1789 : Des milliers de Parisiennes, mécontentes du prix de la vie et de la disette, se rendent à Versailles devant le roi. ********** 1795 : Première intervention du général Napoléon, qui réprime une insurrection royaliste à Paris. Il devient ainsi « le général Vendémiaire ************ 1914 : Premier combat aérien de l'histoire. L'équipage français constitué du sergent Frantz et du caporal Quenault abat un avion de reconnaissance allemand *********** 1918 : Décès de l'aviateur français Roland Garros dans un combat aérien, la veille de son trentième anniversaire. *********** 1962 : Les Beatles sortent leur première chanson, « Love Me Do ********** 1972 : Jean-Marie le Pen fonde le Front National. *********** 1983 : Lech Walesa reçoit le prix Nobel de la paix, pour son action au sein de Solidarnosc.
Des poissons-robots sentinelles de la lagune de Venise.
Un poisson, une moule et un nénuphar, ces êtres vivants ont inspiré trois robots sous-marins capables de communiquer entre eux et d’envoyer à la surface, des données qui pourraient permettre d‘évaluer et de protéger l‘écosystème fragile de la lagune de Venise. Ce sont des robots-nénuphars, robots-moules et robots-poissons conçus pour se parler et s‘écouter les uns les autres. Leur point commun ? Leur système de communication et leur conception matérielle s’appuient en partie sur le bio-mimétisme. Pour développer cette population auto-organisée dans le cadre d’un projet de recherche européen baptisé subCULTron, les équipes ont commencé par observer la nature. Alexandre Campo, informaticien à l’Université libre de Bruxelles, l’un des partenairers du projet, nous en dit plus : “Dans les laboratoires, on étudie le comportement animal et notamment le comportement d’animaux sociaux : on observe des organisations qui ne se font pas nécessairement avec des hiérarchies, mais avec des individus qui communiquent entre eux, qui partagent des informations, on appelle cela de l’auto-organisation, précise-t-il. On découvre ces comportements, puis on les modélise avec des équations et on essaie de comprendre la nature de ces comportements collectifs,” poursuit-il. Un sixième sens électrique. L’un des points les plus délicats : comment faire communiquer les robots entre eux puisque les signaux Wi-Fi et GPS ne fonctionnent pas sous l’eau. Les chercheurs ont recours à la technologie des sonars, mais pas seulement. “On a développé nos propres technologies : par exemple, on a doté ce robot-moule d’un sens spécifique que certains poissons ont acquis au cours de leur évolution biologique en Afrique et en Amérique du Sud qu’on appelle le “sens électrique” grâce auquel ils peuvent voir dans des eaux troubles et reconnaître leur environnement, explique Thomas Schmickl, coordinateur du projet et biologiste à l’Université de Graz. Donc nos robots aussi émettent un champ électrique qui leur permet de communiquer entre eux dans les eaux troubles de Venise, de voir les objets qui les entourent et de réagir en fonction,” souligne-t-il. Les appareils peuvent être programmés pour des campagnes de relevés autonomes sur une période pouvant allant de quelques heures à quelques mois. Il a donc fallu trouver des solutions innovantes pour la gestion de l‘énergie. “Quand ils remontent à la surface, fait remarquer Cesare Stefanini, ingénieur en mécatronique de l’Institut de biorobotique d’une grande école de Pise, autre intervenant dans cette recherche, ils peuvent s’approcher d’un bateau ou d’une borne où ils peuvent se recharger en énergie sans que des câbles soient nécessaires. De cette manière, ajoute-t-il, on peut charger les robots sans avoir besoin d’ouvrir des couvercles ou des mécanismes qui pourraient être attaqués par la rouille ou qui pourraientgénérer des fuites d’eau.” Mesures de protection Les capteurs dont sont équipés les robots surveillent la flore, la faune et l’impact des activités industrielles et touristiques sur l‘écosystème complexe et fragile de la lagune pour mieux le préserver. “L’un de nos robots peut par exemple rester au fond de l’eau : il se met en route automatiquement quand il sent une différence de pression liée au passage d’un bateau et il peut ensuite mesurer précisément la hauteur de l’onde causée par le bateau, affirme Pierpaolo Campostrini, ingénieur en électricité et directeur général du consortium Corila. Cela nous aide à comprendre les effets du passage des bateaux sur les écosystèmes sous-marins et à mieux gérer la situation,notamment avec la mise en place de limitations de vitesse ou de restrictions de navigation,” renchérit-il.
Château de Neuschwanstein ( allemand : Schloss Neuschwanstein , prononcé [nɔʏʃvaːnʃtaɪn] , anglais: "New Swanstone Castle" est un palais derenaissance romane du XIXe siècle sur une colline accidentée au-dessus du village de Hohenschwangau près de Füssen, dans le sud-ouest de la Bavière , en Allemagne . Le palais a été commandé par Ludwig II de Bavière comme une retraite et en hommage à Richard Wagner . Ludwig a payé le palais de sa fortune personnelle et au moyen d'emprunts étendus, plutôt que de fonds publics bavarois. Le château était destiné à accueillir le roi jusqu'à sa mort en 1886. Il était ouvert au public peu de temps après sa mort. Depuis plus de 61 millions de personnes ont visité le château de Neuschwanstein. Plus de 1,3 million de personnes visitent chaque année, avec jusqu'à 6 000 par jour en été. Le palais est apparu de manière proéminente dans plusieurs films tels que Chitty Chitty Bang Bang et The Great Escape et sert d'inspiration au chateau de la Belle au bois dormant de Disneyland[5] et plus tard, des structures similaires.
Immenses animaux en paille de riz du Wara Art Matsuri. Un festival qui célèbre la récolte du riz dans la préfecture de Niigata au Japon, la paille de riz est transformée en gigantesques sculptures d’animaux ! Lion, gorille ou crocodile, ces créations réalisées par des étudiants en art permettent de rendre hommage au travail des agriculteurs de la région, avant que la paille de riz ne soit recyclée pour servir d’engrais ou de fourrage.
