Tandis que les combats se succèdent sur terre, aboutissant lentement mais sûrement à la victoire, L’Hermione combat sur mer et fait de nombreuses prises. La tradition veut que les États-Unis n’aient jamais oublié l’aide apportée par la France pour acquérir son indépendance. Ainsi, pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’un corps expéditionnaire américain débarqua à Brest pour soutenir la France et l’Angleterre contre l’Allemagne, le général Pershing aurait lancé endébarquant : « La Fayette, nous voici ! ».
Le Renard, le pirate (corsaire) des mers
Vers l’aube des années 1990, lorsque Saint-Malo décida de lancer un voilier emblématique de la ville, la logique historique conduisit à un navire corsaire. À défaut de s’offrir une trop coûteuse frégate, on choisit de construire une réplique du dernier bateau de Surcouf. En 1812, ayant fait fortune à la pointe de son sabre d’abordage en océan Indien, le corsaire Robert Surcouf s’établit comme armateur à Saint-Malo. Et comme en cette époque de guerre contre l’Angleterre, la course demeurait une activité rentable, il arma plusieurs petits navires, dont Le Renard.
Quand on considère aujourd’hui cette coque très ronde de 19 m, on peut se demander comment un si petit bâtiment osait s’attaquer aux gros navires marchands. La vérité oblige à dire que le vrai Renard mesurait 25m et que l’extrémité de sa bôme dépassait le couronnement de plusieurs mètres. À bord s’entassaient 60 hommes. Mais justement, pour prendre un gros navire à l’abordage, un petit bâteau s’avérait idéal : sa coque basse sur l’eau passait sous le tir des canons ennemis, placés trop hauts ; et une fois à bord avec sa proie, ses vergues servaient de passerelles pour lancer l’assaut !
De plus, le gréement de cotre à hunier présentait tous les avantages. Sous ses voiles auriques en effet, il pouvait remonter dans le vent pour couper la route des gros navires sous voiles carrées. Tandis que ses huniers permettaient, aux allures portantes, d’atteindre la vitesse nécessaire pour échapper àune mauvaise rencontre ! Cela arrivait... Mais le mode de fonctionnement normal des corsaires était qu’une fois le bâteau ennemi saisi, un équipage de prise restait à bord pour le ramener en France. Onnotera que dès lors, à bord du Renard, chacun disposait d’un petit peu plus d’espace vital !
La Granvillaise et La Cancalaise, les bisquines de la baie du Mont-Saint-Michel.
L’empilement audacieux de leurs voiles, déployées sur trois mâts, fait des bisquines les plus impressionnants « vieux gréements » des côtes françaises. Les ports de Granville et de Cancale en ayant armé chacun une, on assiste chaque été à de spectaculaires duels. La tradition ostréicole de Cancale trouve ses origines dans l’existence très ancienne de bancs d’huîtres sauvages en baie du Mont-Saint-Michel.Il s’agissait d’huîtres comme on n’en voit plus aujourd’hui, si grosses qu’on les appelait pied-de-cheval. Les voiliers utilisés pour le dragage des huîtres étaient des bisquines, dont La Cancalaise et La Granvillaise sont les répliques fidèles : lescoques de 18 mètres sont gréées de trois mâts, supportant jusqu’à neuf voiles au total, dont la superficie totale atteint 350 mètres carrés.
Pourquoi un tel « moteur » ? D’abord afin de pouvoir traîner au fond de l’eau le fer, sorte de râteau maintenant ouvert un grand filet métallique, y compris par vent faible. Pour cela, il leur fallait disposer d’une surface de voile immense. Par ailleurs, il existait des zones où les huîtres étaient plus nombreuses. Les patrons de bisquines les repéraient vite, et cherchaientà s’y placer ; pour cela, il fallait manœuvrer mieux et aller plus viteque les autres. D’où chez les équipages de bisquines, un esprit de compétition permanent.
Les bisquines ont disparu en même temps que les huîtres sauvages, au début du XXe siècle. Mais dans les années 1980, arriva l’époque de la redécouverte du patrimoine maritime. En 1987 fut lancée La Cancalaise ; La Granvillaise suivit en 1990. Toutes deux construites sur des plans anciens, elles diffèrent sensiblement dans leurs formes. Sans doute La Granvillaise paraît-elle plus élégante, mais La Cancalaise marche en général mieux.
Ce commentaire a été modifié le 27/02/2020 à 14:24
Le chardon est l’emblème de l’Écosse depuis très longtemps. Mais savez-vous pourquoi ?
Au Moyen-Âge, alors que les terres écossaises étaient déjà très convoitées, les Danois voulaient absolument conquérir les Highlands.
Les guerriers écossais, courageux, robustes et sur le qui-vive montaient lagarde de jour comme de nuit pour empêcher ou repousser les assauts ennemis, bien déterminés à protéger leurs terres sacrées.
Les Danois, ne manquant pas de jugeote, décidèrent de tenter une ruse pour échapper à la vigilance des écossais. Ils iraient discrètement de nuit, lorsque les guerriers seraient assoupis.
Pour cela, ils enlevèrent tous leurs chaussures afin d’être les plus silencieux possible. Mais à mesure qu’ils avançaient dans le noir, des cris de douleur se firent entendre, de plus en plus forts.
