De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/08/2017 - 08:36
16/08/2017 - 08:04
COMPOSITIONS A PARTIR D'IMAGES DE SITES ABANDONNES... PAR FABIO ARAUJO....





 

 
Le designer brésilien Fabio Araujo compose numériquement des images de sites abandonnés pour créer des îles indésirables, de petites taches de terre déchirées par de longs angles de civilisation négligés. 
La série, Abandoned Places , existe à la fois comme image et vidéo comme Araujo anime des éléments discrets des œuvres à jouer en boucle. 
Ces zones constituent le seul aspect «vivant» dans le cadre, en se concentrant sur un seul cerf ou ruisseau qui a réussi à survivre au milieu d'une architecture en ruines et de tours d'eau rouillées.

Clic ici..........https://vimeo.com/180306696

16/08/2017 - 07:48
MELANGES DE STYLES VINTAGE POUR CETTE MAISON BRETONNE.

Florence Parisot, brocanteuse et blogueuse, a rénové une maison bretonne dans les Côtes-d'Armor. Créatrice du blog "Un si joli passé", elle mélange les styles, les matières et les couleurs avec passion et bonne humeur. À chaque pièce correspond un style de déco bien précis, comme un voyage à travers les époques. La rénovation de cette maison en pierre 1900 est passée par la customisation de meubles et la mise en scène d'objets chinés ou rapportés de voyages. C'est dans cette maison bretonne en pierre réaménagée qu'elle a installé sa boutique, tel un showroom, prêteà accueillir tous les fans de brocante.

Dans le salon, le bestiaire côtoie le religieux, des crabes s’égaient au bas d’une chasuble brodée mise sous cadre ou sur une table basse réalisée à partir d’anciennes boiseries peintes. Sous l’œil d’une madone, les objets aux tonalités lie de vin et vert bronze sont mis en scène avec harmonie. Et les chaises et fauteuils, en velours, en bois peint, en rotin ou en cuir rivalisent de fantaisie.
Une maison bretonne en pierre réaménagée.
C’est en passant devant cette maison de pierre 1900, à Ploubalay dans les Côtes-d’Armor, que Florence Parisot s’est décidée. L’infatigable relookeuse-chineuse avaitpour habitude de vendre ses trésors de brocante sur les marchés chics de la région. Sa clientèle lui était fidèle et s’installer dans cette maison lui offrait alors une nouvelle opportunité : ouvrir dans une annexe du jardin une boutique showroom !
Après avoir acheté cette maison bretonne, Florence a démoli, remonté, décapé,repeint. Elle l'a ensuite entièrement réaménagée pour lui donner une identité dynamique, joyeuse et inventive, à son image. Elle a choisi un style bien précis pour chaque pièce.
La rénovation de cette maison : le rez-de-chaussée est métissé et lumineux, avec des coloris vitaminés orange et rouge qui réveillent un style gutavien. Dans les étages, les chambres rivalisent de charme : esprit cabine de plage pour une ambiance bord de mer, clair et boisé pour les enfants ; style romantique et fleuri pour les parents, Laurent et Florence ; une ambiance maison de famille pour les amis. La salle de bains en noir et blanc affiche une déco très classique alors que le salon, où s'expose un bestiaire très cabinet de curiosité, explose sous les coloris rouges, jaunes et verts.
À Ploubalay, on sait désormais ce qui se cache derrière ces murs de pierre : la boutique de Florence, Un si joli passé, colorée et contrastée, remplie d’idées déco, accueillante, un endroit où il fait bon aller chiner.

Le salon mélange les styles et les couleurs.
Une commode Louis XV peinte en vert laitue, une étonnante lampe de fleurs en métal signent l'esprit des lieux…

Une cuisine pop art avec ses meubles customisés
1- Les murs jus d'orange Sunshine (Flamant) ont du peps. La boîte à pain et les chaises en bois ont été repeintes en Rouge Baiser (Flamant). Un plafonnier des années 1920 est posé en applique et un tableau pop art (Un si joli passé) rappelle les portraits de Roy Lichtenstein.
2- Un ancien miroir a été complété par un coffrage et une vitre pour devenir une étonnante vitrine pour verres. L’ancienne table de poker en bois a été habillée de cuir rouge.

Une entrée de style gustavien avec porte rouge. 
Pour réveiller une simple porte, Florence a collé un décor en relief et a peint l'ensemble dans un rouge sang de bœuf souligné d‘un liseré jaune. Cette touche de couleur contraste avec le gris des murs et de l'escalier et le blanc patiné des boiseries qui évoquent le style gustavien. Une statue grandeur nature garde l'entrée.

