1978 Décès de Jacques Brel Jacques Brel est décédé d'un cancer des poumons qui le minait depuis plusieurs années Il est un auteur et chanteur belge francophone Il était également acteur et réalisateur de films *********** un 9 , octobre 1974 Décès d'Oskar Schindler, 66 ans Industriel né le 28 avril 1908 à Zwittau Il est connu pour les efforts qu'il déploya durant la Seconde Guerre mondiale pour sauver les Juifs de l'holocauste.L'usine de Schindler à Brnenec (République Tchèque) en 2004
Oskar Schindler a fait fortune dans la fabrication de batteries de cuisine à Cracovie en profitant du travail obligatoire des Juifs. Interpellé par leur sort, il prend partie pour eux et sauve ainsi la vie de 1 100 d'entre eux en les rachetant et en les amenant en Tchécoslovaquie pour les faire travailler dans une usine d'armement. Il orchestre alors la faillite de cette nouvelle usine. Il obtient en 1961 le titre de Juste parmi les nations, il reçoit la Croix du mérite en 1966 et une pension d'État en 1968.
Un roman de Thomas Keneally, Schindler's List (La liste de Schindler, 1982), adapté au cinéma par Steven Spielberg sous le titre La Liste de Schindler, a fait connaître son action au grand public *********** un 9 , octobre 1970 Décès de Jean Giono, écrivain Jean Giono est un écrivain français, dont l'œuvre romanesque a en grande partie pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, elle dépeint la condition de l'Homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques, et possède une portée universelle. ************* un 9 , octobre 1937 Le pilote américain Jimmy Angel s'écrase au Venezuela Le pilote américain Jimmy Angel s'écrase au Venezuela près d'une cascade d'eau de 979 mètres de haut qui portera son nom. James (Jimmy) Angel (né le 1er août 1899 et décédé le 8 décembre 1956,) était un pilote de brousse et explorateur américain. En dehors des autochtones, les indiens Pemons, il fut l'un des premiers à découvrir au Venezuela les plus hautes chutes d'eau du monde, qui furent ainsi rebaptisées Salto Angel (le Saut de l'ange).
Le 14 novembre 1933, alors qu'il réalise un vol en solo autour de l'Auyán Tepuy, il remonte le Churún Cañon et aperçoit sur la façade occidentale une gigantesque chute d'eau.
Jimmy Angel et les chutes qui portent désormais son nom ne deviennent cependant célèbres qu'après l'expédition mouvementée d'octobre 1937, sur l'Auyán Tepuy.
À cette expédition participent : Jimmy Angel. Marie Angel, son épouse Gustavo Heny, l'ingénieur et ami d'Angel ; qui est également un alpiniste et explorateur chevronné de la région des Tepuys Miguel Angel Delgado, jardinier et compagnon d'aventures d'Heny Jose Cardona, le mécanicien d'Angel Au matin du 9 octobre, l'expédition se met finalement en route. Jimmy Angel, aux commandes de son avion de brousse, un Ryan/AMAC G-2-W Flamingo baptisé El Rio Caroni, emporte avec lui son épouse Marie, ainsi qu'Heny et Delgado. L'appareil est chargé de tentes, lampes, appareils photo, machettes, cordages, et d'assez de nourriture pour tenir un mois. Jose Cardona, quant à lui, reste au sol pour maintenir la liaison radio.
L'atterissage ne se passe pas aussi bien que prévu : butant sur les irrégularités du sol, le train principal casse, stoppant brutalement l'appareil, qui bascule en avant et s'immobilise, le nez dans la boue. Angel et ses passagers sont sains et saufs, mais le Flamingo est inutilisable. De plus, la radio ayant été détruite dans l'accident, il leur est impossible de demander de l'aide à Cardona. Après quelques jours, Angel et son équipe sont d'ailleurs considérés morts.
L'avion de Jimmy Angel En 1970, (après sa mort), une opération est montée pour récupérer l'épave de l'avion, relativement bien conservée. L'appareil est aujourd'hui exposé devant l'aéroport de Ciudad Bolívar.
Le 11 octobre, après avoir tenté en vain de trouver de l'or et de réparer l'avion, l'expédition commence une longue marche pour rejoindre le village de Kamarata, en contrebas du Tepuy. Guidé par Heny à travers des forêts et des marécages qui ne figurent alors sur aucune carte, le petit groupe parvient à descendre le Second Wall ; puis utilise la route repérée en 1931 par Heny et Delgado pour rejoindre le camp de base de Guayaraca. Ils parviendront finalement à Kamarata après 11 jours de marche ********** n 9 , octobre
1934 Assassinat d'Alexandre Ier Alexandre Ier de Yougoslavie ou Alexandre II de Serbie, en serbe cyrillique, né le 16 décembre 1888 à Cetinje - Monténégro, a été Roi du Royaume des Serbes, Croates et Slovènes de 1921 à 1929 puis du Royaume de Yougoslavie de 1929 à 1934.
Le 9 octobre 1934 lors de sa visite officielle en France à Marseille, il est assassiné avec le ministre français des Affaires étrangères du moment : Louis Barthou. L'attentat a été planifié par le mouvement terroriste croate Oustachis d'Ante Pavelic et exécuté par l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne. Le tireur, Vlado Chernozemski, a été battu à mort par la foule furieuse. Le ministre a été tué accidentellement par un policier francais. À la suite de l'assassinat d'Alexandre, son fils Pierre II, âgé de 11 ans, lui succéda. Étant trop jeune pour régner, un Conseil de Régence tripartite fut mis en place sous la direction d'un cousin du Roi défunt, le Prince Paul dont la politique devint rapidement favorable aux forces de l'Axe
Voici un exemple de ce que nous attend : Commander une Pizza en 2020
Standardiste : "Pizza Hut, bonjour."
Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."
Standardiste : "Puis-je avoir votre NIDN, monsieur ?"
Client : "Mon numéro d'identification nationale (National ID Number), oui, un instant, voila, c'est le 6102049998-45-54610."
Standardiste : "Merci Mr. Sheehan. Donc, votre adresse est bien le 1742 Meadowland Drive, et votre numéro de téléphone le 494-2366. Votre numéro de téléphone professionnel chez Lincoln Insurance est le 745-2302 et votre numéro de téléphone mobile le 266-2566. De quel numéro appelez-vous ?"
Client : "Euh ? Je suis à la maison. D'où sortez-vous toutes ces informations ?"
Standardiste : "Nous sommes branchés sur le système monsieur."
Client : (Soupir) "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales à la viande..."
Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée monsieur."
Client : "Comment ça ?"
Standardiste : "Selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol très élevé. Votre assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé."
Client : "Aïe ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?"
Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja. Je suis sûre que vous l'adorerez."
Client : "Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"
Standardiste : "Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja à votre bibliothèque locale la semaine dernière monsieur. D'où ma suggestion."
Client : "Bon d'accord. Donnez m'en deux, format familial. Je vous dois ?"
Standardiste : "Ca devrait faire l'affaire pour vous, votre épouse et vos quatre enfants monsieur. Vous nous devez 49,99 $."
Client : "Je vous donne mon numéro de carte de crédit."
Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit dépasse la limite".
Client : "J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive."
Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur. Votre compte en banque est à découvert."
Client (faché !) : "Ce n'est pas vos oignons. Contentez-vous de m'envoyer les pizzas. J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"
Standardiste : "Nous avons un peu de retard monsieur. Elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez venir les chercher après être avoir retiré du liquide, mais transporter des pizzas en moto est pour le moins acrobatique."
Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai une moto ?"
Standardiste : "Je vois ici que vous n'avez pas honoré les échéances de votre voiture et qu'elle a été saisie. Mais votre Harley est payée, donc j'ai simplement présumé que vous l'utiliseriez."
Client : "@#%/$@&?#!"
Standardiste : "Je vous conseille de rester poli monsieur. Vous avez déjà été condamné en juillet 2006 pour outrage à agent."
Client : (Sans voix)
Standardiste : "Autre chose monsieur ?"
Client : "Non, rien. Ah si, n'oubliez pas les deux litres de Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub."
Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais une clause d'exclusion de notre publicité nous interdit de proposer des sodas gratuits à des diabétiques."
Les plus belles routes du monde. Un proverbe dit : ce n’est pas la destination qui compte, mais le trajet pour s’y rendre. Le monde est jonché de routes plus belles les unes que les autres, traversant des endroits uniques. Partir en voiture librement, c’est aussi la possibilité de découvrir un pays de façon originale, voire autrement. Prenez le temps cet été de parcourir des kilomètres de paysages, l’inconnu crée souvent de belles rencontres. L’équipe de TV5 vous suggère ainsi 10 routes à parcourir au moins une fois dans sa vie! 1- LA ROUTE 66 – ÉTATS-UNIS Quand on parle de routes mythiques, on pense tout de suite à la Route 66, « The Mother Road » (la mère de toutes les routes). Elle relie Chicago à Los Angeles en près de 4 000 kilomètres, puis traverse trois fuseaux horaires et huit États. 2- LA PACIFIC COAST HIGHWAY – ÉTATS-UNIS La Highway 1 ou la Pacific Coast Highway est le parcours de rêve de l’Amérique. Longeant la côte Pacifique depuis le nord de la Californie, cette route s’étend sur 882 kilomètres. Elle offre de magnifiques panoramas et traverse des villes vedettes comme San Francisco et Los Angeles.
3- LE COL DE LA FURKA – SUISSE La route du Col de la Furka relie Andermatt, dans le canton d’Uri, à Gletsch, dans le canton du Valais. Quatrième plus haut col des Alpes suisses, la route offre un panorama idyllique que les amateurs de la série de films James Bond reconnaîtront sûrement!
4- LA ROUTE DE L’ATLANTIQUE – NORVÈGE Élue en 2005 « construction norvégienne du siècle », la route de l’Atlantique a été bâtie sur plusieurs îlots et récifs. Longue de 8,3 kilomètres, cette merveille qui rallie les villes de Molde et Kristiansund (dans les fjords de l’Ouest), compte 8 ponts et plusieurs viaducs. Arpentez cette route donne très certainement l’impression de rouler sur l’eau!
5- LA ROUTE 40 – ARGENTINE La route 40 s’étend de Cabo Virgenes dans la province de Santa Cruz au sud de La Quiaca dans la province de Jujuy, dans le nord de l’Argentine. Parallèle à la cordillère des Andes, elle est la plus longue route du pays (5 500 kilomètres). 6- LA GREAT OCEAN ROAD – AUSTRALIE Chaque année, ces 243 kilomètres attirent plus de 8 millions de touristes. Longeant la côte Sud-Est de l’Australie entre les villes de Torquay (mondialement réputée pour le surf) et de Allansford, la route est inscrite au patrimoine national. 7- ICEFIELDS PARKWAY – CANADA Dans les Rocheuses, de Banff à Jasper, 250 kilomètres de pure splendeur : montagnes, lacs, forêts, caribous et près de 100 glaciers. 8- LA ROUTE DES MONTAGNES DE TIANMEN – CHINE Longue de 11 kilomètres, 99 virages et des pentes allant jusqu’à 37 degrés vous permettront d’atteindre un sommet recouvrant les caves de Tianmen, au nord de la province chinoise Hunan. Attention, vertige assuré!
9– LA RING ROAD – ISLANDE La Ring Road est la mythique route de 1 339 kilomètres qui fait le tour del’Islande. Paysages allant des volcans, aux chutes d’eau, en passant par les bassins fumants, elle passe par les sites les plus importants : Reykjvik à Borgarnes, Akureyri, Egilsstaoir, Hofn jusqu’à Selfoss.
