La floraison commence relativement tôt pour les îles d'Okinawa par exemple, autour de Janvier. Pour la région de Tokyo par contre, la floraison commencent vers la fin du mois de Mars. Les dates changent également d’année en année en fonction du climat. Et pourle printemps 2020, le début de la floraison des cerisiers devrait être autour du 16 Mars 2020.
Voici une estimation des dates de début de floraison des cerisiers pour les autres grandes villes du Japon : Sapporo : 30 Avril 2020 Tokyo: 16 Mars 2020 Hakone : 15 Mars 2020 Nagona : 18 Mars 2020 Osaka : 22 Mars 2020 Kyoto : 18 Mars 2020 Wakayama: 21 Mars 2020 Hiroshima : 19 Mars 2020 Fukuoka : 19 Mars 2020 Kagoshima : 31 Mars 2020
La meilleure période pour admirer les belles fleurs de cerisiers n’est pas forcément dès le début de la floraison mais plutôt quelques jours après, quand les fleurs ont bien éclos. Découvrez donc dans la carte suivante les dates de l’éclosion complète (full bloom) des fleurs de cerisiers en 2020 sur tout le territoire du Japon.
Pour votre information, ces dates sont surtout là pour vous donner un ordre d’idée de quand vous aurez la plus forte probabilité de voir les belles fleurs de cerisiers dans chaque ville. Mais il faut également savoir que chaque arbre est différent sans parler du fait qu’il y a également différents types de cerisiers partout au Japon.
Du coup, tant que vous visitez les villes ci-dessus autour des dates indiquées, vous verrez des Sakura sans soucis. Un autre facteur à prendre en compte est la pluie. Comme on peut l’imaginer, après l’éclosion, les fleurs deviennent fragiles et finissent donc par tomber et la pluie accélère ce processus. Par contre,s’il ne pleut pas pendant la période de floraison, vous pourrez voir encore plus longtemps le Japon en rose.
Comme vous l’aurez compris, la floraison des cerisiers est la meilleure période pour visiter le Japon mais c’est aussi le moment où le tourisme est au plus haut. Du coup pour éviter de payer trop cher vos hotels, n’hésitez pas à faire vos réservations à l’avance.
Parc Shinjuku Gyoen à Tokyo
Il y a de nombreux spots où on peut voir les Sakura à Tokyo et un des plus connus est le parc Shinjuku Gyoen. L’avantage est que le parc est vraiment grand du coup même quand il est plein de visiteurs, on ne sent pas trop la foule et on peut donc s’y promener tranquillement.
Parc Shinjuku Gyoen à Tokyo
L’autre endroit où j’adore passer du temps pendant le printemps à Tokyo c’est le parc Inokashira qui se trouve à Kichijoji. Il est un peu à l’extérieur de la ville mais ce n’est pas très loin non plus. Il faut environ une demi heure pour y aller depuis la station de Tokyo .
Ce commentaire a été modifié le 11/03/2020 à 13:57
Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, dit Jan Monchablon est un peintre français né à Châtillon-sur-Saône en 1854. Entré à l'Ecole des Beaux Arts de Paris en 1881, il part ensuite pour la Hollande, attiré par la peinture des maitres flamands. Il se rend régulièrement dans son village natal de Châtillon-sur-Saône et y peint la majorité de ses paysages. Beaucoup de ses œuvres sont conservées aux États-Unis. Il meurt en 1904 à Châtillon, où il est enterré.
Ce commentaire a été modifié le 10/03/2020 à 18:26
Le 9 mars 1796, le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Il arrive en retard et expédie l'affaire car les préparatifs de la première campagne d'Italie l'obsède.
Pour rappel, Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène.
Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
19 ventôse An IV (9 mars 1796). Ce soir-là, Napoléon Bonaparte épousa Joséphine de Beauharnais. Mais la future mariée dût vraiment s’armer de patience pour pouvoir convoler. La cérémonie civile était prévue à l’hôtel Mondragon, siège de la deuxième municipalité de Paris. Joséphine s’y rendit vers 20 h. Trois de leurs témoins étaient déjà là. «L’officier d’état-civil, Leclercq, fabriquant de papier peint de son état, était prêt à recueillir le consentement desépoux. Mais impossible de commencer bien sûr sans le marié. Il se fit attendre.
La pendule du salon égrenait les quarts d’heure, les demi-heures puis les heures. L’attente était interminable», rapporte Pierre Branda dans son livre «Joséphine. Le paradoxe du cygne», paru aux éditions Perrin en 2016. Au point que ledit Leclercq, gagné par le sommeil, alla se reposer dans ses appartements, tandis que le commissaire du directoire Collin-Lacombe prenait sa place.
Ce n’est que deux heures plus tard, à 22 heures, que des bruits de bottes annoncèrent l’arrivée de Bonaparte, accompagné de son aide de camp. Lequel, bien que trop jeune, lui servit de témoin. Les futurs époux n’étaient pas à une irrégularité près, alors qu’ils avaient déjà menti sur leur âge -elle se rajeunissant, lui se vieillissant- et que l’adresse donnée par Napoléon était fausse.
Mais l’essentiel était de conclure le plus rapidement possible, comme le souligne Pierre Branda, ajoutant: «En entrant dans la pièce, Bonaparte se serait d’ailleurs exclamé: "Mariez-nous vite!"» Collin-Lacombe, qui n’était pourtant pas habilité pour officier, s’exécuta, déclamant l’actede mariage «à la va-vite», souligne l’historien. Joséphine et Napoléon se dirent «oui», avant d’apposer, ainsi que leurs témoins, leurs signatures sur cet acte que le lendemain, une fois réveillé, Leclercq officialisa en le paraphant.
Ce commentaire a été modifié le 10/03/2020 à 13:49
Vraiment, je le rote ce mois là ! Et je vous explique pourquoi !
Le mois de mars ne sert à rien. Complètement useless. Voilà, c'est dit. Chaque mois a une utilité selon moi :
Janvier : on fait la galette des rois, on se remet des fêtes, on fait les soldes, on se fait des raclettes.
Février : on mange des crêpes et du reblochon, c'est les vacances d'hiver.
Mars : ...
Avril : C'est le début des beaux jours, des apéros dehors, des soirées rallongées, c'est les vacances de printemps, il y a plein d'anniversaires et pâques aussi, on a le coeur léger. On peut ressortir le dressing d'été...
Mai : Il y a toujours plein d'anniversaires à fêter, il fait beau, il fait chaud , plein de jours fériés, on fait le pont, on travaille mais le coeur léger, les gens déménagent, font des crémaillères, des barbecues.
Juin : c'est la fête de la musique, il fait beau, On a envie de chanter "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent...", on sent les vacances arriver, on fait des barbecues.
Juillet - Août : il fait beau, la ville se vide, c'est une vie au ralenti qui s'offre à nous, loin du stress, on prend l'apéro tout le temps, c'est les vacances pour certains, on fait les soldes, on fait des barbecues.
Septembre : c'est l'été indien, on fait des barbecues mais avec un petit pull.
Octobre : on se déguise pour Halloween, c'est le début des beaux paysages dorés et orangés, ça nous permet d'accepter avec légèreté qu'il va bientôt refaire moche
Novembre : on relance la saison des raclettes.
Décembre : Hihaaaa, c'est Noël, on mange plein de bons trucs, on fait la fête, on reçoit des cadeaux, on mange du fromage qui coule et on boit du champagne.
