« Attention à vos enfants, ils risquent d’utiliser des tatouages en forme de décalcomanie, qui, en fait, sont imprégnés de LSD ». Ce simple tract, circulant de famille en famille à la fin des années 80, a plongé de nombreux parents dans la panique.
L’historien Thomas Snégaroff décrypte cette étonnante rumeur :
La rumeur des tatouages au LSD naît en France en 1988. Des familles se transmettent un tract qui dit :
“Attention à vos enfants, ils risquent d’utiliser des tatouages en forme de décalcomanie, qui, en fait, sont imprégnés de LSD”. « C’est une rumeur sous forme de panique qui va s’emparer de tas de familles dans le sud de la France, d’abord, puis dans le nord, puis même dans les territoires d’outre-mer » raconte l’historien Thomas Snégaroff.
Cette rumeur aura « une force extraordinaire » estime Thomas Snégaroff. Tout le monde la transmet, même s’ils n’y croient pas forcément, préférant se tromper, mais assurer la santé de leurs enfants. Mais d’où vient cette rumeur des tatouages au LSD ? Selon certains sociologues, cette légende remonterait à une opération de police dans le New Jersey, en 1980, huit ans plus tôt. Les policiers tombent sur un stock de buvards imbibés de LSD. A l’origine de la rumeur : des buvards de LSD à l’effigie de Mickey aux États-Unis. Or, sur ces buvards, on trouve des têtes de Mickey qui permettent de savoir d’où ils proviennent :
« Quels sont, en gros, les dealers qui les ont diffusés, les gangs qui les ont diffusés » précise Thomas Snégaroff. C’est à ce moment-là qu’apparaît « une première indication, très différente de celle qui va devenir ensuite la panique, qui dit : “Attention, des enfants pourraient prendre ces buvards pour des tatouages.” Point final » explique Thomas Snégaroff.
Des années plus tard, en 1986, les premiers tracts, mettant en garde sur des décalcomanies potentiellement imprégnés de LSD, commencent à circuler aux États-Unis. Alors, comment cette rumeur arrive en France ? Selon certains, ce fameux tract est traduit en français quand il arrive au Québec, en 1987.
« C’est probablement que du Québec, des voyageurs français le ramènent en France » suppose Thomas Snégaroff.
La rumeur aurait probablement duré jusque dans les années 90 ...
« C’est intéressant de voir le cheminement de la santé publique jusqu’à une théorie assez complotiste qui ne tient pas la route parce qu’on a révélé, finalement, qu’il n’y avait jamais eu de plan concerté d’empoisonnement des enfants » conclut Thomas Snégaroff.
Pourquoi le corps humain flotte sur la mer Morte ?
Le corps humain flotte rarement sur l’eau dans les conditions normales de température et de pression. Il y a cependant quelques cours d’eau qui font exception à la règle en raison de leurs compositions. C’est le cas de la mer morte, qui contraint tous les êtres vivants, animaux et végétaux, à flotter sur sa surface, ceci y compris l’Homme. Découvrons plus en détail ce qui explique ce fait particulier.
La mer morte et comment sa salinité fait flotter l’Homme La mer morte est une vaste étendue d’eau d’environ 810 kilomètres carrés qui se situe dans le Proche-Orient, plus précisément entouré par 3 nations à savoir : l’Israël, la Palestine, et la Jordanie. Cependant, elle n’est en réalité pas une mer, mais plutôt un lac situé dans une région où la pluie se fait extrêmement rare. Cela pourrait d’ailleurs expliquer, malgré ses 400 mètres de profondeur, le fait qu’elle soit à 420 mètres en dessous du niveau de la mer et par ailleurs le plus bas niveau de la surface de la Terre. Bref ! Passons à sa salinité.
Pourquoi la mer Morte est-elle si salée ? La mer normale contient en moyenne 35 g de sel par litre, soit environ 5 %. La mer morte est quant à elle extrêmement salée avec une salinité pouvant dépassé les 30 %, soit en moyenne 275 g par litre. Cette salinité est expliquée par la forte composition de l’eau du lac en chlorure de magnésium et en chlorure de sodium. Par conséquent, la masse volumique du lac est également extrêmement élevée, et estimée à 1 240 kg par mètre cube. Cela contraint donc tout organisme vivant, dont l’Homme à flotter sur la surface du lac.
Aussi, vous pouvez vérifier cet effet chez vous à la maison avec un œuf consommable et un verre d’eau rempli au 3 quarts. Mettez l’œuf dans le verre d’eau simple,il coulera. Versez du sel dans l’eau du verre et vérifiez au fur et à mesure la réaction de l’œuf.
Quelques autres particularités de la mer morte La mer morte ne facilite pas seulement à l’Homme de flotter, elle lui complique surtout la natation, car la forte densité due au sel exerce une poussée d’Archimède qui rend chaque mouvement de natation compliqué.Sa profondeur n’est pas la même partout. Au niveau de la partie méridionale, elle atteint à peine 4 mètres contre les 400 m au nord. Il pleut rarement dans la zone de la mer morte qui a atteint son plus grand niveau il y a environ 10 000 ans.
Depuis, à cause de la chaleur, l’eau s’évapore donc régulièrement, maintenant toutefois le même taux de sel.Les apports du Jourdain auquel elle doit encore son actuel niveau sont inférieurs au taux d’évaporation. Cela implique un danger de disparition totale sur le long terme. En attendant, la forte salinité du lac rend impossible toute forme de vie. D’ailleurs, c’est à cet aspect que le nom« mer morte » doit son origine. Cependant, la mer morte n’a pas que d’inconvénients à la vie ! Elle contient des minéraux qui sont fortement bénéfiques pour la santé humaine.
Ce commentaire a été modifié le 27/08/2019 à 14:31
Bientôt le retour de la fête des vendanges à Montmartre !
Le plus célèbre des villages, Montmartre, va bientôt se parer de ses plus belles couleurs pour fêter les vendanges. Du mercredi 9 au dimanche 13 octobre 2019, des animations, et notamment des ateliers de dégustation de vin, seront proposés aux visiteurs. Sans aucun doute, l’un d’un rendez-vous les plus attendus de l’année ! Le retour de l’automne est l’un des moments forts de l’année à Montmartre : déjà, pour son magnifique dégradé de couleurs visible à travers le feuillage de ses arbres, mais aussi, et surtout, pour sa célèbre fête des Vendanges ! Pas moins de 500 000 visiteurs sont attendus durant ces 5 jours, ce qui place la fête montmartroise au troisième rang des événements les plus populaires et fréquentés de Paris (derrière La Nuit Blanche et Paris-Plage).
Pour sa 86ème édition, la fête des vendanges aura pour thème “les couleurs“. Les escaliers de la Butte-Montmartre deviendront, pour l’occasion, le terrain d’expression de grands artistes Street-Art : la montée chromatique offrira un foisonnement exceptionnel de couleurs. Autre moment fort : le grand défilé des confréries dans les rues de Montmartre se déroulera le samedi 12 octobre, à partir de 11h45. Crédit : Erwan Floch.