Chambre romantique et salle de bains en noir et blanc.
1- Dans la chambre, la cheminée, soulignée de trois teintes claires, devient le centre du décor. Tabouret (Tolix), lampe à poser (Jielde), lustre et tableau (Un si joli passé).
2- Même si Florence aime les couleurs et qu'elles le lui rendent bien, la salle de bains s'habille elle de noir et blanc.

Une chambre d'enfants sous les combles esprit cabine de plage.
1- Au dernier étage, un panneau « interdiction de stationner » signale… la chambre des enfants.
2- Ici, le lambris confère un esprit cabine de plage. La mer n’est pas si loin…


16/08/2017 - 06:45
Les secrets d’un hôtel radiographiés.
Cette vidéo ainsi que le modèle 3D interactif ont été crées dans le but de donner un effet IRM à cette découverte de l’hôtel Sofia à Istanbul.
Les auteurs ont entièrement reconstruit la structure de l’hôtel en 3 dimensions en texturant soigneusement toutes les surfaces des murs, plafonds et meubles. Ce processus appelé photogrammétrie est vraiment long, particulièrement dans le cas de cet impressionnant travail qui a demandé plus de 10 000 photographies.
Voilà qui bat à plate couture les revues les plus détaillées chez TripAdvisor.


Clic ici........... https://vimeo.com/oddviz/hotel


15/08/2017 - 20:05
                                                   
LE 15 AOÛT:

"FÊTE DE L"ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE"

Cette fête catholique commémore la montée de la Vierge Marie dans les cieux,
juste après sa mort. Ce jour tombe le 15 août. Elle est aussi une
croyance appartenant à l'Église catholique romaine, envers le culte de
la Saint Vierge. Cette croyance est synonyme de dogme; on est amené à
comprendre que cette élévation transporte la Vierge Marie vers Dieu.
C'est aussi une méditation de la part des croyants envers Dieu car, en
effet, on peut croire en ce dogme, uniquement s'il correspond au sens de
la Foi.

La signification de l'Assomption

La fête de l'Assomption célèbre à la fois la mort, la résurrection, l'entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

Le mot assomption vient du latin assumere qui signifie prendre, enlever.
Marie fut ainsi "enlevée au ciel" en corps et en âme. L'utilisation de
ce mot marque la différence avec la fête de l'Ascension, qui signifie
monter, et qui se rapporte à l'élévation du Christ vers le ciel.

Marie occupe une place particulière dans le christianisme catholique et
orthodoxe car elle a accepté d'être la mère du Christ, le fils de Dieu.
Les Évangiles n'évoquent que très peu Marie, mais elle est considérée
comme la "servante" du Christ, une sorte de disciple. Elle est ainsi
reconnue comme étant la première croyante, la première a avoir placé sa
foi en Jésus.

Comme Jésus Christ, Marie a suivi le parcours de la condition humaine et n'a donc pas échappé à la mort, mais n'ayant
commis aucun péché elle a été directement accueillie au paradis. Elle
illustre ainsi le parcours promis aux croyants : en plaçant sa foi dans
le christianisme, elle a bénéficié de la vie éternelle.


L'Histoire


L'église de la Dormition de Jérusalem évoque, ou plus encore, symbolise, ce en
quoi croient les chrétiens : après sa mort, la Vierge aurait été
préservée de la corruption fondamentale, entraînée chez tout autre
humain par la séparation de la chair vivante de l'âme. Pour les
croyants, cette corruption ne pouvait en aucun cas concerner celle qui
avait porté le Sauveur pendant neuf mois. Donc, le fidèle est convaincu
que la Vierge a été enlevée au ciel corps et âme. Elle n'aura donc pas à
attendre la résurrection des morts pour voir son corps rejoindre le
Paradis. Le concept « moderne » de l'Assomption ne remonte qu'au 8e
siècle, au moment où apparaît une représentation de l'événement : une
fresque encore visible dans la basilique souterraine de Saint-Clément, à
Rome. Mais vers 750, le prédicateur saint Jean de Damas écrivait déjà à
ce propos : « Comment la mort l'aurait-elle (Marie, mère de Jésus)
gardée ? Comment la corruption aurait-elle envahi ce corps où la vie de
toute vie a été accueillie » (Homélie sur la Dormition de la Vierge)

