Hébergements insolites en Bretagne et en pleine nature.
Publié le 15/02/2017
La Bretagne, vous en rêvez ? Côté mer, de Pont-Aven à l’île d’Houat, ou dans les terres, de Saint-M’Hervé à Dol-en-Bretagne, vous avez le choix. N’attendez plus, foncez et dormez dans l'un de ces hébergements insolites : maison de hobbit, tente inuit, château du XVIIe siècle, cabane sur l'eau ou dans les arbres, autant de couchages hors du commun pour s’offrir un vrai dépaysement made in Bretagne. Découvrez sans plus attendre notre sélection coup de cœur des hébergements insolites pour trouver le lieu qui vous ressemble. Avec son offre florissante de logements insolites, la Bretagne se révèle atypique et unique. Voici une cabane flottante proposée au Domaine des Ormes à Dol-de-Bretagne.
Les séjours insolites ont le vent en poupe. Plus qu’un effet de mode, ce nouveau genre d’hébergements, cabane dans les arbres, tipi ou encore roulotte, se révèle tout aussi (si ce n’est plus) attractif qu’une traditionnelle chambre d’hôtel. Les acteurs du tourisme l’ont bien compris, pour répondre à la demande grandissante, ils doivent innover en matière d'architecture, de couchages, de services. Pour un court séjour, l’hébergement "hors du commun" serait-il en train de devenir le commun des logements ? À suivre...
Une cabane dans les arbres ou sur pilotis : Les Ormes à Dol-de-BretagneDepuis 2004, au Domaine des Ormes, on y dort perché, tout là-haut dans les arbres à 4, 10 ou 20 m de hauteur, sur l'eau ou sur l'herbe, dans des cabanes en bois. Depuis, d’autres hébergements insolites et green ont poussé : hutte, datcha, cabane sur l’eau et même un tonneau ! Un large choix destiné à accueillir couples, familles ou amis, le temps d’un week-end ou pour un long séjour.
Idéalement situés entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel, Les Ormes invitent au dépaysement, pas moins de 200 hectares de nature. Ci-dessus, le Camping'hutte est une cabane tout en bois sur pilotis. Pour ceux qui, pour cause de vertige, n'osent pas dormir dans les arbres, voici une façon de prendre de la hauteur tout en restant très près du sol.
1. Clin d’œil à la nature environnante, le bois est omniprésent à l’intérieur des logements.
2. À ce jour, deux types de cabanes flottantes sont disponibles aux Ormes, pour 2 ou 3 personnes ou en famille. À l’inverse des cabanes dansles arbres, celles sur l'eau sont équipées de toilettes sèches.
Une maison sous la terre et sous l'herbe : La Belle Verte à Saint-M'Hervé À la recherche d’insolite, Hélène, propriétaire de La Belle Verte, a travaillé avec un concepteur breton pour créer des ÉCOLODGES EN BOIS et terre crue. Résultat : on se croirait dans une autre dimension, parti pour la Comté au pays des Hobbits.
Au réveil, le petit déjeuner se déguste sous les pommiers ou dans la prairie. En journée, chacun peut profiter des services de La Belle Verte : restauration, boutique, activités nature, accès wifi…
Façon MAISONS DE HOBBITt (mi-enterrées), les chambres d’hôtes de La Belle Verte offrent un séjour dépaysant, au beau milieu des champs.
Une cabane à flanc de falaise : La Carri'air à Pont-AvenUne des adresses du Finistère à couper le souffle ! Ici, à La Carri'air, les cabanes sont bâties à flanc de falaise, à plus de 8 mètres au-dessus du sol, au cœur d’une ancienne carrière de pierres. La cabane Vision'air, un lodge pour deux personnes, offre vue dégagée sur la carrière. Assis sur la terrasse, on peut même apercevoir plus loin le village de Pont-Aven, la cité des peintres. On y accède par un escalier.
Depuis mi-février, La Carri'air compte un troisième lodge : La Lumin'air. Composée de deux cabanes indépendantes, elle peut accueillirjusqu'à 5 personnes. Idéal pour une famille avec de grands enfants ou deux couples d'amis. Dotée de larges baies vitrées, elle permet de profiter, même de l'intérieur, de la nature environnante.
1 et 2. Dans la Lumin'air, on retrouve la même identité déco que dans les deux premières cabanes : dans ces constructions en bois, aux toits végétalisés, les meubles et les textiles sont colorés. Honneur au bois et aux murs blancs.
Demeure de charme : le château de La Ballue à Bazouges-la-PérouseBalzac, Chateaubriand, Musset ou encore Victor Hugo y ont séjourné. Et pour cause, le château de La Ballue est un havre de paix breton, situé aux portes de la frontière normande. Sans perdre son charme authentique, le château a acquis au fil du temps quelques privilèges de confort : vaste piscine de 100 m2 et spa extérieur. Les chambres, quant à elles, ont gardé les boiseries d’époque et les tapisseries murales, des tissus historiques .
Derrière ces murs de pierre, se cache une délicieuse maison entretenue par sa propriétaire, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
1. Dans la salle des buffets, aux boiseries XVIIe siècle, classées monument historique, est servi un magnifique petit déjeuner.
2. Dessinée dans les années 1980 par l'architecte utopiste Paul Maymont, cette extraordinaire piscine de 100 m2 fait écho aux dessins baroques des premiers jardins situés sur la terrasse principale.
3. Sous la direction de Marie-Françoise Mathiot-Mathon, 3 à 4 jardiniers bichonnent au quotidien les jardins du château de La Ballue.
Une nuit sous une tente inuit sur l'île d'Houat avec La boîte à poissons Outre ses paysages naturels exceptionnels, l’île d’Houat recèle un trésor pour dormir presque à la belle étoile : La boîte à poissons. Un camping "sauvage" où l’on dort bercé par le bruit de la mer, dans une tente inuit nomade (5 m de diamètre pour 3 m de hauteur).
1. Côté aménagement, pas de superflu venant rompre avec l’environnement naturel : couchages japonais, draps, couette et oreillers.
2. Cinq tentes se partagent un terrain quasi nu, entre la grande plage et la plage du Salus, tout proche du village de l’Ile-d’Houat.
Lits adultes hors du commun
1. Baldaquin. Lit « Cabana », structure en métal verni, 196 x 216 cm, H 192 cm,, My Design. 2. Esprit cabane. Lit blanc, prix sur demande, Exsud. 3. Façon galet. Lit rond « Pebble », collection Soft Touch, 246 x 273 cm, H 68 cm, prix sur demande, Dorelan. 4. Gloriette. Lit « Cabana » vendu avec rideaux, coussins et deux transats, structure en aluminium, Alexander Rose.
Josselin Un impressionnant château et une statue miraculeuse
Les imposantes tours du château se reflètent dans l'Oust. Propriété des Rohan, l'une des plus anciennes familles de Bretagne, il est le symbole de cette jolie ville. Prévoyez une demi-journée pour flâner dans les ruelles pleines de charme de cette petite cité de caractère et visiter sa basilique.
Sur les bords de l'Oust, Josselin est une étape importante de la route des Ducs. L'histoire de la ville est intimement liée à celle de son château qui domine la cité. De style gothique flamboyant, il offre un témoignage fort intéressant de l'architecture féodale et de la Renaissance. Fondé au début du 11e siècle, il est aujourd'hui encore habité par les descendants de ses fondateurs, la famille Rohan. Prenez le temps d'une balade dans ses jardins. Il sont signés Achille Duchesne, paysagiste qui œuvra également à Vaux-le-Vicomte. Un faubourg médiéval. Parfaitement restauré en 2006, le quartier Sainte-Croix est aussi ancien que le château. Construit autour de la charmante chapelle du même nom, il présente de beaux exemples de maisons à pans de bois. Au fil de l'Oust. Apprendre tout en s’amusant, tel est le leitmotiv du circuit « Au fil de l’eau ». A la fois ludique et pédagogique, ce parcours met en valeur la rivière de l’Oust, les espaces naturels et leur biodiversité. Une manière originale de découvrir la faune, la flore et l’histoire locale. Grâce aux modules audios, il vous suffira de tendre l’oreille et d’écouter unedrôle d’histoire, pourquoi pas celle des lavandières d’antan, entre labeur et cancans... Le saviez-vous ?Une statue miraculeuse. La tradition veut qu'un paysan du 9e siècle découvrit dans un taillis une statue de la Vierge qui fit recouvrer la vue à sa fille aveugle. Sanctuaire commémorant le miracle, la basilique Notre-Dame-du-Roncier à Josselin devint rapidement un lieu de pèlerinage pour les malades en quête de guérison. Détruite pendant la Révolution, la statue de la Vierge a été remplacée par une œuvre moderne.