10- LA CÔTE AMALFITAINE – ITALIE Classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1997, la côte Amalfitaine est considérée comme le plus pittoresque tronçon de la côte Italienne. Partez à la rencontre des villages aux couleurs pastel, des jardins luxuriants de citronniers et des panoramas turquoise de la Méditerranée!
100 Ans Avant Uber, La Révolution Des Jitneys... Lancé en Californie à l'été 1914, le mouvement des jitneys semblait alors aussi attrayant et invincible qu'une nouvelle application pour téléphones intelligents. En quelques mois, des dizaines de milliers de chauffeurs ont pris la route aux États-Unis et au Canada pour venir souffler des clients aux arrêts des tramways. Infographie Le Soleil, Photo Fournie Par La Bibliothèque Du Congrès François Bourque Le Soleil
CHRONIQUE / Cette année-là, la fatalité s'était répandue dans les villes d'Amérique avec la même vélocité que les Ford Model T conduites par des chauffeurs sans permis. Rien ne semblait pouvoir arrêter les jitneys (nom en slang de nickel). Ni les lois, ni les lobbies, ni les gouvernements. En quelques mois, ce fut l'explosion. Prises garde baissée, les administrations publiques et les compagnies de tram ont tardé à réagir. Peut-être n'avaient-elles pas pris au sérieux la menace des jitneys, pensant que ceux-ci ne pourraient jamais être rentables. Les citoyens, souvent mal servis par des compagnies de tramway archaïques et arrogantes, y trouvaient cependant leur compte. Les jitneys étaient plus rapides, plus confortables et pas chers. Pour la première fois de l'histoire, une nouvelle technologie facile d'accès, l'auto, permettait de libéraliser et de démocratiser les transports urbains. La Tempête Fut Parfaite... Depuis 1913, Ford produisait des modèles T en grande quantité et avait réduit ses prix. La récession qui a marqué le début de la guerre 1914-1918 allait contraindre des propriétaires à les revendre pour moins cher encore. Des policiers, imprimeurs, tenanciers de bar, ouvriers ou barbiers qui avaient perdu leur emploi ont alors investi toutes leurs économies et emprunté le reste pour acheter ces voitures usagées et se lancer en affaires. Pour cinq cents la course, ils offraient leurs services dans les rues, souvent sur les mêmes circuits que les transports publics. Le mouvement s'est répandu, d'abord au Sud et à l'Ouest, à Los Angeles, San Francisco, San Antonio, Dallas, La Nouvelle-Orléans, puis bientôt auNord, Seattle, Portland, Maine, New York, Regina, Vancouver, etc. J'ai parlé à l'historien Jean Provencher, qui vient de terminer une recherche d'archives sur les 150 ans du transport en commun à Québec. M. Provencher dit n'avoir vu aucune trace de l'existence de jitneys à Québec, ce qui suggère que le mouvement n'aurait pas atteint Québec, ou alors seulement une présence discrète et éphémère. Au milieu de 1915, un an après que M. L. P. Draper eut fait monter un premier client dans sa Ford Model T à Los Angeles, on recense 62 000 jitneys uniquement aux États-Unis. Une sorte de retour à la démocratie naissante où les affaires entre client et gérant se réglaient par une poignée de main au-dessus du comptoir, observe le professeur Carlos A. Schwantes dans une étude sur les jitneyspubliée dans le Western Historical Quaterly de la Utah State University(1985). Les jitneys séduisent les jeunes et les gens d'affaires pressés, notamment ceux de l'industrie du cinéma, attirés par le prestige du nouveau mode de transport. Contrairement aux compagnies de tramway qui devaient payer des droits et être assurées, les chauffeurs de jitneys n'ont alors ni licence ou obligation. Cela leur permet de couper leurs prix pour attirer des clients ou, au contraire, de les augmenter en fonction de l'heure ou de la température. Le succès des jitneys a rapidement un effet sur les affaires des compagnies de tramway, qui perdent des clients. Une étude du Journal of Law & Economics (1972) rapporte qu'à Memphis, on a dû couper 30 % des effectifs et réduire les salaires des employés de 10 % à 20 %. À l'automne 1914, la Los Angeles Railways estime perdre 600 $ par jour en revenus. Elle met à pied 84 employés et retire 21 véhicules sur 6 lignes. Des employés qui perdent leur travail dans les tramways se mettent à leur tour à acheter des jitneys. *** L'avenir semble prometteur, mais la résistance s'organise. Le lobby des compagnies de tramway se mobilise et fait pression sur les villes pour faire interdire les jitneys. Le journal de leur association dénonce la «menace» et cette «tumeur maligne» qu'il qualifie de «Frankenstein des transports». Les opposants attribuent aux jitneys la hausse des accidents sur les routes et leur reprochent de servir à commettre des crimes (vols, viols, etc.). Ils font aussi valoir qu'il y a injustice à voir opérer les jitneys sans permis ni licence. Les villes sont embêtées et ne savent trop comment réagir, pendant que la pression s'intensifie pour faire interdire les jitneys. Kansas City choisit alors une autre solution. Plutôt que de les interdire, elle va les domestiquer. Elle nomme un inspecteur qui ira vérifier si les voitures sont sécuritaires. Plusieurs véhicules ont été modifiés pour ajouter de grandes plateformes permettant de transporter plus de passagers. La Ville exige désormais que les conducteurs soient assurés et limite les territoires où les jitneys pourront opérer, notamment le long des routesde tramway. D'autres villes optent pour l'exclusion, ce qui pousse des chauffeurs de jitneys à déménager dans d'autres villes plus hospitalières. *** Des chauffeurs de jitneys contre-attaquent à leur tour et s'organisent pourcombattre les législations. Sauf que la cohésion est difficile. Plusieurs refusent de joindre les associations ou ne sont au volant qu'à temps partiel, parfois après leur emploi régulier. Face aux villes, les chauffeurs de jitneys ne jouissent pas d'un gros rapport de force et finiront par perdre leurs batailles. Les politiques locales vont varier, mais la tendance est si lourde qu'elle aura l'effet d'une législation fédérale. Les lois exigent généralement que les jitneys payent des droits et des taxes et offrent les mêmes garanties de service que les trams. Cela compromet l'avantage comparatif des jitneys qui devront se conformer ou disparaître. À la fin des années 1910, la plupart des villes les avaient bannis. Le mouvement des jitneys que rien ne semblait pouvoir arrêter aura disparu presque aussi vite qu'il s'était répandu. La tentation est grande de faire des liens entre les jitneys d'hier et les Uber d'aujourd'hui. Même origine géographique, même usage d'une nouvelle technologie, même approche «cow-boy», mêmes argumentaires de part et d'autre, même ambivalence des administrations publiques, même désir de liberté des clients, etc. Il y a cependant une différence fondamentale: le mouvement des jitneys était mal organisé alors qu'Uber est bien structuré et semble avoir des moyens financiers considérables. Cela lui permet de mener des batailles juridiques, de faire du lobbying et de se donner un rapport de force politique que n'avaient pas les chauffeurs de jitneys de l'époque. C'est Le Nerf De La Guerre... L'histoire aura retenu que le mouvement illégal des jitneys a perdu sa guerre. Dans les faits, il aura quand même contribué à changer les choses, notammenten jetant les bases des premiers circuits d'autobus. Le changement social passe souvent par des actions illégales qui, à la longue ou sous la pression populaire, finissent par inciter les autorités à revoir les règles du jeu. C'était vrai il y a 100 ans. Ce l'est encore aujourd'hui.
Partout, le plus grand musée du monde fascine. Entre la légende de Belphégor, la construction de la pyramide ou encore l'origine de son nom, il veille à garder notre attention. Et ce n'est pas pour rien que tant de monde s'y presse chaque jour. Fréquentation, oeuvres, couloirs... Voici les incroyables chiffres du plus célèbre musée parisien.
– Chaque année, ce sont entre 9 et 10 millions de personnes qui se pressent devant les portes pour découvrir les sublimes œuvres qu'ils renferment. Cela représente à peu près 50 visiteurs par minute.
– D'ailleurs, une petite partie des oeuvres seulement, 35 000, est visible. En tout, le musée compte quelques 460 000 trésors en ses murs. Les autres sont entreposés et conservées avec soin.
– Le plus grand tableau du Louvre est Les Noces de Cana de Paul Véronèse. Il mesure près de 67 m2 (plus grand qu'une bonne partie des appartements parisiens). Ce tableau religieux représente 132 personnes lors d'un repas vénitien.
– La plus vieille oeuvre est la statue d'Aïn Ghazal, qui a autour des 9000 printemps.
– Pour visiter le Louvre entièrement, il faudrait environ quatre jours complets (soit 96 heures), à raison de 10 secondes devant chaque oeuvre.
– Mais le Louvre, c'est aussi, et surtout, un bâtiment d'exception. La superficie totale est de 243 000 m2. Les salles d'expositions occupent, à elles seules, 73 000 m2, soit l'équivalent de dix stades de foot. Il y a quelques 14,5 km de couloirs pour le parcourir. 403 pièces. 10 000 marches. 73 ascenceurs. 2 000 portes. De quoi donner du travail à 2500 employés ...
Ces chiffres donnent assurément le tournis, mais le plus beau musée du monde les mérite bien !
Découvrez la vallée de la Creuse, ses paysages impressionnants et ses cours d'eau, source d'influence artistique. Les artistes du XIXe siècle, écrivains, peintres, poètes, photographes ou paysagistes, se sont entichés de la beauté lumineuse de cette vallée. De méandre en village, suivons leurs itinéraires dans la vallée de la Creuse, au cœur d'une nature généreuse et pleine d'imagination.
