De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
04/05/2016 - 10:02
BALLET DE DRONES DEVANT LE MONT FUJI



 
Belle toile de fond du site du Mt. Fuji qui a été utilisé pour mettre en
scène la première représentation en direct en utilisant des LED
contrôlées par des machines volantes, accompagnés de shamisens, guitares
traditionnelles japonaises.

Cela a été fait de manière en utilisant plus de 20 unités de ces machines
volantes, des formations vol d’essaimage, de la musique, et 16.500
lumières LED pour combiner en un seul spectacle audiovisuel.


CLIC ICI.......................
."https://player.vimeo.com/video/163266757"
 
04/05/2016 - 09:56
Le mystère des ravines de Mars peut-être élucidé.
 

 
Les traces saisonnières d’écoulement observées à la surface de Mars
pourraient être causées par de l’eau rendue bouillante par la faiblesse
de la pression atmosphérique de la planète rouge, selon une étude
publiée lundi dans la revue britannique Nature Geoscience.

Des scientifiques avaient émis l’hypothèse que les chenaux et les ravines
observés sur des terrains fortement en pente à différents endroits de
Mars pouvaient être formées par des coulées de saumure, une solution
aqueuse saturée en sel qui ne peut se former sans la présence d’eau.

Ecoulements d’eau?
En septembre, la Nasa avait annoncé avoir trouvé que de l’eau liquide
coulait à certains moments à la surface de Mars. L’eau bout à 100°C au
bord de la mer. Mais plus on monte en altitude, plus l’atmosphère
s’atténue, et plus l’eau se met à bouillir tôt: dès 60°C au sommet de
l’Everest.

Et sur Mars?
Sur Mars, dont l’atmosphère est bien moins dense que sur Terre, l’eau
entre même en ébullition dès 0°C. Pendant l’été martien, quand la glace
d’eau souterraine se met à fondre et apparaît à la surface, où la
température moyenne atteint 20°C, elle se met donc aussitôt à
bouillonner.

Expériences
Une équipe de chercheurs français, anglais et américains menée par
Marion Massé, chercheuse du CNRS à l’Université de Nantes, en France, a
réalisé une série d’expériences dans un caisson simulant les conditions
atmosphériques martiennes et à pression terrestre. Ils ont placé un
glaçon d’eau au sommet d’une pente inclinée à 30 degrés recouverte de
sable. Dans les conditions terrestres, l’eau s’infiltre progressivement
dans le sable sans modifier sa surface.

Et sur Mars?
Mais sur Mars c’est différent. L’eau glacée rentre immédiatement en
ébullition et le gaz libéré provoque l’éjection de grains de sable. Les
grains s’accumulent en petits monticules pentus qui ensuite s’effondrent
en créant de véritable avalanches de sable sec. « Les phénomènes
observés sur les pentes de sable dans ces expériences sont
remarquablement similaires aux traces observées sur Mars », précise
Wouter Marra, de la faculté d’Utrecht aux Pays-Bas, qui a commenté
l’étude.

Rôle de l’eau
Pour les chercheurs, l’eau liquide même si, actuellement sur Mars, elle
n’existe qu’en faible quantité en ébullition et seulement durant les
heures les plus chaudes de l’été, joue un rôle non négligeable. Et
l’instabilité de l’eau semble même accroître considérablement son impact
sur la morphologie de surface.

(Source : AFP)
04/05/2016 - 07:24
 il y a 50 ans, le 6 juin 1964.
Charles de Gaulle refusait de commémorer le débarquement des anglo-saxons

Patrick :
Je m’excuse, c’est un blogue long à lire. Mais si vous voulez connaître la
vérité sur le rôle des Français au débarquement en Normandie et plus,
lisez cet article ! Les Américains n’ont pas changé leur politique
aujourd’hui vis-à-vis de la France et de l’Europe.

Il a fallu un homme de la trempe du Général de Gaulle pour tenir tête aux
Américains et aux Anglais ! Il y a beaucoup de vérités qui sont cachées
au public.

J’admire cet homme pour cela, pour les décisions qu’il a pris, pour dénoncer les
intentions du gouvernement américain et anglais durant cette période.




