De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
27/02/2018 - 07:53
Musée du Cognac I Charentes.

Pour nous expliquer plus en détail la fabrication du Pineau des Charentes, qui comme je vous l’ai déjà dit est fabriqué à base d’1/4 de Cognac et de 3/4 de jus de raison, nous avons passé un petit moment dans le musée des arts du Cognac, en centre ville de Cognac. Je n’ai pas résisté à l’envie de prendre toutes ses jolies bouteilles de Cognac en photo et de les partager ici !
Les premières sont les plus anciennes, les formes ont évoluées au fil des années, et la dernière à même un diamant dans le bouchon, de la même couleur que le Cognac qui est dans la bouteille. Comme on s’est dit avecJoëlle, si t’achètes une bouteille de Cognac avec un diamant dans le bouchon, c’est que t’as déjà trop de diamants sur toi …!!!
Bon week-end gourmand à tous.




26/02/2018 - 21:15
LES JO. DE PYEONGCHANG 2018 sont terminés…

Pendant 15 jours les athlètes nous ont fait vibrés, nous avons applaudis à leur réussite, pleurer à leur défaite… trembler lors des chutes…
Ce fut 15 jours inoubliables
MERCI à tous ces athlètes qui ont tout donnépour ramener des médailles à leurs pays respectifs et un MERCI ENCORE PLUS GRAND à nos Français qui avec leur 15 médailles ont bien défendus les couleurs de la France .
 


Un feu d'artifice a été tiré pour accompagner l'allumage de la flamme olympique et le début des Jeux olympiques de Pyeongchang (Corée du Sud) vendredi 9 février. DAVID J.PHILIP POOL
 


En remportant la poursuite, lundi 12 février, Martin Fourcade a remporté le troisième titre olympique de sa carrière, la première de ses trois médailles d'or en Corée du Sud. FRANCK FIFE AFP
 


La joie des relayeuses françaises, Anaïs Chevalier, Justine Braisaz, MarieDorin-Habert et Anaïs Bescond après leur médaille de bronze en biathlon obtenue jeudi 22 février. FRANCK FIFE AFP
 


La skieuse française Marie Martinod célèbre sa médaille d'argent en ski freestyle sur le podium avec sa fille de 8 ans, Melirose, mardi 20 février. TIM CLAYTON - CORBIS CORBIS SPORT
 


La tunique de la patineuse française Gabriella Papadakis a lâché au bout de quelques secondes lors du programme court, lundi 19 février. MLADEN ANTONOV AFP
 


L'émotion de Julia Pereira De Sousa-Mabileau, 16 ans, après sa médaille d'argent en snowboardcross, vendredi 16 février. MARTIN BUREAU AFP
 


Une des images des Jeux ! La photo sur la ligne d'arrivée de la mass start en biahtlon entre le Français Martin Fourcade et l'Allemand Simon Schempp. C'est le Français qui l'emporte pour quelques centimètres, dimanche 18 février
 


Dimanche 25 février, les pandas étaient omniprésents pendant la cérémonie de clôture. KIM HONG-JI REUTERS
26/02/2018 - 21:01
26/02/2018 - 20:48
                                                          

Un bonsaï est, dans la tradition
chinoise, puis, japonaise, coréenne et vietnamienne un arbre ou une
plante avec un ou des rochers dans un pot, et, selon la tradition
japonaise, un arbre ou une plante dans un pot.

Cet arbre est miniaturisé par des techniques de taille particulières, et en ligaturant
ses branches. On le rempote régulièrement afin de tailler ses racines
internes ainsi que celles qui joignent la surface du pot afin d'en faire
une œuvre d'art esthétique ressemblant à l'arbre dans la nature.






26/02/2018 - 18:37
                                                    


La Légende de la Cité d'Ys ...


Pour situer la ville d'Ys, on a évoqué la baie du Mont-Saint-Michel mais
aussi la baie des Trépassés, la baie d'Audierne, les environs de
Penmarc'h.

Autant de localisations où une ville importante aurait pu exister et... disparaître, engloutie par un violent raz-de-marée.
Dévalez la route plongeant vers la baie des Trépassés. Vous
rencontrerez, le crépuscule venu, des âmes errantes – le


Ils processionnent par groupes de sept de chapelle en chapelle,
avec à leur tête saint Jean-des-Grèves, criant désespérément.

s Krierien (les crieurs) – rôdant dans les solitudes venteuses des grèves et des landes
Depuis le phare de la Vieille, un face-à-face avec la « marmite de l'enfer »
de la baie des Trépassés : les courants violents forment un passage
d'une extrême dangerosité entre la pointe du Raz à l'ouest et la pointe
de Van au nord-ouest.
Un lieu terrifiant où s'enracine la légende de la ville maudite d'Ys. La tradition orale y situe également la figure du
Passeur et de la barque de la nuit (Bag-Noz ou ar Vag-Noz
La Légende :


Ys était le lieu de résidence du roi
Gradlon et de sa fille Dahud. C'est cette dernière qui aurait attiré les
foudres divines à cause de ses péchés. Saint Guénolé avertit le roi que
sa ville était condamnée et qu'il devait sacrifier sa fille, ce qu'il
fit en fuyant en compagnie du saint.



En 1756, 1824, 1896 et 1929, l'île de Sein se trouva recouverte par
les flôts. Ce n'est pas une légende, mais la vérité historique.
On sait aussi qu'en 709 (semble-t-il) la baie du Mont-saint-Michel et les
parages de Saint-Malo furent complètement transformés par un raz de
marée, ou par une succession de tempêtes.
Penmarc'h, port autrefois florissant du pays bigouden, est connu pour son phare d'Eckmühl.



Mais savez-vous que là vivait March, le roi de Poulmarch, que Dahud aux
cheveux d'or (ou Ahès) affubla des oreilles et de la crinière de son
cheval Morvarch, pour le punir de l'avoir poursuivie arc en main ?
A l'embouchure de l'Aulne, les ruines de l'ancienne abbaye de
Landévennec rappellent la légende dorée de saint Guénolé. Sur les ordres
de l'apôtre saint Patrick, qui lui apparaît en songe, il part fonder
son abbaye


En 490, Guénolé, tel un nouveau Moïse, ouvre miraculeusement le bras de
mer séparant l'Hôpital-Camfrout et Landévennec, sur la rive opposée de
l'estuaire. Saint Guénolé apparaît dans la légende de la ville d'Ys.
Entre les pointes du Raz et du Van, la « Bae an Anaon », la baie des âmes en
peine, ou des Trépassés, voit déambuler sur la lande pelée, brûlée par
le sel marin, le peuple des « Krierien »
26/02/2018 - 18:10
Ce qu'on ne remarque pas souvent dans les logo Vous ne verrez plus ces Logos de la même façon.  








