De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
22/06/2016 - 08:11
La vignette écolo revient le 1er juillet 2016 !




Mardi 21 juin 2016 -
13 ans après la disparition de la Pastille Verte, un nouveau système anti-pollution basé sur des vignettes de couleurs va entrer en vigueur le 1er juillet 2016.

Annoncé début 2015 et attendu en janvier dernier, le retour de la vignette automobile est bel et bien acté !
La ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie Ségolène Royal vient de confirmer son instauration pour le 1er juillet 2016.

Mis à la disposition des collectivités locales "qui souhaitent conduire des politiques
volontaristes" pour lutter contre la pollution de l'air, ce dispositif,
baptisé "Crit’Air", pourra permettre d’identifier et de classer les
véhicules en fonction de leur niveau d’émission. Ainsi, les véhicules
considérés comme les plus polluants (principalement les vieux véhicules
et les diesels) ne pourront plus circuler lors des pics de pollution et
n'auront pas non plus accès, de façon permanente ou provisoire (ce sera
aux collectivités d'en décider), aux "Zones à circulation restreinte"
mises en place dans certaines villes de France.

Grâce à lui, les propriétaires des véhicules les plus vertueux profiteront en revanche de
quelques avantages. Ils seront notamment autorisés à emprunter des
voies de circulation réservées, comme les couloirs de bus par exemple,
et pourront aussi bénéficier du stationnement gratuit. Ce dispositif concerne les voitures
bien sûr mais aussi les deux et trois roues, les quadricycles, les poids lourds et les autobus.

Quelle vignette pour votre voiture ?
Après une longue réflexion et d'interminables tergiversations, le gouvernement a finalement décidé de retenir 6 classes, établies en fonction de la motorisation et de l'âge du véhicule.
Mais attention, celles-ci varient en fonction du type du véhicule (voitures, deux roues,poids lourds...). Voir le détail complet sur le site officiel du ministère de l'Environnement.

Concernant les voitures particulières, la première classe, la vignette verte, est réservée aux véhicules à très faible niveau d’émission, aux véhicules 100% électriques et à hydrogène.
Pour eux, aucune restriction de circulation n'est évidemment à redouter.

-La Classe 1 (violet) correspond aux véhicules essence conformes aux normes Euro5 et Euro6 ,
c'est-à-dire à ceux mis en circulation à partir du 1er janvier 2011.
-La Classe 2 (jaune) regroupe de son côté les véhicules diesels Euro5 et Euro6 (à partir du 1er janvier 2011) ainsi que les essence Euro4 (entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus).
-La Classe 3 (orange), qui concerne 43% des voitures particulières, inclut les véhicules diesels Euro4 (entre le 1er janvier 2006 etle 31 décembre 2010 inclus) et les essence Euro2 et 3 (entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 inclus).
-La Classe 4 (marron) n'englobe elle que des véhicules roulant au gazole. Plus précisément ceux dotés d'un moteur Euro3 etdonc produits entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005 inclus.
-Enfin, la Classe 5 (gris) répertorie les diesels Euro2 (entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000 inclus).

Notons que 9% des voitures particulières françaises, celles d'avant 1997, sontcarrément exclues de cette classification.
Pour elles, une seule solution ou presque : rester au garage.

Crit'Air, comment ça marche, combien ça coûte ?
Ces vignettes ne sont pas obligatoires. "C’est une démarche volontaire (...) chacun est libre de prendre un certificat ou non",
annonce le ministère de l'Environnement. Toutefois, Ségolène Royal nuance : "Elles ne sont pas obligatoires mais, comme dans les zones de circulation restreinte seuls seront autorisés un certain nombre de certificats de qualité de l'air, tout le monde a intérêt à les obtenir".

Pour vous procurer la vôtre, rendez-vous donc à partir du 1er juillet 2016 sur le site www.certificat-air.gouv.fr.

"Confectionné à la demande, le certificat Crit'Air sera délivré par voie postale, à titre individuel, à chaque propriétaire de véhicule qui en fera la demande. Il sera expédié à l’adresse qui figure sur la carte grise du véhicule".
Son prix : 4,50€, payable en ligne.

