De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
07/01/2018 - 02:32
Nathanna Érica est une illustratrice et Artiste de papier basée à São Paulo au Brésil.

Elle crée un monde à elle en utilisant du papier, des ciseaux et un peu trop de couleur… dit-elle !

Sa principale source d'inspiration est la nature, ses formes et ses motifs, ainsi que les nombreuses cultures du monde et, bien sûr, les
films et tout ce qui touche à l'art du cinéma. 

 






06/01/2018 - 21:19
Quelques galettes de grand chef pour vous .


   
Après les fêtes de noël, c'est le retour de L’Épiphanie et sa fameuse galette des rois à la frangipane. Ce gâteau de pâte feuilletée et de poudre d'amande sera donc dégusté en quantité (plus de 20 millions de galettes vendues) ce week-end et pendant tout le mois de Janvier par les plus gourmands. La période post-fêtes de fin d'année laisse donc place à la
gourmandise et aux rois mages.

 
La galette de Yann Couvreur :



Le chef pâtissier basé à Goncourt et qui vient d'ouvrir sa deuxième pâtisserie reste dans le classique pour sa recette de galette des rois.
Son dessert au feuilletage inversé est tout de même une œuvre d'art, au bon goût de frangipane amande torréfiée. Mais le chef ne s'arrête pas làet propose une version revisitée en forme de noisette (et au goût de noisettes). Le petit plus ? Une fève en forme de renard !

 
La galette de Cyril Lignac :



Le chef Cyril Lignac, star des émissions de cuisine et désormais de pâtisserie a ouvert sa propre boutique à Paris. Il y propose de nombreuses sucreries et dessert, et ne déroge pas à la règle de la galette des rois. Toujours à la recherche d'innovation, il propose un gâteau des rois pour L’Épiphanie : brioche à la fleur d'oranger, aux pistaches, fruits confits et zestes d'orange avec un visuel épatant.
                                                
La galette de Dominique Costa :



Le chef du Peninsula Paris proposera aux clients de l'hôtel une galette en forme de couronne assez spéciale : pâte feuilletée, frangipane aux pommes marinées au champagne rosé, avec sur le dessus de la couronne des fruits confits, de la guimauve et de la pâte de feuille à cigarette. Sagalette sera donc une version personnalisée, avec un mélange de
textures et de saveurs.


La galette de Lenôtre :



Comment faire un top des galettes de chefs sans y mettre Lenôtre ?
Ce chef qu'on ne présente plus fait dans la sobriété pour sa galette qu'il a nommé «Empreinte» en rappel aux traditions. Le visuel reste tout de mêmebluffant, avec une galette à la pâte feuilletée, crème d'amandes, avec la brioche Bostock, signature de la maison Lenôtre, imbibée de sirop d'amande et de fleur d'oranger.


La galette de Michaël Bartocetti :



Le chef de l'hôtel Shangri-La Paris fête également L’Épiphanie avec une version très originale et croustillante de la galette des rois. En effet, sa galette pâte feuilletée, frangipane aux pignons de cèdre sauvage, pommes confites façon Tatin parsemée de pignons caramélisés ravira plus d'un gourmand. Le tout servi dans un décor très nature, avec des feuilles de cèdre.

06/01/2018 - 21:08
La montagne dégringole sur le route de Montpascal .

Hier dans la nuit , les habitants du petit village de MONTBRUNAL (Savoie) ont eu la peur de leur vie.
Ils ont été réveillés par un bruit assourdissant, suivi de craquement sinistre... il faisait nuit noire, ce n'est que le matin qu'ils ont constaté les dégâts... heureusement pas de victimes, ni d'habitation touchée.

La route qui mène au village de MONTPASCAL est obstruée par un éboulement de la montagne dû certainement aux pluies et à la neige de ces derniers temps.
Une amie qui habite le village de MONTBRUNAL m'a envoyée les photos suivantes... c'est impressionnant!!! 
 