Vous voyez la flèche entre le "E" et le "x" (en blanc)? 



Je ne l’avais jamais remarqué


 



 
 Le 2 ième et le 3ième "T" sont deux personnes 



qui partagent une tortilla et un bol de sauce. 









 Le "R" de Tour est un cycliste. 
 Le cercle jaune est la roue avant et le "O" est la roue arrière.



 





  La flèche signifie qu’ Amazon a tout de “a” à “z”.





 




Il y a un ours qui danse au dessus du « ble ». 



Toblerone est fabriqué à Berne en Suisse dont l’emblème est un ours. 







Vous voyez le "31" dans "BR"?
                                                           31 parfums délicieux.








    
   
  
Vous voyez le gorille et la lionne face à face (en blanc) ? 
 

JE TROUVE QUE LE DERNIER EST LE PLUS BEAU!

26/02/2018 - 14:23
10 Bonnes Raisons De Visiter Moulins...Par Léa Billon...

À 2h30 de Paris, Moulins se prête aux escapades culturelles. Vivier de collections en tous genres, la ville est le témoignage de plusieurs siècles d’Histoire de France...
Des Ducs de Bourbon à nos jours. De Louis Mantin en passant par les plus grands costumes scéniques et le musée de la Visitation…

 Remonter Le Temps Dans Le Coeur Médiéval.
La ville doit probablement son nom aux nombreux moulins présents dans la région mais une légende raconte qu’Archambaud, sire de Bourbon, perdu aucours d’une chasse se réfugia dans un moulin pour la nuit.
Il tomba amoureux de la jeune et jolie meunière et érigea un pavillon de chasse. Le pavillon de chasse devint château et la ville naquit tout autour !
Classée ville d’Art et d’Histoire, Moulins s’illustre par un riche patrimoine hérité du Moyen-Âge et de la Renaissance.

Les petites rues étroites et pavées, bordées de belles maisons à pans de bois, les hôtels particuliers aux façades de briques roses et noires losangées, le Jacquemart ou la Chapelle de la Visitation offrent aux regards curieux de nombreux édifices chargés d’histoire.
Le Triptyque Du Maître De Moulins Incontournable, la cathédrale renferme le fameux Triptyque du Maître de Moulins.
Ce tableau, qui a su traverser cinq siècles sans restauration, est souvent qualifié comme étant un des chefs-d’oeuvre de la peinture de la fin du Moyen-Âge.
Niché dans la Chapelle des Evêques, le triptyque représente une Vierge en gloire entourée du Duc Pierre II, de la duchesse Anne, fille de Louis XIet de leur fille Suzanne. De renommée internationale, il garde tout sonmystère quant à l’identité exacte de son créateur !

Se Laisser Surprendre Par La Maison Mantin.

Il était une fois, à la fin du XIXe siècle, un riche bourgeois, Louis Mantin, qui se fit construire une imposante demeure aussi cosmopolite que cossue.
Se sachant malade, il rédigea un testament selon lequel il souhaitait que sa maison soit ouverte au public cent ans après sa mort de façon à montrer aux visiteurs "un spécimen d’habitation d’un bourgeois du XIXe siècle".
Le voeu, de l’excentrique donateur, fut excaucé : après plus d’un siècle de sommeil, la Maison Mantin est aujourd’hui un véritable cabinet de curiosités avec un goût prononcé 
pour la rareté, l’insolite, l’éclectisme et l’exotique.

Des serpents dans du formol, des portraits drolatiques et effrayants, des pictogrammes 
étranges, des indices maçonniques, des bouddhas, des vitraux codés d’idéogrammes ou de démons, des mosaïques, des faïences, des animaux empaillés et des oeuvres d’art…

La richesse des collections de cette étonnante bâtisse lui confère un caractère unique, miroir original d’un passionné et d’une époque : leXIXe siècle. 

 Découvrir Les Racines De L'Allier (Musée Anne De Beaujeu).
Réunion des musées municipal et départemental, le musée Anne de Beaujeu doit beaucoup aux dernières volontés du Moulinois et collectionneur Louis Mantin.
Au début du XXe siècle, ce dernier légua sa maison, ses collections et une somme d’argent aux pouvoirs publics pour la création d’un musée rassemblant les deux collections dans le pavillon Anne de Beaujeu à la condition que celui-ci soit ouvert au public dans les cinq ans suivants sa mort.
C’est ainsi que le nouveau musée ouvrit ses portes le 5 juin 1910. Le musée Anne de Beaujeu constitue l’un des premiers exemples d’architecture et de décor Renaissance construit en France.
Il se compose d’un portique à l’italienne dans lequel s’ouvre une tour percée de trois arcades déclinant tout le registre ornemental de l’époque.
Constituées de dons, d’achats et de dépôts de l’Etat, les collections du musée regroupent quelques 20 000 objets d’art, d’archéologie et d’histoire naturelle dont une partie seulement est présentée dans les salles d’exposition. 

Marcher Sur Les Pas De Coco Chanel…
Saviez-vous que c’est à Moulins que Gabrielle est devenue Coco… ? En 1900, une jeune fille pauvre de 18 ans débarque à Moulins, fraîchement admise à l’Institution Notre-Dame pour y apprendre la couture.
Nul ne se doute alors que le destin extraordinaire de Coco Chanel est en train de s’écrire ! 
Tracée par le service patrimoine de l’Office du Tourisme, la visite guidée "Sur les pas de Coco Chanel", de 1,5 km, permet d’écumer la douzaine de lieux et institutions moulinoises où Gabrielle Chanel avait ses habitudes.

 Découvrir Le Génie Des Visitandines À L’ombre Des Cloîtres (Musée De La Visitation)...
Façonné par la passion de Gérard Picaud, l’homme de confiance des soeurs, le Musée de la Visitation, créé en 1991, est né du désir de 89 monastères de faire connaître leur Institut, leur spiritualité et leur Histoire dans la ville où est décédée leur fondatrice, Sainte-Jeanne de Chantal Frémyot.
Unique au Monde, il permet de découvrir un patrimoine inédit composé de près 10 000 pièces sur cinq siècles d’art. Depuis plusieurs années, le musée met l’accent sur le génie et la qualité des travaux d’aiguilles via des expositions thématiques consacrées à la collection 
textile.

