De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
19/07/2017 - 17:43
CHINE












Confrontée à de terribles problèmes de pollution,
la Chine prend les devants.

Tous les moyens sont bons pour combattre le
fléau.

Le dernier projet en date : une sorte de cité-forêt prévue pour
2020.

La Chine en pleine guerre contre la pollution 
:

Sur le front de l’écologie, la tendance n’est pas optimiste.

Entre le retrait de l’Amérique de Trump de l’Accord de Paris sur le climat, les dernières prévisions alarmistes des scientifiques sur le
réchauffement climatique ou l’extinction de masse des espèces, les
bonnes nouvelles sont rares.

Et elles viennent souvent de Chine.

Pays le plus pollué de la planète, la première économie mondiale semble
prête à beaucoup d’efforts pour contrer ce qui apparaît comme une
menace existentielle sur sa sécurité alimentaire ou la santé de ses
habitants (la pollution de l’air provoquerait environ 1 millions de
morts par an).

Après la réitération de ses engagements internationaux ou
la construction de la plus grande centrale solaire flottante du monde,
voici donc son projet de ville verte.

Le projet a été lancé dans la province de Guangxi
(Sud-Est de la Chine, à la frontière avec le Vietnam),
à quelque pas de Liuzhou, une ville « moyenne » (par rapport aux standards chinois) de 4 millions
d’habitants.

L’objectif de cette ville parfaitement intégrée dans son
écosystème est de réduire la pollution.

Au total, elle devrait ainsi
absorber près de 10 000 tonnes de CO2 par an tout en produisant sur la
même durée 900 tonnes d’oxygène.

Un bon bilan.





Le développement économique de la Chine a pour conséquence une
pollution massive. Ici, le « smog » (nuage de pollution) de Pékin en
2003

Prouesse architecturale
Pour parvenir à ce résultats, tous les moyens sont bons.

Cette ville-forêt s’appuiera principalement sur une végétation dense et
luxuriante :
- on prévoit d’y planter environ 40 000 arbres, et de
recouvrir le tissu urbain de pas moins d’un million de plantes d’une
centaine d’espèces différentes.

Un bon moyen de filtrer l’air, mais
aussi de créer les conditions favorables à l’épanouissement d’un riche
écosystème en milieu urbain (oiseaux, insectes, petits animaux…).

Pour
parvenir à ce résultat, la végétation sera placée  » non seulement dans
les parcs et les jardins,
ou le long des rues, mais sur les façades [et
les toits] des immeubles « , précise le cabinet d’architecte en charge
du projet.

Le pendant de cette ville verte est bien sûr la production d’énergie.

Les 175 hectares de terrains se doivent d’être autosuffisants, et ce,
en utilisant uniquement des sources d’énergies non polluantes, comme la
géothermie et l’éolien.

La cité forestière sera rattachée à la capitale
de la préfecture par des voitures électriques et une ligne ferroviaire
rapide.

Bien sûr, ces éléments urbanistiques ne seront pas réalisés au
détriment du confort ou de la modernité : la ville comprendra des
hôpitaux, des écoles, divers espaces récréatifs, et elle sera
entièrement connectée !

 Le projet porté par le cabinet d’architecte de Stefano Boeri

Vers un nouveau modèle d’urbanisme
Ce projet s’inscrit dans un courant plus vaste à l’échelle du pays et même du monde.

L’humanité vit désormais essentiellement dans les villes
(à l’avenir le taux d’urbanisation devrait s’harmoniser autour de 75 %,
comme dans les pays les plus développés).

La ville du futur est une
branche de l’urbanisme à part entière.

L’architecte de notre
ville-forêt, Stefano Boeri, s’est d’ailleurs fait une spécialité de ce genre de constructions écologiques, avec son building vert à Milan (et bientôt à Nanjing en Chine).

Un autre projet de ville verte pourrait d’ailleurs voir le jour dans les environs de la très polluée Shijiazhuang dans le nord du pays.

La Chine, avec son potentiel économique fait figure d’eldorado, mais d’autres projets existent (comme Iskandar en Malaisie).

Ces villes du futur, qui mêlent innovation technologique, souci environnemental, et cadre de vie idyllique (les plantes formant aussi
des barrières sonores), risquent cependant de rester le privilège d’une
petite portion de l’humanité.

Il n’est pas anodin à cet égard que les
structures végétales de Boeri soient des hôtels de luxe.

De la même manière, la ville forestière en construction n’abritera
que 30 000 âmes, à comparer aux millions d’habitants de Liuzhou.

On peut donc craindre que malgré l’apparition de petits îlots
paradisiaques, la plus grande part de l’humanité du futur soit toujours
contrainte de s’entasser dans des bidonvilles, ou au mieux dans des
banlieues résidentielles aussi polluées que polluantes…

 les Bosco verticale, tours vertes construites par Stefano Boeri à Milan







Deux écoles, un hôpital et des espaces de détente sont d’ores et déjà prévu.
Selon The Guardian, l’inauguration de cette grande première mondiale pourrait avoir lieu dès 2020.










Après avoir inauguré la plus grande centrale solaire flottante du monde,
la Chine se lance dans la construction d’une ville-forêt entièrement
indépendante énergétiquement.




