Le Japon veut relancer la natalité d’une façon assez surprenante.
Pays connaissant le taux de natalité le plus bas au monde, le Japon essaie par tous les moyens de convaincre ses habitants de faire des enfants. Loin des campagnes de sensibilisation traditionnelles, le pays a décidé de miser sur un secteur étonnant : la robotique.
S’il est un pays moderne et innovant dans bien des domaines, le Japon possède toutefois l’une des populations les plus vieilles du monde. Au Pays du Soleil Levant, 40 % des célibataires ne souhaitent pas avoir de relations amoureuses, 40 % des couples avouent ne plus avoir eu de relations sexuelles après la naissance d’un enfant et seulement 8,7 enfants sont nés pour 1 000 femmes, la situation démographique du pays est donc problématique. Pour donner aux couples l’envie de devenir parents, plusieurs entreprises ont décidé de leur donner un avant-goût de cette aventure en créant des robots ayant les mêmes facultés que les jeunes enfants. Développer des « bébés robots » est un projet qui ne date pas d’hier et l’un des plus vieux dans ce domaine date de 2010. L’Université de Tsukuba a créé un robot « simulateur de bébé » qui est capable de réagir comme peut le faire un enfant. Il est capable de réagir au toucher, à l’humeuret il peut même simuler la maladie grâce à son nez qui peut couler. Ce prototype assez réaliste peut déjà donner un aperçu de ce qui attend les futurs parents. En 2012, un autre robot a vu le jour, incarnant cette fois-ci un jeune enfant de 5 ans : le M3-Kindy. Mais ce sont deux robots récents qui sont censés donner envie aux Japonais de relancer la natalité du pays, à savoir Affetto et le Kirobo Mini. Le premier, Affetto, a été conçu en 2016 par le laboratoire Asada de l’université d’Osaka. Agissant comme un bébé, il possède également l’apparence d’un nourrisson avec son visage modelé et assez réaliste, lui permettant de recréer les vrais expressions faciales des plus jeunes. Quant au Kirobo Mini, il s’agit du dernier-né de Toyota qui sera commercialisé courant 2017. Ce dernier, à peine haut de 10 cm,est conçu pour reproduire l’attitude d’un bébé assis qui veut apprendre à se tenir debout. Avec ce robot, Toyota veut créer une « connexion émotionnelle » avec les parents et leur montrer ce que l’on ressent en apprenant à un enfant à trouver son équilibre. Même si ce sont de vrais bijoux de technologies, ces bébés artificiels montrent à quel point le pays est désespéré. Avec un nombre de célibataires grandissant et une population vieillissant de plus en plus vite, le pays pourrait voir sa population baisser de 30 millions d’habitants d’ici à 2050 si les couples ne font rien pour relancer la natalité. Les robots sont une alternative qui donnera peut-être envie à certains de devenir parents.
Vigilance météorologique le 7 janvier 2017 à 6 heures. (METEO FRANCE) Les départements en vigilance orange sont ceux d'Ile-de-France, des Hauts-de-France, de l'ex-région Lorraine, la Seine-Maritime, l'Eure, l'Orne, la Sarthe, l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, le Loiret, l'Yonne, la Côte d'Or, l'Aube, les Ardennes, la Marne et la Haute-Marne. La vigilance est, en revanche, levée pour le Calvados. "Le verglas, même en faible quantité, peut perturber de nombreuses activités et est particulièrement gênant pour la circulation routière", a prévenu Météo France.
Une étude de l'Inserm soulève la question des dangers des ampoules LED pour la vision. Chez le rat, certaines des longueurs d'onde des LED s'avèrent toxiques pour la rétine. Un mécanisme qui pourrait favoriser la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). On sait que la rétine peut être endommagée par la lumière du soleil, mais on manque de données sur les lésions que la lumière artificielle peut lui porter. C'est notamment le cas concernant la lumière émise par les ampoules LED qui ont désormais remplacé les ampoules à incandescence. Pour combler ce déficit, une équipe de l'Inserm (unité 1138 Inserm, université Paris-Descartes, université Pierre et Marie Curie, Centre de recherche des Cordeliers, Paris) s'est intéressée à l'impact phototoxique des rayons émis par ces dispositifs. Les chercheurs ont procédé en trois temps : ils ont d'abord montré que, quel que soit le type d'ampoules utilisé, l'exposition à une forte intensité lumineuse(6.000 lux) durant 24 heures altère la rétine de rats dont la pupille a été dilatée. L'analyse biologique montre dans tous les cas un état inflammatoire qui favorise la mort cellulaire (apoptose) des photorécepteurs impliqués dans la vision. En revanche, en exposant durant 24 heures ces mêmes animaux à une intensité lumineuse similaire à celle habituellement utilisée dans les habitations (500 lux), seules les LED sont apparues néfastes : avec ces ampoules, la rétine des animaux montre des signes d'altération moindres mais similaires à ceux observés sous forte exposition. Ceci n'est pas observé avec les autres types d'ampoules. Alicia Torriglia, qui a encadré ces travaux avec le Professeur Behar-Cohen, précise : « le recours à des rats dont la pupille a été dilatée permet d'amplifier les conséquences potentielles de la lumière, puisque la contraction de la pupille est un mécanisme physiologique de protection de l'œil contre l'agression lumineuse ». Il n'en reste pas moins qu'en l'absence de dilatation de la pupille, des rats albinos exposés à long terme à la lumière des LED (en continu durant une semaine ou un mois) montrent aussi une dégénérescence rétinienne. Et même les rats non-albinos, réputés pour être protégés de la dégénérescence photo-induite, présentent des signes de stress oxydantau niveau de leurs rétines.
La lumière bleue des LED est toxique pour la rétine. Derrière la phototoxicité des ampoules LED, une coupable : la lumière bleue. « La lumière blanche, qu'elle soit naturelle ou artificielle, combine en réalité des rayons de différentes couleurs, chacune correspondant à une longueur d'onde spécifique », explique la chercheuse. Chaque source de lumière - LED, tubes à fluorescence ou ampoules fluocompactes - combine différentes couleurs dans des proportions variables. Et la potentielle toxicité de chacune d'entre elles sur la rétine dépend à la fois de l'intensité de la lumière et des longueurs d'onde qui la compose. « En 2005, la Commission européenne a imposé l'abandon des ampoules à incandescence, énergivores, et leur remplacement par des ampoules LED, plus économes. » Ces dernières créent de la lumière blanche en combinant des lumières bleue et jaune. Or, les rayons correspondant à la lumière bleue sont plus énergétiques que les autres. Ils sont aussi connus pour être plus délétères pour des durées d'exposition et des intensités lumineuses équivalentes. « Grâce à nos observations, nous avons montré que la lumière émise par lesLED engendre deux phénomènes toxiques parallèles : l'apoptose, mais également une seconde forme de mort cellulaire, la nécrose. Or en se nécrosant, une cellule endommage ses voisines. Ceci explique pourquoi la toxicité de la lumière bleue est plus élevée que celle des autres longueurs d'onde. » La question du risque sanitaire lié à ces ampoules se pose donc. En 2005, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a recommandé l'étude approfondie des risques potentiels liés à ces nouveaux dispositifs. Elle a publié, en 2010, un premier rapport sur le sujet. Même s'il est probable que les observations faites chez le rat ne sont pas transposables telles qu'elles chez l'Homme, les données de cette étude interrogent. « Nos cellules possèdent des mécanismes de réparation qui permettent sans doute de corriger en partie les lésions induites par les LED. Mais nous avons un capital lumière, comme notre peau possède un capital soleil. On peut se demander si nos ampoules domestiques ne favorisent pas son épuisement précoce, et ainsi l'évolution vers la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ». Par principe de précaution, ces données appellent à une prochaine génération d'ampoules domestiques, dans laquelle la proportion de lumière bleue serait réduite...