Exposition temporaire "Nous, visitandines de Moulins" Découvrez les liens urbanistiques et sociaux tissés entre les visitandines et la ville qui les accueille depuis 400 ans...
Au travers de pièces d’archives, d’œuvres d’art inédites et de souvenirs bourbonnais émouvants (du 5 mai au 24 décembre 2015). 

Faire Une Pause Au Grand Café
Le Grand Café, café-brasserie sur la place d'Allier, est l'un des plus beaux de France. 
Inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques, il a conservé sa décoration de 1899. 
De style Art-Déco, sa devanture de boiseries, ses murs habillés de miroirs dont les reliefs combinés déploient l'espace à l'infini, sa pendule et son baromètre sont formidablement conservés. 

Assister À Un Lever De Rideau Unique Sur Les Coulisses Des Spectacles...
Ouvert en 2006, Le Centre national du costume de scène (CNCS) est un des premiers musées au monde dédié aux costumes et décors de scène. 
Issues de dons et des collections de la Bibliothèque nationale de France, de la Comédie-Française et de l’Opéra national de Paris, il rassemble plus de 10 000 pièces uniques. 
Fleuron muséographique de la ville, situé dans l’ancienne caserne de cavalerie du XVIIIe siècle, le CNCS s’attache à redonner une seconde vie au patrimoine matériel des spectacles. 
Les plus grands costumes y sont conservés : celui de Maria Callas dans Norma en 1964, l’armure de Jean Marais dans Britannicus en 1952 ou encore les tutus de Christian Lacroix pour Les Anges ternis en 1987.
Dans les pas chassés de Rudolf Noureev En dehors des expositions temporaires, le Centre abrite également la collection Noureev avec une scénographie qui commémore la carrière du danseur étoile le plus célèbre du XXe siècle. 

Costumes, tableaux, sculptures, gravures, estampes, meubles, instruments de musique, photographies personnelles ainsi qu’une reconstitution de son appartement Quai Voltaire à Paris saluent cette immense personnalitéde la danse. 

 Déguster Un Palet D'Or...

 Créé à Moulins à la fin du siècle dernier par Bernard Sérardy, le Palet d'Or est sans conteste la spécialité sucrée de la capitale historique du Bourbonnais.
 Ce chocolat mi-amer, composé d'une ganache faite à partir d'un mélange de chocolat et de crème fraîche, et légèrement parfumé au café, possède la particularité d'être recouvert par quelques paillettes d'or fin.
Ce petit plaisir fut un tel succès à l'époque qu'il sera copié de nombreuses fois, un chocolatier de Saint-Germain-en-Laye déposa même un brevet à son nom. 
Après des années de procès, l'appellation Palets d'Or fut rendu à son créateur, et par la même occasion...
Aux Moulinois, ravis de pouvoir retrouver ce qu'ils considèrent comme leur patrimoine local.

Retomber En Enfance (Musée De L’illustration Jeunesse)...
Unique lieu en Europe dédié à l’illustration du livre de jeunesse, le Musée de l'illustration jeunesse (Mij) conserve plus de 3 400 planches originales de styles et de courants variés et une collection deplus de 11 500 albums illustrés, du XIXe siècle à nos jours.
De la gravure au pop-up, de Gustave Doré à Grégoire Solotareff, le musée met l’accent sur les milliers d’images qui fascinent les enfants depuis 200 ans.
 Installé dans le prestigieux hôtel de Mora, autrefois siège des célèbres imprimeries Desrosiers, le Mij couvre 350 m2 d’exposition sur deux étages et possède une aile réservée aux ateliers et animations.

Prendre Du Bon Temps À L’hôtel De Paris...
Hôtel de caractère et demeure de style XIXe bâtie en 1834, l'hôtel de Paris est aujourd'hui un élégant complexe hôtelierer grand luxe, classé 4 étoiles.

Ghislaine et Philippe Boismenu, les propriétaires des lieux, ouvrent les portes de cette  étape incontournable de la mythique Nationale 7, véritable écrin de quiétude situé en plein coeur du centre historique de Moulins. Ses deux restaurants...
"La Cave à viande" (brasserie) et son restaurant gastronomique "Le 1834" vous invitent à découvrir une cuisine du terroir.
Le Spa, abrité dans les cryptes de la chapelle, est un sanctuaire dédié au bien-être et à la beauté.


Office de tourisme de Moulins et sa région - Infos touristiques...
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Le Grand Café - Café/Bar/Salon de thé -
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Hôtel de Paris (Moulins) - Hôtel -
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Les Palets d'Or - Artisans (métiers de bouche) -
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Musée de l'illustration jeunesse - Musée/Monument/Site -
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Centre national du costume de scène - Musée/Monument/Site -
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Musée de la Visitation - Musée/Monument/Site -
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Musée Anne de Beaujeu et Maison Mantin - Musée/Monument/Site
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26/02/2018 - 12:40

ça c'est passé un 26 fevrierNapoléon Ier s'évade de l'île d'Elbe un 26 février

Le 26 février 1815, Napoléon Ier quitte l'île d'Elbe (plus grande île de
l'archipel Toscan – Italie) où il se trouvait en exil depuis près d'un
an, et gagne la France par voie maritime. Trois jours plus tard, il
débarque sur la plage de l'actuelle station balnéaire de Golfe-Juan
(Alpes-Maritimes). Dès lors, les Cent-Jours commencent. Le 20 mars,
l'empereur est à Paris. Toutefois, l'ultime coup d'éclat de celui qui a
été un temps le maître de l'Europe ne fait pas long feu. Moins de deux
mois plus tard, il est vaincu à Waterloo par une coalition armée
constituée d'Allemands, de Prussiens, de Hollandais et de Britanniques
(bien qu'ils soient alliés à ces derniers, Russes et Autrichiens ne
participent cependant pas à la bataille). Quatre jours plus tard,
Napoléon Ier abdique pour la seconde fois. Par la suite, il est envoyé
en exil à Sainte-Hélène (île volcanique britannique de 122 km2, situé au
cœur de l'Atlantique sud) où il meurt en 1821
**********
Naissance de Victor Hugo, c'est en 1802.