On imagine des choses folles au sujet des lieux abandonnés : une histoire chargée, une légende, des rumeurs, … Toutes ces aventures qui nous font fantasmer ou qui nous terrorisent, mais dans tous les cas, qui ne nous laissent pas indifférents… Sortez donc de vos sentiers battus, de vos hôtels de luxe ou de votre caravane et partez pour 50 destinations incroyables. Voici 50 lieux abandonnés et villes fantômes rien que pour votre plus grand plaisir (ou pas)… 1 – Pripyat, la ville située dans la zone interdite de Tchernobyl (Ukraine) Depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986, le temps s’est arrêté à Pripiat (Source)
2 – Holland Island (Maryland – Etats-Unis ) La dernière maison sur Holland Island (photo prise en 2009) (Source)
3 – L’épave du SS Ayrfield ( Australie > L’épave du SS Ayrfield, un bateau à vapeur construit en 1911 (Source)
4 – La construction jamais finalisée de la ville de Sanzhi Pod City (Taïwan) Un projet ambitieux et futuriste qui a dû être avorté… (Source)
5 – Pegasus Field, lieu de crash d’un C-121 abandonné (Antarctique) Les restes d’un C-121 écrasé sur la piste en octobre 1970 (Source)
6 – Le Christ des Abysses (Italie) Statue du Christ située à 17 m de profondeur dans la baie de San Fruttuoso de Camogli en Italie (Source)
7 – Shi Cheng, la cité des lions engloutie sous l’eau ( Chine ) Cette cité a été noyée en 1959 pour permettre la construction d’une station hydraulique (Source)
8 – Le parc abandonné de Wonderland (Chine) Un parc abandonné situé à quelques km de Pekin qui fait froid dans le dos (Source)
9 – Le tunnel de l’amour (Ukraine) Détails ici (Source)
10 – Les Forts Maunsell ( Royaume-Uni ) Des vestiges de la Seconde Guerre mondiale encore visibles aujourd’hui (Source)
11 – La ville déserte de Craco (Italie) La ville de Craco est inhabitée depuis 1975 (Source)
12 – Le village fantôme de Kolmannskuppe ( Namibie ) Désertée en 1956, la ville s’est retrouvée ensevelie sous le sable du désert (Source)
13 – Le parc fermé de Nara Dreamland ( Japon ) A Dreamland, la nature a repris ses droits (Source)
14 – La ligne de Petite Ceinture de Paris ( France ) Une ligne abandonnée à découvrir dans Paris (Source)
15 – Rhyolite : La ville fantôme du far west (États-Unis) Désertée subitement en 1908, la ville existe toujours aujourd’hui (Source)
16 – Le Théâtre musical de Starlite à New-York (États-Unis) Le théâtre abandonné de Starlite (Source).
17 – Bennett College : l’école hantée (États-Unis) Fermée en 1978, cette école est restée en l’état depuis (Source)
18 – La station parisienne de métro fermée de Croix-Rouge (France) Une station de métro fermée dans le 6e arrondissement de Paris (Source)
19 – L’atoll de Bikini (Iles Marshall) Théâtre d’essais d’armes atomiques menés par les États-Unis, cette ile est abandonnée (Source)
20 – L’Hotel del Salto (Colombie) On vous réserve une chambre ? (Source)
21 – Maison du Parti Communiste ( Bulgarie ) Maison du Parti Communiste, Bulgarie (Source)
22 – L’église du village de Graun engloutie dans le lac de Resia (Italie) Insolite ce clocher qui laisse découvrir ce village noyé, non ? (Source)
23 – L’église Saint-Etienne-le-Vieux à Caen (France) Grandement détruite lors des bombardements de Normandie en 44, l’église est toujours visible près de Caen (Source)
24 – L’ancienne base sous-marine de Balaklava (Ukraine) Une ancienne base sous-marine de l’époque soviétique (Source)
25 – Le parc aquatique en friche de Aminyevskoye ( Russie ) La construction de cette piscine géante a été brutalement abandonnée (Source)
26 – L’île des poupées (Mexique) Même si ce lieu n’est pas abandonné, il n’en reste pas moins effrayant ! (Source)
27 – Okpo Land (Corée du Sud) Fermé en 1999 après un tragique accident, le parc de Okpo-Dong est depuis resté en friche (Source)
28 – Tchernobyl et sa zone d’exclusion (Ukraine) Tchernobyl, là où le temps s’est arrêté (Source)
29 – L’ancienne voie ferroviaire d’Abkhazie (Géorgie) Une ancienne voie construite à l’époque de Staline (Source)
30 – L’hôpital psychiatrique de Danvers dans le Massachusetts (États-Unis) Le Danvers State Hospital est l’un des plus célèbres hopitaux psychiatriques de Nouvelle-Angleterre (Source)
31 – Le village de Oradour-sur-Glane dans le Limousin (France) Après le massacre de sa population en 44, le village a été reconstruit plus loin (Source)
32 – Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili) Classés monuments nationaux en 1970, ces usines fantômes du désert d’Atacama sont un point d’intérêt important de la région (Source)
33 – Oil Rocks (Azerbaidjan) Située au milieu de la Mer Caspienne cette usine d’extraction de pétrole est abandonnée (Source)
34 – la ville fantôme de Mândû ( Inde ) Une ville fortifiée à l’abandon (Source)
35 – L’île minière désertée de Hashima ( Japon ) Hashima était peuplé par près de 5 300 habitants avant d’être abandonnée en 1974 (Source)
36 – L’île de North Brother Island à New-York (États-Unis) Située proche du Bronx et autrefois habitée, cette ile est maintenant abandonnée et fermée au public (Source)
37 – Shime Coal Mine Tour (Japon) Le lieu idéal pour survivre en cas d’attaque de zombies ! (Source)
38 – La ligne de métro 2 de Moscou (Russie) L’utilisation de cette ligne cachée était prévue pendant la guerre froide (Source)
39 – L’ancienne usine de Lackawanna (États-Unis) Cette usine géante a été fermée après la seconde guerre mondiale (Source)
40 – Les dômes abandonnés sur la plage de Cape Romano en Floride (Etats-Unis) Une des curiosités des plages de l’ouest de la Floride (Source)
41 – Le village olympique de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) Depuis les jeux d’hiver de 84, les équipements de Sarajevo ont été laissés à l’abandon (Source)
42 – Kadykchan, la ville désertée (Russie) La dissolution de l’URSS a provoqué l’arrêt de l’exploitation des mines de charbon de la région (Source)
43 – Varosia, la cité balnéaire abandonnée de Famagusta (Chypre) Cette ville autrefois prisée par les touristes a été désertée en 1974 (Source)
44 – Stroma, l’ile abandonnée (Écosse) Les derniers habitants on quitté l’ile en 1962. (Source)
45 – Sewell, l’ancienne exploitation de cuivre (Chili) Cette ancienne ville minière a été inscrite en 2006 sur la liste du patrimoine mondial (Source)
46 – An Blascaod Mór, l’ile évacuée ( Irlande ) L’ile a été évacuée de tous ses habitants en 1953 sur ordre du gouvernement irlandais. (Source)
47 – Cairo, la ville fantôme de l’Illinois (États-Unis) Les rues désertes de Cairo (Source)
48 – Castelnuovo dei Sabbioni (Italie) Après un éboulement de la mine, la ville a été évacuée en 1970 (Source)
49 – Centralia, la ville ravagée par le monoxyde de carbone en Pennsylvanie (États-Unis) Route défoncée, émanations de gaz provenant de l’ancienne mine à charbon, bienvenue à Centralia ! (Source)
50 – Epecuen, la ville inondée ( Argentine ) Après la chute d’un mur de soutènement, la ville se retrouve inondée brutalement.
Vous avez pu vous rendre compte du nombre important de lieux qui ont autrefois connus des temps prospères, et qui sont aujourd’hui désertés. Les raisons de cette mutation sont diverses : guerres, catastrophes naturelles, erreurs humaines, conditions politiques et économiques, etc.