Le dogme


En 1946, le pape Pie XII affirmait que « La Vierge glorieuse était entrée
triomphalement dans la patrie céleste et s'était vue élevée à travers
les hiérarchies et les choeurs angéliques jusqu'au trône de la Très
sainte Trinité (...) ». C'est ce souverain pontife qui a promulgué
l'Assomption comme dogme catholique le 1er novembre 1950. En réalité, le
pape n'a fait que transcrire l'ancienne tradition en dogme (un point
fondamental et incontestable de la foi catholique). Il l'a fait mettre
noir sur blanc dans la bulle (une constitution apostolique) intitulée «
Munificentissimus Deus », après avoir consulté, il est vrai, les évêques
du monde entier. Selon l'Eglise, la tradition a été inspirée par
l'Esprit saint : « C'est un dogme révélé par Dieu, dit le texte, que
Marie, l'Immaculée, mère de Dieu toujours vierge, à la fin de sa vie
terrestre, a été élevée en âme et corps à la gloire céleste ». C'est cet
aspect de leur foi qui réunira les catholiques en ce 15 Août
15/08/2017 - 20:03
                                                         
Le débarquement oublié du 15 août 1944 en Provence
Le débarquement du 6 juin masque celui du 15 août dans la mémoire
collective, ce 70e anniversaire de la Libération a permis de le
vérifier. Or, s'il n'est que second par sa date et les moyens employés,
le débarquement en Provence n'en est pas pour autant secondaire. Les
deux opérations ont été conçues conjointement par les états-majors
alliés. Celle de Méditerranée – « Anvil » (« enclume », en anglais) –
aurait dû avoir lieu en même temps qu'« Overlord ». Elle a été décalée
par manque de péniches de débarquement et pour ne pas ponctionner les
fronts italiens avant la prise de Rome. Mais les Américains l'ont
maintenue, contre l'avis des Anglais. Elle est essentielle pour le
général de Gaulle comme pour la population et les résistants,
massivement mobilisés depuis le 6 juin et qui paient un lourd tribut –
des milliers de morts entre juin et août, dont près de 400 dans les
seuls départementaux provençaux entre le 6 et le 17 juin –, alors qu'en
Normandie les Alliés piétinent.

850 NAVIRES DE GUERRE

L'armée allemande s'y attendait. Les attaques aériennes qui se multiplient font
comprendre vers le 10 août que le débarquement aura lieu à l'est du
Rhône. Des convois sont repérés. La flotte nécessaire pour « Dragoon »
(le nouveau nom d'« Anvil »), la plus importante jamais rassemblée en
Méditerranée, comprend 2 200 bâtiments, dont 850 navires de guerre, à 98
% américains et anglais. Partis d'Afrique du Nord, de Corse, d'Italie
du Sud, ils doivent parcourir une distance bien supérieure à celle d'«
Overlord ». Ils sont signalés dans la nuit du 14 au 15 août au sud de
Toulon. La veille, la population du port – celle qui reste, tant il a
été bombardé – a reçu l'ordre de l'évacuer.

Le littoral provençal est tenu par la XIXe Armée allemande, dont les forces – blindés et
artillerie notamment – ont été ponctionnées pour la bataille de
Normandie. L'ensemble, qui ne dispose pas d'unités de réserve, est
composé de troupes de valeurs inégales, avec de nombreux « allogènes »
(ex-Soviétiques, Polonais, etc.) jugés peu fiables. Mais, à Toulon et à
Marseille, plus d'une vingtaine de milliers d'hommes sont concentrés
avec ordre de tenir. Le « mur de la Méditerranée » n'est pas terminé,
mais le feld-maréchal Rommel l'a fait renforcer. Cependant, les Alliés
ont la maîtrise absolue de la mer et de l'air.

ACCÉDER AU PLUS VITE À LA RN 7

La zone de débarquement se trouve entre Bormes et Saint-Raphaël, dans le
Var, sur le littoral accidenté et peu favorable des massifs des Maures
et de l'Estérel. Pourquoi ce choix ? D'abord pour échapper à
l'artillerie allemande retranchée à Toulon, ensuite, pour accéder au
plus vite à la RN 7, l'axe majeur qui permet d'atteindre la vallée du
Rhône. C'est cet objectif que vise l'opération aéroportée qui se
déroule, à l'aube du 15 août, dans la vallée de l'Argens. Plus de 7 000
hommes, Anglo-Canadiens et surtout Américains, 200 Jeep et autant de
canons y sont parachutés ou déposés par des planeurs autour de La Motte,
près de Draguignan, dans un secteur dégagé par les Forces françaises de
l'intérieur (FFI). Bien qu'un quart des parachutistes aient été largués
trop loin et malgré la résistance rencontrée autour du Muy, où
stationne une unité de chars, la 1st Airborne Task Force (1st ABTF) du
général Robert T. Frederick parvient à contrôler le secteur.