Tu vois... Mars ne sert à rien !
En mars, il fait toujours moche, très froid et il ne se passe rien. On n'a envie de rien faire. On ne fait rien. Il est là, on ne sait pas pourquoi, peut-être parce qu'on n'avait pas le compte des 12 mois, alors ils en ont posé un là, et ils n'avaient pas le temps de lui trouver une utilité, ils ont dit "On verra plus tard!" Non seulement il est inutile mais en plus, il a 31 jours. Je suis persuadée qu'il compte beaucoup plus de suicides que le reste de l'année. J'ai la flemme de chercher mais j'en suis sûre. Il y a bien la journée des droits de la femme mais c'est plus une occasion de faire réagir les féministes parmi nous et de subir des réflexions lourdingues et machistes des hommes. Donc bon... On va changer d'heure et dormir une heure de moins, si c'est pas un désarroi ça ! Mon corps ne l'aime pas du tout ce mois de mars. C'est toujours le moment de l'année où j'ai la vitalité d'un cornichon et l'enthousiasme d'un mollusque. Je suis au régime et les mois au nom de friandises au chocolat ne devraient pas exister. On est encore trop loin de l'été. On cherche toujours un sens à sa vie au mois de mars. Et on ne le trouve jamais ! On n'a pas de bonnes raisons de manger des cochonneries parce que il n'y a pas de fêtes qui nous permettent de balancer le régime dans les oubliettes le temps d'une journée. J'attends de pied ferme le jour de la Cochonaille. C'est une journée où il convient de manger du saucisson sans complexe cette journée là en hommage à cet apôtre, si tu sais le mec là, qui a vaguement connu Jézousse à l'école.... Enfin, voilà quoi ! Tu pues du cul, mois de mars ! Tu vois comme c'est nul ?
Un siecle de lutte Pendant des siècles, les femmes ont été considérées comme inférieures à l’homme. Moins intelligentes, moins respectables, les femmes sont longtemps restées au foyer, sans droits nilibertés. Après des années de lutte pour la considération des femmes, en 1910, une idée audacieuse germa dans l’esprit d’une jeune journaliste allemande. Révolutionnaire et socialiste, Clara Zetkin proposa d’officialiser le combat des femmes en créant pour elles une journée symbolique. Son objectif ? Dénoncer les inégalités entre les sexes et imposer une nouvelle considération de la femme. Validée, la proposition fut adoptée le 8 mars 1910 à Copenhague, lors d’une conférence de l’Internationale Socialiste des Femmes. Ce premier pas entraina un grand mouvement de réflexion sur la situation des femmes dans la société. De nombreuses manifestations s’organisèrent en Europe et dans le monde, pour la lutte des femmes contre les inégalités. En 1977, la Journée Internationale des Droits de la Femme fut officialisée par les Nations Unies et en 1982 en France.
Les grandes dates 1882 : L’enseignement primaire devient obligatoire pour les filles, comme pour les garçons. 1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire. 1938 : Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari, mais ce dernier conserve le droit d’interdire à son épouse de travailler. 1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité. 1946 : Suppression de la notion de salaire féminin et mise en place du principe de l’égalité. 1965 : Les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. 1967 : La contraception est autorisée (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1974). 1975 : La loi Veil est adoptée pour autoriser l’Interruption Volontaire de Grossesse (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1982). 1975 : Ouverture du 1er refuge pour femmes battues. 1979 : Convention de l’ONU sur l’élimination des discriminations envers les femmes, ratifiée par la France en 1983. 1985 : Egalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants. 1990 : Reconnaissance du viol entre époux. 2002 : Possibilité de transmettre à l’enfant le nom du père ou le nom de la mère ou les deux noms. 2010 : La lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée grande cause nationale.
Quelques chiffres clés ( 2017 )
● Travail : Sur 100 jeunes cadres, on comptait 49 femmes en 2013 contre 41 en 2001
87 % de personnes qui considèrent que les femmes ont autant l'esprit scientifique que les hommes
En 2015, 68% des femmes de 15 à 64 ans participaient en effet au marché du travail contre 76 % des hommes de la même tranche d'âge. En 1975, la différence de taux d'activité s'élevait à 31 points.
● Salaire : En 1995, sur une année, les femmes gagnaient 27 % de moins que les hommes contre 24 % de moins en 2014. L'écart de revenu salarial entre les femmes et les hommes n'a perdu que trois points en 20 ans.
●Études «Les filles réussissent mieux à l'école que les garçons.
Ce commentaire a été modifié le 08/03/2020 à 15:08
Alors que l’hiver s’éloigne doucement et que les premières giboulées ont fait leur apparition dans le ciel, il est grand temps de dresser la liste des bonnes raisons qui font que nous sommes « happy » à l’idée que le mois de mars soit enfin arrivé. On la découvre ensemble ?
Raison n°1 : le retour du printemps J’ai beau aimer chacune des saisons pour leurs particularités, je dois avouer que je suis toujours soulagée de voir revenir le printemps, sa lumière et ses couleurs. À partir du mois de février, je commence à trouver le temps long et je guette l’apparition des premiers bourgeons avec impatience. Et si vous habitez à la campagne ou non loin d’un espace vert et que vous tendez bien l’oreille, vous entendrez également que le chant des oiseaux change déjà pour se faire plus doux, plus mélodieux. Aucun doute, le printemps n’est pas très loin !
Raison n°2 : les arcs-en-ciel J’en parlais au tout début de cet article, les giboulées sont à mars ce que le sac fourre-tout est à Mary Poppins ! Et si ces averses parfois capricieuses ont la fâcheuse habitude de nous prendre par surprise, elles apportent parfois avec elles de jolis arcs-en-ciel. Alors on se surprend à s’arrêter quelques instants pour les admirer avec un regard d’enfant et parfois même, à faire un vœu…
Raison n°3 : l’envie de jardiner Je me surprends depuis quelques temps à avoir envie de triturer la terre, de semer des graines, de prévoir des jardinières. Si ce n »est pas un signe que le printemps arrive ça ! Du coup, on traine un peu dans les jardineries, on pense lavande ou hortensia, on se dit que cette année, on aimerait semer quelques courgettes et puis peut-être des radis aussi. Et de la coriandre aussi, c’est chouette la coriandre. Bref, mentalement, on est déjà dehors !
Raison n°4 : la St-Patrick On peut se demander pourquoi la fête nationale de l’Irlande figure dans ma liste. Mais il suffit de réfléchir une seconde aux légendes et traditions qui entourent cette date pour comprendre… En effet, elfes porte-bonheurs et trèfles à quatre feuilles sont toujours de sortie le 17 mars. Et avec ces symboles de chance, nul doute que la St-Patrick estla fête la plus chouette, la plus drôle à célébrer.
Raison n°5 : les cerisiers du Japon À la vue d’un cerisier du Japon en fleurs, tous mes sens se réveillent. C’est un peu le signal de départ du printemps, celui qui me fait penser que ça y est, l’hiver est derrière nous. Top départ pour : retourner tous mes sacs à main à la recherche de mes lunettes de soleil, le changement de garde-robe, les envies de barbecue, les balades, le nettoyage des meubles de jardin, la réservation des vacances d’été, et les premiers bouquets de fleurs du jardin. Cela dit, ça marche aussi avec les magnolias ou les forsythias cette affaire !
