De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
26/09/2019 - 14:40
Ne confondez pas les marrons "toxiques" avec les châtaignes !

26/09/2019 - 14:24
Villages d'Alsace aux couleurs d'automne.


Riquewihr


Mittelbergheim


Kaysersberg


Route des vins d'Alsace


Hunawihr


Heiligenstein


Sélestat


Barr
25/09/2019 - 13:32
24/09/2019 - 14:32
La cathédrale d’Albi ou la surprenante forteresse de Dieu.



De l’extérieur, la cathédrale d’Albi n’est similaire à aucune autre. La plus grande église de briques au monde estde prime abord assez peu gracieuse et ressemble davantage à un château fort qu’à la maison de Dieu. Il suffit pourtant d’entrer dans l’impressionnant édifice pour découvrir l’inattendu : un décor somptueuxet délicat, richement décoré, où un bleu du XVIe siècle encore intact s’entremêle à de la feuille d’or.
Plongeons dans l’histoire de cette cathédrale hors normes également surnommée la “forteresse de Dieu”.



Une cathédrale pour affirmer la foi catholique et l’identité languedocienne
Le contexte de l’édification de la cathédrale d’Albi est à la fois religieux et politique. En effet, au début du XIIIe siècle Bernard de Castanet souhaite réaffirmer la foi catholique et éradiquer le Catharisme par la construction d’une nouvelle maison de Dieu.

Le contexte religieux
Le choix de la brique n’est pas anodin : ce matériau rappelle la couleur de la chair ce qui va à l’encontre des croyances cathares pour qui Jésus, le fils de Dieu, n’était qu’un esprit pur et n’avait jamais pris la forme d’un homme. L’utilisation de la brique permettait donc de réaffirmer le dogme catholique.

Quant à cette forme brute et austère de forteresse, elle assoit la foi catholique dans une terre marquée par l’hérésie tout en montrant qu’il est possible d’être catholique en étant pauvre à une époque où le catharisme reprochait à l’église d’être riche, puissante et trop proche du pouvoir.







Le contexte politique
La ville d’Albi faisait partie du comté de Toulouse qui avait été rattachéde force à la couronne de France et donnait aux Albigeois l’impression d’être absorbé par Paris. Avec la construction de la cathédrale, on a souhaité se démarquer des cathédrales du nord de la France en affirmant son régionalisme, sa langue et sa culture.

La construction de la cathédrale d’Albi
C’est en 1277 que le projet voit le jour. Il faudra cinq années pour rassembler les fonds et les corps de métiers nécessaires à l’édificationde la cathédrale.

La première pierre est posée le 15 août 1282 ; le gros oeuvre sera achevé un siècle plus tard en 1383. Cette construction rapide a permis d’élever un édifice doté d’un seul style architectural. Le clocher et le porche d’entrée seront édifiés plus tardivement et achevés au XVe siècle.

L’intérieur de la cathédrale d’Albi
Les riches décors intérieurs ne sont cependant pas d’origine. Ils ont été créés à la Renaissance, vers la fin du XVe siècle / début du XVIe siècle à la demande de l’évêque Louis Ier d’Amboise qui avait pour souhait de faire découvrir Dieu à travers la beauté de l’art.

Cette décoration intérieure est comme une bible ouverte. Des artistes du monde entier sont venus travailler à sa réalisation, pendant trente ans ! Ilspeignaient la nuit “a fresco” sur un mortier frais. Il serait bien difficile de vous détailler de façon exhaustive la décoration intérieure de la cathédrale, voici donc quelques morceaux choisis…



L’orgue
Il s’agit des plus grands orgues classiques de France, construits en seulement 3 ans. Ils sont classées monument historique, composés de 3 549 tuyaux (ceux en bois sont d’origine) et pas moins de 8 personnes étaient nécessaires pour en actionner la soufflerie !



La fresque du Jugement dernier
Sous l’orgue se trouve un gigantesque peinture qui faisait à l’origine 270m². Elle représente le Jugement dernier avec le paradis et les anges àgauches ; les enfers à droite où l’on peut lire “Loin de moi peuple maudit, regagnez le royaume préparé pour vous par le diable et ses anges”. Dessous, les 7 enfers correspondent aux 7 péchés capitaux.