26 février 1802 à Besançon – 22 mai 1885 à Paris

Victor Hugo surpasse par sa puissance créatrice, son imagination et l'étendue
de ses talents tous les écrivains de sa génération. Il s'est aussi
impliqué dans la vie politique de son temps Royaliste dans sa jeunesse,
il s'engage contre la peine de mort («Se venger est de l'individu, punir
est de Dieu»). Son roman Notre-Dame de Paris éveille l'intérêt du
public pour le Moyen Âge et la conservation du patrimoine.

Après la révolution républicaine de 1848, il se fait le champion de la
«Révolution des peuples» et en appelle à la création des États-Unis
d'Europe. Il vire à gauche («J'ai grandi !» dira-t-il en 1854 de ce
moment-là) puis s'exile pour manifester son opposition à Napoléon III.
Cet exil lui vaut une seconde naissance, réalisant son souhait secret
(«Je veux l'influence et non le pouvoir», avait-il écrit en 1848). Il
publie ses chefs-d'œuvre : Les Contemplations, La Légende des Siècles,
Les Misérables... et devient pour les jeunes écrivains un maître
respecté.

Au lendemain de la proclamation de la IIIe République, en 1871, le vieillard revient en France et traverse Paris au milieu
d'une foule reconnaissante. Ses funérailles, en 1885, sont grandioses
autant qu'émouvantes. Aux côtés de son contemporain Louis Pasteur, le
poète personnifie le triomphe de la République et la culture française
*************
FERNANDEL (8 mai 1903 - 26 février 1971)


"Acteur français, il avait le sourire chevalin, l'accent chantant et l'air adorable de qui joue les niais."
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De son vrai nom Fernand Joseph Désiré Contandin, il est né le 8 mai 1903,
dans l'appartement familial situé au 72 du boulevard Chave, grande
artère de Marseille où de nos jours, figure une plaque rappelant cet
évènement. Mais laissons Fernandel le raconter lui-même: "Je suis né le
mois des fleurs (le jour de la St Désiré) et ce jour-là, on m'a dit que
le soleil était astrologiquement sur le seizième degré du signe du
Taureau;... C'est le droguiste qui se trouvait en dessous de chez nous,
Mr Rabattu, qui accompagna mon père pour déclarer ce dont la nature
avait doté ma famille: un certain Fernand Joseph désiré. Mon père avait
dû, pour cet événement important, interrompre une répétition du
commissaire est bon enfant lorsque ma mère avait ressenti les premières
douleurs, ce qui m'a fait dire, bien plus tard, que j'étais né en fait
sous le triple signe du Taureau, du Cheval et de Courteline."

Selon ses proches, Fernand est un garçon curieux, foncièrement honnête,
travailleur, instable, extrêmement sensible, parfois mélancolique, mais
aussi jovial et farceur. A l'évidence, si les planches sont la vocation
de l'enfant, l'appartement est son conservatoire. En 1908, Fernandel a
tout juste 5 ans et pas mal d'années de métiers dans les jambes:
"Dès que l'ai pu me tenir debout, j'ai couru dans toutes les coulisses, les
arrières-salles, les loges des hauts (et des bas) lieux du spectacle
marseillais... De très bonne heure, en effet, je manifestais un grand
enthousiasme pour tout ce qui touchais de près ou de loin à la chanson.
J'avais pris, avec mon frère Marcel les attitudes et les gestes scénique
de mon père, ainsi que sa façon de porter la voix ou de placer ses
mouvements." Le jeune Fernand tâche de jouer les écoliers studieux pour
mieux gagner la confiance paternelle. En 1908, il rentre à la pension
Rose, puis l'école communale de la rue Gillibert avant celle de la rue
Alexandre-Copello où il fera la connaissance d'un certain André Jaubert
qui deviendra plus tard Andrex.

Fernand n'en demeure pas moins un croyant fervent. L'attachement au catéchisme de son enfance se
manifestera bien plus tard lors d'une rencontre avec le pape. Le père
Sardou, prêtre à l'œuvre paroissiale Timon-David, aimait rappeler une
certaine lettre du 21 mai 1911. "Moi, Fernand Contandin, écrivait-il au
Tout-Puissant via l'ecclésiastique, me consacre aujourd'hui et pour
toujours à Votre service. Je promets de Vous honorer toute ma vie d'un
culte spécial, d'être toujours l'enfant fidèle de cette congrégation qui
Vous est consacrée et de répandre Votre culte parmi les jeunes gens."
C'est au théâtre Chave qu'il débute dans un drame historique: "Marceau ou les
enfants de la révolution" d'Anicet Bourgeois. Mais c'est sur la scène
d'une petite salle du proche quartier de Castellane, la Scalla (le futur
Eldorado), que Fernand va faire connaissance à la fois avec le public
et... le trac. Le pioupiou interprète de manière plutôt gauche mais sans
faiblir "Mlle Rose". C'est le succès: le public explose en ovations.
Après un gala au Châtelet, il passe au Palais de cristal. "Du Palais de
cristal aux Variétés, ça fait peut-être cent mètres de Canebière.
Seulement, pour les faire, ces cent mètres, j'ai fait "le grand tour".
Les débuts dans notre métier sont toujours difficiles."
Mais ces débuts vont devoir s'arrêter brutalement suite à la mobilisation de son
père: Fernand doit trouver du travail. "Alors là, les places ont défilé.
Attendez. (il compte sur ses doigts) En 1915, je suis entré à la banque
nationale de Crédit, rue St Ferréol, comme garçon de courses. On disait
saute-ruisseau; Pour 25 frs par mois. C'est mon grand-frère Marcel qui
m'y avait fait engager. Le directeur, Mr Gatineau, quand il m'a vu,
maigre comme un stockfisch, il a dit à mon frère: "C'est pas un
grenadier! Non, a répondu mon frère, mais il court vite." Là , je me
suis fait un copain inséparable que j'ai gardé toute ma vie: Jean Manse.
Ensuite, il y a eu la savonnerie Bellon, la papeterie Granger, la
société marseillaise de Crédit, la compagnie d'électricité, puis mon
père étant rentré de la guerre, j'ai travaillé avec lui dans
l'alimentation. Puis je suis devenu docker (pas longtemps, c'était trop
pénible). Je suis rentré dans une maison de textile, puis retour dans
les banques: Banque impériale ottomane, banque Mathieu-Martin, banque
Franco-chinoise, Banque populaire provençale. Le régiment puis un retour
dans les savons avec la savonnerie du Fer à cheval, puis la savonnerie
de la Cigale, au Rouet. Et après? Après, ça a marché. Après, j'ai été
chanteur!"
En attendant, il fréquente de plus en plus assidûment la petite sœur de Jean, Henriette. D'ailleurs, lorsqu'il vient voir sa
fiancée, Mme Manse l'interpelle par : "Vé ! Voilà le Fernand d'Elle !".
Il prend d'ailleurs ce pseudo pour apparaître sur la scène de l'Edorado
et partage son temps entre spectacles et travaux alimentaires. Désireux
d'épouser Henriette (chose faite le 4 Avril 1925), il accepte une place à
la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il gardera jusqu'au printemps 1925 et
son incorporation sous les drapeaux. D'abord à Grenoble, puis à
Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il habite
le soir chez lui.
Sa fille aînée, Josette, voit le jour le 19 Avril 1926, 3 semaines avant que Fernandel ne soit libéré de ses obligations
militaires et qu'il ne retrouve une place à la savonnerie. Sa première
chance, il la doit à Louis Valette, le directeur de l'Odéon, qui
l'engage en remplacement de la vedette parisienne qui a été conspuée par
le public. On retrouve alors le tourlourou Fernandel qui triomphe avec
un répertoire dont Polin et son beau-frère sont les auteurs. C'est un
triomphe auquel assiste, par hasard, le directeur français de la
Paramount, Jean Faraud. Celui-ci propose à l'artiste un contrat pour se
produire dans les salles Paramount pour animer les entractes. Il débute
le 19 Mars 1927 à Bordeaux (où il retrouve un camarade d'école, Andrex),
puis enchaîne avec Toulouse, Nice, Lille, etc... . Paris a la joie de
le découvrir à Bobino en Décembre pour 12 minutes par représentation !
Ce succès immédiat lui permet de signer un contrat de 19 semaines pour
animer les entractes des cinémas Pathé, avant de revenir à Bobino en
1929. Son père disparaît le 10 Mars 1930, heureux de voir son fils
gagner sa vie sur scène.
La famille Contandin s'installe à Paris en mars 1930 et s'agrandit le 18 Avril avec la naissance de sa seconde
fille Janine. Cet "exil" parisien est reconduit puisque Fernand est
engagé, par Henri Varna, pour un an afin d'être l'une des attractions de
sa revue Nu sonore....
Véritable triomphe, ce spectacle lance définitivement la carrière de Fernandel. Ainsi, Marc Allégret lui rend
visite dans sa loge afin de lui proposer un petit rôle dans Le Blanc et
le Noir (1930). Ce film est surtout pour lui l'occasion de rencontrer 2
personnages qui deviendront ses amis : Sacha Guitry, l'auteur de la
pièce dont est tirée le scénario, et Raimu, acteur principal.