Dans la nuit, des commandos français chargés de sécuriser les deux ailes de
la zone avaient été largués. A l'ouest, les commandos d'Afrique
neutralisent la batterie du cap Nègre avant d'affronter les défenses
avancées allemandes proches d'Hyères. En revanche, à l'est, à la
frontière entre le Var et les Alpes-Maritimes, le Groupe naval d'assaut
échoue en atterrissant dans un champ de mines.

Après un bombardement aérien, puis naval, intense, le débarquement commence à 8
heures du matin, ce 15 août. Il est dirigé par le général Truscott et le
général Patch, commandant respectivement le 6e Corps d'armée et la VIIe
Armée américains. La première vague d'assaut est répartie en trois
secteurs : Alpha à l'ouest (Ramatuelle-Cavalaire) pour la 3e division
d'infanterie (DI), Delta au centre (Sainte-Maxime) pour la 45e DI et
Camel à l'est (Saint-Raphaël) pour la 36e DI.

LE 16, FRÉJUS TOMBE

Les défenses allemandes sont rapidement submergées, sauf sur la plage de
Fréjus-Saint-Raphaël, où le débarquement s'avère impossible et est
détourné vers Le Dramont et Agay. Partout ailleurs, les résultats
dépassent les espérances. Le 15 au soir, les Américains tiennent deux
zones, l'une couvre l'Estérel, l'autre enjambe les Maures et rejoint le
secteur de la 1st ABTF. Les pertes (tués, blessés, disparus) sont
estimées à moins d'un millier d'hommes. Le 16, Fréjus tombe, tandis que
FFI et gendarmes libèrent, seuls, Draguignan, la préfecture du Var et le
siège de l'état-major du 62e Corps d'armée allemand, qui se trouve
isolé. Les blindés du colonel Sudre (1re D, débarqués à Sainte-Maxime,
sont aussitôt dirigés au-delà des Maures et s'emparent du Luc le 17.
Les premiers éléments de l'Armée B du général de Lattre de Tassigny,
arrivés le 16 à Cavalaire-Cogolin, vont aussitôt relayer les Américains
sur le Gapeau, à la lisière du camp retranché de Toulon. Au 20 août, les
troupes libératrices ont fait 14 000 prisonniers. Il y en a trois fois
plus le 24 août. A cette date, 190 000 hommes et 41 000 véhicules ont
été débarqués. Le 18, la XIXe armée allemande reçoit l'ordre de se
replier sur une ligne Sens-Dijon-Suisse.

En dépit de contre-attaques retardatrices (Draguignan, Barjols, Arles, Apt, etc.),
les prévisions de progression sont pulvérisées. La 3e DI suit la RN 7,
libère Aix-en-Provence le 21, avant de pousser sur Salon, Arles et
Avignon. La 45e ferraille le long de la Durance. La 36e est dirigée vers
Sisteron et Grenoble. Elle est précédée par la Task Force Butler, qui,
après avoir aidé à la libération de Digne et de Gap, est rabattue vers
la vallée du Rhône. Les blindés allemands y livrent un combat
d'arrière-garde pour protéger le repli.

500 KM EN DEUX SEMAINES

Les affrontements les plus âpres ont lieu dans la Drôme, entre Montélimar
et Valence, du 20 au 28 août, alors que les colonnes en retraite,
harcelées par les FFI et les avant-gardes américaines, tentent
d'échapper à l'aviation alliée qui écrase 2 000 véhicules et 300 pièces
d'artillerie. Valence est libérée le 31 août et Lyon le 3 septembre,
avec soixante-dix jours d'avance par rapport aux prévisions. La VIIe
Armée américaine a parcouru 500 km en deux semaines. En revanche, à
l'est, la 1st ABTF, qui doit assurer la protection du corps
expéditionnaire, laisse libérer Nice par la Résistance alors que les
Allemands se replient sur la frontière italienne, d'où ils ne seront
délogés qu'en avril 1945.