Raison n°6 : on retrouve l’envie de sortir de son cocon Pendant quelques mois, on a bien cocooné à la maison, au coin du feu. On a vidé le stock de tisanes, on a même terminé quelques bouquins supers chouettes . Maintenant, lorsqu’on se lève et que le soleil montre le bout de son nez, on commence à sentir des fourmis dans nos pieds. On se surprend à avoir envie de bouger, à chercher ses baskets pour se remettre au sport et on inviterait bien quelques copains pour prendre l’apéro. C’est l’effet printemps ça et c’est tant mieux ! Allez, hop, on se remue et on retrouve une vie sociale.
Raison n°7: la journée des DROITS de la femme A coté de tout cela, il est malheureusement utile de rappeler que les droits de la femme sont encore, chaque jour, bafoués un peu partout dans le monde. Et lorsque je dis partout dans le monde, je ne pense pas seulement aux pays des autres continents. Non, aujourd’hui, en Europe, les droits de la femme continuent également d’être menacés. En Pologne, où le droit à l’avortement est en péril. Dans chaque pays où les violences conjugales sont trop souvent tues ou cachées, dans nos entreprises où l’écart salarial est toujours une triste réalité.Ici ou ailleurs, cela doit cesser. Le 8 mars est fait pour le rappeler !
Raison n°8 : la journée nationale du bonheur (20 mars) On continue dans les journées nationales et, même si le nom de celle-ci peut faire sourire, elle est utile afin de sensibiliser les diverses organisations nationales et internationales ainsi que les mentalités de l’importance du développement du bien-être social, économique et environnemental des populations mondiales. Ce bien-être est appelé Bonheur National Brut (BN et c’est l’indice le plus complet et le plus représentatif du niveau de vie réel.
Ce commentaire a été modifié le 06/03/2020 à 21:21
Les 50 ans de la mort du général de Gaulle, les 40 ans de la disparition deJohn Lennon, les 250 ans de Beethoven… On n’est pas obligé d’être en vie pour faire l’actualité en 2020. Illustration avec ces morts célèbres qui vont refaire parler d’eux cette année.
1. Beethoven
Beethoven est né il y a 250 ans. Ludwig van Beethoven aurait eu 250 ans en 2020 et l’Allemagne a officiellement lancé la célébration de cet anniversaire. Pendant un an, du 16 décembre 2019 au 17 décembre 2020, plus de 700 événements sont organisés autour du compositeur, qualifié de « pop-star de 250 ans » par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Il sera joué partout dans le monde.
Sa maison natale, à Bonn, a rouvert ses portes, avec une nouvelle exposition de ses partitions, instruments et aussi des livrets de conversation grâce auxquels il s’exprimait lorsqu’il est devenu sourd, en 1801, 26 ans avant son décès. Ce génie de la musique classique a laissé derrière lui 32 sonates, 9 symphonies, un opéra, des concertos et quelques bagatelles. Les Allemands ont confié à une intelligence artificielle l’achèvement de sa mystérieuse 10e Symphonie qu’il aurait commencé à composer avant sa mort.
2. Le général de Gaulle
De nombreuses commémorations rendront hommage à Charles de Gaulle en 2020. Les commémorations du souvenir pour saluer la mémoire du général de Gaulle vont se multiplier cette année. Emmanuel Macron a déjà fait savoir qu’il allait s’inscrire dans les pas du fondateur de la Ve République. Le 18 juin prochain déjà, on célébrera les 80 ans de son célèbre appel de Londres. Puis le 9 novembre 2020, on se souviendra de la disparition du général de Gaulle, mort il y a 50 ans.
Entretemps, Emmanuel Macron lui rendra surtout un hommage inédit le 7 mai à Montcornet, dans l’Aisne. Une semaine après le début de l’offensive du Troisième Reich contre la France, la Belgique et les Pays-Bas, c’est ici que le colonel de Gaulle, 49 ans, mena en 1940 l’une des rares contre-attaques à la tête de la 4e division française cuirassée et de ses 85 chars. Défait par la 10e Panzerdivision allemande, le futur président de la République française confiera dans ses Mémoires qu’il forgea ce jour-là sa détermination à combattre l’Allemagne nazie : « Ce que j’ai pu faire par la suite, c’est ce jour-là que je l’ai résolu. »
Un message inspirant pour Emmanuel Macron, dont l’entourage promet de « grandes surprises » en cette année à forte tonalité historique. Car le président célébrera aussi le 150e anniversaire de la proclamation de la République par Léon Gambetta, le 4 septembre 1870.
3. John Lennon
John Lennon, le légendaire Beatles. Le 8 décembre 2020, nous regarderons encore 40 ans en arrière, à la date de la disparition d’un des artistes le plus populaires du XXe siècle, John Lennon, l’un des célèbres membres du mythique groupe anglais The Beatles, abattu à New York par un fan déséquilibré.
4. Bourvil
Le 23 septembre 2020, on rendra hommage à André Raimbourg, dit Bourvil, qui nous aura quittés 50 ans plus tôt. Il faudra s’attendre à des rediffusions télé deses films devenus cultes : Le Corniaud, La grande vadrouille, Le mur de l’Atlantique »…
5. Jean-Paul Sartre
Il est déjà possible de revoir Jean-Paul Sartre, au côté de l’acteur Fabrice Luchini, sous forme de statue de cire, au musée Grévin de Paris.
Le 15 avril 2020, ce sera le 40e anniversaire de la mort de Jean-Paul Sartre, l’écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l’œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970. Il a partagé sa vie avec Simone de Beauvoir, philosophe de l’existentialisme et féministe, avec laquelle il a formé un couple emblématique du XXe siècle.
6. Joe Dassin
Le 20 août 2020 marquera les 40 ans de la disparition de Joe Dassin. En seize ans de carrière (1964-1980), le chanteur a connu de nombreux succès dans la francophonie et ailleurs : Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde dont près de 17 millions en France, soit 10 millions de singles et 7 millions d’albums. Avant, on aura également célébré le 13 mars un géant de la chanson française qui nous aura quittés 10 ans plus tôt : Jean Ferrat.
7. Jeanne d’Arc
L’année 2020 marque le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc. Le 16 mai1920, le pape Benoît XV canonisa en effet, à Rome, Jeanne d’Arc, la Pucelle d’Orléans béatifiée par Pie X en 1909. L’événement a eu un retentissement international. Il est l’aboutissement du procès de canonisation lancé en 1869 par Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, encouragé par l’historien et homme politique Henri Wallon, et conduit à son terme par Mgr Touchet. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette canonisation consacre le culte voué à celle qu’on a surnommée « la sainte des tranchées », au même titre que Thérèse de Lisieux.
8. Jean Mermoz
L’aviateur Jean Mermoz. Le 12 mai 2020, place à un souvenir plus réjouissant, avec les 90 ans de la traversée par les airs de l’Atlantique Sud par l’aviateur Jean Mermoz à bord d’un Latécoère 28-3, une date historique dans l’histoire de l’Aéropostale.
9. Maurice Herzog
Maurice Herzog au sommet de l’Annapurna. Le 3 juin 1950, des hommes parvenaient pour la première fois à vaincre un sommet de plus de 8 000 mètres. Un exploit réalisé sur l’Annapurna 1, l’une des plus hautes et redoutables montagnes au monde, et signé Louis Lachenal et Maurice Herzog, deux Français.
