À l’échelle mondiale, on estime qu’un suicide a lieu toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes, ce qui correspond à un million de suicides chaque année, un million de vies perdues...
Les chiffres sont cruels : c'est plus que l'ensemble des personnes tuées par les guerres et les catastrophes naturelles. Si on ajoute à ce total les entourages directs des personnes suicidées, on arrive à 10 millions de personnes endeuillées.
La Journée du 10 septembre vise à sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et l'informer sur les actions de prévention à sa portée.
Travaillons ensemble pour prévenir le suicide
En 2019, nous célébrons la 17ème édition de cette journée. Rappelons que c'est l'association internationale pour la prévention du suicide qui est à l'origine de cette journée, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique énorme mais en grande partie évitable, aujourd'hui à l’origine de près de la moitié de toutes les morts violentes. On compte actuellement près d’un million de décès annuels dusau suicide, et le coût économique se chiffre en milliards de dollars. Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passerà 1,5 million d’ici 2020.
Les associations qui agissent pour la prévention du suicide sont nombreuses et nous avons retenu pour notre "site à visiter" (voir lien ci-dessous) SOS Suicide Phénix dont l'accroche mérite à elle seule le détour : En parler, c'est déjà revivre ! Un site à visiter : sos-suicide-phenix.org
Ce commentaire a été modifié le 10/09/2019 à 14:36
Journée Poilante : La journée mondiale de la barbe
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Une journée mondiale consacrée à la barbe ? cela risque d'être rasoir... mais non, c'est le contraire. Bon je m'égare et revenons à notre journée... encore une fois, il s'agit d'une journée d'origine anglo-saxonne et elle est traditionnellement fixée au premier samedi du mois de septembre.
Au commencement étaient les vikings On fait remonter l'idée de la journée de la barbe aux vikings danois, barbus dont le jour de fête remonterait aux alentours de l'an 800 après Jésus-Christ (l'année du couronnement de Charlemagne, l'empereur à la barbe fleurie...).
Les manifestations les plus diverses Dans le sud de l'Espagne, on célèbre la journée de la barbe en organisant un match de boxe opposant un barbu à un imberebe et le barbu, armé d'une pique, ressort (toujours) vainqueur.
Plus radicale, la manifestation qui se déroule dans le village suédois de Dönskborg: les non barbus sont bannis du village le jour de la fête de la barbe et doivent se réfugier dans la forêt voisine pendant que les barbus brûlent les effigies de leurs proches non barbus...
Un pied de nez aux barbus ?
Connaissez-vous la barbe ? Il s'agit ici d'un groupe d'action féministe fondé en 2008 en France. A l'origine, une réaction aux attaques sexistes dont avait été victime la candidate aux présidentielles, Ségolène Royal. Ses militantes dénoncent l'absence ou la sous-représentation des femmes dans les instances du pouvoir.
Héritières des courants féministes issus des années 1960-1970 et créatrices d’une voie nouvelle, elles pratiquent un militantisme fondé sur le coup d'éclat et l'ironie. Elles s'affublent de barbes postiches lors de leurs actions publiques destinées à pointer du doigt les résistances à la féminisation. Leurs cibles sont symboliques et visent àrappeller que les femmes sont capables de créer, diriger et représenteraussi efficacement que les hommes et doivent atteindre tous les postes et statuts, dans tous les corps de métiers et toutes les instances de la vie publique.
Ce jour nous fêtons les poils ! Mais attention, pas n’importe lesquels… Ceux situés sur vos mentons messieurs . Tu t’es pas rasé depuis plusieurs jours, et bien ça tombe pile poil, c’est la journée mondiale de la barbe.
Alors que tu aies une barbe de Père-Noël, une barbe parsemée, une barbe qui te sert de cache nourriture ou une barbe de deux jours, c’est ta journée? ! C’est le moment de sortir ta plus belle barbe de gala ! Et pour ça, on a prévu tout ce qu’il te faut (ça tombe à poil!).
1.Huile pour barbe Pour rendre votre barbe aussi douce que de la soie
2. Kit de paillettes pour barbe Faites briller votre barbe de mille feux
#3. Bavoir à barbe – BEARD Buddy
Le bavoir spécial barbu
4.Kit de rasage – The cavendish collection Pour tailler ta barbe à la perfection
Et si tu n’as pas un poil, ne t’inquiètes pas on a de quoi habiller ton petit menton ?.
5. Bonnet à barbe Pour tromper tous tes amis le jour J (ils n’y verront que du feu, on t’assure)
Alors ready pour cette journée mondiale ? Ça va être poilant !
Ce commentaire a été modifié le 07/09/2019 à 14:17
L’Allemagne dispose de plusieurs endroits incontournables qu’il faut absolument visiter pendant les voyages dans le pays. On peut par exemple citer ses plus belles forêts qui attirent de plus en plus de vacanciers chaque année.
Vue sur la Forêt Noire
La Forêt de Bavière Quand on parle des plus belles forêts d’Allemagne, on ne peut s’empêcher de citer la forêt de Bavière. Elle se situe essentiellement en République tchèque, à l’est de Bavière, mais appartient à l’Allemagne. Elle s’étend à peu près sur une longueur de 240 km et une largeur de 200 km. C’est d’ailleurs la ligne de partage de l’Elbe et du Danube.
Cette forêt est humidifiée principalement par le Regen. Au total, la forêt de Bavière s’étend sur une superficie de 6000 km². En outre, elle est connue pour les géosciences de la station scientifique de Wettzell et aussi pour ses souffleurs de verre de Zwiesel.
Lac de la Forêt de Bavière
La Forêt Noire La forêt noire est considérée comme le plus grand parc naturel de l’Allemagne. Elle est constituée de belles montagnes avec des sommets lumineux, de vallées romantiques et surtout d’une belle forêt qui fait la renommée du pays. Elle s’étend sur 60 km de large et environ 200 km de long.
Sa forêt étendue peut être visitée à tout moment vu qu’elle se trouve dans la région la plus ensoleillée d’Allemagne. Plusieurs activités et des espaces revitalisants sans oublier les spécialités culinaires y sont proposés pour mieux accueillir les visiteurs.
Collines de la Forêt de Noire
Paysage typique de la Forêt Noire
La Forêt de Lenneberg On peut également considérer la forêt de Lenneberg parmi les plus belles forêts allemandes. Elle se trouve dans le nord-ouest de la Hesse rhénane et se termine à la limite ouest de Mayence. Cette forêt s’étend sur 700 hectares, dont les plateaux et les zones situées en fond de hauteur sont couverts de sols sablonneux pauvres en substances nutritives. Au niveau des pentes de la forêt qui sont les plus sablonneuses, on peut apercevoir des pins.
La forêt de Lenneberg abrite aussi bien de la faune que de la flore. On pourra alors y rencontrer dessangliers, des chevreuils, des cerfs, des hérissons, des écureuils et des blaireaux. Quant à la flore, la forêt est constituée d’orchidacées telles que les violettes, les pensées et aussi la céphalanthère rouge. En outre, on peut y trouver du chêne, du pin, de l’érable, du robinier et du tilleul.
Au coeur de la Forêt de Lenneberg
Flore de la forêt de Lenneberg
La Forêt de Teutberg La forêt de Teutberg se trouve plus précisément dans la Rhénanie-Westphalie et la Basse-Saxe. Elle s’étend au sud depuis Ossnabrückn et à l’est vers la Weser. En étant coupée par une large vallée, elle se divise en deux, d’une part, la forêt nord de Teutberg et d’autre part, la forêt sud de Teutberg. C’est dans la partie la plus méridionale de cette forêt que la rivière Ems tient sa source.
La Forêt de Hürtgen L’une des plus belles forêts de l’Allemagne se trouve le long de la frontière avec le Belgique. C’est la forêt de Hürtgen qui se situe dans le sud-ouest de Rhénanie du Nord-Westphalie. Elle se répand sur une superficie de 130 km² à peu près. Sur le long du bord oriental de la forêt, on peut observer la rivière Ruhr. Les plateaux de la forêt de Hürtgen sont cultivés alors que les vallées profondes sont boisées.
La forêt de Huertgen
La Forêt de Thuringe La forêt de Thuringe, quant à elle, est constituée de plusieurs collines de formes arrondies situées dans le Land allemand de Thuringe. Elle est caractérisée par un massif de 35 km de large et de 12 km de long. En abritant un vaste choix d’hébergement, cette forêt est la préférée des amateurs de randonnées et des estivants. On peut également y visiter le château de Wartbourg dans lequel Martin Luther résidait pour traduire la bible et aussi les nombreuses stations de sports d’hiver.
Le lac de la Forêt de Thuringe .
Ce commentaire a été modifié le 04/09/2019 à 22:00
Visiter Saragosse : quelles sont les meilleures choses à faire et voir dans cette fabuleuse cité espagnole ?
Cinquième ville d’Espagne et capitale de l’Aragon, Saragosse est une cité historique fabuleuse située au Sud des Pyrénées, juste à côté de la Catalogne. De part son histoire, Saragosse possède une richesse culturelle impressionnante, ainsi qu’une architecture somptueuse mêlant styles, époques et cultures différentes !
Visiter Saragosse, c’est arpenter l’histoire de l’Espagne tout en profitant de la joie de vivre méditerranéenne. Que faire à Saragosse ?