Un pique-nique géant, citoyen et coloré sera également organisé le dimanche 13 octobre de 12h30 à 16h00. Et puis plein d’autres activités proposées (dégustations, visite de Montmartre et des vignes…). Bref, il y en aura pour tous les goûts.
Pour clôturer cette belle fête, un bal “arc-en-ciel”, aux rythmes disco et entraînants, se tiendra sur le parvis du Sacré-Coeur ! De quoi terminer les 5 jours en beauté. Beau moment de partage, la fête des vendanges met en valeur le patrimoine culinaire et viticole français et propose en cela des dégustations de produits du terroir. Les vignes du Clos Montmartre font en effet partie du paysage du village, depuis au moins le XIIIème siècle, ce qui attire, chaque année, des centaines de milliers de touristes, venus arpenter les rues de Montmartre et entrevoir les beaux raisins cultivés sur les côteaux montmartraits.
Après le Seconde Guerre mondiale, cette « chasse à la canette », n’avait pas disparu des mœurs.
L’expression est utilisée par un journaliste dans L'Aube du 28 juillet 1950, lequel raconte les mésaventures d’Abdel-Kader Zaaf, célèbre cycliste algérien qui participait au Tour au sein de l’équipe coloniale d’Afrique du Nord.Là aussi, il est question de bibine. Mais « à l’insu de son plein gré » pour le fameux Zaaf.
Lors d’une étape reliant Perpignan à Nîmes, il avait profité, avec son compatriote Marcel Molinès, d’un ravitaillement sauvage du peloton pour lui fausser compagnie. Chargé aux amphétamines, Zaaf partait en solitaire pour remporter l’étape. Lorsque, à 30 kilomètres de l’arrivée, il s’effondra et vint percuter un arbre. Pour le réanimer, les spectateurs crurent bon de l’asperger avecce qu’ils avaient sous la main, c’est-à-dire des bonbonnes de vin. On ne l’apprendra que plus tard. Secoué par les vapeurs d’alcool, le coureur a repris connaissance, puis la route, mais dans le mauvais sens.La presse prit un malin plaisir à expliquer sa défaillance par un trop-plein d’alcool. Le mot « Zaaf » devenant, à Alger, synonyme de « s’en mettre un derrière la cravate ».
Illustration du pauvre Zaaf
Si Zaaf, musulman pratiquant, n’était pas un adepte de la picole, d’autres champions s’en vantaient.Juste après la Première Guerre mondiale, Eugène Christophe, premier maillot jaune de l’histoire du tour en 1919, racontait volontiers que sa victoire devait aussi aux « excitants » qu’il prenait : cognac avec du sucre par temps froid, ou champagne.
Eugène Christophe 1er porteur du maillot jaune du Tour de France en 1919
Dans les années 1920, les écarts sont tellement importants entre les coureurs que ces derniers peuvent se permettre parfois des arrêts dans les bars pour lutter contre la soif. Il n’en faut pas plus pour que naisse la légende du « bistrot fatal » justifiant certains abandons. « Surtout plus de bistrot fatal. Cela me sera facile car, vous le savez bien, je suis très sobre », ironise le Français Robert Jacquinot, toujours dans L’Intransigeant, le 22 juin 1924.
Avant le départ de la Grande Boucle de 1925, le Belge Louis Mottiat assure, toujours dans L’Intransigeant : « En ce moment, je me suis décidé à ne plus m’arrêter au bistrot fatal avant Paris. »Le 11 juillet 1926, l’envoyé spécial de Paris Soir trouve l’origine du « bistrot fatal » dans la traversée de la Crau, dans les Bouches-du-Rhône. Evoquant l’étape Perpignan-Toulon, longue de plus de 400 km, le journaliste René Herbert écrit : « Etape du soleil et de la poussière, étape de la soif, celle où est née la légende du premier bistrot fatal, celle qui brûle les yeux et emplit lesoreilles du chant des cigales (…). » Le « bistrot fatal » d’Henri Pélissier, vainqueur du Tour en 1923, c’est à la sortie de Nantes, à Pont-Rousseau, qu’il se situe.
Henri Pelissier
Le 11 juillet 1932, l’ancien coureur raconte, dans sa rubrique « Le Carnet d’un ancien forçat » sur Paris Soir : « C’est là que Jacquinot et moi, en effet, avions trouvé à deux reprises “l’homme au marteau”** au fond d’une bouteille un peu forte. Ce qui, pourtant, n’était pas notre habitude. » Selon Pascal Sergent, aucune défaillance officiellement liée à un abus d’alcool n’est avérée. Et l’évolution de la préparation physique va faire changer un peu les mentalités. « Le premier qui réfléchit à une hygiène de vie saine est l’Italien Fausto Coppi, à la fin des années 1940 », note-t-il. C’est finalement un drame qui va définitivement bannir l’alcool du Tour. En 1967, le Britannique Tom Simpson laisse sa vie sur les cols du mont Ventoux après avoir consommé des produits dopants mélangés à du cognac.
Tom Simpson.
C’est son équipier qui lui avait donné involontairement le flacon, récupéré dans un bar. L’année suivante, le Tour, symboliquement, part de Vittel et les ravitaillements vont désormais s’organiser de façon plus pointue. Depuis, ils sont rares ceux qui se permettent des écarts en course, comme l’Australien Adam Hansen en 2013. Ce qu’il appréciait dans la montée de l’Alpe d’Huez ? « Peut-être la bière gratuite », avoue-t-il, dans un tweet, où on le voit trinquer, un verre à la main, avec le public.
Adam Hansen en plein effort sur l'Alpe D'Huez !
Image très sympa avec les supporters. En 2018, le maire de la commune a interdit la vente d'alcool sur la montée de l’Alpe d’Huez.Mais Adam Hansen ne participe plus au Tour de France.
** L'homme au marteau, prochain billet 3/3
Ce commentaire a été modifié le 25/08/2019 à 22:13
Il existe principalement 4 types de chocolat : le chocolat noir ou le fondant, le chocolat au lait, le chocolat de couverture qui peut être un mix des deux précédents avec un minimum de 32 % de beurre de cacao et finalement le chocolat blanc. Mais savez-vous ce qui explique la couleur blanche du chocolat blanc ?
Nestlé, et la raison de la création du chocolat blanc Le chocolat blanc a été créé dans les années 1930 par le géant de l’alimentaire laitier Nestlé en Suisse. Les raisons justifiant cette production sont également les mêmes qui permettent d’expliquer la couleur de ce chocolat. En fait, tout est parti de la volonté de finir avec le gaspillage du surplus de beurre de cacao utilisé dans la production des autres types de chocolat.
Le chocolat naturel est produit à base de sucre, de poudre de cacao et aussi de beurre de cacao.On y retrouve environ 35 % de poudre de cacao qui est obtenue en broyant la fève de cacao desséché ; cette dernière provenant particulièrement de l’extraction du beurre de la fève. Ledit beurre, appelé beurre de cacao, reste en surplus après la production des autres chocolats. À défaut de s’en débarrasser, Nestlé a décidé de le recycler et de l’utiliser pour fabriquer un autre produit, dépourvu de poudre de cacao.