L’histoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer
le débarquement des anglo-saxons

 
Lecture : 32 min
Publié le 8 juin 2014 dans France
 
Depuis plusieurs jours, tous les médias de grande diffusion de notre pays
consacrent une place considérable à la commémoration du 70ème
anniversaire du débarquement anglo-américain en Normandie le 6 juin
2014. Cet événement n’est pas seulement l’occasion d’une intense
activité diplomatique ; il est également utilisé comme une commémoration omniprésente et
sans nuance à la gloire des Alliés, et plus spécialement des Américains.

Bien entendu, nul n’ignore que des milliers de soldats sont morts lors du
débarquement de Normandie, essentiellement américains, anglais et
canadiens, mais aussi, en plus petit nombre, quelques autres
nationalités dont quelques dizaines de soldats français. Ils ont joué un
rôle décisif dans la fin de l’Occupation allemande en France et ils
méritent à ce titre toute notre gratitude et tout notre respect.
Mais il n’échappe à personne que cet éloge permanent des États-Unis revêt
une dimension politique et géopolitique marquée. Affirmer à longueur
d’antenne que les États-Unis ont « libéré la France » en 1944 ne peut
avoir pour effet que d’assourdir, et même de faire taire, les critiques
contre la politique actuelle de Washington. La commémoration avec un tel
faste du débarquement du 6 juin 1944 ne peut inciter au contraire qu’à
soutenir l’actuelle politique américaine tous azimuts, qu’il s’agisse
par exemple des événements en Ukraine ou des négociations sur le Grand
Marché Transatlantique.
C’est pourquoi cette opération à grand spectacle – dont les enjeux implicites
en terme de propagande sont énormes – doit être examinée sans
complaisance. Et nous avons d’autant plus de raisons d’être vigilants
que, lorsque Charles de Gaulle était à l’Élysée, il ne fut jamais
question de célébrer en grandes pompes cette date du 6 juin.
Le Chef de la France Libre avait même obstinément refusé de commémorer le
20e anniversaire du débarquement, le 6 juin 1964, ce qui avait contraint
le président américain Johnson et le Premier ministre britannique
Harold Wilson à renoncer à leur venue en France.
En fait, l’Homme du 18 juin refusa toujours de commémorer cette date, que
ce fût son 5e, son 10e, son 15e ou son 20e anniversaire. Et s’il avait
une position aussi intransigeante – ce qui est a priori incompréhensible
pour les jeunes générations – c’est qu’il avait de bien solides raisons
pour cela.
Puisque personne, ni sur la scène politique ni dans les médias, n’explique cette attitude,
c’est une raison supplémentaire pour que l’UPR le fasse.
Pourquoi Charles de Gaulle refusa-t-il toujours de commémorer le débarquement du 6 juin ?
En réalité, nous savons très exactement les raisons pour lesquelles
Charles de Gaulle refusait systématiquement de commémorer le
débarquement de Normandie le 6 juin. Il s’en est longuement expliqué
devant Alain Peyrefitte, en 1963 et en 1964, alors que celui-ci était
son ministre de l’information et qu’il le voyait en tête-à-tête
plusieurs fois par semaine.
Il suffit donc de relire les passages pertinents de l’ouvrage de Peyrefitte C’était de Gaulle, tome 2, paru en 1997.
 
—— EXTRAIT DE L’OUVRAGE « C’ÉTAIT DE GAULLE » D’ALAIN PEYREFITTE ——
———– – Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87 ————-
•    30 octobre 1963
En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combattants en décembre
1962, le Général lui avait demandé de consacrer son énergie à l’année
1964. Elle était propice à raviver le souvenir de deux des années
glorieuses : cinquantenaire de 1914 et vingtième anniversaire de 1944.
À la fin du Conseil du 30 octobre 1963 au Jean Sainteny a évoqué les
cérémonies prévues pour la commémoration de la libération, Pompidou me
prend à part : « Tâchez de faire revenir le Général sur son refus
d’aller sur les plages de Normandie… » Je suis stupéfait et de
l’information et de la demande. « Enfin, reprend Pompidou, prenez des
précautions… Je m’y suis cassé les dents. »
Sainteny m’apprend ensuite qu’il se les était déjà lui-même cassées. Naturellement, je vais me les casser aussi.
 