A Cursita – 255 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011 Métro : Faidherbe-Chaligny (ligne 8) Le savoureux : À la Châtaigne. Pour découvrir une cuisine corse gourmande et originale à Paris, on ne saurait que vous conseiller ce petit restaurant du 8e arrondissement. Des aubergines farcies à la bonifacienne, un struffatu de sanglier au vin rouge, un tiramisu au canistrelli et à la liqueur de myrte ou un verre de Fiumicicoli… La carte, variée et parfois surprenante, ravira les amateurs de cuisine corse et saura la faire apprécier aux néophytes. Quant aux assiettes, elles sont copieuses, savoureuses et sentent bon le soleil ! Que demander de plus ? À la Châtaigne – 22 rue de Miromesnil, 75008 Métro : Miromesnil (lignes 9 et 13)
Le bistronomique : La Villa Corse. Installée boulevard de Grenelle depuis le début des années 2000, la Villa Corse a changé de propriétaire en 2015 et s’est enrichie d’une composante bistronomique que l’on ne regrette pas. Cette institution de la cuisine corse à Paris propose désormais des spécialités largement revisitées tel qu’un agneau de lait de Corse confit accompagné d’une mousseline d’oignon à la Pietra ou une viande de veau cuisinée à la népita et farcie à la tome de brebis corse. Les plats sont, chose rare, à la fois raffinés et copieux. Gros plus, le restaurant affiche la provenance précise de la majorité de ses produits. La Villa Corse - 164 boulevard de Grenelle, 75015 Métro : La Motte-Picquet Grenelle (lignes 6, 8 et 10), Cambronne (ligne 6) L’éclectique : Le Léopold. Le Léopold n’est pas à proprement parler un restaurant corse, car sa carte se compose également de spécialités aveyronnaises. Le lieu a la chance d’être bien situé, pile entre les quartiers Sentier et des Halles. On vous conseille particulièrement le Corsican Burger, un burger fait-maison agrémenté d’une confiture de figue et de fromage de brebis corse que l’on accompagnera de pommes de terre sautées à l’huile d’olive (18 €). Un délice ! Le Léopold – 36 rue Léopold Bellan, 75002 Métro : Sentier (ligne 3)
Le Marcello – évidemment nommé en référence au grand Marcello Mastroianni –c’est une jolie cour pavée en contre-bas de la rue, un immense loft agencé avec goût, une cuisine italienne innovante et un état d’esprit bien défini : offrir la possibilité à ses clients de faire ce qu’ils veulent quand ils veulent ! À mi-chemin entre le café turinois et le bar brooklynite Ce restaurant lancé par deux sœurs amoureuses de l’Italie – Marie-Lorna et Florence Vaconsin, déjà à la tête du restaurant italien La Bocca della Verita – propose une carte inventive et bien remplie qui comble toutes les envies, à toutes les heures. Ici, on oublie les convenances et les horaires. Si on veut déjeuner à 16h, on peut. Si on veut petit-déjeuner à la même heure, aucun problème non plus ! Tout a clairement été pensé pour que les clients se sentent à leur aise. Les plats sont servis n’importe quand, la place ne manque pas, les lumièresambiantes s’adaptent à l’heure de la journée et les canapés attendent ceux qui veulent profiter d’un endroit paisible sans se faire presser par les serveurs. Une cuisine qui allie tradition et modernité Du côté de la carte, les sœurs Vaconsin avaient envie d’un restaurant qui permettent de découvrir la gastronomie italienne, mais sans s’interdire quelques innovations. L’objectif est clairement réussi puisque les assiettes oscillent entre tradition et créativité et sont toujours gourmandes et savoureuses. Il n’y a pas d’entrées mais une multitude de bouchées italiennes à grignoter : des fritures traditionnelles et des croquettes de mozzarella, de la charcuterie italienne, ou encore des petits sandwichs typiques de Turin, les tramezzini. Notre préférence se tourne vers les arancini à la truffe noire et “les huîtres du pauvre” (8 €), de délicieuses tartines citron-anchois à manger en une seule fois… comme les huîtres ! En plat principal, on vous recommande les “nudi” (18 €), des ravioles ricotta épinard qui ont oublié de se vêtir de leur pâte, un vitello tonnato (17 €) bon comme au Piémont, ou des calamars à la plancha accompagnés de frites de potimarron (26 €). De la place, de la tranquillité, de belles et bonnes assiettes italiennes… C’est ce qu’on appelle la dolce vita, non ? Marcello – 8 rue Mabillon, 75006 Métro : Mabillon (ligne 10), Saint-Germain-des-Prés (ligne 4)
Terdeghem, un des plus beaux villages du Nord. Au piémont est du mont des Récollets, petite colline de la chaîne des monts de Flandre, le village de Terdeghem se déploie dans le doux paysage bocager du Houtland, le « pays au bois ». Il est certainement l'un des plus beaux villages du Nord. Vue du village de Terdeghem depuis le moulin de la Roome. Dans son écrin de pimpantes maisons flamandes se distingue l'église halle, hallerkerke, Saint-Martin. Un repère de convivialité. Samedi soir, comme de bien entendu, chez Bertrand et Romain Trassaert, la fête bat son plein et pas facile de dénicher une place assise. Leur estaminet, au coin de l'église Saint-Martin, le bien nommé "Het Kerk Hoek" (kerk en flamand signifie église et hoek, le coin), est plein à craquer.