Et attention, ne pas respecter les restrictions de circulation sera puni par une amende de quatrième classe pour les poids lourds, les bus et les autocars, et par un PV de troisième classe pour les autres catégories de véhicules.
Dans ce dernier cas, la note s'élèvera donc à 68€ (minorée à 45€ et
majorée à 180€). Vous voilà prévenu !
22/06/2016 - 08:00
Las Vegas Filmé en Infrarouge (Vidéos)...




Prise de vue avec un matériel modifié Sony RX100 IV (avec le filtre de blocage infrarouge retiré)
dans 250fps 2 secondes en mode rafale avec un filtre de 665 nm.

La plupart du temps tourné à partir d’ un véhicule en mouvement créant une étude surréaliste...
Source : Philip Bloom









22/06/2016 - 07:30
Toute la beauté des fleurs de cerisier japonais...... .


 

 


 




 


 


 


 


 


 


 


 

21/06/2016 - 15:57
Décès de Benoîte Groult.
Son havre de paix à Doëlan.
Benoîte Groult est décédée à l'âge de 96 ans ce lundi soir à Hyères, où elle résidait. Elle s'était imposée comme l'une des grandes figures de la littérature féministe française au XXe siècle. La romancière venait très régulièrement dans sa maison de Doëlan à Clohars-Carnoët dans le Finistère.

Thierry Peigné (avec AFP)Publié le 21 juin 2016


© Maxppp - Photo PQR - Le Télégramme - I. Calvez
Benoîte Groult dans le jardin de sa maison du petit port de Doëlan à Clohars-Carnoët (29)

Benoîte Groult s'est éteinte dans la nuit de lundi à mardi. "Elle est morte dans son sommeil comme elle l'a voulu, sans souffrir", a indiqué sa fille, Blandine de Caunes. "Elle a eu une tellement belle vie", précise sa fille. "Il y a le choc de la mort mais c'est mieux ainsi car elle n'allait pas très bien".

Romancière et grande figure du féminismeJournaliste à Elle et Marie-Claire, Benoîte Groult avait d'abord publié avec sa soeur Flora, des livres comme "Journal à quatre mains" (1958), "le Féminin pluriel" (1965) ou "Il était deux fois" (1967). Elle avait ensuite signé, seule, en 1972 un premier roman, "La Part des choses". Mais c'est trois ans plus tard, qu'elle s'était révélée avec "Ainsi soit-elle", un essai virulent sur la condition imposée aux femmes. Ce livre-manifeste était devenu un éclatant succès de librairie avec un million d'exemplaires vendus et de multiples traductions.

Une maison à Doëlan.
Depuis plus de 40 ans, la romancière possédait une maison située sur le port de Doëlan dans le Finistère. Une demeure qu'elle avait achetée avec son mari Paul Grimaud pour "pouvoir voir à tout moment leur bateau".
Amoureuse du lieu et de la région, elle y venait régulièrement tout au long de l'année pour y séjourner plusieurs semaines, et même plusieurs mois l'été et l'automne.

Benoîte Groult sur la Bretagne

La romancière Benoîte Groult en 1972 lorsqu'elle reçoit le prix
de Bretagne pour son roman "La part des choses" par l'Académie de Bretagne
C'est dans ce havre de paix, près de Quimperlé, que l'un des amis du
couple, Robert Badinter, écrira son discours historique sur l'abolition
de la peine de mort. Un discours prononcé le 17 septembre 1981, devant
une Assemblée nationale au complet alors qu'il était ministre de la
Justice de l'ère François Mitterrand.
21/06/2016 - 15:38
Visitez Beaune, cette charmante ville viticole
qui fait la fierté de la Bourgogne.


Clic ici.........http://dai.ly/x4gdcdn

Beaune est une commune française de Bourgogne-Franche-Comté qui abrite un
riche patrimoine historique et architectural. Elle est considérée comme
la capitale des vins de Bourgogne. Désignée « ville fleurie », elle a
été récompensée de 4 fleurs, de la distinction Grand Prix National et a
reçu la médaille d’or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.