1. Basílica de Nuestra Señora del Pilar
Ce joyau de l’art baroque se tient au bord de l’Èbre : c’est l’icône de laville de Saragosse, présente sur toutes les photos de promotion de la ville. La Basilique Notre Dame Du Pilier est immense et somptueuse, ellemesure 130 mètres de long pour 67 de large !
En son sein est conservé le fameux pilier sur lequel la Vierge Marie serait apparue à l’apôtre Saint Jacques, en l’an 40. Cette apparition est à l’origine de la construction de la basilique, achevée en 1961 – la majeure partie de la construction ayant eu lieu entre 1681 et 1754.
Il est possible d’apercevoir la statuette sacrée de la Vierge Marie (posée sur le pilier) uniquement 3 jours par mois : les 2, 12 et 20. Le reste du temps, le pilier est recouvert d’une cape. Derrière la Chapelle de la Vierge, il est possible de venir toucher un petit pan du pilier. Pour obtenir une vue exceptionnelle sur Saragosse, vous pouvez utiliser un ascenseur (3€ la montée) côté Ebre.
2. Palais d’Aljaferia
Construit au Xième siècle, ce palais-château fortifié est un véritable témoignagede l’architecture islamique de l’époque. Aujourd’hui, le palais est devenu le siège du parlement de l’Aragon, mais vous pouvez quand même en visiter une partie. La visite du palais d’Aljaferia vous permet aussi de découvrir son patio et son jardin – qui possèdent un charme incroyable. A noter que le dimanche, la visite est gratuite.
3. Cathédrale San Salvador
A quelques pas de la Basilique, sur la même place, se trouve la Cathédrale San Salvador – surnommé la Seo, le « siège », car elle est lesiège de l’archidiocèse de Saragosse. Elle a été construite au 12ème siècle sur les vestiges d’un temple romain et d’une mosquée. La Cathédrale est un mélange de style Mudejar, Gothique, Renaissance et Baroque. Ainsi, par ses styles et son histoire, cet édifice est un témoignage de la richesse historique et culturelle de la cité.La visite est payante (4€) contrairement à celle de la Basilique – son architecture extérieure est plus sobre que sa voisine, mais son intérieur est remarquable et fabuleux.
4. Déguster des tapas dans le centre historique
Qui dit Espagne, dit tapas ! Impossible de résister à la tentation d’un verre en terrasse accompagné de délicieux tapas quand on visite Saragosse : il fait toujours beau grâce à ce doux climat méditerranéen. Pour déguster les meilleurs tapas de Saragosse, rendez-vous à El Tubo. N’hésitez pas à arpenter la cité et à découvrir par vous-même les terrasses et bars à tapas, il y en a pour tous les goûts et surtout, de partout !
5. Se promener le long de l’Èbre
Rien de mieux qu’une promenade le long de l’Èbre, surtout en soirée, pour découvrir et apprécier la beauté de Saragosse. Après avoir dégusté de délicieux tapas, une petite balade digestive est également excellente.
Les rives de ce long fleuve sont en partie aménagées pour la promenade profitez-en pour admirer (et traverser) le Pont de Pierre – le plus vieux pont de la cité – construit entre le 14ème siècle et le 15ème siècle !
6. Découvrir les vestiges et le passé romain de la cité
Ville romaine, Saragosse tire son nom de « Caesaraugusta » ou « Caesar Augusta », adopté par la cité en l’honneur de l’empereur romain Auguste (Octave). Ainsi, pour en savoir plus sur l’histoire romaine de la ville,nous vous conseillons de visiter deux musées : – Le Museo del Teatro Romano de Caesaraugusta, un formidable théâtre romain, construit au 1er siècle – il est visible depuis la rue gratuitement ou vous pouvez en faire la visite (payante). – Le Museo del Foro de Caesaraugusta, d’architecture moderne, se trouve à deux pas de la Cathédrale de Saragosse et vous permet d’en savoir plus sur l’histoire de la ville et surtout sur la vie au temps des romains. 7. Déguster une douceur chocolatée
Ne soyez pas surpris par l’abondance de chocolateries et de pâtisseries pendant votre visite de Saragosse : la ville possède une longue tradition chocolatière. En effet, c’est ici que des moines goûtèrent le cacao, avec la recette du chocolat envoyé par le frère Jeronimo de Aguilar en 1530, pour la première fois en Europe !
Visiter Saragosse sans s’arrêter dans une jolie boutique de chocolats pour s’accorder une spécialité locale (comme des fruits enrobés de chocolat) serait dommage !
Ce commentaire a été modifié le 02/09/2019 à 22:03
"Bonne nuit les petits": Le papa de Gros Nounours est décédé.
Le Marchand de Sable et Gros Nounours.
Marcel Ledun, créateur de Gros Nounours, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’EHPAD saint-Antoine de Lille. Il a bercé l'enfance de plusieurs générations...
Si vous avez grandi dans les années 60, 70 et 90, il a de fortes chances que vous ayez souvent entendu Gros Nounours souhaiter "Bonne nuit les petits…".
Son créateur, Marcel Ledun, est décédé à 90 ans dans la nuit de jeudi à vendredi, à Lille, rapporte le site de la Voix du Nord. Il avait créé ce personnage en 1963.
États-Unis et Russie sont à 3 kilomètres l’un de l’autre !
À leurs points les plus proches, les États-Unis d’Amérique et la République fédérale soviétique de Russie sont situés à 3 kilomètres de distance l’un de l’autre. Les deux pays sont certes de part et d’autre du détroit de Béring qui relie l’océan arctique et l’océan pacifique, mais ils ont chacun une île incluse dans leur territoire au bon milieu du détroit. Découvrons de plus près la frontière entre ces deux puissances mondiales !
Le détroit de Béring, la frontière entre les États-Unis et la Russie
Les États-Unis d’Amérique et la Russie sont deux pays qui partagent une frontière commune entièrement maritime. Les deux puissances mondiales sont séparées par un espace qui assemble la mer des Tchouktches, le large détroit de Béring et la mer de Béring. Le détroit de Béring, large de ses 85 kilomètres avec de part et d’autre la Sibérie et l’Alaska, sert de lieu de concours aux océans pacifique et arctique, avec deux îles portant le nom de Diomède situées au bon milieu.
La petite Diomède à l’est est incluse dans le cap Prince-de-Galles, du côté du kraï du Kamtchatka en Alaska. Elle appartient par conséquent au territoire américain. Elle se trouve à une position de 3 kilomètres de la grande Diomède, située à l’ouest dans le district autonome de Tchoukotka en Sibérie sur le territoire russe. On dit par ailleurs de la grande Diomède qu’elle est le territoire le plus occidental de l’Asie.
Observer « demain » en Russie depuis les États-Unis
En plus d’être situées à 3 kilomètres l’une de l’autre, la petite et la grande Diomède sont séparées par la ligne de changement de date. Une journée sépare donc ces deux territoires dans leurs calendriers respectifs. On dit qu’on peut littéralement regarder de la petite Diomède aux États-Unis, « demain » dans la grande Diomède en Russie, car il y a une différence de 24 heures entre les deux îles.
Historique de la frontière entre les États-Unis et la Russie
Pendant la dernière ère glaciaire, il était encore possible de traverser l’actuel détroit de Béring à pied pour joindre l’Asie et l’Amérique du Nord. C’est d’ailleurs ainsi que les premiers hommes venus d’Asie auraient migré vers le continent américain pour le peupler. Il y a quelques dizaines de milliers d’années (10 000 – 30 000), l’Amérique a été peuplée par des tribus de l’actuelle Sibérie, qui ont franchi le détroit avec plusieurs espèces d’animaux tel que le bison d’Amérique.
Le détroit doit son nom à l’explorateur danois Vitus Béring qui a navigué de la Sibérie jusqu’en Alaska en 1728 à la demande de l’empereur russe Pierre 1er. L’Alaska a appartenu à l’empire russe jusqu’en 1867, année de son achat par les États-Unis d’Amérique.
Ce commentaire a été modifié le 01/09/2019 à 22:05
Si discrète, tellement sincère. Pour un peu, cette principauté du nord de l’Espagne illustrerait l’adage "pour vivre heureux, vivons cachés". Gagné. Le charme, la sérénité, le bien-être, passent ici pour des évidences. La démonstration ? Montagne et océan réconciliés, culture millénaire revendiquée, art de vivre soigneusement cultivé. Le tout, avec simplicité, sans frime ni chichi. C’est la recette du bonheur en Asturies.
Surprise. Chaque été, le programme du Festival interceltique de Lorient désigne au moins un artiste venu des Asturies. C’est que ce mini-territoire de 10 000 km² où vit un gros million d’habitants a de la mémoire. Il revendique fièrement ses racines celtes plantées des siècles durant par mille marins audacieux. Hissant haut d’Irlande aux Asturies en passant par la Bretagne et les Cornouailles, ils composèrent cet arc atlantique qui aime fraterniser à coup de chansons et de cornemuse à trois pipes (la gaïta, une solide tradition asturienne) sur les scènes de Lorient. Partout, une multitude de croix taillées dans le granite, le respect pour l’ardeur des pêcheurs et le plaisir de trinquer au cidre en témoignent.
