De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
05/01/2018 - 11:11
L'Epiphanie, jour des Rois le samedi 6 janvier 2018.



L'Épiphanie, qui clôt les festivités de Noël, se fête normalement le 6 janvier. Cependant, cette date n'étant pas fériée, il est d'usage de fêter l'Épiphanie autour d'une galette des rois le dimanche précédent ou suivant le 6 janvier, c'est à dire le dimanche 7 janvier en cette année 2018.

Traditions gourmandes
Lorsqu'on fête l'Epiphanie, la tradition veut que l'on "tire les Rois". Il s'agit de partager une pâtisserie dans laquelle est
cachée une fève.
C'est un enfant caché sous la table, le plus jeune et donc le plus innocent, qui doit procéder au partage, afin d'éliminer toute forme de tricherie. La personne qui tombe sur la fève est sacrée Roi ou Reine et doit porter la couronne.

La pâtisserie que l'on déguste à cette occasion est généralement une galette de pâte feuilletée fourrée à la frangipane, à la confiture ou encore au chocolat. Cependant, si la galette est très répandue en France, c'est le gâteau des rois qui est le plus ancien des gâteaux de l'Épiphanie. Cette superbe brioche en forme de couronne et garnie de fruits confits continue d'avoir ses adeptes dans le sud de la France.

Tout le mois de janvier !
D'après l'usage, celui ou celle qui trouve la fève a le choix entre offrir à boire à l'assemblée (du vin mousseux ou du champagne) ou être la personne suivante à offrir la galette ou le gâteau des Rois à son domicile ! Cela permet ainsi de multiplier ces moments
conviviaux durant tout le mois de janvier !

Bonne fête Tiphaine !
Il faut savoir que le 6 janvier est également la fête des "Tiphaine" et "Tiffany". Ces prénoms dérivent en effet du mot « Théophanie », employé également pour désigner l’Epiphanie. L’étymologie de ces deux mots renvoie à la manifestation de Dieu, à la présence révélée.

Le voyage des Rois Mages…



Avant de déguster galette ou brioche, découvrons l’histoire qui est à l’origine de cette fête.

Tradition chrétienne
L'histoire des Rois Mages nous est connue par l'Évangile selon Saint Matthieu, mais aussi par des ajouts ultérieurs qui montrent bien le succès rencontré par ce récit. L'Évangile selon Saint Matthieu raconte qu'au moment de la naissance de Jésus, des Sages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent à voir le roi des Juifs dont la naissance leur avait été annoncée par un astre.

Le roi Hérode apprit la nouvelle de leur venue et s'inquiéta de la prédiction révélée par ces Mages. En effet, Hérode redoutait la concurrence de ce roi des Juifs qu'on lui annonçait. Il s'enquit auprès des prêtres du lieu où devait arriver la naissance de
cet enfant. Ceux-ci ayant déclaré que ce lieu devait être Bethléem, Hérode y envoya les mages en leur demandant de l'avertir dès qu'ils l'auraient trouvé.
Les Sages se mirent donc en route vers Bethléem et virent à nouveau l'astre d'Orient qui les guida jusqu'à la crèche. Là, ils trouvèrent l'enfant Jésus, se prosternèrent devant lui et lui offrirent en cadeau de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis, ayant
été avertis en songe des intentions criminelles du roi Hérode, ils repartirent sans l'avertir de leur découverte.
Melchior, Balthazar et GaspardAu fil du temps, des écrits et des traditions populaires donnèrent de l'épaisseur à ces personnages venus d'Orient.
Ainsi,d'Hommes Sages, ils devinrent des rois, répondant aux noms de Melchior, Gaspard et Balthazar... On leur attribua même au XVIème siècle une couleur de peau différente pour chacun : blanche pour Melchior, noire pour Balthazar et jaune pour Gaspard.