 
« La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. »

Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les
Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de
Normandie ?
Charles-de-Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la
charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La
France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué
d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il
avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître
d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité
française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés
rudement.
Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie).
Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous
bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai
toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et
les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous
aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons
toujours le grand large ! » (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est
indélébile.)

 
 « De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les
Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! »
(Winston Churchill)

« Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il
était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez
pas sur moi ! »

Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où
la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en
France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en
Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la
France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur
fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en
pays conquis.

NOTE : AMGOT = « Allied  military government for occupied territories »,
gouvernement militaire allié pour les territoires occupés

 
 

Comme le révèlent leurs coloris et leur graphisme – très voisins de ceux du
dollar – ces billets libellés en francs furent imprimés aux États-Unis,
de février à mai 1944, par le Bureau of Engraving and Printing, qui est
normalement chargé d’imprimer les dollars américains et les autres
documents officiels du gouvernement fédéral. Étant fabriqués aux
États-Unis, c’est le papier, l’encre, la matière, la présentation et le
format des dollars américains qui servirent de référence.
 Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées
américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour
remplacer les billets français émis durant l’Occupation.
Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet,
présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui
était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux
banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation.    
Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol
français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse
monnaie », et en en interdisant la circulation, dès son installation au
pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française.
Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de
commandement militaire imposé à la France(AMGOT).

Charles-de-Gaulle : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé,
oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes
sous-préfets, mes comités de libération !

Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il
était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez
pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement,
mais ma place n’est pas là !

« Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été
libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la
Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que
trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !

 « M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner
à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »

Charles-de-Gaulle : « En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les
troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en
Provence, que notre première armée y a été associée dès la première
minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les
Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la
pression de la Résistance.

 
Charles de Gaulle commémore le débarquement de Provence le 15 août 1964 : cf.
extrait d’actualités disponible sur le site de l’INA :
http://www.ina.fr/video/CAF94058797
________________________________________
Charles-de-Gaulle : – Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de
Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les
Français de l’intérieur et de l’extérieur s’y sont unis, autour de leur
drapeau, de leurs hymnes, de leur patrie ! Mais m’associer à la
commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à
d’autres qu’à eux-mêmes, non !

« Les Français sont déjà trop portés à croire qu’ils peuvent dormir
tranquille, qu’ils n’ont qu’à s’en remettre à d’autres du soin de
défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette
confiance naïve, qu’ils paient ensuite par des ruines et par des
massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes !

Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut
commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n’ai aucune raison de
célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes. »

Il reprend : « Ceux qui ont donné leur vie à leur patrie sur notre terre,
les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Polonais, Sainteny et
Triboulet seront là pour les honorer dignement. »
NOTE : Sainteny et Triboulet étaient respectivement Ministre des anciens combattants et Ministre de la coopération en 1964.

•    13 mai 1964
Espérant que le général aura oublié sa vive réplique, ou en tout cas aura oublié
que c’est à moi qu’il l’a adressée, je remets la question sur le tapis,
10 mois et demi plus tard, le 13 mai 1964.
•    « Ces messieurs de la presse qui me reprochent de ne pas aller en
Normandie 20 ans après, que faisaient-il alors ? Il ne se battaient ni
en Normandie, ni ailleurs. La Libération s’est passée sans eux. Elle
s’est passée d’eux. »
Alain Peyrefitte : « Ne craignez-vous pas, si nous ne devons pas du moins
quelques explications, que votre absence du 6 juin en Normandie soit mal
interprétée ?
Charles-de-Gaulle : – Mais je vous l’ai déjà dit ! Il n’a jamais été question que j’y
aille ! Je ne suis pas allé pour le cinquième anniversaire ; ni pour le
dixième ; ni pour le quinzième. Pourquoi voulez-vous que j’y aille pour
le vingtième ? Et j’ai demandé au Premier ministre de ne pas y aller non
plus. D’ailleurs, le Premier ministre anglais n’y va pas. Johnson ira
pas non plus. Pourquoi irions-nous ?
(Évidemment, Wilson et Johnson n’y vont pas, parce que De Gaulle n’y va pas.)
Alain Peyrefitte : – Eisenhower et Montgomery doivent y aller.
Charles-de-Gaulle : – Ce sont des acteurs, qui se font payer cher à la télévision. »
Finalement, Eisenhower et Montgomery, après avoir annoncé leur participation, ne sont pas venus.