Mer et montagne Sans doute faut-il voir dans cette reconnaissance artistique frappée de celtitude le pendant de l’ignorance que le monde des vacanciers manifeste pour les Asturies. D’autres principautés d’Europe tirent joliment parti de ce statut propre à exalter l’imaginaire. Pas les Asturies dont pourtant l’actuelle princesse n’est autre que Leonor de Bourbon y Ortiz, fille du roi Felipe et de Letizia (née ici-même à Oviedo), petite-fille de Juan Carlos. A bientôt 15 ans, elle est par ailleurs héritière du trône d’Espagne. La classe.
Bien loin des ors madrilènes, la région bordée d’est en ouest par la Cantabrie, la Castille et Leon ainsi que la Galice, sans oublier l’Atlantique au nord, sur 400 kilomètres ponctués de 200 plages et d’unevingtaine de villages côtiers de toute authenticité, les Asturies gardent la tête claire. Ici, on aime l’âme paysanne et les capitaines taiseux, selon qu’on veille sur le troupeau ou qu’on scrute les vents dularge. Cette ambivalence, mer et montagne, population d’agriculteurs et de navigateurs, gens d’en haut ou d’en bas, ne génère pas le moindre conflit. Au contraire, la voici source de partage, de complémentarité, d’unité.
Un retable unique Le voyageur passe facilement d’un univers à l’autre, en une même journée, et c’est magique. Les trois principales villes asturiennes, Oviedo, la capitale (220 000 habitants et un aéroport relié à la France), Gijon, prononcer Xixon (Chichon), c’est plus simple, 273 000 habitants, et Avilés, 85 000 âmes, ne sont chacune distantes que d’une trentaine de minutes de route.
Pareillement, il faut moins d’une heure pour rallier les jolies plages (Poo, en particulier) qui bordent Llanes,charmant petit port de pêche dont la jetée aligne des blocs de béton peints, oui, oui, une œuvre d’art, avec les sentiers de randonnée du Parc national des Pics d’Europe, une merveille que domine le Torre Ceredo, 2 648 mètres d’altitude.
Les branchés histoire se retrouvent dans le centre-ville piétonnier d’Oviedo, dessiné autour de sa somptueuse cathédrale San Salvador, un modèle d’architecture du gothique flamboyant. Elle est dotée d’un exceptionnel retable en bois sculpté de 16 mètres de hauteur ! Se tordrele cou pour suivre la vie du Christ polychrome pardonne tous les pêchers.
Puis, ici comme ailleurs, admirer de somptueuses maisons baptisées "villas de los Indianos", propriétés des enfants de la région partis chercher fortune en Amérique du Sud, au Mexique et à Cuba. Certains sont revenus, affichant leur réussite avec des habitations dignes de leur nouveau rang. Grandioses, souvent délirantes, elles sont plantées partout, à Llanes comme à Colombres, Somao, Luarca…
Sept réserves de la biosphère Pour les amateurs de voile, pas d’hésitation, Gijon s’impose. Sa marina de 780 anneaux accueille régulièrement la Solitaire du Figaro comme d’autres courses transocéaniques. Pousser les portes du club royaldont le roi Juan Carlos fut le premier membre, puis respirer l’air du large ou se laisser tenter par les bateaux à louer…
Dans un esprit voisin, pratiquer sans retenue la Route des phares, une originalité locale. Elle réunit une dizaine de sentinelles postées à Tapia de Casariego, Ortigueira, Candas, Tazones, Llastres, Llanes, etc., en passant par les plus beaux villages de la région (Cudillero, Santillana del Mar, en particulier) et autant de ports miniatures pas peu fiers de leurs habitants aux visages burinés et de leurs barcasses défraîchies. Le déjeuner en terrasse témoignera de l’excellence des prises. Le vert a aussi de quoi convaincre. VTT, randonnée pédestre autant qu’équestre, canyoning, escalade, observation des oiseaux, pêche, c’est au choix. A l’intérieur des terres, les Asturies comptent sept réserves de la biosphère et six parcs naturels, tous labelisés par l’UNESCO, c’est dire. Le long de centaines de kilomètres de sentes balisées (dont el Camino del Norte, un itinéraire pour Saint-Jacques de Compostelle ), la nature s’offre sur un écran géant que traverse l’aigle royal, le cerf ou l’ours brun.
Le cidre en vedette Quant aux gourmands, ils trouvent leur bonheur sur toutes les terrasses du pays, façon plaisir vert ou enchantement bleu. Le bon accueil est un mantra local, la simplicité aussi. Sans parler des recettes de grand-mère pour mijoter le fabada, variante de cassoulet agrémenté des charcuteries locales, griller les poissons (merlu, thon), servir oursins et araignées de mer (les spécialités asturiennes) ainsi que les cinquante variétés de fromages que produit la région. Addition XXS, service tout sourire compris.
Enfin, prière de sacrifier au rite du cidre, il se perd dans la nuit des temps. Opter pour la bouteille, le serveur la tient alors très haut,loin du verre dont il ne rate jamais le col, en faisant mousser le liquide doré. Ou préférer el culete, le "petit cul", hop, deux gorgées et recommander. Pour parfaire ses connaissances, suivre la Route du cidre (Bimenes, Cabranes, Nava, Colunga…) qui, de la pommeraie aux pressoirs et à la dégustation rend incollable sur la boisson qui accompagne toutes les soirées à refaire le monde.
Attention, il serait indélicat de laisser quelques larmes au fond du verre en commandant la tournée suivante. Faire preuve d’éducation en les jetant comme tout le monde directement sur le sol. Plusieurs grandes fêtes du cidre sont au programme chaque été, à Gijon, Nava et ailleurs.
Pour l’anecdote, la reine des boissons asturiennes génère une rumeur tenace. Il se murmure que l’enfant du pays, Fernando Alonso, né à Oviedo en 1981, 32 victoires en F1 et deux titres de Champion du Monde au compteur, aurait mille fois demandé un magnum de cidre (à la place d’uneboisson pétillante d’origine française) lorsqu’il grimpait sur le podium. On dit aussi qu’au Mans ou à Indianapolis, il ne désespèrerait pas que soit un jour célébrée sa fierté asturienne. Tchin !
Ce commentaire a été modifié le 01/09/2019 à 15:33
Visiter Hong Kong : quelles sont les meilleures choses à faire et voir dans le « port aux parfums » et ville la plus riche de Chine ?Hong Kong, la ville aux multiples visages, la cité aux diverses confluences et influences entre tradition chinoise et modernité occidentale. Un endroit foisonnant, déconcertant où les néons et les lumières des buildings tentent de cacher la misère à quelques pas. Une ville où la population se montre extrêmement souriante, chaleureuse, adorable.
Comment ne pas succomber aux charmes envoûtants lors d’une visite de Hong Kong. Voici quelques idées des meilleures choses à faire à Hong Kong pour vous donner envie de vous plonger dans son univers pittoresque, unique au monde.
1. La promenade des stars
Avec l’activité incroyable de l’industrie cinématographique à Hong Kong, lesrues de la ville vont vous sembler très familières: les asiatiques et même les étrangers amoureux du 7ème art se sentiront chez eux. Cette promenade est un clin d’œil à Hollywood: elle offre un panorama sur l’ensemble de la ville d’où l’on devine les nombreux gratte-ciels et le fameux Pic Victoria.
Cette avenue symbolise tout le glamour du cinéma Hongkongais avec notamment les empreintes d’un acteur qui fit découvrir la ville au monde entier grâce à ses films, à savoir Bruce Lee.
2 Le Pic Victoria
Aussi surnommé sobrement « The Peak », il s’agit sûrement du plus haut point de toute la ville. Quartier le plus demandé, c’est aussi l’endroit où vous allez pouvoir (enfin) respirer à pleins poumons de l’air frais car Hong Kong demeure étouffante quand on se promène dans ses rues.
De ce point de vue incroyable, s’offrent à vous des gratte-ciel et la fameuse baie connus dans le monde entier. Essayez d’y aller le soir au moment où le soleil se couche pour admirer toutes ces teintes orangées et rosées qui se réverbèrent sur l’eau.
3. Le Peak tram
Dans le même esprit que précédemment, vous pouvez effectuer un trajet en tramway vers The Peak avec le Peak tram: une expérience inoubliable, cardepuis votre funiculaire, vous allez admirer les gratte-ciel qui défilent sous vos yeux ébahis. À son terminus, vous pouvez visiter la galerie historique qui demeure le témoin de plus de 100 ans d’histoire de la ville de Hong Kong.
4. Ocean Park
Dédié entièrement au monde marin, ce parc à thème propose des spectacles, des attractions diverses et la possibilité de découvrir un zoo et un formidable aquarium. Entre éducation, divertissement, et sensibilisation, cet endroit fait le bonheur des petits comme des grands. Sur près de 870.000 m², vous découvrez des mondes fantastiques comme celui de Polar Adventure (la vie dans les Pôles avec une descente en bobsleigh et une rencontre avec des pingouins), l’univers de Rainforest avec son ambiance exotique digne d’une forêt tropicale et ses animaux extraordinaires comme l’aracari vert ou le capibara qui est le plus grand rongeur au monde.