D'après les scientifiques
L'histoire des mages exerce depuis longtemps une grande fascination sur les théologiens mais aussi les scientifiques qui ont tenté d'en savoir un peu plus sur cet épisode biblique mystérieux. Ainsi, l'astre qui guida les mages fait l'objet de nombreuses hypothèses : il pourrait s'agir de la comète de Halley, ou encore d'une nova. Quant aux mages, ils pourraient être des astrologues qu'un phénomène céleste exceptionnel aurait attirés vers la Judée.

Les rois mages et la crèche
On commence généralement à installer la crèche de Noël au moment de l'Avent, c'est-à-dire le 4ème dimanche précédant Noël. Cependant les personnages des rois mages doivent être positionnés loin de l'étable, puis rapprochés de la crèche au fur et à mesure que l'Épiphanie approche.
Enfin, le jour des rois est le moment de les placer devant l'enfant Jésus... avant d'attaquer la galette !

05/01/2018 - 10:49
Quelques astuces pour ranger vos bouts de laine et ficelles de toutes sortes .....
 

 

 

 

 

 

 

  

 

 
05/01/2018 - 08:25

1959 souvenez vous: Denise Glaser
présente une nouvelle émission sur la première chaîne : Discorama. Il y
est question de l'actualité de la chanson, du disque, du théâtre et de
découverte des nouveaux talents. L'émission durera jusqu'en 1974,
lorsque Denise Glaser sera "remerciée" par Valéry Giscard d'Estaing qui
profitera de son arrivée au pouvoir pour éliminer du petit écran les
personnalités trop ancrée à gauche
Discorama était une émission de télévision musicale et culturelle française créée
par Denise Glaser et présentée successivement par Jean Desailly, Pierre
Tchernia à partir de septembre 1961, Philippe Noiret et Jean-Pierre
Darras de fin 1961 à fin 1962, puis par Denise Glaser elle-même à partir
de 1964 jusqu'à la dernière émission du 5 janvier 1975, sur une
proposition du président des programmes Jean d'Arcy. Discorama était
diffusée chaque dimanche à 12h30 jusqu'au 5 janvier 1975 sur la première
chaîne de la RTF puis de l'ORTF.
Discorama était un rendez-vous consacré à l'actualité de la chanson, du disque, du théâtre et du cinéma
où alternaient chansons et interviews menées de main de maître par
Denise Glaser qui savait manier le silence mieux que personne et
parvenait à faire se dévoiler autrement tous les artistes, y compris les
plus réservés, sachant que la meilleure façon de faire parler quelqu'un
est de l'écouter et de se taire.
Discorama s'intéressait autant aux grandes vedettes qu'aux débutants, que Denise Glaser découvrait souvent
au hasard d'un concert, puis qu'elle invitait. Elle a ainsi
considérablement aidé Barbara, Sylvie Vartan, Catherine Lara, Maxime Le
Forestier, Michel Sardou, Nana Mouskouri et reçu les plus grandes stars
comme Jeanne Moreau, Serge Gainsbourg, Claude François, Brigitte
Fontaine, Jacques Higelin, Véronique Sanson, Michel Polnareff, Johnny
Hallyday, Charles Trenet, Jacques Brel, Yves Simon, Georges Moustaki ou
encore Léo Ferré.
Discorama change deux fois de noms en 1972 et devient mensuelle avec Comme il vous plaira diffusée en deuxième partie
de soirée, puis Si on se mettait à table