Pour en savoir plus: "Attention aux éclairages LED".Article de Jean-Luc Goudet, paru le 27/10/2010 Certaines lampes d'éclairage à diode, ou Led, induiraient un risque pour les yeux, notamment chez les enfants. C'est la conclusion d'une étude de l'Anses, qui met en cause la couleur trop bleue et la luminance trop élevée. Et parmi les différents types de Led, les plus courants seraient justement les moins sûrs... Les diodes électroluminescentes (Led) sont de plus en plus présentes sur les rayons. Désignées comme idéales grâce à leur faible consommation, elles se multiplient dans les maisons ou sur les lieux de travail et fleurissent dans les phares des voitures. Pourtant, leur lumière diffère assez sensiblement des autres types d’éclairage et les normes habituelles leur conviennent mal. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses, née cette année de la fusion de l'Afssa et de l'Afsset) a conduit une étude pour évaluer les effets sanitaires de ces Led. Le groupe de travail réunissait des ophtalmologistes, des dermatologues, des spécialistes en éclairage et en physique des rayonnements optiques.Il a également accueilli des industriels de l'éclairage et des scientifiques. Ses conclusions, qui viennent d'être publiées dans un rapport, jettent une ombre sur cet éclairage à la mode, qui ne serait pas sans risque. Deux effets principaux sont relevés par l'étude : celui de la longueur d'onde et celui de la luminance. Les éclairages à diodes émettent une proportion importante de lumière bleue, c'est-à-dire de courtes longueurs d'onde. Trop bleue, la lumière affecte la rétine On sait que cette couleur est un facteur de risques photochimiques au sein de la rétine, dans les photorécepteurs et dans l'épithélium pigmentaire. À l'échelle des années, une exposition trop rude à une telle lumière pourrait favoriser la dégénérescence de la macula, cette zone centrale de l'œil offrant la plus grande acuité. Connue sous le nom de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), cette maladie peut évoluer jusqu'à la perte de la vision centrale. « Les effets aggravants de la lumière bleue sur la DMLA sont fortement soupçonnés et issus d'observations convergentes sur des modèles expérimentaux » souligne le rapport. Toutefois, ajoute-t-il, « ces effets n'ont jamais pu être démontrés par des études épidémiologiques chez l'homme, en raison d'une difficulté à évaluer l'exposition et les prédispositions individuelles ». On sait tout de même que l'exposition excessive à la lumière solaire est un facteur favorisant la DMLA. Selon l'étude, l'effet dépendrait du type de Led. La plupart de ces éclairages sont réalisés à partir d'une diode émettant une lumière bleuepure (les diodes produisent des lumières sur une plage étroite de longueurs d'onde), à laquelle on adjoint un luminophore jaune pour obtenir un éclairage à peu près blanc. Il existe deux autres types (diode ultraviolette et luminophores ; trois diodes émettant dans trois couleurs), mais leur prix de revient serait trop élevé. L'étude de l'Anses a classé des lampes du marché selon quatre niveaux de risques, de 0 (aucun risque) à 3 (risque élevé). Conclusion : « Il apparaît que certaines Led très couramment utilisées en éclairage, signalisation et balisage appartiennent au groupe de risque 2 [risque modéré], alors que toutes les autres sources d'éclairage disponibles pour le grand public ne dépassent pas les groupes de risque 0 ou 1 ». Avec ces éclairages, des expositions longues et répétées pourraient donc favoriser d'une apparition d'une DMLA mais aucune preuve n'est donnée. Le rapport souligne que les normes en vigueur ne permettent pas de caractériser correctement ce risque photochimique. Luminance : jusqu’à mille fois plus que le seuil d’éblouissement. En revanche, la conclusion de l'étude signale des populations sensibles : les enfants, car leur cristallin très transparent atténue peu la lumière bleue ; les individus portant des cristallins artificiels (transparents comme un cristallin de bébé) ; les personnes dépourvues de cristallin (aphakes). Il faut ajouter également les personnes davantage exposées par leur profession, les éclairagistes par exemple. L'autre effet mis en évidence par l'étude de l'Anses est celui de l'éblouissement, dû à l'énorme luminance des Led. Cette luminance, mesurée en candelas par mètre carré (cd/m2), indique la quantité de lumière émise et rapportée à la taille (la surface) de la source. Les Led sont très lumineuses et très petites, donc leur luminance est élevée. On considère qu'une source lumineuse est confortable jusqu'à 2.000 cd/m2 et qu'elle devient éblouissante au-dessus de 10.000 cd/m2. Or, certaines Led testées lors de l'étude atteignaient 10.000.000 cd/m2, soit mille fois plus... Le rapport fournit un certain nombre de recommandations, à commencer par une restriction des ventes de Led pour le grand public « pour n'autoriser que des Led ne présentant pas plus de risques liés à la lumière bleue que les éclairages traditionnels ». Le rapport recommande aussi de définir des groupes à risques. Par ailleurs, l'étude souligne qu'il n'est pas possible, au moment de l'achat, de savoir si la Led fait partie du groupe de risque 0 ou 1 ou bien du groupe 2...
Les parents de Grégory Lemarchal se confient à quelques jours seulement de l’émission «Grégory Lemarchal : 10 ans après» qui sera diffusée ce samedi soir à 20h55 sur TF1. A travers eux, Grégory vit encore. Découvert par la France, en 2004, grâce à l’émission «Star Academy», Grégory Lemarchal, un chanteur à la voix d’ange souffre, depuis son plus jeune âge, de mucoviscidose. Une grave maladie génétique, pourtant assez rare (environ 1 sur 35 000 naissances), qui entraîne un grand nombre de problèmes aux poumons et à l’appareil digestif. Le public français avait été immédiatement séduit, non seulement par sa voix divine mais aussi par son charisme naturelle et sa force de vie ; ainsi sa disparition tragique, le 30 Avril 2007, avait laissé plus d’un cœur brisé. Sans compter celui de la belle Karine Ferri, animatrice et femme du footballeur Yoann Gourcuff, qui avait vécu une romance avec le chanteur et l’avait accompagné courageusement jusqu’à ses derniers instants. Si les parents de Grégory, Pierre et Laurence Lemarchal, se sont laissés convaincre de participer à l’émission de TF1 sur leur fils, c’est afin de continuer le combat contre la mucoviscidose que leur fils n’a pas eu le temps de mener. Chaque année, ils récoltent des fonds pour apporter de l’espoir à d’autres parents qui sont dans la même situation. «Nous voulons construire une maison de la mucoviscidose pour accueillir des malades de jour comme de nuit» a affirmé Pierre Lemarchal au magazine Télé Star. "Pour nous ces dix ans sont très importants"Tout ce qu’ils font, c’est pour leur fils «je suis persuadée que Grégory, de là-haut, pense que c’est un très beau projet. Avant de "partir", il voulait mobiliser l’opinion publique. Il n’en a pas eu le temps. C’est à nous de le faire à sa place» confie la maman du chanteur à la voix d’or. Néanmoins, leur lutte n’est pas sans peine car ils reçoivent régulièrement des critiques, parfois dures, du public, Laurence Lemarchal se livre : «certaines personnes nous demandent de les laisser tranquille. Mais en menant ce combat en son nom, nous respectons sa mémoire ! C’est ce qu’il aurait voulu». Si le moral n’est pas toujours au rendez-vous, les parents de Grégory ne baissent pas les bras et leur courage porte déjà ses fruits puisque la maman de la star conclut son entretien avec Télé Star en disant : «Je suis fière de me dire qu’en dix ans, nous avons alloué 4,9 millions d’euros à la recherche, 3,4 millions d’euros pour les aides aux familles et 700 000 euros pour la sensibilisation aux dons d’organes.»
La banlieue parisienne dans l’oeil des peintres du 19ème et du 20ème.
La banlieue parisienne, telle qu’on la connaît aujourd’hui, n’a pas toujours été cet îlot résidentiel ceinturé par le périph’ et cerné par les gratte-ciels. Jusqu’en 1880, la campagne francilienne était davantage connue pour ses paysages champêtres, ses cours d’eau, sa tranquillité. Source inépuisable d’inspiration pour de nombreux artistes, on dispose aujourd’hui d’une multitude d’œuvres d’art s’attachant à dépeindre cettepériphérie. L’exposition “Peindre la banlieue”, inaugurée le 6 décembre dernier à l’Atelier Grognard, apporte un éclairage tout à fait pertinent à ce sujet. On s’est rendus pour vous dans ce musée francilien, installé à deux pas de Paris, dans la commune de Rueil-Malmaison.
Jusqu’ici peu exploité par les musées, la représentation des alentours de Paris dans l’art s’inscrit pourtant très largement dans la démarche artistiquedes impressionnistes, post-impressionnistes et avant-gardistes, entre 1850 et 1950. À la recherche de nouveaux terrains d’expérimentation, ces artistes trouvent leur bonheur à Gennevilliers, à Meudon, à Saint-Cloud, à Argenteuil, à Poissy et autres. Ils peuvent ici peindre en plein air, s’imprégner de la nature environnante et laisser libre cours à leur imagination. En s’extrayant ainsi de l’effervescence urbaine, ils retrouvent calme et sérénité et renoue avecleur émotions. Une grande variété de motifs s’offrent de nouveau à eux, leur permettant d’élargir considérablement leur palette chromatique. Avant que l’industrialisation ne vienne petit à petit consumer le paysage de banlieue, les peintres se sont longtemps appliqués à transmettre une vision positive, voire même enchanteresse, de la petite couronne dans leurs toiles. Parmi les thèmes de prédilection d’artistes comme Gauguin, Cézanne, Manet, Corot, Daubigny, Pissarro, on trouve notamment celui de l’eau et des rives vierges, celui du chemin et de la route qui traversent le paysage,des masures rurales et des terrains agricoles, ou encore celui de l’opposition ville-campagne. Mais, progressivement, ces artistes vont également se faire les témoins des changements introduits par la révolution industrielle et l’urbanisation.
Henri Harpignies (1819-1916), Les Bords de Seine à Suresnes, 1882. Musée des Beaux-Arts, Bordeaux.
Face à ces évolutions, nombreux ont été les peintres qui ont préféré relayer au second plan les usines, les lignes de chemins de fer, les ponts routiers et ferroviaires, dans leurs peintures. Peut-être par nostalgie, par idéalisme ou par peur. Certains, notamment Pissarro,Cézanne, Guillaumin, ont plutôt choisi de jouer sur le contraste par souci de réalisme, mais également pour signifier la résistance de la nature sur la modernité. D’autres, comme Marquet et Vlaminck, ont carrément décidé de prendre le contrepied de cette irruption du monde moderne dans le paysage de la banlieue en valorisant ses bienfaits (nouveaux moyens de transports, nouveaux loisirs). Mais, bientôt, les artistes n’ont eu d’autre choix que de dénoncer les ravages de la modernité sur la nature et sur les hommes.
