Souvent représentée à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie symbolise l'union de la philosophie et de la religion.
Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de nombreuses persécutions. Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les arguments. Catherine les convertira. L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser. Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera. Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir. Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux. Ils seront tous exécutés. Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve. Elle sera finalement décapitée. De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles. Son corps sera transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine. Sainte Catherine appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite.
Autrefois, les statues de sainte Catherine placées dans les églises étaient ornées d'une coiffe qui était renouvelée chaque année. Cette opération était le privilège des jeunes femmes âgées de plus de 25 ans et encore célibataires. Ainsi l'expression « elle va coiffer sainte Catherine » signifiait que la jeune femme en question n'avait toujours pas trouvé de mari.
Cette dernière pouvait alors implorer la sainte avec la prière suivante : « Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir célibataire. Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout ».
Les Catherinettes :
Depuis le moyen âge, les jeunes filles réputées vierges et atteignant vingt cinq ans ont leur fête et sont surnommées les ''catherinettes''. Le 25 novembre, elles se mettent une coiffe jaune et verte, symboles de la foi et de la connaissance. La tradition se perd un peu mais l'expression est restée.
Les catherinettes se fêtent beaucoup dans le monde du travail où les jeunes femmes, au cours des deux derniers siècles, ont fait preuve de courage et d'indépendance.
Les coiffes des catherinettes sont remarquables par la variété qu'elles proposent, elles peuvent être originales, sages, provocatrices ou raffinées, et contrastent avec la douceur qui se dégage du mariage jaune/vert.
Ils sont chaque année vingt mille ou trente mille à prendre sur le grand escalier de la cathédrale le départ de la célèbre via Podiensis, le plus prestigieux des itinéraires vers Compostelle.
La vieille ville mariale, qui a longtemps fait peu cas de ce pèlerinage concurrent, a fini par se prendre au jeu. Encore plus depuis que l’engouement pour cette longue randonnée spirituelle lui a valu d’être inscrite, en 1998, au patrimoine de l’humanité.
Pour apprécier pleinement la cathédrale Notre-Dame-de- France, et l‘effort à fournir avant de se lancer à l‘ascension des 137 marches qui y mènent, puis poursuivre vers le rocher Corneille où domine la statue de la Vierge, une vue d‘ensemble s'impose.
Les pèlerins qui partent de Puy-en-Velay s’élancent pour 1 522 kilomètres... ou un peu moins, car beaucoup jouent le jeu sur une dizaine d’étapes seulement, entre Le Puy et Conques, les plus belles aux dires des connaisseurs, ou même une journée : l’office du tourisme a mis en place à cet effet une navette de retour ! Tous redescendront vers la ville basse en guettant au sol, tous les 50 mètres, les clous de bronze ornés d’une coquille. Rue et place des Tables, rue Raphaël, place du Plot où une plaque matérialise au mur le point de départ officiel de la via Podiensis...
Tout cela est aussi récent que la restauration des quartiers anciens, rondement menée depuis une quinzaine d’années. La ville aux murs sombres et aux ruelles sales a pris des couleurs étonnamment variées de bonbonnière, des roses, jaunes, bleus ou verts pastel, qui vont comme un gant à ces bâtisses étroites et semblent donner du ressort au pas des promeneurs.
Le marché du samedi matin, qui envahit les abords de la fontaine de la Bidoire, apporte beaucoup d‘animation à la place du Plot. C‘est là que se dressait le pilori où les malfaisants étaient exposés. Elle fait le lien entre le chemin de Compostelle et la cathédrale. 213 canons fondusOù sont dans tout cela les traces du passé jacquaire de la cité ?
Inutile de chercher les coquilles aux frontons des porches médiévaux ou dans le décor des fontaines, ni d’espérer saint Jacques au fond des niches murales. Si Le Puy est bien une ville de pèlerinage, c’est à la Vierge qu’elle est vouée depuis des lustres. Face à la Vierge noire de la cathédrale, qui change de robe à chaque fête carillonnée, le saint Jacques du XVe siècle n’a été installé que vers 1990. Ce n’est d'ailleurs pas une statue de saint Jacques qui a été édifiée sur le piédestal naturel du rocher Corneille, mais bien Notre-Dame-de-France (restaurée en 2012), forgée avec la fonte des 213 canons pris à Sébastopol.
Lors de la procession mariale du 15 août, la Vierge noire, voilée et couronnée, est présentée aux fidèles.
Quelque 213 canons saisis lors du siège de Sébastopol furent fondus pour réaliser la statue de la Vierge, sur le rocher Corneille, à 755 mètres d'altitude. Une prouesse pour un résultat plus spectaculaire qu'esthétique.
À cette époque, le voyage à Compostelle de l'évêque Godescalc en 951, 150 ans après la découverte du tombeau de saint Jacques, était méconnu. À l’occasion de son millénaire, en 1951, l’idée jaillit de faire du saint homme le premier pèlerin. Après quoi, il fallut encore 20 ans pour que s’impose la mode du « trekking », et que la Fédération française de randonnée pédestre balise le désormais célèbre GR 65®, la « voie du Puy ». Quant à la rue de Compostelle, qui prolonge à la sortie de la ville les rues Saint-Jacques et des Capucins, elle n’a pris ce nom qu’en 1966. Un pèlerin de chêne y salue ses compagnons en partance. Il y a tant à découvrir dans le labyrinthe de rues étranglées et de faux escaliers qui grimpent aux flancs du vieux mont Anis, leur pavé inégal justifiant amplement les croquenots de randonneur, si bien qu’on renonce à distinguer les vrais jacquaires des simples visiteurs.
En contrebas du dyke d’Aiguilhe, la chapelle Saint- Clair, également nommée temple de Diane, de plan octogonal, date du XIIe siècle. Elle servait de chapelle funéraire à l'ancien hôpital Saint-Nicolas.