Entre-temps, Toulon et Marseille sont le théâtre des plus rudes batailles de cette campagne. Les garnisons
allemandes, qui ont ordre de tenir jusqu'au bout, s'appuient sur un
réseau de batteries et de fortifications redoutable. Leur conquête est
confiée aux unités de l'Armée B, la 1re division française libre (DFL),
la 3e division d'infanterie algérienne (DIA) et la 9e division
d'infanterie coloniale (DIC), les blindés de la 1re DB. Le 19, la
bataille de Toulon commence. Elle va durer une semaine. Alors que la 1re
DFL et la 9e DIC sont lancées dans un assaut frontal à partir d'Hyères
et des Solliès (du 20 au 23 août), les spahis de la 3e DIA, guidés par
les FFI, s'infiltrent par le nord. Le 23, les libérateurs rejoignent les
résistants qui font le coup de feu au centre-ville depuis le 21. Reste à
réduire l'arsenal et les nombreux forts : les combats feront rage
encore trois jours.

UNE POPULATION ENTHOUSIASTE

Le coup d'audace est la conquête simultanée de Marseille. Le général de
Monsabert, qui décide de pousser sans attendre la relève, s'appuie sur
les tabors marocains et les tirailleurs algériens. Précédés par la 1re
DB, ces hommes démantèlent la ligne de défense édifiée à la périphérie,
notamment le verrou d'Aubagne, enlevé le 21. Les faubourgs de Marseille
sont atteints le 22. Le lendemain, les tirailleurs du colonel Chappuis
et les blindés parviennent au milieu d'une population enthousiaste,
jusqu'à la préfecture que la Résistance contrôle depuis deux jours.
Raymond Aubrac, le commissaire de la République, y arrive le 24. La
ville n'est pas encore libérée. Le général Schaeffer, commandant la
place, refuse de capituler. Il faut s'emparer des positions une à une,
Notre-Dame-de-la-Garde le 25, le parc Borély le 26, le fort
Saint-Nicolas et le cap Janet le 27, etc., jusqu'à ce qu'il rende les
armes le 28 au matin, en même temps que son homologue toulonnais,
l'amiral Ruhfus, retranché dans la presqu'île de Saint-Mandrier.

Près de 10 000 Allemands sont morts dans la conquête des deux ports et 35
000 ont été faits prisonniers. Les pertes de l'Armée B s'élèvent à 4 000
tués ou blessés. Mais Toulon et Marseille ont été libérées bien avant
les J + 20 et + 40 prévus. Moins d'un mois après le débarquement du 15
août, les hommes de Leclerc (2e D rejoignent en Bourgogne ceux du
général de Lattre. Malgré le minage des quais par les Allemands, les
ports de la région de Marseille accueillent leurs premiers bateaux le 15
septembre. C'est parce qu'ils jugeaient leur contrôle indispensable à
l'approvisionnement de leur armée en hommes, en matériel et en carburant
que les Américains ont maintenu le projet de débarquement en Provence,
dont la réussite a été totale mais l'importance mésestimée. Ce qui est
faire peu justice à un épisode majeur de la libération de la France et
de l'Europe








15/08/2017 - 20:00
                                                 
L'énigme de la Vierge noire du Puy-en-Velay
La cathédrale du Puy-en-Velay garde en son sein la Vierge noire et les
mystères qui l'entourent. Entre légendes, faits et suppositions,
l'origine de sa peau sombre semble se perdre dans les méandres de
l'histoire.
Visage noirci par la fumée des cierges ? Effigie ramenée des Croisades par saint Louis ? Une idole gauloise ? Copte ? Éthiopienne
?.... « Les religieux y ont vu un symbole mystique inspiré par le
Cantique des cantiques », explique Jean-Paul Grimaud, directeur de
l'Office de tourisme au Puy-en Velay (Haute-Loire). « Ce texte du Ier
siècle, issu de la bible hébraïque, raconte ainsi : “Je suis noire, mais
belle, filles de Jérusalem”. Certains historiens justifient cette
teinte par un long séjour dans la terre ou dans l'eau. La seule chose
dont on est sûrs, ajoute le père Bernard Planche, c'est l'ancienneté de
son culte. Dès le XVe siècle apparaît la Vierge noire dans notre ville
Son nez fut tranché et son corps jeté au feu