En attendant le "grand" rôle, Fernandel participe en un an à 14 films,
occupant de façon délirante son emploi du temps : il tourne matin et
après-midi et il chante le soir. Cette période se poursuit après la
dernière du Nu... puisqu'il enchaîne 12 nouveaux films en 1932, dont On
purge bébé (J.Renoir),les Gaietés de l'escadron (M.Tourneur) où il
retrouve Gabin et Raimu ou le premier scénario de son beau-frère Quand
tu nous tiens, amour (M.Cammage) et 8 en 1933.
Il ne délaisse pas non plus la scène, puisqu'il parcourt la France (de l'Eldorado
marseillais à l'Elysée Palace de Vichy, avant de revenir à Bobino puis
aux Folies-Bergère). Marcel Pagnol le contacte en 1933 pour le
personnage de Saturnin de Un de Beaumugne. Poliment attentif, Fernandel
se laisse gagner par cette histoire. Mais, il a un gros problème :
boulimique, il croule sous les engagements et demande donc à Pagnol de
décaler le tournage d'Angèle de quelques mois. Ce sera chose faite,
donnant naissance à une amitié (et des disputes !) de près de 30 ans.
Après l'immense succès d'Angèle (1934), son premier rôle dramatique,
Fernandel tournera trois autres films avec Marcel Pagnol : REGAIN
(1937), d'après Jean Giono, LE SCHPOUNTZ (1937) et LA FILLE DU PUISATIER
avec Raimu (1940), NAIS, sur un scénario et des dialogues de Marcel
Pagnol, d'après Émile Zola, fut signé pour la mise en scène, par Raymond
Leboursier en 1945. "C'est à Pagnol, dira Fernandel, que je dois
d'avoir pu prouver que j'étais un vrai comédien."
C'est pour leur 10 ans de mariage que le couple achète la villa des Mille Roses dans la
banlieue de Marseille, devenant avec le temps le refuge de Fernandel, de
sa famille et de ses amis (Andrex, Bousquet, Darcelys et Georgel, entre
autres). Après les Bleus de la Marine, premier scénario de Jean Manse,
son beau-frère s'est attaqué à l'écriture d'Ignace qui devient dans un
premier temps une opérette créée aux Variétés (et qui triomphera partout
en France) avant d'être filmé en 1937 par Pierre Colombier. Il est à
noter que ce prénom sera le 3ème donné au fils Contandin, né le 10
Décembre 1935 (avec Frank et Gérard).
Après François 1er et les Dégourdis de la 11ème (Christian-Jaque - 1937), il retrouve son ami
Pagnol qui lui offre l'échec Regain et le triomphe le Schpountz la même
année. Il en profite d'ailleurs pour rédiger ses premières mémoires,
publiées sur 3 semaines dans le quotidien "Ce Soir". 1938 marque la
présence dans sa filmographie de 3 prénoms célèbres; Barnabé (A.Esway),
Raphaël le Tatoué et Ernest le Rebelle (Christina-Jaque) et s'achève par
son sacre d'acteur le plus populaire (devant Danielle Darrieux et Jean
Gabin). C'est au cours de cette période que Fernandel se forgea la
réputation d'un comédien exigeant, irascible et "radin" : on le tutoyait
peu sur les plateaux. Mais certains de ses partenaires prirent alors sa
défense affirmant qu'il n'était pas prétentieux ni colérique mais
éternellement de bonne humeur...
Hélas, les évènements en Europe ne sont guère marqués par le pacifisme et l'acteur Fernandel devient le
soldat mobilisé Contandin. Naturellement, son immense popularité sera
l'occasion de nombreux quiproquos et attroupements lors de ses gardes,
personne ne l'imaginant réellement soldat. Afin de servir au mieux la
Patrie, il est détaché aux côtés de Pagnol au service cinématographique
des Armées : leur but, tourner un film susceptible de participer au
rapprochement franco-italien. Ce sera la Fille du Puisatier qui sera
achevé après l'Armistice.
De retour à la vie civile, la Continentale, de mémoire très trouble, lui "demande" de jouer et de
réaliser Simplet en collaboration avec Carlo Rim. Sur un scénario de
Manse, il retrouve autour de lui sa bande d'amis marseillais et cette
première expérience demeurera, malgré les circonstances, un bon
souvenir.
Sans chercher vraiment à faire acte de bravoure, il se retire peu à peu de la vie publique, se réfugiant dans une nouvelle
propriété, à Carry-le-Rouet, ne tournant rien entre la nouvelle commande
de la Continentale (Adrien qu'il réalisera en 1943) et la libération.
Le retour de Fernand dans les salles se fait par l'intermédiaire d'un
bossu extraordinaire dans Naïs (1945) de Pagnol et sur scène à l'ABC en
Octobre (pleurant toutefois la disparition de Raimu). C'est au cours des
représentations de la nouvelle opérette de Manse, les Chasseurs
d'Images, qu'un jeune marseillais, Henri Malakian, vient le voir dans sa
loge pour lui demander un parrainage. C'est le début d'une amitié et
d'un talent, celui d'Henri Verneuil, avec lequel il tournera le Mouton à
cinq pattes (1954) ou la Vache et le Prisonnier (1959).
Après l'excellente Armoire Volante (C.Rim - 1949) et un retour sur scène, il
travaille enfin avec Sacha Guitry (Tu m'as sauvé la vie - 1950) où il
recueille les seules bonnes critiques du film. Quant à Adhémar (1951),
c'est l'acteur qui le réalisera car le Maître subit en même temps
l'opération de la dernière chance (dont il sort vainqueur). Période
faste entre toute, car Fernandel participe à Topaze (M.Pagnol - 1950) et
à l'Auberge Rouge (C.Autan-Lara - 1951) avant de devenir Don Camillo
sous la houlette de Julien Duvivier. Les années qui suivent sont
marquées par l'importante collaboration avec Verneuil (au final 8 films
dont 6 entre 1951 et 1954) et la brouille avec son mentor, Marcel
Pagnol. Débutée par une peccadille (le refus de Fernandel d'incarner