Après avoir inauguré le complexe Bosco Verticale – de véritables immeubles-forêt –, en plein cœur de Milan en 2014,
l'architecte italien Stefano Boeri remet ça en Chine.





19/07/2017 - 15:25
                                              C'EST ARRIVÉ UN 19 JUILLET
                                                     1919
Création pour le Tour de France du maillot jaune
Le Tour de France de 1919 marque la création du fameux maillot jaune. Ce
maillot distinctif est créé en plein tour! C'est au départ de Grenoble
(11e étape), le 19 juillet 1919, qu'Eugène Christophe est revêtu du tout
premier maillot jaune de l'histoire.

1937
Décès de George Parker


George Parker, né le 1er novembre 1863, est un inventeur américain d'une plume fontaine.
George Parker était professeur de télégraphie et vendait des stylos de marque
John Holland à ses élèves. Il se devait d'assurer le service après-vente
et se trouva confronté au problème du flux d'encre s'arrêtant dès que
l'air prenait la direction du réservoir. Il se mit au travail, et à
l'aide d'un tour, d'une minuscule foreuse et d'une scie, accoucha en fin
de compte d'un stylo suffisamment stable pour ne plus avoir besoin de
révisions à l'atelier. Il déposa son premier brevet en 1889. Avec un
associé, W.F. Palmer, il mit sur pied la Parker Pen Company. Les
premières années, ils déposèrent plusieurs brevets et furent à l'origine
de nombreuses inovations technologiques.


2013

A Trappes en banlieue parisienne, un contrôle d'identité d'une femme voilée intégralement tourne mal et dégénère en émeute


Né(e) à : Paris , le 03/08/1928
Mort(e) à : Dourdan, Essonne , le 19/07/2010
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Cécile Aubry, née Anne-José Bénard, est une écrivain, scénariste, réalisatrice et actrice française.

Son début de carrière internationale semblait très prometteur (Cécile Aubry
fera la couverture de l'édition du 26 juin 1950 du magazine Life) et
elle obtient son premier grand succès dès ses débuts avec le film Manon,
de Henri-Georges Clouzot tourné en 1949.

Elle signe ensuite un contrat avec la 20th Century Fox, mais ne tourne que dans un petit
nombre de films. Dans La Rose noire on la voit aux côtés de Tyrone Power
et d'Orson Welles et, dans Barbe-Bleue, elle est la dernière femme de
cet inquiétant personnage, interprété par Hans Albers.

Cependant, après avoir épousé Si Brahim el Glaoui, fils du Pacha de Marrakech,
elle abandonne son métier d'actrice. Après l'indépendance du Maroc, elle
devient écrivain pour enfants.

Elle est notamment l'auteure de la série des "Poly" et du feuilleton "Belle et Sébastien", tiré de son
roman et interprété notamment par son fils Mehdi El-Glaoui, qui durera
trois saisons, entre 1965 et 1968, avant d'être adapté en série
d'animation au Japon.

Elle meurt au centre hospitalier de Dourdan des suites d'un cancer du poumon à l'âge de 81 ans   


1979
Election de Simone Veil à la présidence du Parlement européen
Première femme à occuper le poste, elle gardera la tête du Parlement jusqu'en janvier 1982.

1992
Assassinat de Paolo BorsellinoC'est arrivé un 19 juillet
Paolo Borsellino, né le 19 janvier 1940 à Palerme, Sicile et décédé dans la
même ville, était un juge antimafia italien. Il est le frère de Rita
Borsellino, militante antimafia et ancienne présidente de Libera.
Né dans un quartier ouvrier de Palerme, la Kalsa, Paolo Borsellino effectue
ses études de droit à l'université de Palerme, dont il sort diplômé
avec les honneurs en 1962 et passe l'examen du concours national de la
Magistrature en 1963. Après son mariage en 1968, il est transféré à
Palerme en 1975 avec Rocco Chinnici, où il s'attelle à combattre la
Mafia sicilienne.
Il porte à son actif l'arrestation de 6 membres de l'organisation en 1980 ;
la même année, un de ses proches, le capitaine des Carabiniers Emanuele
Basile, est assassiné par la Mafia. À la suite de cet évènement, il se
voit accorder une protection policière.
Travaillant avec les juges Giovanni Falcone et Rocco Chinnici, Borsellino continue son enquête sur
la Mafia et ses liens avec le pouvoir politique et économique sicilien
et italien. En 1983, Rocco Chinnici est tué par une bombe placée dans sa
voiture et remplacé par Antonino Caponnetto. En 1986, Borsellino
devient procureur en chef de Marsala, principale ville de la province de
Trapani, où il poursuit son travail antimafia. Ses liens avec Giovanni
Falcone, resté à Palerme, lui permettent d'enquêter dans toute la Sicile
occidentale. En 1987, après la démission de Caponnetto pour raisons de
santé, Borsellino participe au mouvement de protestation après l'échec
de la nomination de son ami Giovanni Falcone à la tête du réseau
antimafia.
Le 19 juillet 1992, après cinq ans de lutte contre la Mafia, le juge Borsellino est tué dans l'explosion d'une voiture piégée
Via D'Amelio, à Palerme, moins de deux mois après la mort de son ami et
collègue Falcone. L'explosion tue également ses cinq agents de police
nationale composant son escorte, Agostino Catalano, Walter Cosina,
Emanuela Loi, Vincenzo Li Muli et Claudio Traina.