Une rue avec ses maisons flamandes typiques : briques rouge recouvertes ou non de chaux, pans de bois, tuiles vernissées ont valu à Terdeghem le label Vilage patrimoine des Pays de Flandre. Les musiciens du groupe de folk flamand Zimelariboem ont fait monter la température d'un bon cran encore. Dans le Nord, un estaminet n'est pas un lieu de perdition, mais un repaire/repère pour vivre ensemble. Bertrand et Romain Trassaert, patrons de l’estaminet Het Kerk Hoek, disputent une partie de jeu de la grenouille. Une convivialité authentique qui s'exprime autour d'un roboratif plat, d'une bière choisie (difficilement) parmi les soixante-cinq "mousses" de marque de la carte et des jeux de table flamands : billard à balles, jeu de la grenouille, billard Nicolas, jeu de marteaux... Village patrimoine des pays de Flandre Et si on « interroge » le village, les découvertes sont à la hauteur de votre curiosité. Du pas-de-porte du « Het Kerk Hoek », il n’y a qu’une courte foulée pour rendre une petite visite à Saint-Martin, le patron de la hallekerke (église halle), dont la construction et ses remaniements se sont étirés du XIIIe au XIXe siècle. L'église Saint-Martin vous coupera le souffle... Tant par son architecture extérieure que par sa beauté intérieure ! Autour de l’église s’alignent des maisons de style flamand, petite brique rouge et pan de bois, impeccablement entretenues, dont les toitures toutes de « pannes » (tuiles vernissées) luisent au soleil dans des teintes variant de l’orangé au gris nacré, du rouge au bleu-violet. Autour de la hallekerke Saint-Martin s’alignent les maisons impeccablement entretenues. L’église, édifiée au XIIe siècle, connut de nombreux remaniements jusqu’au XIXe siècle. Cette belle unité architecturale a valu à Terdeghem de recevoir le label Village patrimoine des Pays de Flandre. Petite encyclopédie du village. C’est sur la place Saint-Martin que vous pourrez découvrir l’atelier de vitrail de Dominique Berthilier. Ce maître peintre verrier intervient sur la restauration du patrimoine local, religieux ou civil, à la demande des architectes des Monuments historiques ; mais aussi chez les particuliers pour des créations. Outre son activité artisanale et artistique, Dominique Berthilier est une petite encyclopédie amoureuse du village. À l’arrière du sanctuaire Saint-Martin, dirigez- vous vers les deux châteaux terdeghemois – le Grand Château des XVIe-XVIIIe siècles et le château Breda (fin du XVIIIe siècle), auxquels vous ne pourrez que jeter un coup d’œil car, privés, ils ne se visitent pas. Dominique Berthilier, maître peintre verrier, attelée à la rénovation d’un vitrail. Le Nord est un pays où le vent aime s’époumoner... si c’est pour le plaisir de faire tourner les ailes des moulins ! À chaque extrémité de Terdeghem, deux moulins veillent sur la plaine. Le moulin tour du Steenmeulen (moulin de pierre), autrement dénommé moulin Saint-Arnould, patron des brasseurs, a été érigé en 1864, en lieu et place d’un moulin à pivot que le zéphyr jeta à terre un jour de fureur. Patrimoine de la même famille de meuniers depuis 1938, les Markey, le Steenmeulen a connu des hauts et des bas avant de produire à nouveau une farine de grande qualité et d’être transformé en un musée rural. Le second moulin à farine est celui de la Roome (moulin de bois), situé à proximité de l’une des sept anciennes voies romaines partant deCassel. À l’emplacement d’un moulin pivot en bois de deux étages de la fin du XVIIe siècle se dresse, grâce à l’action d’un mouvement associatif (Les Amis du moulin de la Roome), depuis la fin des années 1990, un nouveau moulin aux ailes traditionnellement dotées de voiles rouges. Situé sur une des voies romaines partant de Cassel, le moulin de la Roome est en bois. Quand il tourne pour moudre de la farine, ses ailes déploient des voiles rouges.
Les mégalithes de Bretagne. Les mégalithes ou tumuli que l’on trouve en Bretagne impressionnent par leurs dimensions et leur signification. Mais tous les mystères les entourant n’ont pas été révélés…
Ce site présente d’étonnantes ressemblances avec des cités d’Amérique centrale, mais il s’agit du cairn du Petit Mont à Arzon, à la pointe de la presqu’île du Rhuys dans le golfe du Morbihan. Les premières pierres auraient été érigées vers 4 500 avant J.-C. Dans l’imaginaire collectif, ces monuments sont souvent associés aux peuples celtes ou gaulois. Un anachronisme encore ancré dans les esprits. Les mégalithes datent toutefois de plusieurs millénaires avant l’ère chrétienne tandis que la civilisation celte en Armorique remonte à 600 ans seulement avant J.-C. ! Pourquoi ces erreurs historiques ? Parce qu’il a fallu attendre les techniques de datation au carbone pour pouvoir déterminer l’âge de ces pierres. Lexique Pour mieux s’y retrouver dans le vocabulaire des pierres dressées et monticules que l’on trouve en Bretagne, principalement dans le Morbihan et dans le Finistère, un lexique est bienvenu : • Mégalithes : monuments de pierre de grandes dimensions. Ils ont été érigés partout sur la planète à différentes époques, depuis le Mésolithique, au Néolithique, ou même à l’âge du bronze. • Menhir : monument mégalithique, dressé à la verticale. • Cairn : monticule ou tumulus préhistorique fabriqué à l’aide de pierres. • Dolmen : monument mégalithique composé de pierres formant une table. Une ou plusieurs grosses dalles de couverture sont posées sur des pierres levées à la verticale, qui servent de pieds. On estime que les dolmens servaient de monuments funéraires, souvent pour des sépultures collectives. Les plus longs sont appelés allées couvertes. • Tumulus : amas de terre et de pierre élevé au-dessus d’une sépulture, il était souvent renforcé par un parement de pierre sèche.