06/01/2018 - 20:53

                                              


BECASSINE, son Histoire..... la vraie

Qui eût cru que ce personnage gauche rencontre un tel succès auprès de tant de générations de lectrices?
Alors que les petites filles de l'époque (en 1905) naissent dans les roses,
notre héroïne a pour berceau la presse, plus précisément un nouvel hebdo
"la semaine de Suzette", destiné aux fillettes de 8 à 14 ans.
Ses deux "bons génies" sont Jacqueline Rivière, première femme scénariste de
l'histoire de la BD, qui improvise une petite histoire pour "boucler"
le premier numéro; une histoire inspirée par sa propre employée de
maison!
Elle confie en toute hâte à un peintre illustrateur venu livrer des planches de dessin le texte, que l'artiste illustre en
croquant d'un coup de crayon la silhouette toute en rondeurs de
Bécassine!
Il se nomme Emile-Joseph Porphyre -Pinchon....
La plus ancienne héroïne de la BD française voit ainsi le jour en ce 2 février 1905, il y a ...107 ans!
Elle portera bonheur à la "semaine de Suzette, qui sera publiée jusqu'en 1960! un record dans la presse enfantine!
Bécassine deviendra très vite "la" vedette de l'hebdomadaire, les enfants adorant sa "face de lune" et ses bévues...
Au delà de ses traits caricaturaux, la petite Bretonne devient une figure emblématique, car en proie à la misère en ce début de

XX ème siècle, la Bretagne connait un exode massif...
Plus d'un million de Bretons quittent leur région, entre 1860 et 1960.
Bécassine devient ,malgré elle, la caricature de ces jeunes filles contraintes de quitter leur terre natale.
En 1939, la statue en cire de Bécassine, au musée Grévin , est l'objet
d'une attaque des nationalistes bretons, qui l'accusent de donner une
image négative...Même, en 2005, à l'occasion du centenaire de l'héroïne,
ils appellent au boycott...Le sujet demeure sensible!
Sur un quart de siècle, les albums se succèdent et 1200 (!) personnages prennent vie autour de Bécassine!
Juste pour le plaisir, citons quelques noms:
La Marquise Hermine de Grand-Air, Mr Proey-Minans, Marie Quillouch, le major Tacyturn....
Avec le recul, tous les sujets étant abordés dans ces albums, elle nous
éclaire sur les innovations technologiques, les crises économiques,
politiques, sociales, guerres, évolution des moeurs, éducation des
enfants.
Dès la fin des années 60, la BD est érigée au rang de 9ème art...Les plus grands (Faizant, Topor, Hergé, Bretécher, Franquin
etc...) affichent leur admiration.

Georges Brassens chante:
"...au fond des yeux de Bécassine, deux pervenches prenaient racine..."ce qui,
rendez moi cette justice, est plus poétique que "Bécassine, c'est ma
cousine" de C.Goya, en 1980!
Les années passent, les siècles changent, l'intégralité des albums a été ré éditée.....
Ultime coup de maître de notre Bécassine Nationale: elle est entrée dans le dictionnaire.
 
06/01/2018 - 17:43
                                                        
L'Epiphanie est une fête chrétienne, qui a lieu le 6 janvier et qui célèbre la manifestation de Jésus, le
Messie dans le monde. Cette fête s'accompagne traditionnellement d'une
galette des rois.






Le terme Epiphanie vient du grec
(Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition ». Jusqu'à
la fin du IVème siècle, l'Eglise chrétienne fêtait en effet le 6 janvier
toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité, l'hommage
des Rois Mages, le baptême du Christ ou encore le miracle des Noces de
Cana. Ces fêtes ont ensuite été dissociées : l'église latine a notamment
retenu la date du 6 janvier pour la commémoration de l'hommage des Rois
Mages, Gaspar, Balthazar et Melchior, qui apportèrent comme présents de
l'or, de l'encens et de la myrrhe pour fêter la naissance de l'enfant
Jésus. L'église orthodoxe célèbre ce jour là le baptême du Christ et
l'Eglise arménienne la Nativité.
Bien que la Nativité ait reçu la primauté par rapport à l'Epiphanie dès le Ier siècle, l'Epiphanie est
restée une fête très importante, notamment en Espagne où ce sont les
Rois Mages qui apportent les cadeaux, au moment de l'Epiphanie et non à
Noël. Le 6 janvier y est d'ailleurs férié. Dans les pays où il ne l'est
pas, comme la France ou la Belgique, l'Epiphanie est traditionnellement
fêtée le deuxième dimanche après Noël.