Salvatore "Toto" Riina, le chef de la famille mafieuse des Corleone, purge
aujourd'hui une peine de prison à perpétuité pour avoir ordonné les
assassinats des juges Borsellino et Falcone, ainsi que pour de multiples
autres meurtres. Gaspare Spatuzza a également été condamné dans cette
affaire, après avoir avoué avoir volé la Fiat ayant servi à l'attentat.


2005
Décès d'Alain BombardC'est arrivé un 19 juillet
Alain Bombard, né le 27 octobre 1924 à Paris, est un médecin et un biologiste
français reconnu pour son voyage à bord de « l'Hérétique ».
Il est persuadé que l'on peut survivre après un naufrage, avec un minimum
de nourriture et surtout d'eau, qu'elle vienne de la pluie, des poissons
(en les pressant) ou d'eau de mer coupée avec de l'eau douce. Il ne lui
reste maintenant plus qu'à prouver qu'il a raison, et pour cela il ne
va pas hésiter à tenter l'expérience lui-même.
En 1952, il part à bord d'un Zodiac « l'Hérétique », doté d'une voile et avec pour seuls
équipements : un sextant, un filet à plancton et quelques livres.
Bientôt il se retrouve sans rien à l'horizon, au bon vouloir du vent et
des courants. Les premiers jours, il se nourrit comme prévu : eau de mer
et jus de poissons. Mais il devra attendre trois semaines pour voir la
pluie. Petit à petit, la peur de la mort, les diarrhées et la perte de
poids l'affaiblissent. Alors il fait signe à un cargo qui lui donne un
œuf, une pomme et quelques légumes à manger, mais il refuse d'abandonner
car ce serait donner raison à tous ses détracteurs.
La mer se déchaîne et l'oblige à écoper sans arrêt et toujours avec les moyens du
bord : sa chaussure ou son chapeau. Les dernières semaines seront très
dures mais il finira par toucher terre à la Barbade le 23 décembre 1952
après 113 jours de mer. Il est dans un état de santé déplorable et doit
être hospitalisé


1799
Découverte de la pierre de Rosette
La pierre de Rosette est un fragment de stèle en granodiorite, découverte
dans le village de Rachïd (Rosette) le 19 juillet 1799 durant la
campagne de Napoléon en Égypte. C'est un jeune officier en génie,
Pierre-François-Xavier Bouchard, qui remarqua cette pierre noire de plus
d'un mètre de haut lors de travaux de terrassement dans une ancienne
forteresse turque
Lors de la capitulation de 1801, les Britanniques victorieux exigèrent la
livraison des monuments antiques, dont la pierre de Rosette.
La pierre de Rosette mesure 112 cm de hauteur pour 76 cm de largeur et environ 28 cm d'épaisseur.
Elle est exposée au British Museum à Londres, où elle est conservée depuis 1802.
Mais dès 1800, une reproduction du texte avait été envoyée en France pour y être étudiée.

Jean-François Champollion, qui n'avait pas encore dix ans au moment de la découverte
de la pierre, se lança très jeune dans la bataille du déchiffrement des
hiéroglyphes. Après huit années de travail acharné, en 1822, il peut
annoncer à la communauté scientifique qu'il a percé le secret. Sa
méthode était bonne, puisqu'elle s'appliqua à la traduction d'autres
textes hiéroglyphiques

1834
Naissance d'Edgar Degas, peintre impressionnisteC'est arrivé un 19 juillet
Edgar Degas est un peintre, sculpteur et photographe français né le 19 juillet 1834 et décédé le 27 septembre 1917 à Paris.
Bien que célèbre aujourd'hui, Degas reste encore un « mal aimé » par rapport
à Vincent Van Gogh, à Paul Gauguin et même à Henri de Toulouse-Lautrec,
et on lui refuse l'importance qu'on accorde à Paul Cézanne. Mais la
postérité exauce ainsi son vœu : « Je voudrais être illustre et inconnu.


1900
Inauguration du métro de Paris
Le 19 juillet 1900, la ligne fut ouverte entre Porte Maillot et Porte de
Vincennes pour relier les différents sites de l'exposition universelle.
Seules huit stations sont finalisées et ouvertes à l'inauguration, les
dix autres furent progressivement ouvertes entre le 6 août et le 1er
septembre 1900. Elle suit l'axe monumental ouest-est dans Paris. Ces 18
stations furent entièrement construites sous le contrôle de l'ingénieur
Fulgence Bienvenüe. La plupart d'entre elles étaient longues de 75
mètres et d'une largeur de 4,10 mètres

1903
Fin du premier Tour de France
Le départ a lieu le 1er juillet à Montgeron, banlieue sud de Paris.
Le parcours compte six étapes pour 2 428 km.
Quatre-vingts coureurs engagés, 60 seulement s'alignent au départ, 21 sont à l'arrivée.
Le peloton est majoritairement français avec 71 coureurs
Trois Belges, trois Suisses, deux Allemands et l'Italien de Paris Rodolphe Muller, complètent la liste des engagés.
La victoire va au Français Maurice Garin
La moyenne du vainqueur est de 26,450 km/h.
Celui ci l'emportera encore en 1904





                                              
19/07/2017 - 13:13
                                                   BASILIQUES DU MONDE1
basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André   à la mémoire du grand Louis XI  
En empruntant la D951 (qui devient D751 en Indre-et-Loire), le plus
agréable chemin pour rejoindre Blois, Amboise et Tours, ou même
Chambord, qui longe le plus souvent la rive gauche de la Loire, vous
passerez près des murs imposants de la basilique Notre-Dame de
Cléry-Saint-André, à 15 kilomètres d’Orléans.