5. Lady’s market
Situé sur la rue de Tung Choi sur près d’un kilomètre, Lady’s market est le paradis des vêtements et des accessoires pour femmes. Avec plus de 100 étals de vêtements et de souvenirs assez cheap, vous ne pourrez pas en sortir sans avoir acheté un petit quelque chose. Il y a de tout pour tous les goûts entre les vêtements, les montres, les articles pour la maison, les bibelots, les cosmétiques…
6. La Tour de l’Horloge
Construite en 1915 et haute de 44 mètres, l’ancienne Tour de l’Horloge est aujourd’hui un point de repère pour des millions de Chinois qui sont arrivés via la gare ferroviaire et son terminal de Kowloon-Canton. À l’instar de la Statue de la Liberté qui était le symbole de l’Amérique pour les migrants au début du 20ème siècle, cette tour rappelle les mêmes caractéristiques pour les Chinois.
7. Temple Street
C’est surtout pour son marché que la rue est connue: en effet, quand la nuit tombe, des étals apparaissent çà et là et chanteurs d’opéra et diseuses de bonne aventures commencent à faire leurs numéros. Temple Street, c’est un bazar populaire à ciel ouvert. Un lieu incontournable qui est imprégné de la culture locale et qui a servi à de nombreux décors dans plusieurs films.
Vous allez pouvoir y dénicher tout ce dont vous avez besoin comme des bibelots, des théières, des montres, des vêtements, des antiquités. Un endroit vivant, festif, théâtral qui illustre l’âme de Hong Kong.
8. HKCEC
Derrière cet acronyme quelque peu nébuleux se cache le centre d’exposition et de congrès de Hong Kong. Impossible de le manquer, il se situe sur la baie de l’île; il est considéré comme le meilleur centre d’exposition et de congrès d’Asie.
Le HKCEC est une extension du port qui fut créée avec des méthodes novatrices, notamment grâce à des techniques dites top-down pour faire face au manque de surface constructible. Une architecture reconnue mondialement.
9. La place Golden Bauhinia Square
Il faut savoir que la bauhinia est la fleur emblématique de la ville. Alors que Hong Kong est redevenue chinoise en 1997, une sculpture fut offerte à la ville et installée au centre de cette place qui demeure extrêmement populaire parmi les visiteurs chinois. Un lieu très important dans le cœur des habitants qu’il faut découvrir sans plus attendre.
10. Temple de Wong Tai Sin
Ce lieu de culte à la confluence des religions taoïstes, bouddhistes et confucianistes est un endroit magique car il est dit que tous les vœux se réalisent sur simple demande. En tout cas, l’endroit est fantastique de sérénité, le cadre naturel est sublime et les bâtiments sont richement décorés. On y vient pour obtenir la bonne fortune demander de l’aide et faire des offrandes.
11. Causeway bay
C’est sûrement l’un des plus beaux quartiers commerçants de la ville. Situé dans le quartier résidentiel, il y a toujours du monde, quelle que soit l’heure du jour. C’est ici que les locaux viennent acheter ce dont ils ont besoin pour leur quotidien et si vous voulez respirer l’âme véritable de Hong Kong et découvrir ses habitants, c’est à Causeway bay qu’il faut se rendre. Évitez toutefois d’y aller le week-end car la foule est très dense et cela peut rapidement devenir étouffant.
12. Nathan Road
L’une des rues les plus importantes de la ville où vous retrouverez de nombreux magasins, mais aussi des banques, des hôtels et des restaurants. Une rue extrêmement fréquentée autant en journée que la nuit. Une rue qui vit à son propre rythme dans laquelle il faut s’immerger.
Ce commentaire a été modifié le 31/08/2019 à 21:11
Connaissez-vous cette chanteuse française méconnue, Danièle Vidal ?
Pourtant son histoire est singulière...
Omniprésente sur scène et sur les plateaux télé japonais, la jeune chanteuse a enchaîné les disques et les succès.
Maîtrisant parfaitement la langue, Danièle Vidal le reconnaît aujourd’hui bien volontiers : le Japon a marqué sa vie autant qu’elle a marqué le paysage musical japonais!
Danièle Vidal est né le 27 juin 1952 au Maroc quand il était une colonie française.
Elle débute en 1969 à dix - sept ans avec le disque "Aime ceux qui t'aiment", une reprise en langue française de la chanson russe de Edita Piekha , "Nash sosed", avec des paroles différentes. "Aime ceux qui t'aiment" a été publié au Japon sous le nom de "Tenshi no Rakugaki".
Danièle Vidal a publié des chansons en français et en japonais. Au début des années 1970, elle s'installe au Japon et y vit plusieurs années. En 1980, Vidal a épousé le musicien Shibata (nom japonais: 田 功) du groupe japonais de sons du groupe Chaco & Hell's Angel. Ils ont eu un fils et ont divorcé. Danièle Vidal vit maintenant enFrance à Lorgues, dans le département du Var.
Star de la chanson au pays du Soleil-Levant dans les années 70, aujourd’hui installée à Lorgues, Danièle Vidal s’apprête à renouer avec son glorieux passé.Un nouvel album est en préparation. Pétillante, Danièle Vidal retrouve son premier amour : le Japon. Et, cerise sur le gâteau, la chanteuse se produira à l’Olympia le 10 juin 2020.
Un regard bleu azur, un visage fin et des cheveux d’or. Reposant le clichélors d'un interview du journal local, Danièle Vidal sourit : « J’avais 19 ans lorsque cette photo a été prise. Ma carrière venait de décoller au Japon. » Elle prend une grande inspiration. « Je dois vous l’avouer… J’ai très peu parlé de cette période de ma vie autour de moi. Je me suis toujours dit : à quoi bon te répandre ? C’est du passé. Puis le Japon c’est le bout du monde ! [rires] »
Et pourtant, aussi riche qu’intéressante, l’histoire de Danièle mérite d’être partagée…
Née au Maroc elle s’installe à Marseille à l’âge de six ans avec ses parents, la petite Danièle s’initie rapidement à la danse classique, au chant et à la comédie musicale. « Grâce à ma maman, qui était passionnée d’art », raconte-telle. Des années durant, Danièle enchaîne les concours et donne de la voix sur les scènes régionales, jusqu’à recevoir un jour un écho inattendu… « Mais qui est cette petite ? » « J’avais été sélectionnée pour représenter larégion Provence-Alpes-Côte d’Azur lors du festival de la chanson à Rennes », se remémore Danièle.
Un événement présidé par des directeurs artistiques des “Disques Barclay”, qui repèrent aussitôt la jeune chanteuse au visage de poupée. Très vite, propulsée dans la jungle parisienne, Danièle obtient un contrat etréalise son premier disque, avant d’être stoppée net dans sa lancée… « Je suis tombée gravement malade », confie-t-elle.
Mais alors qu’elle se retrouve éloignée de la capitale durant plusieurs mois, des représentants de King Records – une maison de disques japonaise – poussent les portes de la maison Barclay, en quête d’un échange entre artistes français et japonais. « Ma pochette se trouvait en évidence sur le bureau de Barclay. Quand ils l’ont vue, les Japonais ont interrogé : mais qui est cette petite ? Ils ont pris le disque, et c’est comme ça que tout a commencé. »
En l’espace de quelques semaines, le disque de Danièle se retrouve en têtedu hit-parade japonais. Ses titres, Aime ceux qui t’aiment et Catherine, sont entonnés par des millions de Japonais. " Quand j’ai débarqué pour la première fois là-bas, j’avais déjà mon fan-club, livre-telle, amusée. Mon disque passait dans les rues de Tokyo, notamment dans le quartier de Ginza, les Champs-Élysées japonais…"
Devenue une véritable star, surnommée la « poupée française », Danièle enchaîne les plateaux télé, les tournées et les campagnes publicitaires. Durant dix ans, multipliant les voyages entre Paris et Tokyo, la chanteuse mène une vie à 100 à l’heure. « En trois ans, j’ai parcouru 80 villes du pays. Il m’arrivait de me changer dans les taxis et de dormir dans les studios d’enregistrement. Je n’avais pas une minute à moi. »
À tel point qu’un soir, le jour de son anniversaire, son manager lui propose de l’accompagner dans le club d’un artiste qu’il connaît bien : le chanteur de rock Shibata Isao. « Quand je suis entrée dans la pièce, ça a été le coup de foudre instantané. Pour nous deux ! ». Et trois ans plus tard, désormais mariée à l’amour de sa vie, Danièle décide de mettre un terme à sa carrière, après cinq disques d’or. « Je voulais me renouveler, changer d’image et de répertoire. Mais ma maison de disques ne m’a pas suivie. »
De retour à Paris, Danièle se consacre à sa vie de famille, en particulier à son fils Julien, tout en conservant un pied dans le “milieu”. « J’étais interprète et j’accompagnais des personnalités japonaises, je prenais part à des galas de prestige… J’ai même chanté à la galerie des Glaces, au château de Versailles, devant plusieurs centaines de Japonais. »
Aujourd’hui installée à Lorgues, depuis le début des années 90, et vivant avec son compagnon Yves, Danièle vient d’emprunter un nouveau tournant…
Là encore inattendu ! Au fil de ses retrouvailles avec ses amis japonais, et de nouvelles rencontres, Danièle Vidal est en effet sur le point de raviver la flamme japonaise.Après avoir signé avec Sony Music en juin, la star des années 70 a enregistré il y a moins d’un mois un nouvel album à Tokyo. « Sa sortie est programmée le 23 octobre. »
En parallèle, Danièle projette la sortie d’un bouquin autobiographique, écrit par son amie et auteure Eva David. « Parce qu’en vérité, je n’ai jamais quitté le Japon. Une partie de mon coeur y est toujours et y restera à jamais… »
Ce commentaire a été modifié le 31/08/2019 à 14:40
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À l’échelle mondiale, on estime qu’un suicide a lieu toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes, ce qui correspond à un million de suicides chaque année, un million de vies perdues...