Façades Renaissance emblématiques de l'enfilade des rues Courrerie et Pannessac. Cette dernière était la grande artère de la ville au Moyen Âge, elle comptait deux tours (XIIIe), dont une seule subsiste. Son nom évoque le marché aux grains qui s‘y tenait. Tourelles médiévales, linteaux Renaissance, hôtels particuliers du XVIIe siècle, les époques s’y mêlent avec une belle désinvolture, toutes amoureusement restaurées. Noire et fêlée, la plus ancienne de toutes – c'est l’une des bornes d’informations semées par le service Pays d’Art et d’Histoire qui le dit – attend des jours meilleurs rue de la Rochetaillade.
Plus loin, l’hôtel des Juges-Mages donne à rêver, autant pour son nom que pour sa tour d’escalier ouvragée, qui s’envole en belvédère, bien au-dessus du toit. Par le bas du jardin de l’évêché et l’obscure montée du Cloître, on rejoint la place du For que ferme l’hôtel Saint-Vidal. Celui-ci abrite entre autres le Centre européen Saint-Jacques et le Camino, musée et lieu de rencontre. Chaque soir, anciens et futurs marcheurs s’y retrouvent pour échanger tuyaux et souvenirs. Un nostalgique parle du temps où le voyage au Puy valait presque celui de Rome, un couple d’Irlandais, de la variante du Jakobsweg, inaugurée en 2004, qu’ils achèvent ici depuis Genève ; on enchaîne sur le tracé d’une nouvelle voie vers Rocamadour tandis qu’un collectionneur s’emballe sur sa dernière ampoule de pèlerin, une fiole de plomb qu’on rapportait jadis pleine du sable de Compostelle.
Consacrée au Xe siècle par l’évêque Godescalc, la chapelle Saint-Michel s’élance vers le ciel depuis le dyke d'Aiguilhe, cheminée d‘un ancien volcan. « À Saint-Michel d’Aiguilhe, dit le dicton, on prie avec ses pieds » : c’est qu‘il faut gravir 268 marches... Plus loin, Plus haut...Et quand quelqu’un entonne « Tous les matins, nous prenons le chemin », les premiers mots du chant des jacquaires modernes, tous reprennent : « Ultreïa E sus eia ! », aller plus loin, plus haut. Hmm... Très bien, demain on fera l’ascension du rocher Corneille : 100 mètres gagnés en cinq minutes, promet la pancarte, sans oublier les 262 marches en colimaçon dans l’intérieur de la statue, jusqu’à la couronne. Et s’il nous reste un peu de souffle, ony ajoutera un dernier vertige : celui de Saint-Michel-d’Aiguilhe, une chapelle minuscule. Godescalc ne l’a-t-il pas fait bâtir, de retour d’Espagne, au Xe siècle, d’où sa délicate façade quelque peu mozarabe ?
Le Chou : origine et qualités médicinales ... Le chou sauvage, encore appelé « chou des falaises » (Brassica oleracea) est l'ancêtre de tous les choux cultivés. Il y a fort longtemps, il poussait sur les dunes, sur les plages de galets et sur les falaises situées le long des côtes atlantiques de l'Europe, surtout en France, en Espagne et au sud de la Grande Bretagne.
Le chou est cultivé depuis plus de 4.000 ans dans notre pays et plus largement en Europe. À l'origine, il comprenait de longues tiges et était presque dépourvu de feuilles. C'est pourtant sous cette forme que le consommaient en quantité les Hommes de l'Antiquité, le plus souvent cru. Quelles sont les origines du chou ? Selon certains spécialistes, durant la guerre de Cent Ans, les batailles se gagnaient ou se perdaient selon que le ravitaillement en choux était parvenu ou non aux soldats. Et, pour les Grecs et les Romains, les choux protégeaient de l'ivresse et ils en croquaient une feuille crue avant chaque banquet. Cette tradition se perpétue encore aujourd'hui dans de nombreux pays de l'Est pour limiter les conséquences d'une absorption abusive de vodka !
Les navires étaient aussi chargés de ce précieux légume, qui, par sa grande richesse en vitamines C, aidait à lutter contre le scorbut, cette « peste des mers » qui pouvait décimer des équipages entiers.
Le chou est devenu au Moyen Âge l'aliment de base des paysans d'Europe, bien avant la pomme de terre. Mais il sut aussi séduire les rois et les dames de la cour, et il fut longtemps servi tard dans la nuit, sous forme de soupe, dans les soirées de la noblesse. Mais ce légume ne revêtait pas encore l'aspect charnu que nous lui connaissons aujourd'hui et, comme la plupart des autres légumes, il s'est transformé progressivement grâce aux efforts des sélectionneurs.
En tout cas, ce sont les Chinois qui, les premiers, surent conserver les choux dans de la saumure, laissant plus tard les Huns et les Mongols les ramener en Europe.
Des qualités médicinales très intéressantes :
Le chou est un légume vert riche en vitamines C. Par ailleurs, il présente des vertus tonifiantes en couvrant 50 % de nos besoins en vitamines B1, A et E, ces dernières étant des antioxydants. Le chou est également source de minéraux comme le potassium, qui nous permet de rester en forme durant la saison froide. Riche en fibres, il agit positivement sur le transit intestinal. Soulignons également sa bonne place dans un régime amaigrissant puisqu'il ne fournit que 22 kcal/100 g. Le chou possède aussi des vertus médicinales contre les ulcères.
10 choses que vous ne faites plus depuis que les écrans dirigent votre vie.
Si les smartphones, téléviseurs et autres ordinateurs font partie intégrante de notre quotidien, il est difficile de s’imaginer vivre sans. Et pourtant, ces habitudes n’ont pas toujours été présentes dans nos vies. Nous lèvons le voile sur 10 choses que l’avènement des écrans a mises à mal.
Le temps du WAP, cette connexion Internet mobile qui prenait tellement de temps que votre forfait s’en ressentait immédiatement, est déjà bien loin. L’âge d’or des smartphones et des tablettes ultra-connectés a rendu presque tout accessible instantanément : informations, renseignements, recettes de cuisine, définitions… Tout est à portée de main ! Cependant, sans sombrer dans un sentiment de « c’était mieux avant », il faut reconnaître que les écrans ont banni certaines pratiques de notre quotidien. En voici 10 preuves.