Sous les voûtes de 27 mètres de hauteur, cherchez le dernier pilier sud :
une dalle marque l’emplacement du cœur enseveli de Charles VIII. Dans le
chœur, la petite Vierge de Cléry, copie du XVIe siècle.
Cet imposant édifice gothique, rendu d’autant plus impressionnant par la
modestie du village, constitue un double lieu de recueillement. D’abord
auprès d’une statue de la Vierge millénaire – elle fut découverte en
1280 – qui fait l’objet de pèlerinages depuis lors (Cléry étant sur les
routes de Compostelle), au point que Philippe Le Bel dut faire ériger
ici une collégiale en 1309 pour pouvoir accueillir tous les pèlerins.
Le cénotaphe 
de marbre du sculpteur orléanais Michel Bourdin représentant
Louis XI en prière date de 1622, le monument de bronze initial avait en
effet été détruit en 1562 par les troupes du prince de Condé, qui
dispersèrent aussi les cendres royales.
Mais la basilique abrite aussi le tombeau d’un des seuls rois de France non
enterré à la basilique Saint-Denis. Et quel roi ! Louis XI, ordonnateur
de notre État-Nation, fut inhumé ici en 1483. Un hommage s’impose !
D’autant qu’il fut aussi l’initiateur des châteaux de la Loire avec la
construction de Langeais, dans les années 1460. On lui doit la
refondation de la basilique, pour avoir prononcé le vœu, lors du siège
de Dieppe en 1443, de donner son poids en argent pour la reconstruction
de Notre-Dame de Cléry s’il prenait la ville aux Anglais sans trop de
dommages. Promesse tenue, avec trois travées supplémentaires et une nef
en pur gothique flamboyant éclairée de vastes fenêtres. Dans la
basilique reste le souvenir des exactions des troupes protestantes du
prince de Condé, en 1562, qui détruirent le tombeau de Louis XI. Un
témoignage supplémentaire de la violence des guerres de Religion, dont
tout le Val de Loire porte les traces.
 
Le sanctuaire de Las Lajas est une basilique catholique romaine, près de la
ville de Ipiales en Colombie, un monument architectural remarquable.
 
Cette église néogothique a été élevée à cheval sur les gorges de la rivière Guaitara, suspendue à 100 m de haut au dessus du fond du canyon.
 
Un pont de 50 m relie l’édifice qui a des allures de contes de fées à l’autre côté des gorges.
 
Il a fallu quelques 33 ans, entre 1916 et 1949, pour terminer sa
construction financée par des locaux en remplacement d’une église du
19ème siècle érigée sur ce lieu où est apparue la vierge à deux femmes (entres autres miracles).
 
Le sanctuaire de Las Lajas est considéré comme la plus belle église de Colombie
 
 

 
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 
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LA BASILIQUE DE SAINT QUENTINPublié le 15/11/2012 à 11:46 par photocosmosTags : image histoire france background musique 2010 art anges
LA BASILIQUE DE SAINT QUENTIN




La basilique Saint-Quentin est une basilique catholique romaine française
située dans la ville de Saint-Quentin dans le département de l'Aisne.

Cette basilique, dédiée à saint Quentin, martyr du IIIe siècle fait l’objet
d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.


apres la guerre de 14-18

La construction de la basilique de Saint-Quentin a débuté à la fin du XIIe
siècle et est achevée trois siècles plus tard. Les guerres les
épidémies et les difficultés financières expliquent la lenteur
inhabituelle des travaux qui resteront inachevés, la façade n'ayant
jamais été construite.





L'édifice est le témoin prestigieux d'une époque fervente et fastueuse, quand la
ville était à la fois foyer religieux et position stratégique au confins
nord du royaume.
Cet ensemble complexe, original et fascinant, appartient tout entier au
gothique dont il réunit toutes les évolutions. Il est lié à l'histoire
de la dévotion à saint Quentin, dont il contient les reliques.
La vénération pour le saint va aller en croissant et une communauté de
clercs s'établit dès le VIIIe siècle autour de la chapelle qui devient
le noyau primitif de la ville de Saint-Quentin. Vers 1190, afin
d'accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux, le collège de
chanoines décide la construction d'une imposante collégiale.




L'édifice est long de 123 mètres.
Hauteur sous voûtes de la nef et du chœur : 34 mètres.
Largeur : 52 m.
Il y a deux transepts et cinq portails.


Le grand Orgue




Le buffet d’orgue de la basilique date des années 1690. Il traverse la
Révolution en ne perdant que son emblématique royale. Il est légèrement
endommagé et survit donc à la Première Guerre mondiale. Ce buffet
d’orgue baroque n’a pas d’équivalent en France par sa monumentalité, la
composition de sa façade et son riche décor sculpté reposant sur des
anges, des trophées d’instruments de musique et un relief circulaire
grandiose représentant le ravissement au ciel de l’âme de saint Quentin.