Pierre-Emmanuel Damoye (1847-1916), La Seine à Nanterre, vers 1880. Musée du Domaine Départemental de Sceaux, Sceaux.
Alphonse Lint (1848-1900), Les Petits pêcheurs au pont de pierre de Lagny-sur-Marne, vers 1895. Musée Gatien-Bonnet, Lagny-sur-Marne.
Maximilien Luce (1858-1941), La Seine à Issy-Les-Moulineaux, 1920. Musée Français de la Carte à Jouer, Issy-Les-Moulineaux.
Dès 1880-1890, les critiques acerbes déferlent. Les palettes chromatiques s’assombrissent et l’on ne peint presque plus que des usines dégageant des fumées noires (Gromaire, Lugnier, Delpech, Lhote), des gares lugubres (Monet), des carrières et des mines aliénantes (Dantan, Aviat, Mellé) ou des villages en berne comparables à des bidonvilles (Vauthier). Ces peintures engagées transcrivent toute la violence, l’hostilité et la laideur de cette modernité qui dénature le paysage naturel, jusqu’à l’étouffer complètement. Face à cet horizon bouché, sans échappée, l’homme est représenté comme englouti, tournant le dos.
Jean Lugnier (1901-1969), Le canal Saint-Denis sous un ciel d’orage, 1935. Musée d’art et d’histoire, Saint-Denis.
Louis Toffoli (1907-1999), Quai d’Ivry, 1951. Musée du Domaine Départemental de Sceaux, Sceaux.
Jean Delpech (1916-1988), La Centrale éclectique près de la Seine, 1942. Saint-Ouen.
Avec près de 150 œuvres, accrochées de manière à la fois thématique et chronologique, l’exposition “Peindre la banlieue” nous offre donc, sur un siècle, un panorama parfaitement inédit de la diversité des représentations de la banlieue parisienne, exploitant à merveille cette dualité forte entre la nature et la modernité.
Le prieuré de Carluc se niche à 3 km environ du village de Céreste, au cœur des bois et à flanc de falaise. C'est un lieu de culte bâti au Moyen-âge. Sur le lieu du prieuré de Carluc se dégage une atmosphère quelque peu mystérieuse et romantique. Le Prieuré de Carluc se trouve à mi-chemin entre Céreste et Reillanne - un autre village typique de Haute-Provence , est bordé d’aires cultivées au Sud et de collines recouvertes de chênes centenaires au Sud : c'est le prieuré de Carluc ! La chapelle du prieuré de Carluc classée Monument historique. Bien qu'il s'en dégage une atmosphère quelque peu mystérieuse et romantique,le lieu fait l'objet d’études très sérieuses par des archéologues et des historiens universitaires. En effet, les édifices rassemblés ici comportent - outre le prieuré - des habitations rupestres, une nécropole et les vestiges d'une ancienne source. La nécropole se compose d'une galerie couverte de tombes rupestres et de tombes rupestres extérieures.
Le prieuré est également proche de la Via Domitia et il constituait donc une étape de repos bienvenue pour les pèlerins qui - au Moyen-âge - partant de la Péninsule ibérique, gagnaient l'Italie en passant par la Provence ; ce qu’atteste très probablement la présence de cellules monacales de type troglodytes.
Le premier texte attestant de la présence d'un prieuré à Carluc est une charte de donation rédigée en 1011. Elle fait état d'un legs à Estoublon fait « à l'abbé Archinric, à ses successeurs et à ses moines, à Saint-Pierre de Carluc, ainsi qu'aux moines qui résideront dans le monastère à construire »
J'ai toujours été la personne à dire aux gens de poursuivre leurs rêves, alors j'ai décidé de prendre mes propres conseils. Mon rêve est de gagner ma vie en tant que photographe professionnel en voyageant en Amérique !
Nous avons vendu notre maison, les voitures, la plupart de nos possessions et avons acheté un Airstream 30ft ou nous pourrions tous vivre confortablement. Ce n'était pas une décision facile et nous étions confrontés à beaucoup de doutes, mais quand nous avons dit aux autres ce que nous faisions, leurs yeux allumés et je pouvais voir que nous faisions la bonne chose.
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Épiphanie est un mot d'origine grecque, Epiphaneia qui signifie « manifestation » ou « apparition ». L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la manifestation de Jésus. Elle a lieu le 6 janvier. La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVème siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre (vers le milieu du IVe siècle), l'Épiphanie s'est spécialisée de façons diverses selon les confessions et a adopté des sens variés. Dans l'Église latine, cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, couramment appelés les Rois mages qui s'appellent respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar. Seul l'Évangile de Matthieu (2:1-12) mentionne les mages, mais il n'en fait pas des rois, ne donne pas leurs noms et n'en indique pas le nombre.
La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. On trouve des coutumes similaires en Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine. Le Día de los Tres Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
Ces traitements médicaux complètement fous venus tout droit du Moyen Âge, qui font qu'on est bien contents de vivre en 2017
Personne n’aime devoir se retrouver chez le médecin ou chez le dentiste. Pourtant, nous pouvons nous réjouir, car nous avons échappé au pire : si nous étions nés il y a quelques siècles de cela, une bénigne opération des dents de sagesse aurait été un véritable calvaire, un supplice terrible qui, en plus, était loin de signifier la guérison. Le plus souvent, il y avait de fortes chances de perdre la vie, ou un œil, ou un bras, suivant l’habileté du médecin. Comme les scientifiques et les médecins n’avaient que peu de connaissance du corps humain à l’époque, ou qu’ils n’avaient tout simplement pas les moyens techniques de créer des outils adéquats, ils pratiquaient souvent des opérations extrêmement dangereuses, avec des ustensiles rudimentaires, quand ils ne s’adonnaient pas à des pratiques totalement inutiles basées sur de vieilles superstitions et croyances. Oui, le monde médical au moyen âge était beaucoup plus bizarre, trash et la chirurgie était terriblement douloureuse. Avec une compréhension très basique, voire carrément erronée de l’anatomie humaine, des méthodes antiseptiques et des micro-organismes, c’était vraiment une sale époque pour les malades et les blessés en tous genres… Mais bon, à l’époque, si vous vouliez avoir une chance de vous en tirer, il n’y avait pas trop le choix. Que vous souffriez d’un carreau d’arbalète dans la jambe,de peste bubonique ou tout simplement des hémorroïdes, vous étiez obligé de combattre la douleur par une douleur encore plus grande… Et avec un peu de chance, vous guérissiez.
1. Le lavage d'intestin au moyen d'une canule Dans les temps médiévaux, les docteurs étaient convaincus qu'il était très sain d'injecter de grandes quantités d'eau dans le rectum d'un malade pour le "nettoyer de l'intérieur". Ces lavements étaient administrés à l'aide d'ustensiles de cauchemar, qui font passer les petits suppos qui ont hanté votre enfance pour des enfants de chœur. Bon, aujourd'hui cela se fait toujours, et cela peut s'avérer utile en cas de constipation sévère par exemple. Mais les médecins du Moyen Âge semblaient avoir une véritable passion pour les lavements intestinaux administrés par voie rectale, et en prescrivaient pour tout et n'importe quoi, y compris pour des situations dans lesquelles c'est totalement inutile : en cas d'empoisonnement, ou même pour "purifier" de l'intérieur un sujet qui pourrait être possédé par le démon. Parfois, on le faisait aussi juste comme ça, "pour l'entretien", parce qu'on pensait vraiment que c'était très bon pour le corps de le laver de l'intérieur.
La société était tellement fan de poires à lavement géantes insérées dans les fesses que ce procédé continua à être largement utilisé, jusqu'à la renaissance, et remporta un grand succès jusque dans la cour des rois. Ainsi, Louis XIV lui-même aurait subi plus de 2 000 lavements intestinaux au cours de son règne, certaines de ces opérations ayant été accomplie alors même qu'il était assis sur le trône...
2. Les chirurgies à vif, sans aucune anesthésie La plupart des opérations étaient pratiqués sur des patients bien réveillés, qui n'avaient pas vraiment d'autre choix que de serrer les dents bien fort tandis que le toubib mettait sa chair en charpie avec des instruments rudimentaires. À côté de ça, votre opération des dents de sagesse, des amygdales ou de l'appendicite, c'est que dalle.
3. Les anesthésies à base de plantes empoisonnées et d'autres ingrédients chelous, qui étaient pire encore que les opérations et qui pouvaient d'eux-mêmes provoquer une mort violente et douloureuse Ne soyons pas mauvaises langues : les docteurs du Moyen Âge disposaient bien de quelques potions censées soulager les malheureux patients de leurs souffrances. Bon, pour la plupart, on se demande si on ne préférerait pas être opéré à vif : l'un de ces anesthésiants, la Dwale,qui était utilisé dans l'Angleterre médiévale, tient plus du violent poison que du remède antidouleur. Ce breuvage contenait, entre autres, de la bile de sanglier, de l'opium, de la grande ciguë, de la belladone ainsi que... quelques feuilles de laitue, probablement pour faire passer le goût.