Ugolin dans Manon des Sources en raison de trop nombreux engagements
pris par l'acteur), celle-ci éclate sur le tournage de Carnaval (1953)
dont la réalisation a été confiée à Verneuil car Pagnol était lui-même
débordé. L'acteur, agacé par le manque de rigueur de l'auteur, lui fait
part sur le tournage de ses réserves. Pagnol réagira en humiliant
Fernand devant tout le monde, le qualifiant de "grimacier". La fâcherie
durera près de 20 ans.
Le reste de cette décennie ne laisse pas une grande trace malgré Ali Baba (J.Becker - 1954), le Couturier de ces
dames ou Sénéchal le Magnifique (J.Boyer - 1956 et 1957), jusqu'à la
célèbre Margueritte et son prisonnier. Si les années 60 débutent bien
(grâce à Crésus de Jean Giono), Fernandel enchaînent navet sur navet (y
compris la première œuvre de Sergio Leone, Avanti la musica, dont la
seule qualité fut de marquer les débuts de son fils, Frank) avant de
fêter ses 30 ans de cinéma.
Lauréat du prix Courteline 1963 de l'humour, il retrouve pour la première (et hélas) dernière fois le
lauréat 1962, Bourvil, dans la Cuisine au Beurre (G.Grangier - 1963),
les deux hommes s'avouant leur admiration mutuelle en privé. Si le
résultat se laisse regarder sans déplaisir, la rencontre la plus
marquante de cette période est celle de Jean Gabin au mariage d'Henri
Verneuil, dont ils seront tous les deux les témoins.
Les deux hommes s'entendent très vite et décident de créer une société de production,
la "GAFER" (= GAbin + FERnandel) chargée de développer des scénarios
pour les 2 monstres sacrés: il en résultera L'âge ingrat, avec Jean
Gabin, son fils Frank Fernandel et Marie Dubois, de Gilles Grangier. On
le retrouve, avec son fils en première partie, au music-hall en 1965,
triomphant à nouveau, avant d'enchaîner le 5ème Don Camillo. L'acteur
qui n'a plus rien à prouver accepte de tourner pour Mocky, la Bourse ou
la Vie (1966), par amitié pour Bourvil qui tenait le réalisateur en
haute estime. Ce sera une erreur, mais il ne s'en soucie pas. Il tourne
aussi dans l'adaptation par Denys de la Patellière du roman de Bernard
Clavel, le voyage du père (1966). Il participe en parallèle à de
nombreuses œuvres caritatives, estimant qu'il doit bien cela à la vie
qui l'a gâté. En 1968, il chante pour la première fois à la télé (après
longtemps avoir refusé) 5 titres dont Félicie aussi et les Gens riaient,
admirable raccourcis de ses débuts. Fernandel retrouve aussi le théâtre
avec "Freddy", une comédie policière de Robert Thomas. Heureux qui
comme Ulysse (H.Colpi - 1969) sera cependant sa dernière apparition
cinématographique.
Ayant fait une chute sur son bateau "Le Caméra" à Carry-le-Rouet, un kyste à sa poitrine est apparu quelques temps après.
Il s'est avéré que ce kyste, après analyse, était cancéreux. Fernandel a
donc développé un cancer, sa famille était la seule au courant. En
tournant un nouveau "Don Camillo", sous la direction de Christian-Jaque,
en août 1970, le comédien se plaint de fatigue. Il consulte un
spécialiste en Italie, qui lui diagnostique une autre maladie. (Le film
restera d'ailleurs inachevé et, repris par Mario Camerini, avec Gastone
Moschin, sera distribué sous le titre de Don Camillo et les
Contestataires, en 1972). Sa famille lui cachant la vérité, il n'a pas
conscience de son état jusqu'à la fin. Le cancer se généralisant, il
meurt d'un arrêt cardiaque, à cause de la fatigue imposée par la maladie
et les traitements, le 26 février 1971 dans son lit, dans son
appartement de l'avenue Foch à Paris.
Le lundi 1er mars, à 14 heures, en la chapelle Saint-Honoré-d'Eylau, 66, avenue
Raymond-Poincaré, le père Lendger, aumonier de l'Union des Artistes,
célèbre les obsèques de Fernand Contandin, dit Fernandel. Après cette
cérémonie, le cercueil restera pendant quelques jours dans la crypte de
l'église Saint-Pierre-de-Chaillot. Fernandel et Henriette ont rêvé en
effet d'être enterrés dans leur propriété de Carry-le-Rouet, au bord de
cette Méditerranée qu'ils ont tant aimée. Cette joie leur sera refusée. A
partir du 26 avril, Fernandel reposera au petit cimetière de Passy...
en plein coeur de Paris qui a fait sa gloire et qui a voulu le garder
pour jamais.
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26 février 1974 : Naissance à Haguenau en Alsace de Sébastien Loeb. Le pilote de rallye est neuf fois champion
du monde WRC et vainqueur-recordman de la mythique course de Pikes Peak
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26 février 1936 : Hitler inaugure la première usine Volkswagen. Il
présente la Volkswagen ou "voiture du peuple". Sa production ne
s'arrêtera qu'en 2003. Au total, la "coccinelle" sera fabriquée à plus
de 21 529 464 exemplaires à travers le monde.
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26 février 1932 : naissance à Kingsland (Arkansas) de Johnny Cash, le
chanteur, guitariste et auteur-coompositeur de musique country.
Considéré comme une figure emblématique de la musique américaine, il a
vendu plus de 90 millions d'albums. Parmi ses titres les plus connus :
"I walk the line", "ring of fire", "Man in black"... Johnny Cash est
décédé le 12 septembre 2003
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26 février 1829 : naissance à Buttenheim (Allemagne) de Levi Strauss (né
Loeb Strauss), inventeur du blue-jeans et fondateur de la marque
aujourd'hui mondialement connue Levi Strauss & Co.