Le village de La Celle-Dunoise s'est bâti au plus près de la Creuse. 600 habitants y résident, dans un environnement très préservé. On aperçoit le clocher de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (XIIe siècle)
Eau De Source Artistique. La vallée de la Creuse a été immortalisée par les premiers photographes, sublimée par Monet, Guillaumin, Léon Detroy et les centaines de peintresavant-gardistes qui y plantèrent leur chevalet. En amont, la rivière, qui prend sa source dans le plateau de Millevaches, est presque anodine. C’est, dans sa partie septentrionale, à Anzême, depuis la place de l’Église puis en passant son pont du Diable, que l’on ressent sa présence. Les gorges y deviennent profondes, la végétation boisée, touffue et sauvage, épousant les courbes d’un méandre. La voici du promontoire que constitue la colline du village du Bourg-d’Hem, qui, perché, pouvait jadis aisément contrôler les passages sur l’eau. Une impression de puissance se dégage de la rivière encaissée. Une phrase de George Sand, la voisine de Nohant qui contribua au XIXe siècle à la renommée de la vallée de Creuse, vient à l’esprit... « On ne sait pas qui a été le plus hardi et plus tragiquement inspiré, ence lieu, de la nature ou des hommes ». Nous plongeons ensuite vers La Celle-Dunoise, 600 habitants, bâti littéralement au bord de la Creuse. Le village, avec son vieux pont de style gothique enjambant la rivière, le tout surplombé par le clocher d’ardoise de l’église Saint-Pierre-ès-Liens, se dévoile. Le plateau de Millevaches dans la vallée de la Creuse Fresselines & Les "Eaux Semblantes". Suivons le cours de la rivière. La petite route serpente sur le plateau à travers des hameaux de granit dans un paysage quadrillé par le bocage. À Fresselines, un bas-relief sculpté par Rodin à l’arrière de l’église attire notre attention. Claude Monet se met à peindre cette « satanée Creuse », de mars à mai 1889. Confronté aux caprices atmosphériques et à « la lumière de cette lande mouvante et fantasque, qui se dérobe au pinceau », il y signera là dans la douleur sa première série de peintures – 24 toiles – bien avant les cathédrales de Rouen ou les nymphéas. Du bourg, un chemin mène dans la vallée, jusqu’à l’endroit où il peignait,à la confluence de la Creuse et de la Petite Creuse – site qu’il baptisa joliment les « eaux semblantes ». Cet austère paysage, hérissé de rocs et jonché de bruyère peint par Monet, a bien changé : quelques kilomètres en aval, la construction du barrage d’Éguzon a littéralement noyé les sites emblématiques sur des kilomètres, gommant ainsi l’aspect tourmenté de la Creuse. « Notre belle rivière est morte », lâchera, dépité, le peintre Eugène Alluaud, après l’inauguration de l’ouvrage hydroélectrique, en 1926. « La montée des eaux a fait disparaître plusieurs moulins et modifié considérablement la physionomie des lieux », explique Christophe Rameix,historien de l’art. Il y avait deux torrents qui coulaient au pied de Crozant, alors qu’aujourd’hui, c’est une tranquille nappe d’eau. Parallèlement, la disparition du travail dans les campagnes a laissé place à une végétation luxuriante sur les bords de la Creuse. La végétation rase et colorée, la bruyère rouge, les ajoncs ou genêts jaunes, les rochers nus… Ce paysage âpre, parfois lunaire, qui fascina les peintres n’est plus là. Les coteaux ont peu à peu été colonisés pas les arbres. Le Lac De Barrage D'Éguzon... D'une superficie de 312 hectares, ce lac contient 58 millions de m³ d'eau. Une École À Crozant. Il n’empêche. Crozant, aux confins nord du département, fascine toujours. Ce village est à lui seul l’emblème de la vallée, par sa situation exceptionnelle. Dominant la Creuse gonflée des eaux de la Petite Creuse et de la Sédelle, sa forteresse en ruine est en à-pic sur un éperon rocheux aux allures de presqu’île. Le château fort des Lusignan, bâti aux XIIe et XIIIe siècles, est en lambeaux depuis les guerres de Religion et un tremblement de terre en 1606. Ses tours déchiquetées laissent entrevoir à quel point la citadelle féodale, verrou du Limousin, devait être grandiose – un kilomètre de remparts, dix tours… Le mieux est de découvrir le site sur l’autre rive, depuis le rocher des Fileuses : la vue sur la tour Colin, aux allures de figure de proue d’unvaisseau, est saisissante. Des vestiges romantiques, une nature sauvage, de l’eau vibrante… Il n’en fallait pas plus pour aimanter une cohorte d’artistes en quête de « pittoresque ». Ici, il y a carrément eu une École de Crozant, mentionnée dès 1864, dont le chef de file fut un temps l’impressionniste Armand Guillaumin, qui découvrit les lieux en 1892...« Qu’il existe au monde un pays aussi beau que Crozant, c’est possible, mais un plus beau, je ne puis le croire », disait-il sans nuance ! La vallée de la Creuse sera son obsession, des décennies durant. Dans son sillage, l’impressionniste attirera une foultitude de petits maîtres, mais aussi Pissarro ou Sisley. Dans le bourg, l’hôtel Lépinat fut le QG des artistes. Cette auberge vient d’ouvrir aux visiteurs pour comprendre ce phénomène artistique. « Il s’agit de revenir sur l’École de Crozant. Comprendre à quel point l’endroit a fasciné, a attiré autant de peintres alors que c’est un endroit si peu peuplé », nous explique-t-on durant la visite. Le patron de l’auberge venait alors chercher en charrette les peintres à la gare de Saint-Sébastien et les laissait admirer les cascades de la Sédelle. Sur la presqu'île de Crozant, côté Creuse, les vestiges du château du XIIIe siècle. Encore partiellement dressé, ce donjon carré est plus récent, XVe siècle. Avec l'ensemble des ruines, il fait l'objet d'une réhabilitation et de visites guidées Détour Par La Vallée De La Sédelle. Justement, la vallée de la Sédelle, ce petit affluent de la Creuse, n’a, elle, pratiquement pas changé, conforme aux tableaux. La rivière cristalline est toujours parsemée de gros blocs rocheux, de petites cascades et de moulins. Nous poursuivons le sentier jusqu’au pont Charraud, en granit, où Francis Piccabia entama en 1909 des oeuvres aux contours déjà plus abstraits. Nous nous arrêtons à l’arboretum de la Sédelle. Cette magnifique « cascade de verdure » se jetant dans la rivière a été imaginée par le paysagiste Philippe Wanty, un émule de Gilles Clément, àla fin des années 1980. « C’était une friche agricole, envahie par les ronces, les fougères, les arbres morts, se souvient-il. Un bout de vallée abandonné, inoccupé depuis longtemps… Il s’agissait de redonner vie à l’esprit du lieu, à l’âme de la vallée de la Sédelle. On a défriché, réintroduits des espèces naturelles, telle la bruyère, mis en valeur les rochers, planté de nouveaux arbres et arbustes, des chênes, des érables… J’ai fait un arboretum respectant la nature, ouvert sur la vallée, en gardant la perspective sur la rivière magique et sauvage. » À l'arboretum de la Sédelle à Crozant, une exposition de sculptures de Laurent Dufour et Marit Kathriner s'est tenue en 2014. L'art paysager invite l'art contemporain : une démarche artistique toute naturelle en cette vallée Chez Georges Sand, Côté Indre. Au-delà du barrage d’Éguzon et de son lac, nous avons quitté la Creuse pour le département de l’Indre. Au détour d’un virage, apparaît, croulant sous la végétation, le superbe village de Gargilesse-Dampierre reconnaissable à son château accroché à un rocher dominant la rivière Gargilesse, affluent de la Creuse. Ruelles pittoresques, vieilles maisons aux toits de tuiles brunes envahies par la vigne vierge, ateliers d’artisans perpétuant de vieux métiers… Au fil des rues, on découvre « Algira », le petit refuge que choisit George Sand en 1857, lassée de la vie de « châtelaine » à Nohant, ainsi que la maison du peintre Léon Detroy... L’« ermite de Gargilesse » fera du village son sujet de prédilection aupoint d’y acquérir une demeure – aujourd’hui occupée par une encadreuse et restauratrice de tableaux. Sur son promontoire, l’église romane joue les vigies. Sa crypte romane recèle des fresques de style romano-byz antine. Les visiteurs pourront ensuite poursuivre leur voyage jusqu’à Argenton-sur-Creuse. Découvrir cette petite ville procure aujourd’hui le même choc visuel que celui que durent ressentir les peintres au XIXe siècle lorsqu’ils descendaient en gare ici, depuis Paris. La « Venise du Berry », avec ses vieilles maisons colorées à galeries qui s’étagent au-dessus de la rivière, est un tableau dont on ne se lasse pas. Dans le village de Gargilesse, magnifique, artistes et artisans ont trouvé leur port d'attache
Pourquoi appelle-t-on un lavabo ainsi ? Le mot lavabo, qui désigne une vasque où l'on se lave, est en réalité tiré d'une prière prononcée par le prêtre lors de la messe. Après avoir béni les offrandes (viandes, pains, vins...) apportées par les fidèles, l'homme d'Eglise se lavait les doigts dans une vasque et récitait une prière en latin reprenant un psaume de la Bible. Celle-ci commençait ainsi : «Lavabo inter innocentes manus meas et circumdabo altare tuum Domine...» («Je lave mes mains en signe d'innocence pour approcher de ton autel, Seigneur...»). Avec le temps, ce rituel religieux a été nommé «lavabo». Popularisé ainsi aux yeux des fidèles, le mot est resté pour désigner, dès le début du XIXe siècle, les premières cuvettes reliées à un système d'écoulement d'eau pour se lave Pourquoi les panneaux stop sont-ils octogonaux ? Reconnaissable entre tous, le panneau "Stop" est le seul à être octogonal. Son origine remonte à 1915, dans le nord des Etats-Unis et au Canada. Dans ces régions froides, la forme octogonale permettait de reconnaître le panneau même recouvert de neige ou de givre. Une nécessité, car le franchissement d'un stop est l'une des infractions les plus dangereuses. Le panneau octogonal est resté une exception nord-américaine jusqu'en 1968, avant que la Convention de Vienne n'uniformise la signalisation routière dans le monde. Il est aujourd'hui rouge et le mot "Stop" y est inscrit, parfois traduit. Auparavant, ce panneau était majoritairement rond, même en France. Certains Etats, tels Cuba, le Pakistan et quelques pays d'Afrique, ont conservé son ancienne forme Pourquoi la Canebière de Marseille s'appelle-t-elle ainsi ? Avenue emblématique de Marseille, la Canebière a été créée en 1666. Cette artère menant au vieux port tire son nom du provençal «canebe», inspiré du latin «cannabis», c'est-à-dire le chanvre. En effet, cette plante était cultivée depuis le Moyen-Age dans de vastes champs situés dans le quartier, faisant de la cité phocéenne l'une des plus grandes productrices de chanvre du monde. Des artisans la transformaient en cordages pour les nombreux navires qu'accueillait l'important port commercial et militaire de Marseille. Cependant, l'axe ne prendra officiellement le nom de «Canebière» qu'en 1672. Auparavant, elle avait été baptisée rue Saint-Louis, pour rendre hommage au roi Louis XIV, qui avait ordonné sa création. Pourquoi le bleu de travail s'appelle-t-il ainsi ? C'est l'un des signes distinctifs des ouvriers. L'utilisation du bleu de travail remonte à la révolution industrielle, au XIXe siècle. Son origine est à la fois économique et pratique. A l'époque, les travailleurs avaient obtenu des patrons que ces derniers leur fournissent leurs tenues. Le patronat s'était alors tourné vers des vêtements de couleur "bleu de Prusse", une teinte bon marché inventée un siècle plus tôt et qui habillait déjà les marins, les militaires et les facteurs. De plus, cette couleur foncée avait également l'avantage d'être peu salissante et nécessitait donc peu d'entretien. Le bleu était ainsi parfait pour les mineurs et les ouvriers d'usine et s'est rapidement imposé comme le vêtement de travail par excellence Pourquoi l'étoile polaire indique- t-elle toujours le nord ? Facilement repérable dans le ciel, l'étoile Polaire indique toujours le nord. Il s'agit d'une propriété unique pour un astre car c'est la seule étoile qui ne bouge pas dans le ciel alors que la Terre tourne sur elle-même. L'étoile Polaire se situe pile dans l'alignement des pôles, sur lequel la planète pivote. On peut donc l'observer à n'importe quelle heure de la nuit, toujours à la même position : au-dessus du pôle Nord. Située à 4 000 milliards de kilomètres de nous, cette étoile, de son vrai nom "Alpha Ursae Minoris", serait connue depuis la préhistoire. Elle n'est visible que dans l'hémisphère Nord. Sous l'équateur, c'est une autre étoile, la