Le site de Kermario (Carnac, Morbihan) représente un alignement mégalithique de menhirs, de dolmens et d'allées couvertes réparti sur plus de quatre kilomètres. Cet ensemble est parmi les plus célèbres et les plus impressionnants de cette période et aurait concerné près de 4 000 pierres levées.
Le romantisme et la science faisaient bon ménage pour trouver un sens aux alignements de pierres.
Gavrinis est un îlot de 15 hectares dans le golfe du Morbihan. Il présente un tumulus parementé de pierres sèches, long d’une centaine de mètres et culminant à 24 mètres d’altitude. Ce monument funéraire mégalithique (IVe siècle avant J.-C.) est l’un des plus exceptionnels connus à ce jour. Le caractère sacré de ces monuments prévaut indubitablement. On sait ainsi qu’il existait un culte aux divinités du labour, de la fécondité et des morts, et que la déesse de l’Agriculture était aussi celle des Morts. Dans le cairn de Gavrinis, des dalles sont entièrement couvertes d’arceaux emboîtés. On pourrait y voir le symbole de vulves multipliées,et en déduire que Gavrinis était un temple dédié à la fécondité ; autrement dit à la survivance de l’espèce. Dominant la baie de Morlaix (Finistère) depuis le sommet d’une presqu’île escarpée, le cairn de Barnenez compte parmi les plus beaux monuments mégalithiques européens. De dimensions importantes (75 mètres de long pour 28 de large et 9 de haut), il comporte deux parties renfermant onze chambres funéraires, auxquelles on accède par des allées couvertes de dalles, longues d’une dizaine de mètres chacune. La construction de ce monument, qui date de quatre milliers d’années avant notre ère, a exigé 14 000 tonnes de pierres ! À Locmariaquer (Morbihan), le grand menhir brisé d’Er Grah ou Men ar Hroëc’h (Pierre de la fée) est le plus grand d’Europe, soit plus de 20 mètres.
Sur le site de Locmariaquer, à côté du Grand Menhir, se dresse un cairn dit la Table des Marchands. La date de naissance de ce dolmen à couloir est fixée aux alentours de 3 900 ans av. J.-C. On pénètre à l’intérieur dos courbé, autant en signe de respect que pour mieux contempler les multiples gravures ornant les dalles, dont cette hache emmanchée et d’énigmatiques représentations géométriques en relief. Alignement mégalithique de Kerzérho à Erdeven (Morbihan). La légende veut que les korrigans y mènent sabbats et rondes de sorcières.
Les extraordinaires Raneh Falls, aussi appelées le « Grand Canyon d'Inde.
Lorsque l’on fait référence au « Grand Canyon », la plupart d’entre nous pensent logiquement à l’immense et profonde étendue rocheuse qui fait lafierté de l’Arizona et des États-Unis. Et pourtant, ce n’est pas de cet endroit, déjà très célèbre, que nous allons vous présenter, mais bien un autre canyon, beaucoup moins connu… situé en Inde !
Nommé « Raneh Falls », ce dernier n’apparaît pas dans les guides touristiques. Un manque largement dommageable quand on voit sa beauté. D’autant plus que le canyon est localisé dans l’état du Madyah Pradesh, à seulement une vingtaine de kilomètres des temples de Khajuradho (au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1986, ndlr), de magnifiques édifices des 10ème et 11ème siècles qui ont été très largement préservés, et qui constituent un site très visité. Il n’y a donc pas besoin de faire un énorme détour pour accéder aux Raneh Falls. Pour la petite histoire, le nom du canyon est directement tiré de celui Rane Pratap, ancien roi de Mewar, une région du sud de l'État du Rajasthan, en Inde de l'Ouest. Ce lieu d’exception est localisé dans une réserve naturelle. Pour s’y rendre, il faut pénétrer dans une forêt protégée et ainsi payer une taxe de préservation. Afin d’éviter la dégradation du lieu, le gouvernement local a mis en place la règle suivante : chaque groupe de visiteurs doitêtre accompagné d’un guide. Une manière de s’assurer que personne ne sort des sentiers battus prévus pour l’occasion. « La première impression a été de se dire ‘c’est vraiment le Grand Canyon d’Inde’. Nous nous attendions pas du tout à un tel spectacle et avons été impressionnés par les cascades et par la couleur vive de la roche. En tout cas, je recommande vivement aux visiteurs de passage dans le coin à tenter l’expérience, ils ne le regretteront pas » a déclaré le voyageur Sonam Singh sur le site Tripoto. Le canyon de Rane Falls est sans aucun doute LE lieu le plus sous-estimé d’Inde. Et cela se traduit par les chiffres. Malgré son extraordinaire beauté, moins de 10% des touristes qui visitent les temples de Khajuradho s’y rendent. Pour celles et ceux qui préparent un voyage en Inde et souhaitent y faire une étape, sachez que la meilleure période pour aller sur place est de septembre à novembre. En effet, cela permet d’éviter la saison de la mousson et ses pluies torrentielles.
C'EST ARRIVÉ UN 5 OCTOBRE
1789 : Des milliers de Parisiennes, mécontentes du prix de la vie et de la disette, se rendent à Versailles devant le roi.
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1795 : Première intervention du général Napoléon, qui réprime une
insurrection royaliste à Paris. Il devient ainsi « le général
Vendémiaire
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1914 : Premier combat aérien de l'histoire. L'équipage français constitué du
sergent Frantz et du caporal Quenault abat un avion de reconnaissance
allemand
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1918 : Décès de l'aviateur français Roland Garros dans un combat aérien, la veille de son trentième anniversaire.
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1962 : Les Beatles sortent leur première chanson, « Love Me Do
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1972 : Jean-Marie le Pen fonde le Front National.
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1983 : Lech Walesa reçoit le prix Nobel de la paix, pour son action au sein de Solidarnosc.
