De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
17/08/2017 - 08:15
Les plus beaux passages couverts de Paris.


  Pourriez-vous imaginer à quoi ressemblait Paris à la fin du XVIIIe siècle ?
Une ville sans égouts, aux rues tortueuses, sans trottoirs, un éclairage public quasi inexistant… en résumé, le piéton n’y est guère le roi.Mais un évènement va accélérer la modernisation de la ville… La Révolution !
Avec la confiscation des biens de l’aristocratie et du clergé, des grandes parcelles de terrains sont désormais disponibles à la spéculation et à divers aménagements. C’est ainsi que les passages couverts de Paris verront petit à petit le jour pour connaître un essor au lendemain des guerres napoléoniennes.
Construits sur le modèle des souks arabes, avec des verrières en guise de toit, ils coïncident avec la grande mode orientaliste ; les travaux de Baron Haussmann et l’apparition des grands magasins sonneront le glas de leur âge d’or.

Le plus vieux et le plus long ! – Le passage du Caire.
Construit en 1798, en pleine campagne d’Égypte, c’est le passage le plus vieux encore existant mais aussi le plus long (370m). Il s’appelait au début «Passage de la foire du Caire » et fut édifié à l’emplacement du couvent et du jardin des Filles-Dieu. Les 3 galeries du passages (Saint-Denis, Sainte-Foy et galerie du Caire) seront même dallées avec les pierre tombale des religieuses.
Autrefois dévolu à l’imprimerie et à la lithographie, il est aujourd’hui le temple du prêt à porter, occupé par des grossistes et des confectionneurs.
Vous remarquerez la décoration de sa façade du 2 places du Caire 75002 et ses trois effigies d’Hator, la déesse égyptienne de l’amour, de la maternité, de la beauté et de la musique.
Accès de 7 heures à 18h30 par, entre autres, le 237-239 rue Saint-Denis et le 2 place du Caire

 
Le plus « timbré » – Le passage des Panoramas.
Construit en 1799, il doit son nom aux deux panoramas installés au dessus de l’entrée : il s’agissait de deux rotondes ou étaient peints des tableauxpanoramiques. Ces dernières ont été détruite en 1831.Tous les philatélistes de Paris connaissent ce passage où sont installés des boutiques de timbres et de cartes postales anciennes.
En 1834 Henri Stern y fonde sa société d’imprimerie et de gravure. La boutique est toujours là et n’a pas changé bien qu’elle fut reprise en 2008 par les éditions du catalogue de timbre André Maury. Nous ne saurons que trop vous conseiller le restaurant Noglu, au numéro 16 du passage. Restaurant sans gluten, il faut absolument aller y dîner ! Leur fondant au chocolat est à se damner ! Le passage des Panoramas à été inscrit aux monuments historiques le 7 juillet 1974.
Accès de 6 heures à minuit par, entre autre, le 11 Boulevard Montmartre où le 38 rue Vivienne 75002

 
Le plus moderne… pour l’époque – Le passage Jouffroy.
Il est édifié en 1845 dans le prolongement du précédent pour bénéficier dela popularité de ce dernier. A l’époque, il était à la pointe de la modernité ayant été le premier passage à être construit entièrement en métal et en verre et à bénéficier du chauffage par le sol.Il draine aujourd’hui nombre de touristes de part sa proximité avec le Musée Grévin dont la sortie débouche dans le passage. 
Les boutiques qui s’y trouvent sont hétéroclites (prêt-à-porter, gadgets, jouets).Faites donc une visite au Palais Oriental, vous trouverez peut-être votre bonheur parmi les vêtements, les tapis et les meubles. Et si vous avez une âme de dandy, vous ne pouvez échapper à la Galerie Fayet au n°34 et à sa collection de cannes anciennes (à système, décoratives…) et de cannes de luxe modernes.
Accès de 7h à 21h30 par le 10-12 boulevard Montmartre et le 9 rue de la Grange-Batelière 75009



 
17/08/2017 - 07:49
STYLE ORIGINAL A ROUEN PATRIE DU STYLE NORMAND  FAUDRA VOUS Y FAIRE.

Derrière le raffinement des nuances 
de gris perce la fantaisie des couleurs et des mélanges de styles de la maison de Dominique et Jean-Pierre. Une histoire qui se raconte près de Rouen...


Le goûter est servi, à l’abri du parasol, sur la terrasse donnant sur un jardin circulaire.


Grâce aux hautes fenêtres et aux différents miroirs, le salon est baigné de lumière. L’esprit des années 1950 y règne, créant ainsi une atmosphère pleine de personnalité. Les deux miroirs en œil-de-bœuf ont été réalisés par Julie M. La Déco.
En Normandie, non loin de Rouen, Dominique et Jean-Pierre n’ont pas hésité à s’approprier cette charmante maison familiale. Dominique a pris le parti de la revisiter avec vivacité et audace, tout en respectant l’harmonie et l’âme des lieux. Loin des clichés de ces belles demeures bourgeoises adossées aux collines qui ceinturent la ville, et que l’on pourrait trouver aux alentours de Deauville, cette maison à colombages ne manque pas de surprise. D’une énergie insatiable, Dominique anime l’ensemble en mettant en scène dans chaque pièce une sélection d’objets chinés très racés qui chamboulent les codes bourgeois et donnent un supplément de charme. Les jeux de composition entre les matériaux anciens et les couleurs vivifiantes singularisent la décoration. Les seuls travaux entrepris concernent la salle à manger que les propriétaires ont décidé d’agrandir. Cette extension s’intègre parfaitement à la partie ancienne et semble avoir toujours existé. Seul vestige du temps passé : le mur de briques. Dans la cuisine, les miroirs agrandissent l’espace, et les éléments colorés, clin d’œil aux années 1950, nous rappellent la gourmandise des propriétaires. Si la table reste raffinée, la cuisine, elle, demeure un lieu familial. Dans le prolongement du salon, elle s’adapte au mode de vie de la famille : « Nous aimons recevoir et nous consacrons beaucoup de temps à préparer de bons petits plats. » Chacun peut aisément laisser son empreinte sur un mur en ardoise décidément très complice.

Sur un sol façon jeu de dames, les chaises peintes s’opposent aux fauteuils du salon, pour un jeu où l’unique gagnante sera l’harmonie des couleurs.

Dans le prolongement du salon apparaît la salle à manger et son ambiance théâtrale. Les chaises de couleur, peintes par la maîtresse des lieux, sont savamment agencées pour pigmenter le décor. 
Ici, se mélangent les styles et les genres, mais toujours dans le souci de créer une atmosphère tout en élégance : tabourets design, meuble à tiroirs à épices de grand-mère, meuble radio des années 1950, paravent biblio- thèque masquant le réfrigérateur... Un mariage aussi hétérocliteque réussi ! Ouverts les uns sur les autres, les espaces de vie dégagent une sensation d’unité et de raffinement. Dans cette ambiance de gris, ponctuée ça et là de couleurs acidulées, on se prend facilement à rêver de voyages, surtout lorsque l’on entre dans la salle de bains.
Grâce aux photos en noir et blanc de paysages urbains, mais aussi au prie-dieu d’une grand-mère auvergnate qui aurait adoré son nouvel habit,les désirs de voyage peuvent être aussi bien géo- graphiques que temporels. À l’étage réservé aux parents, on retrouve la passion de la propriétaire pour la couleur. Dans la chambre, les murs recouverts de papier peint se parent d’une teinte sombre, poudrée et délicate, soigneusement choisie. De jolis panneaux capitonnés de soie argentée ornent la tête de lit. Quant aux portes, elles ont été décapées, puis laissées à l’état brut. Dans la journée, la lumière entre généreusement dans toutes les pièces par les grandes fenêtres qui donnent sur le jardin, même les jours de grisaille. Ainsi, lorsque les portes du salon sont ouvertes, il n’y a plus de frontières entre l’intérieur et l’extérieur. Ce joli jardin ancien nous rappelle que nous sommes en Normandie, et Laurent Sangent, fleuriste talentueux chez Histoire de fleurs, sait mieux que personne le mettre en valeur. En témoignent les magnifiques sculptures de lierre que l’on retrouve sur la terrasse. «
Dès l’arrivée des beaux jours, nous organisons de petites fêtes entre amis, nous illuminons le jardin et nos invités peuvent passer de la terrasse à la salle à manger et au salon », concluent Dominique et Jean-Pierre.