Croix du Sud, qui peut aider à définir la direction du sud, mais avec moins de précision Pourquoi doit-on éviter de se passer le sel de la main à la main ? Pendant un repas, il convient de ne pas se passer le sel de la main à la main, car cela porterait malheur. Il faut poser la salière sur la table pour que son convive la saisisse. Cette croyance remonte à la Rome antique. A l'époque, le sel était une denrée rare, essentielle pour conserver les aliments et versée comme salaire aux légionnaires. Le mot "salaire" est d'ailleurs issu du latin "salarium" qui signifie "ration de sel". Renverser du sel pouvait donc s'avérer coûteux. Au Moyen Age, le sel n'a plus été utilisé comme rémunération mais est cependant resté un ingrédient cher, à manipuler avec précaution. Il pouvait même représenter jusqu'à 10 % des dépenses d'une famille de paysans en France. Depuis la création de nouveaux moyens de conservation, au XIXe siècle, le sel est devenu bon marché, mais les usages sont restés Pourquoi la pâtisserie "Le financier" s'appelle-t-elle ainsi ? Comme il le laisse entendre, l'origine du nom du «financier» étroitement lié au monde économique. Et il trouve son origine à la fin du XIXe siècle. A cette époque, un pâtissier nommé Lasne décide de remettre au goût du jour des petits gâteaux aux amandes appelés «Visitandines», dont la fabrication est faite à base d'amandes, de farine, de sucre, de beurre et de blancs d'œufs. Son commerce étant situé à proximité de la Bourse, à Paris, sa clientèle était essentiellement composée de financiers, soucieux de manger quelque chose rapidement sans se salir les mains. Le gâteau fait alors office de mets idéal. Devant le franc succès rencontré par la pâtisserie, Lasne a choisi de modifier la forme ovale du gâteau pour une forme rectangulaire qui lui donne ainsi un aspect de lingot d'or, en clin d'œil à ses clients
1899: Naissance à Paris d'Edmond Michelet. Edmond Michelet grandit dans la foi catholique. À Brive-la-Gaillarde (Corrèze), il se marie et fonde une famille nombreuse. Le 17 juin 1940, tandis que le maréchal Pétain annonce des négociations d'armistice, ce notable en colère distribue des tracts appelant à refuser l'armistice. À ce titre, il peut être considéré comme le premier résistant de France! Il sera envoyé au camp de Dachau le 15 septembre 1943. Garde des sceaux de 1959 à 1961, sous la présidence du général de Gaulle, il lutte avec force contre la pratique de la torture en Algérie. Il meurt le jour de son 71e anniversaire. Il repose à Marcillac (Corrèze) *********** 1934: Hauptmann est inculpé du meurtre du bébé Lindberg. C'est le premier mars 1932 que Charles Lindberg Jr., âgé de vingt mois, fut enlevé dans son berceau à Hopewell, petite localité du New Jersey où ses parents s'étaient établis. Trois jours plus tard, le colonel Lindberg recevait une demande de rançon de 50 000 dollars. L'argent fut versé mais l'enfant ne fut pas rendu. Et pour cause! Son cadavre en décomposition était retrouvé le 12 mai dans un fourré le long de la route menant de Hopewell à Princeton. Charles Jr. avait été assassiné le jour même de son enlèvement. L'émotion, en Amérique, fut considérable en raison de la personnalité de Lindberg qui, cinq ans plus tôt, le 21 mai 1927, avait réussi la première traversée en avion de l'Atlantique. Le congrès américain vota la loi qui, depuis, fait de l'enlèvement d'un enfant un crime fédéral passible de la peine de mort. Ce n'est que dix-huit mois après le meurtre de Charles Jr. que son ravisseur et assassin fut arrêté, grâce à la perspicacité d'un pompiste qui avait conservé les numéros des billets de banque de la rançon. Un client de passage lui ayant remis l'un de ces billets, le pompiste alerta la police qui arrêta l'homme, un Allemand immigré, Charles-Richard Hauptmann. Tout au long de son procès, qui s'ouvrit le 4 janvier 1935 Hauptmann ne cessa de proclamer son innocence. Il fut néanmoins condamné à mort le 13 février et électrocuté le 3 avril de l'année suivante *********** Coco-Boy : La nouvelle émission loufoque de Stéphane Collaro 8 octobre 1982 Stéphane Collaro, qu'il soit apprécié ou dénigré, peut se targuer d'avoir créé un style d'humour unique en son genre *********** Ernesto « Che » Guevara arrêté en Bolivie, c'est en 1967. Ernesto « Che » Guevara, qui avait tenté de créer un foyer de guerilla en Bolivie, est arrêté le 8 octobre par l'armée régulière et sommairement exécuté le lendemain ********** Pierre Tcherniakowski, dit Pierre Tchernia, est un réalisateur, concepteur et animateur d'émissions de télévision français, né le 29 janvier 1928 à Paris et mort le 8 octobre 2016 dans la même ville. Surnommé « Monsieur Cinéma » en référence à l'émission de télévision homonyme qu'il présentait (ou encore « Pierre “Magic” Tchernia » par Arthur dans le cadre de l'émission Les Enfants de la télé), il est l'un des pionniers de la télévision française. Son père Isaac Tcherniakowski, un ingénieur en chauffage central d'origine juive ashkénaze né en 1874 à Odessa (Empire russe), a fui, en 1898, la misère ; sa mère Aimée Dufour, une couturière d'origine chrétienne. Pierre Tchernia est le frère cadet du futur océanographe Paul Tchernia (1905-1986). Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine3, Pierre découvre le cinéma en fréquentant la salle de cinéma du Magic Ciné de Levallois-Perret où la famille s'est installée À partir de 1963, Pierre Tchernia et son épouse, Françoise Pépin, sont propriétaires d'une chaumière dans le village de Kercanic, près de Névez (Finistère) Il est père de quatre enfants À la fin de sa vie, il habite dans une maison de repos en région parisienne. En 2014, il dément les rumeurs sur son entourage : « Contrairement à ce qui est parfois rapporté, je ne suis en aucun cas abandonné, mais, au contraire, très entouré par ma famille et mes proches » À partir de 1963, Pierre Tchernia et son épouse, Françoise Pépin, sont propriétaires d'une chaumière dans le village de Kercanic, près de Névez (Finistère) Il est père de quatre enfants. À la fin de sa vie, il habite dans une maison de repos en région parisienne. En 2014, il dément les rumeurs sur son entourage : « Contrairement à ce qui est parfois rapporté, je ne suis en aucun cas abandonné, mais, au contraire, très entouré par ma famille et mes proches »
A VOIR ET LIRE JUSQU'A LA DERNIERE PHOTO..... Vertige brésilien une photo unique (mais à plusieurs exemplaires !)
À VOIR JUSQU'À LA DERNIÈRE IMAGE
Au Brésil, des centaines de personnes viennent prendre des photos, suspendues dans le vide, accrochées à ce rocher… Cet endroit se trouve au Brésil, près de Rio de Janeiro sur une montagne appelée Pedra de Gavea. C'est un lieu que tous les touristes du coin amateurs de risque aiment visiter, à cause d'une petite particularité. Sur cette montagne se trouve une pierre très célèbre pour les prises de vues que l'on peut y faire. Regardez..
La vérité c'est que...La Pedra de Télégrafo est une pierre qui paraît être suspendue à des dizaines de mètres d'altitude. Mais il n'en est rien puisque la terre ferme se trouve en fait juste en dessous. Une photo prise sous un bon angle permet aux personnes qui s'y suspendent d'avoir l'air d'être pendues au-dessus du vide ! Qui veut essayer ?...
PONDICHERY ESCALE TRANQUILLE.... Dans l'État indien du Tamil Nadu, l'ancien comptoir français est toujours un territoire à part. Et pas seulement au niveau administratif. Choses vues dans cette ville au charme inclassable.
Tous les jours, à l'heure où le soleil se couche, la police de Pondichéry bloque la circulation sur l'avenue Goubert. Le voyageur assiste alors à un spectacle unique pour une ville indienne: celui de centaines de personnes déambulant paisiblement le long de la mer. Plus un bruit de moteur, plus un coup de klaxon, plus un nuage de fumée jaillissant d'un vieux pot d'échappement brinquebalant à l'arrière d'un bus cabossé. Au lieu de tout cela, des couples, des groupes d'amis, des familles déambulent. Les enfants louchent vers les vendeurs à la sauvette dont les barbes à papa, accrochées à un long bâton, font penser à de petits nuages roses s'agitant au-dessus de la foule. Tournant le dos aux promeneurs, les amoureux regardent la mer avec obstination. Des chiens en maraude galopent d'un trottoir à l'autre. Au pied de l'église Notre-Dame-des-Anges, dans le parc Jeanne d'Arc, les boulistes se retrouvent: le spectacle qu'ils donnent intéresse bien plusles passants, peu accoutumés à notre sport national, que le monument aux «combattants des Indes françaises morts pour la patrie», situé quelques mètres plus loin. Le soleil ayant disparu à l'horizon, la température commence tout doucement à baisser, une brise légère se lève: après la chaleur torride dans laquelle la ville a rôti toute la journée, on apprécie cet instant àsa juste valeur. Ces simples plaisirs ne pourraient exister sans la petite ville à laquelle s'adosse la promenade. Car Pondichéry, ancien comptoir français sur la côte de Coromandel, doté d'une structure administrative et politique propre, ça n'est certes plusla France, mais ça n'est pas encore totalement l'Inde. Pour le touriste arrivant par la route, ce territoire fait une impression particulière, quelque chose de l'ordre du déjà-vu. Passé les faubourgs contemporains et le boulevard suivant l'ancien tracé des murailles, voici une agglomération presque familière. Avec ces noms de rues bien de chez nous, ces trottoirs presque praticables, cette architecture créole: c'est soudainement une ville dans laquelle on se reconnaît. L'impression est encore plus forte une fois franchi le canal qui la coupe en deux. Il marquait autrefois la frontière entre le quartier «blanc»,celui des Occidentaux et le quartier«noir»,où vivait la population locale: sans ségrégation ethnique mais à l'indienne, chaque caste à sa place…Les choses ont changé et les Occidentaux ne sont plus majoritaires dans le quartier blanc. Cela dit, la vie y semble infiniment plus suave que de l'autre côté du canal. Un peu trop peut-être? Pour s'extraire de la torpeur, traverser le canalDeux couleurs dominent dans ces rues: le gris et le jaune. Jaune, ce sont les bâtiments officiels, les vieilles maisons créoles, des hôtels ou des restaurants, les possessions françaises: lycée, alliance, institut français… Gris, c'est pour ainsi dire tout le reste, à savoir les possessions de l'ashram de Sri Aurobindo.Fuyant les colons britanniques, ce penseur indien, farouche partisan de l'indépendance, s'installa à Pondichéry en 1910. C'est là qu'il élabora sa théorie de la nature «supramentale», sorte de darwinisme d'ordre spirituel. Après s'être retiré du monde, en 1926, Sri Aurobindo a confié la gestion du petit ashram qu'il y avait fondé à une Française, Mira Alfassa, que l'onappela désormais «la mère». De 25 disciples qu'elle comptait initialement, la petite communauté grandit rapidement. Elle occupe aujourd'hui une quantité impressionnante de bâtiments dans la vieille ville et n'est sans doute pas étrangère à cette sorte de pesanteur qui semble s'être abattue sur Pondichéry. Pour s'extraire de cette torpeur, il faut traverser à nouveau le canal, se fondre dans la marée de rickshaws et de vélos, suivre les vieilles rues du quartier tamoul. La nuit n'y marque pas la fin de la journée: sitôt le soleil couché s'allument le long des trottoirs des myriades de petites lumières qui signalent la présence de boutiques ou d'échoppes. Vendeurs de bananes, tisseurs de colliers de fleurs, loueurs de scooters, cordonniers ou poissonniers: ici, la rue est un lieu de vie à part entière. Ça ne manque pas de charme.
VOTRE JOURNAL DU 9 OCTOBRE
1978
Décès de Jacques Brel
Jacques Brel est décédé d'un cancer des poumons qui le minait depuis plusieurs années
Il est un auteur et chanteur belge francophone
Il était également acteur et réalisateur de films
***********
un 9 , octobre
1974
Décès d'Oskar Schindler, 66 ans
Industriel né le 28 avril 1908 à Zwittau
Il est connu pour les efforts qu'il déploya durant la Seconde Guerre mondiale pour sauver les Juifs de l'holocauste.
Oskar Schindler a fait fortune dans la fabrication de batteries de cuisine à
Cracovie en profitant du travail obligatoire des Juifs.
Interpellé par leur sort, il prend partie pour eux et sauve ainsi la vie de 1 100
d'entre eux en les rachetant et en les amenant en Tchécoslovaquie pour
les faire travailler dans une usine d'armement. Il orchestre alors la
faillite de cette nouvelle usine.