 
05/01/2018 - 08:22

                                              SOUVENEZ  VOUS          


Ah ! que la gaieté régnait sur les
plateaux de Maritie et Gilbert Carpentier ! Et que l'époque, alors,
paraissait légère ! Le décor réduit à trois fois rien : un réverbère, un
banc et une balançoire, côté jardin ; un sofa, un vase et des fleurs,
côté boudoir. On voulait bien y croire.
De même qu'il ne nous serait pas venu à l'idée d'émettre le moindre doute
sur l'amitié qui liait ces artistes réunis pour pousser, en duo ou en
trio, la chansonnette, tout en jouant la comédie. Qu'importent les
styles et les âges. On y voyait Charles Aznavour chanter avec Sheila,
Johnny Hallyday avec Barbara, France Gall avec Jean-Claude Brialy,
Julien Clerc avec Léo Ferré
Le temps qui passe n'a rien changé à l'affaire. Evoquez auprès des plus de 40 ans la variété et ils vous
parleront des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier. Plus curieux
encore, il n'est pas rare d'entendre de jeunes interprètes se référer
aux deux producteurs qui n'hésitaient pas à faire enfiler un déguisement
aux artistes. Pourtant, des dizaines d'émissions de variété ont,
depuis, vu le jour. Des formats, des concepts nouveaux ont émergé. Avec,
pour les présenter, des animateurs vedettes. En vain. Rien n'a pu
balayer les souvenirs de "Top à" (les samedis soirs sur la deuxième
chaîne, de 1972 à 1974) et de "Numéro un"

souvenons-nous. Dans les années 1980, alors que le paysage télévisuel ne comptait
encore que six chaînes, se côtoyaient "Sébastien c'est fou", "Sacrée
soirée", "La Chance aux chansons" (TF1), "Top 50" (Canal+), "Platine
45", "Dimanche Martin", "Champs-Elysées" (Antenne 2)...
Certes, les émissions des Carpentier créent de la nostalgie, parce qu'il s'en
dégageait un esprit de bande qui s'amusait ensemble, rappelle Laurent
Boyer. Mais il faut aussi se souvenir que pour un artiste chaque
apparition à la télévision entraînait un formidable impact sur la vente
de ses titres. Aujourd'hui, la crise du disque a changé la donne. Tout
le monde est devenu plus retenu : les artistes, les producteurs et les
chaînes. La télévision hésite à prendre des risques sur des émissions de
variétés qui coûtent cher et où il n'est pas facile de faire venir les
artistes confirmés
************************
36 chandelles

souvenez vous
1ère diffusion : Lundi 27 octobre 1952 à 20h30 sur la RTF
Arrêtée le lundi 7 juillet 1958

Production : RTF

Présentation : Jean Nohain et André Leclerc, avec Dominique Nohain et Jacqueline Joubert
Lorsque le rideau se lève, le spectacle, auquel Jean Nohain a invité les
téléspectateurs, peut commencer. Une fois par semaine, à 20h30,
chanteurs, humoristes et acteurs montent sur la scène pour offrir
chansons, scènes et numéros.

Dans la bonne humeur générale, de « merveilleux » jeunes talents sont invités à faire leurs débuts, tandis
qu'un spectateur peut également remporter un voyage. Selon les
émissions, les élèves du conservatoire revisitent les classiques, la
mode se décline sur les planches ou les duplex s'enchaînent. Il n'est
pas rare en effet que des artistes participent à l'émission sans être
physiquement présents.

Toujours à la rencontre de son public, Jean Nohain et son complice André Leclerc n'hésitaient pas à multiplier
les invitations à destination de groupes folkloriques, chorales ou
orchestres. Interactive, l'émission proposait également au public de
départager des artistes en herbe à l'applaudimètre.

A titre d'exemple, en 1958, Line Renaud était l'invitée vedette. Parmi les
surprises qui lui ont été réservées : des chanteurs du monde entier ont
repris ses chansons (Tyrolien, Hollandais, Italien...). Avant cela, son
portrait musical avait été tracé en compagnie d'une petite fille de 10
ans (pour ses débuts) et Simone Langlois (son entrée au Conservatoire).
Au cours de ce même numéro de 36 chandelles, Line Renaud avait
interprété une scène d'Horace de Corneille avec Bernard Noë

Jackie et Fernand Sardou font leur numéro

Numéro d'ouverture de l'émission

36 chandelles, un rendez-vous familiale

Jean Nohain et André Leclerc

Orchestre de jeunes invités
04/01/2018 - 19:18
Voici l'endroit parfait pour ta prochaine fin de semaine en amoureux au Québec .Un p'tit coin de paradis dans notre belle province.
Toutes les occasions sont bonnes pour passer une fin de semaine à l'extérieur de la ville dans laquelle ton chum et toi vivez : visiter une nouvelle place, faire un road trip, vous isoler, cocher uneville de votre bucket list, célébrer une occasion spéciale comme votre anniversaire, vous gâter pour la fête de l'un ou de l'autre...