BASILIQUE SAINT-ANDOCHE DE SAULIEU





ENCORE UN MOMENT A VIVRE PLEINEMENT


La basilique Saint-Andoche de Saulieu est une église de type roman située à
Saulieu, dans le département de la Côte-d'Or (Bourgogne). Elle a été
construite à partir de la fin du XIe siècle sur un plan clunisien.


Cette basilique fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.





La basilique actuelle a été construite sur les ruines d'autres édifices
religieux antérieurs situés sur le lieu probable de conservation des
reliques de trois martyrs chrétiens du IIe siècle, Andoche, Thyrse et
Félix. Compagnon de saint Bénigne et disciple de saint Polycarpe,
Andoche aurait été tué avec ses compagnons en 177 sur la route de
Saulieu (Sedelocus).





Dans un petit creux souterrain près du lieu de leur martyre, leurs reliques
auraient été conservées et seraient devenues lieu de pèlerinage dès leur
martyre. En 306 une première église est construite, qui porte déjà le
titre de basilique si l'on en croit le testament d'un abbé de Flavigny
et Saulieu, Vandérade, qui en 706 lègue ses biens à la « basilique »
Saint-Andoche de Saulieu (do ad basilicam sancti Andochii).





La première basilique est un lieu de pèlerinage fréquenté, y compris par
Clovis, Colomban, le roi de Bourgogne Gontran et Brunehilde.


En 747, une attaque des Sarrasins provoque la première ruine de l'église,
ainsi que d'une grande partie de la cité. Charlemagne finance la
reconstruction de l'église, qui perd son titre de basilique pour prendre
celui d' « église royale » de Charlemagne.





L'église carolingienne est ruinée par les guerres et les pillages des IXe et Xe
siècles. Pendant la première partie du XIe siècle, elle est en ruines.


À la fin du XIe siècle, Étienne de Bagé, évêque d'Autun et comte de
Saulieu, entreprend de faire reconstruire la basilique. Étant proche du
monastère de Cluny, il fait donner à la basilique de Saulieu un style
inspiré de la grande abbaye bénédictine.





La basilique est construite très rapidement et avec une grande continuité.
Le 21 décembre 1119, elle est consacrée par le pape Calixte II,
lui-même d'origine bourguignonne.





La basilique est alors un grand édifice de 65 à 70 m de long et 25 m de
large. Elle est construite sur un plan classique en croix latine à trois
nefs, un transept, un vaste sanctuaire entouré d'un déambulatoire orné
d'absidioles et de chapelles rayonnantes. Au narthex s'élèvent deux
hautes tours carrées.





Au cours de la Guerre de Cent ans, Saulieu est située dans des zones de
batailles et de combats entre anglais, bourguignons et français. Saulieu
est assiégée par les anglais en 1359 et en pénétrant dans la ville, ils
incendient la basilique. Les toitures brûlent, les cloches fondent et
les clochers s'effondrent au cours de l'incendie. De la croisée du
transept au sanctuaire, toute la partie orientale de la basilique est
détruite. Ne restent debout que les trois nefs.





Dans les siècles suivants, la basilique n'est jamais rebâtie réellement.
Entre le XVe et le XVIIe siècle, des chanoines augustins qui occupent la
basilique comme collégiale ferment les nefs par des murs, au niveau du
début de l'ancien chœur. Au début du XVIIIe siècle ils font reconstruire
une petite abside au bout du transept.





Après la Révolution française, d'autres travaux sont entrepris dans la
basilique. Le sol est surélevé d'environ un mètre pour mettre le sol de
l'église au niveau de la place sur laquelle elle s'ouvre. La toiture des
collatéraux est également rehaussée, afin de supporter le poids d'une
nouvelle charpente et des tuiles, mais ce faisant une dizaine de baies
hautes sont obturées.





Le portail est restauré en 1869 dans l'esprit de Viollet-le-Duc. Au XXe
siècle, la statuaire sulpicienne est retirée et remplacée par des
statues anciennes. Les toitures sont à nouveau refaites, avec des tuiles
romanes, et les baies sont rouvertes. Un maître-autel de style roman
est installé, couvrant le sarcophage restauré d'Andoche.

















BASILIQUE SAINT-NICOLAS-DE-PORT







La basilique de Saint-Nicolas-de-Port est une imposante basilique située à
Saint-Nicolas-de-Port dans le département de la Meurthe-et-Moselle, en
région Lorraine.





De style gothique flamboyant, elle fut érigée aux xve et xvie siècles par
René II duc de Lorraine et duc de Bar suite à sa victoire contre Charles
le Téméraire, lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477, qui a
permis à la Lorraine de rester indépendante.




Au xie siècle est rapportée à Saint-Nicolas-de-Port par Aubert de
Varangéville une relique : la dextre bénissante de Saint-Nicolas (selon
la tradition il s'agit de l'os d'une phalange de la main droite de
l'évêque). Elle est conservée dans un bras reliquaire de la fin du xixe
siècle en argent, or, émaux et diamants. Une première église sera
consacrée au saint au xiie siècle.