Une enseigne qui vend (vraiment) de tout Parfumerie, quincaillerie, bijouterie, prêt-à-porter homme et femme, jardinerie, bricolage, articles pour la maison, le BHV s’est peu à peu établi comme l’antre de l’achat compulsif, le bazar où l’on trouve tout ce que l’on cherche (et ne cherche pas). En 1914, Marcel Duchamp y trouva d’ailleurs un porte-bouteilles, choisi au hasard dans les rayons du magasin, et en fit l’un de ses tous premiers ready-mades, ces fameux objets « tout faits » qu’il choisit et expose pour leur neutralité esthétique, quelques années avant de réaliser son célèbre urinoir, baptisé « Fontaine ».
Petite histoire des revêtements de la chaussée à Paris Il faut s’imaginer que Paris n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui. Notre capitale a beaucoup évolué depuis les travaux d’ampleur entrepris par le baron Haussmann. Bientôt avec l’intensification de la circulation dans les rues de Paris, il fallut revêtir le sol d’un matériau homogène afin de fluidifier le trafic et éviter les accidents. Mais, les Parisiens ont longtemps eu du mal à se décider optant ici pour le gros pavé, là pour le petit pavé piqué, le pavé de bois, l’asphalte ou encore le macadam. Au total, cinq types distincts de revêtements furent utilisés tour à tour dans la ville, présentant chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, tous ontfinalement laissé une empreinte plus ou moins importante dans la capitale. Zoom historique sur l’aménagement de la voirie parisienne ! Le pavage de bois. Cette méthode de pavage connut beaucoup d’enthousiasme à l’époque où elle a été élaborée et pourtant, ce fut ironiquement celle qui fut la plus critiquée. Ces pavés étaient constitués de bois de pin des Landes ou de sapin des Alpes et étaient posés perpendiculairement à la chaussée et scellés par du bitume. Ce type de revêtement permettait de réduire les nuisances sonores mais était particulièrement glissant en retour. Les Parisiens lui reprochèrent notamment de pourrir, devenant ainsi un nid à microbes à l’odeur fort désagréable (les arroseuses municipales étaientalors obligées de laver les rues tous les jours, par mesure d’hygiène). Les pavés de bois furent finalement totalement abandonnés après 1930 au profit des pavés de pierre. Pavage des rues. Mise des baguettes pour pavés de bois. Paris, 1908.
Pavage des rues de Paris. La taille des pavés de bois, vers 1920.
Pavage des rues. Machine à retailler les pavés de bois. Paris, 1907.
Ébarbeuse de pavés de bois en 1901.
Pavés en bois descellés durant la Crue de 1910
Crue de la Seine. La rue Saint-Dominique. Paris (VIIème arr.), 1910. Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Crue de la Seine. Rue Saint-Dominique, la chaussée soulevée par la pression de l’eau. Paris (VIIème arr.), 1910. Bibliothèque historique de la Villede Paris.
Pavage des rues. Défonçage de la chaussée. Paris, 1908.
Pavage des rues de Paris. 1908.
Pavage des rues de Paris, 1924. Compresseuse Ingersoll-Rand.
Le petit pavé piqué A l’instar du gros pavé, le petit pavé est constitué lui aussi de grès, extrait et posé de la même façon. Mais, il a été ciselé et poli par les ouvriers pour en faire des morceaux plus petits et plus réguliers, permettant un pavage plus soigné. Ils épargnaient ainsi davantage de désagréments aux automobilistes. Par ailleurs, le pavé était pratiquement inusable et particulièrement esthétique. Pavage de la place François Ier. Paris (VIIIème arrondissement), vers 1930.
Réfection de la place de la Concorde à l’aide de pavés en grès. Paris (VIIIème arr.), septembre 1941.
Pavage des Champs-Elysées. Paris (VIIIème arr.), janvier 1945.
Pavage d’une rue. Paris, janvier 1977
Le macadam Cette méthode de revêtement permet par couches successives de grosses et plus petites pierres cassées, liées à la glaise et au sable, d’élaborer un empierrement compact (à l’aide d’un rouleau compresseur), légèrement en pente et surélevé, facilitant ainsi l’écoulement de l’eau. Cette disposition assure alors une meilleure longévité des routes. Son étanchéité fut en revanche améliorée par la suite par imprégnation de bitume ou de goudron. Aujourd’hui, le terme est souvent employé à tort pour désigner les “chaussées macadamisées” qui ont été revêtues de béton de goudron (appelé plus couramment, tarmac), puis de béton bitumeux. Mais, cette technique d’empierrement de chaussée n’utilise à l’origine aucun liant à base de goudron ou d’asphalte. Empierrement d’une route selon la technique Macadam dans le Maryland en 1823. Au premier plan, concassage de pierres pour obtenir la granulométrie requise.
Les goudronneurs parisiens posent le macadam par-dessus les pavés.
Goudronneurs, rue de la Cité. Paris (IVème arr.). Photographie de Louis Vert (1865-1924). Paris, musée Carnavalet.
L’asphalte Il s’agit d’un revêtement fabriqué dans des centrales à partir de bitume (qui est lui-même un mélange d’hydrocarbures) et de granulats et étalé àchaud manuellement à l’aide d’une palette en bois. Ce matériau vînt progressivement remplacer le pavage en pierre, devenu très coûteux et facteur d’insécurité, notamment après les manifestations de mai 68. L’asphalte était par ailleurs davantage étanche à l’air et à l’eau et ainsi, moins glissant en hiver. En outre, il avait l’avantage d’étouffer sensiblement les nuisances sonores. Utilisé pour revêtir aussi bien les trottoirs parisiens que la chaussée, son utilisation ne se généralisa cependant que très tardivement pour des raisons techniqueset commerciales. De nos jours, ce matériau est en quelque sorte l’ancêtre de nos revêtements actuels car on lui a trouvé depuis des remplaçants bien plus résistants. Ouvriers damant la terre pour l’asphaltage d’une rue. Paris, 1908.
Réfection des rues. Passage du rouleau pour le lissage de l’asphalte. Paris, 1908.
Réfection des rues. Etendage de l’asphalte. Paris, 1908.
Etendage du bitume sur un trottoir. Paris, 1908.
Réfection des rues. Voiture à bitume. Paris, 1908.
Aujourd’hui, le béton bitumineux coulé à chaud a très largement remplacé les pavés et autres revêtements utilisés à l’époque (pour ce qui est, notamment, des routes principales à fort trafic), bien que l’on puisse encore en trouver des traces à Paris. A certains endroits, le bitume a été tout simplement étalé par dessus les pavés. Machine à étaler le bitume sur les chaussées pavées. Paris, vers 1930. Roger-Viollet
Toutefois, les rues piétonnes du centre ville ont pour la plupart conservé leur pavé d’antan apparent. Et on peut même encore voir des restants de pavésde bois au Château de Versailles ou encore au passage Saint-Maur dans le 11ème. En bref, une longue série d’expériences qui contribue finalement largement au charme à notre capitale !
Photos du Jour Holi, festival indien des couleurs, Washington DC, États-Unis.
De toutes les fêtes célébrées en Inde, celle de Holi est certainement la plus cool. En effet, les participants, vêtus de blanc, sont invités à sejeter des pigments de couleur dessus. Rouge pour la joie, bleu pour la vitalité, orange pour l’optimisme, vert pour l’harmonie… Cette fête sympathique remonte à l’Antiquité et est l’une des plus populaires dans le pays. Sa réputation a d’ailleurs rapidement dépassée les frontières. Elle est fêtée un peu partout sur la planète – comme ici à Washington DC- par la diaspora, mais aussi par toutes les personnes intéressées par ce grand moment de convivialité.