Les Danois avaient pénétré, pieds nus, dans un champs de chardon, et avaient bien vite décidé de faire demi-tour !
Depuis cette fameuse nuit, les écossais ont déclaré leur amour aux chardons, en en faisant leur emblème, mais aussi leur grande fierté.
Dates de la Fête des Grands-Mères
La Fête des Grands-Mères est prévue aux dates suivantes :
dimanche 1er mars 2020
dimanche 7 mars 2021
dimanche 6 mars 2022
La date est variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de mars.
Origine de la Fête des Grands-Mères
La fête des grands-mères est un hommage rendu par les petits-enfants à leurs mamies, mais aussi une manifestation visant à valoriser le rôle des grands-mères dans notresociété. Cette fête est assez récente puisqu'elle a été créée en 1987 par une marque de l'industrie agroalimentaire, le café Grand'Mère, aujourd'hui propriété du groupe Jacobs Douwe Egberts (JDE).
La fête adoptait d'ailleurs la même orthographe que le café, la « Fête des Grand'mères » jusqu'en 1999 au moins.
Si la fête des grands-mères est née dans l'esprit du génial publicitaire et fondateur de la marque René Monnier (1925 † 2010), c'est
l'association à but non lucratif « Fête des grand-mères » qui est derrière la fête depuis l'édition 2002 au moins.
Cette association, initiative de Kraft Food (devenu Mondelēz Int.), confie depuis quelques années à la société Event International (partenaire régulier de Mondelēz Int.) le soin d'organiser la fête des grands-mères et la communication qui l'entoure. Les liens avec le café Grand'Mère restent forts et la marque bénéficie d'une place de choix durant les manifestations de la fête.
L'exploitation de la fête à des fins commerciales est un enjeu majeur pour la marque, qui a réussi au fil desannées à la rendre populaire dans la société française : en 1997, 83% des personnes interrogées connaissaient la fête, mais seulement 6% d'entre elles l'associaient à la marque.
Logo officiel de l'association Fête des grands-mères
Invention commerciale à l'origine, la fête des grands-mères a trouvé rapidement son public, notamment dans les écoles qui mettent en place des activitésà cette occasion et ont relayé un grand concours créatif organisé depuis 1988 par l'association Fête des Grand-mères.
Les grandes surfaces surfent sur la fête durant cette période, à travers leurs publicités ou via des concours de dessins pour les petits enfants.La presse se fait également l'écho de la fête des grands-mères et participe à sa promotion depuis de nombreuses années.
Célébration de la Fête des Grands-Mères
La fête des grands-mères est bien sur l'occasion de témoigner son attachement à ses mamies et de consolider le lien familial avec celles-ci. Un repas peut-être organisé, éventuellement un café (sans blague !) dans l'après-midi, tout en offrant à la mamie un bouquet de fleurs ou un petit mot gentil.
Si petits-enfants et grands-parents habitent loin l'un de l'autre, un simple appel téléphonique sera le bienvenu, avec un envoi du petit mot par la poste éventuellement. Les pratiques dans les foyers français sont plutôt simples et éloignées des opérations commerciales.
Janvier a fait la faute, et c'est mars qu'on accuse.
Entre mars et avril, on va de la table au lit.
Mars sec et beau remplit cuves et tonneaux.
À mars poudreux, avril pluvieux.
Des fleurs qu'en mars on verra, peu de fruit se mangera.
Quand mars bien mouillé sera, bien du lin se récoltera.
Quand en mars beaucoup il tonne, apprête cercles et tonne.
Quand mars bien mouillé sera, bière de lui se recueillera.
Mars venteux, avril pluvieux, aux ruches ne sont pas heureux.
Quand en mars beaucoup il tonne, apprête ton cercle et ta tonne.
N'est point si petite poulette, qu'en mars ne soit poule toute faite.
Vin de mars fort peu s'entonne, et n'enivre guère personne.
Quand en mars l'abricotier est en fleur, nuit et jour ont même longueur.
Quand mars mouillera, bien du vin tu auras.
Au commencement ou à la fin, mars a son poison et venin.
Mars venteux et avril pluvieux font le mai gai et gracieux.
Quand il pleut à la saint Aubin, l'eau est plus chère que le vin.
Toujours Saint Aubin nous garde quelque chose en son pépin.
S'il pleut à la saint Aubin, il coulera bien trop de vin.
Quand il pleut à la Saint Aubin, il n'y aura ni lin ni foin.
Quand en mars il tonne, l'année sera bonne.
Lorsqu'au mois de mars il tonne, on remplit bouteilles et tonnes.
Quand le mois de mars est poussiéreux, le bouvier devient orgueilleux.
Quand les grenouilles chantent en mars, elles se taisent en avril.
Si le seigle est sans épis au mois de mars, c'est tant pis.
Soit au commencement, soit à la fin, mars nous montrera son venin.
Quand il pleut à la saint Aubin, n'as ni paille, ni foin, ni grain.
Cette année 2020 comptera 366 jours et non 365, mais savez-vous pourquoi ? On vous dit tout sur les années bissextiles.
Pourquoi existe-t-il des années bissextiles ?