On se dit qu'avec un tel mélange, les infortunés qui passaient sur le billard tombaient soit raide morts, soitfaisaient un AVC et qu'effectivement, ils ne souffraient plus trop des causes de l'opération... Une fois le patient totalement K.O et le rafistolage mené à son terme, le médecin tentait tant bien que mal de le réveiller en frottant énergiquement du sel et du vinaigre sur ses joues. Apparemment, quelquefois, ça marchait.
4. L'urine utilisée comme antiseptique Ce n'était pas une pratique si commune, mais certains docteurs recommandaient l'usage de l'urine comme antiseptique. Le chirurgien personnel d'Henry VIII, par exemple, décréta que toutes les blessures de bataille devaient systématiquement être lavées à la pisse. Et en 1666, le physicien anglais George Thomson recommandait spécifiquement l'usage de l'urine comme traitement contre la peste.
Même si cela peut nous paraître complètement dégueu, pour le coup, ce n'est pas une idée aussi stupide qu'on pourrait le penser : l'urine est un fluide parfaitement stérile lorsqu'elle quitte le corps humain, et il s'agissait d'une alternative beaucoup plus saine pour nettoyer une plaieque la plupart de l'eau disponible à l'époque, qui pouvait être contaminée et provoquer des infections aggravées.
5. Les tuyaux métalliques insérés dans l'urètre jusqu'à la vessie, lorsque cette dernière était obstruée Parfois, il arrivait que la vessie se bloque totalement à cause d'une infection,d'une maladie vénérienne comme la syphilis ou autre, ce qui pouvait avoir de graves conséquences pour le patient. C'était en réalité un problème assez commun, étant donné que les médecins n'avaient pas encore connaissance des antibiotiques. Pour résoudre le problème, les chirurgiens n'y allaient pas par quatre chemins : ils inséraient un cathéter métallique directement dans l'organe génital, jusqu'à l'endroitobstrué dans la vessie !
De même, pour les calculs rénaux, le chirurgien attachait le patient sur une chaise, les chevilles attachées au cou tandis qu'un solide gaillard le maintenait en place par-derrière.Puis, il insérait deux doigts dans son anus, jusqu'à trouver le chemin vers le caillou qu'il extrayait ensuite en l'incisant. Ça va, vous êtes rassurés que les techniques ont un peu évolué depuis ?
6. La saignée : un remède pour tous les problèmes, complètement inutile et dangereux Dans les temps médiévaux, quand on ne savait pas trop quoi faire pour résoudre un problème, on saignait les gens. Concrètement, on incisait une veine, généralement au bras, puis on laissait de larges quantités de sang couler à flots. Évidemment, ce n'était pas très bon pour la santé,surtout lorsqu'on était en situation de faiblesse immunitaire, cela ne faisait généralement qu'aggraver le mal dont on souffrait à la base : les gens faisaient des malaises, chopaient des infections diverses et variées, mettaient parfois des jours à s'en remettre, ou mouraient carrément d'anémie par manque de sang.
Mais pourquoi les médecins s'obstinaient-ils à vider les patients de leur sang ? Tout simplement parce qu'ils croyaient dur comme fer que les maladies étaient causées par un excès de fluides dans le corps humain : c'est ce qu'on appelait alors la "théorie des humeurs". Comme ces fluides, ou "humeurs" du corps étaient en trop grand nombre, il fallait purger le corps en le vidant. Aujourd'hui, l'usage abusif de cette pratique a heureusement été interdit. On ne l'utilise plus que pour des conditions médicales bien précises, où elle est nécessaire, comme l'hémochromatose.
7. Les opérations de l'œil, très délicates, pratiquées par des gens dénués de toute expérience, avec des aiguilles en ferraille et autres instruments rudimentaires Pendant la première partie du Moyen Âge, les opérations de l'œil comme la cataracte étaient pratiquées à l'aide d'une simple aiguille en métal avec laquelle on s'efforçait tant bien que mal de pousser la cornée derrière l'œil. Dans la plupart des cas, le patient ne recouvrait pas la vue, mais il fallait bien essayer quand même !
Au début, c'était les moines qui réalisaient les opérations, car ils avaient accès à la littérature médicale... Mais en 1215, le pape a décidé que les moines devaient cesser de pratiquer ces opérations pour se consacrer aux activités de l'église : on se mit alors en devoir d'enseigner aux paysans à réaliser eux-mêmes les opérations. Ces hommes qui n'avaient le plus souvent pas d'autre expérience de la médecine que la mise à bas des vaches et la castration des animaux, se retrouvèrent ainsi à devoir réaliser des opérations extrêmement compliquées, sans aucun matériel... Évidemment, les résultats n'étaient pas toujours à la hauteur. Ce n'est que plus tard, grâce à l'influence de la médecine Arabe, qu'on a vu débuter en Europe l'usage des premières seringues hypodermiques.
8. L'application de fers chauffés a blanc contre les hémorroïdes Au Moyen Âge, on pensait qu'une personne risquait d’attraper les hémorroïdes lorsqu'elle oubliait de prier Saint Fiacre, le saint patron protecteur contre les hémorroïdes. Pour résoudre le problème, on pouvait aller voir les moines, qui se mettaient en devoir de charcuter l'endroit atteint avant d'insérer sur l'anus un fer chauffé à blanc pour cautériser le tout...
Ou alors, on pouvait aller s'asseoir sur le rocher de Saint Fiacre en Irlande, et espérer que la maladie soit guérie miraculeusement, comme cela aurait été le cas pour un moine Irlandais du 7ème siècle qui y aurait été guéri de son affectation rectale par les pouvoirs divins du Saint Esprit. C'est peut-être plus aléatoire, mais c'est en tout cas certainement moins douloureux !
9. Les méthodes bizarres pour guérir la peste, comme ce costume "anti peste" un peu flippant, en forme de corbeau, que portaient les médecins Pour pouvoir visiter les pestiférés sans crainte, les docteurs se protégeaient en enfilant de drôles de costumes en forme d'oiseau, qui étaient somme toute assez glauques. Les yeux sont protégés par des boules de cristal, et l'espèce de bec renferme toutes sortes de parfums supposés protéger de la peste par respiration. Ne nous demandez pas pourquoi, on n'en sait rien.
10. Les trépanations, ouvertures du crâne et autres opérations extrêmement risquées Avant l'invention du Doliprane, il fallait bien trouver une solution pour soulager la migraine... C'est pourquoi toutes sortes d'opérations extrêmement dangereuses avaient lieu, des trépanations, des trous ouverts dans le crâne... On pouvait également ouvrir la calotte crânienne avec un petit maillet et un burin. En fait, on retrouve des traces extrêmement anciennes de ce type d'opérations qui remontent à la préhistoire, avec des crânes d'hommes préhistoriques dans lesquels on voit qu'une incision a été pratiquée à des fins médicales, avec des outils extrêmement rudimentaires Le plus étonnant, c'est que dans certains cas, le patient survivait.
11. Le mélange de sorcellerie, de religion, de superstition et de croyances pseudoscientifiques La pratique médicale médiévale laissait la part belle à toutes sortes de sorts, d'incantations et de prières qui étaient administrés parallèlement aux décoctions ou aux opérations. Lorsque tout était perdu, que l'on se trouvait face à un problème que les savoirs de l'époque ne permettaient pas encore de résoudre, il ne restait parfois plus que cela... Certains employaient des rituels païens condamnés par l'Église, d'autres faisaient appel à des guérisseurs dont les pratiques s'apparentaient à de la sorcellerie... Ces pratiques étaient formellement interdites, mais on pouvait se consoler en priant les saints, en faisant appel à des exorcistes dans le cas de certaines maladies qu'on croyait provoquées par la possession démoniaque, ou encore par des superstitions diverses et variées.
Ainsi, un ancien livre de médecine conseille aux guérisseurs de retourner une large pierre aux alentours de la porte de la demeure dans laquelle vit le malade. S'il aperçoit un ver, une mouche ou n'importe quel animal qui vit ou bouge dessous la pierre, alors pas de panique : le malade va guérir.
12. L'accouchement : ce moment où les femmes devaient se préparer à mourir Au Moyen Âge, il y avait un fort taux de mortalité à l'accouchement, pour les enfants, mais aussi pour les mères ! L'accouchement était considéré comme tellement mortel à l'époque, que les femmes devaient se préparer à mourir avant de donner naissance, pour pallier toute éventualité.
Il y a 37 ans, Scott Weaver a commencé à travailler sur une sculpture qui représente San Francisco en n’utilisant que des cure-dents. 105 387 cure-dents et demi plus tard,il a fini son oeuvre. Elle représente tous les monuments, les lieux et les symboles les plus connus de la ville et des chemins aménagés au milieu permettent à des balles de ping-pong de réaliser huit parcours touristiques différents par gravité.
Pays connaissant le taux de natalité le plus bas au monde, le Japon essaie par tous les moyens de convaincre ses habitants de faire des enfants.
Loin des campagnes de sensibilisation traditionnelles, le pays a décidé de miser sur un secteur étonnant : la robotique.
S’il est un pays moderne et innovant dans bien des domaines, le Japon possède toutefois l’une des populations les plus vieilles du monde. Au Pays du Soleil Levant, 40 % des célibataires ne souhaitent pas avoir de relations amoureuses, 40 % des couples avouent ne plus avoir eu de relations sexuelles après la naissance d’un enfant et seulement 8,7 enfants sont nés pour 1 000 femmes, la situation démographique du pays est donc problématique. Pour donner aux couples l’envie de devenir parents, plusieurs entreprises ont décidé de leur donner un avant-goût de cette aventure en créant des robots ayant les mêmes facultés que les
jeunes enfants.