Sa couleur ébène n'a donc pas fini de faire couler de l'encre. En 1778, le
géologue Faujas de Saint-Fond, l'étudie. Il découvre que si les visages
et les pieds de la mère et de l'enfant sont d'un noir foncé, les mains
sont blanches. Encore un mystère. Les dernières recherches semblent
pencher sur un noircissement intentionnel. Pour enrayer la progressive
désertion des cultes religieux, les prêtres peignaient les statues afin
d'inculquer quelque chose de nouveau
Mais nul ne saura jamais d'où vient la première Vierge noire du Puy », confie Bernard Planche. Deux
vierges sont exposées dans la cathédrale. Haute de 72 cm, la
reproduction de l'originale est située dans la chapelle des reliques.
Celle célébrée à L'Assomption, âgée de quatre siècles, est visible dans
le chœur. « La véritable Vierge noire a été brûlée le 8 juin 1794 par
les révolutionnaires, précise-t-il. 62 ans après, en 1856, la statue de
l'ancienne chapelle de Saint-Maurice du Refuge est couronnée sur la
place du Breuil ». Elle est montrée aux fidèles depuis cette date, tous
les 15 août
D'après les témoignages de l'époque, le chevalier Louis Guyardin jeta la Vierge noire dans le feu en ce jour de 1794 avec
d'autres objets religieux. Les flammes dévorant le bois de cèdre,
certains virent quelque chose tomber de l'arrière de sa tête. Une fois
les cendres retirées, il apparut une pierre couverte de hiéroglyphes
égyptiens. Venait-elle de l'effigie sacrée ? Mystère.
Pourquoi subitement, vers 1400 de notre ère, les paroissiens du Puy-en-Velay se
sont mis à vénérer une vierge noire alors qu'elle était blanche
auparavant ? C'est la question que pose le père Bernard Planche, recteur
de la cathédrale du Puy. « Déjà, plusieurs gravures et sculptures
attestent que la vierge était représentée différemment de celle de la
Vierge noire », explique-t-il. Cette dernière est en position de
majesté, c'est-à-dire assise et présentant l'enfant de face, posé sur
ses deux genoux. « Celle d'avant le XVe siècle a l'enfant sur son genou
gauche et tient une tige fleurdelisée dans la main droite ». D'autre
part, aucune mention historique précise la particularité si étonnante de
la couleur noire sur une effigie sacrée avant cette date. « De ce fait,
il est très probable que la statue de la vierge était blanche à cette
époque », assure Bernard Planche. Alors qu'a-t-il bien pu se passer ?
Les voies du Seigneur semblent véritablement impénétrables.
source !
15/08/2017 - 19:58
                                             
Vingt-cinq mille pèlerins ont participé
mardi au traditionnel pèlerinage de l'Assomption à Lourdes, encadré par
un dispositif de sécurité encore important même s'il a été réduit par
rapport à 2016, année de plusieurs attentatsMalgré la pluie fine, des milliers de fidèles se sont rassemblés sur l'immense
prairie qui jouxte la basilique et la grotte pour la traditionnelle
messe internationale en plusieurs langues, du chinois à l'anglais, de
l'espagnol à l'arabe.

"Nous sommes venus là pour demander à Sainte Marie d'apporter la paix en Irak et dans le monde entier",
témoigne Najat, venue d'Irak.

Affluant depuis tôt le matin au Sanctuaire Notre Dame de Lourdes, les pèlerins devaient slalomer entre
les barrages installés aux entrées de l'immense sanctuaire afin de
stopper toute éventuelle voiture bélier.

Avant de rejoindre la Grotte de Massabielle où la Vierge est apparue en 1858 à Bernadette
Soubirous, selon l'enseignement catholique, les fidèles devaient se
presser dans de longues files d'attente devant les portes d'entrée au
lieu saint, dont le nombre a été réduit de douze habituellement à
seulement trois, et se soumettre à la fouille de leurs sacs. La police
de l'air et des frontières survolait de plus le lieu cultuel

Trois cents policiers et gendarmes, ainsi qu'une trentaine de militaires de
la mission Sentinelle, ont été mobilisés, selon la préfecture des
Hautes-Pyrénées, soit deux cents de moins que l'an dernier. A l'époque,
un dispositif exceptionnel avait été mis en place après l'assassinat le
26 juillet 2016 du père Jacques Hamel, en pleine messe dans son église,
près de Rouen, peu après l'attentat du 14 juillet sur la Promenade des
Anglais à Nice (86 morts et plus de 400 blessés
Mais l'omniprésence des forces de sécurité ne semblait pas perturber les pèlerins: "J'ai
entendu parler de plein de catastrophes, des attentats... Donc on vient
pour confier à Marie le monde entier", explique Claire Emmanuelle, de la
région parisienne, tandis que passe un militaire en armes.

Une trentaine d'agents de sécurité ont en effet été déployés au sein même du
sanctuaire de 52 hectares, ce qui est très rare. La circulation a de
plus été interdite une bonne partie de la journée aux abords du site
"Pas particulièrement ciblée"

Le sanctuaire marial est l'un des premiers lieux de pèlerinage catholique
au monde. Il accueille chaque année 4 millions de visiteurs environ.
Lors de l'Assomption, qui a lieu du 11 au 15 août, 25.000 pèlerins
environ y convergent chaque jour, dont la moitié d'étrangers, selon le
Sanctuaire.
On reste à un niveau de menace élevée et diffuse sur tout le territoire national. Même si Lourdes n'est pas particulièrement
ciblée, nous la prenons en compte", a déclaré la préfète Béatrice
Lagarde lors d'une conférence de presse présentant vendredi le
dispositif de sécurité.