La raison est… astronomique ! La Terre tourne autour du Soleil en 365,242 jours précisément. Résultat : chaque année classique (de 365 jours), nous prenons du retard. Si rien n’était fait, nos saisons finiraient pas se décaler… Donc pour "rattraper" ce retard, une journée est ajoutée au calendrier tous les quatre ans. Mais sachez que cela ne permet pas de tomber au plus juste, donc notre calendrier se décale encore de 3 jours tous les... 10 000 ans. Rien qui ne va nous concerner donc !
Comment savoir si une année est bissextile ?
Une année est bissextile si elle remplit l'un de ces deux critères :
1. L'année est divisible par 4 et non divisible par 100
2. L'année est divisible par 400
Exemple avec 2020 : elle est divisible par 4 (2020/4=505) mais pas par 100 (2020/100=20,2, qui n’est pas un nombre entier).
Et 2050 sera-t-elle bissextile ? Non, car elle ne remplit aucune des conditions énoncées.
D’où vient le terme bissextile ?
Le mot bissextile vient du latin bisextus qui signifie littéralement "deuxfois le sixième". C’est Jules César, sur les conseils Sosigène d'Alexandrie, un astronome de la Grèce antique, qui a créé un "sixième jour bis" (d'où découle le mot "bissextile") en février pour "rattraper" notre retard de 0,25 jour annuel. A l’époque ce jour était ajouté au 23 février (comme un 23 février bis). Il faudra attendre le nouveau calendrier grégorien, en vigueur depuis 1582, pour que ce jour supplémentaire soit implémenté un 29 février.
Pourquoi février est-il un mois plus court que les autres ?
Quand le nouveau calendrier, basé sur le cycle du Soleil, est créé, février contenait bien 30 jours !
Mais Jules César décide d’ôter un jour à ce mois d’hiver pour le rajouter à celui de juillet (qui compte 31 jours), qui était "son" mois.
Il est en effet né un 12 ou 13 juillet et l'étymologie du mot "juillet"est due à Jules César… Plus tard, son successeur, Auguste, décide de faire pareil : il retire encore un autre jour du calendrier à février pour le rajouter à août, mois qui met à l'honneur cet empereur romain. Vanité quand tu nous tiens…
Ces peoples fêtent leur anniversaire tous les quatre ans
Forcément, cette date anniversaire est rare… Ils sont donc peu nombreux à être nés un 29 février. Parmi les plus connus, citons l’actrice Michèle Morgan (décédée en 2016), le chanteur Cheb Khaled ou encore l'acteur Gérard Darmon ... Ces deux là souffleront respectivement cette année 60 et 72 bougies ! Happy 29 février !
Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner (1775-1851), est un peintre , aquarelliste et graveur britannique . Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui le fait considérer, avec son contemporain John Constable , comme un précurseur de l'impressionnisme .
Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de « peintre de la lumière ».
Venise, la Dogana et San Giorgio Maggiore, Joseph Mallord William Turner , 1834 - National Gallery of Art (1942.9.85)
Pour beaucoup d'entre nous, Les Sables évoquent des odeurs de pinède, d'air salin, de gaufres tièdes croquées sur la plage en contemplant la mer. C'est aussi une ville à la fringante architecture fin XIXe siècle !
S'étirant de la naissance de la Petite Jetée jusqu'au lac du Tanchet, la digue- promenade du Remblai surplombe la longue plage orientée plein sud qui a fait la réputation des Sables.Au-delà de la barrière des immeubles et villas se love le centre historique et son église Notre-Dame-de- Bon-Port. Le phare vert de la jetée signale l'entrée du chenal qui mène aux bassins de pêche et de plaisance, rappelant que la ville fut un port avant d’être une cité de villégiature.
Sur la plage de 3 kilomètres de longueur, les prospecteurs de métaux balaient le sable à l’aide de leurs détecteurs. Il existe pourtant une chasse aux trésors bien plus fructueuse aux Sables-d’Olonne : celle des villas balnéaires. Il suffit de se promener dans les différents quartiers de la station pour tomber sur une façade rappelant l’époque glorieuse du tourisme triomphant. Car dès la deuxième moitié du XIXe siècle, les « trains de plaisir » relient Paris aux Sables.
Aussitôt, l’ancien port morutier (le plus important de France au XVIIe siècle) se transforme en un lieu de villégiature chic. Deux casinos sont construits, et de luxueuses villas sortent de terre. Les plus belles réalisations se découvrent en longeant le Remblai, réaménagé il y a peu.Impossible de manquer le Palazzo Clementina, délire architectural surmonté d’une tour à créneaux.
Le Palazzo Clementina, construit sur le Remblai par Charles Charrier en 1919, est emblématique de l'extravagance des architectes des villas balnéaires.L’architecte a joyeusement mélangé les styles en superposant mâchicoulis, oriels, toit terrasse et loggia à l’italienne ! Juste à côté, les Nouvelles Galeries ont conservé leur beau fronton du début du siècle dernier. La bourgeoisie parisienne, celles de Nantes et de Cholet séjournaient dans les demeures cossues construites au sommet de la dune, place de la Résistance.
Plus loin sur le Remblai, à l’angle de la rue Travot, la villa Mirasol – en fait quatre hôtels particuliers – présente un décor exubérant de rinceaux, de fleurs, de pommes de pin et de scènes antiques. Son créateur, l’architecte Maurice Durand, habitait la pittoresque maison jaune pseudo-médiévale (avisez la gargouille !) située de l’autre côté de la place du Maréchal-Foch.