Les idées que l'on aime.

1. Bibliothèque culinaire Ce paravent en trompe- l’œil, simulacre de biblio- thèque, témoigne de l’intérêt que les propriétaires de la maison portent aux livres. Il masque le réfrigérateur !
2. Nuits capitonnées La porte de bois brut s’ouvre sur la chambre, où la tête de lit argentée donne du rythme aux rayures des draps Sonia Rykiel.
3. Meuble 
à musique. Avec ce meuble 1950 pour radio et tourne- disque, tout droit sorti du grenier, les chanteurs ont retrouvé leur timbre de voix, pour le plus grand bonheur des auditeurs.
4. Rayures à croquer Éclairs au chocolat guanaja et à la framboise venant de la Maison Yvonne, à Rouen, et, rayures, encore, pour cet intérieur décidément tonique et coloré.

Melting pot d’idées
 et de styles pour une recette qui fonctionne dans cette cuisine familiale. Paravent
en trompe-l’œil, bonnetière noire, imposant carrelage blanc et tabourets laqués rouges : les contrastes sont de misedans cette grande pièce à vivre.

« Personne ne voit la couleur comme elle est. Elle est hautement personnelle », explique le célèbre plasticien Daniel Buren au sujet de ses propres œuvres.


Entre féminité chic et nostalgie en noir et blanc, les tissus à petits pois imposent dans la salle de bains le style rétro d’un décor urbain.
17/08/2017 - 07:39
                                                
HISTOIRE de kokeshi 歴史

L'origine des kokeshi remonte au tout début du XIXème siècle dans le Tôhoku,
région regroupant les préfectures du nord-est du Japon : Aomori, Akita,
Iwate, Yamagata, Miyagi et Fukushima. Tout d'abord, jouet destiné aux
enfants, la fabrication des kokeshi s'est développée chez les paysans de
cette région entre 1830 et 1843. De nos jours, les kokeshi contribuent à
entretenir la nostalgie du « pays natal » Désormais, on en trouve dans
les boutiques des aéroports où elles sont présentées comme étant « les
plus connues des poupées japonaises dans le monde ». De produit
régional, elles sont devenues une référence culturelle pour le Japon
tout entier.

Ethnologiquement diverses interprétations s'opposent pour expliquer le terme de kokeshi.
Pour les uns, le terme de ko serait une modification de ki :arbre, et keshi viendrait de kezuru : raboter, raper, .
Pour d'autres, ko viendrait du mot : enfant et keshi du verbe kesu : effacer, supprimer, faire disparaître)
Ces poupées auraient donc été confectionnées en la mémoire de très nombreux
enfants victimes d'infanticide au début du 19ème siècle, une période où
les habitants de ces régions durent affronter des conditions de vie
très rigoureuses proche de la disette sinon de la famine.

Une autre version expliquerait que ces kokeshi seraient aussi un symbole de
fertilité pour invoquer les divinités tutélaires en but d'une bonne
récolte.

Quoi qu'il en soit, les kokeshis, de nos jours, sont là pour exalter la
nostalgie du « pays natal » On peut voir dans les allées commercantes de
l'aéroport de Narita, au départ,des boutiques vendant des kokeshis
comme étant « les plus connues des poupées japonaises dans le monde ».
De produit régional, c'est devenu un objet culturel traditionnel, la
marque du Japon.
En dehors des kokeshis « souvenir » (omiyage), produites industriellement, une tradition encore vivace perdure dans
certains villages du Tôhoku.
LES VARIETES

Fabriquées à base de différents types de bois selon la localité : cerisier,
poirier, cornouiller ou érable, elles sont tournées par un
Maître-artisan qui les décorent de motifs végétaux : chrysanthèmes,
iris, pivoine à l'aide de couleurs obtenues avec des plantes de sa
région.
Parmi les kokeshis traditionnelles, on distingue une dizaine de style aux particularités bien marquées : Hijiori, Kijiyama, Nambu,
Naruko, Sakunami, Tôgatta, Tsuchiyu, Tsugaru, Yajirô, Zaô.
Sur ces kokeshis classées en « lignée », apparaît la « patte » du Maître-artisan
qui les a crées. De part la forme de son tronc, des motifs peints, des
couleurs utilisées et de l'expression des traits de son visage, chaque
kokeshi est une œuvre unique, signée de leur auteur.

 
16/08/2017 - 18:53
ELVIS PRESLEY  40 ANS DEJA SA DISPARITION.
 

 


COMME DE NOMBREUX D'ENTRE-NOUS JE SUIS UN FAN DE CE CHANTEUR




Pour l'anniversaire de la disparition du «King» le 16 août, 50.000 fans sont attendus à Graceland, la résidence historique du chanteur à Memphis.
Comme chaque année, la ville devient alors un lieu de pèlerinage, où l'on célèbre avec toujours autant de ferveur l'un des plus grands héros de l'Amérique.



Il a beau être mort il y a quarante ans, Elvis Presley, figure emblématique de la musique américaine et du rock'n'roll, continue de
dominer la culture populaire américaine. Ses ventes de disques, sa popularité et sa légende sont toujours intactes. 50.000 fans sont
attendus à Graceland, sa célèbre résidence à Memphis dans le Tennesse, 40 ans après sa disparition, le 16 août.



Avec plus d'un milliard d'albums écoulés, Elvis est considéré comme l'artiste ayant le plus vendu de disques de l'histoire de la musique. En2016, le magazine Forbes l'a classé 4e au classement des célébrités mortes produisant le plus de revenus, avec un million d'albums écoulés cette année-là pour 27 millions de dollars rapportés.


«Dites le prénom “Elvis” à Pékin, au Nicaragua, en Estonie ou aux Fidji, tout le monde le connaîtra, quelles que soient leur langue ou leur culture», assure Ted Harrison, auteur de deux livres sur le chanteur.

Sa voix unique et son style particulier, mélange de rhythm and blues, de country, de gospel et de blues, lui ont permis de franchir les barrièresethniques et sociales de l'époque. Ses célèbres mouvements de bassin lui vaudront le surnom de «Elvis the Pelvis», lui qui est devenu un objet de fantasme pour de nombreuses femmes grâce à son charisme et son sex-appeal.



Son apport au monde de la musique a été tel que les plus grands, des Beatles aux Rolling Stones, ont été inspirés par ses chansons. «L'entendre pour la première fois était comme sortir de prison», a ainsi dit de lui Bob Dylan. Ses tubes comme Heartbreak Hotel, Hound Dog, Jailhouse Rock et Are You Lonesome Tonight, édités et réédités à tour de bras, ont traversé les époques.



Plus de 20 millions de touristes ont visité Graceland, sa maison mythique, ouverte au public en 1982 par son ancienne femme Priscilla, la mère de sa fille Lisa Marie. Les fans les plus dévoués, souvent en larmes, se pressent pour déposer des fleurs et lui rendre hommage devant sa tombe àGraceland, où Elvis repose à côté de ses parents, Gladys et Vernon, et de sa grand-mère Minnie Mae.



Quelque 600.000 personnes y viennent chaque année, ce qui permet à la ville de Memphis de gagner quelque 150 millions de dollars. Et cela ne devrait pas s'arrêter: en mars un complexe hôtelier géant de 160.000 mètres carrés, ayant coûté 150 millions de dollars, a vu le jour.