Les dignitaires religieux reconnaissent ce besoin de mettre en place un dispositif de sécurité renforcé mais
soulignent également la nécessité de ne pas perturber le recueillement.

"Nous serons 25.000 aujourd'hui avec un encadrement évidemment de la part de
la direction du pèlerinage, des forces de sécurité de l'Etat et de la
Ville. Donc c'est un travail de collaboration et qui permet aux pèlerins
venus chercher un climat de sérénité, de prière, de trouver ce qu'ils
sont venus chercher", a déclaré à l'AFP Fabien Lejeusne, directeur du
Pèlerinage national de Lourdes.

Dans son homélie, Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, a appelé à "accepter de faire
silence pour laisser Dieu parler". "Si on laisse Dieu conduire nos vies,
Il nous emporte bien plus loin que ce qu'on aurait pu imaginer", a-t-il
dit devant la foule bigarrée des fauteuils roulants, évêques coiffés de
leur mitre, et fidèles venus du monde entier.

Depuis sa création en 1873, le plus grand pèlerinage catholique français célèbre la montée
au ciel de Marie, la mère du Christ, selon le dogme catholique.

 
15/08/2017 - 18:29


                                                        L'île de Sein...          
     Au large de la pointe du Raz, une simple ligne se dessine à l’horizon, comme si la terre hésitait une ultime fois à émerger avant de plonger définitivement dans l’Atlantique. Sein, c’est une île mythique et résistante ...  
Sein est noyée au milieu des cailloux : d’un côté, la pointe du Raz  et le raz de Sein, de l’autre les roches et les hauts-fonds de l’interminable chaussée. Pour les navigateurs, c’est l’île de tous les dangers. 
                                                                                                                                                                                                        
   La dernière terre avant l'Amérique :
La géographie des lieux n’est pas banale, c’est certain ! Située à l’extrême ouest du Finistère, c’est la dernière terre avant l’Amérique !
Selon la légende, l’île serait une épave du royaume d’Ys, englouti dans la baie d’Audierne. Absolument plate, avec une altitude moyenne d’1,50 mètre au-dessus du niveau de la mer, elle est protégée par des plages de galets et, autour du port, par de fortes digues.  
                                                                         
                                                                                               


La modeste chapelle Saint-Corentin (XVIIème siècle - XXème siècle) bâtie par l'abbé Yves Marzin.                                                                                                                                     
    On s’y déplace à pied : elle mesure 1,8 kilomètre de long et 500 mètres dans sa plus grande largeur. Le vélo y est même interdit dans le bourg en été... cela entraînerait des risques de collision, car, pour protéger les Sénans du vent, les ruelles sont étroites et sinueuses. 

  Ici, les risques font partie du quotidien et on ne se résigne pas, l’histoire l’a démontré. En juin 1940, la plupart des hommes valides sont allés rejoindre cet aventurier de Général qui, depuis Londres, appelait à continuer le combat. À eux seuls, ils représentaient le quartdes effectifs des résistants de la première heure ! Entre le 24 et le 28 juin, 141 sont partis, soit quasiment tous les hommes valides, sur les bateaux de pêche, mais aussi la vedette des Ponts et Chaussées et le petit caboteur qui servait à approvisionner l’île.                      
                                                                       

                                                                         
   A la demande des femmes, le curé et le boulanger sont restés sur l’île. En souvenir de leur héroïsme, l’île a été l’une des cinq communes de France à être décorée de la croix de la Libération. Le général de Gaulle est venu en personne, en 1960,
inaugurer le monument aux Français libres qui célèbre cette épopée moderne.                                                                
                                    
                                                        
L'abri de Sein se transforme en cantine :                                                                                                                                   

                                                                         
   A l'île de Sein, la pêche est quotidienne ...                            
Et pour celui qui veut approcher le quotidien des Sénans, impossible de faire l’impasse sur le musée de l’Abri du marin. Ici, l’Abri du marin fut d’un grand soutien pour la population : en juin 1940, pour aider les femmes des marins partis en Angleterre, l’Abri de Sein se transforme en cantine pour les enfants. Les Sénanes y venaient chercher des travaux à
domicile (couture, tricot ou dentelle), afin de compléter leurs maigres ressources. Aujourd’hui, il présente toute l’épopée de la France libre comme la vie quotidienne des générations passées.