À droite de la photo, la villa Mirasol, à l'angle du Remblai et de la rue Travot.
Dans le quartier de l'île Penotte, la maison pseudo-médiévale où habita l'architecte Maurice Durand, créateur, entre autres de la villa Mirasol (1914).Trésors de l'architecture balnéaire En face de l’horloge du Remblai, où les Sablais se donnent rendez-vous, la villa Gelf arbore une superbe mosaïque bleu et or de l’atelier Odorico. Les charmants décors floraux des villas le Printemps et la Riviera contrastent avec les immeubles rectilignes des années 1960 et 1970, qui semblent vouloir les écraser. La station a pris conscience bien tard de son patrimoine architectural balnéaire...
Encore quelques pépites avant de rejoindre le cœur de ville : une villa paquebot et une kitscherie baroque rue Chanzy, une maison bariolée rue du Bastion (les Marguerites blanches), une loggia des plus élégantes sur la promenade Georges-Clemenceau (Les Tamaris), un chalet aux airs de pâtisserie à la chantilly (à l’angle de la rue de la Plage), une villa anglo-normande jaune citron juste à côté... Il ne faudrait pas oublier les cabines de plage roses et bleues, qui donnent au Remblai un parfum d’éternelles vacances.
Promenade Georges-Clemenceau, les villas de style anglo-normand du début du XXe siècle côtoient les grands immeubles des années 1970.Riches armateurs et pirates des CaraïbesLa ville, qui quadruple sa population en été, réserve d’autres surprises. L’église Notre- Dame-de-Bon-Port illustre les efforts de la contre-réforme pour asseoir le catholicisme face au protestantisme. Que de richesses dans le décor des portails sculptés et, à l’intérieur, dans celui du ciborium ! Juste à côté, les Halles centrales, dont les colonnes en fonte évoquent les pavillons Baltard, débordent de victuailles. Le mardi et le samedi, il faut se mêler à la foule pour remplir son panier de rillettes de sardines, de poissons frais et de gâche (brioche) vendéenne.
Entre la rue des Halles et la rue de la Patrie, engouffrez-vous dans la rue de l’Enfer... si vous y parvenez. Ce petit couloir de 41 centimètres de largeur serait en effet la plus étroite rue du monde ! Au bout de la rue de la Patrie, la villa Fontaine étonne par sa façade en forme de fer à repasser. Les ruelles se dépeuplent tandis que l’on s’enfonce dans le quartier du Passage, ainsi nommé parce qu’il permettait de se rendre du centre-ville à La Chaume, de l’autre côté du chenal. C’est ici que les pêcheurs s’installèrent dès le XIIIe siècle. Leurs maisons basses, bâties à l’abri de la dune, ont la particu- larité de posséder des caves donnant sur rue.
Traditionnellement on y entreposait le matériel de pêche. Mais lorsque la mode des bains de mer arriva, les habitants se replièrent en sous-sol pour louer leurs chambres à l’étage aux vacanciers.
Un joyeux bestiaire dans le quartier de l'île Penotte : rue Trompeuse ou rue Monte-à-Peine, les façades sont ornées de mosaïques composées de milliers de coquillages.
Il est temps de rejoindre la petite jetée qui protège le port de l’ensablement depuis le XVIIIe siècle. Pêcheurs et joggeurs s’y côtoient jusqu’au petit phare vert. Enremontant l'autre rive du chenal, on aboutit aux quais du port de pêche. Au fil des ans, les chalutiers laissent peu à peu la place aux bateaux de plaisance, qui bénéficient déjà du site de Port-Olona depuis 1979. On peut toutefois assister à la criée, guidé par les professionnels de la mer. Une belle façon de se rappeler que les Sables furent un port avant d'être une cité balnéaire.
En 2020, demain le 29 février pointera à nouveau son nez et l’année bissextile viendra perturber votre calendrier. Connaissez-vous tout sur ce jour rare ?
Cette année 2020 comptera 366 jours et non 365 jours habituels: le 29 février est de retour.
Pourquoi ce drôle de calendrier ?
Le calendrier de 365 jours qui rythme nos vies est calé – quasiment – sur le calendrier solaire. Autant dire sur le temps qu’il faut à notre planète pour tourner autour de sa grosse étoile.
Quasiment donc car, dans les faits, la planète bleue a besoin de 365,2422 jours pour sa rotation, soit 365 jours, 5 heures et 48 minutes. Comme les quarts de jours ne sont pas très pratiques, on ajoute un jourtous les quatre ans pour recaler le calendrier terrestre sur celui du Soleil. On parle alors d’année « bissextile ». Un terme qui vient du latin « bisextus » qui se référait au calendrier julien qui doublait le sixième jour avantles Calendes de Mars.
Pourquoi spécialement en février ?
Parce que l’année julienne débutant par le mois de mars, il s’agissait du dernier mois de l’année. C’est comme ça que le 29 février est apparu.
La règle a été légèrement modifiée depuis la réforme grégorienne : tous les 400 ans il y a un excès de 3 jours dans le calendrier calendaire si on ajoute un jour tous les 4 ans. Les années bissextiles sont depuis les années divisibles par 4 et non divisibles par 100 (comme l’an 2020) et lesannées divisibles par 400 (comme les ans 1600 et 2000).