Selon la légende, Cunon de Réchicourt un chevalier lorrain emprisonné en 1230
lors de la sixième croisade aurait été miraculeusement libéré de sa
geôle dix ans plus tard par Saint-Nicolas. Transporté pendant son
sommeil par le saint, il se réveilla devant le porche de l'église.





Pendant la célébration de l'office qui suivit, les chaînes qui enserraient la
taille et les membres du captif tombèrent d'elles-mêmes. Rentré dans son
fief, le sire de Réchicourt ordonna qu'une procession ait lieu tous les
ans, et on vit jusqu'à la Révolution une délégation des gens de
Réchicourt lors de ces célébrations.





(Cette « procession aux flambeaux » a encore lieu actuellement chaque année
dans la basilique, le samedi le plus proche du 6 décembre, jour de la
Saint Nicolas.)




Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s'étend bien au-delà de la Lorraine, et
le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains. La légende
veut que ce soit dans l'édifice précédent la basilique que vint se
recueillir Jeanne d'Arc avant de partir porter son message au Dauphin de
France.





En réalité il est plus probable qu'elle soit passée à l'église
Saint-Nicolas, afin d'y prier, après avoir rendu visite au Duc Charles
II de Lorraine qui était très souffrant.






 
 













 




BASILIQUE SAINT ETIENNE DE PEST
 

 



La Basilique Saint-Étienne de Pest est une église située dans le quartier
de Belváros à Budapest. Dessinée initialement dans un style
néo-classique, elle se caractérise par sa riche architecture et sa
taille imposante.




La construction de la basilique a commencé en 1851, suivant les plans de
József Hild. Après sa mort, Miklós Ybl prend la direction des travaux en
1867 et lui donna une coupole néo-Renaissance après l'effondrement de
celle d'origine en 1868. Sa conception inspirée de la Renaissance,
s'harmonisait bien avec les plans initiaux conçus dans un style
néoclassique.





Il en résulta un édifice d'aspect équilibré, malgré les contradictions
provenant du mélange des styles. Un troisième architecte travailla aussi
à sa réalisation. Il s'agit de Jozsef Kauser, qui acheva, en 1905, les
travaux de construction commencés 54 ans plus tôt.




La basilique fut inaugurée par l'empereur François-Joseph Ier et reçoit le
titre de Basilica Minor en 1938, à l'occasion du 900e anniversaire de
la mort d'István.




La Sainte-Dextre est la relique de la main du roi Saint-Étienne, fondateur
de l'état hongrois, qui mourut le 15 août 1038 et fut canonisé à
Székesfehérvár le 15 août 1083. Dès lors, sa main droite trouvée intègre
est vénérée par le peuple.





Le sort de la relique est agité : on l'a gardé à Bihar (Transylvanie), à
Raguse, puis elle a été transportée à Vienne et ramenée à Buda en 1771.
Elle fut transportée en occident en 1944 et rendue à la Hongrie le 19
août 1945




 
BASILIQUE SAINT GEORGES  DE PRAGUE





Au cœur du complexe du château se cache une église d'une sobriété
inattendue derrière sa riche façade baroque.  La basilique Saint-Georges
est l'un des plus beaux vestiges romans de la ville. Elle servit de
mausolée pour la dynastie régnante des Premyslides et joua un rôle
religieux majeur au Moyen-âge.




Construite en 920, la basilique Saint-Georges fut comme la cathédrale Saint-Guy un
des tous premiers bâtiments en pierre sur le site du château de Prague.
L'édifice actuel remonte au milieu du 12è siècle, quand le couvent fut
entièrement reconstruit après un grand incendie. La façade baroque a été
ajoutée au 17è siècle.




L'austérité et la grande solennité du lieu vous frappent dès l'entrée, dûes à la
blancheur de la pierre calcaire, la massivité des colonnes et des
piliers rythmant l'espace et la lumière tamisée. La crypte offre
également un grand dépouillement propice au recueillement.




L'église a servi très tôt de lieu de sépulture pour les membres de la famille
régnante des Premyslide. La plus importante est celle de Sainte Ludmila,







grand-mère très chrétienne de Saint Venceslas, l'une des patronnes principales du
royaume de Bohême. Sa tombe située dans une chapelle à son nom fut
sculptée par Petr Parler, l'architecte de la cathédrale. Une très belle
tombe ouvragée du 14è siècle abrite la dépouille de Vratislas Ier.




A l'extérieur du bâtiment, côté Ouest, on découvre un bas-relief de belle
facture représentant Saint-Georges et le dragon, encadrée par un
portail du début de la Renaissance : ce dernier est l'œuvre de Bénédikt
Ried, le génial architecte de la salle Vradislas au Vieux palais royal.

Le couvent Saint-Georges attenant à l'église se visite indépendamment.
Dans les années 970, les moniales bénédictines s'y installèrent, fondant
ainsi le plus vieux couvent de Bohême. Recrutant des jeunes filles de
noble naissance, parfois même au sein de la famille royale, le couvent
jouit d'un prestige immense au Moyen-Age. Fermé en 1782, il est occupé
par diverses institutions avant d'être confié à la Galerie Nationale de
Prague. Ses collections du 19è siècle y sont actuellement exposées.
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19/07/2017 - 09:51
Bouturer les Bulbes...C’est facile...