Classée « Ville d’art et d’histoire », Beaune compte 34 monuments classés ou inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Parmi ceux-ci se trouve notamment la Maison des Templiers, un établissement foncier du XIIe siècle appartenant à l’ordre religieux et militaire des Templiers. On notera aussi les remarquables halles de Beaune, qui font face à l’Hôtel-Dieu et où s’installe hebdomadairement le marché chaque samedi, ainsi que lacélèbre vente des Hospices de Beaune.
Les maisons à colombages sont aussi une caractéristique du lieu, tout comme le célèbre et ancien bâtiment des Poste-Téléphone-Télégraphe.


Les hospices de Beaune
via Shutterstock
La ville de Beaune est aussi une ville culturelle.
Le festival cinématographique du film policier s’y déroule tous les ans ainsi que le festival international d’opéra baroque. Le sport est aussi à l’honneur avec les 24 heures de
Beaune, une course de vélos originaux, des tandems à trois roues. Mais
plus célèbre encore que ces évènements, la vente aux enchères des vins
des Hospices de Beaune.
Les Hospices de Beaune sont une architecture de style gothique flamboyant fondée au XVe siècle par le chancelier des ducs de Bourgogne Nicolas Rolin et son épouse Guigone de Salins. L’hospice est un des plus célèbres du monde en raison de son architecture traditionnelle bourguignonne ainsi que par la vente qui s’y déroule. Celle-ci vend aux enchères les productions de son prestigieux domaine viticole, afin de financer son fonctionnement. Les Hospices de Beaune sont classés aux monuments historiques depuis 1862. Ils abritent aujourd’hui un musée d’histoire de la médecine et le célèbre polyptyque Le Jugement dernier de Rogier van der Weyden y est exposé, entre autres.


Beaune et le musée Dali
via ShutterstockBeaune

C'
est également une ville écologique, dans laquelle le tri sélectif est pratiqué, des pistes cyclables sont construites et les jardins publics sont propices à l’environnement. L’usine traite les eaux de manière à éliminer les produits phytosanitaires liés à la vigne et l’entreprise Sécula, spécialisée dans le traitement des déchets, exporte son savoir-faire.
La commune a même rénové son éclairage public dans le but de baisser la consommation d’énergie de 47 %.


La basilique Notre-Dame à Beaune
via Shutterstock



Les vignes de Beaune
via Shutterstock


Les Hospices de Beaune
via Shutterstock


Les Hospices de Beaune
via Shutterstock


Les Hospices de Beaune
via Shutterstock


Des fortifications à Beaune
via Shutterstock


Les Hospices de Beaune
via Shutterstock

  

Historique, culturelle, écologique, fleurie, viticole, la ville de Beaune a tout pour plaire. Riche de son patrimoine et de son activité viticole, elle est à la fois classée « Ville d’art et d’histoire » et considérée comme la capitale des vins de Bourgogne. Si vous êtes curieux et voukloir en savoir davantage sur les richesses de la région, partez à la découverte des cascades des Tufs, ces sublimes chutes d’eau françaises que le temps a magnifiées.
21/06/2016 - 10:50
ALIMENTS REALISTES SCULPTES DANS DU BOIS...

Travailler avec de petits morceaux de bois.
Sculpteur sur bois Seiji Kawasaki sculpte des aliments réalistes qui semblent presque assez bon pour être mangés selon votre goût.
Des poivrons et des vairons secs qui doublent en tant que détenteurs de baguettes, l'artiste peut créer tout élément comestible à partir d'un bloc de bois en quelques heures.
























21/06/2016 - 08:15
Maincy, Dans L'ombre De Vaux-Le-Vicomte...
Par Dominique Roger...
Hugues Derouard - Mélanie des Monstiers...
 


Tout près de Melun, en Seine-et-Marne, Maincy a une histoire et un
patrimoine bâti qui se confondent avec l’un des chefs-d’oeuvre de
l’architecture du Grand Siècle : le château de Vaux-le-Vicomte. Maincy
mérite une étape découverte.


Source : photographie du château de vaux le Vicomte...

Le pont en bois des Trois-Moulins qui enjambe l'Almont a servi de modèle
au peintre Paul Cézanne qui séjournait alors à Melun, pour son Pont de
Maincy. Ce tableau datant de la fin de l'année 1879 est actuellement
exposé au musée d'Orsay, à Paris.