Les allumeurs de réverbères apparaissent avec l'établissement fixe des premiers réverbères aux environs de 1667. Auparavant, l'éclairage des rues ne reposait que sur quelques chandelles que l'on recommandait de placer au premier étage des maisons bourgeoises . A Paris en 1667, les autorités seraient les premières à avoir fait placer, au milieu et aux deux extrémités de chaque rue, des lanternes garnies de chandelles , ce qui se généralisa à toutes les villes de France .Pour perpétuer le souvenir, on frappa en 1669 une médaille avec cette légende "Urbis securitas et nitor" (la sécurité et le netteté de Paris). L'allumage des lampes se fait alors par les habitants officiellement désigné annuellement, chacun dans son quartier , pour intervenir aux heures réglées.Une taxe est prélevée, l'impôt de boues et lanternes qui permettra la transformation de Paris sous l'impulsion de son lieutenant de police . En 1766, à Paris toujours, les lanternes cèdent la place aux réverbères: l'huile succédant aux chandelles à double mèche. Les lanternes à réverbères ont été inventé par un certain abbé Matherot de Preigney et un sieur Bourgeois de Châteaublanc, qui par lettres-patentes enregistrées le 28 décembre 1745 obtinrent le privilège de cette entreprise . Le métier d'allumer de réverbères est des plus précaire,soumis aux intempéries , et s'accomplit en complément d'autres activités lucratives. Ne connais ni dimanche,ni morte saison: rien ne le détourne de sa promenade quotidienne. Il doit faire preuve d'une adresse manuelles , descendre chacune des lampes, enlever les mèches consumées, nettoyer la coquille, afin qu'il s'imprègne d'huile, allumé au milieu de la rue au risque d'être écrasé par un cocher maladroit . Le métier d'allumeur change de nature avec la conversion des réverbères, au gaz d'éclairage . Jusqu'en 1842 à Paris où la profession est sur le déclin. À partir de 1880, le gaz d'éclairage cède progressivement place à l'électricité.
La charrette à foin (détail) John Constable Huile sur toile 130,5 x 185,5 cm. 1821 Le tableau montre une charrette de foin dans la campagne anglaise franchissant un cours d’eau dans les environs immédiats du moulin de Flatford, appartenant au père de l’artiste dans le Suffolk Au premier plan, deux figures menant une vieille charrette de foin vide et délabrée tirée par deux chevaux traversent la rivière. Elle semble prise dans une zone d’eau stagnante. On remarque le rendu du climat et de l’atmosphère. Le ciel imposant avec ses nuages, en particulier, saute aux yeux, bien que la figure humaine ne manque pas de caractère même si elle le place au second plan. Une lumière chaude baigne toute la composition. La fin du XVIIIe siècle a vu fleurir sur le sol britanique une remarquable école de paysage. Le sujet n'était pas nouveau, mais jusque là tenu à l'état de décor, il était plutôt conçu comme lieu d'action de l'activité humaine et non comme sujet en soi. La mutation s'est étagée du début du XVIIe siècle, avec des peintres comme Nicholas Hilliard (miniaturiste mort en 1619) pour s'épanouir au XIXe, d'une manière un peu irrégulière, le tout dépendant du goût des mécènes,de l'influence venue du continent et dictature de l'Académie Royale. Deux grands artistes ont dominé le paysage anglais : Constable et Turner. Joseph Maillord William Turner est encore l'héritier de la volonté de sublime du siècle précédent, amplifiant la magnificence de la nature dans un sens théâtral, tandis que John Constable, fils de meunier, se met plus simplement à l'écoute de la nature.
5 astuces pour nettoyer vos vitres. Il est possible de nettoyer les vitres de votre maison avec des solutions naturelles et économiques ! Nul besoin de produits chimiques pour laver les vitres. Découvrez ces 4 astuces de grand-mère pour nettoyer vos carreaux et enlever les traces sur les vitres.
Le blanc de Meudon Diluez un demi-verre de paillettes de savon de Marseille dans un verre d’eau bouillante. Ajoutez-y 250 g de blanc de Meudon. Appliquez votre mélange à l’aide d’un chiffon, puis frottez vos vitres. Pour finir, vous pouvez lustrer avec une peau de chamois.
Le vinaigre blanc Produit nettoyant pour un vaporisateur de 1 litre : Mélangez 750 ml d’eau tiède avec 250 ml de vinaigre blanc. Ce nettoyant naturel sera parfait pour nettoyer les vitres. De plus, l’odeur du vinaigre blanc repoussera les araignées et les mouches de votre maison !
Le papier journal Dans un vaporisateur, mélangez du jus de citron avec de l’eau chaude. Mettez un papier de journal en boule et imbibez-le de ce mélange, puis frottez vos vitres. Résultat impeccable !
Le liquide vaisselle Il est possible de nettoyer ses vitres avec du liquide vaisselle dilué dans de l’eau chaude et un peu de vinaigre blanc. Terminez le nettoyage en rinçant vos vitres à l’eau claire.
La glycérine Pour éliminer et empêcher la formation de buée sur les vitres, versez quelques gouttes de glycérine sur un vieux collant en nylon puis frottez les vitres. Grâce à cette astuce, la poussière ne se fixera pas sur les vitres et la buée non plus !
Les conseils de nos grands-mères
Équipement conseillé pour nettoyer les vitres : Une peau de chamois, un chiffon microfibre, du papier journal et une raclette.Ne nettoyez pas vos vitres en plein soleil, vous éviterez ainsi d’avoir des traces sur les vitres.
Publié le 15/02/2017
La Bretagne, vous en rêvez ? Côté mer, de Pont-Aven à l’île d’Houat, ou dans les terres, de Saint-M’Hervé à Dol-en-Bretagne, vous avez le choix. N’attendez plus, foncez et dormez dans l'un de ces hébergements insolites : maison de hobbit, tente inuit, château du XVIIe siècle, cabane sur l'eau ou dans les arbres, autant de couchages hors du commun pour s’offrir un vrai dépaysement made in Bretagne. Découvrez sans plus attendre notre sélection coup de cœur des hébergements insolites pour trouver le lieu qui vous ressemble.
Avec son offre florissante de logements insolites, la Bretagne se révèle atypique et unique. Voici une cabane flottante proposée au Domaine des Ormes à Dol-de-Bretagne.
Les séjours insolites ont le vent en poupe. Plus qu’un effet de mode, ce nouveau genre d’hébergements, cabane dans les arbres, tipi ou encore roulotte, se révèle tout aussi (si ce n’est plus) attractif qu’une traditionnelle chambre d’hôtel. Les acteurs du tourisme l’ont bien compris, pour répondre à la demande grandissante, ils doivent innover en matière d'architecture, de couchages, de services. Pour un court séjour, l’hébergement "hors du commun" serait-il en train de devenir le commun des logements ? À
suivre...
Une cabane dans les arbres ou sur pilotis : Les Ormes à Dol-de-BretagneDepuis 2004, au Domaine des Ormes, on y dort perché, tout là-haut dans les arbres à 4, 10 ou 20 m de hauteur, sur l'eau ou sur l'herbe, dans des cabanes en bois. Depuis, d’autres hébergements insolites et green ont poussé : hutte, datcha, cabane sur l’eau et même un tonneau ! Un large choix destiné à accueillir couples, familles ou amis, le temps d’un week-end ou pour un long séjour.
Idéalement situés entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel, Les Ormes invitent au dépaysement, pas moins de 200 hectares de nature. Ci-dessus, le Camping'hutte est une cabane tout en bois sur pilotis.
Pour ceux qui, pour cause de vertige, n'osent pas dormir dans les arbres, voici une façon de prendre de la hauteur tout en restant très
près du sol.
1. Clin d’œil à la nature environnante, le bois est omniprésent à l’intérieur des logements.
2. À ce jour, deux types de cabanes flottantes sont disponibles aux Ormes, pour 2 ou 3 personnes ou en famille. À l’inverse des cabanes dansles arbres, celles sur l'eau sont équipées de toilettes sèches.
Une maison sous la terre et sous l'herbe : La Belle Verte à Saint-M'Hervé
À la recherche d’insolite, Hélène, propriétaire de La Belle Verte, a travaillé avec un concepteur breton pour créer des ÉCOLODGES EN BOIS et terre crue. Résultat : on se croirait dans une autre dimension, parti pour la Comté au pays des Hobbits.
Au réveil, le petit déjeuner se déguste sous les pommiers ou dans la prairie. En journée, chacun peut profiter des services de La Belle Verte : restauration, boutique, activités nature, accès wifi…
Façon MAISONS DE HOBBITt (mi-enterrées), les chambres d’hôtes de La Belle Verte offrent un séjour dépaysant, au beau milieu des champs.
Une cabane à flanc de falaise : La Carri'air à Pont-AvenUne des adresses du Finistère à couper le souffle ! Ici, à La Carri'air, les cabanes sont bâties à flanc de falaise, à plus de 8 mètres au-dessus du sol, au cœur d’une ancienne carrière de pierres.