Le chocolat blanc, composition et particularité En l’absence de la poudre de cacao, le produit obtenu n’est pas réellement du chocolat. Il ne s’agit en réalité que d’un mélange de beurre de cacao, de sucre, de lait, de lécithine et d’arômes (très souvent de la vanille). Sa couleur blanche est donc justifiée par le fait qu’il ne contient ni de cacao solide ni de poudre, ingrédient qui donne la couleur brune du chocolat noir et du chocolat au lait. Même si le chocolat au lait ne contient pas autant de poudre de cacao que le chocolat noir, il en contient assez pour se différencier nettement du chocolat blanc.
Cependant, un phénomène aussi vieux que la création du chocolat lui-même demeure toujours un mystère. Il s’agit de l’apparition de tâches claires sur les tablettes de chocolat noir ou encore de chocolat au lait au bout de quelques jours. Il s’agit du « blanchiment gras » ! Ce phénomène s’observe lors de la migration du beurre de cacao contenu dans le chocolat vers la surface de la tablette.
Même si ces apparitions diminuent généralement l’appétit des amoureux de chocolat, il faut notifier que cela est entièrement inoffensif et ne change en rien le goût de l’aliment. On peut néanmoins l’éviter en consommant à temps sa tablette ou en la conservant sous une température inférieure ou égale à 18 °.
Ce commentaire a été modifié le 25/08/2019 à 21:48
'L'édition du Tour de France 2019 s'est achevé sur la victoire pour la première fois d'un jeune colombien. Les adeptes de la petite reine ont vibré aux exploits de nos petits français et en particulier Julian Alaphilipe. Finalement il termine 5ème de ce Tour et gagne le coeur des français. Une consolation tout de même le podium méritoire pour lui qui reçoit le prix de super combatif. Une belle récompense pour celui qui a porté le maillot jaune durant 14 jours et remporté 2 étapes.
Et comme le dit en clin d'oeil Julian Alaphilipe ''mieux vaut porter le maillot jaune durant 14 jours et gagner deux étapes que de terminer sur le podium deuxième ou troisième sans n'avoir jamais rien fait sur le Tour.''
Mais revenons aux débuts de la Grande Boucle quand le Tour de France déraillait: Lorsque les coureurs carburaient à l'alcool ou ''clopaient''. (3 volets)
Le rapport des coureurs cyclistes à l’alcool a beaucoup évolué depuis le début du Tour de France . Quelle est la part de légende et de réalité ?
Une certaine époque, l’alcool n’était pas interdit sur l’épreuve. Le « bistrot fatal » était-il une légende dans les années 1920 et 1930 ? ( Source Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France .)
Aujourd’hui, l’alcool, qui servait de carburant aux coureurs de la Grande Boucle, a-t-il eu des conséquences sur les résultats ?
Imagine-t-on Thibaut Pinot dans une pub vantant les vertus du pinot gris, ce vin d’Alsace ? Et pourtant, il fut une époque où les coureurs cyclistes du Tour deFrance n’hésitaient pas à faire la promotion de spiritueux. « Du cran, de l’entrain, du Clacquesin [une liqueur à la mode dans les Années folles] », entonnait Antonin Magne, vainqueur du tour en 1931 et 1934.
Caravane du Tour deFrance .
Jusque dans les années 1960, qu’importe l’ivresse de la course, pourvu qu’on voie le flacon. Les marques de breuvages alcoolisés sponsorisent gaiement l’épreuve.
Vainqueur du Tour à cinq reprises, Jacques Anquetil a remporté les trois derniers(entre 1962 et 1964) sous le maillot Saint-Raphaël, un vin cuit à la mode. Le même Jacques Anquetil qui se vantait d’avoir, un jour, goûté de l’eau, mais préférait visiblement la sangria, et surtout le champagne. A cette époque, on croyait encore aux vertus de l’alcool pour pédaler plus vite et plus fort. Bière, vin, champagne et même cognac ou eau-de-vie, les coureurs en avalaient des litres durant l’épreuve, les considérant comme un antidouleur.
Beer During Tour de France 1930
« Il faut se replacer dans le contexte. D’abord, ces boissons étaient plus sûres que l’eau des puits et des sources, en bord de route. Ensuite, on croyait que c’était nourrissant pour les ouvriers et les fermiers, donc pourquoi pas pour les coureurs ? », explique Pascal Sergent, ancien coureur amateur de Roubaix, dans le Nord, devenu historien du cyclisme.
L’exemple le plus édifiant est Léon Georget, qui courait au début du XXe siècle. « Il était surnommé “le Brutal” ou “Gros Rouge” parce qu’il buvait du gros vin rouge, souligne Pascal Sergent. Il n’était pas rare, dans les années1910, de voir les coureurs partir avec des bouteilles de vin en verre. » L’alcool aide aussi à supporter les conditions de course très éprouvantes avec, notamment, des étapes nocturnes jusqu’au milieu des années 1920.
Bartolo Méo-Aimo Tour de France 1925
Et les règlements favorisaient même indirectement cette pratique : il était interdit de se partager les bidons d’eau. « Il n’y avait pas de notion d’équipe. On n’avait pas le droit, non plus, de se prêter du matériel », précise Pascal Sergent.Certes, il existait des ravitaillements officiels lors des contrôles de signature, mais les coureurs avaient d’autres solutions : la générosité des spectateurs ou l’escale dans les « bistrots ». « Ils débarquaient à 20 ou 30 dans un café et le dévalisaient, en disant d’envoyer la facture à la direction du Tour qui ne payait jamais. Le plus souvent, ils trouvaient du vin ou de la bière », reconnaît Pascal Sergent.
Victor Lenears Tour de France 1924
Les ravitaillements sauvages sur le bord des routes pouvaient aussi se transformer en foire d’empoigne, faisant d’ailleurs naître une polémiqueen 1935. Elle concerne un dénommé Julien Moineau. A 31 ans, le coureur de Clichy a intégré, depuis six ans, le club cycliste d’Arcachon, en Gironde. Le 25 juillet, il est le régional de l’étape landaise entre Pau et Bordeaux. A environ 50 km de l’arrivée, Moineau prend la poudre d’escampette. « La route était envahie par des porteurs de canettes de bière : il profita de l’inattention des coureurs pour filer à toute allure », raconte Géo Villetan dans Paris-Soir dénonçant plus loin, sans autres explications, « le plus drôle c’est que tout avait été préparé. Mais oui, préparé… »
Futur directeur du Tour pendant vingt-cinq ans, Félix Lévitan, alors journaliste, confirme lui aussi, la rumeur dans Match : « Moineau avait posté là quelques amis qui tendirent quelques canettes aux coureurs. » La Petite Gironde renchérit avec poésie : « Cette offensive, Julien Moineau l’avait préparée de toutes pièces. Il avait fait venir un grand plateau pour obtenir le braquet nécessaire sur ces routes qu’il connaît si bien. Enfin, il avait préparé un piège avant Marcheprime, ou plutôt un point d’eau. Tout comme les opérateurs de cinéma truquent les alentours des marais où vont boire les bêtes fauves. »
Résultat, le Girondin règle l’étape avec un quart d’heure d’avance sur le peloton, mettant, par la même occasion, une belle option sur une prime de 10.000 francs qui récompensait le plus gros écart sur une étape. Julien Moineau a toujours nié être de mèche avec les ravitailleurs. Antonin Magne, jeune retraité du vélo et engagé comme suiveur par Paris Soir se contente, pour sa part, de féliciter le vainqueur. « Moineau a été le champion du jour, parce que, de tous, il sut le mieux résister à la soif », écrit-il.