Par Thierry Lavigne Du Magazine Détente Jardin


Il est facile de bouturer les premières pousses des bulbes de bégonias ou de dahlias.
Elles donnent alors des plantes fleuries à partir d’août. Pour cela, plantez-les dans un pot de terreau, puis, quand elles mesurent 5-8 cm, coupez-les à leur base avec un cutter.
Un bulbe de dahlia peut donner cinq à six boutures (donc potentiellement autant de plantes).

19/07/2017 - 08:35
QUE LA LUMIERE SOIT. .

Une ampoule élecrique, qu'elle soit à Led, halogène, à vis, à baïonnette, en couleur...est, de par sa définition, faite pour éclairer.Mais c'est sans compter sur l'imagination fertile d'artistes qui en fint des oeuvres d'art.
Pour preuve,en voici quelques unes qui "illumineront", je l'espère, ta journée de façon poétique.



























BONNE JOURNEE

 
19/07/2017 - 08:25
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a vu le jour le 16 novembre 1945. L'UNESCO s'emploie à créer les conditions d'un dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples, fondé sur le respect de valeurs partagées par tous. C'est par ce dialogue que le monde peut parvenir à des conceptions globales du développement durable intégrant le respect des droits de l'homme, le respect mutuel et la réduction de la pauvreté, tous ces points étant au coeur de la mission de l'UNESCO et de son action.
19/07/2017 - 08:22
Les Nouveaux Sites du patrimoine de l’UNESCO 2017
La liste des nouveaux lieux du patrimoine de l’UNESCO dans le monde. Des photographies magnifiques nous rappelant le rôle protecteur de l’UNESCO qui protège ainsi la nature et les cultures.




 
19/07/2017 - 07:36
IMAGE D'ASTRONOMIE - PLEINE LUNE SUR LE BOSTON LIGHT. .


 
Ce montage de photos prises au téléobjectif nous montre le lever de la pleine lune de ce mois de juillet au-dessus du port de Boston, Etat du Massachussetts, planète Terre.
C'est le phare historique du Boston light, un des plus anciens des Etats-Unis (1783) qui occupe le premier plan.
Dans les traditions populaires nord-américaines, la pleine lune de juillet est souvent appelée lune du Tonnerre, cette période de l'année étant marquée par de nombreux orages.
Le ciel était cependant dégagé cette nuit-là,comme en témoigne cette séquence vidéo.
Superposées près de l'horizon, de nombreuses couches d'air à différentes températures, et présentant donc des indices de réfraction différents, rougissent et déforment le disque lunaire.

19/07/2017 - 07:24
Où trouver le meilleur pain de Paris.
  (approchez vous de l'écran pour sentir cette odeur de pain....unique.)

 
Que serait Paris sans la baguette ? Une ville comme une autre.
Le béret ayant déjà depuis longtemps disparu, il est heureux que ce symbole soit toujours bien vivant.
Voici les boulangeries qui perpétuent avec brio la célèbre tradition et qui ont été sacrées par le Grand Prix de la Baguette.
Ce prix définit clairement ce que doit être une vraie baguette tradition : elle doit faire entre 55 et 65 centimètres, peser entre 250
et 300 grammes et enfin, la teneur en sel par kilo de farine ne doit pas dépasser 18 grammes.
Et en plus de la célébrité soudaine dont il bénéficie, le lauréat fournit l’Elysée durant 1 an à raison de 20 ou 50 baguettes par jour !
 
Aux Délices du Palais
A tout seigneur, tout honneur, voici le vainqueur 2014 du Grand Prix de la Baguette. Antonio Teixeira a seulement 24 ans, mais semble promis à un grand avenir.  Il faut dire que la boulangerie, c’est de famille puisque son père avait lui aussi obtenu le prix en 1998 alors qu’Antonion’avait que 8 ans !
Aux Délices du Palais
60 Boulevard Brune, 75014 Paris
Métro : Porte de Vanves
Horaire : tous les jours de 6h à 20h15

 
Au Paradis du Gourmand
 Le vainqueur de l’édition 2013 n’est qu’à 9 minutes à pied de celui de cette année. Et devinez quoi ? Il s’agit d’une boulangerie « Banette ». Et oui, cela vous apprendra à vous moquer des franchises ! L’artisan boulanger à féliciter s’appelle Ridha Khader, il a d’ailleurs participé au jury qui a primé son (presque) voisin cette année.
Au Paradis du Gourmand
156 Rue Raymond Losserand, 75014 Paris
Métro : Plaisance
Prix : Baguette tradition à 1,20€
Horaires : Du lundi au samedi de 6h à 21h


Boulangerie Mauvieux
Alors que le Grand Prix de la Baguette semble s’installer dans le 14e arrondissement, il était jusqu’en 2012 la spécialité du 18e. Sébastien Mauvieux, lauréat du prix il y a deux ans, se trouve au bas de la butte Montmartre et ce que l’on peut regretter, c’est de ne pas pouvoir profiter de son pain le weekend.
Boulangerie Mauvieux
159 rue Ordener, 75018 Paris
Métro : Jules Joffrin
Horaires : Du lundi au vendredi de 7h à 20h30

 
 Le Grenier de Félix
Cela fait quelques temps déjà que Franck Tombarel a repris la boulangerie deThierry Racoillet. Assez en tout cas pour remporter le prix de la baguette en 2009. Et pour ne rien gâcher, l’artisan est toujours au top et assume sa réputation avec brio. Les clients sont formels : c’est bienl’une des meilleures baguettes qui leur ont été données de manger.
Alors qu’attendez-vous ?
 Le Grenier de Félix
64 Avenue Félix Faure, 75015 Paris
Métro : Boucicaut
Horaires : Du lundi au vendredi de 7h à 20h et e samedi de 7h30 à 13h30


 

19/07/2017 - 07:19
DOUCEUR DE VIVRE DANS LA VILLE DE GENEVE.