Il obtient en 1961 le titre de Juste parmi les nations, il reçoit la Croix du mérite en 1966 et une pension d'État en 1968.
1982), adapté au cinéma par Steven Spielberg sous le titre La Liste de
Schindler, a fait connaître son action au grand public
***********
un 9 , octobre
1970
Décès de Jean Giono, écrivain
Jean Giono est un écrivain français, dont l'œuvre romanesque a en grande
partie pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son
imagination et ses visions de la Grèce antique, elle dépeint la
condition de l'Homme dans le monde, face aux questions morales et
métaphysiques, et possède une portée universelle.
*************
un 9 , octobre
1937
Le pilote américain Jimmy Angel s'écrase au Venezuela
Le pilote américain Jimmy Angel s'écrase au Venezuela près d'une cascade d'eau de 979 mètres de haut qui portera son nom.
James (Jimmy) Angel (né le 1er août 1899 et décédé le 8 décembre 1956,) était un pilote de brousse et explorateur américain.
En dehors des autochtones, les indiens Pemons, il fut l'un des premiers à
découvrir au Venezuela les plus hautes chutes d'eau du monde, qui furent
ainsi rebaptisées Salto Angel (le Saut de l'ange).
Le 14 novembre 1933, alors qu'il réalise un vol en solo autour de l'Auyán
Tepuy, il remonte le Churún Cañon et aperçoit sur la façade occidentale
une gigantesque chute d'eau.
Jimmy Angel et les chutes qui portent désormais son nom ne deviennent
cependant célèbres qu'après l'expédition mouvementée d'octobre 1937, sur
l'Auyán Tepuy.
À cette expédition participent :
Jimmy Angel.
Marie Angel, son épouse
Gustavo Heny, l'ingénieur et ami d'Angel ; qui est également un alpiniste et explorateur chevronné de la région des Tepuys
Miguel Angel Delgado, jardinier et compagnon d'aventures d'Heny
Jose Cardona, le mécanicien d'Angel
Au matin du 9 octobre, l'expédition se met finalement en route. Jimmy
Angel, aux commandes de son avion de brousse, un Ryan/AMAC G-2-W
Flamingo baptisé El Rio Caroni, emporte avec lui son épouse Marie, ainsi
qu'Heny et Delgado. L'appareil est chargé de tentes, lampes, appareils
photo, machettes, cordages, et d'assez de nourriture pour tenir un mois.
Jose Cardona, quant à lui, reste au sol pour maintenir la liaison
radio.
L'atterissage ne se passe pas aussi bien que prévu : butant sur les irrégularités du sol, le train principal casse, stoppant
brutalement l'appareil, qui bascule en avant et s'immobilise, le nez
dans la boue. Angel et ses passagers sont sains et saufs, mais le
Flamingo est inutilisable. De plus, la radio ayant été détruite dans
l'accident, il leur est impossible de demander de l'aide à Cardona.
Après quelques jours, Angel et son équipe sont d'ailleurs considérés
morts.
L'avion de Jimmy Angel
En 1970, (après sa mort), une opération est montée pour récupérer l'épave de l'avion, relativement bien conservée.
L'appareil est aujourd'hui exposé devant l'aéroport de Ciudad Bolívar.
Le 11 octobre, après avoir tenté en vain de trouver de l'or et de réparer
l'avion, l'expédition commence une longue marche pour rejoindre le
village de Kamarata, en contrebas du Tepuy. Guidé par Heny à travers des
forêts et des marécages qui ne figurent alors sur aucune carte, le
petit groupe parvient à descendre le Second Wall ; puis utilise la route
repérée en 1931 par Heny et Delgado pour rejoindre le camp de base de
Guayaraca. Ils parviendront finalement à Kamarata après 11 jours de
marche
**********
n 9 , octobre
1934
Assassinat d'Alexandre Ier
Alexandre Ier de Yougoslavie ou Alexandre II de Serbie, en serbe cyrillique, né
le 16 décembre 1888 à Cetinje - Monténégro, a été Roi du Royaume des
Serbes, Croates et Slovènes de 1921 à 1929 puis du Royaume de
Yougoslavie de 1929 à 1934.
Le 9 octobre 1934 lors de sa visite officielle en France à Marseille, il est assassiné avec le ministre
français des Affaires étrangères du moment : Louis Barthou. L'attentat a
été planifié par le mouvement terroriste croate Oustachis d'Ante
Pavelic et exécuté par l'Organisation révolutionnaire intérieure
macédonienne. Le tireur, Vlado Chernozemski, a été battu à mort par la
foule furieuse. Le ministre a été tué accidentellement par un policier
francais.
À la suite de l'assassinat d'Alexandre, son fils Pierre II, âgé de 11
ans, lui succéda. Étant trop jeune pour régner, un Conseil de Régence
tripartite fut mis en place sous la direction d'un cousin du Roi défunt,
le Prince Paul dont la politique devint rapidement favorable aux forces
de l'Axe
UNE PIZZA EN 2020
Voici un exemple de ce que nous attend : Commander une Pizza en 2020
Standardiste : "Pizza Hut, bonjour."
Client : "Bonjour, je souhaite passer une commande."
Standardiste : "Puis-je avoir votre NIDN, monsieur ?"
Client : "Mon numéro d'identification nationale (National ID Number), oui, un instant, voila, c'est le 6102049998-45-54610."
Standardiste : "Merci Mr. Sheehan. Donc, votre adresse est bien le 1742 Meadowland
Drive, et votre numéro de téléphone le 494-2366. Votre numéro de
téléphone professionnel chez Lincoln Insurance est le 745-2302 et votre
numéro de téléphone mobile le 266-2566. De quel numéro appelez-vous ?"
Client : "Euh ? Je suis à la maison. D'où sortez-vous toutes ces informations ?"
Standardiste : "Nous sommes branchés sur le système monsieur."
Client : (Soupir) "Ah bon ! Je voudrais deux de vos pizzas spéciales à la viande..."
Standardiste : "Je ne pense pas que ce soit une bonne idée monsieur."
Client : "Comment ça ?"
Standardiste : "Selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un
niveau de cholestérol très élevé. Votre assurance maladie vous interdit
un choix aussi dangereux pour votre santé."
Client : "Aïe ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?"
Standardiste : "Vous pouvez essayer notre Pizza allégée au yaourt de soja. Je suis sûre que vous l'adorerez."
Client : "Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?"
Standardiste : "Vous avez consulté les 'Recettes gourmandes au soja à votre
bibliothèque locale la semaine dernière monsieur. D'où ma suggestion."
Client : "Bon d'accord. Donnez m'en deux, format familial. Je vous dois ?"
Standardiste : "Ca devrait faire l'affaire pour vous, votre épouse et vos quatre enfants monsieur. Vous nous devez 49,99 $."
Client : "Je vous donne mon numéro de carte de crédit."
Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de
payer en liquide. Votre solde de carte de crédit dépasse la limite".
Client : "J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive."
Standardiste : "Ca ne marchera pas non plus monsieur. Votre compte en banque est à découvert."
Client (faché !) : "Ce n'est pas vos oignons. Contentez-vous de m'envoyer les
pizzas. J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?"
Standardiste : "Nous avons un peu de retard monsieur. Elles seront chez vous dans
environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez venir les chercher
après être avoir retiré du liquide, mais transporter des pizzas en moto
est pour le moins acrobatique."
Client : "Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai une moto ?"
Standardiste : "Je vois ici que vous n'avez pas honoré les échéances de votre
voiture et qu'elle a été saisie. Mais votre Harley est payée, donc j'ai
simplement présumé que vous l'utiliseriez."
Client : "@#%/$@&?#!"
Standardiste : "Je vous conseille de rester poli monsieur. Vous avez déjà été condamné en juillet 2006 pour outrage à agent."
Client : (Sans voix)
Standardiste : "Autre chose monsieur ?"
Client : "Non, rien. Ah si, n'oubliez pas les deux litres de Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub."
Standardiste : "Je suis désolée monsieur, mais une clause d'exclusion de notre
publicité nous interdit de proposer des sodas gratuits à des
diabétiques."
Brrrrrrrrrrr!!! de quoi donner le frisson !!!
Un proverbe dit : ce n’est pas la destination qui compte, mais le trajet pour s’y rendre. Le monde est jonché de routes plus belles les unes que les autres, traversant des endroits uniques. Partir en voiture librement, c’est aussi la possibilité de découvrir un pays de façon originale, voire autrement. Prenez le temps cet été de parcourir des kilomètres de paysages, l’inconnu crée souvent de belles rencontres.
L’équipe de TV5 vous suggère ainsi 10 routes à parcourir au moins une fois dans sa vie!
1- LA ROUTE 66 – ÉTATS-UNIS
Quand on parle de routes mythiques, on pense tout de suite à la Route 66, « The Mother Road » (la mère de toutes les routes). Elle relie Chicago à Los Angeles en près de 4 000 kilomètres, puis traverse trois fuseaux horaires et huit États.
2- LA PACIFIC COAST HIGHWAY – ÉTATS-UNIS
La Highway 1 ou la Pacific Coast Highway est le parcours de rêve de l’Amérique. Longeant la côte Pacifique depuis le nord de la Californie, cette route s’étend sur 882 kilomètres. Elle offre de magnifiques panoramas et traverse des villes vedettes comme San Francisco et Los Angeles.
3- LE COL DE LA FURKA – SUISSE
La route du Col de la Furka relie Andermatt, dans le canton d’Uri, à Gletsch, dans le canton du Valais. Quatrième plus haut col des Alpes suisses, la route offre un panorama idyllique que les amateurs de la série de films James Bond reconnaîtront sûrement!
4- LA ROUTE DE L’ATLANTIQUE – NORVÈGE
Élue en 2005 « construction norvégienne du siècle », la route de l’Atlantique a été bâtie sur plusieurs îlots et récifs. Longue de 8,3
kilomètres, cette merveille qui rallie les villes de Molde et Kristiansund (dans les fjords de l’Ouest), compte 8 ponts et plusieurs
viaducs. Arpentez cette route donne très certainement l’impression de rouler sur l’eau!
5- LA ROUTE 40 – ARGENTINE
La route 40 s’étend de Cabo Virgenes dans la province de Santa Cruz au sud de La Quiaca dans la province de Jujuy, dans le nord de l’Argentine. Parallèle à la cordillère des Andes, elle est la plus longue route du pays (5 500 kilomètres).
6- LA GREAT OCEAN ROAD – AUSTRALIE
Chaque année, ces 243 kilomètres attirent plus de 8 millions de touristes. Longeant la côte Sud-Est de l’Australie entre les villes de Torquay (mondialement réputée pour le surf) et de Allansford, la route est inscrite au patrimoine national.
7- ICEFIELDS PARKWAY – CANADA
Dans les Rocheuses, de Banff à Jasper, 250 kilomètres de pure splendeur : montagnes, lacs, forêts, caribous et près de 100 glaciers.
8- LA ROUTE DES MONTAGNES DE TIANMEN – CHINE
Longue de 11 kilomètres, 99 virages et des pentes allant jusqu’à 37 degrés vous permettront d’atteindre un sommet recouvrant les caves de Tianmen, au nord de la province chinoise Hunan. Attention, vertige assuré!
9– LA RING ROAD – ISLANDE
La Ring Road est la mythique route de 1 339 kilomètres qui fait le tour del’Islande. Paysages allant des volcans, aux chutes d’eau, en passant par les bassins fumants, elle passe par les sites les plus importants : Reykjvik à Borgarnes, Akureyri, Egilsstaoir, Hofn jusqu’à Selfoss.