VOUS NE LISEZ PLUS DANS CERTAINS ENDROITS
Nous lisons moins, c’est un fait. Et pour cause, la télévision, Internet, les jeux vidéos et les smartphones occupent le plus clair de notre temps libre. A ce sujet, une étude publiée en 2012, rapporte que les jeunes lisent de moins en moins : 57 % des adolescents favorisent la télévision à la lecture d’un ouvrage. Pire encore que ce désintérêt croissant pour la littérature, le fait que les toilettes ne soient désormais plus un endroit propice à la lecture! Autrefois lieu privilégié pour bouquiner en solitaire, le New York Times affirme que 91 % des 18-25 ans se servent de leur smartphone au petit coin. Même si cette constatation permet d’affirmer que nous sommes incapables de quitter notre téléphone, il faut reconnaître qu’une petite partie d’Angry Bird aux sanitaires, c’est plutôt sympathique ^^ !
VOUS NE VOUS PERDEZ PLUS
Adieu les préparatifs de repérage avant un entretien dans un quartier de Paris inconnu. Vous ne risquez plus de vous perdre puisque votre smartphone est équipé du génialissime GoogleMaps ou de Maps sur iPhone : il vous suffit simplement de vous laisser guider à l’aveuglette. De même, TomTom, Garmin ou Waze ont définitivement enterré les cartes routières et s’occupent de votre trajet en temps réel. Bien que ces accessoires facilitent énormément la vie, des études ont montré qu’il était bon pour le cerveau de se perdre. De plus, se perdrepermet de laisser votre esprit vagabonder en fonction de vos déplacements. A quoi cela sert-il ? Selon un article , les personnes qui rêvent éveillées seraient celles qui ont les esprits les plus vifs. En d’autres termes, GPS et applications nous guident, certes, mais ils contribuent également à nous ramollir le ciboulot en faisant de nous des assistés.
VOUS NE PROFITEZ PLUS DES PAYSAGES
Observer les gens dans la rue, analyser les usagers des transports en commun, profiter du soleil levant ou tout simplement regarder autour de soi est devenu très rare. La faute aux smartphones qui occupent vos trajets, qui contiennent toutes les informations indispensables à votre journée et que vous ne quittez que pour dormir. Sans téléphone, l’humain du XXIe siècle est perdu.
VOUS NE VOUS ENNUYEZ PLUS
Et si vous arrivez en avance à un rendez-vous ? Pas de panique, vous pourrez toujours sortir votre cellulaire et checker votre fil d’actualités Twitter, taguer deux ou trois photos de vos amis sur Facebook, faire un tour sur Instragram ou essayer de passer le niveau suivant dans Candy Crush. En soi, pas de problème, puisque s’ennuyer… c’est ennuyant ! Sauf que, selon le philosophe Bergson, l’ennui serait bénéfique : il permettrait d’apprécier le temps dans toute sa complexité. Mais grâce à la technologie, vous trouverez toujours un moyen de passer le temps.
VOUS ÊTES DEVENU (QUASIMENT) INCAPABLE DE RETENIR UN NUMÉRO DE TÉLÉPHONE
Comme nous vous le disions plus haut, la technologie ramollie les cerveaux… Et notre mémoire en prend un sacré coup ! Grâce à (ou à cause de) la présence permanente d’un répertoire dans votre poche ou votre sac à main, vous ne ressentez plus l’utilité de retenir des numéros de téléphone et vous ne stimulez plus votre mémoire : répéter un numéro de téléphone était pourtant un bon entraînement pour l’entretien de cette dernière. Cependant, pas de panique, la technologie actuelle vous force à retenir bien d’autres choses : mots de passe, codes d’accès en ligne et adresses mail sont autant de données à garder dans un coin de votre tête.
VOUS NE TÉLÉPHONEZ PLUS, VOUS PRÉFÉREZ ENVOYER DES TEXTOS ET DES MAILS
Dans une interview donnée à Philosophie Magazine, le philosophe italien Maurizio Ferraris décrit le téléphone portable comme étant une véritable « machine à écrire » portable. En effet, force est de constater que les textos et les mails ont malheureusement remplacé les longs appels téléphoniques entre amis.
VOUS ÊTES SÛR D’AVOIR (PRESQUE) TOUJOURS LA BONNE PERSONNE AU BOUT DU FIL
I l est bien le temps où il fallait chercher dans l’annuaire le numéro d’une personne en ne sachant pas si ce serait bien l’interlocuteur voulu qui décrocherait le combiné. Grâce aux smartphones, vous êtes presque assuré de tomber sur la bonne personne et les erreurs de numéros ne sont plus à craindre. Enfin, pour ceux qui auraient toujours peur de devoir prononcer le fameux « Bonjour, suis-je bien chez… ? », il vous reste la solution écrite via les SMS.
VOUS NE FAITES PLUS D’ALBUMS PHOTOS
Quand on voit le prix d’un smartphone haut de gamme (et donc doté d’une bonne résolution), on comprend que les appareils photo numériques soient presque exclusivement réservés aux professionnels du genre. Ainsi, vos photos ont délaissé les albums et se trouvent désormais sur votre profil Facebook ou Instagram. De la même façon, l’audio et la vidéo subissent également les effets de lanumérisation de la société : à quoi bon acheter un CD puisqu’iTunes, Deezer ou Spotify vous offrent une bibliothèque musicale titanesque et accessible depuis votre cellulaire ?
VOUS N’AVEZ PLUS LE TEMPS D’AVOIR DE VRAIES DISCUSSIONS
Si autrefois les repas entre amis ou les soirées au bar étaient des moments propices à l’échange verbal, elles ont, depuis l’avènement des écrans, pris une toute autre tournure. Actuellement, les soirées sont rythmées par le bruit des notifications Facebook ou du son de votre dernière trouvaille vidéo sur Youtube que vous ne pouvez vous empêcher de faire partager à tout le monde.
Autrement dit, entre Facebook, Youtube, Twitter et Instagram (pour ne citer que ces applications) et les textos que vous recevez, il devient presque impossible de ne pas perdre le fil d’une conversation : on ne sait plus à quoi ressemble une discussion sans interruption. Cependant si tout le monde joue le jeu, vous pourrez redécouvrir les plaisirs d’une vraie soirée entre amis grâce au « jeu » du phone stalking : chacun pose son téléphone au milieu de la table et le premier qui le récupère se voit assigner un gage.