•    10 juin 1964
Après le Conseil du 10 juin 1964, le Général laisse percer encore son
agacement : « Ces messieurs de la presse qui me reprochent de ne pas
aller en Normandie 20 ans après, que faisaient-il alors ? S’étaient-ils
battus pour que la France recouvre sa liberté, pour qu’elle contribue à
sa délivrance ? Que faisaient-ils pendant la guerre ? Il ne se battaient
ni en Normandie, ni ailleurs. La Libération s’est passée sans eux. Elle
s’est passée d’eux. »

Et lui, il a dû se battre pour que le débarquement ne se passe pas
complètement de la France libre. S’il a prononcé son discours de Bayeux
le 16 juin 1946, ce ne fut pas pour commémorer le débarquement du 6
juin, mais son débarquement sur les talons des Américains, le 16 juin
1944 à Bayeux.

Il recule son fauteuil, cale son dos. Il a envie de parler.
 
Charles-de-Gaulle : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en
Normandie pour nous faire plaisir ? Ce qu’ils voulaient, c’était glisser
vers le nord le long de la mer, pour détruire les bases des V1 et des
V2, prendre Anvers et, de là, donner l’assaut à l’Allemagne. Paris et la
France ne les intéressaient pas. Leur stratégie, c’était d’atteindre la
Ruhr, qui était l’arsenal, et de ne pas perdre un jour en chemin.

Churchill avait demandé à Eisenhower d’essayer de libérer Paris pour Noël. Il lui
avait dit : « Personne ne pourra vous en demander davantage. »

Eh bien si, nous étions décidés à demander davantage ! Le peuple de Paris
s’est soulevé spontanément et il aurait été probablement écrasé sous les
décombres, comme le peuple de Varsovie, s’il n’avait pas été soutenu.
Mais il y avait des hommes qui, trois ans plus tôt, à Koufra, s’étaient
juré de libérer Paris, puis Strasbourg. Ce sont eux qui ont libéré Paris
avec son peuple.

NOTE  : Leclerc et sa colonne, qui venaient du Tchad pour rejoindre la
Tunisie en guerroyant, avaient fait, dans l’oasis de Koufra, le serment
de ne pas déposer les armes avant d’avoir libéré Paris et Strasbourg.


•  « Les Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes de libérer la Pologne. »

Charles-de-Gaulle : « Mais nous n’avions pas l’accord des Américains. Quand j’ai vu que
l’insurrection parisienne allait être écrasée par une division allemande
intacte qui arrivait de Boulogne-sur-Mer, j’ai donné l’ordre à Leclerc
de foncer. C’est ainsi que nous avons évité à Paris le sort de Varsovie.
Nous avons obligé les Anglo-Saxons à changer de stratégie. Les
Américains ne se souciaient pas plus de libérer la France que les Russes
de libérer la Pologne. Ce qu’ils voulaient, c’était en finir avec
Hitler, en essuyant le moins de pertes possibles. Ce qu’ils voulaient
épargner, c’était le sang des boys, ce n’était pas le sang, les
souffrances et l’honneur des Français.

« Effectivement, si les Anglo-Saxons avaient pu mener leur stratégie
jusqu’au bout, ils auraient peut-être réussi à frapper l’Allemagne au
cœur plus vite. De toute façon, Hitler aurait fini par être battu, et la
France aurait fini par être libérée. Mais si les Français étaient
restés passifs, et si nous n’avions pas eu de part à la défaite
d’Hitler, c’est au bout du compte lui qui aurait vaincu la France. »

— FIN DE L’EXTRAIT DE L’OUVRAGE « C’ÉTAIT DE GAULLE » D’ALAIN PEYREFITTE –
————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – pages 84 à 87 —————-
 