Les chiffres sont cruels : c'est plus que l'ensemble des personnes tuées par les guerres et les catastrophes naturelles. Si on ajoute à ce total les entourages directs des personnes suicidées, on arrive à 10 millions de personnes endeuillées.
La Journée du 10 septembre vise à sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et l'informer sur les actions de prévention à sa portée.
Travaillons ensemble pour prévenir le suicide
En 2019, nous célébrons la 17ème édition de cette journée. Rappelons que c'est l'association internationale pour la prévention du suicide qui est à l'origine de cette journée, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique énorme mais en grande partie évitable, aujourd'hui à l’origine de près de la moitié de toutes les morts violentes. On compte actuellement près d’un million de décès annuels dusau suicide, et le coût économique se chiffre en milliards de dollars.
Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passerà 1,5 million d’ici 2020.
Les associations qui agissent pour la prévention du suicide sont nombreuses et nous avons retenu pour notre "site à visiter" (voir lien ci-dessous) SOS Suicide Phénix dont l'accroche mérite à elle seule le détour : En parler, c'est déjà revivre !
Un site à visiter : sos-suicide-phenix.org
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Une journée mondiale consacrée à la barbe ? cela risque d'être rasoir... mais non, c'est le contraire. Bon je m'égare et revenons à notre journée... encore une fois, il s'agit d'une journée d'origine anglo-saxonne et elle est traditionnellement fixée au premier samedi du mois de septembre.
Au commencement étaient les vikings
On fait remonter l'idée de la journée de la barbe aux vikings danois, barbus dont le jour de fête remonterait aux alentours de l'an 800 après Jésus-Christ (l'année du couronnement de Charlemagne, l'empereur à la barbe fleurie...).
Les manifestations les plus diverses
Dans le sud de l'Espagne, on célèbre la journée de la barbe en organisant un match de boxe opposant un barbu à un imberebe et le barbu, armé d'une pique, ressort (toujours) vainqueur.
Plus radicale, la manifestation qui se déroule dans le village suédois de Dönskborg: les non barbus sont bannis du village le jour de la fête de la barbe et doivent se réfugier dans la forêt voisine pendant que les barbus brûlent les effigies de leurs proches non barbus...
Un pied de nez aux barbus ?
Connaissez-vous la barbe ? Il s'agit ici d'un groupe d'action féministe fondé en 2008 en France. A l'origine, une réaction aux attaques sexistes dont avait été victime la candidate aux présidentielles, Ségolène Royal. Ses militantes dénoncent l'absence ou la sous-représentation des femmes dans les instances du pouvoir.
Héritières des courants féministes issus des années 1960-1970 et créatrices d’une voie nouvelle, elles pratiquent un militantisme fondé sur le coup d'éclat et l'ironie. Elles s'affublent de barbes postiches lors de leurs actions publiques destinées à pointer du doigt les résistances à la féminisation. Leurs cibles sont symboliques et visent àrappeller que les femmes sont capables de créer, diriger et représenteraussi efficacement que les hommes et doivent atteindre tous les postes et statuts, dans tous les corps de métiers et toutes les instances de la vie publique.
Ce jour nous fêtons les poils ! Mais attention, pas n’importe lesquels… Ceux situés sur vos mentons messieurs .
Tu t’es pas rasé depuis plusieurs jours, et bien ça tombe pile poil, c’est la journée mondiale de la barbe.
Alors que tu aies une barbe de Père-Noël, une barbe parsemée, une barbe qui te sert de cache nourriture ou une barbe de deux jours, c’est ta journée? ! C’est le moment de sortir ta plus belle barbe de gala ! Et pour ça, on a prévu tout ce qu’il te faut (ça tombe à poil!).
1. Huile pour barbe
Pour rendre votre barbe aussi douce que de la soie
2. Kit de paillettes pour barbe
Faites briller votre barbe de mille feux
#3. Bavoir à barbe – BEARD Buddy
Le bavoir spécial barbu
4. Kit de rasage – The cavendish collection
Pour tailler ta barbe à la perfection
Et si tu n’as pas un poil, ne t’inquiètes pas on a de quoi habiller ton petit menton ?.
5. Bonnet à barbe
Pour tromper tous tes amis le jour J (ils n’y verront que du feu, on t’assure)
Alors ready pour cette journée mondiale ? Ça va être poilant !
L’Allemagne dispose de plusieurs endroits incontournables qu’il faut absolument visiter pendant les voyages dans le pays. On peut par exemple citer ses plus belles forêts qui attirent de plus en plus de vacanciers chaque année.
Vue sur la Forêt Noire
La Forêt de Bavière
Quand on parle des plus belles forêts d’Allemagne, on ne peut s’empêcher de citer la forêt de Bavière. Elle se situe essentiellement en République tchèque, à l’est de Bavière, mais appartient à l’Allemagne. Elle s’étend à peu près sur une longueur de 240 km et une largeur de 200 km. C’est d’ailleurs la ligne de partage de l’Elbe et du Danube.
Cette forêt est humidifiée principalement par le Regen. Au total, la forêt de Bavière s’étend sur une superficie de 6000 km². En outre, elle est connue pour les géosciences de la station scientifique de Wettzell et aussi pour ses souffleurs de verre de Zwiesel.
Lac de la Forêt de Bavière
La Forêt Noire
La forêt noire est considérée comme le plus grand parc naturel de l’Allemagne. Elle est constituée de belles montagnes avec des sommets lumineux, de vallées romantiques et surtout d’une belle forêt qui fait la renommée du pays. Elle s’étend sur 60 km de large et environ 200 km de long.
Sa forêt étendue peut être visitée à tout moment vu qu’elle se trouve dans la région la plus ensoleillée d’Allemagne. Plusieurs activités et des espaces revitalisants sans oublier les spécialités culinaires y sont proposés pour mieux accueillir les visiteurs.
Collines de la Forêt de Noire
Paysage typique de la Forêt Noire
La Forêt de Lenneberg
On peut également considérer la forêt de Lenneberg parmi les plus belles forêts allemandes. Elle se trouve dans le nord-ouest de la Hesse rhénane et se termine à la limite ouest de Mayence. Cette forêt s’étend sur 700 hectares, dont les plateaux et les zones situées en fond de hauteur sont couverts de sols sablonneux pauvres en substances nutritives. Au niveau des pentes de la forêt qui sont les plus sablonneuses, on peut apercevoir des pins.
La forêt de Lenneberg abrite aussi bien de la faune que de la flore. On pourra alors y rencontrer dessangliers, des chevreuils, des cerfs, des hérissons, des écureuils et des blaireaux. Quant à la flore, la forêt est constituée d’orchidacées telles que les violettes, les pensées et aussi la céphalanthère rouge. En outre, on peut y trouver du chêne, du pin, de l’érable, du robinier et du tilleul.
Au coeur de la Forêt de Lenneberg
Flore de la forêt de Lenneberg
La Forêt de Teutberg
La forêt de Teutberg se trouve plus précisément dans la Rhénanie-Westphalie et la Basse-Saxe. Elle s’étend au sud depuis Ossnabrückn et à l’est vers la Weser. En étant coupée par une large vallée, elle se divise en deux, d’une part, la forêt nord de Teutberg et d’autre part, la forêt sud de Teutberg. C’est dans la partie la plus méridionale de cette forêt que la rivière Ems tient sa source.
La Forêt de Hürtgen
L’une des plus belles forêts de l’Allemagne se trouve le long de la frontière avec le Belgique. C’est la forêt de Hürtgen qui se situe dans le sud-ouest de Rhénanie du Nord-Westphalie. Elle se répand sur une superficie de 130 km² à peu près. Sur le long du bord oriental de la forêt, on peut observer la rivière Ruhr. Les plateaux de la forêt de Hürtgen sont cultivés alors que les vallées profondes sont boisées.
La forêt de Huertgen
La Forêt de Thuringe
La forêt de Thuringe, quant à elle, est constituée de plusieurs collines de formes arrondies situées dans le Land allemand de Thuringe.
Elle est caractérisée par un massif de 35 km de large et de 12 km de long. En abritant un vaste choix d’hébergement, cette forêt est la préférée des amateurs de randonnées et des estivants. On peut également y visiter le château de Wartbourg dans lequel Martin Luther résidait pour traduire la bible et aussi les nombreuses stations de sports d’hiver.
Le lac de la Forêt de Thuringe .
Visiter Saragosse : quelles sont les meilleures choses à faire et voir dans cette fabuleuse cité espagnole ?
Cinquième ville d’Espagne et capitale de l’Aragon, Saragosse est une cité historique fabuleuse située au Sud des Pyrénées, juste à côté de la Catalogne. De part son histoire, Saragosse possède une richesse culturelle impressionnante, ainsi qu’une architecture somptueuse mêlant styles, époques et cultures différentes !