Depuis des siècles, la fête religieuse s'accompagne d'une
tradition familiale qui veut que l'Épiphanie soit l'occasion de "tirer
les rois" : on partage entre les convives une galette à la pâte
feuilletée garnie de frangipane, dans laquelle on cache une fève. Celui
qui trouve la fève dans sa part est le Roi ou la Reine de la journée,
il/elle porte la couronne donnée à cette occasion (et doit normalement
offrir la prochaine galette !). Dans certaines régions ou pays,
notamment dans le sud de l'Europe, on sert une brioche en forme de
couronne et garnie de fruits confits, appelée gâteau des Rois.
Dans l'Ancien temps, on prévoyait une part supplémentaire, appelée "part du
Bon Dieu" ou "part de la Vierge", qui était destinée au premier pauvre
qui se présenterait. Cette part était choisie en premier, par le plus
jeune enfant de la famille. Encore aujourd'hui, la tradition veut que le
plus jeune convive se cache sous la table pour désigner les
destinataires des parts de la galette découpée.
La pratique de la galette des rois et de la fève trouverait son origine dans les
Saturnales de la Rome antique, fêtes ayant lieu fin décembre – début
janvier et dont le roi du festin était désigné par une fève trouvée dans
un gâteau. L'emploi de la fève pourrait même remonter aux grecs, qui se
servaient de fèves pour l'élection de leurs magistrats. La fève est une
légumineuse, elle désigne aussi une graine enfermée dans une gousse
(fève de cacao).

A l'origine, on mettait une vraie fève dans
la galette des rois, puis la fève naturelle est devenue au XIXème
siècle une figurine en porcelaine, que certains collectionnent (cette
pratique s'appelle : "la Favophilie" ou "la Fabophilie")

Ni fève ni Couronne dans la galette de l'Elysée

Tous les ans, lors de la traditionnelle réception à l'Elysée, une énorme
galette (1,20 m de diamètre pour 150 personnes) est élaborée pour le
président de la République française. Mais l'artisan boulanger-pâtissier
chargé de la confectionner a pour instruction de n'y placer aucune fève
ni couronne, car : « on ne saurait désigner un roi au sein de la
présidence de la République ».
06/01/2018 - 17:31

Du côté de Boucé, dans l'Orne, une jeune
fille a une adorable génisse comme animal de compagnie. Depuis trois
ans, ce duo atypique est inséparable.
Pour ses 10 ans, Diane voulait un cochon comme animal de compagnie... Sa
famille a beau habiter un hameau dans la campagne de Boucé, ses parents
se sont efforcés de lui faire comprendre qu'un cochonnet, « ça fait des
trous et c'est pas toujours gentil ».Et puis il y a déjà des chats, un
hamster et une palanquée de poneys dans les prés jouxtant la longère.
Sans compter Prune, la peu commode chèvre alpine... Bref, c'est plus une
ménagerie qu'une maison
Du genre têtu, Diane est revenue à la charge. Inlassablement. Elle n'est pas passée du coq à l'âne, juste du
cochon à la vache ! « On s'est aperçus que ce n'était pas une lubie »,
confient Sylvie et Alain, ses parents.
Alors, pour ses 13 ans, ils lui ont offert un veau âgé d'une dizaine jours. « Une petite femelle
toute frêle. Les deux premières nuits, je les ai passées avec elle dans
un box rempli de paille, sourit l'adolescente. Toutes les quatre heures,
il fallait lui préparer un seau de lait en poudre. » Jumelle d'un veau
mâle, la petite normande avait 90 % de risques de ne pas pouvoir
produire de lait, étant ainsi vouée à être engraissée avant de partir à
l'abattoir. « Si on ne l'avait pas adoptée, elle ne serait plus là... »,
soupire Diane, qui a désormais 16 ans.
Heïdi grandit en même temps que la jeune fille. Les voisins les voient souvent se balader dans le
hameau, la plus petite tenant la plus grande par une simple corde. «
Elle a ainsi pris l'habitude de me suivre partout, comme un petit chien
», reprend Diane. Pas trop vache, la petite génisse se laisse même
affubler d'un gilet, voire d'un manteau, quand sa maîtresse décide de
faire carnaval.