VOUS NE RESTEZ PLUS DANS L’IGNORANCE
Denis Diderot, inventeur de l’encyclopédie, devait rêver de pouvoir transporter autant d’informations dans sa poche. C’est maintenant chose faite grâce à Wikipédia qui vous éclaire sur tout, partout, tout le temps. Plus besoin de parcourir les centaines de pages de ce livre volumineux, l’accès à l’information se fait en 2 clics et vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas savoir : plus besoin d’attendre pour des réponses, vous avez tout à portée de main.
Cette liste de choses que nous avons arrêté de faire depuis que les écrans ont envahi notre quotidien reflète bien la réalité. Au bureau, bien que les rédacteurs confessent parfois être perdus sans leurs écrans, ils pensent aussi qu’il est nécessaire, de temps à autre, de se couper de la technologie pour pouvoir profiter pleinement de la vie.
"Ce sont des diamants de l'art populaire, se fondant magnifiquement avec leur environnement.
Parfois juste devant nos yeux, à côté des routes et des ponts modernes. D'autres perdus dans des paysages mythiques qui font voyager votre esprit aux ères des elfes et des fées.
Les anciens ponts de pierre du nord de la Grèce ont été construits par des artisans, les anciens maîtres des pierres (ou "Mastoroi" en grec), des ouvriers expérimentés et des artistes de la pierre, généralement sans études architecturales ou d'ingénierie.
Mais aujourd'hui, leurs œuvres ont un "parfum d'histoire", le plus ancien pont de pierre de cette collection a été construit autour de 500 AD Mastoroi a su construire une structure magnifique et durable, certains ponts de cette collection sont encore utilisés."
(photo en titre) Pont de Kalogeriko, Ioannina. Construit en 1814***
Les américains fêtent aujourd'hui le"THANKSGIVING" ...
C'est l'une des fêtes les plus importantes sur le calendrier :C'est avant tout une fête d'Action de Grâce ...
Quand les malheureux voyageurs du "MAYFLOWER" débarquèrent, ils n'avaient rien et ne s'y connaissaient pas en agriculture, pour ceux qui voulurent s'y lancer.
Mais ils ont été beaucoup à essayer et à force d'acharnement, ils furent récompensés de leurs efforts, dès la premiere année, par des récoltes fructueuses au moment des moissons.
Suite à cet évenement, sous l'instigation du gouverneur William Bradford, le 6 novembre 1921, naquit la fête des moissons destinée à remercier Dieu pour les récoltes abondantes.
A cette occasion, il fut servi aux agriculteurs des dindes sauvages et des pigeons comme repas d'action de grâce.
(Toile de Jean-Louis Gerome Ferris - 1915)
La fête est véritablement reconnue comme légale en 1941 et aujourd'hui c'est environ 24 millions d'américains (soit 1/3 de la France) qui prennent l'avion à cette occasion, pour retrouver et passer cette fête en famille. C'est dire combien ils sont attachés à cette fête.
QUELLES EN SONT LES TRADITIONS ?
LA PARADE :
La première a vu le jour en 1924, lancée par la chaîne de magasins "MACY'S".
Elle traverse les rues de New-York, pendant trois heures, drainant derriere elle environ 3 millions de spectateurs pour voir les nombreux chars, danseurs, artistes de sol qui défilent au rythme de la musique.
Puis lâcher des ballons géants à l'effigie de stars de dessins animés et autres.
Le REPAS : Pour se remettre de ses émotions, est arrivé le fameux repas de famille, d'ami(e)s ...
composé d'une dinde farcie aux marrons servie avec une sauce aux airelles ou canneberge, une purée de patates douces et en dessert une tarte au potiron ou à la noix de pécan appelée "Pumpkin pie"
La veille de cette fête, les associations distribuent ce repas aux S.D.F.
AUTRE TRADITION :
Le Thanksgiving a lieu la veille du plus grand évènement commercial de l'année, le"BLACK FRIDAY"
pour une journée unique de soldes astronomiques dans tous les magasins qui ouvrent à partir de minuit pour permettre aux clientes, qui se sont "aglutinées" derriere les portes depuis le matin avant l'ouverture, pour profiter pleinement des meilleures offres ...
Bonjour les crêpages de chignons, tels qu'on les voit, à cette occasion, dans les films et séries made in U.S.A !!!
~ Coiffer Sainte-Catherine ~
Depuis le moyen âge, les jeunes filles réputées vierges et atteignant vingt cinq ans ont leur fête et
sont surnommées les ''catherinettes''.
Le 25 novembre, elles se mettent
une coiffe jaune et verte, ces couleurs étant les symboles de la foi et
de la connaissance.
La tradition se perd un peu mais l'expression est
restée
.
Une Catherinette très parisienne
Le Comité montaigne,avenue Montaigne fête les Catherinettes
Le chapeau de catherinettes de la femme pratique
.
Chapeau de la Catherinette musicienne.
0
Concours des catherinette au lycée Jean Zay. 1er prix Cathy Vagnon
Le chapeau de catherinettes de celles qui aiment faire la fête
Un chapeau de Catherinettes tout en fleurs
Chapeaux Catherinette Hommage à Jean Paul Gauthier Factory Cathy: Défilé des Catherinette Lycée Jean Zay 2014
Ce 25 novembre, si vous avez plus de 25 ans et que vous n'êtes pas encore mariées, merci de penser à mettre votre chapeau vert et jaune !
cartes postales anciennes femmes Sainte Catherine
Souvent représentée à l'occasion de son mariage mystique avec le Christ, sainte Catherine d'Alexandrie
symbolise l'union de la philosophie et de la
religion.
Alors âgée de dix-huit ans, Catherine s'opposera à Maximinus à l'origine de
nombreuses persécutions.
Incapable de répondre aux arguments de la jeune femme, l'empereur demandera à cinquante philosophes de lui fournir les
arguments.
Catherine les convertira.