Casse-tête pour les anniversaires
Évidemment, tous les quatre ans, le jour supplémentaire vient avec son lot de naissance dans le monde. Pour ces bébés, c’est le début d'une vie où la blague : « Allez, à dans quatre ans pour ton prochain cadeau d’anniversaire » va devenir récurrente. Une situation cocasse qui fait dire à Gérard Darmon, 71 ans, qu’il en aura 18 ans le 29 février 2020.
Si le calcul prête à sourire, il ne fait pas rajeunir pour autant et ça ne change heureusement pas grand-chose pour le reste.Les administrations prennent globalement en compte cette particularité,les anniversaires sont fêtés, – au choix – la veille ou le lendemain.
Travailler un jour de plus, sans gagner plus.
Sauf exception, les employés perçoivent un salaire identique chaque mois. Le jour supplémentaire n’est donc pas rémunéré malgré les bénéfices supplémentaires. Au grand dam de Lukino, un illustrateur montpelliérain, qui veut faire du 29 février un jour chômé,puisque, comme il le dit , « nos salaires annuels sont négociés pour 365 jours », pas 366.
Un jour pas comme les autres en Angleterre
La légende venant d’Irlande raconte que les femmes, se plaignant auprès de Sainte Brigitte du manque d’initiative des hommes en matière de demande en mariage, la supplièrent d’aller négocier avec Saint Patrick une exception quadriennale. C’est ainsi qu’il fut décidé que le rapport de force serait inversé et que tous les 29 février les femmes pourraient demander les hommes en mariage . Si l’histoire peut faire sourire, elle fut réellement respectée et mêmeappuyée par des lois moyenâgeuses, aujourd’hui abolies.
Un Loto pour les superstitieux
Aussi, depuis 2008, un Super Loto est organisé tous les 29 février. Une tentation supplémentaire pour les déçus du vendredi 13…
Forfaits pénitentiaire à 15 Euros par jour ...
LE FORFAIT PÉNITENCIER SUR UNE IDÉE DU FORFAIT HOSPITALIER 15€ PAR JOUR x
365 JOURS x 70000 DÉTENUS = 380 MILLIONS d’Euros ...
Nous pourrions en construire des prisons avec ces deniers. Voilà une bonne
proposition (de question) pour le "référendum" ? A inscrire sur le
cahier de doléances en mairies. Alors Monsieur Macron, pour quand une
loi identique en France ?
Nos personnes âgées qui n’ont rien fait de mal, payent une fortune pour leur EHPAD ... Alors, pourquoi pas nos prisonniers ???
En Suisse, les prisonniers payent "depuis toujours" leurs repas. Et la
prison sera payante aux Pays-Bas ainsi qu'au Danemark ! La Loi est votée
dans ces deux pays. Quelle bonne idée pour remonter les finances de la
France ! Du coup, on ne serait plus en déficit avec toutes nos prisons
bondées ... et l’État ne serait plus obligé d'estropier les allocations
des retraités. Si nos trouillards de ministres l'appliquaient, ce serait
la fin du déficit public. En effet, le ministre de la Justice
néerlandais a rendu publique, une Loi condamnant les détenus et leur
famille à verser à l’État 16 euros par jour passé dans leur cellule.
Aux Pays-Bas, les prisonniers et leur famille devront payer à l’État 16
euros pour chaque jour passé en détention. C'est aussi ce qu'a annoncé
le ministre de la Justice néerlandais lundi. Ils participeraient ainsi
aux frais de justice et d’emprisonnement, aux dépenses liées à
l’investigation de leurs crimes et à l’assistance aux victimes. Des
coûts que le gouvernement néerlandais ne veut plus assumer seul. Cette
loi s'applique aux prisonniers, mais également aux parents de mineurs
incarcérés, ainsi qu’aux criminels enfermés en asile psychiatrique.
La prison de Scheveningen à La Haye. BAS CZERWINSKI/AP
Ces personnes devraient recevoir pour un maximum de deux ans d'enfermement
une facture de 11.680 euros payable sous six semaines, a précisé le
gouvernement. Cette nouvelle mesure devrait rapporter 65 millions
d'euros par an au gouvernement néerlandais. Les Danois changent aussi de
stratégie. Au Danemark, les immigrés devront payer leurs frais
médicaux. Désormais, les immigrés arrivant au Danemark devront gagner
leur droit d’accès aux soins médicaux gratuits, par une période de
probation de plusieurs années, pendant lesquelles les consultations,
examens ou opérations seront à leur charge. Il en sera de même pour les
congés maternité, les prêts étudiants et les allocations. « Le temps est
venu pour nous de mettre en place des conditions plus restrictives»,
commente le ministre de l’Emploi, Inger Støjberg, "car il est important
que les gens méritent ces avantages.
Notre système actuel d’état-providence est très vulnérable, parce qu’il est
trop facile d’en profiter. Cette nouvelle mesure s’ajoute à celles déjà
prises en décembre dernier pour durcir le système de points pour le
permis de séjour" a expliqué le ministre. Le Premier ministre Lars Løkke
Rasmussen, explique : "Nous avons un haut niveau de prospérité au
Danemark que nous aimerions conserver."