10. Jimi Hendrix
Cela fera 50 ans cette année que le guitariste légendaire, Jimi Hendrix est décédé. Le 17 septembre 1970, Jimi Hendrix mourait à 27 ans d’une overdose médicamenteuse. Janis Joplin, autre figure mythique du rock, le rejoindra, à 27 ans également, moins de deux semaines plus tard, le 4 octobre. Les soixante-huitards et nostalgiques des années de la musique des années 1970 ne manqueront pas de saluer la mémoire de ces deux légendes du rock.
Ce commentaire a été modifié le 04/03/2020 à 14:47
On trouve ces fantastiques « cheminées de fées en Turquie », dans la région historique de Cappadoce. Ces formations géologiques furent créées par des volcans qui déposèrent des amas de roche molle et poreuse appelée du « tuf », lequel fut plus tard recouvert de basalte (roche magmatique volcanique). Au 10ème siècle, les hommes creusèrent le tuf pour créer des grottes et des catacombes capables d’accueillir des milliers d’habitants. Le souvenir de ces urbanistes des temps anciens perdure grâce à ces incroyables ruines et ces « hôtels grottes » taillés dans la roche de la ville de Göreme.
2 mars 1848 : loi des 10 heures fixant la durée de la journée de travail légale ...
En 1841, les ateliers ouvraient à 5 heures du matin, pour fermer le soir à 8 ou 9 heures, et l’adulte travaillait 15 heures avec une heure et demie de pause pour les repas. En 1848, le gouvernement provisoire (24 février - 9 mai 1848) vote l’éphémère loi des 10 heures — elle sera supprimée le 9 septembre suivant — restreignant la durée quotidienne du travail à 11 heures pour la province, et à 10 heures pour Paris. Voici les décret et circulaire ministérielle relatifs à cette mesure : Décret du 2 mars 1848 Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs, Considérant : 1° Qu’un travail manuel trop prolongé, non seulement ruine la santé du travailleur, mais encore, en l’empêchant de cultiver son intelligence, porte atteinte à la dignité de l’homme ; 2° Que l’exploitation des ouvriers par les sous-entrepreneurs ouvriers, dits marchandeurs ou tâcherons, est essentiellement injuste, vexatoire et contraire au principe de la fraternité ; [table][/table] Le gouvernement provisoire de la république décrète : 1° La journée de travail est diminuée d’une heure. En conséquence, à Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en province, où elle avait été jusqu’ici de douze heures, elle est réduite à onze. 2° L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage, est abolie. Il est bien entendu que les associations d’ouvriers qui n’ont point pour objet l’exploitation des ouvriers les uns par les autres, ne sont pas considérées comme marchandage. Déclaration de la Commission du 3 mars 1848 Considérant que le décret du 2 mars 1848, qui fixe la durée du travail effectif, a donné lieu à des demandes d’explications de la part de quelques ateliers, où le travail est exceptionnellement de douze heures ; Considérant que l’intention du gouvernement provisoire, telle qu’elle résulte des termes mêmes du décret, a été de ménager les forces du travailleur, et de faire une part de temps à son intelligence ; Les président et vice-président de la commission du gouvernement pour les travailleurs font savoir : La durée du travail effectif, dans Paris et la banlieue, est fixée à dix heures pour toutes les professions. Déclaration de la Commission du 9 mars 1848 Informés que certains patrons élèvent des difficultés sur l’exécution du décret du 2 mars 1848, qui fixe à dix heures la durée du travail effectif et qui abolit le marchandage, Les président et vice-président de la commission de gouvernement pour les travailleurs rappellent que la stricte et loyale exécution des mesures arrêtées par le gouvernement provisoire est une affaire de salut public, et qu’il y sera pourvu avec fermeté. Ils préviennent aussi le public, en réponse à de nombreuses questions qui leur ont été adressées, que le décret relatif à la fixation de la journée de travail s’applique non seulement au travail des hommes, mais aussi à celui des femmes. Circulaire ministérielle du 10 mars 1848 A Messieurs les préfets des départements. Monsieur le préfet, Le gouvernement provisoire de la république a rendu, le 2 mars 1848, un décret qui limite à dix heures par jour, pour Paris, et à onze heures pour les départements, la durée du travail des ouvriers dans les ateliers, usines et manufactures. Il est indispensable que ces dispositions reçoivent leur stricte et rigoureuse exécution dans tous les établissements industriels. Je vous invite, j’invite toutes les municipalités à veiller à ce qu’aucune infraction n’y puisse être commise sous quelque prétexte que ce soit. L’exécution des décrets du gouvernement de la république est confiée à la vigilance, et placée sous la sauvegarde de tous les citoyens. En cas de violation de celui que je rappelle à votre attention, c’est un devoir impérieux pour vous, pour les administrations locales, pour tout citoyen, de dénoncer les contraventions aux autorités de la république. Il s’agit ici tout à la fois et du grand principe de fraternité, appelé à présider désormais aux destinées de la France et du principe non moins sacré de l’égalité entre tous ; entre les établissements industriels, comme entre ceux qui les activent ou leur donnent l’impulsion. Ce sont là, monsieur le préfet, des objets éminemment dignes de la sollicitude nationale ; je vous les recommande expressément, et vous invite à me tenir au courant de tous les faits qui se rapportent à l’exécution du décret sur le travail. Quand il s’agit de la vie, de la santé du peuple et de l’égalité dans les conditions industrielles, tout est grave, tout est pressant. Agréez, monsieur le préfet. l’assurance de ma considération distinguée. Le ministre provisoire de l’agriculture et du commerce, BETHMONT. Arrêté du gouvernement du 21 mars 1848 Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs, Considérant que le décret du 2 mars qui détermine la durée du travail effectif et qui supprime l’exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage n’est pas universellement exécuté en ce qui touche à cette dernière disposition ; Considérant que les deux dispositions contenues dans le décret précité sont d’une égale importance, et doivent avoir force de loi, le gouvernement provisoire de la république, tout en réservant la question du travail à la tâche, Arrête : Toute exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage sera punie d’une amende de cinquante à cent francs pour la première fois ; de cent à deux cents francs en cas de récidive ; et, s’il y avait double récidive, d’un emprisonnement qui pourrait aller de un à six mois. Le produit des amendes sera destiné à secourir les invalides du travail.
Floraison des Cerisiers (Sakura) au Japon – Printemps 2020 by Asian Wanderlust 24 février 2020.
Les 4ème dates prévisionnelles pour la floraison des cerisiers au Japon (printemps 2020) sont tombées et même si ce n’est encore que des prévisions, la floraison des cerisiers devrait se faire autour des dates annoncées, plus ou moins 2/3 jours. Sakura veut dire cerisier en Japonais et la floraison de ces Sakura est un événement majeur au pays du soleil levant. C’est donc logiquement
une des meilleures périodes pour visiter le Japon .
Floraison des Cerisiers Sakura Japon – Le Hanami
Le Hanami, qui veut littéralement dire “regarder les fleurs” (et en particulier les fleurs de cerisiers), est une tradition très attendue au Japon. La coutume veut que les Japonais profitent de ces paysages féeriques en passant la journée à l’extérieur sous une pluie de pétales de couleur rose. Pour vous donner une idée de comment se passe un Hanami, voici une petite vidéo que j’ai prise au parc Shinjuku Gyoen à Tokyo pendant la floraison des cerisiers :
Les fleurs de cerisiers ont également une symbolique importante. Ces fleursreprésentent une beauté parfaite mais éphémère. En effet, ces fleurs n’apparaissent qu’une fois au début de chaque printemps et elles finissent par tomber après seulement 2 semaines.