L'empereur les fera brûler sur un bûcher et demandera à Catherine de l'épouser.
Celle-ci, qui avait reçu un anneau d'or du Christ, refusera.
Battue et emprisonnée, Catherine sera sauvée par le Christ qui lui apparaîtra de nouveau et lui enverra une colombe blanche pour la nourrir.
Elle convertira la femme de l'empereur, Faustina, et
le chef de sa garde, Porphyrius, qui à son tour convertiront deux cents gardes impériaux.
Ils seront tous exécutés.
Catherine, qui subira le supplice d'une roue parsemée de clous et de
rasoirs, sera libérée par miracle durant l'épreuve.
Elle sera finalement décapitée.
De l'huile recueillie sur ses ossements sera à l'origine de
guérisons miraculeuses durant plusieurs siècles.
Son corps sera
transporté par des anges, au IXème siècle, au sommet du Mont Sinaï, dans
le monastère de la Transfiguration du Christ fondé en 542, qui sera
ensuite rebaptisé monastère Sainte Catherine.
Sainte Catherine
appartiendra aux visions de Jeanne d'Arc, avec sainte Marguerite.
Autrefois, les statues de sainte Catherine placées dans les églises étaient ornées d'une coiffe qui était renouvelée chaque année.
Cette opération était le privilège des jeunes femmes âgées de plus de 25 ans et encore célibataires.
Ainsi l'expression « elle va coiffer sainte Catherine »
signifiait que la jeune femme en question n'avait toujours pas trouvé de
mari.
Cette dernière pouvait alors implorer la sainte avec la prière
suivante :
« Sainte Catherine, aide-moi. Ne me laisse pas mourir
célibataire.
Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine ; mais plutôt un que pas du tout ».
Les Catherinettes :
Depuis le moyen âge, les jeunes filles réputées vierges et atteignant vingt
cinq ans ont leur fête et sont surnommées les ''catherinettes''.
Le 25
novembre, elles se mettent une coiffe jaune et verte, symboles de la foi
et de la connaissance.
La tradition se perd un peu mais l'expression est restée.
Les catherinettes se fêtent beaucoup dans le monde du travail où les jeunes
femmes, au cours des deux derniers siècles, ont fait preuve de courage
et d'indépendance.
Les coiffes des catherinettes sont remarquables
par la variété qu'elles proposent, elles peuvent être originales, sages,
provocatrices ou raffinées, et contrastent avec la douceur qui se
dégage du mariage jaune/vert.
Ils sont chaque année vingt mille ou trente mille à prendre sur le grand escalier de la cathédrale le départ de la célèbre via Podiensis, le plus prestigieux des itinéraires vers Compostelle.
La vieille ville mariale, qui a longtemps fait peu cas de ce pèlerinage concurrent, a fini par se prendre au jeu. Encore plus depuis que l’engouement pour cette longue randonnée spirituelle lui a valu d’être inscrite, en 1998, au patrimoine de l’humanité.
Pour apprécier pleinement la cathédrale Notre-Dame-de- France, et l‘effort à fournir avant de se lancer à l‘ascension des 137 marches qui y mènent, puis poursuivre vers le rocher Corneille où domine la statue de la Vierge, une vue d‘ensemble s'impose.
Les pèlerins qui partent de Puy-en-Velay s’élancent pour 1 522 kilomètres... ou un peu moins, car beaucoup jouent le jeu sur une
dizaine d’étapes seulement, entre Le Puy et Conques, les plus belles aux dires des connaisseurs, ou même une journée : l’office du tourisme a mis en place à cet effet une navette de retour !
Tous redescendront vers la ville basse en guettant au sol, tous les 50 mètres, les clous de bronze ornés d’une coquille. Rue et place des Tables, rue Raphaël, place du Plot où une plaque matérialise au mur le point de départ officiel de la via Podiensis...
Tout cela est aussi récent que la restauration des quartiers anciens, rondement menée depuis une quinzaine d’années. La
ville aux murs sombres et aux ruelles sales a pris des couleurs étonnamment variées de bonbonnière, des roses, jaunes, bleus ou verts pastel, qui vont comme un gant à ces bâtisses étroites et semblent donner du ressort au pas des promeneurs.
Le marché du samedi matin, qui envahit les abords de la fontaine de la Bidoire, apporte beaucoup d‘animation à la place du Plot. C‘est là que se dressait le pilori où les malfaisants étaient exposés. Elle fait le lien entre le chemin de Compostelle et la cathédrale.
213 canons fondusOù sont dans tout cela les traces du passé jacquaire de la cité ?
Inutile de chercher les coquilles aux frontons des porches médiévaux ou dans le décor des fontaines, ni d’espérer saint Jacques au fond des niches murales. Si Le Puy est bien une ville de pèlerinage, c’est à la Vierge qu’elle est vouée depuis des lustres. Face à la Vierge noire de la cathédrale, qui change de robe à chaque fête carillonnée, le saint Jacques du XVe siècle n’a été installé que vers 1990. Ce n’est d'ailleurs pas une statue de saint Jacques qui a été édifiée sur le piédestal naturel du rocher Corneille, mais bien Notre-Dame-de-France (restaurée en 2012), forgée avec la fonte des 213 canons pris à Sébastopol.
Lors de la procession mariale du 15 août, la Vierge noire, voilée et couronnée, est présentée aux fidèles.
Quelque 213 canons saisis lors du siège de Sébastopol furent fondus pour réaliser la statue de la Vierge, sur le rocher Corneille, à 755 mètres d'altitude. Une prouesse pour un résultat plus spectaculaire qu'esthétique.
À cette époque, le voyage à Compostelle de l'évêque Godescalc en 951, 150 ans après la découverte du tombeau de saint Jacques, était méconnu. À l’occasion de son millénaire, en 1951, l’idée jaillit de faire du saint homme le premier pèlerin. Après quoi, il fallut encore 20 ans pour que s’impose la mode du « trekking », et que la Fédération française de randonnée pédestre balise le désormais célèbre GR 65®, la « voie du Puy ».
Quant à la rue de Compostelle, qui prolonge à la sortie de la ville les rues Saint-Jacques et des Capucins, elle n’a pris ce nom qu’en 1966.