La cabane Vision'air, un lodge pour deux personnes, offre vue dégagée sur la carrière. Assis sur la terrasse, on peut même
apercevoir plus loin le village de Pont-Aven, la cité des peintres. On y accède par un escalier.
Depuis mi-février, La Carri'air compte un troisième lodge : La Lumin'air. Composée de deux cabanes indépendantes, elle peut accueillirjusqu'à 5 personnes. Idéal pour une famille avec de grands enfants ou deux couples d'amis. Dotée de larges baies vitrées, elle permet de profiter, même de l'intérieur, de la nature environnante.
1 et 2. Dans la Lumin'air, on retrouve la même identité déco que dans les deux premières cabanes : dans ces constructions en bois, aux toits végétalisés, les meubles et les textiles sont colorés. Honneur au bois et aux murs blancs.
Demeure de charme : le château de La Ballue à Bazouges-la-PérouseBalzac, Chateaubriand, Musset ou encore Victor Hugo y ont séjourné. Et pour cause, le château de La Ballue est un havre de paix breton, situé aux portes de la frontière normande. Sans perdre son charme authentique, le château a acquis au fil du temps quelques privilèges de confort : vaste piscine de 100 m2 et spa extérieur.
Les chambres, quant à elles, ont gardé les boiseries d’époque et les tapisseries murales, des tissus historiques .
Derrière ces murs de pierre, se cache une délicieuse maison entretenue par sa propriétaire, Marie-Françoise Mathiot-Mathon.
1. Dans la salle des buffets, aux boiseries XVIIe siècle, classées monument historique, est servi un magnifique petit déjeuner.
2. Dessinée dans les années 1980 par l'architecte utopiste Paul Maymont, cette extraordinaire piscine de 100 m2 fait écho aux dessins baroques des premiers jardins situés sur la terrasse principale.
3. Sous la direction de Marie-Françoise Mathiot-Mathon, 3 à 4 jardiniers bichonnent au quotidien les jardins du château de La Ballue.
Une nuit sous une tente inuit sur l'île d'Houat avec La boîte à poissons
Outre ses paysages naturels exceptionnels, l’île d’Houat recèle un trésor pour dormir presque à la belle étoile : La boîte à poissons. Un camping "sauvage" où l’on dort bercé par le bruit de la mer, dans une tente inuit nomade (5 m de diamètre pour 3 m de hauteur).
1. Côté aménagement, pas de superflu venant rompre avec l’environnement naturel : couchages japonais, draps, couette et oreillers.
2. Cinq tentes se partagent un terrain quasi nu, entre la grande plage et la plage du Salus, tout proche du village de l’Ile-d’Houat.
Lits adultes hors du commun
1. Baldaquin. Lit « Cabana », structure en métal verni, 196 x 216 cm, H 192 cm,, My Design.
2. Esprit cabane. Lit blanc, prix sur demande, Exsud.
3. Façon galet. Lit rond « Pebble », collection Soft Touch, 246 x 273 cm, H 68 cm, prix sur demande, Dorelan.
4. Gloriette. Lit « Cabana » vendu avec rideaux, coussins et deux transats, structure en aluminium, Alexander Rose.
Un impressionnant château et une statue miraculeuse
Les imposantes tours du château se reflètent dans l'Oust. Propriété des Rohan, l'une des plus anciennes familles de Bretagne,
il est le symbole de cette jolie ville. Prévoyez une demi-journée pour flâner dans les ruelles pleines de charme de cette petite cité de caractère et visiter sa basilique.
Sur les bords de l'Oust, Josselin est une étape importante de la route des Ducs. L'histoire de la ville est intimement liée à celle de
son château qui domine la cité. De style gothique flamboyant, il offre un témoignage fort intéressant de l'architecture féodale et de la
Renaissance. Fondé au début du 11e siècle, il est aujourd'hui encore habité par les descendants de ses fondateurs, la famille Rohan. Prenez le temps d'une balade dans ses jardins. Il sont signés Achille Duchesne, paysagiste qui œuvra également à Vaux-le-Vicomte.
Un faubourg médiéval.
Parfaitement restauré en 2006, le quartier Sainte-Croix est aussi ancien que le château. Construit autour de la charmante chapelle du même nom, il présente de beaux exemples de maisons à pans de bois.
Au fil de l'Oust.
Apprendre tout en s’amusant, tel est le leitmotiv du circuit « Au fil de l’eau ».
A la fois ludique et pédagogique, ce parcours met en valeur la rivière de l’Oust, les espaces naturels et leur biodiversité. Une manière originale de découvrir la faune, la flore et l’histoire locale. Grâce aux modules audios, il vous suffira de tendre l’oreille et d’écouter unedrôle d’histoire, pourquoi pas celle des lavandières d’antan, entre labeur et cancans...
Le saviez-vous ? Une statue miraculeuse.
La tradition veut qu'un paysan du 9e siècle découvrit dans un taillis une statue de la Vierge qui fit recouvrer la vue à sa fille aveugle.
Sanctuaire commémorant le miracle, la basilique Notre-Dame-du-Roncier à Josselin devint rapidement un lieu de pèlerinage pour les malades en quête de guérison. Détruite pendant la Révolution, la statue de la Vierge a été remplacée par une œuvre moderne.
Liens utilesOffice de tourisme du Pays de Josselin
Destination Brocéliande
Josselin, Petite Cité de Caractère
Auteur : Anne-Line
On imagine des choses folles au sujet des lieux abandonnés : une histoire chargée, une légende, des rumeurs, … Toutes ces aventures qui nous font fantasmer ou qui nous terrorisent, mais dans tous les cas, qui ne nous laissent pas indifférents…
Sortez donc de vos sentiers battus, de vos hôtels de luxe ou de votre caravane et partez pour 50 destinations incroyables.
Voici 50 lieux abandonnés et villes fantômes rien que pour votre plus grand plaisir (ou pas)…
1 – Pripyat, la ville située dans la zone interdite de Tchernobyl (Ukraine)
Depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986, le temps s’est arrêté à Pripiat (Source)
2 – Holland Island (Maryland – Etats-Unis )
La dernière maison sur Holland Island (photo prise en 2009) (Source)
3 – L’épave du SS Ayrfield ( Australie >
L’épave du SS Ayrfield, un bateau à vapeur construit en 1911 (Source)
4 – La construction jamais finalisée de la ville de Sanzhi Pod City (Taïwan)
Un projet ambitieux et futuriste qui a dû être avorté… (Source)
5 – Pegasus Field, lieu de crash d’un C-121 abandonné (Antarctique)
Les restes d’un C-121 écrasé sur la piste en octobre 1970 (Source)
6 – Le Christ des Abysses (Italie)
Statue du Christ située à 17 m de profondeur dans la baie de San Fruttuoso de Camogli en Italie (Source)
7 – Shi Cheng, la cité des lions engloutie sous l’eau ( Chine )
Cette cité a été noyée en 1959 pour permettre la construction d’une station hydraulique (Source)
8 – Le parc abandonné de Wonderland (Chine)
Un parc abandonné situé à quelques km de Pekin qui fait froid dans le dos (Source)
9 – Le tunnel de l’amour (Ukraine)
Détails ici (Source)
10 – Les Forts Maunsell ( Royaume-Uni )
Des vestiges de la Seconde Guerre mondiale encore visibles aujourd’hui (Source)
11 – La ville déserte de Craco (Italie)
La ville de Craco est inhabitée depuis 1975 (Source)
12 – Le village fantôme de Kolmannskuppe ( Namibie )
Désertée en 1956, la ville s’est retrouvée ensevelie sous le sable du désert (Source)
13 – Le parc fermé de Nara Dreamland ( Japon )
A Dreamland, la nature a repris ses droits (Source)
14 – La ligne de Petite Ceinture de Paris ( France )
Une ligne abandonnée à découvrir dans Paris (Source)
15 – Rhyolite : La ville fantôme du far west (États-Unis)
Désertée subitement en 1908, la ville existe toujours aujourd’hui (Source)
16 – Le Théâtre musical de Starlite à New-York (États-Unis)
Le théâtre abandonné de Starlite (Source).