  La pointe du Raz annonce le continent  :                                                                          
Pour mieux appréhender les réalités quotidiennes, nous grimpons les 250 marches du phare. Il émet 4 éclats toutes les 25
secondes, qui portent à 27,5 milles, soit 51 kilomètres. Du haut de la tour, par temps clair, la vue est époustouflante !                                                                                                    


                                                                         
  Ar-men, l'un des plus célèbre phares français, émet quatre éclats toutes les vingt-cinq secondes, au-dessus de l'une des
passes maritimes les plus dangeureuses au monde.                        
A l’ouest, on devine, à cause des nombreux remous,les écueils de la chaussée de Sein ponctuée par le phare d’Ar-Men et
les roches affleurant à la surface de l’eau. Et dire que c’est là que Jacky et ses amis vont pêcher tous les matins ! De l’autre côté, c’est la pointe du Raz et le cap de la Chèvre qui annoncent le continent.      
                                                                                            


                                                                         
   Au pied du phare, on trouve l’usine de dessalement d’eau de mer et les génératrices d’électricité fonctionnant au fioul :
l’île n’est pas raccordée électriquement au continent en raison des courants trop puissants et des fonds rocheux du raz de Sein qui endommageraient vite les câbles.
15/08/2017 - 17:59

Petite histoire de la Conciergerie ...                         
Elle étend sa longue silhouette baignée de lumière le long des quais de Seine dans le 1er arrondissement, faisant d’elle l’un des édifices les mieux exposés de Paris. Mais malgré son imposante stature et la beauté de son architecture médiévale, la Conciergerie est un endroit peu visité par les Parisiens et les touristes. La faute peut-être à son passé un poil sordide…
 A l’origine, le palais des Rois : Tout avait pourtant bien commencé.
Au moment de sa construction, au Xème siècle, l’actuelle Conciergerie était le Palais de la Cité, le siège du pouvoir des capétiens, les anciens rois de France. C’est principalement à Philippe IV le Bel que l’on doit son architecture gothique et notamment ses belles tourelles, la Tour d’argent qui contenait le trésor royal et la tour César construite sur des fondations romaines. Le lieu, immense,
comprenait également l’actuel Palais de Justice ainsi que la splendide Sainte-Chapelle édifiée par Saint-Louis. Il doit son nom au concierge du palais, qui avait un rôle de gardien primordial.
À l’époque, le palais était considéré comme l’un des plus beaux d’Europe, mais c’était avant que le XIVème siècle ne fasse basculer son destin de façon étonnante…

 
La plus ancienne prison de France :
Charles V, au pouvoir à cette époque, décide de ne rien faire comme les autres : il transfère le siège du pouvoir au palais Saint-Pol à Saint-Paul, hors des remparts de Philippe Auguste, pour être au calme. Il faut dire que le pauvre avait du affronter l’invasion de la foule de mécontents suite à la signature d’un traité avec l’Angleterre. En 1310, l’édifice fut alors converti en prison d’état, où de nombreux prévenus étaient parqués en attendant leur jugement. Les plus riches bénéficiaient d’une cellule dotée d’une paillasse pour s’étendre, alors que les moins fortunés étaient entassés à même le sol. Dans la plupart des cas, leur captivité aboutissait sur une exécution… C’est d’ailleurs ici que pendant la Révolution, Marie-Antoinette et Robespierre y ont séjourné avant de passer à l’échafaud !
 
Une visite riche en émotions : En 1914, la prison ferme ses portes pour devenir un monument national ouvert au public. Lors d’une visite, il faut s’attendre à s’extasier mais aussi à ressentir l’empreinte d’un lourd passé.
On découvre les salles médiévales aux proportions impressionnantes, comme la salle des gens d’armes, qui, avec ses voûtes de 8,50 mètres de haut et son style gothique servait de réfectoire aux employés du roi.

 
Mais on peut voir également les petits cachots, la cellule de Marie-Antoinette dont le « décor » est reconstitué, ainsi que des objets d’antan qui donnent le frisson comme un couperet de guillotine ou d’anciennes clés de la prison.
 
Difficile de ne pas être ému dans la cour des femmes, où les détenues se promenaient, lavaient leurs linges et disaient adieu à leurs familles. À l’extérieur, il ne faut pas manquer la fameuse tour de l’horloge haute de 47 mètres et son cadran solaire à gloire de Henri III datant de 1585.