Mais elles représentent également l’espoir car même si ces fleurs finissent par disparaître, elles reviendront à coup sûr l’année d’après.
Floraison des Cerisiers Sakura Japon – Les dates pour le printemps 2020
La période de floraison des cerisiers dépend comme on peut l’imaginer de la météo. C’est pour ça que ces Sakura ne fleurissent pas partout en même temps sur le territoire Japonais.
La floraison commence relativement tôt pour les îles d'Okinawa par exemple, autour de Janvier.
Pour la région de Tokyo par contre, la floraison commencent vers la fin du mois de Mars.
Les dates changent également d’année en année en fonction du climat.
Et pourle printemps 2020, le début de la floraison des cerisiers devrait être autour du 16 Mars 2020.
Voici une estimation des dates de début de floraison des cerisiers pour les autres grandes villes du Japon :
Sapporo : 30 Avril 2020
Tokyo: 16 Mars 2020
Hakone : 15 Mars 2020
Nagona : 18 Mars 2020
Osaka : 22 Mars 2020
Kyoto : 18 Mars 2020
Wakayama: 21 Mars 2020
Hiroshima : 19 Mars 2020
Fukuoka : 19 Mars 2020
Kagoshima : 31 Mars 2020
La meilleure période pour admirer les belles fleurs de cerisiers n’est pas forcément dès le début de la floraison mais plutôt quelques jours après, quand les fleurs ont bien éclos. Découvrez donc dans la carte suivante les dates de l’éclosion complète (full bloom) des fleurs de cerisiers en 2020 sur tout le territoire du Japon.
Pour votre information, ces dates sont surtout là pour vous donner un ordre d’idée de quand vous aurez la plus forte probabilité de voir les belles fleurs de cerisiers dans chaque ville. Mais il faut également savoir que chaque arbre est différent sans parler du fait qu’il y a également différents types de cerisiers partout au Japon.
Du coup, tant que vous visitez les villes ci-dessus autour des dates indiquées, vous verrez des Sakura sans soucis.
Un autre facteur à prendre en compte est la pluie. Comme on peut l’imaginer, après l’éclosion, les fleurs deviennent fragiles et finissent donc par tomber et la pluie accélère ce processus. Par contre,s’il ne pleut pas pendant la période de floraison, vous pourrez voir encore plus longtemps le Japon en rose.
Floraison des Cerisiers Sakura Japon
Comme vous l’aurez compris, la floraison des cerisiers est la meilleure période pour visiter le Japon mais c’est aussi le moment où le tourisme est au plus haut. Du coup pour éviter de payer trop cher vos hotels, n’hésitez pas à faire vos réservations à l’avance.
Parc Shinjuku Gyoen à Tokyo
Il y a de nombreux spots où on peut voir les Sakura à Tokyo et un des plus connus est le parc Shinjuku Gyoen. L’avantage est que le parc est vraiment grand du coup même quand il est plein de visiteurs, on ne sent pas trop la foule et on peut donc s’y promener tranquillement.
Parc Shinjuku Gyoen à Tokyo
L’autre endroit où j’adore passer du temps pendant le printemps à Tokyo c’est le parc Inokashira qui se trouve à Kichijoji. Il est un peu à l’extérieur de la ville mais ce n’est pas très loin non plus. Il faut environ une demi heure pour y aller depuis la station de Tokyo .
Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, dit Jan Monchablon est un peintre français né à Châtillon-sur-Saône en 1854.
Entré à l'Ecole des Beaux Arts de Paris en 1881, il part ensuite pour la Hollande, attiré par la peinture des maitres flamands.
Il se rend régulièrement dans son village natal de Châtillon-sur-Saône et y peint la majorité de ses paysages. Beaucoup de ses œuvres sont conservées aux États-Unis.
Il meurt en 1904 à Châtillon, où il est enterré.
Le 9 mars 1796, le général Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Il arrive en retard et expédie l'affaire car les préparatifs de la première campagne d'Italie l'obsède.
Pour rappel, Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène.
Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.
19 ventôse An IV (9 mars 1796). Ce soir-là, Napoléon Bonaparte épousa Joséphine de Beauharnais. Mais la future mariée dût vraiment s’armer de patience pour pouvoir convoler. La cérémonie civile était prévue à l’hôtel Mondragon, siège de la deuxième municipalité de Paris. Joséphine s’y rendit vers 20 h. Trois de leurs témoins étaient déjà là. «L’officier d’état-civil, Leclercq, fabriquant de papier peint de son état, était prêt à recueillir le consentement desépoux. Mais impossible de commencer bien sûr sans le marié. Il se fit attendre.
La pendule du salon égrenait les quarts d’heure, les demi-heures puis les heures. L’attente était interminable», rapporte Pierre Branda dans son livre «Joséphine. Le paradoxe du cygne», paru aux éditions Perrin en 2016. Au point que ledit Leclercq, gagné par le sommeil, alla se reposer dans ses appartements, tandis que le commissaire du directoire Collin-Lacombe prenait sa place.
Ce n’est que deux heures plus tard, à 22 heures, que des bruits de bottes annoncèrent l’arrivée de Bonaparte, accompagné de son aide de camp. Lequel, bien que trop jeune, lui servit de témoin. Les futurs époux n’étaient pas à une irrégularité près, alors qu’ils avaient déjà menti sur leur âge -elle se rajeunissant, lui se vieillissant- et que l’adresse donnée par Napoléon était fausse.
Mais l’essentiel était de conclure le plus rapidement possible, comme le souligne Pierre Branda, ajoutant: «En entrant dans la pièce, Bonaparte se serait d’ailleurs exclamé: "Mariez-nous vite!"» Collin-Lacombe, qui n’était pourtant pas habilité pour officier, s’exécuta, déclamant l’actede mariage «à la va-vite», souligne l’historien. Joséphine et Napoléon se dirent «oui», avant d’apposer, ainsi que leurs témoins, leurs signatures sur cet acte que le lendemain, une fois réveillé, Leclercq officialisa en le paraphant.
Vraiment, je le rote ce mois là ! Et je vous explique pourquoi !
Le mois de mars ne sert à rien. Complètement useless. Voilà, c'est dit.
Chaque mois a une utilité selon moi :
Janvier :
on fait la galette des rois,
on se remet des fêtes,
on fait les soldes,
on se fait des raclettes.
Février :
on mange des crêpes et du reblochon,
c'est les vacances d'hiver.
Mars :
...
Avril :
C'est le début des beaux jours, des apéros dehors, des soirées rallongées,
c'est les vacances de printemps,
il y a plein d'anniversaires et pâques aussi,
on a le coeur léger.
On peut ressortir le dressing d'été...
Mai :
Il y a toujours plein d'anniversaires à fêter,
il fait beau, il fait chaud , plein de jours fériés,
on fait le pont, on travaille mais le coeur léger,
les gens déménagent, font des crémaillères, des barbecues.
Juin :
c'est la fête de la musique,
il fait beau,
On a envie de chanter "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent...",
on sent les vacances arriver,
on fait des barbecues.
Juillet - Août :
il fait beau,
la ville se vide, c'est une vie au ralenti qui s'offre à nous, loin du stress,
on prend l'apéro tout le temps,
c'est les vacances pour certains,
on fait les soldes,
on fait des barbecues.