Pour s'évader le temps de deux ou trois jours dans les bois, on ne manque pas d'options au Québec!
On a des chalets , des prêts-à-camper , des cabanes dans les arbres ... 

Question d'ajouter une option supplémentaire à ton éventail de choix déjà grand, ça me tentait de te parler aujourd'hui d'une place dont on ne t'a pas encore parlé : Hébergement les Pieds sur Terre.

Cet endroit se trouve à 1 h seulement de Montréal, ce qui en fait donc une option parfaite pour t'évader durant quelques
jours si tu n'as pas envie de passer la majorité de ton temps sur la route.

Chez Hébergement les Pieds sur Terre, tu as le choix entre plusieurs types d'hébergements : des tipis, des micro-chalets et des bulles.







Les tipis font 450 pieds carrés et ils sont hyper cozy. Le lit double se trouve sur la mezzanine. C'est une bonne option pour vous deux si vous souhaitez ne faire qu'un avec la nature! Si jamais il fait froid, vous pourrez vous réchauffer avec unpoêle à bois. 





Le micro-chalet, surnommé Nid d'Elfe pour son style qui rappelle les univers fantastiques dans le genre de The Lord of the Rings, est en fait perché dans les arbres. Ce serait une bonne option pour une double-date vu qu'il y a deux lits doubles sur la mezzanine.
Un beau bonus, c'est clairement la plateforme reliée à la cabane qui se trouve à15 pieds au-dessus du sol sur laquelle les visiteurs du Nid d'Elfe peuvent aller passer du bon temps.






Vous avez envie de rester dans votre bulle durant la fin de semaine... VOILÀ! Un des points forts de ces bulles, c'est clairement la possibilité de regarder les étoiles durant la nuit vu que le toit est transparent.
Les bulles sont chauffées et reliées à une p'tite cabane dans laquelle se trouvent une cuisine, une douche et une toilette.
04/01/2018 - 18:46

                                                    C'EST  À  LYON        




Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par
Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de
marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant
avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire
classique.

À l'origine, ce théâtre déroule un canevas improvisé non-écrit servant de gazette locale à caractère comique. Le répertoire
écrit original comporte moins d'une cinquantaine de pièces. Les
premières, relevées par Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand pour cause de
soumission obligatoire à la censure de la Deuxième République, datent de
1852. Suivent le recueil du magistrat Jean-Baptiste Onofrio dont la
première version anonyme date de 1865 et les manuscrits Durafour.

Le spectacle se pratique dans un castelet, selon la technique du burattino
ou « marionnette à gaine » dont les particularités impliquent une
gestuelle spécifique et des accessoires disproportionnés donnant lieu à
un comique de situation caractéristique de la commedia dell'arte.

Emblème de la ville de Lyon, Guignol est tout à la fois l'héritier des
traditions du XIXe siècle, chantre du parler lyonnais et support vivant
des traditions théâtrales du spectacle français de la marionnette.
Guignol est à l'origine de salles de spectacle, de compagnies, d'une
littérature et d'une historiographie abondantes, d'une imagerie
populaire comique et sert de support à divers types de médias et
spectacles dont la publicité et une émission de télévision les Guignols
de l'info.
Laurent Mourguet naît en 1769 à Lyon dans une famille de canuts. Il reçoit pour seule formation celle du métier de ses parents :
le tissage de la soie]. Marié en 1788 avec Jeanne Esterle dont il aura
dix enfants, il baigne dans un milieu où la culture est importante,
bercé par le théâtre et le goût des livres[PF 5] bien qu'il ne sache pas
lire et n'apprendra jamais. À la Révolution, la pénurie de travail
guette les ouvriers de la Fabrique et nombre d'entre-eux doivent se
reconvertir. Mourguet quitte la ville pour la campagne et se fait
marchand ambulant de bricoles, picarlats remèdes et aiguilles. Il
découvre l'univers des vogues de campagne, des cabarets et du patois
local. Il ne quitte pas Lyon pour autant et déménage à deux reprises. En
1795, il se fixe dans le quartier de Saint-Paul, au 2, place de la
Boucherie, logement qu'il ne quittera qu'en 1840 pour Vienne où il
termine sa vie.