Le jeune bovin s'impose parfois dans les activités de la famille, picore dans le seau à l'heure de la cueillette
des cerises et pique une tête dans la rivière qui traverse le pré où
elle broute et s'ébroue. « Le problème, c'est qu'elle veut aussi jouer
avec les pêcheurs ! » Quand ces derniers voient débouler les 500 kg
d'Heïdi, ils préfèrent décamper. Ah, l'amour vache !
Parfois elle prépare des coups en douce, se glisse hors de son enclos pour se
faufiler dans la maison. « Un jour, on regardait la télé dans le canapé,
quand on a l'a entendue meugler... elle était juste derrière nous !
Elle venait de manger le pull de mon frère », pouffe Diane. Alban fait
la tête : il l'aimait bien son pull
Quand Diane est en classe, Heïdi se repose au milieu des chevaux et des poneys. La nature étant bien
faite, la génisse boulotte ce que les chevaux ne mangent pas
Quand Diane revient à la maison, elle grimpe sur le dos de sa copine, lui fait
des câlins et la grattouille dans le cou, le ventre. Le quadrupède se
laisse faire, apprécie visiblement, se roule sur le côté... Qui ne dit
meuh consent


.





06/01/2018 - 13:10
06/01/2018 - 13:05
  
                                                        ALERTE

                                           




05/01/2018 - 18:53

                                               LE  SAVIEZ  VOUS ?......          



C'est un jeu de mot tiré de l'enseigne représentant un lapin bondissant d'une
marmite, peint par l'artiste Gill, qui a donné son nom à ce cabaret !

La fin du 19e siècle marque l'éclosion des grands cabarets qui firent la
réputation de Montmartre: le Chat Noir, Le Divan Japonais, le Moulin
Rouge... Parmi ces célèbres cabarets se trouve celui du Lapin Agile,
foyer de la Bohème Montmartroise jusqu'en 1914 : Dorgelès, Carco,
Courteline, Clemenceau, Picasso, Renoir, Utrillo, Van Gogh et tant
d'autres participaient aux soirées animées par l'incontournable Père
Frédé.
C'est dans la partie haute de Montmartre qu'est construit en 1795 la maisonnette qui abritera quelques années plus tard le Lapin
Agile , en 1860 (date à laquelle la commune de Montmartre est rattachée à
Paris ) elle devient une auberge de rouliers baptisée " Au Rendez-vous
des voleurs " . A partir de 1869 , elle prend le nom de " Cabaret des
Assassins " parce que sur ses murs sont accrochés des gravures
représentant des assassins célèbres comme Ravaillac qui en 1610
assassina le Roi Henri IV et Troppmann , d'origine alsacienne , qui en
1869 assassina à Pantin six membres de la famille Kinck !!! Il sera
guillotiné le 19 janvier 1870 par l'exécuteur Heidenreich devant la
prison de la grande Roquette
.
Entre 1879 et 1880 le propriétaire de l'époque un certain Sals , employé à la mairie et unique
restaurateur de l'endroit à accepter les clients la nuit , demande au
caricaturiste André Gill , de son véritable nom Louis-Alexandre Gosset
de Guines , de lui réaliser une enseigne pour son cabaret . Celui-ci
peignit un lapin vêtu d'une redingote verte et d'une écharpe rouge
s'échappant d'une marmite qui lui était destinée . Le cabaret sera
désormais appelé le " Lapin à Gill " , qui se transformera bien vite en "
Lapin Agile " !!! On pense que le lapin représenté sur le tableau ,
n'était autre qu'André Gill lui même caricaturé en lapin , car en effet
il avait participé à la Commune et avait réussi à échapper à la
sanglante répression qui s'en suivit . André Gill repose au cimetière du
Père Lachaise .
Aujourd'hui le Cabaret du Lapin Agile est le seul qui perpétue encore la tradition de la Butte : visiteurs et chanteurs
entonnent en coeur les refrains de chansons célèbres.