17 – Bennett College : l’école hantée (États-Unis)
Fermée en 1978, cette école est restée en l’état depuis (Source)
18 – La station parisienne de métro fermée de Croix-Rouge (France)
Une station de métro fermée dans le 6e arrondissement de Paris (Source)
19 – L’atoll de Bikini (Iles Marshall)
Théâtre d’essais d’armes atomiques menés par les États-Unis, cette ile est abandonnée (Source)
20 – L’Hotel del Salto (Colombie)
On vous réserve une chambre ? (Source)
21 – Maison du Parti Communiste ( Bulgarie )
Maison du Parti Communiste, Bulgarie (Source)
22 – L’église du village de Graun engloutie dans le lac de Resia (Italie)
Insolite ce clocher qui laisse découvrir ce village noyé, non ? (Source)
23 – L’église Saint-Etienne-le-Vieux à Caen (France)
Grandement détruite lors des bombardements de Normandie en 44, l’église est toujours visible près de Caen (Source)
24 – L’ancienne base sous-marine de Balaklava (Ukraine)
Une ancienne base sous-marine de l’époque soviétique (Source)
25 – Le parc aquatique en friche de Aminyevskoye ( Russie )
La construction de cette piscine géante a été brutalement abandonnée (Source)
26 – L’île des poupées (Mexique)
Même si ce lieu n’est pas abandonné, il n’en reste pas moins effrayant ! (Source)
27 – Okpo Land (Corée du Sud)
Fermé en 1999 après un tragique accident, le parc de Okpo-Dong est depuis resté en friche (Source)
28 – Tchernobyl et sa zone d’exclusion (Ukraine)
Tchernobyl, là où le temps s’est arrêté (Source)
29 – L’ancienne voie ferroviaire d’Abkhazie (Géorgie)
Une ancienne voie construite à l’époque de Staline (Source)
30 – L’hôpital psychiatrique de Danvers dans le Massachusetts (États-Unis)
Le Danvers State Hospital est l’un des plus célèbres hopitaux psychiatriques de Nouvelle-Angleterre (Source)
31 – Le village de Oradour-sur-Glane dans le Limousin (France)
Après le massacre de sa population en 44, le village a été reconstruit plus loin (Source)
32 – Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura (Chili)
Classés monuments nationaux en 1970, ces usines fantômes du désert d’Atacama sont un point d’intérêt important de la région (Source)
33 – Oil Rocks (Azerbaidjan)
Située au milieu de la Mer Caspienne cette usine d’extraction de pétrole est abandonnée (Source)
34 – la ville fantôme de Mândû ( Inde )
Une ville fortifiée à l’abandon (Source)
35 – L’île minière désertée de Hashima ( Japon )
Hashima était peuplé par près de 5 300 habitants avant d’être abandonnée en 1974 (Source)
36 – L’île de North Brother Island à New-York (États-Unis)
Située proche du Bronx et autrefois habitée, cette ile est maintenant abandonnée et fermée au public (Source)
37 – Shime Coal Mine Tour (Japon)
Le lieu idéal pour survivre en cas d’attaque de zombies ! (Source)
38 – La ligne de métro 2 de Moscou (Russie)
L’utilisation de cette ligne cachée était prévue pendant la guerre froide (Source)
39 – L’ancienne usine de Lackawanna (États-Unis)
Cette usine géante a été fermée après la seconde guerre mondiale (Source)
40 – Les dômes abandonnés sur la plage de Cape Romano en Floride (Etats-Unis)
Une des curiosités des plages de l’ouest de la Floride (Source)
41 – Le village olympique de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
Depuis les jeux d’hiver de 84, les équipements de Sarajevo ont été laissés à l’abandon (Source)
42 – Kadykchan, la ville désertée (Russie)
La dissolution de l’URSS a provoqué l’arrêt de l’exploitation des mines de charbon de la région (Source)
43 – Varosia, la cité balnéaire abandonnée de Famagusta (Chypre)
Cette ville autrefois prisée par les touristes a été désertée en 1974 (Source)
44 – Stroma, l’ile abandonnée (Écosse)
Les derniers habitants on quitté l’ile en 1962. (Source)
45 – Sewell, l’ancienne exploitation de cuivre (Chili)
Cette ancienne ville minière a été inscrite en 2006 sur la liste du patrimoine mondial (Source)
46 – An Blascaod Mór, l’ile évacuée ( Irlande )
L’ile a été évacuée de tous ses habitants en 1953 sur ordre du gouvernement irlandais. (Source)
47 – Cairo, la ville fantôme de l’Illinois (États-Unis)
Les rues désertes de Cairo (Source)
48 – Castelnuovo dei Sabbioni (Italie)
Après un éboulement de la mine, la ville a été évacuée en 1970 (Source)
49 – Centralia, la ville ravagée par le monoxyde de carbone en Pennsylvanie (États-Unis)
Route défoncée, émanations de gaz provenant de l’ancienne mine à charbon, bienvenue à Centralia ! (Source)
50 – Epecuen, la ville inondée ( Argentine )
Après la chute d’un mur de soutènement, la ville se retrouve inondée brutalement.
Vous avez pu vous rendre compte du nombre important de lieux qui ont autrefois connus des temps prospères,
et qui sont aujourd’hui désertés.
Les raisons de cette mutation sont diverses : guerres, catastrophes naturelles, erreurs humaines, conditions politiques et économiques, etc.
Ouvert en 1856, quatre ans seulement après le Bon Marché, premier grand magasin de la capitale, le Bazar de l’Hôtel de Ville
(devenu BHV Marais en 2013) est non seulement l’un des plus anciens commerces de Paris, mais aussi l’un des plus emblématiques. Retour sur l’histoire de cette enseigne qui s’ancre toujours aussi fièrement au cœur du Marais.
Un petit bazar familial qui devient rapidement grand Voyant que les affaires de ses vendeurs ambulants fonctionnent incroyablement
bien à cet emplacement, François-Xavier Ruel, bimbelotier, et son épouse Marie-Madeleine s’installent à l’angle de la rue de Rivoli et de la ruedes Archives et y ouvrent leur tout premier comptoir de bonneterie en 1856. Idéalement située à côté de l’Hôtel de ville, la petite enseigne familiale du 54 de la rue de Rivoli ne tarde pas à prospérer et à s’agrandir. François-Xavier Ruel se diversifie dès 1860 dans la quincaillerie et la vente de jouets et bibelots et acquiert les boutiques adjacentes à peine deux ans après l’ouverture de son commerce.
En 1866, dix ans après sa création, l’enseigne prend le nom de Grand Bazar de l’Hôtel de ville et devient le tout premier établissement parisien à proposer des articles étiquetés, vendus à prix fixes et suffisamment bas pour attirer une clientèle large issue des classes moyennes, voire populaires. Petit à petit, et jusqu’à son décès le 30 janvier 1900, François-Xavier Ruel continue de développer son enseigne en se diversifiant et en acquérant tous les immeubles compris entre les rues des Archives, de Rivoli, du Temple et de la Verrerie. En 1895, l’enseigne se revendique déjà comme « le plus vaste et meilleur marché du monde » !
François-Xaviel Ruel, un homme d’affaires bienveillant et philanthrope Lorsque débute le siège de Paris à l’hiver 1870, le Grand Bazar de l’Hôtel de Ville est déjà un établissement phare du Marais et une enseigne particulièrement prospère. François-Xavier Ruel, très impliqué dans la vie parisienne à travers son mandat de conseiller municipal, se montrera particulièrement généreux pendant cette période marquée par le siège de 1870 et la Commune de Paris l’année suivante. Il aidera non seulement ses employés en subvenant auxbesoins de leurs familles, mais également les parisiens par le biais d’une distribution quotidienne de pain et de vivres, et par la fondation d’un dispensaire pour les indigents du quartier de l’Hôtel de ville.
Pour ses bonnes actions, le propriétaire du Grand Bazar sera honoré du titre de chevalier de la Légion d’honneur en 1893.
1913, les derniers grands travaux et la construction de l’emblématique rotonde.
A la mort de son propriétaire, le Grand Bazar de l’Hôtel de ville est repris par son petit-fils, Henri Viguier. Chahuté par le succès de ses concurrents, le Grand Bazar commence alors à vendre des articles de mode tout en restant fidèle aux comptoirs à prix unique qui ont fait son succès, et entame une grande phase de reconstruction. Le 6 octobre 1913,l’inauguration du nouveau Grand Bazar de l’Hôtel de Ville, flambant neuf après 21 mois de travaux, instaure ainsi une nouvelle période de grande prospérité. Le bâtiment est entièrement rénové, encore agrandi, et son organisation complètement remaniée. Une rotonde inspirée par celle du Printemps Haussmann est construite dans l’angle de la rue du Temple par l’architecte Auguste Roy. Le verre, les immenses charpentes
métalliques, et son architecture néo-classique offre un décor somptueux à ce nouveau bâtiment qui se met à attirer des flâneurs simplement venus admirer l’élégance de l’édifice. De style Art Nouveau, l’immense dôme est aujourd’hui encore l’étendard et l’emblème du grand magasin !