Ce qu'il a fait à la campagne, il va le faire à Lyon et s'installe en 1797 comme arracheur de dents sur les places de la
ville. Afin d'attirer sa clientèle, il monte un spectacle de
marionnettes, poursuivant une tradition bien ancrée depuis le XVIIe
siècle Sur une base textuelle improvisée et selon l'humeur du
marionnettiste et l'actualité du jour, le spectacle remplit une fonction
de gazette et se dresse en souriant contre les injustices que subissent
les petites gens. Il utilise les marionnettes à gaine du burattino
italien sur la base du théâtre classique de Polichinelle et les trames
de la commedia dell'arte. Il devient marionnettiste professionnel dès
1804 et monte un premier théâtre rudimentaire dans la grande allée des
Brotteaux au milieu du jardin du Petit Tivoli. Ses improvisations sur la
base du répertoire italien attire les promeneurs.

Il s'adjoint les services de Lambert Grégoire Ladré dit père Thomas. Selon une des
hypothèses avancées par les historiens de Guignol, la marionnette de
Gnafron, maillon essentiel de la naissance du théâtre de Guignol, aurait
été créé par Mourguet au départ de Thomas pour garder le souvenir de
son inestimable compagnon, gouailleur quoique trop porté sur le vin du
Beaujolais. Les deux amis se réunissent de nouveau lorsque Mourguet
s'installe au rez-de-chaussée de son logis pour monter un spectacle au
déroulé classique : monologue de Polichinelle, scène d'improvisation
théâtrale accompagnée de musique et théâtre d'ombres.

Naissance de Guignol p eu après, Mourguet entre à la crèche de la rue Noire, une
des innombrables qu'abrite Lyon. De simple appariteur de décors,
Mourguet commence à manipuler les marionnettes et apprend le répertoire
du théâtre : lors de la première apparition de Guignol que l'on date
traditionnellement du 24 octobre la marionnette porte le costume du Père
Coquard, un des personnages qu'il a appris à jouer, un homme du peuple
apportant un peu de simplicité et de bonne humeur, dans la veine du
théâtre traditionnel des mystères La tête est une copie de celle de
Mourguet lui-même : visage rond et fossettes qui encadrent un large
sourire

Né de cette tradition de simplicité, Guignol apparaît comme le porte parole des petites gens, prenant la place d'un
Polichinelle qui lasse le public dans le courant individualiste et
libertaire du Premier Empire. La marionnette est attestée de façon
certaine vers 1818, période à laquelle la collaboration déjà rare du
père Thomas s'arrête définitivement. Mourguet déménage à plusieurs
reprises mais reste propriétaire des endroits où il monte ses
représentations. Les années fastes du café-théâtre viendront bien plus
tard

Petit à petit le répertoire s'épuise et Mourguet doit jouer plusieurs personnages à la fois, ce qui le pousse à faire appel à
d'autre manipulateurs : en 1820, des dix enfants nés de son mariage,
Étienne (né en 1797) et Rose-Pierrette (née en 1804) forment avec leur
père le noyau de la troupe, vite rejoints par l'époux de Rose-Pierrette,
Claude Louis François Josserand, connu sous le nom de Louis Josserand
04/01/2018 - 18:44

                                              


La galette des Rois

La galette des rois est une tradition française qui remonte au XIVe siècle.

Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition
familiale, où toute la famille se rassemble pour découper la fameuse
galette.

Selon la coutume on tire les rois le 6 janvier, jour de l'Épiphanie, mais aujourd'hui la galette est mangée tout le mois de
janvier. Ainsi on garde une chance de devenir roi ou reine d'un jour.

La galette des rois traditionnelle est composée de pâte feuilletée fourrée de frangipane.

La frangipane est une crème pâtissière à l'amande.
Il y a aussi la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre
Dans le sud de la France, on mange le "gâteau des Rois" une grosse brioche
en forme de couronne, recouverte de fruits confits et de sucre.
On dit souvent qu'il faut découper la galette en prévoyant une part de plus
qu'il n'y a de convives "la part du pauvre" offerte au visiteur
imprévu.

Et vous, laquelle de ces trois galettes préférez-vous?
 
04/01/2018 - 18:08

                                        LES  FEMMES  GIRAFES       




Une jeune fille Padaung en tenue de fête au début du XXe siècle :


Des femmes Padaung au début du XXe siècle :


Une femme Padaung et son bébé :


Une petite fille Padaung :



Des femmes Padaung confectionnant des étoffes sur leurs métiers à tisser
L'attachement de ce peuple à ses traditions si particulières malgré les difficultés qu'il rencontre est vraiment émouvant.

Qu'est ce qu'une femme girafe ?

Aussi appelées les tribus des « longs cous », les femmes girafes
proviendraient de la région du Yunnan en Chine mais également du Tibet
et de la Mongolie. La Birmanie, ce grand pays d'Asie du Sud-Est,
accueille une grande majorité de ces femmes. Cependant, aujourd'hui
elles ont tendance à s'installer en Thailande. Ce phénomène attire les
hordes de touristes pour voir « ce spectacle » mais une véritable
histoire se cache sous ce nom de « femmes girafes ». Pour ceux qui
l'ignorent, les femmes girafes ont leur cou encerclé de colliers. Ce
sont des anneaux de cuivre qui peuvent allonger leur cou de 30 à 50 cm
et baisser leurs épaules. Ce sont les femmes les plus âgées qui décident
de la longueur de la première tige de cuivre qui entourera le cou des
plus jeunes.
Quelle est cette tradition ?

Les journées des femmes girafes sont rythmées par plusieurs activités : la
chasse, la récolte, l'élevage et la culture du riz. Ces femmes
mystérieuses tentent de garder leurs coutumes au fil des années. Cette
tradition est restée ancrée dans leurs racines. C'est à l'âge de 5 ans
et 9 ans que l'on passe le premier anneau des jeunes filles sous l'œil
du chaman. Deux ans plus tard, d'autres suivent jusqu'à atteindre le
cou. Pour finir, tous les ans, on lui ajoute un anneau jusqu'à son
mariage. La tradition explique que ce collier-spirale pouvait protéger
les femmes des attaques de tigres. Contrairement à ce que les gens
peuvent penser, il n'affecte pas les vertèbres mais pèse plutôt sur les
côtes qui évoluent vers le bas.
L'objet d'un véritable commerce touristique

Les femmes padaungs (femmes girafes) sont malheureusement réduites à des «
bêtes curieuses ». Beaucoup de touristes sont prêts à donner de
l'argent seulement pour les photographier. En échange, elles pourront
recevoir quelques euros pour faire vivre leur famille. Néanmoins, selon
la ligue des droits de l'homme, les touristes sont invités à éviter ce
genre de « sites touristiques ». De plus, ces femmes sont parfois
exclues de la société et sont vouées à ne pas faire d'études
puisqu'elles sont déjà occuper à se mettre à la disposition des
touristes dans les rues. Victimes de transformation du corps imposée dès
le plus jeune âge, elles vivent dans la pauvreté et la solitude.