Un poisson, une moule et un nénuphar, ces êtres vivants ont inspiré trois robots sous-marins capables de communiquer entre eux et d’envoyer à la surface, des données qui pourraient permettre d‘évaluer et de protéger l‘écosystème fragile de la lagune de Venise.
Ce sont des robots-nénuphars, robots-moules et robots-poissons conçus pour se parler et s‘écouter les uns les autres. Leur point commun ? Leur système de communication et leur conception matérielle s’appuient en partie sur le bio-mimétisme. Pour développer cette population auto-organisée dans le cadre d’un projet de recherche européen baptisé subCULTron, les équipes ont commencé par observer la nature.
Alexandre Campo, informaticien à l’Université libre de Bruxelles, l’un des partenairers du projet, nous en dit plus : “Dans les
laboratoires, on étudie le comportement animal et notamment le comportement d’animaux sociaux : on observe des organisations qui ne se font pas nécessairement avec des hiérarchies, mais avec des individus qui communiquent entre eux, qui partagent des informations, on appelle cela de l’auto-organisation, précise-t-il. On découvre ces comportements, puis on les modélise avec des équations et on essaie de comprendre la nature de ces comportements collectifs,” poursuit-il.
Un sixième sens électrique.
L’un des points les plus délicats : comment faire communiquer les robots entre eux puisque les signaux Wi-Fi et GPS ne fonctionnent pas sous l’eau. Les chercheurs ont recours à la technologie des sonars, mais pas seulement.
“On a développé nos propres technologies : par exemple, on a doté ce robot-moule d’un sens spécifique que certains poissons ont acquis au cours de leur évolution biologique en Afrique et en Amérique du Sud qu’on appelle le “sens électrique” grâce auquel ils peuvent voir dans des eaux troubles et reconnaître leur environnement, explique Thomas Schmickl, coordinateur du projet et biologiste à l’Université de Graz. Donc nos robots aussi émettent un champ électrique qui leur permet de communiquer entre eux dans les eaux troubles de Venise, de voir les objets qui les entourent et de réagir en fonction,” souligne-t-il.
Les appareils peuvent être programmés pour des campagnes de relevés autonomes sur une période pouvant allant de quelques heures à quelques mois. Il a donc fallu trouver des solutions innovantes pour la gestion de l‘énergie.
“Quand ils remontent à la surface, fait remarquer Cesare Stefanini, ingénieur en mécatronique de l’Institut de biorobotique d’une grande école de Pise, autre intervenant dans cette recherche, ils peuvent s’approcher d’un bateau ou d’une borne où ils peuvent se recharger en énergie sans que des câbles soient nécessaires. De cette manière, ajoute-t-il, on peut charger les robots sans avoir besoin d’ouvrir des couvercles ou des mécanismes qui pourraient être attaqués par la rouille ou qui pourraientgénérer des fuites d’eau.”
Mesures de protection
Les capteurs dont sont équipés les robots surveillent la flore, la faune et l’impact des activités industrielles et touristiques sur l‘écosystème complexe et fragile de la lagune pour mieux le préserver.
“L’un de nos robots peut par exemple rester au fond de l’eau : il se met en route automatiquement quand il sent une différence de pression liée au passage d’un bateau et il peut ensuite mesurer précisément la hauteur de l’onde causée par le bateau, affirme Pierpaolo Campostrini, ingénieur en électricité et directeur général du consortium Corila. Cela nous aide à comprendre les effets du passage des bateaux sur les écosystèmes sous-marins et à mieux gérer la situation,notamment avec la mise en place de limitations
de vitesse ou de restrictions de navigation,” renchérit-il.
Château de Neuschwanstein ( allemand : Schloss Neuschwanstein , prononcé [nɔʏʃvaːnʃtaɪn] , anglais: "New Swanstone Castle" est un palais de renaissance romane du XIXe siècle sur une colline accidentée au-dessus du village de Hohenschwangau près de Füssen, dans le sud-ouest de la Bavière , en Allemagne . Le palais a été commandé par Ludwig II de Bavière comme une retraite et en hommage à Richard Wagner . Ludwig a payé le palais de sa fortune personnelle et au moyen d'emprunts étendus, plutôt que de fonds publics bavarois.
Le château était destiné à accueillir le roi jusqu'à sa mort en 1886. Il était ouvert au public peu de temps après sa mort. Depuis plus de 61 millions de personnes ont visité le château de Neuschwanstein. Plus de 1,3 million de personnes visitent chaque année, avec jusqu'à 6 000 par jour en été. Le palais est apparu de manière proéminente dans plusieurs films tels que Chitty Chitty Bang Bang et The Great Escape et sert d'inspiration au chateau de la Belle au bois dormant de Disneyland [5] et plus tard, des structures similaires.
Un festival qui célèbre la récolte du riz dans la préfecture de Niigata au Japon, la paille de riz est transformée en gigantesques
sculptures d’animaux ! Lion, gorille ou crocodile, ces créations réalisées par des étudiants en art permettent de rendre hommage au travail des agriculteurs de la région, avant que la paille de riz ne soit recyclée pour servir d’engrais ou de fourrage.
Vous voulez retrouver les saveurs de cette auberge familiale découverte à Propriano l’été dernier ou simplement découvrir les spécialités typiquesde cette île méditerranéenne paradisiaque ? Entre restos traditionnels et établissements bistronomiques, Paris regorge de bonnes adresses pour découvrir l’art culinaire de l’Île de Beauté.
Voici notre sélection des meilleurs restos corses de la capitale. Bon Appetitu !
Les incontournables : L’Alivi et Chez Minnà.
En quelques années, Saveriu Cacciari s’est imposé comme une figure incontournable de la gastronomie corse à Paris. Débarqué de sa Haute-Corse natale au début des années 2000 pour travailler en tant que serveur à L’Alivi, le restaurant de son oncle, il est désormais à la tête de cette adresse du Marais. En 2015, il a également ouvert un autrelieu, Chez Minnà (« chez grand-mère » en corse) dans la rue d’Hauteville. Les deux établissements sont aujourd’hui des lieux phares de la Corse à Paris et proposent, chacun à leur façon, de nous immerger dans l’atmosphère unique de l’île de Beauté. Des adresses qui n’ont pas volé leur succès !