Un pèlerin de chêne y salue ses compagnons en partance. Il y a tant à découvrir dans le labyrinthe de rues étranglées et de faux escaliers qui grimpent aux flancs du vieux mont Anis, leur pavé inégal justifiant amplement les croquenots de randonneur, si bien qu’on renonce à distinguer les vrais jacquaires des simples visiteurs.
En contrebas du dyke d’Aiguilhe, la chapelle Saint- Clair, également nommée temple de Diane, de plan octogonal, date du XIIe siècle. Elle servait de chapelle funéraire à l'ancien hôpital Saint-Nicolas.
Façades Renaissance emblématiques de l'enfilade des rues Courrerie et Pannessac. Cette dernière était la grande artère de la ville au Moyen Âge, elle comptait deux tours (XIIIe), dont une seule subsiste. Son nom évoque le marché aux grains qui s‘y tenait.
Tourelles médiévales, linteaux Renaissance, hôtels particuliers du XVIIe siècle, les époques s’y mêlent avec une belle désinvolture, toutes amoureusement restaurées. Noire et fêlée, la plus ancienne de toutes – c'est l’une des bornes d’informations semées par le service Pays d’Art et d’Histoire qui le dit – attend des jours meilleurs rue de la Rochetaillade.
Plus loin, l’hôtel des Juges-Mages donne à rêver, autant pour son nom que pour sa tour d’escalier ouvragée, qui s’envole en
belvédère, bien au-dessus du toit. Par le bas du jardin de l’évêché et l’obscure montée du Cloître, on rejoint la place du For que ferme
l’hôtel Saint-Vidal. Celui-ci abrite entre autres le Centre européen Saint-Jacques et le Camino, musée et lieu de rencontre. Chaque soir, anciens et futurs marcheurs s’y retrouvent pour échanger tuyaux et souvenirs. Un nostalgique parle du temps où le voyage au Puy valait presque celui de Rome, un couple d’Irlandais, de la variante du Jakobsweg, inaugurée en 2004, qu’ils achèvent ici depuis Genève ; on enchaîne sur le tracé d’une nouvelle voie vers Rocamadour tandis qu’un collectionneur s’emballe sur sa dernière ampoule de pèlerin, une fiole de plomb qu’on rapportait jadis pleine du sable de Compostelle.
Consacrée au Xe siècle par l’évêque Godescalc, la chapelle Saint-Michel s’élance vers le ciel depuis le dyke d'Aiguilhe, cheminée d‘un ancien volcan. « À Saint-Michel d’Aiguilhe, dit le dicton, on prie avec ses pieds » : c’est qu‘il faut gravir 268 marches...
Plus loin, Plus haut...Et quand quelqu’un entonne « Tous les matins, nous prenons le chemin », les premiers mots du chant des jacquaires modernes, tous reprennent : « Ultreïa E sus eia ! », aller plus loin, plus haut. Hmm... Très bien, demain on fera l’ascension du rocher Corneille : 100 mètres gagnés en cinq minutes, promet la pancarte, sans oublier les 262 marches en colimaçon dans l’intérieur de la statue, jusqu’à la couronne.
Et s’il nous reste un peu de souffle, ony ajoutera un dernier vertige : celui de Saint-Michel-d’Aiguilhe, une chapelle minuscule. Godescalc ne l’a-t-il pas fait bâtir, de retour d’Espagne, au Xe siècle, d’où sa délicate façade quelque peu mozarabe ?
Le Chou : origine et qualités médicinales ...
Le chou sauvage, encore appelé « chou des falaises » (Brassica oleracea) est l'ancêtre de tous les choux cultivés. Il y a fort longtemps, il poussait sur les dunes, sur les plages de galets et sur les falaises situées le long des côtes atlantiques de l'Europe, surtout en France, en Espagne et au sud de la Grande Bretagne.
Le chou est cultivé depuis plus de 4.000 ans dans notre pays et plus largement en Europe. À l'origine, il comprenait de longues tiges et était presque dépourvu de feuilles. C'est pourtant sous cette forme que le consommaient en quantité les Hommes de l'Antiquité, le plus souvent cru.
Quelles sont les origines du chou ?
Selon certains spécialistes, durant la guerre de Cent Ans, les batailles se gagnaient ou se perdaient selon que le ravitaillement en choux était parvenu ou non aux soldats. Et, pour les Grecs et les Romains, les choux protégeaient de l'ivresse et ils en croquaient une feuille crue avant chaque banquet. Cette tradition se perpétue encore aujourd'hui dans de
nombreux pays de l'Est pour limiter les conséquences d'une absorption abusive de vodka !
Les navires étaient aussi chargés de ce précieux légume, qui, par sa grande richesse en vitamines C, aidait à lutter contre le scorbut, cette « peste des mers » qui pouvait décimer des équipages entiers.
Le chou est devenu au Moyen Âge l'aliment de base des paysans d'Europe, bien avant la pomme de terre. Mais il sut aussi séduire les rois et les dames de la cour, et il fut longtemps servi tard dans la nuit, sous forme de soupe, dans les soirées
de la noblesse. Mais ce légume ne revêtait pas encore l'aspect charnu que nous lui connaissons aujourd'hui et, comme la plupart des autres légumes, il s'est transformé progressivement grâce aux efforts des sélectionneurs.
En tout cas, ce sont les Chinois qui, les premiers, surent conserver les choux dans de la saumure, laissant plus tard les Huns et les Mongols les ramener en Europe.
Des qualités médicinales très intéressantes :
Le chou est un légume vert riche en vitamines C. Par ailleurs, il présente des vertus tonifiantes en couvrant 50 % de nos besoins en vitamines B1, A et E, ces dernières étant des antioxydants. Le chou est également source de minéraux comme le potassium, qui nous permet de rester en forme durant la saison froide. Riche en fibres, il agit positivement sur le transit intestinal. Soulignons également sa bonne place dans un régime amaigrissant puisqu'il ne fournit que
22 kcal/100 g. Le chou possède aussi des vertus médicinales contre les ulcères.