«Pour notre génération, sa musique nous transcende, il n'y a rien de mieux que Hound Dog», raconte Stephanie Harris, une vendeuse d'assurances venue spécialement du Michigan. Valises, décorations de Noël... Dans le centre de Memphis, tout peut s'acheter à l'effigie du King, dont les posters en taille réelle vous accueillent à l'entrée des magasins ou desbars qui jouent sa musique.



«C'est la star de toutes les stars», assure Lisa Bseiso, fondatrice du fan-club officiel d'Elvis Presley au Qatar, son pays d'origine. «C'est pour ça qu'il reste un phénomène, quarante ans après sa mort. Il est toujours aussi puissant, et aimant», ajoute-t-elle.



Fruit de l'union d'un chauffeur de camion et d'une couturière, Elvis Presley est né le 8 janvier 1935 dans une petite maison de Tupelo, dans le Mississippi. En 1948, il déménage à Memphis, où il décroche son bac avant d'enregistrer son premier disque à 19 ans et de devenir instantanément une star.



La musique de ce jeune rebelle, dont le déhanché suggestif faisait s'étrangler de rage les conservateurs, passait outre les divisions d'un Sud encore soumis à la ségrégation raciale. «Pour beaucoup d'Américains blancs, le plus grave était qu'il prenait la musique noire pour la rendre populaire», explique Ted Harrison.



Puis est survenu un passage de deux ans dans l'armée américaine pendant la Guerre Froide, où Elvis est fait sergent et envoyé en Allemagne de l'Ouest. À son retour, il devient un artiste familial et respectable.
Et, de la même manière qu'il avait représenté le rêve américain - un enfant pauvre devenu tellement riche qu'il offrait des Cadillac aux inconnus dans la rue -, il a également symbolisé la décadence américaine. Sur la fin de sa carrière, un «King» en surpoids, devenu accro aux médicaments,vivait totalement reclus, comme l'ombre de la gloire qu'il avait autrefois été.



Affaibli par de mauvais choix de carrière, Elvis voyait sa santé décliner. Son dernier concert s'est tenu le 25 juin 1977, à Indianapolis. Le 16 août il était retrouvé mort dans sa salle de bains. Mais la légende survit, quarante ans après sa mort.

Merci au figaro.

 
 LA PALOMA

Medley des plus grands tubes d'Elvis Presley

Marguerita 1963

Don't Be Cruel

t's Now or Never
 


 

 




museum

 



 

 
cimetière

 
voitures d'elvis












famille d'elvis



 
elvis jeune


 






mariage







 

 










SOUVENIRS.......

Voir le Fichier : ELVIS--Always_on_my_mind.ppsx


Voir le Fichier : ELVIS_PRESLEY_REMEMBER_THE_KING_40ans_qu_il_nous_a_quitte_surrender_mariska.ppsx


 
16/08/2017 - 15:52
                                                    
UN PETIT BOUT DE SUISSE PERDU EN PLEINE LORRAINE
la Petite Suisse lorraine se franchit, se gravit, se parcourt. Mais elle
ne peut être traversée comme un simple lieu touristique. Dans les cinq
villages de Meurthe-et-Moselle qui la composent, il ne faut pas, de
toute façon, espérer trouver un office de tourisme. Et encore moins un
guide.

la Petite Suisse lorraine se franchit, se gravit, se parcourt. Mais elle
ne peut être traversée comme un simple lieu touristique. Dans les cinq
villages de Meurthe-et-Moselle qui la composent, il ne faut pas, de
toute façon, espérer trouver un office de tourisme. Et encore moins un
guide.

Si l'on connaît le commencement et la fin de cette région naturelle, ses
frontières exactes restent beaucoup plus floues. Le seul indice pour
comprendre si l'on s'y trouve ou non est l'encaissement des terres.
Autrement dit, si le paysage est vallonné, on est en plein dedans. Ce
vallonnement, très ressemblant au paysage helvétique, d'où son surnom,
est provoqué par l'écoulement de l'e]ch, le ruisseau qui se jette dans
la Moselle canalisée à Blénod-lès-Pont-à-Mousson.




                              ON  VISITE


LA VIERGE DE JAULNY


La Vierge se trouve sur le rocher de Hailbat, prémontoire naturel d'où
l'on domine le village et une partie de la vallée du Rupt-de-Mad. Ce
rocher se trouve dans la « Forêt de Hailbat » qui doit son nom à La
légende du Chevalier de Hailbat qui fut un miraculé.Poursuivi par des
brigands dans la forêt de Jaulny, le Chevalier de Hailbat arriva à toute
allure sur un rocher dominant un précipice. Ne pouvant arrêter sa
monture, il fit un terrible plongeon d'une trentaine de mètres. Par
miracle, le Chevalier et le cheval se retrouvèrent sains et
saufs.D'après la légende, son cheval aurait laissé son empreinte de
sabot sur le rocher.La Vierge regarde le village en tendant vers lui ses
bras protecteurs




LE TEMPLE NEUF A METZ
Édifié de 1901 à 1904 en grès gris et de style néo-roman, sur le Jardin des Amours à
l'extrémité de la place de la Comédie, le Temple Neuf contraste de
manière pittoresque avec l'architecture classique de l'Opéra Théâtre.
Illuminé dès la nuit tombée, il est alors magnifié et se reflète dans la
Moselle, offrant une des plus jolies vue nocturne de la ville.

De style totalement allemand, dans un contexte de germanisation de la
culture de la ville pendant l'annexion autour de 1900, c'est un temple
protestant néo-roman, en pierre grise des Vosges, qui veut affronter la
pierre de Jaumont des constructions gothiques et classiques Françaises.

Quand la nuit tombe, on peut parfaitement voir le contraste entre l'opéra et
la cathédrale de Metz totalement dorés et au toit vert clair pour la
cathédrale, tandis que le temple est gris et noir, aux seules fenêtres
illuminée d'or.

Son influence certaine est d'ailleurs la cathédrale allemande de Spire. Sa
pointe se termine par le très romantique « Jardin d'Amour », et son
orgue est réputé pour sa qualité acoustique




                                                     LE  SAVIEZ  VOUS


La seule nuit où Elvis Presley chanta à Paris
Elvis n'a jamais chanté sur scène hors du territoire américain. Pourtant, il
chanta en France, une nuit de juin 1959, dans les coulisses du Casino de
Paris ..
En 1954, un ouragan sonore balaie la planète. Son nom : Elvis Presley, synthèse vivante du blues, du gospel et de la country.
Avec « That's All Right », il n'a peut-être pas inventé le rock'n'roll,
mais il l'a incarné et en a été le roi. Lennon le dira lui-même : sans
Elvis, les Beatles n'auraient jamais existé..
Sa musique traverse l'Atlantique pour atteindre la France de René Coty dès 1955, grâce à une
toute jeune radio, Europe n° 1. Ses disques mettront un an de plus à
être gravés en France. Mais il aura fallu que le King vienne faire son
service militaire en Allemagne pour que la jeune star découvre le Vieux
Continent, et la France. De là à chanter sur scène hors des
États-Unis... Cela n'arriva, hélas, jamais. Pourtant, backstage, c'est
au moins arrivé une fois, un soir de 1959. Le 17 juin, Elvis passe un
week-end de permission à Paris et descend au Prince de Galles.
Il décide d'aller voir un concert de ses amis du Golden Gate Quartet,
qui passe en première partie de Line Renaud au Casino de Paris, avec sa
revue « Plaisirs ».
A la fin du spectacle, Elvis rejoint ses amis en coulisses, à l'invitation de Loulou Gasté, le mari de Line Renaud.
La légende racontée par ce dernier comme par le King dit qu'il y a
découvert une superbe guitare Selmer et que le bœuf qui se déroula alors
dans la loge dura jusqu'à l'aube. Ce sera la seule fois où le King
chantera à Paris, avec les membres du Golden Gate Quartet... devant deux
de ses amis, Line Renaud et son mari, leur chauffeur, une habilleuse et
le concierge !
pour célébrer les 60 ans de sa montre iconique,la très rock'n'roll
Ventura, la marque horlogère suisse Hamilton avait fait le choix de
remonter le temps en refaisant vivre dans les coulisses de la salle de
concert l'ambiance de ce fameux soir de 1959. Une belle façon de
découvrir les quatre éditions anniversaires de cette montre étonnante,
née en 1957, et qu'Elvis Presley en personne portait, notamment dans le
film Sous le ciel bleu de Hawaï, en 1961.
C'est dans la vaste loge des stars, dotée aussi bien d'un bar que d'un salon
où recevoir ses invités, celle-là même où se déroula ce bœuf mythique en
1959, que l'on pouvait admirer non seulement un costume de scène
d'Elvis, mais aussi des affiches et autres souvenirs du chanteur
mythique, dont un disque d'or et quelques dédicaces possédées par des
fans français du roi du rock.
16/08/2017 - 12:44