L’Alivi - 27 rue du roi de Sicile, 75004
Métro : Hôtel de Ville ou Saint-Paul (ligne 1)
Chez Minnà - 20 rue d’Hauteville, 75010
Métro : Bonne Nouvelle (lignes 8 et 9)
L’authentique : A Cursita.
On vous le dit tout de suite, A Cursita est notre vrai chouchou de la sélection. Ce restaurant du 11e arrondissement possède tout ce que l’on peut attendre d’un établissement culinaire : un personnel compétent et un cadre accueillant, des tarifs maîtrisés, une cuisine savoureuse et authentique et, surtout, une carte intégralement composée de spécialitéscorses. Ici, pas de coca, mais du Corsica Cola, pas d’Evian, mais de laZilia, pas de fromage blanc au coulis de fruit rouge, mais du fromage de brebis au miel corse. De l’entrée aux boissons, tout nous provient de l’Île de Beauté (la carte est d’ailleurs entièrement rédigée en corse) et tout est délicieux !
© Racines Corses
A Cursita – 255 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011
Métro : Faidherbe-Chaligny (ligne 8)
Le savoureux : À la Châtaigne.
Pour découvrir une cuisine corse gourmande et originale à Paris, on ne saurait que vous conseiller ce petit restaurant du 8e
arrondissement. Des aubergines farcies à la bonifacienne, un struffatu de sanglier au vin rouge, un tiramisu au canistrelli et à la liqueur de myrte ou un verre de Fiumicicoli… La carte, variée et parfois surprenante, ravira les amateurs de cuisine corse et saura la faire apprécier aux néophytes. Quant aux assiettes, elles sont copieuses, savoureuses et sentent bon le soleil !
Que demander de plus ?
À la Châtaigne – 22 rue de Miromesnil, 75008
Métro : Miromesnil (lignes 9 et 13)
Le bistronomique : La Villa Corse.
Installée boulevard de Grenelle depuis le début des années 2000, la Villa Corse a changé de propriétaire en 2015 et s’est enrichie d’une composante bistronomique que l’on ne regrette pas. Cette institution de la cuisine corse à Paris propose désormais des spécialités largement revisitées tel qu’un agneau de lait de Corse confit accompagné d’une mousseline d’oignon à la Pietra ou une viande de veau cuisinée à la népita et farcie à la tome de brebis corse. Les plats sont, chose rare, à la fois raffinés et copieux.
Gros plus, le restaurant affiche la provenance précise de la majorité de ses produits.
La Villa Corse - 164 boulevard de Grenelle, 75015
Métro : La Motte-Picquet Grenelle (lignes 6, 8 et 10), Cambronne (ligne 6)
L’éclectique : Le Léopold.
Le Léopold n’est pas à proprement parler un restaurant corse, car sa carte se compose également de spécialités aveyronnaises. Le lieu a la chance d’être bien situé, pile entre les quartiers Sentier et des Halles. On vous conseille particulièrement le Corsican Burger, un burger fait-maison agrémenté d’une confiture de figue et de fromage de brebis corse que l’on accompagnera de pommes de terre sautées à l’huile d’olive (18 €). Un délice !
Le Léopold – 36 rue Léopold Bellan, 75002
Métro : Sentier (ligne 3)
Le Marcello – évidemment nommé en référence au grand Marcello Mastroianni –c’est une jolie cour pavée en contre-bas de la rue, un immense loft agencé avec goût, une cuisine italienne innovante et un état d’esprit bien défini : offrir la possibilité à ses clients de faire ce qu’ils veulent quand ils veulent !
À mi-chemin entre le café turinois et le bar brooklynite Ce restaurant lancé par deux sœurs amoureuses de l’Italie – Marie-Lorna et
Florence Vaconsin, déjà à la tête du restaurant italien La Bocca della Verita – propose une carte inventive et bien remplie qui comble toutes les envies, à toutes les heures. Ici, on oublie les convenances et les horaires. Si on veut déjeuner à 16h, on peut. Si on veut petit-déjeuner à la même heure, aucun problème non plus !
Tout a clairement été pensé pour que les clients se sentent à leur aise. Les plats sont servis n’importe quand, la place ne manque pas, les lumièresambiantes s’adaptent à l’heure de la journée et les canapés attendent ceux qui veulent profiter d’un endroit paisible sans se faire presser par les serveurs.
Une cuisine qui allie tradition et modernité Du côté de la carte, les sœurs Vaconsin avaient envie d’un restaurant qui permettent de découvrir la gastronomie italienne, mais sans s’interdire quelques innovations. L’objectif est clairement réussi puisque les assiettes oscillent entre tradition et créativité et sont toujours gourmandes et savoureuses.
Il n’y a pas d’entrées mais une multitude de bouchées italiennes à grignoter : des fritures traditionnelles et des croquettes de
mozzarella, de la charcuterie italienne, ou encore des petits sandwichs typiques de Turin, les tramezzini. Notre préférence se tourne vers les arancini à la truffe noire et “les huîtres du pauvre” (8 €), de délicieuses tartines citron-anchois à manger en une seule fois… comme les huîtres !
En plat principal, on vous recommande les “nudi” (18 €), des ravioles ricotta épinard qui ont oublié de se vêtir de leur pâte, un vitello
tonnato (17 €) bon comme au Piémont, ou des calamars à la plancha accompagnés de frites de potimarron (26 €). De la place, de la
tranquillité, de belles et bonnes assiettes italiennes… C’est ce qu’on appelle la dolce vita, non ?