Septembre :
c'est l'été indien,
on fait des barbecues mais avec un petit pull.
Octobre :
on se déguise pour Halloween,
c'est le début des beaux paysages dorés et orangés,
ça nous permet d'accepter avec légèreté qu'il va bientôt refaire moche
Novembre :
on relance la saison des raclettes.
Décembre :
Hihaaaa, c'est Noël, on mange plein de bons trucs,
on fait la fête,
on reçoit des cadeaux,
on mange du fromage qui coule
et on boit du champagne.
Tu vois... Mars ne sert à rien !
En mars, il fait toujours moche, très froid et il ne se passe rien.
On n'a envie de rien faire.
On ne fait rien.
Il est là, on ne sait pas pourquoi, peut-être parce qu'on n'avait pas le compte des 12 mois, alors ils en ont posé un là, et ils n'avaient pas le temps de lui trouver une utilité, ils ont dit "On verra plus tard!"
Non seulement il est inutile mais en plus, il a 31 jours.
Je suis persuadée qu'il compte beaucoup plus de suicides que le reste de l'année. J'ai la flemme de chercher mais j'en suis sûre.
Il y a bien la journée des droits de la femme mais c'est plus une occasion de faire réagir les féministes parmi nous et de subir des réflexions lourdingues et machistes des hommes. Donc bon...
On va changer d'heure et dormir une heure de moins, si c'est pas un désarroi ça !
Mon corps ne l'aime pas du tout ce mois de mars. C'est toujours le moment de l'année où j'ai la vitalité d'un cornichon et l'enthousiasme d'un mollusque.
Je suis au régime et les mois au nom de friandises au chocolat ne devraient pas exister.
On est encore trop loin de l'été.
On cherche toujours un sens à sa vie au mois de mars.
Et on ne le trouve jamais !
On n'a pas de bonnes raisons de manger des cochonneries parce que il n'y a pas de fêtes qui nous permettent de balancer le régime dans les oubliettes le temps d'une journée. J'attends de pied ferme le jour de la Cochonaille. C'est une journée où il convient de manger du saucisson sans complexe cette journée là en hommage à cet apôtre, si tu sais le mec là, qui a vaguement connu Jézousse à l'école.... Enfin, voilà quoi !
Tu pues du cul, mois de mars !
Tu vois comme c'est nul ?
Le 8 mars, c’est la Journée de la Femme.
• Une journée pas comme les autres, dédiée à toutes les femmes du monde.
• Une journée qui célèbre 101 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la dignité et la considération.
• Une journée qui salut le combat extraordinaire de femmes ordinaires.
• Une journée qui rappelle les belles avancées dont nous pouvons être fières.
• Une journée pour prendre conscience que tout est possible, lorsque l’on se mobilise.
• Une journée qui doit disparaître, le jour où la lutte n’aura plus de raisons d’être.
Un siecle de lutte
Pendant des siècles, les femmes ont été considérées comme inférieures à l’homme. Moins intelligentes, moins respectables, les femmes sont longtemps restées au foyer, sans droits nilibertés. Après des années de lutte pour la considération des femmes,
en 1910, une idée audacieuse germa dans l’esprit d’une jeune journaliste allemande.
Révolutionnaire et socialiste, Clara Zetkin proposa d’officialiser le combat des femmes en créant pour elles une journée symbolique.
Son objectif ?
Dénoncer les inégalités entre les sexes et imposer une nouvelle considération de la femme. Validée, la proposition fut adoptée le 8 mars 1910 à Copenhague, lors d’une conférence de l’Internationale Socialiste des Femmes. Ce premier pas entraina un grand mouvement de réflexion sur la situation des femmes dans la société. De nombreuses manifestations s’organisèrent en Europe et dans le monde, pour la lutte des femmes contre les inégalités. En 1977, la Journée Internationale des Droits de la Femme fut officialisée par les Nations Unies et en 1982 en France.
Les grandes dates
1882 : L’enseignement primaire devient obligatoire pour les filles, comme pour les garçons.
1907 : Les femmes mariées peuvent disposer librement de leur salaire.
1938 : Les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari, mais ce dernier conserve le droit d’interdire à son épouse de travailler.
1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité.
1946 : Suppression de la notion de salaire féminin et mise en place du principe de l’égalité.
1965 : Les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.
1967 : La contraception est autorisée (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1974).
1975 : La loi Veil est adoptée pour autoriser l’Interruption Volontaire de Grossesse (et remboursée par la Sécurité Sociale en 1982).
1975 : Ouverture du 1er refuge pour femmes battues.
1979 : Convention de l’ONU sur l’élimination des discriminations envers les femmes, ratifiée par la France en 1983.
1985 : Egalité des époux dans la gestion des biens de la famille et des enfants.
1990 : Reconnaissance du viol entre époux.
2002 : Possibilité de transmettre à l’enfant le nom du père ou le nom de la mère ou les deux noms.
2010 : La lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée grande cause nationale.
Quelques chiffres clés ( 2017 )
● Travail : Sur 100 jeunes cadres, on comptait 49 femmes en 2013 contre 41 en 2001
87 % de personnes qui considèrent que les femmes ont autant l'esprit scientifique que les hommes
En 2015, 68% des femmes de 15 à 64 ans participaient en effet au marché du travail contre 76 % des hommes de la même tranche d'âge. En 1975, la différence de taux d'activité s'élevait à 31 points.
● Salaire : En 1995, sur une année, les femmes gagnaient 27 % de moins que les hommes contre 24 % de moins en 2014. L'écart de revenu salarial entre les femmes et les hommes n'a perdu que trois points en 20 ans.
● Études «Les filles réussissent mieux à l'école que les garçons.
Alors que l’hiver s’éloigne doucement et que les premières giboulées ont fait leur apparition dans le ciel, il est grand temps de dresser la liste des bonnes raisons qui font que nous sommes « happy » à l’idée que le mois de mars soit enfin arrivé. On la découvre ensemble ?
Raison n°1 : le retour du printemps
J’ai beau aimer chacune des saisons pour leurs particularités, je dois avouer que je suis toujours soulagée de voir revenir le printemps, sa lumière et ses couleurs. À partir du mois de février, je commence à trouver le temps long et je guette l’apparition des premiers bourgeons avec impatience. Et si vous habitez à la campagne ou non loin d’un espace vert et que vous tendez bien l’oreille, vous entendrez également que le chant des oiseaux change déjà pour se faire plus doux, plus mélodieux. Aucun doute, le printemps n’est pas très loin !
Raison n°2 : les arcs-en-ciel
J’en parlais au tout début de cet article, les giboulées sont à mars ce que le sac fourre-tout est à Mary Poppins ! Et si ces averses parfois capricieuses ont la fâcheuse habitude de nous prendre par surprise, elles apportent parfois avec elles de jolis arcs-en-ciel. Alors on se surprend à s’arrêter quelques instants pour les admirer avec un regard d’enfant et parfois même, à faire un vœu…
Raison n°3 : l’envie de jardiner
Je me surprends depuis quelques temps à avoir envie de triturer la terre, de semer des graines, de prévoir des jardinières. Si ce n »est pas un signe que le printemps arrive ça ! Du coup, on traine un peu dans les jardineries, on pense lavande ou hortensia, on se dit que cette année, on aimerait semer quelques courgettes et puis peut-être des radis aussi. Et de la coriandre aussi, c’est chouette la coriandre. Bref, mentalement, on est déjà dehors !