Le Grand Bazar de l’Hôtel de ville pendant et après les travaux de 1913 (© bhv.fr)
Une enseigne qui vend (vraiment) de tout Parfumerie, quincaillerie, bijouterie, prêt-à-porter homme et femme, jardinerie, bricolage, articles pour la maison, le BHV s’est peu à peu établi comme l’antre de l’achat compulsif, le bazar où l’on trouve tout ce que l’on
cherche (et ne cherche pas). En 1914, Marcel Duchamp y trouva d’ailleurs un porte-bouteilles, choisi au hasard dans les rayons du magasin, et en fit l’un de ses tous premiers ready-mades, ces fameux objets « tout faits » qu’il choisit et expose pour leur neutralité esthétique, quelques années avant de réaliser son célèbre urinoir, baptisé « Fontaine ».
Il faut s’imaginer que Paris n’a pas toujours été ce qu’elle est aujourd’hui. Notre capitale a beaucoup évolué depuis les travaux
d’ampleur entrepris par le baron Haussmann. Bientôt avec l’intensification de la circulation dans les rues de Paris, il fallut revêtir le sol d’un matériau homogène afin de fluidifier le trafic et éviter les accidents. Mais, les Parisiens ont longtemps eu du mal à se
décider optant ici pour le gros pavé, là pour le petit pavé piqué, le pavé de bois, l’asphalte ou encore le macadam. Au total, cinq types distincts de revêtements furent utilisés tour à tour dans la ville, présentant chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, tous ontfinalement laissé une empreinte plus ou moins importante dans la capitale. Zoom historique sur l’aménagement de la voirie parisienne !
Le pavage de bois.
Cette méthode de pavage connut beaucoup d’enthousiasme à l’époque où elle a été élaborée et pourtant, ce fut ironiquement celle qui fut la plus critiquée. Ces pavés étaient constitués de bois de pin des Landes ou de sapin des Alpes et étaient posés perpendiculairement à la chaussée et scellés par du bitume. Ce type de revêtement permettait de réduire les nuisances sonores mais était particulièrement glissant en retour. Les Parisiens lui reprochèrent notamment de pourrir, devenant ainsi un nid à microbes à l’odeur fort désagréable (les arroseuses municipales étaientalors obligées de laver les rues tous les jours, par mesure d’hygiène).
Les pavés de bois furent finalement totalement abandonnés après 1930 au profit des pavés de pierre.
Pavage des rues. Mise des baguettes pour pavés de bois. Paris, 1908.
Pavage des rues de Paris. La taille des pavés de bois, vers 1920.
Pavage des rues. Machine à retailler les pavés de bois. Paris, 1907.
Ébarbeuse de pavés de bois en 1901.
Pavés en bois descellés durant la Crue de 1910
Crue de la Seine. La rue Saint-Dominique. Paris (VIIème arr.), 1910.
Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
Crue de la Seine. Rue Saint-Dominique, la chaussée soulevée par la pression
de l’eau. Paris (VIIème arr.), 1910. Bibliothèque historique de la Villede Paris.
Le gros pavé.
Ce type de revêtement a très largement été utilisé à Paris, et ce depuis l’Antiquité. Il est issu de l’extraction du grès dans des carrières du Bassin parisien : les ouvriers détachent par un processus de forage de gros blocs, rapidement dégrossis par la suite pour former les gros pavés. Il suffisait ensuite pour paver les routes de niveler le sol d’une épaisse couche de sable pour aligner à la main ou à la truelle les morceaux de pierre et les fixer. Les Parisiens leur reprochèrent cependant de s’accrocher aux roues des carrosses et des voitures.
Carrière à grès, quartier de la Justice, à Epernon (Eure-et-Loir), au début du XXème siècle. © CAP / Roger-Viollet
Carrière de pavé dans le Bassin parisien
Pavage sur le Cours la Reine, 8e
Pavage des rues. Défonçage de la chaussée. Paris, 1908.
Pavage des rues de Paris. 1908.
Pavage des rues de Paris, 1924. Compresseuse Ingersoll-Rand.
Le petit pavé piqué A l’instar du gros pavé, le petit pavé est constitué lui aussi de grès, extrait et posé de la même façon. Mais, il a été ciselé et poli par les ouvriers pour en faire des morceaux plus petits et plus réguliers, permettant un pavage plus soigné. Ils épargnaient ainsi davantage de désagréments aux automobilistes. Par ailleurs, le pavé était pratiquement inusable et particulièrement esthétique.
Pavage de la place François Ier. Paris (VIIIème arrondissement), vers 1930.
Réfection de la place de la Concorde à l’aide de pavés en grès. Paris (VIIIème arr.), septembre 1941.
Pavage des Champs-Elysées. Paris (VIIIème arr.), janvier 1945.
Pavage d’une rue. Paris, janvier 1977
Le macadam Cette méthode de revêtement permet par couches successives de grosses et plus petites pierres cassées, liées à la glaise et au sable, d’élaborer un empierrement compact (à l’aide d’un rouleau compresseur), légèrement en pente et surélevé, facilitant ainsi l’écoulement de l’eau. Cette disposition assure alors une meilleure longévité des routes. Son étanchéité fut en revanche améliorée par la suite par imprégnation de bitume ou de goudron. Aujourd’hui, le terme est souvent employé à tort pour désigner les “chaussées macadamisées” qui ont été revêtues de béton de goudron (appelé plus couramment, tarmac), puis de béton bitumeux.
Mais, cette technique d’empierrement de chaussée n’utilise à l’origine aucun liant à base de goudron ou d’asphalte.
Empierrement d’une route selon la technique Macadam dans le Maryland en 1823. Au
premier plan, concassage de pierres pour obtenir la granulométrie requise.
Les goudronneurs parisiens posent le macadam par-dessus les pavés.
Goudronneurs, rue de la Cité. Paris (IVème arr.). Photographie de Louis Vert (1865-1924). Paris, musée Carnavalet.
L’asphalte Il s’agit d’un revêtement fabriqué dans des centrales à partir de bitume (qui est lui-même un mélange d’hydrocarbures) et de granulats et étalé àchaud manuellement à l’aide d’une palette en bois. Ce matériau vînt progressivement remplacer le pavage en pierre, devenu très coûteux et facteur d’insécurité, notamment après les manifestations de mai 68. L’asphalte était par ailleurs davantage étanche à l’air et à l’eau et ainsi, moins glissant en hiver. En outre, il avait l’avantage d’étouffer sensiblement les nuisances sonores. Utilisé pour revêtir aussi bien les trottoirs parisiens que la chaussée, son utilisation ne se généralisa cependant que très tardivement pour des raisons techniqueset commerciales. De nos jours, ce matériau est en quelque sorte l’ancêtre de nos revêtements actuels car on lui a trouvé depuis des remplaçants bien plus résistants.
Ouvriers damant la terre pour l’asphaltage d’une rue. Paris, 1908.
Réfection des rues. Passage du rouleau pour le lissage de l’asphalte. Paris, 1908.
Réfection des rues. Etendage de l’asphalte. Paris, 1908.
Etendage du bitume sur un trottoir. Paris, 1908.
Réfection des rues. Voiture à bitume. Paris, 1908.
© Direction de la voirie et des déplacements
Angle de la rue du Temple, de la rue Meslay et de la place de la République.
Travaux de voirie. Paris (IIIème arr.), XXème siècle. Photographie de la Direction de la voirie et des déplacements. Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
Aujourd’hui, le béton bitumineux coulé à chaud a très largement remplacé les pavés et autres revêtements utilisés à l’époque (pour ce qui est, notamment, des routes principales à fort trafic), bien que l’on puisse encore en trouver des traces à Paris. A certains endroits, le bitume a été tout simplement étalé par dessus les pavés.