L'héritage du XVIIe siècle
Structure du village
L’habitat s’organise autour de courées où les ouvriers et les employés du domaine
logeaient, regroupés par corps de métier. Ces maisons déclinent les
matériaux typiques de l’Île-de-France :

La meulière, le gypse et le grès. Mais l’on trouve aussi de beaux murs
de calcaire blond à joints « beurrés » de plâtre, souvent renforcés par
des chaînages d’angle en pierre de taille. 

Le saviez-vous ? La construction du château de Vaux-le-Vicomte monopolisa 18 000 ouvriers !

Les toits assez pentus sont couverts de tuiles briardes ; leur teinte rouge
orangé ajoute une note de couleur à un paysage dominé par une palette
allant du beige au brun.

L'église Saint-Etienne Par la rue du Pavé-de-l’Église, rejoignez l’église Saint-Étienne. L’édifice
porte la marque du Grand Siècle inscrit dans le sillage de Nicolas
Fouquet, qui ordonna la création du château de Vaux-le-Vicomte.


 
C’est à son architecte de prédilection, Louis Le Vau, que le surintendant des
finances sous Louis XIV confie le soin d’agrandir et d’embellir le
sanctuaire de Maincy.

Un premier sanctuaire, déjà consacré à saint Etienne, occupait la place de
l'église actuelle. Son clocher est élevé sur ce qui fut une tour de
défense aux contreforts restés très apparents. Les quatre gargouilles
sont un vestige du XIIIe siècle

Du caractère primitif de l’édifice (vers 1200), il fait table rase pour imposer une décoration de style Louis XIII. D’autres modifications, de moindre importance, seront effectuées à la fin du XIXe siècle et jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Le
collatéral gauche est flanqué d’un porche ouvert élevé sur un perron
conférant à l’église une certaine originalité.

La maison des Carmes Quant à la maison des Carmes, elle est acquise par Fouquet pour y installer
les ateliers de tapisseries de Maincy, qui deviennent en 1660, sur
autorisation royale, une manufacture privée placée sous la direction de
Charles Le Brun : 300 ouvriers y oeuvrent sous la houlette de 19 tapissiers-liciers flamands.



Source :  " La Maison Dite " Des Carmes..."
À la chute du surintendant, Louis XIV transfère savoir-faire et matériel à Paris : la Manufacture royale des
meubles de la Couronne (plus connue sous le nom de manufacture des
Gobelins) était née.

La douce folie d'un courtisan : Nicolas Fouquet Né en 1615, Nicolas Fouquet, descendant d’une fortunée famille de
magistrats angevins, a gravi, sous la protection du cardinal Mazarin,
tous les échelons le menant à la maîtrise absolue des finances de l’État.

Ivre de richesse, assoiffé de pouvoir, il décide de se faire édifier un château digne de sa charge sur sa terre de Vaux.


En 1656, devant sa seigneurie réunie, il ordonne de raser le manoir
féodal, le village de Vaux et les hameaux de Jumeaux et de Maison-Rouge.

Fouquet engage trois génies créateurs : l’architecte Louis Le Vau, le
peintre-décorateur Charles Le Brun et le jardinier et paysagiste André Le Nôtre.



En cinq ans, temps record, le terrain marécageux cède place à un véritable
palais en grès de Fontainebleau et pierre de taille de Creil, rehaussé
par la magnificence des jardins, le premier tracé à la française créé
par Le Nôtre.

Le château de Vaux-le-Vicomte valut à son ambitieux propriétaire Nicolas
Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, de monter si haut qu'il
se brûla les ailes.


Le 17 août 1661, Fouquet offre une fête au jeune Louis XIV. Le faste
déployé blesse l’orgueil du roi. Il lui faut la tête de ce faquin.
Arrêté par d’Artagnan, Fouquet est jugé et condamné à la prison à vie.

Sauvé à plusieurs reprises du désastre, le château, classé Monument
historique, appartient aujourd’hui à la famille de Vogüé. Depuis 2012,
Jean-Charles et Alexandre ont succédé à leur père Patrice de Vogüé à la
direction du domaine.

Les Trois-Moulins Sur le cours de la tranquille Almont, le pont des Trois-Moulins vous dira
sans doute quelque chose. Paul Cézanne, qui séjourna à Melun de 1879 à
1880, réalisa une toile intitulée Pont de Maincy, que l’on suppose datée
de la fin de l’année 1879. L’oeuvre est importante car elle marque un
tournant décisif dans l’expression de l’artiste qui rompt avec l’impressionnisme.