10- LA CÔTE AMALFITAINE – ITALIE
Classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1997, la côte Amalfitaine est considérée comme le plus pittoresque tronçon de la côte Italienne. Partez à la rencontre des villages aux couleurs pastel, des jardins luxuriants de citronniers et des panoramas turquoise de la Méditerranée!
Lancé en Californie à l'été 1914, le mouvement des jitneys semblait alors aussi attrayant et invincible qu'une nouvelle application pour téléphones intelligents. En quelques mois, des dizaines de milliers de chauffeurs ont pris la route aux États-Unis et au Canada pour venir souffler des clients aux arrêts des tramways.
Infographie Le Soleil, Photo Fournie Par La Bibliothèque Du Congrès
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / Cette année-là, la fatalité s'était répandue dans les villes d'Amérique avec la même vélocité que les Ford Model T conduites par des chauffeurs sans permis.
Rien ne semblait pouvoir arrêter les jitneys (nom en slang de nickel). Ni les lois, ni les lobbies, ni les gouvernements.
En quelques mois, ce fut l'explosion.
Prises garde baissée, les administrations publiques et les compagnies de tram ont tardé à réagir. Peut-être n'avaient-elles pas pris au sérieux la menace des jitneys, pensant que ceux-ci ne pourraient jamais être rentables.
Les citoyens, souvent mal servis par des compagnies de tramway archaïques et arrogantes, y trouvaient cependant leur compte.
Les jitneys étaient plus rapides, plus confortables et pas chers. Pour la première fois de l'histoire, une nouvelle technologie facile d'accès, l'auto, permettait de libéraliser et de démocratiser les transports urbains.
La Tempête Fut Parfaite...
Depuis 1913, Ford produisait des modèles T en grande quantité et avait réduit ses prix.
La récession qui a marqué le début de la guerre 1914-1918 allait contraindre des propriétaires à les revendre pour moins cher encore.
Des policiers, imprimeurs, tenanciers de bar, ouvriers ou barbiers qui avaient perdu leur emploi ont alors investi toutes leurs économies et emprunté le reste pour acheter ces voitures usagées et se lancer en affaires.
Pour cinq cents la course, ils offraient leurs services dans les rues, souvent sur les mêmes circuits que les transports publics.
Le mouvement s'est répandu, d'abord au Sud et à l'Ouest, à Los Angeles, San Francisco, San Antonio, Dallas, La Nouvelle-Orléans, puis bientôt auNord, Seattle, Portland, Maine, New York, Regina, Vancouver, etc.
J'ai parlé à l'historien Jean Provencher, qui vient de terminer une recherche d'archives sur les 150 ans du transport en commun à Québec.
M. Provencher dit n'avoir vu aucune trace de l'existence de jitneys à Québec, ce qui suggère que le mouvement n'aurait pas atteint Québec, ou alors seulement une présence discrète et éphémère.
Au milieu de 1915, un an après que M. L. P. Draper eut fait monter un premier client dans sa Ford Model T à Los Angeles, on recense 62 000 jitneys uniquement aux États-Unis.
Une sorte de retour à la démocratie naissante où les affaires entre client et gérant se réglaient par une poignée de main au-dessus du comptoir, observe le professeur Carlos A. Schwantes dans une étude sur les jitneyspubliée dans le Western Historical Quaterly de la Utah State University(1985).
Les jitneys séduisent les jeunes et les gens d'affaires pressés, notamment ceux de l'industrie du cinéma, attirés par le prestige du nouveau mode de transport.
Contrairement aux compagnies de tramway qui devaient payer des droits et être assurées, les chauffeurs de jitneys n'ont alors ni licence ou obligation.
Cela leur permet de couper leurs prix pour attirer des clients ou, au contraire, de les augmenter en fonction de l'heure ou de la température.
Le succès des jitneys a rapidement un effet sur les affaires des compagnies de tramway, qui perdent des clients.
Une étude du Journal of Law & Economics (1972) rapporte qu'à Memphis, on a dû couper 30 % des effectifs et réduire les salaires des employés de 10 % à 20 %.
À l'automne 1914, la Los Angeles Railways estime perdre 600 $ par jour en revenus. Elle met à pied 84 employés et retire 21 véhicules sur 6 lignes.
Des employés qui perdent leur travail dans les tramways se mettent à leur tour à acheter des jitneys.
***
L'avenir semble prometteur, mais la résistance s'organise. Le lobby des compagnies de tramway se mobilise et fait pression sur les villes pour faire interdire les jitneys.
Le journal de leur association dénonce la «menace» et cette «tumeur maligne» qu'il qualifie de «Frankenstein des transports».
Les opposants attribuent aux jitneys la hausse des accidents sur les routes et leur reprochent de servir à commettre des crimes (vols, viols, etc.).
Ils font aussi valoir qu'il y a injustice à voir opérer les jitneys sans permis ni licence.
Les villes sont embêtées et ne savent trop comment réagir, pendant que la pression s'intensifie pour faire interdire les jitneys.
Kansas City choisit alors une autre solution. Plutôt que de les interdire, elle va les domestiquer. Elle nomme un inspecteur qui ira vérifier si les voitures sont sécuritaires. Plusieurs véhicules ont été modifiés pour ajouter de grandes plateformes permettant de transporter plus de passagers.
La Ville exige désormais que les conducteurs soient assurés et limite les territoires où les jitneys pourront opérer, notamment le long des routesde tramway.
D'autres villes optent pour l'exclusion, ce qui pousse des chauffeurs de jitneys à déménager dans d'autres villes plus hospitalières.
***
Des chauffeurs de jitneys contre-attaquent à leur tour et s'organisent pourcombattre les législations. Sauf que la cohésion est difficile.
Plusieurs refusent de joindre les associations ou ne sont au volant qu'à temps partiel, parfois après leur emploi régulier.
Face aux villes, les chauffeurs de jitneys ne jouissent pas d'un gros rapport de force et finiront par perdre leurs batailles.
Les politiques locales vont varier, mais la tendance est si lourde qu'elle aura l'effet d'une législation fédérale.
Les lois exigent généralement que les jitneys payent des droits et des taxes et offrent les mêmes garanties de service que les trams.
Cela compromet l'avantage comparatif des jitneys qui devront se conformer ou disparaître.
À la fin des années 1910, la plupart des villes les avaient bannis.
Le mouvement des jitneys que rien ne semblait pouvoir arrêter aura disparu presque aussi vite qu'il s'était répandu.
La tentation est grande de faire des liens entre les jitneys d'hier et les Uber d'aujourd'hui.
Même origine géographique, même usage d'une nouvelle technologie, même approche «cow-boy», mêmes argumentaires de part et d'autre, même ambivalence des administrations publiques, même désir de liberté des clients, etc.
Il y a cependant une différence fondamentale: le mouvement des jitneys était mal organisé alors qu'Uber est bien structuré et semble avoir des moyens financiers considérables.
Cela lui permet de mener des batailles juridiques, de faire du lobbying et de se donner un rapport de force politique que n'avaient pas les chauffeurs de jitneys de l'époque.
C'est Le Nerf De La Guerre...
L'histoire aura retenu que le mouvement illégal des jitneys a perdu sa guerre.
Dans les faits, il aura quand même contribué à changer les choses, notammenten jetant les bases des premiers circuits d'autobus.
Le changement social passe souvent par des actions illégales qui, à la longue ou sous la pression populaire, finissent par inciter les autorités à revoir les règles du jeu.
C'était vrai il y a 100 ans. Ce l'est encore aujourd'hui.
Le Louvre est plein de mystères ...
Partout, le plus
grand musée du monde fascine. Entre la légende de Belphégor, la
construction de la pyramide ou encore l'origine de son nom, il veille à
garder notre attention. Et ce n'est pas pour rien que tant de monde s'y
presse chaque jour. Fréquentation, oeuvres, couloirs... Voici les
incroyables chiffres du plus célèbre musée parisien.
– Chaque année, ce sont entre 9 et 10 millions de personnes qui se pressent devant les portes pour découvrir les sublimes
œuvres qu'ils renferment. Cela représente à peu près 50 visiteurs par
minute.
– D'ailleurs, une petite partie des oeuvres seulement, 35 000, est visible. En tout, le musée compte
quelques 460 000 trésors en ses murs. Les autres sont entreposés et
conservées avec soin.
– Le plus grand tableau du Louvre est Les Noces de Cana de Paul
Véronèse. Il mesure près de 67 m2 (plus grand qu'une bonne partie des
appartements parisiens). Ce tableau religieux représente 132 personnes
lors d'un repas vénitien.
– La plus vieille oeuvre est la statue d'Aïn Ghazal, qui a autour des 9000 printemps.
– Pour visiter le Louvre entièrement, il faudrait environ quatre jours
complets (soit 96 heures), à raison de 10 secondes devant chaque oeuvre.
– Mais le Louvre, c'est aussi, et surtout, un bâtiment d'exception. La superficie totale est de 243 000 m2. Les salles
d'expositions occupent, à elles seules, 73 000 m2, soit l'équivalent de
dix stades de foot. Il y a quelques 14,5 km de couloirs pour le
parcourir. 403 pièces. 10 000 marches. 73 ascenceurs. 2 000 portes. De
quoi donner du travail à 2500 employés ...
Ces chiffres donnent assurément le tournis, mais le plus beau musée du monde les mérite bien !
Par Hugues Dérouard Du Magazine Détours en France
Découvrez la vallée de la Creuse, ses paysages impressionnants et ses cours d'eau, source d'influence artistique.
Les artistes du XIXe siècle, écrivains, peintres, poètes, photographes ou paysagistes, se sont entichés de la beauté lumineuse de cette vallée.
De méandre en village, suivons leurs itinéraires dans la vallée de la Creuse, au cœur d'une nature généreuse et pleine d'imagination.
Le village de La Celle-Dunoise s'est bâti au plus près de la Creuse. 600 habitants y résident, dans un environnement très préservé. On aperçoit le clocher de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (XIIe siècle)
Eau De Source Artistique.
La vallée de la Creuse a été immortalisée par les premiers photographes, sublimée par Monet, Guillaumin, Léon Detroy et les centaines de peintresavant-gardistes qui y plantèrent leur chevalet. En amont, la rivière, qui prend sa source dans le plateau de Millevaches, est presque anodine.
C’est, dans sa partie septentrionale, à Anzême, depuis la place de l’Église puis en passant son pont du Diable, que l’on ressent sa présence.
Les gorges y deviennent profondes, la végétation boisée, touffue et sauvage, épousant les courbes d’un méandre. La voici du promontoire que constitue la colline du village du Bourg-d’Hem, qui, perché, pouvait jadis aisément contrôler les passages sur l’eau.
Une impression de puissance se dégage de la rivière encaissée. Une phrase de George Sand, la voisine de Nohant qui contribua au XIXe siècle à la renommée de la vallée de Creuse, vient à l’esprit... « On ne sait pas qui a été le plus hardi et plus tragiquement inspiré, ence lieu, de la nature ou des hommes ».
Nous plongeons ensuite vers La Celle-Dunoise, 600 habitants, bâti littéralement au bord de la Creuse.
Le village, avec son vieux pont de style gothique enjambant la rivière, le tout surplombé par le clocher d’ardoise de l’église Saint-Pierre-ès-Liens, se dévoile.
Le plateau de Millevaches dans la vallée de la Creuse
Fresselines & Les "Eaux Semblantes".
Suivons le cours de la rivière. La petite route serpente sur le plateau à travers des hameaux de granit dans un paysage quadrillé par le bocage. À Fresselines, un bas-relief sculpté par Rodin à l’arrière de l’église attire notre attention.
Claude Monet se met à peindre cette « satanée Creuse », de mars à mai 1889. Confronté aux caprices atmosphériques et à « la lumière de cette lande mouvante et fantasque, qui se dérobe au pinceau », il y signera là dans la douleur sa première série de peintures – 24 toiles – bien avant les cathédrales de Rouen ou les nymphéas.