                                         
UN  16  AOUT


Le théâtre est un métier honteux !" ..
Considéré comme Dieu le Père par tous ceux qui ont travaillé avec lui, Louis
Jouvet faillit bien se prénommer Jésus : ce fut la première idée de ses
parents lorsqu'il vit le jour la veille de Noël, le 24 décembre 1887 !
Son père, conducteur de travaux publics, construit alors un fort à
Crozon. Avec ses deux frères, le jeune Louis connaîtra une enfance
itinérante, du Puy-en-Velay à Toulouse, aux hasards des affectations
paternelles.
Elève d'institutions religieuses, il y découvre le théâtre en particulier à
Lyon où il est pensionnaire pendant quatre ans. Lorsque son père meurt
dans un accident du travail, il n'a que quatorze ans. Sa mère décide de
rejoindre sa famille à Rethel, en Champagne-Ardenne. Du côté maternel,
on est pharmacien ou médecin : aussi, lorsque Louis obtient son bac à 17
ans, on lui conseille logiquement de choisir cette voie
«Le théâtre est un métier honteux» clame le chœur familial ignorant que, sur les
planches, Louis participera à sa manière au «Triomphe de la médecine»...
Le voilà à Paris partagé entre les études de pharmacie - qu'il mènera à
bon port -; et le théâtre qui accapare son temps libre. Recalé trois
fois au concours d'entrée au Conservatoire (un comble pour celui qui en
sera l'un des professeurs les plus célèbres), Louis dirige dès 1908 le
"Théâtre d'Action d'Art" où il se produit sous le nom de Jouvey dans
«Andromaque» ou «Le misanthrope» ..
Le 26 septembre 1912, Louis Jouvet se marie à Copenhague avec Else Collin,
une jeune danoise rencontrée à Paris. Jeune fille au pair, elle
s'occupe des enfants de Jacques Copeau, metteur en scène d'avant-garde
bien décidé à rénover le théâtre ronronnant de ce début de siècle.
Pour Jouvet, l'heure n'est plus à la pharmacie : Copeau l'engage en 1913
comme régisseur général au théâtre du Vieux-Colombier ; l'aventure
durera neuf ans et le marquera pour la vie. A la fois décorateur,
électricien, menuisier, il devient le bras droit de Copeau. Il
renouvelle le dispositif scénique et invente un nouveau type de
projecteurs appelés aujourd'hui encore les "jouvets". Accessoirement, il
est aussi comédien.

Dès «L'amour médecin» (1913), la critique le repère dans un numéro comique de médecin bègue. C'est là que naît,
d'après André Degaine, "... la légende selon laquelle sa diction si
particulière masquait un bégaiement naturel". Dans «La nuit des rois»
(1914), Copeau utilise à plaisir sa «savoureuse naïveté».

Lorsque la France entre en guerre, Jouvet est mobilisé ; il ne sera pas présent
à la naissance de sa fille Anne-Marie, née en octobre 1914. Else lui
donnera encore deux autres enfants – Jean-Paul en 1917 et Lisa en 1924 –
avant que leurs routes ne se séparent.

En 1917, Georges Clémenceau charge Copeau d'ouvrir à New York un théâtre français. Aux
côtés de celui-ci, Jouvet et Charles Dullin joueront pendant deux ans
les classiques du répertoire national. Dix ans plus tard, lorsque Jouvet
crée le Cartel des Quatre avec Dullin, Georges Pitoëff et Gaston Baty,
il reprend le flambeau de son maître Copeau avec la volonté de
promouvoir les auteurs contemporains

L'aventure personnelle de Louis Jouvet commence en octobre 1922 lorsqu'il accepte de diriger la
Comédie des Champs-Elysées. C'est là que le 14 décembre 1923 a lieu la
première de «Knock». Le triomphe de la pièce est providentiel : lorsque
les finances seront à marée basse, une reprise de "ça vous gratouille ou
ça vous chatouille ?" sera la recette magique pour retrouver
l'équilibre.

En 1927, la rencontre avec Jean Giraudoux marque les débuts d'une amitié profonde. «Siegfried» (1928), interprété par le
fidèle Pierre Renoir, et «Intermezzo» (1933) avec Valentine Tessier
seront les premiers jalons d'une association fructueuse qui durera
jusqu'à la guerre.

Nommé professeur au Conservatoire, Jouvet sera un maître vénéré comme en témoigne son protégé François Périer : "Voir
Jouvet enseigner, l'écouter, l'observer, était une expérience unique, un
festival de brio et d'intelligence théâtrale". Son esprit caustique est
demeuré proverbial : lors du concours d'entrée, une apprentie
comédienne s'avance en déclamant "Où suis-je ?" et reçoit cette réponse
sans appel "Au Conservatoire... mais pas pour longtemps !"

En 1934, au moment où sa mise en scène de «La machine infernale» de Cocteau
est acclamée, Jouvet prend la direction de l'Athénée où il créera les
nouvelles œuvres de Giraudoux,«La guerre de Troie n'aura pas lieu»
(1935), «Electre» (1937), «Ondine» (1939), mais aussi, en 1936, une
«Ecole des femmes» où rayonne Madeleine Ozeray, sa nouvelle compagne. A
mille lieues de la froideur qu'on lui attribue trop souvent, il sera un
directeur au tutoiement facile, aimant discuter avec les machinistes et
ne dédaignant jamais de partager leur repas au bistro du coin. Charlotte
Delbo, sa secrétaire, ou Léo Lapara, son assistant, ont témoigné de la
dévotion de son équipe pour celui que tous appelaient "le patron"....

Jusque là réticent à l'égard du cinéma, Jouvet se laisse finalement convaincre
d'autant qu'il sait bien que ses cachets substantiels lui permettront
de parfaire les spectacles présentés à l'Athénée et, tout spécialement,
les superbes décors de Christian Bérard.

Ses premiers rôles à l'écran relèvent du théâtre filmé. Après «Topaze» (1932) où il est aussi
crédible en professeur à lorgnon chahuté par ses élèves qu'en homme
d'affaires corrompu tirant la morale cynique de l'histoire, il
co-réalise lui-même la première adaptation de «Knock» (1933) en
s'entourant de seconds rôles de choix : Robert Le Vigan en pharmacien,
Pierre Larquey en tambour de ville et Palau en Docteur Parpalaid.
Pourtant, Jouvet n'est pas satisfait : "Je ne donnerais pas quarante
sous de cet acteur-là !" s'exclame-t-il lors d'une projection.