Ce pont de bois a été construit à l’emplacement d’un ancien gué par le
colonel Johnson, lors de son acquisition du château du Coudray, belle
maison de campagne du début du XIXe siècle.

Le lieu accueille désormais un centre pour enfants en difficulté.











21/06/2016 - 07:59
La Roche-Guyon, Un Village Qui Se Met En Seine...
La Roche-Guyon étire au pied d’un donjon médiéval décoiffé ses maisons,
ses caves troglodytiques et un château pour le moins singulier, rêve de
Versailles d’un aristocrate exilé… et inspiré.




Sur cette image aérienne, tout est dit de la topographie de La Roche-Guyon.
Dans un méandre de la Seine, rive droite, le rebord du plateau du Vexin
français se termine par une cuesta. De hautes falaises crayeuses
dévalent vers le fleuve. C’est au piémont de cette ligne de crêtes que
La Roche-Guyon s’est implanté.

Si vous venez pour la première fois à La Roche-Guyon, arrivez par la «
route des crêtes », via le village de Vétheuil, peint avec acharnement
par Claude Monet. Votre trajet ourle les bords d’une muraille de craie,
surplombant à une centaine de mètres d’altitude un ample méandre de la
Seine (la boucle de Moisson).

Vous souvenez-vous ? C’est par cette D100 (devenue D913), doublée par le GR®2, que
Philip Mortimer, le célèbre héros de bande dessinée inventé par Edgar P. Jacobs
dans Les Aventures de Blake et Mortimer, prend contact avec « ce décor
digne de la légende ». Le professeur Mortimer y a hérité d’une bove (une
cave troglodytique) qui va s’avérer être un piège diabolique…

Rien de tout cela n’est vrai, hormis l’existence du château et des boves
(principalement dans la charrière de Gasny). Ces dernières ne sont pas
piégeuses, mais elles ne manquent pas de susciter la curiosité.


Creusées dans la tendre roche calcaire, ces excavations avaient pour raison
d’être de recevoir les réserves de vin local, le « petit couillotin »
qui, pour ne pas avoir des lettres de noblesse, résista aux épidémies de
phylloxéra.

Hautes et d’une centaine de mètres carrés, elles deviendront des maisons
d’habitation, des granges, des refuges, avant de finir pour beaucoup en
simples garages à voitures.

Le château du bourg À tout seigneur, tout honneur : le château. Adossé à la falaise,
il se signale par un donjon massif (XIIe siècle), constitué d’une tour aux
murs épais (plus de 3 mètres d’épaisseur), et entouré d’une enceinte
polygonale.

Le donjon, massif, saillant à peine de la cime de la falaise, a vite été
doté d’une double chemise qui lui confère un aspect imprenable. Le
système défensif est ensuite renforcé avec un château, creusé à même la
falaise, façon troglodytique, quasiment invisible de l’ennemi. 



Le château actuel date des XVIIe et XVIIIe siècles. Il assurait la défense du plateau du Vexin et de la vallée de l’Epte et
communiquait avec le château troglodytique, aujourd’hui détruit, par un escalier souterrain de 250 marches (vers 1190).

Son origine Nous devons ce magnifique lieu à Guy de la Roche, vassal de Philippe Auguste.
Au XVe siècle, sous l’impulsion de la famille de Silly, de forteresse l’édifice se transforme en résidence de plaisance. François Ier et Henri IV y séjournent.

Mais c’est surtout avec l’arrivée des de La Rochefoucauld (1659) que sa physionomie est bouleversée.


Pavillons, cour d’honneur, orangerie, écuries… le xviiie siècle correspond à l’apogée du château grâce au duc
Alexandre de La Rochefoucauld et à sa fille, Marie-Louise-Nicole, philanthropes, imprégnés des valeurs portées
par les intellectuels du Siècle des lumières. 

Alexandre de La Rochefoucauld, en disgrâce à la cour, est exilé par Louis XV.
Habitué aux fastes versaillais, il érige des pavillons d’angle et
des terrasses soutenues par de puissantes arcades ; des écuries
inspirées de celles de Rambouillet sortent de terre, de même qu’un
jardin potager et un verger de trois hectares (celui-ci « ressuscitera »
dans les années 2000).