Visiter Saragosse, c’est arpenter l’histoire de l’Espagne tout en profitant de la joie de vivre méditerranéenne.
Que faire à Saragosse ?
1. Basílica de Nuestra Señora del Pilar
Ce joyau de l’art baroque se tient au bord de l’Èbre : c’est l’icône de laville de Saragosse, présente sur toutes les photos de promotion de la ville. La Basilique Notre Dame Du Pilier est immense et somptueuse, ellemesure 130 mètres de long pour 67 de large !
En son sein est conservé le fameux pilier sur lequel la Vierge Marie serait apparue à l’apôtre Saint Jacques, en l’an 40. Cette apparition est à l’origine de la construction de la basilique, achevée en 1961 – la majeure partie de la construction ayant eu lieu entre 1681 et 1754.
Il est possible d’apercevoir la statuette sacrée de la Vierge Marie (posée sur le pilier) uniquement 3 jours par mois : les 2, 12 et 20. Le reste du temps, le pilier est recouvert d’une cape. Derrière la Chapelle de la Vierge, il est possible de venir toucher un petit pan du pilier. Pour obtenir une vue exceptionnelle sur Saragosse, vous pouvez utiliser un ascenseur (3€ la montée) côté Ebre.
2. Palais d’Aljaferia
Construit au Xième siècle, ce palais-château fortifié est un véritable témoignagede l’architecture islamique de l’époque. Aujourd’hui, le palais est devenu le siège du parlement de l’Aragon, mais vous pouvez quand même en visiter une partie. La visite du palais d’Aljaferia vous permet aussi de découvrir son patio et son jardin – qui possèdent un charme incroyable. A noter que le dimanche, la visite est gratuite.
3. Cathédrale San Salvador
A quelques pas de la Basilique, sur la même place, se trouve la Cathédrale San Salvador – surnommé la Seo, le « siège », car elle est lesiège de l’archidiocèse de Saragosse. Elle a été construite au 12ème siècle sur les vestiges d’un temple romain et d’une mosquée.
La Cathédrale est un mélange de style Mudejar, Gothique, Renaissance et Baroque. Ainsi, par ses styles et son histoire, cet édifice est un témoignage de la richesse historique et culturelle de la cité.La visite est payante (4€) contrairement à celle de la Basilique – son architecture extérieure est plus sobre que sa voisine, mais son intérieur est remarquable et fabuleux.
4. Déguster des tapas dans le centre historique
Qui dit Espagne, dit tapas ! Impossible de résister à la tentation d’un verre en terrasse accompagné de délicieux tapas quand on visite Saragosse : il fait toujours beau grâce à ce doux climat méditerranéen.
Pour déguster les meilleurs tapas de Saragosse, rendez-vous à El Tubo. N’hésitez pas à arpenter la cité et à découvrir par vous-même les terrasses et bars à tapas, il y en a pour tous les goûts et surtout, de partout !
5. Se promener le long de l’Èbre
Rien de mieux qu’une promenade le long de l’Èbre, surtout en soirée, pour découvrir et apprécier la beauté de Saragosse. Après avoir dégusté de délicieux tapas, une petite balade digestive est également excellente.
Les rives de ce long fleuve sont en partie aménagées pour la promenade profitez-en pour admirer (et traverser) le Pont de Pierre – le plus vieux pont de la cité – construit entre le 14ème siècle et le 15ème siècle !
6. Découvrir les vestiges et le passé romain de la cité
Ville romaine, Saragosse tire son nom de « Caesaraugusta » ou « Caesar Augusta », adopté par la cité en l’honneur de l’empereur romain Auguste (Octave). Ainsi, pour en savoir plus sur l’histoire romaine de la ville,nous vous conseillons de visiter deux musées :
– Le Museo del Teatro Romano de Caesaraugusta, un formidable théâtre romain, construit au 1er siècle – il est visible depuis la rue gratuitement ou vous pouvez en faire la visite (payante).
– Le Museo del Foro de Caesaraugusta, d’architecture moderne, se trouve à deux pas de la Cathédrale de Saragosse et vous permet d’en savoir plus sur l’histoire de la ville et surtout sur la vie au temps des romains.
7. Déguster une douceur chocolatée
Ne soyez pas surpris par l’abondance de chocolateries et de pâtisseries pendant votre visite de Saragosse : la ville possède une longue tradition chocolatière. En effet, c’est ici que des moines goûtèrent le cacao, avec la recette du chocolat envoyé par le frère Jeronimo de Aguilar en 1530, pour la première fois en Europe !
Visiter Saragosse sans s’arrêter dans une jolie boutique de chocolats pour s’accorder une spécialité locale (comme des fruits enrobés de chocolat) serait dommage !
Le Marchand de Sable et Gros Nounours.
Marcel Ledun, créateur de Gros Nounours, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’EHPAD saint-Antoine de Lille.
Il a bercé l'enfance de plusieurs générations...
Si vous avez grandi dans les années 60, 70 et 90, il a de fortes chances que vous ayez souvent entendu Gros Nounours souhaiter "Bonne nuit les petits…".
Son créateur, Marcel Ledun, est décédé à 90 ans dans la nuit de jeudi à vendredi, à Lille, rapporte le site de la Voix du Nord. Il avait créé ce personnage en 1963.
À leurs points les plus proches, les États-Unis d’Amérique et la République fédérale soviétique de Russie sont situés à 3 kilomètres de distance l’un de l’autre. Les deux pays sont certes de part et d’autre du détroit de Béring qui relie l’océan arctique et l’océan pacifique, mais ils ont chacun une île incluse dans leur territoire au bon milieu du détroit. Découvrons de plus près la frontière entre ces deux puissances mondiales !
Le détroit de Béring, la frontière entre les États-Unis et la Russie
Les États-Unis d’Amérique et la Russie sont deux pays qui partagent une frontière commune entièrement maritime. Les deux puissances mondiales sont séparées par un espace qui assemble la mer des Tchouktches, le large détroit de Béring et la mer de Béring. Le détroit de Béring, large de ses 85 kilomètres avec de part et d’autre la Sibérie et l’Alaska, sert de lieu de concours aux océans pacifique et arctique, avec deux îles portant le nom de Diomède situées au bon milieu.
La petite Diomède à l’est est incluse dans le cap Prince-de-Galles, du côté du kraï du Kamtchatka en Alaska. Elle appartient par conséquent au territoire américain. Elle se trouve à une position de 3 kilomètres de la grande Diomède, située à l’ouest dans le district autonome de Tchoukotka en Sibérie sur le territoire russe. On dit par ailleurs de la grande Diomède qu’elle est le territoire le plus occidental de l’Asie.
Observer « demain » en Russie depuis les États-Unis
En plus d’être situées à 3 kilomètres l’une de l’autre, la petite et la grande Diomède sont séparées par la ligne de changement de date. Une journée sépare donc ces deux territoires dans leurs calendriers respectifs.
On dit qu’on peut littéralement regarder de la petite Diomède aux États-Unis, « demain » dans la grande Diomède en Russie, car il y a une différence de 24 heures entre les deux îles.
Historique de la frontière entre les États-Unis et la Russie
Pendant la dernière ère glaciaire, il était encore possible de traverser l’actuel détroit de Béring à pied pour joindre l’Asie et l’Amérique du Nord. C’est d’ailleurs ainsi que les premiers hommes venus d’Asie auraient migré vers le continent américain pour le peupler. Il y a quelques dizaines de milliers d’années (10 000 – 30 000), l’Amérique a été peuplée par des tribus de l’actuelle Sibérie, qui ont franchi le détroit avec plusieurs espèces d’animaux tel que le bison d’Amérique.
Le détroit doit son nom à l’explorateur danois Vitus Béring qui a navigué de la Sibérie jusqu’en Alaska en 1728 à la demande de l’empereur russe Pierre 1er. L’Alaska a appartenu à l’empire russe jusqu’en 1867, année de son achat par les États-Unis d’Amérique.
Si discrète, tellement sincère. Pour un peu, cette principauté du nord de l’Espagne illustrerait l’adage "pour vivre heureux, vivons cachés". Gagné. Le charme, la sérénité, le bien-être, passent ici pour des évidences. La démonstration ? Montagne et océan réconciliés, culture millénaire revendiquée, art de vivre soigneusement cultivé. Le tout, avec simplicité, sans frime ni chichi. C’est la recette du bonheur en Asturies.
Surprise. Chaque été, le programme du Festival interceltique de Lorient désigne au moins un artiste venu des Asturies. C’est que ce mini-territoire de 10 000 km² où vit un gros million d’habitants a de la mémoire. Il revendique fièrement ses racines celtes plantées des siècles durant par mille marins audacieux.
Hissant haut d’Irlande aux Asturies en passant par la Bretagne et les Cornouailles, ils composèrent cet arc atlantique qui aime fraterniser à coup de chansons et de cornemuse à trois pipes (la gaïta, une solide tradition asturienne) sur les scènes de Lorient. Partout, une multitude de croix taillées dans le granite, le respect pour l’ardeur des pêcheurs et le plaisir de trinquer au cidre en témoignent.