L'enseigne du cabaret, toujours visible, constitue l'un des symboles de Montmartre.
André Gill pouvait-il imaginer en peignant la fameuse toile du Lapin, qu'elle
serait reproduite sur un panneau de bois par Osterling pour le cabaret
de la rue des Saules et que cette oeuvre serait photographiée par des
millions de touristes
Lorsque l'enseigne fut installée sur la façade de la petite maison en 1881, André Gill sortait de Charenton où il
avait été interné. Il connaissait alors une courte rémission avant
d'être interné de nouveau pour ne plus sortir et mourir en 1885.
Il fut cependant bien plus que l'auteur de ce lapin qui sort de sa casserole en brandissant une bonne bouteille!

Il fut le caricaturiste dont les lecteurs guettaient les dessins, à
l'affût de l'hebdomadaire La Lune qui était à la fois le Charlie Hebdo
et Le Canard Enchaîné de l'époque.
André Gill est le fils d'un aristocrate peu recommandable, le Comte de Guines qui ne reconnaît pas
ce garçon né le 17 octobre 1840 d'une aventure avec une femme du peuple,
une couturière qui en meurt de chagrin. De son vrai nom André Gosset,
il choisira de signer ses dessins sous le nom de Gill.
Il mène alors la vie de Bohême dont parle Murger (dont il illustrera La Vie de Bohême)
et ne parvient à survivre qu'en jouant les croque-morts, c'est à dire
en "croquant" les morts dont les familles veulent garder un souvenir
vivant!

Grâce à l'épidémie de choléra de 1865, il peut mettre un peu de beurre dans ses épinards!
La fin d'une époque

Jusqu'au mois d'août 1914 le "Lapin Agile" vécut une vie qui était
l'image même de Montmartre , celle d'un petit village de campagne
tranquille loin des tracasseries de la ville et de sa maréchaussée !!!
Cette époque insouciante s'achève le 1er août 1914, avec la proclamation
de la mobilisation générale contre l'Allemagne : « brusquement, tout
parut emporté, balayé », rapporte Francis Carco . La clientèle se fait
rare au Lapin Agile car la plupart des habitués sont partis pour le
front, et beaucoup ne devront pas en revenir !!! Le Lapin Agile ne
retrouvera plus jamais son statut de lieu de rencontre des écrivains et
des artistes de l'avant-garde, même si chaque année, le jour de
l'inauguration du Salon d'Automne, les peintres ont l'habitude de finir
la soirée au Lapin Agile , la nouvelle mode à déplacé la création à
Montparnasse tout comme elle le fera après la seconde guerre qui fera
de Saint-Germain-des-Prés le nouveau lieu "tendance" comme l'on dit
bêtement aujourd'hui
Le Lapin Agile poursuit tant bien que mal ses activités pendant l'occupation , et redevient après 1945 un lieu de
rencontre et un tremplin pour les artistes : c'est là qu'en 1947 le
guitariste Alexandre Lagoya fait la connaissance de Léo Ferré, et qu'en
1955 un certain Claude Nougaro fait ses premières apparitions sur scène,
en tant que poète d'abord, puis comme chanteur. . C'est là encore,dans
cette France de Jean-Roger Caussimon , de Bruant, de Carco, de Paulo,
d'Yvonne Darle...”, qu'il a tenu à recevoir bien plus tard la médaille
de l'Ordre national du mérite . Georges Brassens , comme beaucoup
d'autres y fera ses premières armes .
En 1972, Paulo Gérard cède la gestion du cabaret à son beau-fils Yves Mathieu ( le fils d'Yvonne
Darle ) en est toujours le propriétaire . Les "veillées" du Lapin Agile
y sont toujours organisées , au cours desquelles se produisent
chanteurs et humoristes . Grâce à Yves Mathieu et ses artistes de grand
talent , l'âme de montmartre est préservée !!
05/01/2018 - 12:33

                                             JOURNAL  DU  5  JANVIER     




5 janvier 1477 : Mort de Charles le Téméraire
Le 5 janvier 1477, le duc Charles le Téméraire, « Grand Duc d'Occident »,
trouve une mort tragique et solitaire dans la neige en combattant la
ville de Nancy.
***********

5 janvier 1649 : Anne d'Autriche et Mazarin fuient Paris
Le 5 janvier 1649, Anne d'Autriche et Mazarin quittent Paris. Avec le
jeune roi Louis XIV, ils se réfugient à Saint-Germain-en-Laye et
attendent que la Fronde parlementaire se détruise par ses propres excès.
***********