Prochain volet 2/3
Ce commentaire a été modifié le 24/08/2019 à 14:23
"Youpiiii ! C'est la fête à la saucisse dans la cité phocéenne ! Les soirs de match de ''l'ohème'' vont être festifs avec les barbecues entre potes..."
En effet un boucher marseillais ''cartonne'' avec ses saucisses au cannabis. Un jeune boucher de 22 ans commercialise à Marseille une chipolata à la fleur de cannabis. Il fait un tabac auprès de sa clientèle et au-delà. ''- Le contraire m'aurait étonné!''
Lucas Morand, le jeune boucher et ses saucisses au cannabis.
Ses saucisses s'arrachent comme des petits pains. Mais ce ne sont pas des saucisses classiques. "Ouidi", la chipolata au cannabis, est une invention de Luca Morand, jeune boucher de la rue d'Endoune, un quartier populaire de Marseille. "En trois jours, j'ai vendu plus d'une trentaine de kilos de saucisses à l'herbe. Jamais je n'en avais vendu autant en si peu de temps", explique le jeune homme de 22 ans .
Saucisse au cannabis.
C'est une première en France: une chipolata au CBD, l'une des composantes du cannabis, mais sans effet psychotrope.La commercialisation de produits au CBD est autorisée depuis 2011 sur le territoire français, avec un taux de THC inférieur à 0,2%. Le jeune homme entend créer une gamme entière de produits au cannabis, comme des saucissons ou du jambon.Et il a pris le soin de déposer la marque de son invention pour s'assurer une longueur d'avance sur la concurrence.
Pour goûter à la fameuse chipolata, il en coûtera 4,50 euros, contre 2 à 2,30 pour une saucisse "classique".Le prix à payer pour "l'exclusivité" et "les recherches mises en oeuvre" par le jeune homme. Au kilo, le produit affiche 50 euros. Luca Morand a mis un an à élaborer sa chipolata.
''Attention cette saucisse ne se fume pas! L'article ne dit pas si une variante halal est en cours d'élaboration! Cette saucisse a la particularité de nourrir et de soigner les maux en même temps, peut être va-t-elle concurrencer l'industrie pharmaceutique. Bientôt en vente dans les pharmacies! Finalement tout est bon dans le cochon, surtout son assaisonnement...''
« Mener une vie de bâton de chaise » signifie mener une vie agitée, désordonnée.
L’expression a une origine incertaine. Mais on l’explique généralement de la façon suivante :
Les « bâtons de chaise » sont les bâtons de chaise à porteurs sous l’Ancien Régime.
Celles-ci présentaient en effet deux bâtons latéraux qui servaient à porter littéralement la chaise et son passager.
Or pour déplacer le tout il fallait fréquemment manipuler ces bâtons. Ils avaient la vie dure. Ils étaient soulevés, tirés, posés, courbés. Et par analogie on se mit à décrire une vie à l’activité excessive en ayant recours à cette image.
Si on date cette expression de la fin du 19ème siècle, date à laquelle les chaises à porteurs avaient disparu, c’est tout simplement que de nombreux spectacles relataient alors la vie de cette époque, donnant une actualité à ce mode de déplacement pourtant disparu. D’où la référence anachronique aux bâtons de chaise. Pourquoi dit-on « que dalle » pour signifier « rien » ?
Il existe deux explications sur l’origine de l’expression « que dalle » pour désigner l’absence de quelque chose.
Elle serait d’abord une référence à une ancienne pièce de monnaie en argent du Saint-Empire romain germanique, le « thaler » ou « daalder » dans la langue flamande.
Apparue au 15ème siècle cette monnaie issue de la puissance de l’empire germanique circula en Europe pendant 400 ans. A l’image du dollar elle était la monnaie des échanges commerciaux internationaux.
Mais au 19ème siècle elle perdit toute sa valeur en grande partie en raison de la naissance du mark allemand. On se mit alors à dire que l’on avait « que dalle » pour signifier une monnaie sans valeur, c’est-à-dire « rien du tout ».
Selon la deuxième explication, « dalle » viendrait du mot « dail » issu d’une langue tsigane, le romani, et qui a pour sens « rien du tout ». Ou encore de l’occitan qui veut dire « que de l’aile à manger », c’est-à-dire presque rien.
Les Jardins de l'Abbaye AUTREY, à Autrey dans les Vosges.
Jardin à la française, à l'anglaise, médicinal, de la Vierge, roseraie, île sauvage, clos des Anges, de l’Enfant Jésus... 15 jardins dont chacun a une histoire. 3500 variétés de végétaux sur 4 ha autour de l’abbaye (XIIème, XVIème, XVIIIème siècles).Un lieu empli de couleurs, de senteurs et de paix.
Le parc de l'Abbaye est un endroit magnifique et bien agencé. Il offre de la fraîcheur en été et propose différents "petits jardins" joliment mis en scène. De plus, sont disséminés ça et là des tables et chaises en fer qui, non seulement invitent à s'y poser, mais aussi ajoutent de jolies touches au décor.
En grande majorité, les symboles des monnaies du monde ont un signe semblable à leurs initiales (Fr pour France par exemple). Le dollar fait toute fois exception, car il est représenté par un « S » barré.
Ce symbole suscite plusieurs interrogations et la première ; quelle serait son origine ?
Principalement deux théories ont été établies sur l’origine du S barré comme symbole du dollar.
Première théorie : La superposition Selon la première, l’abréviation de « UnitedStates » soit « US » serait à l’origine du symbole de la monnaie de ce pays. Il proviendraitalors de la superposition du « U » et du « S ». En raison des contraintes typographiques, on obtient les deux barres après simplification progressive du « U ».
La principale limite de cette théorie c’est qu’elle ne prend pas en compte l’existence et l’utilisation de ce symbole bien avant la création des États-Unis. De plus, le « S » du symbole du dollar ne contient qu’une seule barre verticale et non deux. L’hypothèse du « U » ne cadre donc pas. D’où la naissance d’une deuxième théorie.
Seconde théorie : L’origine antique Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les États-Unis et le Mexique utilisaient la pièce de 8 Réals comme monnaie commune. Le Mexique, à cette époque, était sous domination espagnole. Pendant cette période, le blason qui figurait sur les pièces était composé de deux hémisphères. Représentant chacune l’Europe et les Amériques, ils étaient tous encadrés par les colonnes d’Hercule. Ces colonnes sont enroulées de banderole en forme de « S » autour de l’axe vertical et portent l’inscription « PLVS VLTRA ».
Soulignons que dans l’antiquité, la colonne d’Hercule était le nom que portaient les falaises qui bordaient, à la pointe de l’Espagne, le détroit de Gibraltar. On retrouve également au centre du blason, deux globes terrestres qui définissent chacun l’ancien et le Nouveau Monde (l’Europeet les Amériques), le tout surmonté d’une couronne royale.