Mer et montagne
Sans doute faut-il voir dans cette reconnaissance artistique frappée de celtitude le pendant de l’ignorance que le monde des vacanciers manifeste pour les Asturies. D’autres principautés d’Europe tirent joliment parti de ce statut propre à exalter l’imaginaire. Pas les Asturies dont pourtant l’actuelle princesse n’est autre que Leonor de Bourbon y Ortiz, fille du roi Felipe et de Letizia (née ici-même à Oviedo), petite-fille de Juan Carlos.
A bientôt 15 ans, elle est par ailleurs héritière du trône d’Espagne. La classe.
Bien loin des ors madrilènes, la région bordée d’est en ouest par la Cantabrie, la Castille et Leon ainsi que la Galice, sans oublier l’Atlantique au nord, sur 400 kilomètres ponctués de 200 plages et d’unevingtaine de villages côtiers de toute authenticité, les Asturies gardent la tête claire. Ici, on aime l’âme paysanne et les capitaines taiseux, selon qu’on veille sur le troupeau ou qu’on scrute les vents dularge. Cette ambivalence, mer et montagne, population d’agriculteurs et de navigateurs, gens d’en haut ou d’en bas, ne génère pas le moindre conflit. Au contraire, la voici source de partage, de complémentarité, d’unité.
Un retable unique
Le voyageur passe facilement d’un univers à l’autre, en une même journée, et c’est magique. Les trois principales villes asturiennes, Oviedo, la capitale (220 000 habitants et un aéroport relié à la France), Gijon, prononcer Xixon (Chichon), c’est plus simple, 273 000 habitants, et Avilés, 85 000 âmes, ne sont chacune distantes que d’une trentaine de minutes de route.
Pareillement, il faut moins d’une heure pour rallier les jolies plages (Poo, en particulier) qui bordent Llanes,charmant petit port de pêche dont la jetée aligne des blocs de béton peints, oui, oui, une œuvre d’art, avec les sentiers de randonnée du Parc national des Pics d’Europe, une merveille que domine le Torre Ceredo, 2 648 mètres d’altitude.
Les branchés histoire se retrouvent dans le centre-ville piétonnier d’Oviedo, dessiné autour de sa somptueuse cathédrale San Salvador, un modèle d’architecture du gothique flamboyant. Elle est dotée d’un exceptionnel retable en bois sculpté de 16 mètres de hauteur ! Se tordrele cou pour suivre la vie du Christ polychrome pardonne tous les pêchers.
Puis, ici comme ailleurs, admirer de somptueuses maisons baptisées "villas de los Indianos", propriétés des enfants de la région partis chercher fortune en Amérique du Sud, au Mexique et à Cuba. Certains sont revenus, affichant leur réussite avec des habitations dignes de leur nouveau rang. Grandioses, souvent délirantes, elles sont plantées partout, à Llanes comme à Colombres, Somao, Luarca…
Sept réserves de la biosphère
Pour les amateurs de voile, pas d’hésitation, Gijon s’impose. Sa marina de 780 anneaux accueille régulièrement la Solitaire du Figaro comme d’autres courses transocéaniques. Pousser les portes du club royaldont le roi Juan Carlos fut le premier membre, puis respirer l’air du large ou se laisser tenter par les bateaux à louer…
Dans un esprit voisin, pratiquer sans retenue la Route des phares, une originalité locale. Elle réunit une dizaine de sentinelles postées à Tapia de Casariego, Ortigueira, Candas, Tazones, Llastres, Llanes, etc., en passant par les plus beaux villages de la région (Cudillero, Santillana del Mar, en particulier) et autant de ports miniatures pas peu fiers de leurs habitants aux visages burinés et de leurs barcasses défraîchies.
Le déjeuner en terrasse témoignera de l’excellence des prises.
Le vert a aussi de quoi convaincre. VTT, randonnée pédestre autant qu’équestre, canyoning, escalade, observation des oiseaux, pêche, c’est au choix. A l’intérieur des terres, les Asturies comptent sept réserves de la biosphère et six parcs naturels, tous labelisés par l’UNESCO, c’est dire. Le long de centaines de kilomètres de sentes balisées (dont el Camino del Norte, un itinéraire pour Saint-Jacques de Compostelle ), la nature s’offre sur un écran géant que traverse l’aigle royal, le cerf ou l’ours brun.
Le cidre en vedette
Quant aux gourmands, ils trouvent leur bonheur sur toutes les terrasses du pays, façon plaisir vert ou enchantement bleu. Le bon accueil est un mantra local, la simplicité aussi. Sans parler des recettes de grand-mère pour mijoter le fabada, variante de cassoulet agrémenté des charcuteries locales, griller les poissons (merlu, thon), servir oursins et araignées de mer (les spécialités asturiennes) ainsi que les cinquante variétés de fromages que produit la région. Addition XXS, service tout sourire compris.
Enfin, prière de sacrifier au rite du cidre, il se perd dans la nuit des temps. Opter pour la bouteille, le serveur la tient alors très haut,loin du verre dont il ne rate jamais le col, en faisant mousser le liquide doré. Ou préférer el culete, le "petit cul", hop, deux gorgées et recommander. Pour parfaire ses connaissances, suivre la Route du cidre (Bimenes, Cabranes, Nava, Colunga…) qui, de la pommeraie aux pressoirs et à la dégustation rend incollable sur la boisson qui accompagne toutes les soirées à refaire le monde.
Attention, il serait indélicat de laisser quelques larmes au fond du verre en commandant la tournée suivante. Faire preuve d’éducation en les jetant comme tout le monde directement sur le sol. Plusieurs grandes fêtes du cidre sont au programme chaque été, à Gijon, Nava et ailleurs.
Pour l’anecdote, la reine des boissons asturiennes génère une rumeur tenace. Il se murmure que l’enfant du pays, Fernando Alonso, né à Oviedo en 1981, 32 victoires en F1 et deux titres de Champion du Monde au compteur, aurait mille fois demandé un magnum de cidre (à la place d’uneboisson pétillante d’origine française) lorsqu’il grimpait sur le podium. On dit aussi qu’au Mans ou à Indianapolis, il ne désespèrerait pas que soit un jour célébrée sa fierté asturienne. Tchin !
Visiter Hong Kong : quelles sont les meilleures choses à faire et voir dans le « port aux parfums » et ville la plus riche de Chine ?Hong Kong, la ville aux multiples visages, la cité aux diverses confluences et influences entre tradition chinoise et modernité occidentale. Un endroit foisonnant, déconcertant où les néons et les lumières des buildings tentent de cacher la misère à quelques pas.
Une ville où la population se montre extrêmement souriante, chaleureuse, adorable.
Comment ne pas succomber aux charmes envoûtants lors d’une visite de Hong Kong. Voici quelques idées des meilleures choses à faire à Hong Kong pour vous donner envie de vous plonger dans son univers pittoresque, unique au monde.
1. La promenade des stars
Avec l’activité incroyable de l’industrie cinématographique à Hong Kong, lesrues de la ville vont vous sembler très familières: les asiatiques et même les étrangers amoureux du 7ème art se sentiront chez eux. Cette promenade est un clin d’œil à Hollywood: elle offre un panorama sur l’ensemble de la ville d’où l’on devine les nombreux gratte-ciels et le fameux Pic Victoria.
Cette avenue symbolise tout le glamour du cinéma Hongkongais avec notamment les empreintes d’un acteur qui fit découvrir la ville au monde entier grâce à ses films, à savoir Bruce Lee.
2 Le Pic Victoria
Aussi surnommé sobrement « The Peak », il s’agit sûrement du plus haut point de toute la ville. Quartier le plus demandé, c’est aussi l’endroit où vous allez pouvoir (enfin) respirer à pleins poumons de l’air frais car Hong Kong demeure étouffante quand on se promène dans ses rues.
De ce point de vue incroyable, s’offrent à vous des gratte-ciel et la fameuse baie connus dans le monde entier. Essayez d’y aller le soir au moment où le soleil se couche pour admirer toutes ces teintes orangées et rosées qui se réverbèrent sur l’eau.
3. Le Peak tram
Dans le même esprit que précédemment, vous pouvez effectuer un trajet en tramway vers The Peak avec le Peak tram: une expérience inoubliable, cardepuis votre funiculaire, vous allez admirer les gratte-ciel qui défilent sous vos yeux ébahis. À son terminus, vous pouvez visiter la galerie historique qui demeure le témoin de plus de 100 ans d’histoire de la ville de Hong Kong.
4. Ocean Park
Dédié entièrement au monde marin, ce parc à thème propose des spectacles, des attractions diverses et la possibilité de découvrir un zoo et un formidable aquarium. Entre éducation, divertissement, et sensibilisation, cet endroit fait le bonheur des petits comme des
grands. Sur près de 870.000 m², vous découvrez des mondes fantastiques comme celui de Polar Adventure (la vie dans les Pôles avec une descente en bobsleigh et une rencontre avec des pingouins), l’univers de Rainforest avec son ambiance exotique digne d’une forêt tropicale et ses animaux extraordinaires comme l’aracari vert ou le capibara qui est le plus grand rongeur au monde.