26/02/2018 - 12:36
                                                           
Naissance d'Émile Coué, inventeur d'une célèbre méthode !

Descendant de petits nobliaux Bretons, Émile Coué de la Châtaigneraye est né à
Troyes. Alors qu'il rêve de devenir chimiste, son père, employé des
chemins de fer de l'Est, lui conseille de devenir pharmacien, profession
qu'il juge plus rémunératrice...

Après un stage dans une pharmacie de Troyes, il monte à Paris où il poursuit ses études, au
collège Sainte-Barbe avant de faire son internat à l'hôpital Necker. Son
diplôme de pharmacien de première classe en poche, il retourne dans
l'Aube où il ouvre une officine dans sa ville natale.

Dans son exercice quotidien, il prend l'habitude d'accompagner la vente de ses
produits de paroles encourageantes, découvrant par là même l'action du
moral sur le physique et son rôle prépondérant dans le processus de
guérison, ce qui l'amène à jeter les premiers fondements de sa méthode :
toute maladie est double, produisant ses effets sur la condition
physique du patient, mais aussi sur son moral. En guidant l'imagination
de manière positive, il est possible de faire pencher la balance du bon
côté et par là même de déterminer la guérison. Ainsi, lorsqu'un malade
se persuade que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle
est possible. Si elle ne l'est pas, il pourra néanmoins obtenir par la
suggestion une amélioration optimale de son état.

Entretemps, Émile Coué se marie à une jeune femme originaire de Nancy, Lucie
Lemoine, qui le pousse à rencontrer le Dr Liébault, un médecin de
champagne qui a été l'un des premiers à s'intéresser aux phénomènes de
suggestion.

Médiocrement convaincu par la méthode de Liébault qu'il juge trop centré sur le rôle du suggestionneur, Coué rencontre
aussi en Lorraine, le Pr Hippolyte Bernheim, autre éminent membre de
l'Ecole de Nancy qui s'oppose, dans ses conceptions sur l'hypnose, à
l'Ecole de la Salpêtrière du Dr Charcot.

Coué construit ainsi peu à peu sa propre méthode d'autosuggestion, comme le
décrit Charles Baudoin, grand thuriféraire du pharmacien troyen : «
L'action capricieuse des remèdes, la portée d'une parole bien placée
jointe au flacon, la guérison d'un mal rebelle par un composé fort
anodin, tous ces faits, d'un ordre assez banal, avaient pris pour ce
grand observateur un sens nouveau; ils s'enregistrent en lui au cours de
sa jeunesse, et dans cet "inconscient" dont il devait plus tard chanter
les louanges, ils préparaient l'élaboration de sa thèse future: celle
de l'autosuggestion ».

Une méthode, trois principes simples
Au fil des ans, sa méthode se précise, reposant sur trois principes simples :

- Toute idée que nous avons dans l'esprit tend à devenir une réalité dans
l'ordre du possible. Ainsi l'idée de guérison peut produire la
guérison. Ou bien encore, sur le plan psychologique, considérer comme
facile une chose à réaliser en facilite effectivement la réalisation.

- Notre être inconscient ou imaginatif, qui constitue la partie cachée de
notre moi, détermine nos états physiques et mentaux. Il est en réalité
plus puissant que notre être conscient et volontaire, qu'il englobe
entièrement, et c'est lui qui préside à toutes les fonctions de notre
organisme et de notre être moral. Donc chaque fois qu'il y a conflit
entre l'imagination et la volonté, c'est toujours l'imagination qui
l'emporte.

- Imagination et volonté doivent par conséquent travailler en synergie : lorsque la volonté et l'imagination sont en
accord, elles ne s'additionnent pas l'une à l'autre, mais leurs forces
se multiplient l'une par l'autre.

Et, même, la méthode Coué peut se résumer en une phrase à répéter vingt fois le matin et vingt fois le
soir : « Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux
». Une phrase qui répétée machinalement va faire pénétrer mécaniquement
dans le cerveau une idée d'amélioration...

En 1910, sa méthode étant devenu selon lui un tout cohérent, Coué vend sa pharmacie de
Troyes et s'installe à Nancy où il crée une « Clinique libre » dans sa
propriété de la rue Jeanne d'Arc. Il y organise des séances
individuelles ou collectives où il distribue l'espérance à des milliers
de patients qui voient en lui un Messie.

Même si de nombreux médecins trouvent ses méthodes « simplistes », Coué voit
sa réputation franchir les frontières. La Belgique, la Suisse,
l'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne l'accueillent triomphalement.
Il se rend aux Etats-Unis en 1923 où le président Coolidge lui-même
l'accueille. Un film et un disque lui sont consacrés. Après un deuxième
voyage triomphal outre-Atlantique l'année suivante et une tournée en
Europe, l'épuisement gagne Émile Coué. Après une ultime conférence à
Strasbourg, le 21 mai 1926, il meurt deux mois plus tard des suites
d'une pneumonie

26/02/2018 - 10:41
La Chine à Paris ...
 