Le dollar avait pour symbole un S deux fois barré verticalement. Progressivement, il y a eu la suppression d’une barre pour donner aujourd’hui le symbole du dollar connu de tous. Le S barré du dollar aurait donc pour origine le blason de l’Espagne. En 1792, à la création du dollar, ce symbole étant déjà utilisé par les commerçants fut conservé. Notons que beaucoup d’autres pays qui n’utilisent pas le dollar utilisent ce symbole pour référencer leur devise. On distingue notamment le Réal brésilien, le peso chilien, le peso cubain et le peso argentin.
Ce commentaire a été modifié le 23/08/2019 à 14:29
La légende des tatouages au LSD (vidéo) ...
« Attention à vos enfants, ils risquent d’utiliser des tatouages
en forme de décalcomanie, qui, en fait, sont imprégnés de LSD ». Ce
simple tract, circulant de famille en famille à la fin des années 80, a
plongé de nombreux parents dans la panique.
L’historien Thomas Snégaroff décrypte cette étonnante rumeur :
La rumeur des tatouages au LSD naît en France en 1988. Des
familles se transmettent un tract qui dit :
Cette
rumeur aura « une force extraordinaire » estime Thomas Snégaroff. Tout
le monde la transmet, même s’ils n’y croient pas forcément, préférant se
tromper, mais assurer la santé de leurs enfants. Mais d’où vient cette
rumeur des tatouages au LSD ? Selon certains sociologues, cette légende
remonterait à une opération de police dans le New Jersey, en 1980, huit
ans plus tôt. Les policiers tombent sur un stock de buvards imbibés de
LSD.
A l’origine de la rumeur : des
buvards de LSD à l’effigie de Mickey aux États-Unis.
Or, sur ces buvards, on trouve
des têtes de Mickey qui permettent de savoir d’où ils proviennent :
Des années plus tard, en 1986, les premiers tracts, mettant en garde sur des décalcomanies potentiellement imprégnés de
LSD, commencent à circuler aux États-Unis. Alors, comment cette rumeur
arrive en France ? Selon certains, ce fameux tract est traduit en
français quand il arrive au Québec, en 1987.
La rumeur aurait probablement duré
jusque dans les années 90 ...
Le corps humain flotte rarement sur l’eau dans les conditions normales de température et de pression. Il y a cependant quelques cours d’eau qui font exception à la règle en raison de leurs compositions. C’est le cas de la mer morte, qui contraint tous les êtres vivants, animaux et végétaux, à flotter sur sa surface, ceci y compris l’Homme.
Découvrons plus en détail ce qui explique ce fait particulier.
La mer morte et comment sa salinité fait flotter l’Homme
La mer morte est une vaste étendue d’eau d’environ 810 kilomètres carrés qui se situe dans le Proche-Orient, plus précisément entouré par 3 nations à savoir : l’Israël, la Palestine, et la Jordanie. Cependant, elle n’est en réalité pas une mer, mais plutôt un lac situé dans une région où la pluie se fait extrêmement rare. Cela pourrait d’ailleurs expliquer, malgré ses 400 mètres de profondeur, le fait qu’elle soit à 420 mètres en dessous du niveau de la mer et par ailleurs le plus bas niveau de la surface de la Terre. Bref ! Passons à sa salinité.
Pourquoi la mer Morte est-elle si salée ?
La mer normale contient en moyenne 35 g de sel par litre, soit environ 5 %. La mer morte est quant à elle extrêmement salée avec une salinité pouvant dépassé les 30 %, soit en moyenne 275 g par litre. Cette salinité est expliquée par la forte composition de l’eau du lac en chlorure de magnésium et en chlorure de sodium. Par conséquent, la masse volumique du lac est également extrêmement élevée, et estimée à 1 240 kg par mètre cube. Cela contraint donc tout organisme vivant, dont l’Homme à flotter sur la surface du lac.
Aussi, vous pouvez vérifier cet effet chez vous à la maison avec un œuf consommable et un verre d’eau rempli au 3 quarts. Mettez l’œuf dans le verre d’eau simple,il coulera. Versez du sel dans l’eau du verre et vérifiez au fur et à mesure la réaction de l’œuf.
Quelques autres particularités de la mer morte
La mer morte ne facilite pas seulement à l’Homme de flotter, elle lui complique surtout la natation, car la forte densité due au sel exerce une poussée d’Archimède qui rend chaque mouvement de natation compliqué.Sa profondeur n’est pas la même partout. Au niveau de la partie méridionale, elle atteint à peine 4 mètres contre les 400 m au nord. Il pleut rarement dans la zone de la mer morte qui a atteint son plus grand niveau il y a environ 10 000 ans.
Depuis, à cause de la chaleur, l’eau s’évapore donc régulièrement, maintenant toutefois le même taux de sel.Les apports du Jourdain auquel elle doit encore son actuel niveau sont inférieurs au taux d’évaporation. Cela implique un danger de disparition totale sur le long terme. En attendant, la forte salinité du lac rend impossible toute forme de vie. D’ailleurs, c’est à cet aspect que le nom« mer morte » doit son origine. Cependant, la mer morte n’a pas que d’inconvénients à la vie ! Elle contient des minéraux qui sont fortement bénéfiques pour la santé humaine.
Bientôt le retour de la fête des vendanges à Montmartre !
Le plus célèbre des villages, Montmartre, va bientôt se parer de ses plus
belles couleurs pour fêter les vendanges. Du mercredi 9 au dimanche 13
octobre 2019, des animations, et notamment des ateliers de dégustation
de vin, seront proposés aux visiteurs. Sans aucun doute, l’un d’un
rendez-vous les plus attendus de l’année !
Le retour de l’automne est l’un des moments forts de l’année à Montmartre :
déjà, pour son magnifique dégradé de couleurs visible à travers le
feuillage de ses arbres, mais aussi, et surtout, pour sa célèbre fête
des Vendanges ! Pas moins de 500 000 visiteurs sont attendus durant ces 5
jours, ce qui place la fête montmartroise au troisième rang des
événements les plus populaires et fréquentés de Paris (derrière La Nuit Blanche et Paris-Plage).
Pour sa 86ème édition, la fête des vendanges aura pour thème “les
couleurs“. Les escaliers de la Butte-Montmartre deviendront, pour
l’occasion, le terrain d’expression de grands artistes Street-Art : la
montée chromatique offrira un foisonnement exceptionnel de couleurs.
Autre
moment fort : le grand défilé des confréries dans les rues de
Montmartre se déroulera le samedi 12 octobre, à partir de 11h45.
Un pique-nique géant, citoyen et coloré sera également organisé le
dimanche 13 octobre de 12h30 à 16h00. Et puis plein d’autres activités
proposées (dégustations, visite de Montmartre et des vignes…). Bref, il y
en aura pour tous les goûts.
Pour clôturer cette belle fête, un bal “arc-en-ciel”, aux rythmes disco
et entraînants, se tiendra sur le parvis du Sacré-Coeur ! De quoi
terminer les 5 jours en beauté.