5 janvier 1757 : Attentat de Damiens
Le 5 janvier 1757, le roi Louis XV se rend au chevet de sa fille Victoire,
alitée. Il s'apprête à monter dans son carrosse, devant le château de
Versailles, quand un homme se glisse entre les gardes et lui porte un
coup entre les côtes avec un canif à lame de 8 cm. Le roi porte la main à
sa blessure cependant que les gardes se saisissent de l'assassin, un
déséquilibré du nom de Robert Damiens. Le premier chirurgien, La
Martinière, sonde la blessure mais celle-ci se révèle heureusement
superficielle, le roi ayant été protégé par d'épaisses couches de
vêtements en soie.

Reste que cette tentative d'assassinat est punie d'une façon démesurée. Rien moins que le sort de Ravaillac,
assassin d'Henri IV : la mort par écartèlement et le bûcher. À l'énoncé
de la sentence, Damiens bougonne : « La journée sera rude » ! Ce
supplice d'un autre temps, qui dure plusieurs heures, horrifie les
esprits sensibles. Le roi, que ses sujets surnommaient naguère le
Bien-Aimé, commence à devenir impopulaire...

**********
5 janvier 1875 : Inauguration de l'Opéra
Le 5 janvier 1875 a lieu la représentation inaugurale de l'Opéra de Paris
en présence du président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, de
la reine mère d'Espagne, du lord-maire de Londres ainsi que d'environ
2500 spectateurs.

L'architecte Charles Garnier n'a pas été invité et a dû payer sa place. Il n'en est pas moins acclamé par le public



Un monument dédié au plaisir
Cette salle est la treizième construite à Paris depuis la fondation d'un opéra par Louis XIV en 1669.

Divertissement mondain au XIXe siècle, l'opéra reçoit régulièrement la haute société.
Rien d'étonnant à ce que des terroristes y commettent leurs exploits.
Cela commence en 1800 avec une machine infernale qui vise le cortège de
Napoléon Bonaparte. En 1820, le duc de Berry, neveu et héritier du roi
Louis XVIII, est assassiné sur les marches du théâtre.

Enfin, en 1858, le cortège de Napoléon III est atteint de plusieurs bombes lors de
l'attentat d'Orsini. L'empereur décide alors de reconstruire l'Opéra en
un lieu dégagé, au milieu du nouveau quartier des affaires et des
grands magasins.

Pour la première fois, un concours d'architecture est organisé.

Le projet de Charles Garnier, un inconnu de 35 ans, remporte les faveurs
du jury. Selon ses propres mots, l'architecte a voulu concevoir un
«monument à l'art, au luxe, au plaisir».

À l'impératrice Eugénie qui lui demande de quel style il s'agit, il répond : «Mais... du Napoléon III, Madame !»

Avec ses sculptures allégoriques, ses dorures et ses colonnes torsadées, ce
style inédit, baroque et fantasque, joyeux et festif, est à l'image de
la haute société du Second Empire.

Les travaux du palais Garnier vont s'étirer pendant quinze ans et ne s'achever que sous la IIIe République.

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5 janvier 1895 : Dégradation du capitaine Dreyfus
Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé
dans la cour de l'École Militaire, à Paris, sous l'inculpation de haute
trahison. Il sera ensuite envoyé à l'île du Diable, en Guyane. La
campagne de réhabilitation va donner lieu à une Affaire judiciaire sans
précédent, mobilisant dreyfusards contre antidreyfusards.

Parmi les premiers, Mathieu Dreyfus, frère du condamné, le lieutenant-colonel
Picquart, le sénateur Scheurer-Kestner, le député Joseph Reinach,
Georges Clemenceau, Émile Zola, Charles Péguy...
**********
1889
Apparition du hamburger



Pour la première fois, le mot "hamburger" est utilisé dans un journal de
Washington. Il désigne un bifteak haché consommé en grande majorité par
les immigrés allemands originaires de la région de Hamburg, d'où le nom
"hamburger". Le hamburger sera adopté par l'ensemble de la population
américaine au début du XXème siècle. Son mode de consommation changera :
il sera préparé haché et agrémenté d'oignon et de poivre et placé à
l'intérieur d'un pain