Développer des « bébés robots » est un projet qui ne date pas d’hier et l’un des plus vieux dans ce domaine date de 2010. L’Université de Tsukuba a créé un robot « simulateur de bébé » qui est capable de réagir comme peut le faire un enfant. Il est capable de réagir au toucher, à l’humeuret il peut même simuler la maladie grâce à son nez qui peut couler. Ce prototype assez réaliste peut déjà donner un aperçu de ce qui attend les futurs parents.
En 2012, un autre robot a vu le jour, incarnant cette fois-ci un jeune enfant de 5 ans : le M3-Kindy. Mais ce sont deux robots récents qui sont censés donner envie aux Japonais de relancer la natalité du pays, à savoir Affetto et le Kirobo Mini.
Le premier, Affetto, a été conçu en 2016 par le laboratoire Asada de l’université d’Osaka. Agissant comme un bébé, il possède également l’apparence d’un nourrisson avec son visage modelé et assez réaliste, lui permettant de recréer les vrais expressions faciales des plus jeunes. Quant au Kirobo Mini, il s’agit du dernier-né de Toyota qui sera commercialisé courant 2017. Ce dernier, à peine haut de 10 cm,est conçu pour reproduire l’attitude d’un bébé assis qui veut apprendre à se tenir debout. Avec ce robot, Toyota veut créer une « connexion émotionnelle » avec les parents et leur montrer ce que l’on ressent en apprenant à un enfant à trouver son équilibre.
Même si ce sont de vrais bijoux de technologies, ces bébés artificiels montrent à quel point le pays est désespéré. Avec un nombre de célibataires grandissant et une population vieillissant de plus en plus vite, le pays pourrait voir sa population baisser de 30 millions d’habitants d’ici à 2050 si les couples ne font rien pour relancer la natalité. Les robots sont une alternative qui donnera peut-être envie à certains de devenir parents.
(FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)
Nous la préparons pour vous chaque matin
DIRECT. Neige et verglas : 30 départements de la moitié nord de la France en alerte orange
Trente départements sont, samedi 7 janvier, en vigilance orange pour neige et verglas par Météo France.
Vingt départements du nord du pays étaient déjà placés en alerte vendredi.
Vigilance météorologique le 7 janvier 2017 à 6 heures. (METEO FRANCE)
Les départements en vigilance orange sont ceux d'Ile-de-France, des Hauts-de-France, de l'ex-région Lorraine, la Seine-Maritime, l'Eure, l'Orne, la Sarthe, l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, le Loiret, l'Yonne, la Côte d'Or, l'Aube, les Ardennes, la Marne et la Haute-Marne.
La vigilance est, en revanche, levée pour le Calvados.
"Le verglas, même en faible quantité, peut perturber de nombreuses activités et est particulièrement gênant pour la circulation routière", a prévenu Météo France.
Une étude de l'Inserm soulève la question des dangers des ampoules LED pour la vision. Chez le rat, certaines des longueurs d'onde des LED s'avèrent toxiques pour la rétine. Un mécanisme qui pourrait favoriser la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
On sait que la rétine peut être endommagée par la lumière du soleil, mais on manque de données sur les lésions que la lumière artificielle peut lui porter. C'est notamment le cas concernant la lumière émise par les ampoules LED qui ont désormais remplacé les ampoules à incandescence. Pour combler ce déficit, une équipe de l'Inserm (unité 1138 Inserm, université Paris-Descartes, université Pierre et Marie Curie, Centre de recherche des Cordeliers, Paris) s'est intéressée à l'impact phototoxique des rayons émis par ces dispositifs.
Les chercheurs ont procédé en trois temps : ils ont d'abord montré que, quel que soit le type d'ampoules utilisé, l'exposition à une forte intensité lumineuse(6.000 lux) durant 24 heures altère la rétine de rats dont la pupille a été dilatée. L'analyse biologique montre dans tous les cas un état inflammatoire qui favorise la mort cellulaire (apoptose) des photorécepteurs impliqués dans la vision.
En revanche, en exposant durant 24 heures ces mêmes animaux à une intensité lumineuse similaire à celle habituellement utilisée dans les habitations (500 lux), seules les LED sont apparues néfastes : avec ces ampoules, la rétine des animaux montre des signes d'altération moindres mais similaires à ceux observés sous forte exposition. Ceci n'est pas observé avec les autres types d'ampoules. Alicia Torriglia, qui a encadré ces travaux avec le Professeur Behar-Cohen, précise : « le recours à des rats dont la pupille a été dilatée permet d'amplifier les conséquences potentielles de la lumière, puisque la contraction de la pupille est un mécanisme physiologique de protection de l'œil contre l'agression lumineuse ».
Il n'en reste pas moins qu'en l'absence de dilatation de la pupille, des rats albinos exposés à long terme à la lumière des LED (en continu durant une semaine ou un mois) montrent aussi une dégénérescence rétinienne. Et même les rats non-albinos, réputés pour être protégés de la dégénérescence photo-induite, présentent des signes de stress oxydantau niveau de leurs rétines.
Certaines longueurs d’onde seraient toxiques pour la rétine. © Stasique, Fotolia
La lumière bleue des LED est toxique pour la rétine.
Derrière la phototoxicité des ampoules LED, une coupable : la lumière bleue. « La lumière blanche, qu'elle soit naturelle ou artificielle, combine en réalité des rayons de différentes couleurs, chacune correspondant à une longueur d'onde spécifique », explique la chercheuse. Chaque source de lumière - LED, tubes à fluorescence ou ampoules fluocompactes - combine différentes couleurs dans des proportions variables. Et la potentielle toxicité de chacune d'entre elles sur la rétine dépend à la fois de l'intensité de la lumière et des longueurs d'onde qui la compose.
« En 2005, la Commission européenne a imposé l'abandon des ampoules à incandescence, énergivores, et leur remplacement par des ampoules LED, plus économes. » Ces dernières créent de la lumière blanche en combinant des lumières bleue et jaune. Or, les rayons correspondant à la lumière bleue sont plus énergétiques que les autres. Ils sont aussi connus pour être plus délétères pour des durées d'exposition et des intensités lumineuses équivalentes. « Grâce à nos observations, nous avons montré que la lumière émise par lesLED engendre deux phénomènes toxiques parallèles : l'apoptose, mais également une seconde forme de mort cellulaire, la nécrose. Or en se nécrosant, une cellule endommage ses voisines. Ceci explique pourquoi la toxicité de la lumière bleue est plus élevée que celle des autres longueurs d'onde. »
La question du risque sanitaire lié à ces ampoules se pose donc. En 2005, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a recommandé l'étude approfondie des risques potentiels liés à ces nouveaux dispositifs. Elle a publié, en 2010, un premier rapport sur le sujet.
Même s'il est probable que les observations faites chez le rat ne sont pas transposables telles qu'elles chez l'Homme, les données de cette étude interrogent. « Nos cellules possèdent des mécanismes de réparation qui permettent sans doute de corriger en partie les lésions induites par les LED. Mais nous avons un capital lumière, comme notre peau possède un capital soleil. On peut se demander si nos ampoules domestiques ne favorisent pas son épuisement précoce, et ainsi l'évolution vers la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ». Par principe de précaution, ces données appellent à une prochaine génération d'ampoules domestiques, dans laquelle la proportion de lumière bleue serait réduite...
Pour en savoir plus:
"Attention aux éclairages LED".Article de Jean-Luc Goudet, paru le 27/10/2010
Certaines lampes d'éclairage à diode, ou Led, induiraient un risque pour les yeux, notamment chez les enfants. C'est la conclusion d'une étude de l'Anses, qui met en cause la couleur trop bleue et la luminance trop élevée. Et parmi les différents types de Led, les plus courants seraient justement les moins sûrs...
Les diodes électroluminescentes (Led) sont de plus en plus présentes sur les rayons. Désignées comme idéales grâce à leur faible consommation, elles se multiplient dans les maisons ou sur les lieux de travail et fleurissent dans les phares des voitures. Pourtant, leur lumière diffère assez sensiblement des autres types d’éclairage et les normes habituelles leur conviennent mal. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses, née cette année de la fusion de l'Afssa et de l'Afsset) a conduit une étude pour évaluer les effets sanitaires de ces Led. Le groupe de travail réunissait des ophtalmologistes, des dermatologues, des spécialistes en éclairage et en physique des rayonnements optiques.Il a également accueilli des industriels de l'éclairage et des scientifiques.
Ses conclusions, qui viennent d'être publiées dans un rapport, jettent une ombre sur cet éclairage à la mode, qui ne serait pas sans risque. Deux effets principaux sont relevés par l'étude : celui de la longueur d'onde et celui de la luminance. Les éclairages à diodes émettent une proportion importante de lumière bleue, c'est-à-dire de courtes longueurs d'onde.