Envie d’en savoir plus sur la culture chinoise sans voyager à l’autre bout du monde ? Il existe de nombreuses adresses à Paris qui célèbrent l’Empire du Milieu. Et il y en a des découvertes à faire ! Entre une librairie confidentielle, une épicerie incontournable et des centres culturels…  
                                                                
  Tang Frères :    
                                                                                                  

 
Tang Frères est LA plus grande épicerie asiatique de la capitale. Situé dans le 13ème arrondissement, on y
trouve tous les produits qu’il faut pour concocter des bon petits plats venus tout droit d’Asie. De la viande, des poissons, des légumes et des fruits frais, mais aussi bien d’autres produits comme du riz, des pâtes de soja, des sauces et des boissons indispensables pour retrouver toutes les saveurs de la cuisine chinoise. D’ailleurs, de nombreux restaurants
parisiens ont fait de cette adresse leur fournisseur officiel. On aime particulièrement les odeurs enivrantes qui se mêlent dans la boutique…
De quoi nous ouvrir l’appétit !

Tang Frères – 48 avenue d’Ivry, Paris 13ème.
Ouvert du mardi au jeudi de 8h45 à 19h, le vendredi de 8h45 à 19h10, le samedi de 8h30 à 19h10 et enfin dimanche de 8h30 à 12h30
Métro : ligne 7, Porte d’Ivry
                                                        
  Le musée Guimet :    
                                                                  

 
Plus de 20 000 objets sont présentés dans ce musée qui couvrent pas moins de sept millénaires d’art chinois. Il s’agit d’une des plus prestigieuses collections d’arts asiatiques au monde. On peut notamment y découvrir des jades et des céramiques datant du néolithique ou des bronzes appartenant aux dynasties Shang et Zhou.
Il y a même un parcours sur l’histoire de la céramique chinoise mis en lumière par près de 10 000 objets. Ce lieu est incontournable pour tous les fans de la culture chinoise.

Musée national des arts asiatiques – Guimet – 6 place d’Iéna, Paris 16ème.
Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00 sauf le dimanche
Métro : ligne 9, Iéna
                                                         
Centre culturel de Chine :  

 

 
Le Centre culturel de Chine a été créé grâce à un accord entre les gouvernements chinois et français. Il s’agit du premier centre culturel chinois établi par la Chine dans un pays occidental. Il a pour vocation de faire découvrir la culture chinoise à travers des expositions, des cours et des activités culturelles. Depuis 2008, le centre a emménagé dans un nouveau bâtiment de 4000 m² comprenant une nouvelle médiathèque, un pôle enseignement, une salle d’exposition et un nouvel auditorium.

Centre culturel de Chine – 1 boulevard de la Tour-Maubourg, Paris 7ème.
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
Métro : ligne 8, 13, Invalides
                                                              
  Librairie Le Phénix :  
                                                                          

  
Cette libraire a été fondée par Régis Bergeron, un journaliste culturel et militant communiste. L’objectif principal était alors de faire découvrir aux Parisiens l’univers de la Chine Populaire. On pouvait notamment s’y procurer « le petit livre rouge » de Mao Zedong.
La librairie est devenu peu à peu un lieu de débats, elle reçoit régulièrement des auteurs français et chinois.
On bénéficie ici d’un large choix d’ouvrages, de journaux, de revues et même de bandes dessinées en chinois. Le tout conseillé par des professionnels passionnés.
À noter, la boutique a récemment été rachetée par une filiale de la maison d’édition publique China International Publishing
Group (CIPG).

Librairie Le Phénix – 72 boulevard de Sébastopol, Paris 3ème.
Ouvert du lundi au samedi de 10h00 à 19h00
Métro : ligne 3, 4, Réaumur-Sébastopol

  La maison des 3 Thés :        
                                                                                 


  La maison des 3 Thés est un endroit bien connu de tous les parisiens passionnés de thés. Ce temple asiatique étonne tout d’abord par sa façade faite de grandes baies vitrées. Une fois entré, on sonne la cloche pour manifester sa présence. Maitre Tseng, qui a fondé le lieu en 1995, est l’une des plus grandes expertes de thé au monde.
Elle va elle-même parcourir l’Asie à la recherche des feuilles les plus rares, et s’assure de la bonne transformation du produit. Ce sont plus de 1 000 références de thés soigneusement sélectionnés qui nous attendent.
La découverte de cette boutique est une expérience en soi et il serait dommage de passer à côté. D’autant plus que la maison ne dispose pas d’un site Internet pour commander le précieux breuvage.

La maison des 3 Thés – 1, rue Saint-Ménard, Paris 5ème.
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h30
Métro : ligne 1, Tuileries
                                                                     
  La maison Feng Shui :    
                                                                                                   
 


Intérieur utilisant le principe du Feng Shui


    Ce lieu atypique propose des ateliers afin de nousinitier en douceur aux principes du Feng-Shui. Cela passe par un choix judicieux du mobilier et de la place qu’il occupe dans notre intérieur.
Cet art pratiqué depuis des millénaires en Chine a pour but de faciliter le bien-être. On aura alors toutes les clés pour créer une ambiance naturelle construite autour de 5 éléments : l’eau, le bois, le feu, la terre et le métal. Rien que d’y penser, on se sent déjà plus zen…

La Maison Feng Shui – 39, rue de Charonne, Paris 11ème.
Les contacter directement pour les horaires d‘atelier
Metro : ligne 8, Ledru-Rollin
                                                                  
  Shanghai Tang :    
                                                                    

 
Très connu en Asie, ce « Ralph Lauren chinois » dispose d’une boutique à Paris.
La maison voit le jour en 1994. Son credo ?
Revisiter le style vestimentaire chinois des années 1920-1930 demanière luxueuse et Haute Couture. Alors que la Chine est plutôt connue pour ses productions de masse, Shanghai Tang fait le pari du haut de gamme. Les créations valent la peine d’être admirées, même si l’on n’a pas forcément les moyens de s’offrir une pièce…

Shanghai Tang – 76, rue Bonaparte, Paris 6ème.
Ouvert tous les jours de 10h à 19h sauf le dimanche
Métro : ligne 4, Saint-Sulpice