Il poursuit : "Il est impossible que les gens n’aient qu’à passer la porte
et obtenir des avantages financiers sans contribuer à l'économie de
l’État."
Qu’est-ce au juste qu’un grand voilier ?
À partir de quelle taille la prestigieuse appellation se justifie-t-elle ?
En fait, le critère n’est pas vraiment la longueur de sa coque et la hauteur de ses mâts. Le grand voilier est un navire dont le mode de navigation perpétue les traditions de la voile à l’ancienne, c’est à dire qui met en avant la cohésion de son équipage, la rigueur dans les manœuvres, et un sens constant de l’élégance marine.
Belem, les vies bien remplies d’un ancêtre.
Pour les marins, il y aura toujours un « avant » et un « après » le retour de ce trois-mâts sous pavillon tricolore. En 1977, on apprit que le Belem, lancé à Nantes en 1896, était à vendre... À l’époque, le trois-mâts barque avait déjà connu plusieurs vies. Lancé en 1896 par les chantiers nantais Dubigeon pour le compte de l’armateur Crouan, il transporta pendant 17 ans du cacao entre Belem, au Brésil, et Nantes.
En 1914, le duc de Westminster fut séduit par le beau navire, qu’il acheta pour en faire un yacht. En 1922 en revanche, le brasseur lord Guinness qui s'en porta acquéreur le rebaptisa Fantôme II . En 1951, Fantôme II fut cédé à un organisme italien : la Fondation Cini. L’objet de cette dernière étant de former des orphelins aux métiers de la mer, le trois-mâts barque fut réamanégé en navire-école. Il reçut alors un gréement de trois-mâts goélette, et fut une fois de plus renommé.
Pendant vingt-quatre ans, le Giorgio Cini embarqua des centaines de cadets. Mais en 1975, la fondation dut admettre qu’elle n’avait plus les moyens d’entretenir son navire. Elle en fit donc don aux Carabinieri. Lesquels, devant le montant des factures d’entretien, ne tardèrent pas à le confier aux Chantiers navals de Venise. Ce sont eux qui lui redonnèrent son gréement d’origine, avant de le mettre en vente.
Bel été que celui de 1979, quand des remorqueurs de la Marine convoyèrent le Belem à Toulon puis Brest où il subit une refonte générale. Pourtant, ce n’est pas avant 1986 que le trois-mâts embarqua ses premiers stagiaires : comme on peut s’en douter, le réarmement s’était avéré bien plus coûteux et plus long que prévu. De ces 7 ans de gestation, le Belem passa une bonne partie amarré à un quai de la Seine, en plein cœurde Paris.
Marité, le souvenir de l’épopée morutière.
Le Marité, à gauche, et la Cancalaise, à droite, lors des Fêtes maritimes de Brest en 2016. Avec le Marité, la France retrouve un authentique terreneuvier. Ainsi appelle-t-on les trois-mâts goélettes qui, jusqu’aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, allaient traquer la morue sur les bancs de Terre-Neuve. C’était la plus rude des pêches, puisqu’elle se pratiquait à partir du navire, sur de petites embarcations menées à l’aviron, et appelées dori.
L’histoire du Marité que nous connaissons aujourd’hui commence un jour de juillet 1999, lorsque, gréée en goélette à trois mâts et huniers, menée par un équipage de Suédois enthousiastes, elle fait escale à Fécamp. Le beau navire avait à peine eu le temps de consolider ses amarres à quai qu’il était identifié. Personne n’envisageait de le revoir un jour puisqu’il avait été acheté par un armateur danois qui avait l’intention de l’utiliser comme caboteur sur les côtes scandinaves. Puis, en 1935, le Marité fut acheté par un armateur des îles Faerœ qui voulait en refaire un bateau de pêche. Durant la Seconde Guerre mondiale, il redevint un caboteur. Il eut assez de chance pour échapper aux mines et aux attaques.
Nul ne sait trop aujourd’hui ce qu’il advint du bateau jusqu’à 1977, lorsque des Suédois la découvrirent dans le port de Torshavn, la capitale des îles Feroé. Ils étaient en quête d’un navire à restaurer afin de pratiquer le charter. Ils décidèrent donc de le remettre dans son état d’origine. Cela leur prit dix ans. Le nouveau voilier navigua dès lors considérablement : ne le vit-on pas à Porto-Rico et à New York,entre autres. C’est au cours d’une de ses croisières que le Marité fit escale à Fécamp. Soixante-neuf ans donc après son départ, le trois-mâts fut reconnu, des passionnés se mobilisèrent, alertèrent les élus régionaux, et le navire fut acheté. Le Marité connut immédiatement la notoriété avec un tour des côtes de France où il servit de support aux émissions de Thalassa.
Étoile et Belle Poule, les goélettes islandaises de la Marine
En 1930, lorsque la Marine nationale comprit que seule la navigation à la voile permettait de développer un vrai sens marin chez ses officiers, elle choisit d’armer deux voiliers de petite taille, très évolutifs, plutôt qu’une seule unité importante, comme un trois-mâts. Ainsi naquirent la Belle-Poule et l’Étoile. La commission chargée de déterminer quels pourraient être ces navires porta vite son choix sur les goélettes que les pêcheurs de Paimpol et de Gravelines armaient pour pêcher la morue au large des côtes islandaises. Les qualités exigées de ce type de bateau pour fréquenter les mers boréales constituaient la meilleure des garanties.