Les cercles de cuivre représentent un signe d'appartenance à une certaine
ethnie. Cette tradition a tendance à s'évaporer mais il est possible
d'en voir encore quelques une dans les grandes rues des villes birmanes.
La religion catholique montre son hostilité face à cette coutume


Les femmes girafes, connues sous le nom de Padaung ou Kayan (sous groupe de
la tribu des Karens rouge), sont un peuple originaire de Birmanie, et
dont une partie, fuyant les violences de la dictature, s'est installé
dans le nord de la Thaïlande.
L'origine des Padaung
Les Padaung seraient originaires du Tibet voir de Mongolie. Cette information,
difficilement vérifiable, fait apparaître tout de même une ressemblance
des anneaux de cous des femmes au long cous avec les mères chinoises qui
torturaient leur filles en serrant leur pied.

Si aujourd'hui, les anneaux sont synonymes de beauté, de richesse et de pouvoir, les
explications sur l'origine de cette coutume sont nombreuses.

Des anthropologues ont émis certaines hypothèses, comme la conservation des
femmes dans la tribu, qui avec cet ornement, ne seraient pas acceptées
dans une autre tribu. Les hommes Padaung trouvant ainsi le moyen de
conserver leurs femmes. Une autre, serait que les anneaux serviraient à
protéger les femmes des morsures de tigres qui ont l'habitude de prendre
leurs proies par le cou.

En tout les cas aujourd'hui, les anneaux sont pour les femmes Padaung, un signe de beauté, de pouvoir et
de richesse. Plus le cou est long, plus la femme doit être marié à
quelqu'un d'important dans la tribu.
La mise en place des anneaux
Dès l'age de cinq ans, les mères commencent à mettre en place le premier
anneau au cou de leur fille à travers un rituel secret. Des anneaux sont
ensuite ajoutés régulièrement au fil des mois et des années. En
réalité, ce n'est pas des anneaux que l'on ajoute, il s'agit d'une
spirale tout entière. A chaque ajout, on doit donc changer la spirale
entièrement.



Pendant un temps, s'est répandue l'idée selon laquelle, les hommes utilisaient cette technique pour contrôler
leurs femmes, car disait-on, si l'on retirait les anneaux du cou de la
femme, celui-ci se brisait, et la femme mourrait. Nous savons
aujourd'hui qu'il n'en est rien et que les femmes Padaung enlèvent
régulièrement leurs anneaux, notamment pour changer et agrandir les
spirales entières.

Cela étant, on peut voir lorsqu'elles enlèvent leurs spirales d'anneaux que
leurs cous sont très fin, d'un petit diamètre, et qu'elle ne peuvent
finalement plus contrôler correctement leur cou, et donc vivre
normalement sans leurs anneaux.

On peut voir également des anneaux ajouter au niveau des chevilles et des mollets. C'est le signe d'une plus grande richesse
Quel avenir pour les Padaung ?
Pour terminer, ce peuple qui a été amené aux états-unis dans les années 30
pour y être "exposé" dans des Zoo humains, donne aujourd'hui un peu
toujours le même spectacle lorsqu'on visite leur village dans le nord de
la Thaïlande.

Ils vivent du tourisme et de l'attraction qu'ils procurent.

Ils donnent l'impression d'avoir été déraciné de leur terre et nous ne
pouvons qu'espérer pour eux qu'ils retrouvent vite leurs villages, et
leurs vies d'autrefois.
04/01/2018 - 15:01
                                                  