La fibre cinématographique commence à vibrer en lui au moment de «La
kermesse héroïque» (1935) de Jacques Feyder : en moine lubrique, il
s'amuse comme un beau diable, mais ce n'est encore qu'un second rôle. En
1936, chez Siodmak («Mister Flow») et Pabst («Mademoiselle Docteur»
dont le tournage l'ennuie), il ne fait que passer. Il se divertit
davantage à camper un maître-chanteur nommé Rossignol dans «La maison du
Maltais» (1938) ou à flirter avec Elvire Popesco dans «Education de
prince» (1938) mais il lui arrive de s'égarer dans des mélos surannés
comme «Forfaiture» (1937) ou «Ramuntcho» (1937) qu'il n'accepte que pour
accompagner Madeleine Ozeray en Pays Basque.
"Bizarre, vous avez dit bizarre ..."
Heureusement, à la même époque, Jean Renoir lui permet de prendre le cinéma au
sérieux. Dans «Les bas-fonds» (1936), sa composition d'aristocrate
suicidaire éblouit autant que nous enchantent les scènes où, allongé
dans l'herbe, il devise avec Jean Gabin. Renoir découvre un acteur
docile "... comme un petit garçon" et parle d'un tournage en "... état
de grâce". Rien d'étonnant à ce qu'il lui propose aussitôt de participer
à «La Marseillaise» (1937). Selon Renoir, "Jouvet n'avait pour le
cinéma ni estime aveugle ni mépris injustifié".


Le tandem magique Carné-Prévert lui offre dans «Drôle de drame» (1937) un autre
morceau de roi : libidineux évêque de Bedford cachant dans sa bible la
photo de sa chérie, il marque les mémoires lors d'une fameuse apparition
en kilt sans parler de la scène du souper où il affronte Michel Simon.
Jouvet l'avait dirigé dans «Jean de la lune» en 1929 et le duo ne
s'appréciait que modérément mais à l'écran il fonctionna d'autant mieux –
"Comme c'est étrange !" – que leur degré d'ébriété augmentait à chaque
prise !

Jeanson remplaçant Prévert, Carné retrouve Jouvet pour «Hôtel du Nord» (1938) : on retient toujours les échanges détonants avec
Arletty mais ce duo explosif ne doit pas faire oublier le visage tendre
d'un amoureux rêvant d'une nouvelle "atmosphère"... Dans «Entrée des
artistes» (1938), on le retrouve au milieu de ses élèves du
Conservatoire dont le jeune Bernard Blier. Entre autres scènes
d'anthologie, on se souvient de son entrée dans la blanchisserie de
M.Grenaison (André Brunot) où il attribue à chaque ouvrière son emploi
de théâtre avant d'enguirlander les commerçants obtus qui refusent de
voir leur nièce (Janine Darcey) devenir comédienne
Parmi les rencontres mémorables d'avant-guerre, on se souvient du duo Jouvet -
Erich Von Stroheim dans «L'alibi» (1937) et de «Volpone» (1940) où, au
centre d'une distribution pourtant prestigieuse (Harry Baur, Dullin,
Fernand Ledoux), il rafle la mise dans le rôle du perfide Mosca.

Julien Duvivier lui propose la plus belle page de son «Carnet de bal» (1937) –
il y récite mélancoliquement le «Colloque sentimental» de Verlaine à
son amour de jeunesse (Marie Bell) – avant d'en faire le charretier de
la mort dans «La charrette fantôme» (1939) et de lui offrir, dans «La
fin du jour» (1939), un grand numéro de vieux cabot s'écrivant lui-même
des lettres d'amour, histoire de croire encore à son pouvoir de
séduction.

Jouvet aux Amériques ...

Au début de l'Occupation, Louis Jouvet ne veut pas se produire à Paris : il entame
une tournée en zone libre puis emmène en Suisse Max Ophüls pour y
tourner une adaptation de «L''école des femmes». Ce chef d'œuvre annoncé
ne verra pas le jour : le cinéaste tombe amoureux de Madeleine Ozeray
et Jouvet n'est guère enclin à jouer Arnolphe dans la vie réelle...

Une proposition sud-américaine tombe à point nommé : la troupe embarque à
Lisbonne en mai 1941, laissant l'Athénée sous la garde vigilante de
Pierre Renoir. Commencée à Rio de Janeiro le 27 juin, la tournée
s'achèvera près de quatre ans plus tard en février 1945. Jouvet en a
lui-même dressé le bilan chiffré : 67 000 kilomètres parcourus en 46
mois, 376 représentations et 700 000 spectateurs.

Après des débuts couronnés de succès, les déconvenues ne manqueront pas, en
particulier à Buenos Aires où le théâtre brûle et avec lui, une partie
des décors. La lassitude gagne certains fidèles, dont Madeleine Ozeray
qui rentre en France prématurément. Le moral remonte lorsqu'en Haïti le
président fait à Jouvet le cadeau d'un chèque de 14 000 dollars,
renflouant d'un coup les caisses de la compagnie. Vaillamment, de
Montevideo à Caracas, Jouvet porte la bonne parole du théâtre français,
doublée d'un message de résistance au fur et à mesure de l'avancée de la
guerre (la tournée avait pourtant commencé avec l'assentiment de
Vichy).

Dès son retour, Jouvet renoue avec le succès grâce à «La folle de Chaillot», hommage posthume à Giraudoux dans lequel triomphe
Marguerite Moreno, puis s'attaque à deux Molière devenus mythiques, «Dom
Juan» (1947) et «Tartuffe» (1950).

Après cinq ans d'absence, c'est le come-back au cinéma dans un film au titre bien choisi : «Un
revenant» (1946). Henri Jeanson et Christian-Jaque s'y livrent à une
satire féroce où Jouvet se régale en assenant leurs quatre vérités aux
médiocres bourgeois qui ont détruit son amour de jeunesse. Plus léger,
«Copie conforme» (1946) de Jean Dréville lui donne l'occasion de briller
dans le double rôle de l'escroc Ismora et de son sosie, un petit
représentant nommé Dupon. Il faut le voir, déguisé en déménageur, faire
du gringue à Jane Marken !

«Quai des Orfèvres» (1947) sera certainement son meilleur film. Le rôle de l'inspecteur Antoine, obstiné
et compréhensif, père d'un petit garçon noir avec qui il ne pourra pas
passer Noël, montre si nécessaire que Jouvet ne se contentait pas de
faire du Jouvet. On se souvient de sa réplique à Simone Renant : "Vous
êtes un type dans mon genre : avec les femmes, vous n'aurez jamais de
chance !". Il retrouve Clouzot pour le sketch le plus amer de «Retour à
la vie» (1949) et, sur un mode mineur, dans «Miquette et sa mère»
(1950).

L'ami Jeanson lui tricote quelques rôles sur mesure : une nouvelle histoire de sosies dans «Entre onze heures et minuit» (1948),
un échange savoureux avec Renée Devillers dans «Les amoureux sont seuls
au monde» (1948) et le rôle croquignolet d'un photographe bigame dans
«Lady Paname» (1949). C'est Guy Lefranc, jeune cinéaste alors
prometteur, qui réalise ses deux derniers films : la nouvelle version de
«Knock» (1950) ne rend pas vraiment justice à la pièce mais nous donne
l'occasion exceptionnelle d'imaginer Jouvet en scène dans son rôle
fétiche. Moins connu mais plus réussi, «Une histoire d'amour» (1951) le
voit enquêter sur le suicide d'un jeune couple. On retient spécialement
le passage où il engueule le père indigne (Georges Chamarat) et le rend
responsable de la mort de son fils.

Lorsque le film sort, l'émotion est grande car Jouvet vient de mourir. Le 14 août 1951, en
pleine répétition de «La puissance et la gloire», il est victime d'un
infarctus. Il se savait malade et l'avait commenté avec son détachement
habituel : "On a toujours dit que je n'avais pas de cœur. Eh bien, je
crois que j'en ai un. Mais il est mauvais !". Intransportable, il meurt
dans son théâtre, entouré de sa compagne Monique Mélinand et de ses
compagnons de route, le 16 août 1951. L'hommage que lui rendit
Jean-Louis Barrault dit assez la place qu'il occupait aux yeux de toute
une profession : "Il y a des êtres qui rapetissent à la mort. Jouvet ne
cessera de grandir, il ne cessera d'être pour nous l'un des plus grands
exemples de notre profession, l'une des plus belles figures du théâtre à
travers le temps"

1888
Décès de John Styth Pemberton
John Stith Pemberton né le8 janvier 1831 était un pharmacien à Atlanta, Géorgie, aux États-Unis.
Il est connu pour avoir inventé la recette du Coca-Cola.