Marcello – 8 rue Mabillon, 75006
Métro : Mabillon (ligne 10), Saint-Germain-des-Prés (ligne 4)
Au piémont est du mont des Récollets, petite colline de la chaîne des monts de Flandre, le village de Terdeghem se déploie dans le doux paysage bocager du Houtland, le « pays au bois ». Il est certainement l'un des plus beaux villages du Nord.
Vue du village de Terdeghem depuis le moulin de la Roome. Dans son écrin de pimpantes maisons flamandes se distingue l'église halle, hallerkerke, Saint-Martin.
Un repère de convivialité.
Samedi soir, comme de bien entendu, chez Bertrand et Romain Trassaert, la fête bat son plein et pas facile de dénicher une place assise. Leur estaminet, au coin de l'église Saint-Martin, le bien nommé "Het Kerk Hoek" (kerk en flamand signifie église et hoek, le coin), est plein à craquer.
Une rue avec ses maisons flamandes typiques : briques rouge recouvertes ou non de chaux, pans de bois, tuiles vernissées ont valu à Terdeghem le label Vilage patrimoine des Pays de Flandre.
Les musiciens du groupe de folk flamand Zimelariboem ont fait monter la température d'un bon cran encore. Dans le Nord, un estaminet n'est pas un lieu de perdition, mais un repaire/repère pour vivre ensemble.
Bertrand et Romain Trassaert, patrons de l’estaminet Het Kerk Hoek, disputent une partie de jeu de la grenouille.
Une convivialité authentique qui s'exprime autour d'un roboratif plat, d'une bière choisie (difficilement) parmi les soixante-cinq "mousses" de marque de la carte et des jeux de table flamands : billard à balles, jeu de la grenouille, billard Nicolas, jeu de marteaux...
Village patrimoine des pays de Flandre Et si on « interroge » le village, les découvertes sont à la hauteur de votre curiosité. Du pas-de-porte du « Het Kerk Hoek », il n’y a qu’une courte foulée pour rendre une petite visite à Saint-Martin, le patron de la hallekerke (église halle), dont la construction et ses remaniements se sont étirés du XIIIe au XIXe siècle.
L'église Saint-Martin vous coupera le souffle... Tant par son architecture extérieure que par sa beauté intérieure !
Autour de l’église s’alignent des maisons de style flamand, petite brique rouge et pan de bois, impeccablement entretenues, dont les toitures toutes de « pannes » (tuiles vernissées) luisent au soleil dans des teintes variant de l’orangé au gris nacré, du rouge au bleu-violet.
Autour de la hallekerke Saint-Martin s’alignent les maisons impeccablement entretenues. L’église, édifiée au XIIe siècle, connut de nombreux remaniements jusqu’au XIXe siècle.
Cette belle unité architecturale a valu à Terdeghem de recevoir le label Village patrimoine des Pays de Flandre.
Petite encyclopédie du village. C’est sur la place Saint-Martin que vous pourrez découvrir l’atelier de vitrail de Dominique Berthilier. Ce maître peintre verrier intervient sur la restauration du patrimoine local, religieux ou civil, à la demande des architectes des Monuments historiques ; mais aussi chez les particuliers pour des créations.
Outre son activité artisanale et artistique, Dominique Berthilier est une petite encyclopédie amoureuse du village.
À l’arrière du sanctuaire Saint-Martin, dirigez- vous vers les deux châteaux terdeghemois – le Grand Château des XVIe-XVIIIe siècles et le château Breda (fin du XVIIIe siècle), auxquels vous ne pourrez que jeter un coup d’œil car, privés, ils ne se visitent pas.
Dominique Berthilier, maître peintre verrier, attelée à la rénovation d’un vitrail.
Le Nord est un pays où le vent aime s’époumoner... si c’est pour le plaisir de faire tourner les ailes des moulins ! À chaque extrémité de Terdeghem, deux moulins veillent sur la plaine.
Le moulin tour du Steenmeulen (moulin de pierre), autrement dénommé moulin Saint-Arnould, patron des brasseurs, a été érigé en 1864, en lieu et place d’un moulin à pivot que le zéphyr jeta à terre un jour de fureur.
Patrimoine de la même famille de meuniers depuis 1938, les Markey, le Steenmeulen a connu des hauts et des bas avant de produire à nouveau une farine de grande qualité et d’être transformé en un musée rural.
Le second moulin à farine est celui de la Roome (moulin de bois), situé à proximité de l’une des sept anciennes voies romaines partant deCassel. À l’emplacement d’un moulin pivot en bois de deux étages de la fin du XVIIe siècle se dresse, grâce à l’action d’un mouvement associatif (Les Amis du moulin de la Roome), depuis la fin des années 1990, un nouveau moulin aux ailes traditionnellement dotées de voiles rouges.
Situé sur une des voies romaines partant de Cassel, le moulin de la Roome est en bois. Quand il tourne pour moudre de la farine, ses ailes déploient des voiles rouges.
Les mégalithes ou tumuli que l’on trouve en Bretagne impressionnent par leurs dimensions et leur signification. Mais tous les mystères les entourant n’ont pas été révélés…
Ce site présente d’étonnantes ressemblances avec des cités d’Amérique centrale, mais il s’agit du cairn du Petit Mont à Arzon, à la pointe de la presqu’île du Rhuys dans le golfe du Morbihan. Les premières pierres auraient été érigées vers 4 500 avant J.-C.
Dans l’imaginaire collectif, ces monuments sont souvent associés aux peuples celtes ou gaulois. Un anachronisme encore ancré dans les esprits. Les mégalithes datent toutefois de plusieurs millénaires avant l’ère chrétienne tandis que la civilisation celte en Armorique remonte à 600 ans seulement avant J.-C. ! Pourquoi ces erreurs historiques ? Parce qu’il a fallu attendre les techniques de datation au carbone pour pouvoir déterminer l’âge de ces pierres.