Michel Galabru est sans doute à la fois l'acteur français le plus populaire
parmi les rescapés du comique franchouillard, et un exemple de comédien
dont la carrière demeure d'une immense richesse malgré des plongeons
occasionnels dans les tréfonds du nanar.
Né le 27 octobre 1924 à Safi (Maroc), Michel Galabru rêve, enfant, de devenir footballeur
professionnel. Mais, alors qu'il est installé dans le sud de la France,
le jeune Michel attrapera le virus du théâtre en écoutant des
enregistrements de Sacha Guitry et Yvonne Printemps. Il monte à Paris et
obtient une place de contrôleur au Théâtre national populaire.
Il finit par réussir le concours d'entrée au Conservatoire, d'où il sortira
avec un prix du meilleur jeune comédien. Il travaillera ensuite à la
Comédie Française de 1950 à 1957, jouant les classiques du répertoire.
Ayant quitté cette prestigieuse maison, il entamera ensuite une carrière
dans le théâtre de boulevard. La comédie est sa vraie voie, qu'il ne
quittera plus. Actif au théâtre et à la télévision (on le voit notamment
dans un célèbre "Cyrano de Bergerac" de l'ORTF, où il interprète le
cuisinier Ragueneau), Michel Galabru devient de plus en plus familier
auprès du grand public. La série des "Gendarme", où il donne la réplique
à Louis de Funès, le consacre vedette populaire.
Michel Galabru devra cependant attendre "Le Viager" de Pierre Tchernia (1971),
pour se voir offrir un rôle comique un peu plus relevé. Les années 70
sont pour l'acteur une période de gloire : notre homme tourne une
quantité impressionnante de films, parmi lesquels un très grand nombre
de nanars comiques, comme "Les Vacanciers" de Michel Gérard, "Le Grand
fanfaron" de Philippe Clair, "Soldat Duroc ça va être ta fête" et autres
"Y'a un os dans la moulinette". Le comédien avouera sans complexes
avoir beaucoup d'impôts à payer. D'autres sources rapportent que si ce
grand comédien s'est compromis dans autant de films peu recommandables,
c'est surtout parce que la première de ses trois femmes était une harpie
épouvantable qui le harcelait constamment pour qu'il rapporte toujours
plus d'argent au foyer. Pour la paix de leur ménage, Michel Galabru
finissait, paraît-il, toujours par craquer.
Parallèlement, Michel Galabru tourne des comédies plus relevées comme "La Cage aux
folles", mais rappelle dans des films comme "Flic ou voyou" et le
méconnu "Monsieur Balboss" (où il interprète un policier corrompu) qu'il
sait être un bon acteur dramatique. C'est surtout avec "Le Juge et
l'assassin" de Bertrand Tavernier que Michel Galabru assoira
définitivement sa réputation de grand comédien : interprète d'un tueur
fou, il remporte le César du meilleur acteur. On le reverra dans des
rôles "sérieux" à de nombreuses reprises, notamment dans "Le Choix des
armes", "Subway" ou "Kamikaze" (où il joue un inventeur fou qui tue les
présentateurs télé en direct, en envoyant des ondes à travers l'écran !
Michel Galabru alterne, dans les années 80, films et pièces de théâtre avec un
succès non démenti. L'effondrement de la comédie populaire à la
française ne lui nuira que modérément : l'homme a déjà prouvé depuis
longtemps sa polyvalence et sait rappeler à l'occasion (comme dans
"Uranus" de Claude Berri) qu'il est un grand acteur
Sa grande activité, ainsi que son talent de second rôle comique, ne
pouvaient que conduire Michel Galabru à côtoyer le nanar français dans
ce qu'il a de plus bas. L'homme a cependant surnagé et su garder
l'affection du public, qu'il a conquis grâce à un jeu exubérant hérité
des monstres sacrés des années 30. Grand acteur, certes, mais habitué du
nanar. Familier de la série Z, mais reconnu par ses pairs. Toute la
richesse du cinéma résumée en une carrière, qui nous rappelle utilement
qu'un nanar, tel qu'il est conçu ici, est avant tout un mauvais film que
l'on aime et que cela vaut également pour ses acteurs.
04/01/2018 - 14:53
La tempête Éléanor à fait le spectacle à St Malo 



       
 
  De jolies salves devant la digue du Sillon | Gérard Lebailly


                     

De jolies salves devant la digue du Sillon | Gérard Lebailly


         

  De jolies salves devant la digue du Sillon | Gérard Lebailly


           

De jolies salves devant la digue du Sillon | Gérard Lebailly


         

  De l'écume vers l'épi de la Hoguette | Gérard Lebailly