En 1885, John Stith Pemberton conçoit une boisson à base de vin français
et de coca péruvien le French Wine Coca. Mais en 1886 la ville d'Atlanta
impose la prohibition qui entraîne l'interdiction du produit. Pemberton
va alors chercher à remplacer le vin de son mélange
Le 8 mai 1886, il découvre un nouveau sirop sans alcool, qui, selon la légende, aurait
été mélangé par un heureux hasard à de l'eau gazeuse, et le met en vente
à la « soda fountain » de la pharmacie Jacob's. Les premiers
consommateurs sont immédiatement conquis par cette nouvelle boisson.
Franck Robinson, comptable de la pharmacie, trouve le nom de Coca-Cola
et en dessine le premier graphisme d'après l'idée de Pemberton du double
C.
Dès 1887 la prohibition est annulée et Pemberton décide de reprendre la production de son French Wine Coca laissant à son fils
celle du Coca-Cola
Le pharmacien est mort le 16 août 1888 après avoir vendu entre 1887 et mars 1888 la totalité des droits sur la marque
Coca-Cola à ses anciens associés contre une royaltie de 5 cents le
gallon ainsi que ses pharmacies.

1913
Naissance de Menahem Begin
Menahem Volfovitz Begin né à Brest-Litovsk était un homme politique israélien.
Il devint le sixième Premier ministre d'Israël de mai 1977 à août 1983.
Menahem Begin, qui avait toujours été considéré comme un faucon de la politique
israélienne, négocia les accords de paix de Camp David avec le
Président égyptien Anouar el-Sadate, sous la médiation américaine du
Président Jimmy Carter. Il fut alors convenu du retrait de Tsahal de la
péninsule du Sinaï, restituée à l'Égypte. Ces accords, qui
concrétisèrent le principe diplomatique d'échange "Territoires contre
Paix", valurent aux deux négociateurs le Prix Nobel de la paix en 1978.
Les négociations continuèrent jusqu'à la signature du Traité de paix
israélo-égyptien de 1979 qui mit un terme définitif aux menaces
militaires égyptiennes aux frontières de l'État d'Israël.
Il est décédé le 9 mars 1992 à Jérusalem

1945
Naissance de Sheila
Sheila, de son vrai nom Annie Chancel, est une chanteuse française, née le 16
août 1945 à Créteil. Elle est issue d'un milieu modeste : ses parents
tenaient une confiserie ambulante, sur les marchés de la banlieue sud
parisienne. Elle est devenue l'une des chanteuses françaises les plus
populaires de la seconde partie du XXe siècle, et elle a connu ses plus
grands succès dans les années 60 et 70: ("L'École est finie" - "Le
Folklore américain" - "Bang Bang" - "Les Rois Mages")

 
16/08/2017 - 12:13
mayyan1Le 16/08/2017 à 08:36

Bonjour ,
désolée , mais , je ne vois rien !
Cela vient de mon ordi. ?
Je coche la case : besoin d'une réponse d'Ordissimo
16/08/2017 - 10:19
En Antarctique, un gâteau vieux de 100 ans... et parfaitement conservé.

Jean-Luc Goudet Journaliste.

Conservé depuis 1910, ou peu s'en faut, par un bon emballage et le froid qui règne en Antarctique, un cake aux fruits trouvé dans une ancienne base scientifique de la côte de la mer de Ross semble encore mangeable. Il nesera pas dévoré : c'est une pièce historique, qui date probablement de l'expédition Terra Nova, menée par Robert Scott pour atteindre le pôle Sud et qui s'est achevée dramatiquement.
Une équipe d'historiens a découvert le plus vieux cake aux fruits.
Soigneusement empaquetée dans du papier et enfermée dans une boîte en fer, la pâtisserie est en excellent état et, même, « semble encore mangeable » explique Lizzie Meek dans un communiqué. Son équipe fouille depuis mai 2016 une ancienne base scientifique sur le cap Adare, à l'est de la mer de Ross, en Antarctique et a déjà accumulé 1.500 « artefacts », c'est-à-dire des objets faits de main d'Homme.
Là est passée l'expédition britannique Terra Nova, entre 1910 et 1913, menée par le capitaine de la Royal Navy, Robert Scott, qui en était à sa deuxième incursion près du pôle Sud. Ces gâteaux aux fruits faisaient partie du ravitaillement embarqué, confectionnés par Huntley & Palmers. « C'est un aliment très riche idéal pour les conditions de l'Antarctique et qui est encore prisé aujourd'hui » poursuit l'historienne du projet Antarctic Heritage Trust. Il n'est donc pas étonnant d'en trouver parmi les rations de cette expédition qui devait explorer le continent.



Revivez la course au pôle Sud d’Amundsen et Scott, il y a 100 ans.

Le 15 décembre 1911, une équipe cinq personnes, menée par Roald Amundsen, foulait la neige antarctique par 90° de latitude sud. Pour la première fois, des Hommes atteignaient le pôle Sud, deux ans après le pôle Nord, durant une période de conquêtes et d'exploits dans les milieux polaires.
En ce début du XXe siècle, on déborde d'énergie. Alors que des hommes tentent de voler, d'autres explorent les milieux les plus extrêmes et s'aventurent au milieu des glaces, au Canada, en Sibérie et en Antarctique.
En avril 1909, Robert Peary et Frederick Cook annoncent - séparément - avoir atteint le pôle Nord.
Quelques années plus tôt, entre 1903 et 1906, le marin norvégien Roald Amundsen réussissait une autre première : le passage du nord-ouest, c'est-à-dire la navigation au travers du grand nord canadien entre l'Atlantique et le Pacifique (un itinéraire que le réchauffement a rendu bien plus facile, même pour les baleines).


© Éric Brossier - Vagabond 
Les milieux polaires attirent toujours les explorateurs. Ici, le Vagabond, un voilier conçu pour la navigation dans les glaces. Mené par Éric Brossier et France Pinczon du Sel, il a effectué plusieurs expéditions en Arctique, y compris plusieurs hivernages.

Devant la réussite de la conquête du pôle Nord, Roald Amundsen, qui espérait bien y parvenir lui-même, prépare une dérive au milieu de la banquise arctique sur son navire Fram.
Près d'un siècle plus tard, Jean-Louis Etienne effectuera un périple semblable dans la capsule 
Polar Observer
.
Mais il change d'avis au dernier moment et met le cap au sud : il tentera d'arriver le premier sur l'autre pôle de la Terre. Son expédition, bien préparée, jouissant d'une importante expérience de l'Arctique et utilisant des traîneaux à chiens, se déroule bien. En janvier 1911, les hommes s'installent au bord de la mer de Ross, côté océan Pacifique,donc, au fond de la baie de Baleines. Après avoir installé plusieurs camps sur le chemin du pôle, qui se trouve sur un plateau à plus de
2.800 mètres d'altitude, l'équipe parvient au point le plus septentrional de la Terre le 14 décembre 1911.