Si les smartphones, téléviseurs et autres ordinateurs font partie intégrante de notre quotidien, il est difficile de s’imaginer vivre sans. Et pourtant, ces habitudes n’ont pas toujours été présentes dans nos vies. Nous lèvons le voile sur 10 choses que l’avènement des écrans a mises à mal.
Le temps du WAP, cette connexion Internet mobile qui prenait tellement de temps que votre forfait s’en ressentait immédiatement, est
déjà bien loin.
L’âge d’or des smartphones et des tablettes ultra-connectés a rendu presque tout accessible instantanément :
informations, renseignements, recettes de cuisine, définitions…
Tout est à portée de main ! Cependant, sans sombrer dans un sentiment de « c’était mieux avant », il faut reconnaître que les écrans ont banni certaines pratiques de notre quotidien. En voici 10 preuves.
VOUS NE LISEZ PLUS DANS CERTAINS ENDROITS
Nous lisons moins, c’est un fait. Et pour cause, la télévision, Internet, les jeux vidéos et les smartphones occupent le plus clair de
notre temps libre. A ce sujet, une étude publiée en 2012, rapporte que les jeunes lisent de moins en moins : 57 % des adolescents favorisent la télévision à la lecture d’un ouvrage.
Pire encore que ce désintérêt croissant pour la littérature, le fait que les toilettes ne soient désormais plus un endroit propice à la lecture ! Autrefois lieu privilégié pour bouquiner en solitaire, le New York Times affirme que 91 % des 18-25 ans se servent de leur smartphone au petit coin. Même si cette constatation permet d’affirmer que nous sommes incapables de quitter notre téléphone, il faut reconnaître qu’une petite partie d’Angry Bird aux sanitaires, c’est plutôt sympathique ^^ !
VOUS NE VOUS PERDEZ PLUS
Adieu les préparatifs de repérage avant un entretien dans un quartier de Paris inconnu. Vous ne risquez plus de vous perdre puisque votre smartphone est équipé du génialissime GoogleMaps ou de Maps sur iPhone : il vous suffit simplement de vous laisser guider à l’aveuglette. De même, TomTom, Garmin ou Waze ont définitivement enterré les cartes routières et s’occupent de votre trajet en temps réel.
Bien que ces accessoires facilitent énormément la vie, des études ont montré qu’il était bon pour le cerveau de se perdre. De plus, se perdrepermet de laisser votre esprit vagabonder en fonction de vos déplacements. A quoi cela sert-il ? Selon un article , les personnes qui rêvent éveillées seraient celles qui ont les esprits les plus vifs.
En d’autres termes, GPS et applications nous guident, certes, mais ils contribuent également à nous ramollir le ciboulot en
faisant de nous des assistés.
VOUS NE PROFITEZ PLUS DES PAYSAGES
Observer les gens dans la rue, analyser les usagers des transports en commun, profiter du soleil levant ou tout simplement regarder autour de soi est devenu très rare.
La faute aux smartphones qui occupent vos trajets, qui contiennent toutes les informations indispensables à votre journée et que vous ne quittez que pour dormir. Sans téléphone, l’humain du XXIe siècle est perdu.
VOUS NE VOUS ENNUYEZ PLUS
Et si vous arrivez en avance à un rendez-vous ? Pas de panique, vous pourrez toujours sortir votre cellulaire et checker votre fil
d’actualités Twitter, taguer deux ou trois photos de vos amis sur Facebook, faire un tour sur Instragram ou essayer de passer le niveau suivant dans Candy Crush. En soi, pas de problème, puisque s’ennuyer… c’est ennuyant ! Sauf que, selon le philosophe Bergson, l’ennui serait bénéfique : il permettrait d’apprécier le temps dans toute sa complexité. Mais grâce à la technologie, vous trouverez toujours un moyen de passer le temps.
VOUS ÊTES DEVENU (QUASIMENT) INCAPABLE DE RETENIR UN NUMÉRO DE TÉLÉPHONE
Comme nous vous le disions plus haut, la technologie ramollie les cerveaux… Et notre mémoire en prend un sacré coup ! Grâce à (ou à cause de) la présence permanente d’un répertoire dans votre poche ou votre sac à main, vous ne ressentez plus l’utilité de retenir des numéros de téléphone et vous ne stimulez plus votre mémoire : répéter un numéro de téléphone était pourtant un bon entraînement pour l’entretien de cette dernière.
Cependant, pas de panique, la technologie actuelle vous force à retenir bien d’autres choses : mots de passe, codes d’accès en ligne et adresses mail sont autant de données à garder dans un coin de votre tête.
VOUS NE TÉLÉPHONEZ PLUS, VOUS PRÉFÉREZ ENVOYER DES TEXTOS ET DES MAILS
Dans une interview donnée à Philosophie Magazine, le philosophe italien Maurizio Ferraris décrit le téléphone portable comme étant une véritable « machine à écrire » portable. En effet, force est de constater que les textos et les mails ont malheureusement remplacé les longs appels téléphoniques entre amis.
VOUS ÊTES SÛR D’AVOIR (PRESQUE) TOUJOURS LA BONNE PERSONNE AU BOUT DU FIL
I
l est bien le temps où il fallait chercher dans l’annuaire le numéro d’une personne en ne sachant pas si ce serait bien l’interlocuteur
voulu qui décrocherait le combiné. Grâce aux smartphones, vous êtes presque assuré de tomber sur la bonne personne et les erreurs de numéros ne sont plus à craindre. Enfin, pour ceux qui auraient toujours peur de devoir prononcer le fameux « Bonjour, suis-je bien chez… ? », il vous reste la solution écrite via les SMS.
VOUS NE FAITES PLUS D’ALBUMS PHOTOS
Quand on voit le prix d’un smartphone haut de gamme (et donc doté d’une bonne résolution), on comprend que les appareils photo numériques soient presque exclusivement réservés aux professionnels du genre.
Ainsi, vos photos ont délaissé les albums et se trouvent désormais sur votre profil Facebook ou Instagram. De la même façon, l’audio et la vidéo subissent également les effets de lanumérisation de la société : à quoi bon acheter un CD puisqu’iTunes, Deezer ou Spotify vous offrent une bibliothèque musicale titanesque et accessible depuis votre cellulaire ?