Trop bleue, la lumière affecte la rétine On sait que cette couleur est un facteur de risques photochimiques au sein de la rétine, dans les photorécepteurs et dans l'épithélium pigmentaire. À l'échelle des années, une exposition trop rude à une telle lumière pourrait favoriser la dégénérescence de la macula, cette zone centrale de l'œil offrant la plus grande acuité. Connue sous le nom de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), cette maladie peut évoluer jusqu'à la perte de la vision centrale.
« Les effets aggravants de la lumière bleue sur la DMLA sont fortement soupçonnés et issus d'observations convergentes sur des modèles expérimentaux » souligne le rapport. Toutefois, ajoute-t-il, « ces effets n'ont jamais pu être démontrés par des études épidémiologiques chez l'homme, en raison d'une difficulté à évaluer l'exposition et les prédispositions individuelles ». On sait tout de même que l'exposition excessive à la lumière solaire est un facteur favorisant la DMLA.
Selon l'étude, l'effet dépendrait du type de Led. La plupart de ces éclairages sont réalisés à partir d'une diode émettant une lumière bleuepure (les diodes produisent des lumières sur une plage étroite de longueurs d'onde), à laquelle on adjoint un luminophore jaune pour obtenir un éclairage à peu près blanc. Il existe deux autres types (diode ultraviolette et luminophores ; trois diodes émettant dans trois couleurs), mais leur prix de revient serait trop élevé.
L'étude de l'Anses a classé des lampes du marché selon quatre niveaux de risques, de 0 (aucun risque) à 3 (risque élevé). Conclusion : « Il apparaît que certaines Led très couramment utilisées en éclairage, signalisation et balisage appartiennent au groupe de risque 2 [risque modéré], alors que toutes les autres sources d'éclairage disponibles pour le grand public ne dépassent pas les groupes de risque 0 ou 1 ».
Avec ces éclairages, des expositions longues et répétées pourraient donc favoriser d'une apparition d'une DMLA mais aucune preuve n'est donnée.
Le rapport souligne que les normes en vigueur ne permettent pas de caractériser correctement ce risque photochimique.
Luminance : jusqu’à mille fois plus que le seuil d’éblouissement.
En revanche, la conclusion de l'étude signale des populations sensibles : les enfants, car leur cristallin très transparent atténue peu la lumière bleue ; les individus portant des cristallins
artificiels (transparents comme un cristallin de bébé) ; les personnes dépourvues de cristallin (aphakes). Il faut ajouter également les personnes davantage exposées par leur profession, les éclairagistes par exemple.
L'autre effet mis en évidence par l'étude de l'Anses est celui de l'éblouissement, dû à l'énorme luminance des Led. Cette luminance, mesurée en candelas par mètre carré (cd/m2), indique la quantité de lumière émise et rapportée à la taille (la surface) de la source. Les Led sont très lumineuses et très petites, donc leur luminance est élevée. On considère qu'une source lumineuse est confortable jusqu'à 2.000 cd/m2 et qu'elle devient éblouissante au-dessus de 10.000 cd/m2. Or, certaines Led testées lors de l'étude atteignaient 10.000.000 cd/m2, soit mille fois plus...
Le rapport fournit un certain nombre de recommandations, à commencer par une restriction des ventes de Led pour le grand public « pour n'autoriser que des Led ne présentant pas plus de risques liés à la lumière bleue que les éclairages traditionnels ». Le rapport recommande aussi de définir des groupes à risques. Par ailleurs, l'étude souligne qu'il n'est pas possible, au moment de
l'achat, de savoir si la Led fait partie du groupe de risque 0 ou 1 ou bien du groupe 2...
Grégory Lemarchal : 10 ans après
Les parents de Grégory Lemarchal se confient à quelques jours seulement de
l’émission «Grégory Lemarchal : 10 ans après» qui sera diffusée ce
samedi soir à 20h55 sur TF1. A travers eux, Grégory vit encore.
Découvert par la France, en 2004, grâce à l’émission «Star Academy», Grégory
Lemarchal, un chanteur à la voix d’ange souffre, depuis son plus jeune
âge, de mucoviscidose. Une grave maladie génétique, pourtant assez rare
(environ 1 sur 35 000 naissances), qui entraîne un grand nombre de
problèmes aux poumons et à l’appareil digestif.
Le public français avait été immédiatement séduit, non seulement par sa
voix divine mais aussi par son charisme naturelle et sa force de vie ;
ainsi sa disparition tragique, le 30 Avril 2007, avait laissé plus d’un
cœur brisé. Sans compter celui de la belle Karine Ferri, animatrice et femme du footballeur Yoann Gourcuff, qui avait vécu une
romance avec le chanteur et l’avait accompagné courageusement jusqu’à
ses derniers instants.
Si les parents de Grégory, Pierre et Laurence Lemarchal, se sont laissés convaincre de participer à
l’émission de TF1 sur leur fils, c’est afin de continuer le combat
contre la mucoviscidose que leur fils n’a pas eu le temps de mener. Chaque année, ils récoltent des fonds pour apporter de l’espoir à d’autres parents qui sont dans la même
situation. «Nous voulons construire une maison de la mucoviscidose pour
accueillir des malades de jour comme de nuit» a affirmé Pierre Lemarchal
au magazine Télé Star.
"Pour nous ces dix ans sont très importants"Tout ce qu’ils font, c’est pour leur fils «je suis persuadée que Grégory, de
là-haut, pense que c’est un très beau projet. Avant de "partir", il
voulait mobiliser l’opinion publique. Il n’en a pas eu le temps. C’est à
nous de le faire à sa place» confie la maman du chanteur à la voix
d’or.
Néanmoins, leur lutte n’est pas sans peine car ils reçoivent régulièrement des critiques, parfois dures, du public, Laurence
Lemarchal se livre : «certaines personnes nous demandent de les laisser
tranquille. Mais en menant ce combat en son nom, nous respectons sa
mémoire ! C’est ce qu’il aurait voulu». Si le moral n’est pas toujours
au rendez-vous, les parents de Grégory ne baissent pas les bras et leur
courage porte déjà ses fruits puisque la maman de la star conclut son
entretien avec Télé Star en disant : «Je suis fière de me dire qu’en dix
ans, nous avons alloué 4,9 millions d’euros à la recherche, 3,4
millions d’euros pour les aides aux familles et 700 000 euros pour la
sensibilisation aux dons d’organes.»
des peintres du 19ème et du 20ème.
La banlieue parisienne, telle qu’on la connaît aujourd’hui, n’a pas toujours été cet îlot résidentiel ceinturé par le périph’ et cerné par les gratte-ciels.
Jusqu’en 1880, la campagne francilienne était davantage connue pour ses paysages champêtres, ses cours d’eau, sa tranquillité.
Source inépuisable d’inspiration pour de nombreux artistes, on dispose aujourd’hui d’une multitude d’œuvres d’art s’attachant à dépeindre cettepériphérie.
L’exposition “Peindre la banlieue”, inaugurée le 6 décembre dernier à l’Atelier Grognard, apporte un éclairage tout à fait pertinent à ce sujet.
On s’est rendus pour vous dans ce musée francilien, installé à deux pas de Paris, dans la commune de Rueil-Malmaison.
Décryptage.
Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Le pont sur la Seine. © Neurdein / Roger-Viollet
Jusqu’ici peu exploité par les musées, la représentation des alentours de Paris dans l’art s’inscrit pourtant très largement dans la démarche artistiquedes impressionnistes, post-impressionnistes et avant-gardistes, entre 1850 et 1950. À la recherche de nouveaux terrains d’expérimentation, ces artistes trouvent leur bonheur à Gennevilliers, à Meudon, à
Saint-Cloud, à Argenteuil, à Poissy et autres.
Ils peuvent ici peindre en plein air, s’imprégner de la nature environnante et laisser libre cours à leur imagination. En s’extrayant ainsi de l’effervescence urbaine, ils retrouvent calme et sérénité et renoue avecleur émotions.
Une grande variété de motifs s’offrent de nouveau à eux, leur permettant d’élargir considérablement leur palette chromatique.
Avant que l’industrialisation ne vienne petit à petit consumer le paysage de banlieue, les peintres se sont longtemps appliqués à transmettre une vision positive, voire même enchanteresse, de la petite couronne dans leurs toiles.
Parmi les thèmes de prédilection d’artistes comme Gauguin, Cézanne, Manet, Corot, Daubigny, Pissarro, on trouve notamment celui de l’eau et des rives vierges, celui du chemin et de la route qui traversent le paysage,des masures rurales et des terrains agricoles, ou encore celui de l’opposition ville-campagne.
Mais, progressivement, ces artistes vont également se faire les témoins des changements introduits par la révolution industrielle et l’urbanisation.
Henri Harpignies (1819-1916), Les Bords de Seine à Suresnes, 1882. Musée des Beaux-Arts, Bordeaux.
Face à ces évolutions, nombreux ont été les peintres qui ont préféré relayer au second plan les usines, les lignes de chemins de fer, les ponts routiers et ferroviaires, dans leurs peintures.
Peut-être par nostalgie, par idéalisme ou par peur. Certains, notamment Pissarro,Cézanne, Guillaumin, ont plutôt choisi de jouer sur le contraste par souci de réalisme, mais également pour signifier la résistance de la nature sur la modernité.
D’autres, comme Marquet et Vlaminck, ont carrément décidé de prendre le contrepied de cette irruption du monde moderne dans le paysage de la banlieue en valorisant ses bienfaits (nouveaux moyens de transports, nouveaux loisirs).