Raison n°4 : la St-Patrick
On peut se demander pourquoi la fête nationale de l’Irlande figure dans ma liste. Mais il suffit de réfléchir une seconde aux légendes et traditions qui entourent cette date pour comprendre… En effet, elfes porte-bonheurs et trèfles à quatre feuilles sont toujours de sortie le 17 mars. Et avec ces symboles de chance, nul doute que la St-Patrick estla fête la plus chouette, la plus drôle à célébrer.
Raison n°5 : les cerisiers du Japon
À la vue d’un cerisier du Japon en fleurs, tous mes sens se réveillent. C’est un peu le signal de départ du printemps, celui qui me fait penser que ça y est, l’hiver est derrière nous. Top départ pour : retourner tous mes sacs à main à la recherche de mes lunettes de soleil, le changement de garde-robe, les envies de barbecue, les balades, le nettoyage des meubles de jardin, la réservation des vacances d’été, et les premiers bouquets de fleurs du jardin.
Cela dit, ça marche aussi avec les magnolias ou les forsythias cette affaire !
Raison n°6 : on retrouve l’envie de sortir de son cocon
Pendant quelques mois, on a bien cocooné à la maison, au coin du feu. On a vidé le stock de tisanes, on a même terminé quelques bouquins supers chouettes .
Maintenant, lorsqu’on se lève et que le soleil montre le bout de son nez, on commence à sentir des fourmis dans nos pieds. On se surprend à avoir envie de bouger, à chercher ses baskets pour se remettre au sport et on inviterait bien quelques copains pour prendre l’apéro. C’est l’effet printemps ça et c’est tant mieux ! Allez, hop, on se remue et on retrouve une vie sociale.
Raison n°7: la journée des DROITS de la femme
A coté de tout cela, il est malheureusement utile de rappeler que les droits de la femme sont encore, chaque jour, bafoués un peu partout dans le monde. Et lorsque je dis partout dans le monde, je ne pense pas seulement aux pays des autres continents. Non, aujourd’hui, en Europe, les droits de la femme continuent également d’être menacés. En Pologne, où le droit à l’avortement est en péril. Dans chaque pays où les violences conjugales sont trop souvent tues ou cachées, dans nos entreprises où l’écart salarial est toujours une triste réalité.Ici ou ailleurs, cela doit cesser. Le 8 mars est fait pour le rappeler !
Raison n°8 : la journée nationale du bonheur (20 mars)
On continue dans les journées nationales et, même si le nom de celle-ci peut faire sourire, elle est utile afin de sensibiliser les diverses organisations nationales et internationales ainsi que les mentalités de l’importance du développement du bien-être social, économique et environnemental des populations mondiales. Ce bien-être est appelé Bonheur National Brut (BN
Les 50 ans de la mort du général de Gaulle, les 40 ans de la disparition deJohn Lennon, les 250 ans de Beethoven… On n’est pas obligé d’être en vie pour faire l’actualité en 2020. Illustration avec ces morts célèbres qui vont refaire parler d’eux cette année.
1. Beethoven
Beethoven est né il y a 250 ans. Ludwig van Beethoven aurait eu 250 ans en 2020 et l’Allemagne a officiellement lancé la célébration de cet anniversaire. Pendant un an, du 16 décembre 2019 au 17 décembre 2020, plus de 700 événements sont organisés autour du compositeur, qualifié de « pop-star de 250 ans » par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Il sera joué partout dans le monde.
Sa maison natale, à Bonn, a rouvert ses portes, avec une nouvelle exposition de ses partitions, instruments et aussi des livrets de conversation grâce auxquels il s’exprimait lorsqu’il est devenu sourd, en 1801, 26 ans avant son décès. Ce génie de la musique classique a laissé derrière lui 32 sonates, 9 symphonies, un opéra, des concertos et quelques bagatelles. Les Allemands ont confié à une intelligence artificielle l’achèvement de sa mystérieuse 10e Symphonie qu’il aurait commencé à composer avant sa mort.
2. Le général de Gaulle
De nombreuses commémorations rendront hommage à Charles de Gaulle en 2020. Les commémorations du souvenir pour saluer la mémoire du général de Gaulle vont se multiplier cette année. Emmanuel Macron a déjà fait savoir qu’il allait s’inscrire dans les pas du fondateur de la Ve République. Le 18 juin prochain déjà, on célébrera les 80 ans de son célèbre appel de Londres. Puis le 9 novembre 2020, on se souviendra de la disparition du général de Gaulle, mort il y a 50 ans.
Entretemps, Emmanuel Macron lui rendra surtout un hommage inédit le 7 mai à Montcornet, dans l’Aisne. Une semaine après le début de l’offensive du Troisième Reich contre la France, la Belgique et les Pays-Bas, c’est ici que le colonel de Gaulle, 49 ans, mena en 1940 l’une des rares contre-attaques à la tête de la 4e division française cuirassée et de ses 85 chars. Défait par la 10e Panzerdivision allemande, le futur président de la République française confiera dans ses Mémoires qu’il forgea ce jour-là sa détermination à combattre l’Allemagne nazie : « Ce que j’ai pu faire par la suite, c’est ce jour-là que je l’ai résolu. »
Un message inspirant pour Emmanuel Macron, dont l’entourage promet de « grandes surprises » en cette année à forte tonalité historique. Car le président célébrera aussi le 150e anniversaire de la proclamation de la République par Léon Gambetta, le 4 septembre 1870.
3. John Lennon
John Lennon, le légendaire Beatles.
Le 8 décembre 2020, nous regarderons encore 40 ans en arrière, à la date de la disparition d’un des artistes le plus populaires du XXe siècle, John Lennon, l’un des célèbres membres du mythique groupe anglais The Beatles, abattu à New York par un fan déséquilibré.
4. Bourvil
Le 23 septembre 2020, on rendra hommage à André Raimbourg, dit Bourvil, qui nous aura quittés 50 ans plus tôt. Il faudra s’attendre à des rediffusions télé deses films devenus cultes : Le Corniaud, La grande vadrouille, Le mur de l’Atlantique »…
5. Jean-Paul Sartre
Il est déjà possible de revoir Jean-Paul Sartre, au côté de l’acteur Fabrice Luchini, sous forme de statue de cire, au musée Grévin de Paris.
Le 15 avril 2020, ce sera le 40e anniversaire de la mort de Jean-Paul Sartre, l’écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l’œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970. Il a partagé sa vie avec Simone de Beauvoir, philosophe de l’existentialisme et féministe, avec laquelle il a formé un couple emblématique du XXe siècle.
6. Joe Dassin
Le 20 août 2020 marquera les 40 ans de la disparition de Joe Dassin. En seize ans de carrière (1964-1980), le chanteur a connu de nombreux succès dans la francophonie et ailleurs : Joe Dassin a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde dont près de 17 millions en France, soit 10 millions de singles et 7 millions d’albums. Avant, on aura également célébré le 13 mars un géant de la chanson française qui nous aura quittés 10 ans plus tôt : Jean Ferrat.
7. Jeanne d’Arc
L’année 2020 marque le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc. Le 16 mai1920, le pape Benoît XV canonisa en effet, à Rome, Jeanne d’Arc, la Pucelle d’Orléans béatifiée par Pie X en 1909.