Beau moment de partage, la fête des vendanges met en valeur le patrimoine
culinaire et viticole français et propose en cela des dégustations de
produits du terroir. Les vignes du Clos Montmartre font en effet partie du paysage du village, depuis au moins le XIIIème siècle, ce qui attire, chaque année, des centaines de milliers de touristes,
venus arpenter les rues de Montmartre et entrevoir les beaux raisins
cultivés sur les côteaux montmartraits.
Après le Seconde Guerre mondiale, cette « chasse à la canette », n’avait pas disparu des mœurs.
L’expression est utilisée par un journaliste dans L'Aube du 28 juillet 1950, lequel raconte les mésaventures d’Abdel-Kader Zaaf, célèbre cycliste algérien qui participait au Tour au sein de l’équipe coloniale d’Afrique du Nord.Là aussi, il est question de bibine. Mais « à l’insu de son plein gré » pour le fameux Zaaf.
Lors d’une étape reliant Perpignan à Nîmes, il avait profité, avec son compatriote Marcel Molinès, d’un ravitaillement sauvage du peloton pour lui fausser compagnie.
Chargé aux amphétamines, Zaaf partait en solitaire pour remporter l’étape. Lorsque, à 30 kilomètres de l’arrivée, il s’effondra et vint percuter un arbre. Pour le réanimer, les spectateurs crurent bon de l’asperger avecce qu’ils avaient sous la main, c’est-à-dire des bonbonnes de vin.
On ne l’apprendra que plus tard. Secoué par les vapeurs d’alcool, le coureur a repris connaissance, puis la route, mais dans le mauvais sens.La presse prit un malin plaisir à expliquer sa défaillance par un trop-plein d’alcool. Le mot « Zaaf » devenant, à Alger, synonyme de « s’en mettre un derrière la cravate ».
Illustration du pauvre Zaaf
Si Zaaf, musulman pratiquant, n’était pas un adepte de la picole, d’autres champions s’en vantaient.Juste après la Première Guerre mondiale, Eugène Christophe, premier maillot jaune de l’histoire du tour en 1919, racontait volontiers que sa victoire devait aussi aux « excitants » qu’il prenait : cognac avec du sucre par temps froid, ou champagne.
Eugène Christophe 1er porteur du maillot jaune du Tour de France en 1919
Dans les années 1920, les écarts sont tellement importants entre les coureurs que ces derniers peuvent se permettre parfois des arrêts dans les bars pour lutter contre la soif. Il n’en faut pas plus pour que naisse la légende du « bistrot fatal » justifiant certains abandons. « Surtout plus de bistrot fatal. Cela me sera facile car, vous le savez bien, je suis très sobre », ironise le Français Robert Jacquinot, toujours dans L’Intransigeant, le 22 juin 1924.
Avant le départ de la Grande Boucle de 1925, le Belge Louis Mottiat assure, toujours dans L’Intransigeant : « En ce moment, je me suis décidé à ne plus m’arrêter au bistrot fatal avant Paris. »Le 11 juillet 1926, l’envoyé spécial de Paris Soir trouve l’origine du « bistrot fatal » dans la traversée de la Crau, dans les Bouches-du-Rhône.
Evoquant l’étape Perpignan-Toulon, longue de plus de 400 km, le journaliste René Herbert écrit : « Etape du soleil et de la poussière, étape de la soif, celle où est née la légende du premier bistrot fatal, celle qui brûle les yeux et emplit lesoreilles du chant des cigales (…). » Le « bistrot fatal » d’Henri Pélissier, vainqueur du Tour en 1923, c’est à la sortie de Nantes, à Pont-Rousseau, qu’il se situe.
Henri Pelissier
Le 11 juillet 1932, l’ancien coureur raconte, dans sa rubrique « Le Carnet d’un ancien forçat » sur Paris Soir : « C’est là que Jacquinot et moi, en effet, avions trouvé à deux reprises “l’homme au marteau”** au fond d’une bouteille un peu forte. Ce qui, pourtant, n’était pas notre habitude. »
Selon Pascal Sergent, aucune défaillance officiellement liée à un abus d’alcool n’est avérée. Et l’évolution de la préparation physique va faire changer un peu les mentalités. « Le premier qui réfléchit à une hygiène de vie saine est l’Italien Fausto Coppi, à la fin des années 1940 », note-t-il. C’est finalement un drame qui va définitivement bannir l’alcool du Tour.
En 1967, le Britannique Tom Simpson laisse sa vie sur les cols du mont Ventoux après avoir consommé des produits dopants mélangés à du cognac.
Tom Simpson.
C’est son équipier qui lui avait donné involontairement le flacon, récupéré dans un bar. L’année suivante, le Tour, symboliquement, part de Vittel et les ravitaillements vont désormais s’organiser de façon plus pointue.
Depuis, ils sont rares ceux qui se permettent des écarts en course, comme l’Australien Adam Hansen en 2013. Ce qu’il appréciait dans la montée de l’Alpe d’Huez ? « Peut-être la bière gratuite », avoue-t-il, dans un tweet, où on le voit trinquer, un verre à la main, avec le public.
Adam Hansen en plein effort sur l'Alpe D'Huez !
Image très sympa avec les supporters.
En 2018, le maire de la commune a interdit la vente d'alcool sur la montée de l’Alpe d’Huez.Mais Adam Hansen ne participe plus au Tour de France.
** L'homme au marteau, prochain billet 3/3
Il existe principalement 4 types de chocolat : le chocolat noir ou le fondant, le chocolat au lait, le chocolat de couverture qui peut être un mix des deux précédents avec un minimum de 32 % de beurre de cacao et finalement le chocolat blanc.
Mais savez-vous ce qui explique la couleur blanche du chocolat blanc ?
Nestlé, et la raison de la création du chocolat blanc
Le chocolat blanc a été créé dans les années 1930 par le géant de l’alimentaire laitier Nestlé en Suisse. Les raisons justifiant cette production sont également les mêmes qui permettent d’expliquer la couleur de ce chocolat. En fait, tout est parti de la volonté de finir avec le gaspillage du surplus de beurre de cacao utilisé dans la production des autres types de chocolat.
Le chocolat naturel est produit à base de sucre, de poudre de cacao et aussi de beurre de cacao.On y retrouve environ 35 % de poudre de cacao qui est obtenue en broyant la fève de cacao desséché ; cette dernière provenant particulièrement de l’extraction du beurre de la fève. Ledit beurre, appelé beurre de cacao, reste en surplus après la production des autres chocolats. À défaut de s’en débarrasser, Nestlé a décidé de le recycler et de l’utiliser pour fabriquer un autre produit, dépourvu de poudre de cacao.
Le chocolat blanc, composition et particularité
En l’absence de la poudre de cacao, le produit obtenu n’est pas réellement du chocolat. Il ne s’agit en réalité que d’un mélange de beurre de cacao, de sucre, de lait, de lécithine et d’arômes (très souvent de la vanille). Sa couleur blanche est donc justifiée par le fait qu’il ne contient ni de cacao solide ni de poudre, ingrédient qui donne la couleur brune du chocolat noir et du chocolat au lait. Même si le chocolat au lait ne contient pas autant de poudre de cacao que le chocolat noir, il en contient assez pour se différencier nettement du chocolat blanc.