Ce que Roosevelt et les américains voulaient vraiment faire de la France en 1944
 
« Bien entendu, je traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger !
Demain, je traiterai avec Laval si Laval me donne Paris ! »
(Franklin Roosevelt, Président des États-Unis, le 23 novembre 1942, devant les
émissaires de Charles de Gaulle à la Maison Blanche)
Pour comprendre quels étaient les objectifs de Franklin Roosevelt, et des
cercles dirigeants américains, quant à l’avenir de la France après le
débarquement, il est utile de relire un passage essentiel des Mémoires
de Guerre.
Nous sommes en novembre 1942. Les Anglo-Américains viennent de réaliser le débarquement
en Afrique du nord française (Opération Torch), d’ailleurs sans en
avoir prévenu le chef de la France Libre. L’affaire a été un succès
militaire éclatant puisque les troupes françaises (pétainistes)
d’Afrique du nord se sont rendues au bout de 48 heures, après avoir fait
seulement semblant de se battre.
En revanche, une décision fait scandale, aussi bien au sein des Français
Libres réfugiés à Londres que parmi l’opinion publique britannique : le
général américain Eisenhower, bien entendu avec le plein accord du
président Roosevelt, a décidé de maintenir l’Amiral Darlan, l’un des
dauphins de Pétain, au pouvoir à Alger. En somme, Darlan a retourné sa
veste et les Américains l’en récompensent en le maintenant dans ses
fonctions à la tête de l’Afrique du nord française !
Sitôt la nouvelle connue, Charles de Gaulle décide d’envoyer deux émissaires à
Washington pour protester avec la dernière énergie auprès du président
Rososevelt. Lequel les reçoit et leur livre une vision de la France
d’après-guerre proprement scandaleuse. C’est ce célèbre passage des
Mémoires de Guerre :
Il n’en faut pas davantage pour que le Président Roosevelt surmonte, à l’égard
de Darlan, les scrupules démocratiques et juridiques que, depuis plus de
deux années, il opposait au général de Gaulle. Par son ordre, Clark
reconnaît le haut-commissaire et entame avec lui des négociations qui
aboutissent, le 22 novembre, à un accord en vertu duquel Darlan gouverne
et commande, pourvu qu’il donne satisfaction à ses vainqueurs
anglo-saxons.
Sans doute, le Président fait-il publier une déclaration affirmant que les arrangements
politiques conclus entre Eisenhower et Darlan ne sont « qu’un expédient
temporaire. » Mais recevant, le 23, André Philip et Tixier et
s’irritant de leurs protestations, il leur crie : « Bien entendu, je
traite avec Darlan, puisque Darlan me donne Alger ! Demain, je traiterai
avec Laval si Laval me donne Paris ! »
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, Tome 2, l’Unité, 1942-1944, chapitre « Tragédie »
Page 48 (édition Plon)
On voit donc bien la collusion qu’il y avait entre les autorités
américaines et les autorités du régime de Vichy. Le président Roosevelt
et les cercles dirigeants américains voulaient disposer, au sortir de la
guerre, d’une France aussi domestiquée que celle qu’avait souhaitée
Hitler. C’était finalement un conflit d’impérialisme entre les
Américains et les Allemands, rien d’autre.
Et Roosevelt souhaitait promouvoir les pétainistes contre de Gaulle parce
qu’il savait parfaitement qu’ils seraient infiniment plus dociles, pour
obéir à Washington comme ils obéissaient à Berlin, plutôt que le
Fondateur de la France Libre, dont l’intransigeance sur l’indépendance
de la France était déjà légendaire.
Cette vision stratégique de ce que devait devenir la France d’après-guerre
selon Washington a été confirmée et précisée par Charles de Gaulle,
vingt ans après les événements. Toujours à Alain Peyrefitte, dans un
autre passage capital de l’ouvrage C’était de Gaulle. Passage que voici 
:
—- EXTRAIT DE L’OUVRAGE « C’ÉTAIT DE GAULLE » D’ALAIN PEYREFITTE —-
———————— Palais de l’Élysée, 17 juin 1964 —————————
————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – page 52 —————-
 
Charles-de-Gaulle : « Roosevelt était un type qui voulait dominer l’univers et, bien
entendu, décider du sort de la France. Alors, de Gaulle, ça l’embêtait ;
il ne le trouvait pas assez souple. Il pensait que le jour où les
Américains auraient débarqué en France, si le Maréchal était encore là,
il n’aurait rien à leur refuser ; ce qui était bien vrai.