L'inspiration s'y dégage Avant de rejoindre les crêtes, via les charrières (ruelles très pentues),
faites un tour par la mairie juchée sur les piliers de l’ancienne halle
seigneuriale, l’église Saint-Samson (XVe siècle), le grenier à sel créé
par Louis XII (1504). La Roche-Guyon a aimanté nombre de personnages célèbres.



C’est en arpentant les « charrières », ruelles qui montent jusqu’aux « crêtes
», que vous débusquerez les « boves », ces excavations troglodytiques
qui servirent tantôt de maisons pour les plus modestes tantôt d’abris
pour toute la population.

Est-ce en flânant sur les berges de la Seine que François de La Rochefoucauld
trouva l’inspiration à ses aphorismes philosophiques (Réflexions ou
sentences et maximes morales) ? Est-ce en contemplant la nature du haut
des falaises crayeuses que Lamartine écrivit certaines de ses Méditations ?

À le lire, sans nul doute :
Ici, à la Roche-Guyon, viennent mourir les derniers bruits du monde…
Victor Hugo écrivit depuis son auberge (actuel café-tabac) à sa fille Adèle : 
« La Roche-Guyon… toujours ce beau croissant de la Seine, toujours ce sombre rebord de collines. » 

Les peintres Camille Pissarro, Paul Cézanne et Auguste Renoir y trouvèrent
des lumières « impressionnantes » ; quant à Georges Braque, il y signa
en son atelier improvisé ses premières toiles, pionnières du cubisme.

Le Vexin protégéLe Vexin est à la fois une région naturelle et le nom d’une ancienne
province. C’est au XIIe siècle que s’établit le distinguo entre le Vexin
français et son voisin le Vexin normand.



Ce vaste plateau calcaire, surmonté de buttes sableuses, s’étend sur environ 1 400 km2 entre
l’Oise, la Seine et l’Epte.

Il est bordé au nord par un plateau crayeux correspondant au pays de
Thelle. En 1995, la création du parc naturel régional du Vexin a permis
de protéger et promouvoir le patrimoine d’une centaine de communes.

Terre agricole, le Vexin ne fut que peu touché par la Révolution industrielle
et peu frappé par l’urbanisation massive, laissant intacte une belle
architecture vernaculaire (fermes fortifiées…)

Et un riche petit patrimoine rural (cadrans solaires, lavoirs,
colombiers…). En outre, on y dénombre 120 églises et près de 80
châteaux.

Parc naturel régional du Vexin










21/06/2016 - 07:49
Solstice D'été Sur Stonehenge...


Source : Max Alexander

Stonehenge est un monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -11001, du Néolithique à l'âge du bronze.

Il est situé à treize kilomètres au nord de Salisbury, et à quatre kilomètres à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre).
L'ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d'Avebury, à une quarantaine de kilomètres au nord, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco dans un ensemble intitulé « Stonehenge, Avebury et sites associés ». Aujourd'hui, le site attire près d'un million de visiteurs par an.
Étude géologique de 2011 Le 18 décembre 2011, des géologues de l'Université de Leicester et le Musée National du Pays de Galles ont annoncé avoir déterminé l'origine
exacte de certains fragments de rhyolite trouvés dans le débitage de Stonehenge (qui cependant ne semblent correspondre à aucun des menhirs de pierre bleue) :

Il s'agit d'un éperon rocheux de 70 mètres, appelé Craig Rhos-y-Felin, situé à proximité de Pont Saeson, dans le Nord du Pembrokeshire, à 220 km de Stonehenge.
Découvertes de 2015 La détection d'un monument mégalithique enterré, constitué de 90 pierres dépassant 4,50 m de hauteur, sur le site de Durrington Walls, à moins de 3 km du site de Stonehenge, a été annoncée en septembre 2015. L'âge de ce monument serait de 4500 ans.
Théories sur Stonehenge et œuvres dérivées
21/06/2016 - 07:35
Aquarelles de Viktoria Kravchenko au Portugal.

L' artiste Viktoria Kravchenko veut partager avec vous ses aquarelles étonnantes du Portugal et une belle architecture.
Viktoria apporte dans la vie de ses paysages urbains et montre les charmants détails de la vie portugaise ...