Machine à étaler le bitume sur les chaussées pavées. Paris, vers 1930. Roger-Viollet
Toutefois, les rues piétonnes du centre ville ont pour la plupart conservé leur pavé d’antan apparent. Et on peut même encore voir des restants de pavésde bois au Château de Versailles ou encore au passage Saint-Maur dans le 11ème. En bref, une longue série d’expériences qui contribue finalement largement au charme à notre capitale !
des couleurs, Washington DC, États-Unis.
De toutes les fêtes célébrées en Inde, celle de Holi est certainement la plus cool. En effet, les participants, vêtus de blanc, sont invités à sejeter des pigments de couleur dessus. Rouge pour la joie, bleu pour la vitalité, orange pour l’optimisme, vert pour l’harmonie… Cette fête sympathique remonte à l’Antiquité et est l’une des plus populaires dans le pays. Sa réputation a d’ailleurs rapidement dépassée les frontières.
Elle est fêtée un peu partout sur la planète – comme ici à Washington DC- par la diaspora, mais aussi par toutes les personnes intéressées par ce grand moment de convivialité.
Les allumeurs de réverbères apparaissent avec l'établissement fixe des premiers réverbères aux environs de 1667. Auparavant, l'éclairage des rues ne reposait que sur quelques chandelles que l'on recommandait de placer au premier étage des maisons bourgeoises .
A Paris en 1667, les autorités seraient les premières à avoir fait placer, au milieu et aux deux extrémités de chaque rue, des lanternes garnies de chandelles , ce qui se généralisa à toutes les villes de France .Pour perpétuer le souvenir, on frappa en 1669 une médaille avec cette légende "Urbis securitas et nitor" (la sécurité et le netteté de Paris).
L'allumage des lampes se fait alors par les habitants officiellement désigné annuellement, chacun dans son quartier , pour intervenir aux heures réglées.Une taxe est prélevée, l'impôt de boues et lanternes qui permettra la transformation de Paris
sous l'impulsion de son lieutenant de police .
En 1766, à Paris toujours, les lanternes cèdent la place aux réverbères: l'huile succédant aux chandelles à double mèche. Les lanternes à réverbères ont été inventé par un certain abbé Matherot de Preigney et un sieur Bourgeois de Châteaublanc, qui par lettres-patentes enregistrées le 28 décembre 1745 obtinrent le privilège de cette entreprise .
Le métier d'allumer de réverbères est des plus précaire,soumis aux intempéries , et s'accomplit en complément d'autres activités lucratives. Ne connais ni dimanche,ni morte saison: rien ne le détourne de sa promenade quotidienne. Il doit
faire preuve d'une adresse manuelles , descendre chacune des lampes, enlever les mèches consumées, nettoyer la coquille, afin qu'il s'imprègne d'huile, allumé au milieu de la rue au risque d'être écrasé par un cocher maladroit .
Le métier d'allumeur change de nature avec la conversion des réverbères, au gaz d'éclairage .
Jusqu'en 1842 à Paris où la profession est sur le déclin.
À partir de 1880, le gaz d'éclairage cède progressivement place à l'électricité.
La charrette à foin (détail)
John Constable
Huile sur toile 130,5 x 185,5 cm. 1821
Le tableau montre une charrette de foin dans la campagne anglaise franchissant un cours d’eau dans les environs immédiats du moulin de Flatford, appartenant au père de l’artiste dans le Suffolk
Au premier plan, deux figures menant une vieille charrette de foin vide et délabrée tirée par deux chevaux traversent la rivière. Elle semble prise dans une zone d’eau stagnante.
On remarque le rendu du climat et de l’atmosphère. Le ciel imposant avec ses nuages, en particulier, saute aux yeux, bien que la figure humaine ne manque pas de caractère même si elle le place au second plan.
Une lumière chaude baigne toute la composition.
La fin du XVIIIe siècle a vu fleurir sur le sol britanique une remarquable école de paysage. Le sujet n'était pas nouveau, mais jusque là tenu à l'état de décor, il était plutôt conçu comme lieu d'action de l'activité humaine et non comme sujet en soi.
La mutation s'est étagée du début du XVIIe siècle, avec des peintres comme Nicholas Hilliard (miniaturiste mort en 1619) pour s'épanouir au XIXe, d'une manière un peu irrégulière, le tout dépendant du goût des mécènes,de l'influence venue du continent et dictature de l'Académie Royale.
Deux grands artistes ont dominé le paysage anglais : Constable et Turner.
Joseph Maillord William Turner est encore l'héritier de la volonté de sublime du siècle précédent, amplifiant la magnificence de la nature dans un sens théâtral, tandis que John Constable, fils de meunier, se met plus simplement à l'écoute de la nature.
5 astuces pour nettoyer vos vitres.
Il est possible de nettoyer les vitres de votre maison avec des solutions naturelles et économiques ! Nul besoin de produits chimiques pour laver les vitres. Découvrez ces 4 astuces de grand-mère pour nettoyer vos carreaux et enlever les traces sur les vitres.
Le blanc de Meudon
Diluez un demi-verre de paillettes de savon de Marseille dans un verre d’eau bouillante. Ajoutez-y 250 g de blanc de Meudon. Appliquez votre mélange à l’aide d’un chiffon, puis frottez vos vitres. Pour finir, vous pouvez lustrer avec une peau de chamois.
Le vinaigre blanc
Produit nettoyant pour un vaporisateur de 1 litre : Mélangez 750 ml d’eau tiède
avec 250 ml de vinaigre blanc. Ce nettoyant naturel sera parfait pour nettoyer les vitres. De plus, l’odeur du vinaigre blanc repoussera les araignées et les mouches de votre maison !
Le papier journal
Dans un vaporisateur, mélangez du jus de citron avec de l’eau chaude. Mettez un papier de journal en boule et imbibez-le de ce mélange, puis frottez vos vitres. Résultat impeccable !
Le liquide vaisselle
Il est possible de nettoyer ses vitres avec du liquide vaisselle dilué dans de l’eau chaude et un peu de vinaigre blanc. Terminez le nettoyage en rinçant vos vitres à l’eau claire.
La glycérine
Pour éliminer et empêcher la formation de buée sur les vitres, versez quelques gouttes de glycérine sur un vieux collant en nylon puis frottez les vitres. Grâce à cette astuce, la poussière ne se fixera pas sur les vitres et la buée non plus !
Les conseils de nos grands-mères
Équipement conseillé pour nettoyer les vitres :
Une peau de chamois, un chiffon microfibre, du papier journal et une raclette.Ne nettoyez pas vos vitres en plein soleil, vous éviterez ainsi d’avoir des traces sur les vitres.
Nous Présente Un Tout Nouveau Vietnam...
Réhahn, ce voyageur et photographe expatrié au Vietnam depuis quatre ans. Il nous revient
aujourd'hui avec un tout nouvel ouvrage...
VIETNAM, MOSAIC OF CONTRASTS Vol II, véritable carte postale de ses rencontres dans son nouveau pays d'adoption, de ses gens et de sa culture.
Après avoir visité une trentaine de pays, Réhahn posait il y a quatre ans ses valises à Hoi An, une charmante ville du centre du Vietnam.
Le routard photographe ne voyage qu'à moto avec son sac à dos, lui offrant ainsi la possibilité de s'arrêter où bon lui semble et d'aller àla rencontre des ethnies de tout le pays pour en capturer les plus beaux portraits.
A travers ces images, l'homme fait ainsi appel à notre intuition, notre imagination, et parvient à toucher notre corde sensible. Dans chacun de ces portraits, les regards se démarquent et deviennent ainsi le foyer principal.
Se dégagent alors curiosité, réflexion, tendresse et bienveillance.
VIETNAM, MOSAIC OF CONTRASTS Vol II, c'est le cadeau idéal pour la fête des mères ou la fête des pères, c'est le cadeau idéal pour tous les amoureux du monde et de ses hôtes les plus précieux...
En attendant, je vous invite à découvrir quelques-uns des plus beaux portraits compilés dans ce tout nouvel ouvrage, puisqu'un live seul ne suffit pas à présenter la diversité des paysages et des ethnies du Vietnam...
© Réhahn Photography
© Réhahn Photography
© Réhahn Photography
© Réhahn Photography
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Ce tout nouvel ouvrage se divise en quatre parties : Enfants, personnes âgées, scènes de vie, mais aussi paysages
© Réhahn Photography
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Vous retrouverez l'ensemble des portraits dans cet ouvrage... VIETNAM, MOSAIC OF CONTRASTS Vol II