Cependant, un phénomène aussi vieux que la création du chocolat lui-même demeure toujours un mystère. Il s’agit de l’apparition de tâches claires sur les tablettes de chocolat noir ou encore de chocolat au lait au bout de quelques jours. Il s’agit du « blanchiment gras » ! Ce phénomène s’observe lors de la migration du beurre de cacao contenu dans le chocolat vers la surface de la tablette.
Même si ces apparitions diminuent généralement l’appétit des amoureux de chocolat, il faut notifier que cela est entièrement inoffensif et ne change en rien le goût de l’aliment. On peut néanmoins l’éviter en consommant à temps sa tablette ou en la conservant sous une température inférieure ou égale à 18 °.
'L'édition du Tour de France 2019 s'est achevé sur la victoire pour la première fois d'un jeune colombien. Les adeptes de la petite reine ont vibré aux exploits de nos petits français et en particulier Julian Alaphilipe.
Finalement il termine 5ème de ce Tour et gagne le coeur des français. Une consolation tout de même le podium méritoire pour lui qui reçoit le prix de super combatif. Une belle récompense pour celui qui a porté le maillot jaune durant 14 jours et remporté 2 étapes.
Et comme le dit en clin d'oeil Julian Alaphilipe ''mieux vaut porter le maillot jaune durant 14 jours et gagner deux étapes que de terminer sur le podium deuxième ou troisième sans n'avoir jamais rien fait sur le Tour.''
Mais revenons aux débuts de la Grande Boucle quand le Tour de France déraillait: Lorsque les coureurs carburaient à l'alcool ou ''clopaient''. (3 volets)
Le rapport des coureurs cyclistes à l’alcool a beaucoup évolué depuis le début du Tour de France . Quelle est la part de légende et de réalité ?
Une certaine époque, l’alcool n’était pas interdit sur l’épreuve. Le « bistrot fatal » était-il une légende dans les années 1920 et 1930 ? ( Source Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France .)
Aujourd’hui, l’alcool, qui servait de carburant aux coureurs de la Grande Boucle, a-t-il eu des conséquences sur les résultats ?
Imagine-t-on Thibaut Pinot dans une pub vantant les vertus du pinot gris, ce vin d’Alsace ? Et pourtant, il fut une époque où les coureurs cyclistes du Tour deFrance n’hésitaient pas à faire la promotion de spiritueux. « Du cran, de l’entrain, du Clacquesin [une liqueur à la mode dans les Années folles] », entonnait Antonin Magne, vainqueur du tour en 1931 et 1934.
Caravane du Tour deFrance .
Jusque dans les années 1960, qu’importe l’ivresse de la course, pourvu qu’on voie le flacon. Les marques de breuvages alcoolisés sponsorisent gaiement l’épreuve.
Vainqueur du Tour à cinq reprises, Jacques Anquetil a remporté les trois derniers(entre 1962 et 1964) sous le maillot Saint-Raphaël, un vin cuit à la mode. Le même Jacques Anquetil qui se vantait d’avoir, un jour, goûté de l’eau, mais préférait visiblement la sangria, et surtout le champagne.
A cette époque, on croyait encore aux vertus de l’alcool pour pédaler plus vite et plus fort. Bière, vin, champagne et même cognac ou eau-de-vie, les coureurs en avalaient des litres durant l’épreuve, les considérant comme un antidouleur.
Beer During Tour de France 1930
« Il faut se replacer dans le contexte. D’abord, ces boissons étaient plus sûres que l’eau des puits et des sources, en bord de route. Ensuite, on croyait que c’était nourrissant pour les ouvriers et les fermiers, donc pourquoi pas pour les coureurs ? », explique Pascal Sergent, ancien coureur amateur de Roubaix, dans le Nord, devenu historien du cyclisme.
L’exemple le plus édifiant est Léon Georget, qui courait au début du XXe siècle. « Il était surnommé “le Brutal” ou “Gros Rouge” parce qu’il buvait du gros vin rouge, souligne Pascal Sergent. Il n’était pas rare, dans les années1910, de voir les coureurs partir avec des bouteilles de vin en verre. »
L’alcool aide aussi à supporter les conditions de course très éprouvantes avec, notamment, des étapes nocturnes jusqu’au milieu des années 1920.
Bartolo Méo-Aimo Tour de France 1925
Et les règlements favorisaient même indirectement cette pratique : il était interdit de se partager les bidons d’eau. « Il n’y avait pas de notion d’équipe. On n’avait pas le droit, non plus, de se prêter du matériel », précise Pascal Sergent.Certes, il existait des ravitaillements officiels lors des contrôles de signature, mais les coureurs avaient d’autres solutions : la générosité des spectateurs ou l’escale dans les « bistrots ». « Ils débarquaient à 20 ou 30 dans un café et le dévalisaient, en disant d’envoyer la facture à la direction du Tour qui ne payait jamais. Le plus souvent, ils trouvaient du vin ou de la bière », reconnaît Pascal Sergent.
Victor Lenears Tour de France 1924
Les ravitaillements sauvages sur le bord des routes pouvaient aussi se transformer en foire d’empoigne, faisant d’ailleurs naître une polémiqueen 1935.
Elle concerne un dénommé Julien Moineau.
A 31 ans, le coureur de Clichy a intégré, depuis six ans, le club cycliste d’Arcachon, en Gironde. Le 25 juillet, il est le régional de l’étape landaise entre Pau et Bordeaux. A environ 50 km de l’arrivée, Moineau prend la poudre d’escampette. « La route était envahie par des porteurs de canettes de bière : il profita de l’inattention des coureurs pour filer à toute allure », raconte Géo Villetan dans Paris-Soir dénonçant plus loin, sans autres explications, « le plus drôle c’est que tout avait été préparé. Mais oui, préparé… »
Futur directeur du Tour pendant vingt-cinq ans, Félix Lévitan, alors journaliste, confirme lui aussi, la rumeur dans Match : « Moineau avait posté là quelques amis qui tendirent quelques canettes aux coureurs. » La Petite Gironde renchérit avec poésie : « Cette offensive, Julien Moineau l’avait préparée de toutes pièces. Il avait fait venir un grand plateau pour obtenir le braquet nécessaire sur ces routes qu’il connaît si bien. Enfin, il avait préparé un piège avant Marcheprime, ou plutôt un point d’eau. Tout comme les opérateurs de cinéma truquent les alentours des marais où vont boire les bêtes fauves. »
Résultat, le Girondin règle l’étape avec un quart d’heure d’avance sur le peloton, mettant, par la même occasion, une belle option sur une prime de 10.000 francs qui récompensait le plus gros écart sur une étape.
Julien Moineau a toujours nié être de mèche avec les ravitailleurs. Antonin Magne, jeune retraité du vélo et engagé comme suiveur par Paris Soir se contente, pour sa part, de féliciter le vainqueur. « Moineau a été le champion du jour, parce que, de tous, il sut le mieux résister à la soif », écrit-il.
Prochain volet 2/3
Saucisse d'herbe ou au choux.
"Youpiiii ! C'est la fête à la saucisse dans la cité phocéenne !
Les soirs de match de ''l'ohème'' vont être festifs avec les barbecues entre potes..."