L’événement a eu un retentissement international. Il est l’aboutissement du procès de canonisation lancé en 1869 par Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, encouragé par l’historien et homme politique Henri Wallon, et conduit à son terme par Mgr Touchet. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, cette canonisation consacre le culte voué à celle qu’on a surnommée « la sainte des tranchées », au même titre que Thérèse de Lisieux.
8. Jean Mermoz
L’aviateur Jean Mermoz.
Le 12 mai 2020, place à un souvenir plus réjouissant, avec les 90 ans de la traversée par les airs de l’Atlantique Sud par l’aviateur Jean Mermoz à bord d’un Latécoère 28-3, une date historique dans l’histoire de l’Aéropostale.
9. Maurice Herzog
Maurice Herzog au sommet de l’Annapurna.
Le 3 juin 1950, des hommes parvenaient pour la première fois à vaincre un sommet de plus de 8 000 mètres. Un exploit réalisé sur l’Annapurna 1, l’une des plus hautes et redoutables montagnes au monde, et signé Louis Lachenal et Maurice Herzog, deux Français.
10. Jimi Hendrix
Cela fera 50 ans cette année que le guitariste légendaire, Jimi Hendrix est décédé. Le 17 septembre 1970, Jimi Hendrix mourait à 27 ans d’une overdose médicamenteuse. Janis Joplin, autre figure mythique du rock, le rejoindra, à 27 ans également, moins de deux semaines plus tard, le 4 octobre. Les soixante-huitards et nostalgiques des années de la musique des années 1970 ne manqueront pas de saluer la mémoire de ces deux légendes du rock.
Urbanisme d’autrefois ...
On trouve ces fantastiques « cheminées de fées en Turquie », dans la
région historique de Cappadoce. Ces formations géologiques furent créées
par des volcans qui déposèrent des amas de roche molle et poreuse
appelée du « tuf », lequel fut plus tard recouvert de basalte (roche
magmatique volcanique). Au 10ème siècle, les hommes creusèrent le tuf
pour créer des grottes et des catacombes capables d’accueillir des
milliers d’habitants. Le souvenir de ces urbanistes des temps anciens
perdure grâce à ces incroyables ruines et ces « hôtels grottes » taillés
dans la roche de la ville de Göreme.
2 mars 1848 : loi des 10 heures fixant
la durée de la journée de travail légale ...
En 1841, les ateliers ouvraient à 5 heures du matin, pour fermer le soir à
8 ou 9 heures, et l’adulte travaillait 15 heures avec une heure et
demie de pause pour les repas. En 1848, le gouvernement provisoire
(24 février - 9 mai 1848) vote l’éphémère loi des 10 heures — elle sera
supprimée le 9 septembre suivant — restreignant la durée quotidienne du
travail à 11 heures pour la province, et à 10 heures pour Paris.
Voici les décret et circulaire ministérielle relatifs à cette mesure :
Décret du 2 mars 1848
Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs,
Considérant :
1° Qu’un travail manuel trop prolongé, non seulement ruine la santé du
travailleur, mais encore, en l’empêchant de cultiver son intelligence,
porte atteinte à la dignité de l’homme ;
2° Que l’exploitation des ouvriers par les sous-entrepreneurs ouvriers,
dits marchandeurs ou tâcherons, est essentiellement injuste, vexatoire
et contraire au principe de la fraternité ;
[table]
1° La journée de travail est diminuée d’une heure. En conséquence, à
Paris, où elle était de onze heures, elle est réduite à dix, et en
province, où elle avait été jusqu’ici de douze heures, elle est réduite à
onze.
2° L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage, est abolie.
Il est bien entendu que les associations d’ouvriers qui n’ont point pour
objet l’exploitation des ouvriers les uns par les autres, ne sont pas
considérées comme marchandage.
Déclaration de la Commission du 3 mars 1848
Considérant que le décret du 2 mars 1848, qui fixe la durée du travail effectif, a
donné lieu à des demandes d’explications de la part de quelques
ateliers, où le travail est exceptionnellement de douze heures ;
Considérant que l’intention du gouvernement provisoire, telle qu’elle résulte des
termes mêmes du décret, a été de ménager les forces du travailleur, et
de faire une part de temps à son intelligence ;
Les président et vice-président de la commission du gouvernement pour les travailleurs font savoir :
La durée du travail effectif, dans Paris et la banlieue, est fixée à dix heures pour toutes les professions.
Déclaration de la Commission du 9 mars 1848
Informés que certains patrons élèvent des difficultés sur l’exécution du décret
du 2 mars 1848, qui fixe à dix heures la durée du travail effectif et
qui abolit le marchandage,
Les président et vice-président de la commission de gouvernement pour les
travailleurs rappellent que la stricte et loyale exécution des mesures
arrêtées par le gouvernement provisoire est une affaire de salut public,
et qu’il y sera pourvu avec fermeté.
Ils préviennent aussi le public, en réponse à de nombreuses questions qui
leur ont été adressées, que le décret relatif à la fixation de la
journée de travail s’applique non seulement au travail des hommes, mais
aussi à celui des femmes.
Circulaire ministérielle du 10 mars 1848
A Messieurs les préfets des départements.
Monsieur le préfet,
Le gouvernement provisoire de la république a rendu, le 2 mars 1848, un
décret qui limite à dix heures par jour, pour Paris, et à onze heures
pour les départements, la durée du travail des ouvriers dans les
ateliers, usines et manufactures. Il est indispensable que ces
dispositions reçoivent leur stricte et rigoureuse exécution dans tous
les établissements industriels.
Je vous invite, j’invite toutes les municipalités à veiller à ce qu’aucune
infraction n’y puisse être commise sous quelque prétexte que ce soit.
L’exécution des décrets du gouvernement de la république est confiée à
la vigilance, et placée sous la sauvegarde de tous les citoyens. En cas
de violation de celui que je rappelle à votre attention, c’est un devoir
impérieux pour vous, pour les administrations locales, pour tout
citoyen, de dénoncer les contraventions aux autorités de la république.
Il s’agit ici tout à la fois et du grand principe de fraternité, appelé à
présider désormais aux destinées de la France et du principe non moins
sacré de l’égalité entre tous ; entre les établissements industriels,
comme entre ceux qui les activent ou leur donnent l’impulsion.
Ce sont là, monsieur le préfet, des objets éminemment dignes de la
sollicitude nationale ; je vous les recommande expressément, et vous
invite à me tenir au courant de tous les faits qui se rapportent à
l’exécution du décret sur le travail. Quand il s’agit de la vie, de la
santé du peuple et de l’égalité dans les conditions industrielles, tout
est grave, tout est pressant.
Agréez, monsieur le préfet. l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre provisoire de l’agriculture et du commerce,
BETHMONT.
Arrêté du gouvernement du 21 mars 1848
Sur le rapport de la commission du gouvernement pour les travailleurs,
Considérant que le décret du 2 mars qui détermine la durée du travail effectif et
qui supprime l’exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage n’est
pas universellement exécuté en ce qui touche à cette dernière
disposition ;
Considérant que les deux dispositions contenues dans le décret précité sont d’une
égale importance, et doivent avoir force de loi, le gouvernement
provisoire de la république, tout en réservant la question du travail à
la tâche,
Arrête :
Toute exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage sera punie d’une
amende de cinquante à cent francs pour la première fois ; de cent à deux
cents francs en cas de récidive ; et, s’il y avait double récidive,
d’un emprisonnement qui pourrait aller de un à six mois. Le produit des
amendes sera destiné à secourir les invalides du travail.