5. Lady’s market
Situé sur la rue de Tung Choi sur près d’un kilomètre, Lady’s market est le paradis des vêtements et des accessoires pour femmes. Avec plus de 100 étals de vêtements et de souvenirs assez cheap, vous ne pourrez pas en sortir sans avoir acheté un petit quelque chose. Il y a de tout pour tous les goûts entre les vêtements, les montres, les articles pour la maison, les bibelots, les cosmétiques…
6. La Tour de l’Horloge
Construite en 1915 et haute de 44 mètres, l’ancienne Tour de l’Horloge est aujourd’hui un point de repère pour des millions de Chinois qui sont arrivés via la gare ferroviaire et son terminal de Kowloon-Canton. À l’instar de la Statue de la Liberté qui était le symbole de l’Amérique pour les migrants au début du 20ème siècle, cette tour rappelle les mêmes caractéristiques pour les Chinois.
7. Temple Street
C’est surtout pour son marché que la rue est connue: en effet, quand la nuit tombe, des étals apparaissent çà et là et chanteurs d’opéra et diseuses de bonne aventures commencent à faire leurs numéros. Temple Street, c’est un bazar populaire à ciel ouvert. Un lieu incontournable qui est imprégné de la culture locale et qui a servi à de nombreux décors dans plusieurs films.
Vous allez pouvoir y dénicher tout ce dont vous avez besoin comme des bibelots, des théières, des montres, des vêtements, des antiquités. Un endroit vivant, festif, théâtral qui illustre l’âme de Hong Kong.
8. HKCEC
Derrière cet acronyme quelque peu nébuleux se cache le centre d’exposition et de congrès de Hong Kong. Impossible de le manquer, il se situe sur la baie de l’île; il est considéré comme le meilleur centre d’exposition et de congrès d’Asie.
Le HKCEC est une extension du port qui fut créée avec des méthodes novatrices, notamment grâce à des techniques dites top-down pour faire face au manque de surface constructible. Une architecture reconnue mondialement.
9. La place Golden Bauhinia Square
Il faut savoir que la bauhinia est la fleur emblématique de la ville. Alors que Hong Kong est redevenue chinoise en 1997, une sculpture fut offerte à la ville et installée au centre de cette place qui demeure extrêmement populaire parmi les visiteurs chinois. Un lieu très important dans le cœur des habitants qu’il faut découvrir sans plus attendre.
10. Temple de Wong Tai Sin
Ce lieu de culte à la confluence des religions taoïstes, bouddhistes et confucianistes est un endroit magique car il est dit que tous les vœux se réalisent sur simple demande. En tout cas, l’endroit est fantastique de sérénité, le cadre naturel est sublime et les bâtiments sont richement décorés. On y vient pour obtenir la bonne fortune demander de l’aide et faire des offrandes.
11. Causeway bay
C’est sûrement l’un des plus beaux quartiers commerçants de la ville. Situé dans le quartier résidentiel, il y a toujours du monde, quelle que soit l’heure du jour. C’est ici que les locaux viennent acheter ce dont ils ont besoin pour leur quotidien et si vous voulez respirer l’âme véritable de Hong Kong et découvrir ses habitants, c’est à Causeway bay qu’il faut se rendre. Évitez toutefois d’y aller le week-end car la foule est très dense et cela peut rapidement devenir étouffant.
12. Nathan Road
L’une des rues les plus importantes de la ville où vous retrouverez de nombreux magasins, mais aussi des banques, des hôtels et des restaurants. Une rue extrêmement fréquentée autant en journée que la nuit. Une rue qui vit à son propre rythme dans laquelle il faut s’immerger.
Pourtant son histoire est singulière...
Omniprésente sur scène et sur les plateaux télé japonais, la jeune chanteuse a enchaîné les disques et les succès.
Maîtrisant parfaitement la langue, Danièle Vidal le reconnaît aujourd’hui bien volontiers : le Japon a marqué sa vie autant qu’elle a marqué le paysage musical japonais!
Danièle Vidal est né le 27 juin 1952 au Maroc quand il était une colonie française.
Elle débute en 1969 à dix - sept ans avec le disque "Aime ceux qui t'aiment", une reprise en langue française de la chanson russe de Edita Piekha , "Nash sosed", avec des paroles différentes. "Aime ceux qui t'aiment" a été publié au Japon sous le nom de "Tenshi no Rakugaki".
Danièle Vidal a publié des chansons en français et en japonais. Au début des années 1970, elle s'installe au Japon et y vit plusieurs années. En 1980, Vidal a épousé le musicien Shibata (nom japonais: 田 功) du groupe japonais de sons du groupe Chaco & Hell's Angel. Ils ont eu un fils et ont divorcé. Danièle Vidal vit maintenant enFrance à Lorgues, dans le département du Var.
Star de la chanson au pays du Soleil-Levant dans les années 70, aujourd’hui installée à Lorgues, Danièle Vidal s’apprête à renouer avec son glorieux passé.Un nouvel album est en préparation. Pétillante, Danièle Vidal retrouve son premier amour : le Japon. Et, cerise sur le gâteau, la chanteuse se produira à l’Olympia le 10 juin 2020.
Un regard bleu azur, un visage fin et des cheveux d’or. Reposant le clichélors d'un interview du journal local, Danièle Vidal sourit : « J’avais 19 ans lorsque cette photo a été prise. Ma carrière venait de décoller au Japon. » Elle prend une grande inspiration. « Je dois vous l’avouer… J’ai très peu parlé de cette période de ma vie autour de moi. Je me suis toujours dit : à quoi bon te répandre ? C’est du passé. Puis le Japon c’est le bout du monde ! [rires] »
Et pourtant, aussi riche qu’intéressante, l’histoire de Danièle mérite d’être partagée…
Née au Maroc elle s’installe à Marseille à l’âge de six ans avec ses parents, la petite Danièle s’initie rapidement à la danse classique, au chant et à la comédie musicale. « Grâce à ma maman, qui était passionnée d’art », raconte-telle.
Des années durant, Danièle enchaîne les concours et donne de la voix sur les scènes régionales, jusqu’à recevoir un jour un écho inattendu… « Mais qui est cette petite ? » « J’avais été sélectionnée pour représenter larégion Provence-Alpes-Côte d’Azur lors du festival de la chanson à Rennes », se remémore Danièle.
Un événement présidé par des directeurs artistiques des “Disques Barclay”, qui repèrent aussitôt la jeune chanteuse au visage de poupée. Très vite, propulsée dans la jungle parisienne, Danièle obtient un contrat etréalise son premier disque, avant d’être stoppée net dans sa lancée… « Je suis tombée gravement malade », confie-t-elle.
Mais alors qu’elle se retrouve éloignée de la capitale durant plusieurs mois, des représentants de King Records – une maison de disques japonaise – poussent les portes de la maison Barclay, en quête d’un échange entre artistes français et japonais. « Ma pochette se trouvait en évidence sur le bureau de Barclay. Quand ils l’ont vue, les Japonais ont interrogé : mais qui est cette petite ? Ils ont pris le disque, et c’est comme ça que tout a commencé. »
En l’espace de quelques semaines, le disque de Danièle se retrouve en têtedu hit-parade japonais. Ses titres, Aime ceux qui t’aiment et Catherine, sont entonnés par des millions de Japonais. " Quand j’ai débarqué pour la première fois là-bas, j’avais déjà mon fan-club, livre-telle, amusée. Mon disque passait dans les rues de Tokyo, notamment dans le quartier de Ginza, les Champs-Élysées japonais…"
Devenue une véritable star, surnommée la « poupée française », Danièle enchaîne les plateaux télé, les tournées et les campagnes publicitaires. Durant dix ans, multipliant les voyages entre Paris et Tokyo, la chanteuse mène une vie à 100 à l’heure. « En trois ans, j’ai parcouru 80 villes du pays. Il m’arrivait de me changer dans les taxis et de dormir dans les studios d’enregistrement. Je n’avais pas une minute à moi. »
À tel point qu’un soir, le jour de son anniversaire, son manager lui propose de l’accompagner dans le club d’un artiste qu’il connaît bien : le chanteur de rock Shibata Isao. « Quand je suis entrée dans la pièce, ça a été le coup de foudre instantané. Pour nous deux ! ». Et trois ans plus tard, désormais mariée à l’amour de sa vie, Danièle décide de mettre un terme à sa carrière, après cinq disques d’or. « Je voulais me renouveler, changer d’image et de répertoire. Mais ma maison de disques ne m’a pas suivie. »
De retour à Paris, Danièle se consacre à sa vie de famille, en particulier à son fils Julien, tout en conservant un pied dans le “milieu”. « J’étais interprète et j’accompagnais des personnalités japonaises, je prenais part à des galas de prestige… J’ai même chanté à la galerie des Glaces, au château de Versailles, devant plusieurs centaines de Japonais. »
Aujourd’hui installée à Lorgues, depuis le début des années 90, et vivant avec son compagnon Yves, Danièle vient d’emprunter un nouveau tournant…
Là encore inattendu ! Au fil de ses retrouvailles avec ses amis japonais, et de nouvelles rencontres, Danièle Vidal est en effet sur le point de raviver la flamme japonaise.Après avoir signé avec Sony Music en juin, la star des années 70 a enregistré il y a moins d’un mois un nouvel album à Tokyo. « Sa sortie est programmée le 23 octobre. »
En parallèle, Danièle projette la sortie d’un bouquin autobiographique, écrit par son amie et auteure Eva David. « Parce qu’en vérité, je n’ai jamais quitté le Japon. Une partie de mon coeur y est toujours et y restera à jamais… »