En effet un boucher marseillais ''cartonne'' avec ses saucisses au cannabis. Un jeune boucher de 22 ans commercialise à Marseille une chipolata à la fleur de cannabis. Il fait un tabac auprès de sa clientèle et au-delà. ''- Le contraire m'aurait étonné!''
Lucas Morand, le jeune boucher et ses saucisses au cannabis.
Ses saucisses s'arrachent comme des petits pains. Mais ce ne sont pas des saucisses classiques. "Ouidi", la chipolata au cannabis, est une invention de Luca Morand, jeune boucher de la rue d'Endoune, un quartier populaire de Marseille. "En trois jours, j'ai vendu plus d'une trentaine de kilos de saucisses à l'herbe. Jamais je n'en avais vendu autant en si peu de temps", explique le jeune homme de 22 ans .
Saucisse au cannabis.
C'est une première en France: une chipolata au CBD, l'une des composantes du cannabis, mais sans effet psychotrope.La commercialisation de produits au CBD est autorisée depuis 2011 sur le territoire français, avec un taux de THC inférieur à 0,2%.
Le jeune homme entend créer une gamme entière de produits au cannabis, comme des saucissons ou du jambon.Et il a pris le soin de déposer la marque de son invention pour s'assurer une longueur d'avance sur la concurrence.
Pour goûter à la fameuse chipolata, il en coûtera 4,50 euros, contre 2 à 2,30 pour une saucisse "classique".Le prix à payer pour "l'exclusivité" et "les recherches mises en oeuvre" par le jeune homme.
Au kilo, le produit affiche 50 euros.
Luca Morand a mis un an à élaborer sa chipolata.
''Attention cette saucisse ne se fume pas!
L'article ne dit pas si une variante halal est en cours d'élaboration!
Cette saucisse a la particularité de nourrir et de soigner les maux en même temps, peut être va-t-elle concurrencer l'industrie pharmaceutique.
Bientôt en vente dans les pharmacies!
Finalement tout est bon dans le cochon, surtout son assaisonnement...''
Pourquoi dit-on « une vie de Bâton de chaise » ?
« Mener une vie de bâton de chaise » signifie mener une vie agitée, désordonnée.
L’expression a une origine incertaine. Mais on l’explique
généralement de la façon suivante :
Les « bâtons de chaise » sont les bâtons de chaise à porteurs sous
l’Ancien Régime.
Celles-ci présentaient en effet deux bâtons latéraux qui servaient à
porter littéralement la chaise et son passager.
Or pour déplacer le tout il fallait fréquemment manipuler ces
bâtons. Ils avaient la vie dure. Ils étaient soulevés, tirés, posés,
courbés. Et par analogie on se mit à décrire une vie à l’activité
excessive en ayant recours à cette image.
Si on date cette expression de la fin du 19ème siècle, date à laquelle
les chaises à porteurs avaient disparu, c’est tout simplement que de
nombreux spectacles relataient alors la vie de cette époque, donnant une
actualité à ce mode de déplacement pourtant disparu. D’où la référence
anachronique aux bâtons de chaise.
Pourquoi dit-on « que dalle » pour signifier « rien » ?
Il existe deux explications sur l’origine de l’expression « que dalle » pour désigner l’absence de quelque chose.
Elle serait d’abord une référence à une ancienne pièce de monnaie en
argent du Saint-Empire romain germanique, le « thaler » ou « daalder »
dans la langue flamande.
Apparue au 15ème siècle cette monnaie issue de la puissance de l’empire
germanique circula en Europe pendant 400 ans. A l’image du dollar elle
était la monnaie des échanges commerciaux internationaux.
Mais au 19ème siècle elle perdit toute sa valeur en grande partie en
raison de la naissance du mark allemand. On se mit alors à dire que l’on
avait « que dalle » pour signifier une monnaie sans valeur,
c’est-à-dire « rien du tout ».
Selon la deuxième explication, « dalle » viendrait du mot « dail » issu
d’une langue tsigane, le romani, et qui a pour sens « rien du tout ». Ou
encore de l’occitan qui veut dire « que de l’aile à manger »,
c’est-à-dire presque rien.
Jardin à la française, à l'anglaise, médicinal, de la Vierge, roseraie, île sauvage, clos des Anges, de l’Enfant Jésus... 15 jardins dont chacun a une histoire. 3500 variétés de végétaux sur 4 ha autour de l’abbaye (XIIème, XVIème, XVIIIème siècles).Un lieu empli de couleurs, de senteurs et de paix.
Le parc de l'Abbaye est un endroit magnifique et bien agencé. Il offre de la fraîcheur en été et propose différents "petits jardins" joliment mis en scène. De plus, sont disséminés ça et là des tables et chaises en fer qui, non seulement invitent à s'y poser, mais aussi ajoutent de jolies touches au décor.
L'abbaye
Les jardins
En grande majorité, les symboles des monnaies du monde ont un signe semblable à leurs initiales (Fr pour France par exemple). Le dollar fait toute fois exception, car il est représenté par un « S » barré.
Ce symbole suscite plusieurs interrogations et la première ; quelle serait son origine ?
Principalement deux théories ont été établies sur l’origine du S barré comme symbole du dollar.
Première théorie : La superposition
Selon la première, l’abréviation de « United States » soit « US » serait à l’origine du symbole de la monnaie de ce pays. Il proviendraitalors de la superposition du « U » et du « S ». En raison des contraintes typographiques, on obtient les deux barres après simplification progressive du « U ».
La principale limite de cette théorie c’est qu’elle ne prend pas en compte l’existence et l’utilisation de ce symbole bien avant la création des États-Unis. De plus, le « S » du symbole du dollar ne contient qu’une seule barre verticale et non deux. L’hypothèse du « U » ne cadre donc pas. D’où la naissance d’une deuxième théorie.
Seconde théorie : L’origine antique
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les États-Unis et le Mexique utilisaient la pièce de 8 Réals comme monnaie commune. Le Mexique, à cette époque, était sous domination espagnole. Pendant cette période, le blason qui figurait sur les pièces était composé de deux hémisphères. Représentant chacune l’Europe et les Amériques, ils étaient tous encadrés par les colonnes d’Hercule. Ces colonnes sont enroulées de banderole en forme de « S » autour de l’axe vertical et portent l’inscription « PLVS VLTRA ».
Soulignons que dans l’antiquité, la colonne d’Hercule était le nom que portaient les falaises qui bordaient, à la pointe de l’Espagne, le détroit de Gibraltar. On retrouve également au centre du blason, deux globes terrestres qui définissent chacun l’ancien et le Nouveau Monde (l’Europeet les Amériques), le tout surmonté d’une couronne royale.
Le dollar avait pour symbole un S deux fois barré verticalement. Progressivement, il y a eu la suppression d’une barre pour donner aujourd’hui le symbole du dollar connu de tous. Le S barré du dollar aurait donc pour origine le blason de l’Espagne. En 1792, à la création du dollar, ce symbole étant déjà utilisé par les commerçants fut conservé. Notons que beaucoup d’autres pays qui n’utilisent pas le dollar utilisent ce symbole pour référencer leur devise. On distingue notamment le Réal brésilien, le peso chilien, le peso cubain et le peso argentin.