Mais, bientôt, les artistes n’ont eu d’autre choix que de dénoncer les ravages de la modernité sur la nature et sur les hommes.
Pierre-Emmanuel Damoye (1847-1916), La Seine à Nanterre, vers 1880. Musée du Domaine Départemental de Sceaux, Sceaux.
Alphonse Lint (1848-1900), Les Petits pêcheurs au pont de pierre de Lagny-sur-Marne, vers 1895. Musée Gatien-Bonnet, Lagny-sur-Marne.
Maximilien Luce (1858-1941), La Seine à Issy-Les-Moulineaux, 1920. Musée Français de la Carte à Jouer, Issy-Les-Moulineaux.
Dès 1880-1890, les critiques acerbes déferlent. Les palettes chromatiques s’assombrissent et l’on ne peint presque plus que des usines dégageant des fumées noires (Gromaire, Lugnier, Delpech, Lhote), des gares lugubres (Monet), des carrières et des mines aliénantes (Dantan, Aviat, Mellé) ou des villages en berne comparables à des bidonvilles (Vauthier).
Ces peintures engagées transcrivent toute la violence, l’hostilité et la laideur de cette modernité qui dénature le paysage naturel, jusqu’à l’étouffer complètement. Face à cet horizon bouché, sans échappée, l’homme est représenté comme englouti, tournant le dos.
Jean Lugnier (1901-1969), Le canal Saint-Denis sous un ciel d’orage, 1935. Musée d’art et d’histoire, Saint-Denis.
Louis Toffoli (1907-1999), Quai d’Ivry, 1951. Musée du Domaine Départemental de Sceaux, Sceaux.
Jean Delpech (1916-1988), La Centrale éclectique près de la Seine, 1942. Saint-Ouen.
Avec près de 150 œuvres, accrochées de manière à la fois thématique et chronologique, l’exposition “Peindre la banlieue” nous offre donc, sur un siècle, un panorama parfaitement inédit de la diversité des représentations de la banlieue parisienne, exploitant à merveille cette dualité forte entre la nature et la modernité.
Le prieuré de Carluc se niche à 3 km environ du village de Céreste, au cœur des bois et à flanc de falaise.
C'est un lieu de culte bâti au Moyen-âge.
Sur le lieu du prieuré de Carluc se dégage une atmosphère quelque peu mystérieuse et romantique.
Le Prieuré de Carluc se trouve à mi-chemin entre Céreste et Reillanne - un autre village typique de Haute-Provence , est bordé d’aires cultivées au Sud et de collines recouvertes de chênes centenaires au Sud : c'est le prieuré de Carluc !
La chapelle du prieuré de Carluc classée Monument historique.
Bien qu'il s'en dégage une atmosphère quelque peu mystérieuse et romantique,le lieu fait l'objet d’études très sérieuses par des archéologues et des historiens universitaires.
En effet, les édifices rassemblés ici comportent - outre le prieuré - des habitations rupestres, une nécropole et les vestiges d'une ancienne source.
La nécropole se compose d'une galerie couverte de tombes rupestres et de tombes rupestres extérieures.
Le prieuré est également proche de la Via Domitia et il constituait donc une étape de repos bienvenue pour les pèlerins qui - au Moyen-âge - partant de la Péninsule ibérique, gagnaient l'Italie en passant par la Provence ; ce qu’atteste très probablement la présence de cellules monacales de type troglodytes.
Le premier texte attestant de la présence d'un prieuré à Carluc est une charte de donation rédigée en 1011.
Elle fait état d'un legs à Estoublon fait « à l'abbé Archinric, à ses successeurs et à ses moines, à Saint-Pierre de Carluc, ainsi qu'aux moines qui résideront dans le monastère à construire »
J'ai toujours été la personne à dire aux gens de poursuivre leurs rêves, alors j'ai décidé de prendre mes propres conseils.
Mon rêve est de gagner ma vie en tant que photographe professionnel en voyageant en Amérique !
Nous avons vendu notre maison, les voitures, la plupart de nos possessions et avons acheté un Airstream 30ft ou nous pourrions tous vivre confortablement. Ce n'était pas une décision facile et nous étions confrontés à beaucoup de doutes, mais quand nous avons dit aux autres ce que nous faisions, leurs yeux allumés et je pouvais voir que nous faisions la bonne chose.
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Épiphanie
Épiphanie est un mot d'origine grecque, Epiphaneia qui signifie «
manifestation » ou « apparition ». L'Épiphanie est une fête chrétienne
qui célèbre la manifestation de Jésus. Elle a lieu le 6 janvier. La fête
était à l'origine, jusqu'à la fin du IVème siècle, la grande et unique
fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde :
incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages,
manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain,
manifestation par le miracle de Cana.
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre
(vers le milieu du IVe siècle), l'Épiphanie s'est spécialisée de façons
diverses selon les confessions et a adopté des sens variés. Dans
l'Église latine, cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les
mages, couramment appelés les Rois mages qui s'appellent respectivement :
Gaspard, Melchior et Balthazar. Seul l'Évangile de Matthieu (2:1-12)
mentionne les mages, mais il n'en fait pas des rois, ne donne pas leurs
noms et n'en indique pas le nombre.
La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de « tirer les rois » :
une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient
cette fève devient le roi de la journée. Cette pratique trouverait son
origine dans les Saturnales de la Rome antique. On trouve des coutumes
similaires en Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays
d'Amérique latine. Le Día de los Tres Magos y est souvent un jour férié
et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
fous venus tout droit du Moyen Âge,
qui font qu'on est bien contents de vivre en 2017
Personne n’aime devoir se retrouver chez le médecin ou chez le dentiste.
Pourtant, nous pouvons nous réjouir, car nous avons échappé au pire : si nous étions nés il y a quelques siècles de cela, une bénigne opération des dents de sagesse aurait été un véritable calvaire, un supplice terrible qui, en plus, était loin de signifier la guérison. Le plus souvent, il y avait de fortes chances de perdre la vie, ou un œil, ou un bras, suivant l’habileté du médecin.
Comme les scientifiques et les médecins n’avaient que peu de connaissance du corps humain à l’époque, ou qu’ils n’avaient tout simplement pas les moyens techniques de créer des outils adéquats, ils pratiquaient souvent des opérations extrêmement dangereuses, avec des ustensiles rudimentaires, quand ils ne s’adonnaient pas à des pratiques totalement inutiles basées sur de vieilles superstitions et croyances.
Oui, le monde médical au moyen âge était beaucoup plus bizarre, trash et la chirurgie était terriblement douloureuse. Avec une compréhension très basique, voire carrément erronée de l’anatomie humaine, des méthodes antiseptiques et des micro-organismes, c’était vraiment une sale époque pour les malades et les blessés en tous genres…
Mais bon, à l’époque, si vous vouliez avoir une chance de vous en tirer, il n’y avait pas trop le choix. Que vous souffriez d’un carreau d’arbalète dans la jambe,de peste bubonique ou tout simplement des hémorroïdes, vous étiez obligé de combattre la douleur par une douleur encore plus grande… Et avec un peu de chance, vous guérissiez.
1. Le lavage d'intestin au moyen d'une canule
Dans les temps médiévaux, les docteurs étaient convaincus qu'il était très sain d'injecter de grandes quantités d'eau dans le rectum d'un malade pour le "nettoyer de l'intérieur". Ces lavements étaient administrés à l'aide d'ustensiles de cauchemar, qui font passer les petits suppos qui ont hanté votre enfance pour des enfants de chœur. Bon, aujourd'hui cela se fait toujours, et cela peut s'avérer utile en cas de constipation sévère par exemple. Mais les médecins du Moyen Âge semblaient avoir une véritable passion pour les lavements intestinaux administrés par voie rectale, et en prescrivaient pour tout et n'importe quoi, y compris pour des situations dans lesquelles c'est totalement inutile : en cas d'empoisonnement, ou même pour "purifier" de l'intérieur un sujet qui pourrait être possédé par le démon. Parfois, on le faisait aussi juste comme ça, "pour l'entretien", parce qu'on pensait vraiment que c'était très bon pour le corps de le laver de l'intérieur.
La société était tellement fan de poires à lavement géantes insérées dans les fesses que ce procédé continua à être largement utilisé, jusqu'à la renaissance, et remporta un grand succès jusque dans la cour des rois.
Ainsi, Louis XIV lui-même aurait subi plus de 2 000 lavements intestinaux au cours de son règne, certaines de ces opérations ayant été accomplie alors même qu'il était assis sur le trône...
2. Les chirurgies à vif, sans aucune anesthésie
La plupart des opérations étaient pratiqués sur des patients bien réveillés, qui n'avaient pas vraiment d'autre choix que de serrer les
dents bien fort tandis que le toubib mettait sa chair en charpie avec des instruments rudimentaires. À côté de ça, votre opération des dents de sagesse, des amygdales ou de l'appendicite, c'est que dalle.