Ces voiliers particulièrement marins étaient dans le même temps très rapides, capables d’accomplir les traversées vers l’Islande y compris par vent debout. Lancées en 1932, les goélettes de la Marine n’ont jamais cessé de naviguer depuis. Y compris durant la Seconde Guerre mondiale : étant passées en Angleterre dès 1940, elles rejoignirent les Forces navales Françaises Libres.
C’est pourquoi elles arborent à l’escale, à l’extrémité du bout dehors, un pavillon tricolore à croix de Lorraine. Parmi les plus belles navigations effectuées par les goélettes, on notera unecroisière en Islande en 2000, dans le sillage des flottilles morutières. Et surtout les traversées de l’Atlantique effectuées en 2009lors du Tall Ship Atlantic Challenge, et au printemps 2012 pour une série de célébrations sur la côte est des États-Unis.
Comment distinguer Étoile de Belle Poule ?
Bien entendu, les deux voiliers étant identiques, la question se pose de savoir comment les distinguer l’un de l’autre. Les spécialistes connaissent deux différences : la mâture de la Belle-Poule est plus sombre que celle de l’Étoile. Et leurs radars ne sont pas montés au même endroit : sur le chouque du grand-mât pour l’Étoile, et sur un mâtereau pour la Belle-Poule !
Mutin, un thonier pour l'école des Pilotes de la Flotte
Moins connu que les goélettes, le Mutin est le plus ancien bâtiment encore en service de la Marine. Depuis sa mise à l’eau en 1927, il n’a cessé de naviguer, et souvent dans des conditions périlleuses. Dans la même logique qui amena la Marine nationale a armer deux goélettes de faible tonnage plutôt qu’un grand voilier, un bâtiment encore plus petit fut mis en service à la même époque. Il s’agissait cette fois, non d’entraîner des officiers et des équipages à la manœuvre, mais de former les pilotes, c’est à dire des navigateurs possédant la connaissance de tous les ports et de toutes les passes des côtes françaises.
Cet enseignement était dispensé à l’École des pilotes de la Flotte, basée à Saint-Servan. Le type de navire choisi fut un cotre à tape-cul construit et gréé sur le modèle des thoniers des Sables d’Olonne. Ces voiliers se caractérisaient par leurs bonnes performances sous voile, leur tenue à la mer, et leur capacité à tenir le grand large pour des campagnes de deux semaines en moyenne. Le Mutin connut un destin étonnant pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1940, afin de ne pas tomber aux mains de l’armée allemande, il passa en Angleterre où la Marine anglaise l’utilisa pour des missions secrètes de liaisons, d’abord dans la Manche, et ensuite en Méditerranée!
Une fois la paix revenue, le Mutin rejoignit la flotte française qui l’affecta alors aux écoles qui se trouvaient alors installées à Loctudy (Finistère Sud) ; puis il retrouva Saint-Servan et l’École des pilotes qu’il servit jusqu’à la fermeture de cette dernière,en 1964. Le cotre à tape-cul fut dès lors affecté à l’École de manœuvre, et aujourd’hui encore, il forme chaque année des dizaines de marins.
La Recouvrance, l'élégance des anciennes goélettes avisos
La Recouvrance moins de 30 ans. À l’époque où la ville décida de construire un voilier emblématique du grand port militaire, le choix retenu fut celui des goélettes aviso du XIXe siècle. Un bâteau à la fois élégant et d’une tenue de mer remarquable. Avec son immense voilure déployée sur ses mâts très inclinés ; avec son bout-dehors interminable et sa bôme de grand-voile qui dépasse le tableau arrière deplusieurs mètres, La Recouvrance paraît bien plus grande que ses 25 mètres au pont.
Au XIXe siècle, ces fines et puissantes goélettes à hunier étaient armées en aviso. C’est-à-dire qu’elles assuraient les liaisons entre les vaisseauxd’une escadre au large, partaient en éclaireur au contact des flottes ennemies, pratiquaient l’espionnage, ou encore étaient chargées de garantir les intérêts des possessions françaises outre-mer.
C’est l’Iris, conçue en 1817, qui servit de modèle à la future Recouvrance, sans nul doute le plus impressionnant de tous les voiliers traditionnels lancés en France ces dernières années. Sa construction elle-même, dans un hangar ouvert au public sur le port de commerce de Brest, fut un merveilleux spectacle. Des foules entières sont venues voir assembler les énormes pièces de charpente qui avaient été façonnées au Chantier du Guip, dans le Morbihan. Et le lancement de la goélette constitua sans doute le moment le plus émouvant du rassemblement de Brest 92. Aujourd’hui, c’est toujours un spectacle magnifique que de la voir appareiller du bassin de la Douane, où elle a son poste d’amarrage.
Des aménagements intérieurs originaux
Seuls ceux qui ont eu l’honneur d’embarquer connaissent les étonnants aménagements de la goélette, les plus originaux de toute la flotte de voiliers traditionnels qui fréquentent nos ports. Dans le carré, les colonnes de faux marbres tranchent sur les boiseries gris perle rehaussées de moulures bleu lavande et de motifs en bronze. On reconnaît au premier coup d’œil le style Restauration ! Les constructeurs de La Recouvrance ont été jusqu’au bout de leur démarche historique.