VOUS N’AVEZ PLUS LE TEMPS D’AVOIR DE VRAIES DISCUSSIONS
Si autrefois les repas entre amis ou les soirées au bar étaient des moments propices à l’échange verbal, elles ont, depuis l’avènement des écrans, pris une toute autre tournure. Actuellement, les soirées sont rythmées par le bruit des notifications Facebook ou du son de votre dernière trouvaille vidéo sur Youtube que vous ne pouvez vous empêcher de faire partager à tout le monde.
Autrement dit, entre Facebook, Youtube, Twitter et Instagram (pour ne citer que ces applications) et les textos que vous recevez, il
devient presque impossible de ne pas perdre le fil d’une conversation : on ne sait plus à quoi ressemble une discussion sans interruption.
Cependant si tout le monde joue le jeu, vous pourrez redécouvrir les plaisirs d’une vraie soirée entre amis grâce au « jeu » du phone stalking : chacun pose son téléphone au milieu de la table et le premier qui le récupère se voit assigner un gage.
VOUS NE RESTEZ PLUS DANS L’IGNORANCE
Denis Diderot, inventeur de l’encyclopédie, devait rêver de pouvoir transporter autant d’informations dans sa poche. C’est
maintenant chose faite grâce à Wikipédia qui vous éclaire sur tout, partout, tout le temps. Plus besoin de parcourir les
centaines de pages de ce livre volumineux, l’accès à l’information se fait en 2 clics et vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas savoir : plus besoin d’attendre pour des réponses, vous avez tout à portée de main.
Cette liste de choses que nous avons arrêté de faire depuis que les écrans ont envahi notre quotidien reflète bien la réalité. Au bureau, bien que les rédacteurs confessent parfois être perdus sans leurs écrans, ils pensent aussi qu’il est nécessaire, de temps à autre, de se couper de la technologie pour pouvoir profiter pleinement de la vie.
(crédit photos : THOMAS BIZIOURAS)
"Ce sont des diamants de l'art populaire, se fondant magnifiquement avec leur environnement.
Parfois juste devant nos yeux, à côté des routes et des ponts modernes. D'autres perdus dans des paysages mythiques qui font voyager
votre esprit aux ères des elfes et des fées.
Les anciens ponts de pierre du nord de la Grèce ont été construits par des artisans, les anciens maîtres des pierres (ou "Mastoroi" en grec), des ouvriers expérimentés et des artistes de la pierre, généralement sans études architecturales ou d'ingénierie.
Mais aujourd'hui, leurs œuvres ont un "parfum d'histoire", le plus ancien pont de pierre de cette collection a été construit autour de 500 AD
Mastoroi a su construire une structure magnifique et durable, certains ponts de cette collection sont encore utilisés."
(photo en titre) Pont de Kalogeriko, Ioannina. Construit en 1814 ***
Pont de Katsogiannis, Grevena. Construit vers 1800
Pont Palaiokarya, Trikala. Construit vers 1500
Pont de Kastro, Grevena. Construit avant 1850
Pont Dotsiko, Grevena. Année de construction 1804
Pont de Klidonia, Ioannina. Année de construction 1853
En action, au magnifique pont Palaiokarya
Aziz Agha Bridge, Grevena. Construit 1727
Pont de Gavou, Grevena. Construit avant 1900
Pont de Ziakas, Grevena. Construit vers 1900
Les américains fêtent aujourd'hui le "THANKSGIVING" ...
C'est l'une des fêtes les plus importantes sur le calendrier : C'est avant tout une fête d'Action de Grâce ...
Quand les malheureux voyageurs du "MAYFLOWER" débarquèrent, ils n'avaient rien et ne s'y connaissaient pas en agriculture, pour ceux qui voulurent s'y lancer.
Mais ils ont été beaucoup à essayer et à force d'acharnement, ils furent récompensés de leurs efforts, dès la premiere année, par des récoltes fructueuses au moment des moissons.
Suite à cet évenement, sous l'instigation du gouverneur William Bradford, le 6 novembre 1921, naquit la fête des moissons destinée à remercier Dieu pour les récoltes abondantes.
A cette occasion, il fut servi aux agriculteurs des dindes sauvages et des pigeons comme repas d'action de grâce.
(Toile de Jean-Louis Gerome Ferris - 1915)
La fête est véritablement reconnue comme légale en 1941 et aujourd'hui c'est environ 24 millions d'américains (soit 1/3 de la France) qui prennent l'avion à cette occasion, pour retrouver et passer cette fête en famille. C'est dire combien ils sont attachés à cette fête.
QUELLES EN SONT LES TRADITIONS ?
LA PARADE :
La première a vu le jour en 1924, lancée par la chaîne de magasins "MACY'S".
Elle traverse les rues de New-York, pendant trois heures, drainant derriere elle environ 3 millions de spectateurs pour voir les nombreux chars, danseurs, artistes de sol qui défilent au rythme de la musique.
Puis lâcher des ballons géants à l'effigie de stars de dessins animés et autres.
Le REPAS :
Pour se remettre de ses émotions, est arrivé le fameux repas de famille, d'ami(e)s ...
composé d'une dinde farcie aux marrons servie avec une sauce aux airelles ou canneberge, une purée de patates douces et en dessert une tarte au potiron ou à la noix de pécan appelée "Pumpkin pie"
La veille de cette fête, les associations distribuent ce repas aux S.D.F.
AUTRE TRADITION :
Le Thanksgiving a lieu la veille du plus grand évènement commercial de l'année, le "BLACK FRIDAY"
pour une journée unique de soldes astronomiques dans tous les magasins qui ouvrent à partir de minuit pour permettre aux clientes, qui se sont "aglutinées" derriere les portes depuis le matin avant l'ouverture, pour profiter pleinement des meilleures offres ...
Bonjour les crêpages de chignons, tels qu'on les voit, à cette occasion, dans les films et séries made in U.S.A !!!
je ne vois plus ou peu MAYYAN 1 ;
des soucis ? , rien de grave, j'espère ?