© Idé 
Durant les premières années du XXe siècle, la course aux pôles est acharnée. En 1910, deux expéditions se préparent : la norvégienne, menée par Roald Amundsen, et la britannique,dirigée par Robert Scott. L'aventure est difficile. Il faut déjà parvenir sur le continent antarctique, encerclé par les « 40e rugissants » et les « 50e hurlants » et protégé par la banquise. Reste ensuite à s'enfoncer sur des centaines de kilomètres dans le continent, en tirant des traîneaux et en évoluant sur un sol crevassé et montagneux. Le pôle Sud se trouve sur un plateau à plus de 2.800 mètres d'altitude.
Scott et ses hommes disparaissent après avoir vaincu le pôle Sud.
Une autre expédition est présente également sur place : celle, britannique, menée par Robert Falcon Scott. Leur navire, le Terra Nova, a quitté l'Angleterre en juin 1910. Partie également de la côte de la mer de Ross (mais de l'autre côté, sur le cap Evans), le 1er novembre 1911,l'expédition vire à la catastrophe. L'équipe met 33 jours à atteindre le pôle. Les treize hommes sont aidés par des chiens, des poneys et des véhicules à chenilles. La progression est très difficile et les poneys se fatiguent vite. Les hommes aussi, qui doivent tirer de très lourds traîneaux. Cinq effectueront l'ultime étape vers le pôle... où, le 17 janvier 1912, ils découvriront le drapeau norvégien et la
tente laissés par l'expédition d'Amundsen. Durant le retour, deux des hommes, Evans et Oates, meurent l'un après l'autre. Les trois autres, perdus, épuisés, succomberont à leur tour.La course aux pôles est terminée.L'Homme vole et a fait le tour complet de la planète(à l'exception du « troisième pôle»,Chomolungma, alias mont Everest, qui verra arriver Edmund Hillary et Tensing Norgay en 1953).
16/08/2017 - 09:31

                                               ÇA  C'EST  PASSÉ  UN  16  AOUT


t
Chanteur américain, l'un des plus célèbres au monde, auteur de tubes éternels et
l'un des pères du rock'n'roll. Il est décédé le 16 août 1977.
OriginesElvis Aaron Presley est né le 8 janvier 1935 à Tupelo, dans le
Mississipi, aux Etats-Unis. C'est dans cette ville qu'il grandit avant
de suivre ses parents à Memphis. Il vit alors dans un milieu modeste.
Lui-même travaille très tôt. Il enregistre son premier 45 tours pour sa
mère. L'employée du studio parle de lui à son patron, qui fait faire ses
premiers enregistrements professionnels à Elvis. La voix n'est pas
juste tout le temps, mais son interprétation en impose. Après avoir
enregistré son disque, Elvis Presley part en tournée dans le sud des
Etats-Unis. Rapidement, Elvis déchaîne les passions. Il devient une
idole pour les jeunes et son déhanché attire à lui toutes les jeunes
filles mais choque profondément l'Amérique puritaine. Au point de faire
interdire certains de ses concerts. Mais la carrière d'Elvis est lancée.
Il rencontre en effet Tom Parker, dit « Le Colonel ». Celui-ci devient
le manager d'Elvis, dont il s'octroie une part non négligeable des
profits. Grâce à Tom Parker, Elvis Presley devient une star
internationale et obtient un contrat avec la RCA, l'une des plus
importantes maisons de disque. Elvis enchaîne les tubes et des hordes de
fans s'accrochent à ses pas. Pour s'en protéger, il s'offre Graceland,
une maison de 24 pièces dans le sud de Memphis. En 1958, Elvis part
effectuer son service militaire. Il sera pendant deux ans en Allemagne.
Il y rencontrera sa future femme. Rentré en Amérique en 1960, Elvis se
consacre à Hollywood et multiplie les films musicaux, souvent de peu
d'intérêts, si ce n'est sa propre participation. Mais peu à peu, Elvis
devient une caricature de lui-même. Les années 60 sont celles de sa
chute. Il devient accro à la drogue, ne croit plus en lui-même et se
coupe du monde. Elvis Presley fait néanmoins son retour en 1968,
orchestré par Tom Parker. C'est un retour réussi. Les tournées vont
alors s'enchaîner dans les années 70, notamment à Las Vegas où il donne
600 concerts. Mais Elvis vit en dehors du monde. Entouré de sa cour,
drogué, déprimé par la mort de sa mère, dont il ne se remettra jamais et
son divorce, Elvis est sujet aux pertes de mémoires, aux
hallucinations. Il grossit, multiplie les problèmes de santé, mais reste
le « King ». Le 16 août 1977, Elvis Presley est retrouvé sans
connaissance dans sa salle de bain. On ne parviendra pas à le réanimer.
Pourquoi on l'aime ?Devenu une légende de son vivant, Elvis Presley fait
parti de ces rares artistes à avoir inventé la musique. Elvis est aux
origines du rock'n'roll. Son influence est immense et toutes les
générations, depuis ses débuts, ont écouté – et aimé – Elvis. Ses plus
grands succès Sur la seule année 1956, il cumule 48 disques d'or. Il a
vendu environ 700 millions de disques, a été le premier à se produire
dans un concert retransmis par satellite dans 40 pays (1973). Star
tmondiale, ses disques se sont vendus partout dans le monde, lui
assurant plusieurs centaines de millions de dollars de revenus.
Spécialités et caractéristiquesSurnommé « The King », Elvis Presley
n'aimait pas ce surnom à cause de ses convictions religieuses : seul
Jésus méritait ce surnom selon lui. Ses amoursLe 1er mai 1967, il épouse
Priscilla Beaulieu à Las Vegas. Ensemble, ils ont eu une fille,
Lisa-Marie, née le 1er février 1968. Le couple divorce le 9 octobre
1973.


Lawrence d'Arabie (1888 - 1935)
Le rêve brisé d'un visionnaire


Un Britannique quelque peu illuminé a tenté de restaurer au début du XXe
siècle l'empire arabe de Damas, disparu plus de mille ans auparavant
De ce «rêve fracassé», selon le mot de son biographe Jacques
Benoist-Méchin, il reste un film à grand spectacle, Lawrence d'Arabie,
réalisé par David Lean en 1962, avec l'acteur shakespearien Peter
O'Toole dans le rôle-titre.
Il reste surtout un chef d'œuvre littéraire, Les sept piliers de la sagesse, dans lequel l'auteur raconte
ses aventures sur un mode épique en agrémentant son récit de
considérations poétiques et philosophiques.
Thomas Edward Lawrence est né le 16 août 1888 d'un baronnet irlandais et d'une gouvernante écossaise.

T.E. Lawrence, simple soldat en 1931, à la fin de sa vieLe héros, comme dans
la réalité, prend un soin maniaque à se vêtir de blanc ; on ne lui
connaît aucune relation féminine mais il nourrit un amour platonique
pour certains bédouins de son entourage, tel le jeune Dahoum, mort
prématurément en 1918 et auquel il dédicace Les sept piliers de la
sagesse.

Étudiant à Oxford, il prépare une thèse sur les Croisades et, à vingt ans, s'embarque pour Beyrouth, alors sous tutelle
ottomane.

De retour en Angleterre, il obtient une bourse en vue de rejoindre une mission archéologique anglaise qui travaille sur un
site hittite sur les bords de l'Euphrate, Karkemish (ou Europus), au
printemps 1911.

Très vite s'affirme son ascendant sur les bédouins de l'équipe. C'est le début de l'épopée.

La mission archéologique et Lawrence ne tardent pas à ressentir les échos
de l'agitation croissante, au sein de l'empire ottoman, pris en main par
les «Jeunes Turcs».

À Damas, qui cultive le souvenir glorieux du califat des Omeyyades, des intellectuels arabes envisagent de
s'émanciper de la tutelle turque, vieille d'un millénaire. Ils
souhaitent s'appuyer sur la France, très présente dans la région à
travers ses missions et ses écoles.

T. E. Lawrence se laisse griser par le projet de révolution arabe mais place ses espoirs sur les
bédouins du désert, qui n'ont pas été corrompus par les Turcs et la
modernité. Et bien entendu, il compte sur l'Angleterre, son pays, pour
soutenir cette révolution.

Début 1914, il est désigné pour une prospection dans le Sinaï. Sous couvert d'archéologie, il s'agit en fait
d'assister un capitaine britannique dans un travail de topographie
militaire.