Au XVIIIe siècle, cette peinture a été en partie détruite pour ouvrir un accès au centre vers la chapelle située sous le clocher.

Les voûtes
Avec leurs couleurs vives et leurs dimensions hors normes (97 mètres de long !), ces voûtes rassemblent la peinture renaissance italienne la plus ancienne et la plus grande de France. Le bleu qui domine cette peinture date de 1520 et n’a jamais été restauré, on n’a du reste jamais réussi à le reproduire ! Les parties dorées ont été réalisées à la feuille d’or.



Le jubé
Le jubé est une tribune qui sert de clôture pour séparer le choeur liturgique de la nef. Il isolait donc le choeur (réservé aux clercs) des fidèles.
Au XVIe siècle une réforme liturgique imposant que le choeur soit visible des fidèles a provoqué la disparition de nombreux jubés. En France, seules une dizaine d’églises ou cathédrales ont conservé leur jubé, c’est notamment le cas du Monastère de Brou (Bourg-en-Bresse) ou de l’église Sainte-Madeleine (Troye).
La présence de ce jubé dans la cathédrale d’Albi est donc particulièrement remarquable. Il a été conçu dans un style gothique flamboyant, c’est une véritable dentelle de pierre.





Le chœur
De l’autre côté du jubé se trouve le somptueux chœur au style gothique flamboyant. C’est comme une petite église à l’intérieur de la cathédrale.









Les graffitis
Dans les peintures, de nombreux graffitis se cachent. Si vous êtes observateur, vous pourrez facilement trouver quelques silhouettes qui se fondent dans le décor !



Voyez-vous les visages qui se cachent dans cette fresque ?



Pourquoi faut-il aller visiter la cathédrale d’Albi ?
J’ai eu la chance de pouvoir visiter de nombreuses cathédrales  mais jamais je n’ai été aussi ébloui qu’à Albi. La différence entre l’aspect brut de l’extérieur et la finesse de l’intérieur provoque un vrai choc et on peut s’y perdre des heures à en observer tous les détails.
Que vous soyez croyant ou non c’est une merveille qui justifie à elle seule de venir à Albi ! Vous pourrez par ailleurs compléter votre séjour par la visite du formidable musée Toulouse-Lautrec situé juste à côté, dans l’ancien palais épiscopal.
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2019 à 14:34
24/09/2019 - 13:38
Quelques clichés de La Cité de Carcassonne 
 

Vue d'un côté.


La façade porte d'entrée.


Dans l'enceinte.

 

 

 


Le château Comtal


La basilique Saint Nazaire


La Cité de nuit.


La porte principale


Si vous voulez en apprendre plus sur la Cité je vous invite à cliquer sur le lien Wikipédia.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cit%C3%A9_de_Carcassonne
Ce commentaire a été modifié le 24/09/2019 à 13:39
23/09/2019 - 14:12
Les enseignes à Kientzheim













18/09/2019 - 11:52
nice and great to spot your train train time table
14/09/2019 - 14:41
Une journée à Arles, patrimoine et richesse historique



Arles, en quelques mots
Arles est situé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle est surtout connuepour avoir hébergé l’artiste Vincent Van Gogh, et son festival annuel de la photographie reconnu dans le monde entier.

Mais Van Gogh n’est pas le seul héritage d’Arles. Les Celtes, les Grecs et les Romainsse sont également installés ici, l’architecture et les ruines romaines sont les plus grands attraits de la ville. Pas étonnant qu’elle soit classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

À côté de cela on trouve partout dans la ville des colonnes et d’autres vestiges de l’antiquité, les bains publiques, ainsi que des portions de murs et des portes d’origine. Et bien sûr tout le charme de la Provence, avec ses façades colorées, les volets dans un ton pastel, et même du street art !






Les Arènes d’Arles
À l’époque romaine, Arles était une ville florissante, à l’image de ses arènes construites il y a plus de 2 000 ans pour accueillir, comme le Colisée de Rome , des gladiateurs et les courses de chars.Aujourd’hui, bien qu’il ne reste que peu de traces de l’époque, elles sont toujours utilisées pour des événements tels que des festivals et des combats de taureaux.