Lexique
Pour mieux s’y retrouver dans le vocabulaire des pierres dressées et monticules que l’on trouve en Bretagne, principalement dans le Morbihan et dans le Finistère, un lexique est bienvenu :
• Mégalithes : monuments de pierre de grandes dimensions. Ils ont été érigés partout sur la planète à différentes époques, depuis le Mésolithique, au Néolithique, ou même à l’âge du bronze.
• Menhir : monument mégalithique, dressé à la verticale.
• Cairn : monticule ou tumulus préhistorique fabriqué à l’aide de pierres.
• Dolmen : monument mégalithique composé de pierres formant une table. Une ou plusieurs grosses dalles de couverture sont posées sur des pierres levées à la verticale, qui servent de pieds. On estime que les dolmens servaient de monuments funéraires, souvent pour des sépultures collectives. Les plus longs sont appelés allées couvertes.
• Tumulus : amas de terre et de pierre élevé au-dessus d’une sépulture, il était souvent renforcé par un parement de pierre sèche.
Le site de Kermario (Carnac, Morbihan) représente un alignement mégalithique de menhirs, de dolmens et d'allées couvertes réparti sur plus de quatre kilomètres.
Cet ensemble est parmi les plus célèbres et les plus impressionnants de cette période et aurait concerné près de 4 000 pierres levées.
Gavrinis est un îlot de 15 hectares dans le golfe du Morbihan. Il présente un tumulus parementé de pierres sèches, long d’une centaine de mètres et culminant à 24 mètres d’altitude. Ce monument funéraire mégalithique (IVe siècle avant J.-C.) est l’un des plus exceptionnels connus à ce jour.
Le caractère sacré de ces monuments prévaut indubitablement. On sait ainsi qu’il existait un culte aux divinités du labour, de la fécondité et des morts, et que la déesse de l’Agriculture était aussi celle des Morts.
Dans le cairn de Gavrinis, des dalles sont entièrement couvertes d’arceaux emboîtés. On pourrait y voir le symbole de vulves multipliées,et en déduire que Gavrinis était un temple dédié à la fécondité ; autrement dit à la survivance de l’espèce.
Dominant la baie de Morlaix (Finistère) depuis le sommet d’une presqu’île escarpée, le cairn de Barnenez compte parmi les plus beaux monuments mégalithiques européens. De dimensions importantes (75 mètres de long pour 28 de large et 9 de haut), il comporte deux parties renfermant onze chambres funéraires, auxquelles on accède par des allées couvertes de dalles, longues d’une dizaine de mètres chacune. La construction de ce monument, qui date de quatre milliers d’années avant notre ère, a exigé 14 000 tonnes de pierres !
À Locmariaquer (Morbihan), le grand menhir brisé d’Er Grah ou Men ar Hroëc’h (Pierre de la fée) est le plus grand d’Europe, soit plus de 20 mètres.
Sur le site de Locmariaquer, à côté du Grand Menhir, se dresse un cairn dit la Table des Marchands. La date de naissance de ce dolmen à couloir est fixée aux alentours de 3 900 ans av. J.-C. On pénètre à l’intérieur dos courbé, autant en signe de respect que pour mieux contempler les multiples gravures ornant les dalles, dont cette hache emmanchée et d’énigmatiques représentations
géométriques en relief.
Alignement mégalithique de Kerzérho à Erdeven (Morbihan). La légende veut que les korrigans y mènent sabbats et rondes de sorcières.
Lorsque l’on fait référence au « Grand Canyon », la plupart d’entre nous pensent logiquement à l’immense et profonde étendue rocheuse qui fait lafierté de l’Arizona et des États-Unis. Et pourtant, ce n’est pas de cet endroit, déjà très célèbre, que nous allons vous présenter, mais bien un autre canyon, beaucoup moins connu… situé en Inde !
Nommé « Raneh Falls », ce dernier n’apparaît pas dans les guides touristiques. Un manque largement dommageable quand on voit sa beauté. D’autant plus que le canyon est localisé dans l’état du Madyah Pradesh, à seulement une vingtaine de kilomètres des temples de Khajuradho (au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1986, ndlr), de magnifiques édifices des 10ème et 11ème siècles qui ont été très largement préservés, et qui constituent un site très visité. Il n’y a donc pas besoin de faire un énorme détour pour accéder aux Raneh Falls. Pour la petite histoire, le nom du canyon est directement tiré de celui Rane Pratap, ancien roi de Mewar, une région du sud de l'État du Rajasthan, en Inde de l'Ouest.
Ce lieu d’exception est localisé dans une réserve naturelle. Pour s’y rendre, il faut pénétrer dans une forêt protégée et ainsi payer une taxe de préservation. Afin d’éviter la dégradation du lieu, le gouvernement local a mis en place la règle suivante : chaque groupe de visiteurs doitêtre accompagné d’un guide. Une manière de s’assurer que personne ne sort des sentiers battus prévus pour l’occasion.
« La première impression a été de se dire ‘c’est vraiment le Grand Canyon d’Inde’. Nous nous attendions pas du tout à un tel spectacle et avons été impressionnés par les cascades et par la couleur vive de la roche. En tout cas, je recommande vivement aux visiteurs de passage dans le coin à tenter l’expérience, ils ne le regretteront pas » a déclaré le voyageur Sonam Singh sur le site Tripoto.
Le canyon de Rane Falls est sans aucun doute LE lieu le plus sous-estimé d’Inde. Et cela se traduit par les chiffres. Malgré son extraordinaire beauté, moins de 10% des touristes qui visitent les temples de Khajuradho s’y rendent. Pour celles et ceux qui préparent un voyage en Inde et souhaitent y faire une étape, sachez que la meilleure période pour aller sur place est de septembre à novembre. En effet, cela permet d’éviter la saison de la mousson et ses pluies torrentielles.