  Au bord du lac Léman, Genève la cosmopolite s’amuse à brouiller les frontières. Les Français y viennent en voisins, les touristes se pâment devant le Jet d’eau et les vitrines
 de luxe, les employés des consulats et des ONG y font leur footing au bord du lac. Sage mais jamais ennuyeuse, la « Rome protestante » invite à la dolce vita... version suisse romande



Absolument unique, Genève jouit d’une identité très forte. Son lac et son Jet d’eau, bien sûr, y sont pour beaucoup. La vieille ville et la rade vues depuis la tour nord de la cathédrale Saint-Pierre en attestent. Un point de vue particulièrement prisé au soir du 10 août, lorsqu’est tiré sur le lac l’un des plus beaux et grands feux d’artifice du monde. 
Il
couronne, chaque été, trois semaines de fête au bord du Léman (concerts,animations, fête foraine, stands culinaires et d’artisanat). 
Du 17 juillet au 10 août. Depuis le pont du Mont-Blanc, Genève se déploie sous nos yeux comme un dépliant de cartes postales : le Jet d’eau qui culmine à 140 mètres de haut, les immeubles cossus, le lac sillonné de voiliers, l’île Rousseau et les pelouses du Jardin anglais, célèbre pour sa monumentale horloge fleurie. Tout cela en un seul coup d’œil ! De quoi combler le visiteur pressé. Mais Genève réserve ses plus beaux atours au marcheur tranquille. Le plus simple est encore de se laisser porter par ses pas.


Dans le centre historique, la place du Bourg-de-Four est la plus ancienne dela ville. Elle fut le lieu de foires commerciales à partir du XIe siècle et a conservé sa tradition marchande : de nombreux restaurants et cafés bordent son pourtour. La vieille ville Le cœur historique de Genève est très bien conservé dans la vieille ville,perchée sur sa butte. On atteint d’abord la place du Bourg-de-Four,
toute biscornue et envahie de tables aux beaux jours. En levant la tête, on aperçoit les hautes tours de la cathédrale Saint-Pierre. À la fois roman, gothique et néoclassique, l’édifice darde sa flèche de cuivre au ciel. Calvin y prêcha de 1536 jusqu’à sa mort, en 1564. La cathédrale est restée depuis le principal lieu de culte de la « Rome protestante ».
Le panorama sur la ville, le Léman, le mont Salève et le mont Blanc est un enchantement qui mérite bien de gravir les 157 marches de la tour nord !


Elle orne le sommet de la vieille ville : la cathédrale Saint-Pierre, construite au
 XIIe siècle, est chevillée à Genève. De son sous-sol qui abrite des trésors archéologiques de l’Antiquité, au sommet de ses tours aux
 157 marches à gravir, elle vous invite à la contemplation. Promenades pacifiques Quand l’été rend la ville étouffante, il est temps de rejoindre les bords du lac. La promenade conduit d’abord aux bains des Pâquis, une jetée aménagée en piscine en plein air. En fin de journée, les Genevois y tombent la cravate pour boire une bière ou se jeter dans l’eau du lac !
En hiver, on s’y réchauffe devant une fondue, face 
à la ville. Chose rare ici, le prix du ticket d’entrée est ridiculement bas.


Moins fort que le Jet d’eau (auquel il fait face), entre- tenant un rapport plus intime avec les Genevois, le phare des Pâquis vient de
fêter ses 120 ans. Passés les grands hôtels du quai du Mont-Blanc, on rejoint bientôt le parc MonRepos. Érables, cèdres et chênes laissent pensivement leurs branches tremper dans l’eau du lac. Quel sentiment de paix ! D’ailleurs, nous approchons des grands organismes symboles du pacifisme. Derrière le jardin botanique et le parc de l’Ariana, le Palais des Nations-Unies côtoie le comité international de la Croix-Rouge.


Plus contemporaine et haute de
12 mètres, la Broken Chair de Daniel Berset pour Handicap International,
sur la place des Nations devant l’ONU. C’est à la bataille de Solferino (1859), où il vit des milliers de soldats français, autrichiens et italiens blessés et abandonnés à leur sort, sans soins médicaux, que le Genevois Henry Dunant eut l’idée de fonder la Croix-Rouge. Les missions de l’organisme international sont superbement mises en valeur par une muséographie toute neuve. De retour
sur les rives du lac, un tour en « mouette » s’impose. C’est ainsi que l’on appelle les navettes jaunes qui parcourent la rade à tout moment dela journée. Rejoindre la rive d’en face n’est qu’une (très bonne) excuse pour se balader sur l’eau et découvrir Genève sous ses multiples facettes. Le meilleur moment reste la fin de journée, lorsque le soleil couchant rosit l’eau du Léman
.