3. Les anesthésies à base de plantes empoisonnées et d'autres ingrédients chelous, qui étaient pire encore que les opérations et qui pouvaient d'eux-mêmes provoquer une mort violente et douloureuse
Ne soyons pas mauvaises langues : les docteurs du Moyen Âge disposaient bien de quelques potions censées soulager les malheureux patients de leurs souffrances. Bon, pour la plupart, on se demande si on ne préférerait pas être opéré à vif : l'un de ces anesthésiants, la Dwale,qui était utilisé dans l'Angleterre médiévale, tient plus du violent poison que du remède antidouleur. Ce breuvage contenait, entre autres, de la bile de sanglier, de l'opium, de la grande ciguë, de la belladone ainsi que... quelques feuilles de laitue, probablement pour faire passer le goût.
On se dit qu'avec un tel mélange, les infortunés qui passaient sur le billard tombaient soit raide morts, soitfaisaient un AVC et qu'effectivement, ils ne souffraient plus trop des causes de l'opération... Une fois le patient totalement K.O et le rafistolage mené à son terme, le médecin tentait tant bien que mal de le réveiller en frottant énergiquement du sel et du vinaigre sur ses joues. Apparemment, quelquefois, ça marchait.
4. L'urine utilisée comme antiseptique
Ce n'était pas une pratique si commune, mais certains docteurs recommandaient l'usage de l'urine comme antiseptique. Le chirurgien personnel d'Henry VIII, par exemple, décréta que toutes les blessures de bataille devaient systématiquement être lavées à la pisse. Et en 1666, le physicien anglais George Thomson recommandait spécifiquement l'usage de l'urine comme traitement contre la peste.
Même si cela peut nous paraître complètement dégueu, pour le coup, ce n'est pas une idée aussi stupide qu'on pourrait le penser : l'urine est un fluide parfaitement stérile lorsqu'elle quitte le corps humain, et il s'agissait d'une alternative beaucoup plus saine pour nettoyer une plaieque la plupart de l'eau disponible à l'époque, qui pouvait être contaminée et provoquer des infections aggravées.
5. Les tuyaux métalliques insérés dans l'urètre jusqu'à la vessie, lorsque cette dernière était obstruée
Parfois, il arrivait que la vessie se bloque totalement à cause d'une infection,d'une maladie vénérienne comme la syphilis ou autre, ce qui pouvait avoir de graves conséquences pour le patient. C'était en réalité un problème assez commun, étant donné que les médecins n'avaient pas encore connaissance des antibiotiques. Pour résoudre le problème, les chirurgiens n'y allaient pas par quatre chemins : ils inséraient un cathéter métallique directement dans l'organe génital, jusqu'à l'endroitobstrué dans la vessie !
De même, pour les calculs rénaux, le chirurgien attachait le patient sur une chaise, les chevilles attachées au cou tandis qu'un solide gaillard le maintenait en place par-derrière.Puis, il insérait deux doigts dans son anus, jusqu'à trouver le chemin
vers le caillou qu'il extrayait ensuite en l'incisant. Ça va, vous êtes rassurés que les techniques ont un peu évolué depuis ?
6. La saignée : un remède pour tous les problèmes, complètement inutile et dangereux
Dans les temps médiévaux, quand on ne savait pas trop quoi faire pour résoudre un problème, on saignait les gens. Concrètement, on incisait une veine, généralement au bras, puis on laissait de larges quantités de sang couler à flots. Évidemment, ce n'était pas très bon pour la santé,surtout lorsqu'on était en situation de faiblesse immunitaire, cela ne faisait généralement qu'aggraver le mal dont on souffrait à la base : les gens faisaient des malaises, chopaient des infections diverses et variées, mettaient parfois des jours à s'en remettre, ou mouraient carrément d'anémie par manque de sang.
Mais pourquoi les médecins s'obstinaient-ils à vider les patients de leur sang ? Tout simplement parce qu'ils croyaient dur comme fer que les maladies étaient causées par un excès de fluides dans le corps humain : c'est ce qu'on appelait alors la "théorie des humeurs". Comme ces fluides, ou "humeurs" du corps étaient en trop grand nombre, il fallait purger le corps en le vidant.
Aujourd'hui, l'usage abusif de cette pratique a heureusement été interdit. On ne l'utilise plus que pour des conditions médicales bien
précises, où elle est nécessaire, comme l'hémochromatose.
7. Les opérations de l'œil, très délicates, pratiquées par des gens dénués de toute expérience, avec des aiguilles en ferraille et autres instruments rudimentaires
Pendant la première partie du Moyen Âge, les opérations de l'œil comme la cataracte étaient pratiquées à l'aide d'une simple aiguille en métal avec laquelle on s'efforçait tant bien que mal de pousser la cornée derrière l'œil. Dans la plupart des cas, le patient ne recouvrait pas la vue, mais il fallait bien essayer quand même !
Au début, c'était les moines qui réalisaient les opérations, car ils avaient accès à la littérature médicale... Mais en 1215, le pape a décidé que les moines devaient cesser de pratiquer ces opérations pour se consacrer aux activités de l'église : on se mit alors en devoir d'enseigner aux paysans à réaliser eux-mêmes les opérations. Ces hommes qui n'avaient le plus souvent pas d'autre expérience de la médecine que la mise à bas des vaches et la castration des animaux, se retrouvèrent ainsi à devoir réaliser des opérations extrêmement compliquées, sans aucun matériel... Évidemment, les résultats n'étaient pas toujours à la hauteur. Ce n'est
que plus tard, grâce à l'influence de la médecine Arabe, qu'on a vu débuter en Europe l'usage des premières seringues hypodermiques.
8. L'application de fers chauffés a blanc contre les hémorroïdes
Au Moyen Âge, on pensait qu'une personne risquait d’attraper les hémorroïdes lorsqu'elle oubliait de prier Saint Fiacre, le saint patron protecteur contre les hémorroïdes. Pour résoudre le problème, on pouvait aller voir les moines, qui se mettaient en devoir de charcuter l'endroit atteint avant d'insérer sur l'anus un fer chauffé à blanc pour cautériser le tout...
Ou alors, on pouvait aller s'asseoir sur le rocher de Saint Fiacre en Irlande, et espérer que la maladie soit guérie miraculeusement, comme cela aurait été le cas pour un moine Irlandais du 7ème siècle qui y aurait été guéri de son affectation rectale par les pouvoirs divins du Saint Esprit. C'est peut-être plus aléatoire, mais c'est en tout cas certainement moins douloureux !
9. Les méthodes bizarres pour guérir la peste, comme ce costume "anti peste" un peu flippant, en forme de corbeau, que portaient les médecins
Pour pouvoir visiter les pestiférés sans crainte, les docteurs se protégeaient en enfilant de drôles de costumes en forme d'oiseau, qui étaient somme toute assez glauques. Les yeux sont protégés par des boules de cristal, et l'espèce de bec renferme toutes sortes de parfums supposés protéger de la peste par respiration. Ne nous demandez pas pourquoi, on n'en sait rien.
10. Les trépanations, ouvertures du crâne et autres opérations extrêmement risquées
Avant l'invention du Doliprane, il fallait bien trouver une solution pour soulager la migraine... C'est pourquoi toutes sortes d'opérations extrêmement dangereuses avaient lieu, des trépanations, des trous ouverts dans le crâne... On pouvait également ouvrir la calotte crânienne avec un petit maillet et un burin. En fait, on retrouve des traces extrêmement anciennes de ce type d'opérations qui remontent à la préhistoire, avec des crânes d'hommes préhistoriques dans lesquels on voit qu'une incision a été pratiquée à des fins médicales, avec des outils extrêmement rudimentaires Le plus étonnant, c'est que dans certains cas, le patient survivait.
11. Le mélange de sorcellerie, de religion, de superstition et de croyances pseudoscientifiques
La pratique médicale médiévale laissait la part belle à toutes sortes de sorts, d'incantations et de prières qui étaient administrés
parallèlement aux décoctions ou aux opérations. Lorsque tout était perdu, que l'on se trouvait face à un problème que les savoirs de
l'époque ne permettaient pas encore de résoudre, il ne restait parfois plus que cela... Certains employaient des rituels païens condamnés par l'Église, d'autres faisaient appel à des guérisseurs dont les pratiques s'apparentaient à de la sorcellerie... Ces pratiques étaient formellement interdites, mais on pouvait se consoler en priant les saints, en faisant appel à des exorcistes dans le cas de certaines maladies qu'on croyait provoquées par la possession démoniaque, ou encore par des superstitions diverses et variées.
Ainsi, un ancien livre de médecine conseille aux guérisseurs de retourner une large pierre aux alentours de la porte de la demeure dans laquelle vit le malade. S'il aperçoit un ver, une mouche ou n'importe quel animal qui vit ou bouge dessous la pierre, alors pas de panique : le malade va guérir.
12. L'accouchement : ce moment où les femmes devaient se préparer à mourir
Au Moyen Âge, il y avait un fort taux de mortalité à l'accouchement, pour les enfants, mais aussi pour les mères ! L'accouchement était considéré comme tellement mortel à l'époque, que les femmes devaient se préparer à mourir avant de donner naissance, pour pallier toute éventualité.
Il y a 37 ans, Scott Weaver a commencé à travailler sur une sculpture qui représente San Francisco en n’utilisant que des cure-dents. 105 387 cure-dents et demi plus tard,il a fini son oeuvre.
Elle représente tous les monuments, les lieux et les symboles les plus connus de la ville et des chemins aménagés au milieu permettent à des balles de ping-pong de réaliser huit parcours touristiques différents par gravité.