Mais à propos, pourquoi ce nom ?
N’importe quel Brestois vous dira que Recouvrance, sur la rive droite de la Penfeld, au bout du grand pont levant, est le joyeux quartier des marins.
L'Hermione, mythique frégate du 18e siècle de La Fayette.
Nul besoin d'être marin ou historien pour tomber sous le charme de ce voilier d'anthologie. Le subtil équilibre de ses lignes lui confère une personnalité entre puissance et élégance. En avril 2015, cette reproduction d’une frégate du XVIIIe siècle a traversé l’Atlantique, cap sur Boston. Elle a ainsi refait le voyage accompli par L'Hermione en 1780, avec à son bord le général La Fayette, en avant-garde du corps d’armée qui allait aider les Américains à se libérer de la domination anglaise.
On connaît la suite : grâce aux renforts français, Washington obtient l’indépendance. Tandis que les combats se succèdent sur terre, aboutissant lentement mais sûrement à la victoire, L’Hermione combat sur mer et fait de nombreuses prises. La tradition veut que les États-Unis n’aient jamais oublié l’aide apportée par la France pour acquérir son indépendance. Ainsi, pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’un corps expéditionnaire américain débarqua à Brest pour soutenir la France et l’Angleterre contre l’Allemagne, le général Pershing aurait lancé endébarquant : « La Fayette, nous voici ! ».
Le Renard, le pirate (corsaire) des mers
Vers l’aube des années 1990, lorsque Saint-Malo décida de lancer un voilier emblématique de la ville, la logique historique conduisit à un navire corsaire. À défaut de s’offrir une trop coûteuse frégate, on choisit de construire une réplique du dernier bateau de Surcouf. En 1812, ayant fait fortune à la pointe de son sabre d’abordage en océan Indien, le corsaire Robert Surcouf s’établit comme armateur à Saint-Malo. Et comme en cette époque de guerre contre l’Angleterre, la course demeurait une activité rentable, il arma plusieurs petits navires, dont Le Renard.
Quand on considère aujourd’hui cette coque très ronde de 19 m, on peut se demander comment un si petit bâtiment osait s’attaquer aux gros navires marchands. La vérité oblige à dire que le vrai Renard mesurait 25m et que l’extrémité de sa bôme dépassait le couronnement de plusieurs mètres. À bord s’entassaient 60 hommes. Mais justement, pour prendre un gros navire à l’abordage, un petit bâteau s’avérait idéal : sa coque basse sur l’eau passait sous le tir des canons ennemis, placés trop hauts ; et une fois à bord avec sa proie, ses vergues servaient de passerelles pour lancer l’assaut !
De plus, le gréement de cotre à hunier présentait tous les avantages. Sous ses voiles auriques en effet, il pouvait remonter dans le vent pour couper la route des gros navires sous voiles carrées. Tandis que ses huniers permettaient, aux allures portantes, d’atteindre la vitesse nécessaire pour échapper àune mauvaise rencontre ! Cela arrivait... Mais le mode de fonctionnement normal des corsaires était qu’une fois le bâteau ennemi saisi, un équipage de prise restait à bord pour le ramener en France. Onnotera que dès lors, à bord du Renard, chacun disposait d’un petit peu plus d’espace vital !
La Granvillaise et La Cancalaise, les bisquines de la baie du Mont-Saint-Michel.
L’empilement audacieux de leurs voiles, déployées sur trois mâts, fait des bisquines les plus impressionnants « vieux gréements » des côtes françaises. Les ports de Granville et de Cancale en ayant armé chacun une, on assiste chaque été à de spectaculaires duels. La tradition ostréicole de Cancale trouve ses origines dans l’existence très ancienne de bancs d’huîtres sauvages en baie du Mont-Saint-Michel.Il s’agissait d’huîtres comme on n’en voit plus aujourd’hui, si grosses qu’on les appelait pied-de-cheval. Les voiliers utilisés pour le dragage des huîtres étaient des bisquines, dont La Cancalaise et La Granvillaise sont les répliques fidèles : les coques de 18 mètres sont gréées de trois mâts, supportant jusqu’à neuf voiles au total, dont la superficie totale atteint 350 mètres carrés.
Pourquoi un tel « moteur » ?
D’abord afin de pouvoir traîner au fond de l’eau le fer, sorte de râteau maintenant ouvert un grand filet métallique, y compris par vent faible. Pour cela, il leur fallait disposer d’une surface de voile immense. Par ailleurs, il existait des zones où les huîtres étaient plus nombreuses. Les patrons de bisquines les repéraient vite, et cherchaientà s’y placer ; pour cela, il fallait manœuvrer mieux et aller plus viteque les autres. D’où chez les équipages de bisquines, un esprit de compétition permanent.
Les bisquines ont disparu en même temps que les huîtres sauvages, au début du XXe siècle. Mais dans les années 1980, arriva l’époque de la redécouverte du patrimoine maritime. En 1987 fut lancée La Cancalaise ; La Granvillaise suivit en 1990. Toutes deux construites sur des plans anciens, elles diffèrent sensiblement dans leurs formes. Sans doute La Granvillaise paraît-elle plus élégante, mais La Cancalaise marche en général mieux.