Du bourg, un chemin mène dans la vallée, jusqu’à l’endroit où il peignait,à la confluence de la Creuse et de la Petite Creuse – site qu’il baptisa joliment les « eaux semblantes ».
Cet austère paysage, hérissé de rocs et jonché de bruyère peint par Monet, a bien changé : quelques kilomètres en aval, la construction du barrage d’Éguzon a littéralement noyé les sites emblématiques sur des kilomètres, gommant ainsi l’aspect tourmenté de la Creuse. « Notre belle rivière est morte », lâchera, dépité, le peintre Eugène Alluaud, après l’inauguration de l’ouvrage hydroélectrique, en 1926. « La montée des eaux a fait disparaître plusieurs moulins et modifié considérablement la physionomie des lieux », explique Christophe Rameix,historien de l’art.
Il y avait deux torrents qui coulaient au pied de Crozant, alors qu’aujourd’hui, c’est une tranquille nappe d’eau. Parallèlement, la disparition du travail dans les campagnes a laissé place à une végétation luxuriante sur les bords de la Creuse. La végétation rase et colorée, la bruyère rouge, les ajoncs ou genêts jaunes, les rochers nus… Ce paysage âpre, parfois lunaire, qui fascina les peintres n’est plus là. Les coteaux ont peu à peu été colonisés pas les arbres.
Le Lac De Barrage D'Éguzon...
D'une superficie de 312 hectares, ce lac contient 58 millions de m³ d'eau.
Une École À Crozant.
Il n’empêche. Crozant, aux confins nord du département, fascine toujours.
Ce village est à lui seul l’emblème de la vallée, par sa situation exceptionnelle.
Dominant la Creuse gonflée des eaux de la Petite Creuse et de la Sédelle, sa forteresse en ruine est en à-pic sur un éperon rocheux aux allures de presqu’île.
Le château fort des Lusignan, bâti aux XIIe et XIIIe siècles, est en lambeaux depuis les guerres de Religion et un tremblement de terre en 1606.
Ses tours déchiquetées laissent entrevoir à quel point la citadelle féodale, verrou du Limousin, devait être grandiose – un kilomètre de remparts, dix tours…
Le mieux est de découvrir le site sur l’autre rive, depuis le rocher des Fileuses : la vue sur la tour Colin, aux allures de figure de proue d’unvaisseau, est saisissante.
Des vestiges romantiques, une nature sauvage, de l’eau vibrante… Il n’en fallait pas plus pour aimanter une cohorte d’artistes en quête de « pittoresque ».
Ici, il y a carrément eu une École de Crozant, mentionnée dès 1864, dont le chef de file fut un temps l’impressionniste Armand Guillaumin, qui découvrit les lieux en 1892...« Qu’il existe au monde un pays aussi beau que Crozant, c’est possible, mais un plus beau, je ne puis le croire », disait-il sans nuance ! La vallée de la Creuse sera son obsession, des décennies durant.
Dans son sillage, l’impressionniste attirera une foultitude de petits maîtres, mais aussi Pissarro ou Sisley. Dans le bourg, l’hôtel Lépinat fut le QG des artistes. Cette auberge vient d’ouvrir aux visiteurs pour comprendre ce phénomène artistique.
« Il s’agit de revenir sur l’École de Crozant. Comprendre à quel point l’endroit a fasciné, a attiré autant de peintres alors que c’est un endroit si peu peuplé », nous explique-t-on durant la visite.
Le patron de l’auberge venait alors chercher en charrette les peintres à la gare de Saint-Sébastien et les laissait admirer les cascades de la Sédelle.
Sur la presqu'île de Crozant, côté Creuse, les vestiges du château du XIIIe siècle.
Encore partiellement dressé, ce donjon carré est plus récent, XVe siècle. Avec l'ensemble des ruines, il fait l'objet d'une réhabilitation et de visites guidées
Détour Par La Vallée De La Sédelle. Justement, la vallée de la Sédelle, ce petit affluent de la Creuse, n’a, elle, pratiquement pas changé, conforme aux tableaux. La rivière cristalline est toujours parsemée de gros blocs rocheux, de petites cascades et de moulins.
Nous poursuivons le sentier jusqu’au pont Charraud, en granit, où Francis Piccabia entama en 1909 des oeuvres aux contours déjà plus abstraits.
Nous nous arrêtons à l’arboretum de la Sédelle.
Cette magnifique « cascade de verdure » se jetant dans la rivière a été imaginée par le paysagiste Philippe Wanty, un émule de Gilles Clément, àla fin des années 1980. « C’était une friche agricole, envahie par les ronces, les fougères, les arbres morts, se souvient-il.
Un bout de vallée abandonné, inoccupé depuis longtemps… Il s’agissait de redonner vie à l’esprit du lieu, à l’âme de la vallée de la Sédelle.
On a défriché, réintroduits des espèces naturelles, telle la bruyère, mis en valeur les rochers, planté de nouveaux arbres et arbustes, des chênes, des érables… J’ai fait un arboretum respectant la nature, ouvert sur la vallée, en gardant la perspective sur la rivière magique et sauvage. »
À l'arboretum de la Sédelle à Crozant, une exposition de sculptures de Laurent Dufour et Marit Kathriner s'est tenue en 2014. L'art paysager invite l'art contemporain : une démarche artistique toute naturelle en cette vallée
Chez Georges Sand, Côté Indre. Au-delà du barrage d’Éguzon et de son lac, nous avons quitté la Creuse pour le département de l’Indre.
Au détour d’un virage, apparaît, croulant sous la végétation, le superbe village de Gargilesse-Dampierre reconnaissable à son château accroché à un rocher dominant la rivière Gargilesse, affluent de la Creuse.
Ruelles pittoresques, vieilles maisons aux toits de tuiles brunes envahies par la vigne vierge, ateliers d’artisans perpétuant de vieux métiers… Au fil des rues, on découvre « Algira », le petit refuge que choisit George Sand en 1857, lassée de la vie de « châtelaine » à Nohant, ainsi que la maison du peintre Léon Detroy... L’« ermite de Gargilesse » fera du village son sujet de prédilection aupoint d’y acquérir une demeure – aujourd’hui occupée par une encadreuse et restauratrice de tableaux.
Sur son promontoire, l’église romane joue les vigies. Sa crypte romane recèle des fresques de style romano-byz antine. Les visiteurs pourront ensuite poursuivre leur voyage jusqu’à Argenton-sur-Creuse.
Découvrir cette petite ville procure aujourd’hui le même choc visuel que celui que durent ressentir les peintres au XIXe siècle lorsqu’ils descendaient en gare ici, depuis Paris.
La « Venise du Berry », avec ses vieilles maisons colorées à galeries qui s’étagent au-dessus de la rivière, est un tableau dont on ne se lasse pas.
Dans le village de Gargilesse, magnifique, artistes et artisans ont trouvé leur port d'attache
LE SAVIEZ VOUS ?
Pourquoi appelle-t-on un lavabo ainsi ?
Le mot lavabo, qui désigne une vasque où l'on se lave, est en réalité
tiré d'une prière prononcée par le prêtre lors de la messe. Après avoir
béni les offrandes (viandes, pains, vins...) apportées par les fidèles,
l'homme d'Eglise se lavait les doigts dans une vasque et récitait une
prière en latin reprenant un psaume de la Bible. Celle-ci commençait
ainsi : «Lavabo inter innocentes manus meas et circumdabo altare tuum
Domine...» («Je lave mes mains en signe d'innocence pour approcher de
ton autel, Seigneur...»). Avec le temps, ce rituel religieux a été nommé
«lavabo». Popularisé ainsi aux yeux des fidèles, le mot est resté pour
désigner, dès le début du XIXe siècle, les premières cuvettes reliées à
un système d'écoulement d'eau pour se lave
Pourquoi les panneaux stop sont-ils octogonaux ? Reconnaissable entre tous, le
panneau "Stop" est le seul à être octogonal. Son origine remonte à 1915,
dans le nord des Etats-Unis et au Canada. Dans ces régions froides, la
forme octogonale permettait de reconnaître le panneau même recouvert de
neige ou de givre. Une nécessité, car le franchissement d'un stop est
l'une des infractions les plus dangereuses. Le panneau octogonal est
resté une exception nord-américaine jusqu'en 1968, avant que la
Convention de Vienne n'uniformise la signalisation routière dans le
monde. Il est aujourd'hui rouge et le mot "Stop" y est inscrit, parfois
traduit. Auparavant, ce panneau était majoritairement rond, même en
France. Certains Etats, tels Cuba, le Pakistan et quelques pays
d'Afrique, ont conservé son ancienne forme
Pourquoi la Canebière de Marseille s'appelle-t-elle ainsi ? Avenue emblématique
de Marseille, la Canebière a été créée en 1666. Cette artère menant au
vieux port tire son nom du provençal «canebe», inspiré du latin
«cannabis», c'est-à-dire le chanvre. En effet, cette plante était
cultivée depuis le Moyen-Age dans de vastes champs situés dans le
quartier, faisant de la cité phocéenne l'une des plus grandes
productrices de chanvre du monde. Des artisans la transformaient en
cordages pour les nombreux navires qu'accueillait l'important port
commercial et militaire de Marseille. Cependant, l'axe ne prendra
officiellement le nom de «Canebière» qu'en 1672. Auparavant, elle avait
été baptisée rue Saint-Louis, pour rendre hommage au roi Louis XIV, qui
avait ordonné sa création.
Pourquoi le bleu de travail s'appelle-t-il ainsi ? C'est l'un des signes
distinctifs des ouvriers. L'utilisation du bleu de travail remonte à la
révolution industrielle, au XIXe siècle. Son origine est à la fois
économique et pratique. A l'époque, les travailleurs avaient obtenu des
patrons que ces derniers leur fournissent leurs tenues. Le patronat
s'était alors tourné vers des vêtements de couleur "bleu de Prusse", une
teinte bon marché inventée un siècle plus tôt et qui habillait déjà les
marins, les militaires et les facteurs. De plus, cette couleur foncée
avait également l'avantage d'être peu salissante et nécessitait donc peu
d'entretien. Le bleu était ainsi parfait pour les mineurs et les
ouvriers d'usine et s'est rapidement imposé comme le vêtement de travail
par excellence
Pourquoi l'étoile polaire indique- t-elle toujours le nord ? Facilement
repérable dans le ciel, l'étoile Polaire indique toujours le nord. Il
s'agit d'une propriété unique pour un astre car c'est la seule étoile
qui ne bouge pas dans le ciel alors que la Terre tourne sur elle-même.
L'étoile Polaire se situe pile dans l'alignement des pôles, sur lequel
la planète pivote. On peut donc l'observer à n'importe quelle heure de
la nuit, toujours à la même position : au-dessus du pôle Nord. Située à 4
000 milliards de kilomètres de nous, cette étoile, de son vrai nom
"Alpha Ursae Minoris", serait connue depuis la préhistoire. Elle n'est
visible que dans l'hémisphère Nord. Sous l'équateur, c'est une autre
étoile, la Croix du Sud, qui peut aider à définir la direction du sud,
mais avec moins de précision
Pourquoi doit-on éviter de se passer le sel de la main à la main ? Pendant un
repas, il convient de ne pas se passer le sel de la main à la main, car
cela porterait malheur. Il faut poser la salière sur la table pour que
son convive la saisisse. Cette croyance remonte à la Rome antique. A
l'époque, le sel était une denrée rare, essentielle pour conserver les
aliments et versée comme salaire aux légionnaires. Le mot "salaire" est
d'ailleurs issu du latin "salarium" qui signifie "ration de sel".