Les Arènes d’Arles sont les 20e plus grandes au monde.
A titre de comparaison, elles sont plus grandes que les célèbres arènes de Nîmes. Voilà, c’est dit !
Les couloirs, appelés à l’époque vomitoires, ont été construites de manière à ce que la foule quitte l’arène selon les différentes catégories de personnes. On ne sait pas si cela fonctionne, car seuls dans ces couloirs, nous n’avons croisé personne, alors de quelle classe sommes-nous ?





La vue imprenable depuis les Arènes d’Arles, sur la ville et le Rhône.





Le centre historique
La vieille ville est un plaisir, avec son dédale de rues incurvées, de vestiges romains, et le charme moderne des boutiques, galeries et des lieux de restauration. Sans être un grand fan du peintre Van Gogh, nous vous conseillons de suivre le circuit à pied qui lui est dédié, ensuivant le tracé réparti dans toute la ville. C’est comme une chasse au trésor !

Le long de la promenade, vous rencontrerez l’Espace Van Gogh, l’hôpital où Van Gogh s’est rendu après s’être coupé l’oreille. Ici, il a peint environ 300 œuvres d’art. L’entrée est gratuite et la cour vaut vraiment le détour.

Dès le matin, Arles bénéficie d’un soleil doré qui rayonne sur les façades aux couleurs pastel. Le centre historique, les arènes et les quais peuvent se faire à pied, sans avoir àvous précipiter.








Les ruelles d’Arles et la Place du Forum
Chaque ruelle permet d’admirer des vestiges antiques, mais aussi la douce lumière de Provence qui illumine ici et là, toutes sortes de détails urbains, ou plonge dans l’obscurité d’autres visiteurs.

En vous perdant dans ce dédale, vous ne pourrez que tomber sur la célèbre Place du Forum qui est une jolie place ombragée, où l’un des nombreux cafés est célèbre parce que Van Gogh a peint « Terrasse du café le soir » en septembre 1888. Bien que cela puisse sembler le meilleur endroit de prendre un verre ou un repas, il s’agit aujourd’hui davantage d’un piège à touristes.





Arles et la photographie
Si Cannes est la ville du cinéma, alors Arles est la ville de la photographie. Depuis 1970, la première semaine de juillet marque l’ouverture des Rencontres d' Arles  jusqu’à la troisième semaine de septembre. De renommée internationale, ce plus grand rassemblement annuel de photographes d’art du monde, propose chaque année des expositions dans des lieux historiques de la ville, des workshops et conférences.





S’appuyant sur sa réputation, un nouveau rêve d’art culturel est en train de naître : la nouvelle Fondation LUMA . Actuellement en construction, la tour Frank Gehry faite d’acier inoxydable et de pierre en sera le monument phare.l’École nationale Supérieure de la photographie, s’installera ici une fois les travaux achevés courant 2020, ainsi qu’une grande maison d’édition française et d’autres partenaires dans le domaine de la musique et de la danse.





La Camargue
Arles est appelée la Porte de la Camargue, un paysage unique situé au sud du delta du Rhône. Célèbre pour ses flamants roses, ses salines, ses rizières, ses chevaux blancs, ses taureaux noirs et ses gardians, cette région est fascinante par sa nature sauvage et préservée. Et ses célèbres plages de dunes bordant la Méditerranée qui s’étendent à perte de vue vous offriront les plus beaux couchés de soleil.

Dans le parc ornithologique de Pont du Gau ,des milliers d’oiseaux s’épanouissent dans les zones humides, y compris jusqu’à 40 000 flamants roses lorsqu’ils reviennent chaque année pour se reproduire dans les vasières. C’est vraiment un spectacle à voir !


Ce commentaire a été modifié le 14/09/2019 à 14:42
12/09/2019 - 14:48
Le parc de la Marseillaise à Guebwiller dans le Haut-Rhin



Le parc de la Marseillaise à Guebwiller dans le Haut-Rhin, a été créé en 1897 par Edouard ANDRE, paysagiste renommé.
On y trouve un patrimoine arboré exceptionnel de 210 arbres, dont deux arbres remarquables (Séquoia géant et Cèdre du Liban) et de magnifiques massifs floraux ainsi qu’un kiosque à musique, un puits Renaissance, un banc exèdre et un monument dédié à Théodore DECK, célèbre céramiste né à Guebwiller.















12/09/2019 - 14:41