La mission d'espionnage tourne mal. Lawrence et l'un de ses compagnons, arrêtés par le gouverneur turc, arrivent à s'enfuir à
travers le désert et arrivent, épuisés, à Damas. C'est alors que
survient l'attentat de Sarajevo, qui va entraîner le monde dans la
tourmente.
Dès le début des hostilités, Lawrence se rend au Caire en qualité de
lieutenant de réserve. Il se joint à une équipe de l'Intelligence
Service qui formera plus tard le Bureau arabe des services secrets
britanniques.

Impuissants à réduire les Turcs, alliés des Allemands, les Anglais décident faute de mieux de soulever contre eux
les cheikhs arabes. Justement, Hussein, le chérif de la Mecque, est
disposé à combattre ses anciens maîtres en échange de sa souveraineté
sur l'«île des Arabes» : la Syrie, la Palestine, la Mésopotamie et la
péninsule arabique.

L'état-major anglais du Caire monte une mission pour l'aider. Le jeune T. E. Lawrence obtient d'en faire partie.

D'emblée, il convainc ses accompagnateurs de laisser les Arabes mener seuls leur
révolte sous la conduite de Fayçal, le troisième fils du chérif Hussein.

En janvier 1917, l'armée de Fayçal échoue à s'emparer de Médine. Qu'à cela
ne tienne. Pour Lawrence et les Britanniques, il vaut mieux à tout
prendre que la garnison turque de la ville demeure piégée au milieu du
désert plutôt que de rejoindre le front européen.

L'état-major du Caire a un souci plus immédiat... Il veut s'emparer de Jérusalem avant
la Noël 1917. Il s'agit d'offrir un motif d'espoir à l'opinion publique,
troublée par les échecs incessants sur les fronts européens.

Le général Allenby a besoin que soit au préalable neutralisé le port
d'Akaba, au fond du golfe du même nom (aujourd'hui en Israël).

Lawrence s'en empare par surprise avec un détachement de cavaliers arabes.
Devenu du jour au lendemain héros national, il est promu major, proposé
pour l'Ordre du Bain et cité à l'ordre de l'Armée française.

Mais quand Allenby lui demande de déclencher une insurrection générale en
soutien à son offensive sur Jérusalem, Lawrence se dérobe, à la grande
déception du général.

Durant l'automne, le jeune héros et ses légions de cavaliers vont se cantonner dans les attaques des
infrastructures routières et de la voie ferrée du Hedjaz, entre Damas et
Médine.

Le 11 décembre 1917, en avance sur l'échéance, le général Allenby fait une entrée solennelle à Jérusalem à la tête de son
armée avec à ses côtés l'inévitable T.E. Lawrence, promu au grade de
lieutenant-colonel, dans un bel uniforme d'officier d'état-major.

Pour la première fois depuis les Croisades, des troupes chrétiennes bivouaquent autour du Saint Sépulcre.
La guerre n'est pas finie pour autant. Au Proche-Orient, les Turcs
redoublent de combativité sous le commandement d'un général prestigieux,
Moustapha Kémal, le vainqueur des Dardanelles !

Enfin, le 1er octobre 1918, devançant l'armée britannique d'Allenby, T. E. Lawrence
entre à Damas en compagnie de Fayçal, auquel il destine la couronne de
Syrie. L'émir et son chevalier servant sont accueillis par des clameurs
de joie.

T.E. Lawrence pose pour Lowell Thomas dans sa tenue de légende (Lawrence d'Arabie, 16 août 1888 - 19 mai 1935)Deux jours plus
tard, pourtant, Lawrence remet sa démission à Allenby. C'est
qu'entre-temps, l'officier a vu son rêve exploser sous le poids de ses
contradictions.

Les Français et les Anglais ont en effet conclu un accord secret pour le partage du Moyen-Orient : aux premiers le Liban
et la Syrie, aux seconds la Mésopotamie (Irak) et la Palestine. Il
viole la promesse faite au chérif Hussein.

Pour ne rien arranger, le 2 novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères
Lord Balfour a publié une lettre ouverte par laquelle il promet la
création d'un «foyer national juif» en Palestine. C'est une nouvelle
entorse au rêve arabe.

T.E. Lawrence se donne pour mission de sauver ce qui peut l'être, en participant notamment aux négociations de
paix qui s'ouvrent à Paris le 18 janvier 1919.

Bientôt va s'épanouir la légende de «Lawrence d'Arabie», à l'initiative du
correspondant de guerre américain Lowell Thomas. Fayçal et les Arabes,
toutefois, ne partagent pas l'admiration des Occidentaux pour T.E.
Lawrence et tendent à le voir comme un traitre à leur cause
Livré à lui-même, l'émir Fayçal est expulsé de Damas comme un malpropre par
les forces d'occupation françaises du général Gouraud et ses troupes
sont écrasées à Khan Messeyloun, le 24 juillet 1920. Il n'a d'autre
solution que de se replier en Arabie.

Comme les populations de Syrie et d'Irak s'agitent, mécontentes de passer de la tutelle ottomane à
la tutelle occidentale, le Premier ministre britannique confie à
Winston Churchill le Secrétariat d'État aux Colonies.

Dès le 12 mars 1921, le nouveau ministre ouvre une conférence au Caire. T.E.
Lawrence y participe en qualité de conseiller et, sur sa suggestion,
Churchill fait de l'Irak et de la Transjordanie deux royaumes alliés de
la Grande-Bretagne. Le premier est confié à Fayçal, qui se voit ainsi
consolé de la perte de la Syrie ; le second à son frère Abdallah dont le
descendant règne encore à Amman.

L'année suivante, le 28 février 1922, l'Égypte passe du statut de protectorat à celui de royaume
théoriquement indépendant mais sous tutelle britannique.

Quant au royaume du Hedjaz, gouverné par le chérif Hussein, il est annexé le 8
janvier 1926 par Ibn Séoud, autre protégé des Anglais, conseillé par un
émule de Lawrence moins célèbre et plus chanceux, Harry Saint-John
Philby (1885-1960).

Ainsi s'achève le rêve de T.E. Lawrence.

Brisé par le sentiment de l'échec et de l'ingratitude, il abandonne toute
fonction officielle. En dépit de sa notoriété, il manque de sombrer dans
la clochardise et finit par s'enrôler comme simple soldat sous un nom
d'emprunt.

Le héros solitaire va dès lors se partager entre divers engagements militaires, son œuvre littéraire et la vitesse. Il se
fracasse à moto sur une petite route anglaise et meurt le 19 mai 1935, à
46 ans. À ses funérailles, discrètes, son ami Winston Churchill ne
pourra pas retenir une larme.
16/08/2017 - 09:02
L'aviation trans-atlantique à la fin des années 30.

Vue de l'intérieur d'un Boeing 314 Clipper

Les passagers du Clipper se restauraient à de vraies tables,pas sur leur siège...

Pour un aller simple, le tarif était de $375 et pour un aller retour $675, mais en
dollars de 1939, l'équivalent 2017 serait de $6,645 (5,66€)et $11,960 (85,20€)respectivement !

Boeing construisit 12 Clipper pour Pan American Airways entre 1938 et 1941.


Voici la vue intérieure d'un Clipper.




Il y avait aussi une suite composée d'une salle de maquillage et d'un salon, convertible en suite nuptiale.
 
L'équipage de 10 personnes pouvait accommoder jusqu'à 74 passagers.


Sur les vols de nuit, les 74 sièges se transformaient en 40 chambres privées luxueuses.



Tandis que les membres de l'équipage couchaient sur des lits de camp



Le poste de pilotage avait des volants semblables aux automobiles



Et l'équipage nécessaire à la navigation était plus conséquent.



Les toilettes des hommes étaient sommaires mais il y avait de la place pour un urinoir...



Pour les toilettes des dames, on avait prévu une station de maquillage.


Ces avions ont servi jusqu'en juin 1939, puis ont été reconvertis en

cargo de transport pour la 2ième guerre mondiale...