Renverser du sel pouvait donc s'avérer coûteux. Au Moyen Age, le sel n'a
plus été utilisé comme rémunération mais est cependant resté un
ingrédient cher, à manipuler avec précaution. Il pouvait même
représenter jusqu'à 10 % des dépenses d'une famille de paysans en
France. Depuis la création de nouveaux moyens de conservation, au XIXe
siècle, le sel est devenu bon marché, mais les usages sont restés
Pourquoi la pâtisserie "Le financier" s'appelle-t-elle ainsi ? Comme il le
laisse entendre, l'origine du nom du «financier» étroitement lié au
monde économique. Et il trouve son origine à la fin du XIXe siècle. A
cette époque, un pâtissier nommé Lasne décide de remettre au goût du
jour des petits gâteaux aux amandes appelés «Visitandines», dont la
fabrication est faite à base d'amandes, de farine, de sucre, de beurre
et de blancs d'œufs. Son commerce étant situé à proximité de la Bourse, à
Paris, sa clientèle était essentiellement composée de financiers,
soucieux de manger quelque chose rapidement sans se salir les mains. Le
gâteau fait alors office de mets idéal. Devant le franc succès rencontré
par la pâtisserie, Lasne a choisi de modifier la forme ovale du gâteau
pour une forme rectangulaire qui lui donne ainsi un aspect de lingot
d'or, en clin d'œil à ses clients
ÇA C'EST PASSÉ UN 8 OCTOBRE
1899: Naissance à Paris d'Edmond Michelet. Edmond Michelet grandit dans la foi
catholique. À Brive-la-Gaillarde (Corrèze), il se marie et fonde une
famille nombreuse. Le 17 juin 1940, tandis que le maréchal Pétain
annonce des négociations d'armistice, ce notable en colère distribue des
tracts appelant à refuser l'armistice. À ce titre, il peut être
considéré comme le premier résistant de France! Il sera envoyé au camp
de Dachau le 15 septembre 1943. Garde des sceaux de 1959 à 1961, sous la
présidence du général de Gaulle, il lutte avec force contre la pratique
de la torture en Algérie. Il meurt le jour de son 71e anniversaire. Il
repose à Marcillac (Corrèze)
***********
1934: Hauptmann est inculpé du meurtre du bébé Lindberg. C'est le premier
mars 1932 que Charles Lindberg Jr., âgé de vingt mois, fut enlevé dans
son berceau à Hopewell, petite localité du New Jersey où ses parents
s'étaient établis. Trois jours plus tard, le colonel Lindberg recevait
une demande de rançon de 50 000 dollars. L'argent fut versé mais
l'enfant ne fut pas rendu. Et pour cause! Son cadavre en décomposition
était retrouvé le 12 mai dans un fourré le long de la route menant de
Hopewell à Princeton. Charles Jr. avait été assassiné le jour même de
son enlèvement. L'émotion, en Amérique, fut considérable en raison de la
personnalité de Lindberg qui, cinq ans plus tôt, le 21 mai 1927, avait
réussi la première traversée en avion de l'Atlantique. Le congrès
américain vota la loi qui, depuis, fait de l'enlèvement d'un enfant un
crime fédéral passible de la peine de mort. Ce n'est que dix-huit mois
après le meurtre de Charles Jr. que son ravisseur et assassin fut
arrêté, grâce à la perspicacité d'un pompiste qui avait conservé les
numéros des billets de banque de la rançon. Un client de passage lui
ayant remis l'un de ces billets, le pompiste alerta la police qui arrêta
l'homme, un Allemand immigré, Charles-Richard Hauptmann. Tout au long
de son procès, qui s'ouvrit le 4 janvier 1935 Hauptmann ne cessa de
proclamer son innocence. Il fut néanmoins condamné à mort le 13 février
et électrocuté le 3 avril de l'année suivante
***********
Coco-Boy : La nouvelle émission loufoque de Stéphane Collaro
8 octobre 1982
Stéphane Collaro, qu'il soit apprécié ou dénigré, peut se targuer d'avoir créé un style d'humour unique en son genre
***********
Ernesto « Che » Guevara arrêté en Bolivie, c'est en 1967.
Ernesto « Che » Guevara, qui avait tenté de créer un foyer de guerilla en
Bolivie, est arrêté le 8 octobre par l'armée régulière et sommairement
exécuté le lendemain
**********
Pierre Tcherniakowski, dit Pierre Tchernia, est un réalisateur, concepteur et animateur d'émissions de
télévision français, né le 29 janvier 1928 à Paris et mort le 8 octobre
2016 dans la même ville.
Surnommé « Monsieur Cinéma » en référence à l'émission de télévision homonyme qu'il présentait (ou encore « Pierre
“Magic” Tchernia » par Arthur dans le cadre de l'émission Les Enfants de
la télé), il est l'un des pionniers de la télévision française.
Son père Isaac Tcherniakowski, un ingénieur en chauffage central d'origine
juive ashkénaze né en 1874 à Odessa (Empire russe), a fui, en 1898, la
misère ; sa mère Aimée Dufour, une couturière d'origine chrétienne.
Pierre Tchernia est le frère cadet du futur océanographe Paul Tchernia
(1905-1986).
Élève au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine3, Pierre découvre le cinéma en fréquentant la salle de cinéma du Magic Ciné de
Levallois-Perret où la famille s'est installée
À partir de 1963, Pierre Tchernia et son épouse, Françoise Pépin, sont propriétaires d'une
chaumière dans le village de Kercanic, près de Névez (Finistère) Il est
père de quatre enfants
À la fin de sa vie, il habite dans une maison de repos en région parisienne. En 2014, il dément les rumeurs sur son
entourage : « Contrairement à ce qui est parfois rapporté, je ne suis en
aucun cas abandonné, mais, au contraire, très entouré par ma famille et
mes proches »
À partir de 1963, Pierre Tchernia et son épouse, Françoise Pépin, sont propriétaires d'une chaumière dans le village de
Kercanic, près de Névez (Finistère) Il est père de quatre enfants.
À la fin de sa vie, il habite dans une maison de repos en région
parisienne. En 2014, il dément les rumeurs sur son entourage : «
Contrairement à ce qui est parfois rapporté, je ne suis en aucun cas
abandonné, mais, au contraire, très entouré par ma famille et mes
proches »
A VOIR ET LIRE JUSQU'A LA DERNIERE PHOTO.....
Vertige brésilien une photo unique
(mais à plusieurs exemplaires !)
À VOIR JUSQU'À LA DERNIÈRE IMAGE
Au Brésil, des centaines de personnes viennent prendre des photos, suspendues dans le vide, accrochées à ce rocher…
Cet endroit se trouve au Brésil, près de Rio de Janeiro sur une montagne appelée Pedra de Gavea.
C'est un lieu que tous les touristes du coin amateurs de risque aiment visiter, à cause d'une petite particularité.
Sur cette montagne se trouve une pierre très célèbre pour les prises de vues que l'on peut y faire.
Regardez..
La vérité c'est que... La Pedra de Télégrafo est une pierre qui paraît être suspendue à des dizaines de mètres d'altitude.
Mais il n'en est rien puisque la terre ferme se trouve en fait juste en dessous.
Une photo prise sous un bon angle permet aux personnes qui s'y suspendent d'avoir l'air d'être pendues au-dessus du vide !
Qui veut essayer ?...
Comme quoi l'angle de vue est important !
Dans l'État indien du Tamil Nadu, l'ancien comptoir français est toujours un territoire à part.
Et pas seulement au niveau administratif. Choses vues dans cette ville au charme inclassable.
© Arnaud Robin/© Arnaud Robin / Figaro magazine Dans une rue de Pondichéry, en 2017
Tous les jours, à l'heure où le soleil se couche, la police de Pondichéry bloque la circulation sur l'avenue Goubert.
Le voyageur assiste alors à un spectacle unique pour une ville indienne: celui de centaines de personnes déambulant paisiblement le long de la mer.
Plus un bruit de moteur, plus un coup de klaxon, plus un nuage de fumée jaillissant d'un vieux pot d'échappement brinquebalant à l'arrière d'un bus cabossé.
Au lieu de tout cela, des couples, des groupes d'amis, des familles déambulent.
Les enfants louchent vers les vendeurs à la sauvette dont les barbes à papa, accrochées à un long bâton, font penser à de petits nuages roses s'agitant au-dessus de la foule.
Tournant le dos aux promeneurs, les amoureux regardent la mer avec obstination.
Des chiens en maraude galopent d'un trottoir à l'autre.
Au pied de l'église Notre-Dame-des-Anges, dans le parc Jeanne d'Arc, les boulistes se retrouvent: le spectacle qu'ils donnent intéresse bien plusles passants, peu accoutumés à notre sport national, que le monument aux «combattants des Indes françaises morts pour la patrie», situé quelques mètres plus loin.
Le soleil ayant disparu à l'horizon, la température commence tout doucement à baisser, une brise légère se lève: après la chaleur torride dans laquelle la ville a rôti toute la journée, on apprécie cet instant àsa juste valeur.
Ces simples plaisirs ne pourraient exister sans la petite ville à laquelle s'adosse la promenade.
Car Pondichéry, ancien comptoir français sur la côte de Coromandel, doté d'une structure administrative et politique propre, ça n'est certes plusla France, mais ça n'est pas encore totalement l'Inde.
Pour le touriste arrivant par la route, ce territoire fait une impression particulière, quelque chose de l'ordre du déjà-vu. Passé les faubourgs contemporains et le boulevard suivant l'ancien tracé des murailles, voici une agglomération presque familière.
Avec ces noms de rues bien de chez nous, ces trottoirs presque praticables, cette architecture créole: c'est soudainement une ville dans laquelle on se reconnaît.
L'impression est encore plus forte une fois franchi le canal qui la coupe en deux.
Il marquait autrefois la frontière entre le quartier «blanc»,celui des Occidentaux et le quartier«noir»,où vivait la population locale: sans ségrégation ethnique mais à l'indienne, chaque caste à sa place…Les choses ont changé et les Occidentaux ne sont plus majoritaires dans le quartier blanc.
Cela dit, la vie y semble infiniment plus suave que de l'autre côté du canal. Un peu trop peut-être?
Pour s'extraire de la torpeur, traverser le canal Deux couleurs dominent dans ces rues: le gris et le jaune. Jaune, ce sont les bâtiments officiels, les vieilles maisons créoles, des hôtels ou des restaurants, les possessions françaises: lycée, alliance, institut français… Gris, c'est pour ainsi dire tout le reste, à savoir les possessions de l'ashram de Sri Aurobindo.Fuyant les colons britanniques, ce penseur indien, farouche partisan de l'indépendance, s'installa à Pondichéry en 1910. C'est là qu'il élabora sa théorie de la nature «supramentale», sorte de darwinisme d'ordre spirituel.
Après s'être retiré du monde, en 1926, Sri Aurobindo a confié la gestion du petit ashram qu'il y avait fondé à une Française, Mira Alfassa, que l'onappela désormais «la mère».
De 25 disciples qu'elle comptait initialement, la petite communauté grandit rapidement.
Elle occupe aujourd'hui une quantité impressionnante de bâtiments dans la vieille ville et n'est sans doute pas étrangère à cette sorte de pesanteur qui semble s'être abattue sur Pondichéry.
Pour s'extraire de cette torpeur, il faut traverser à nouveau le canal, se fondre dans la marée de rickshaws et de vélos, suivre les vieilles rues du quartier tamoul.
La nuit n'y marque pas la fin de la journée: sitôt le soleil couché s'allument le long des trottoirs des myriades de petites lumières qui signalent la présence de boutiques ou d'échoppes.
Vendeurs de bananes, tisseurs de colliers de fleurs, loueurs de scooters, cordonniers ou poissonniers: ici, la rue est un lieu de vie à part entière. Ça ne manque pas de charme.