Ensuite, Vichy étant devenu vraiment impossible, il a laissé tomber Vichy. Il a essayé de se rattraper sur Giraud.
Puis, voyant que ça ne donnait rien, il a essayé de se rabattre sur Herriot.
Il a même tenté de fabriquer un gouvernement à Paris au moment où
j’allais y entrer, avec Laval, Herriot. Tout ça été manigancé avec Otto
Abetz [Représentant de Hitler à Paris sous l’Occupation] et avec Allen
Dulles, qui était à Genève pour le compte de la CIA. »
Alain Peyrefitte : – Allen Dulles
Charles de Gaulle : – Oui, c’est ça. D’abord moi, en arrivant à Paris, j’aurais
foutu ce gouvernement au [trou][...]. Vous pensez, à l’époque, Herriot,
Laval et Abetz ça ne pesait pas lourd. Mais Roosevelt se figurait
qu’Herriot assurerait la continuité avec la IIIe et Laval avec Vichy, et
que tout ça allait apparaître comme la République.
Seulement, Hitler, ça l’a exaspéré quand il a su ça. Il a dit : « De quoi, de quoi
? Laval, Herriot, et tout ceux-là ? » Alors, il a fait savoir à Laval
de s’en aller à Sigmaringen, il l’a fait dire aussi au Maréchal, il a
désavoué Abetz, il a fait remettre Herriot dans sa prison. Il a tout
nettoyé.
 
Le gouvernement que Roosevelt (ci-dessus) voulait imposer aux Français en 1944 :
Pierre Laval et Édouard Herriot (ci-dessous)  !
 
L’opération avait été préparée en concertation avec le chef de la CIA Allen Dulles
et l’ambassadeur d’Hitler à Paris Otto Abetz…  
Le Président Roosevelt refusa toujours de reconnaître la légitimité de la
France Libre, préférant maintenir une ambassade auprès de Pétain et du
régime de Vichy jusqu’en novembre 1942, puis usant des manœuvres les
plus tortueuses pour tenter d’écarter Charles de Gaulle du pouvoir et
installer, à sa place, des dirigeants plus malléables.
Ainsi, en août 1944, soit plus de deux mois après le débarquement de
Normandie, le Président Roosevelt espérait encore installer au pouvoir à
Paris Édouard Herriot – homme politique radical de la IIIe République –
et Pierre Laval – la figure la plus honnie de la Collaboration, avec
lequel il avait d’ailleurs des liens de parenté par alliance. Ce projet
scandaleux, minutieusement décrit par de Gaulle dans ses Mémoires de
guerre, avait été ourdi par une étroite concertation entre le chef de la
CIA Allen Dulles, l’ambassadeur d’Hitler à Paris Otto Abetz et le
dauphin de Pétain.
Allen Dulles (1893 – 1969) fut le premier directeur civil de la Central Intelligence
Agency (CIA), du 26 février 1953 au 29 novembre 1961, et l’un des sept
membres de la commission Warren chargée d’enquêter sur l’assassinat de
John Fitzgerald Kennedy.
Il était également le frère cadet de John Foster Dulles, Secrétaire d’État
des États-Unis du gouvernement Dwight Eisenhower, de 1953 à 1959, et
actionnaire principal de la United Fruit Company, société bananière
influente dans les républiques bananières d’Amérique latine.
Allen Dulles est un personnage des plus controversés : sa carrière au sein de
l’État américain ne cessant d’être émaillée de conflits d’intérêts
personnels et familiaux plus ou moins importants, dus à sa participation
à la vie de grands groupes industriels internationaux ainsi qu’à la
carrière de son frère John Foster Dulles qui travailla lui aussi pour
ces grands groupes.
Otto Abetz (1903 – 1958), francophone et francophile, représenta l’Allemagne en
France en 1938 et en 1939, d’où il fut expulsé le 30 juin 1939 comme
présumé espion. Le 8 juillet 1940, à la suite de l’armistice entre la
France et l’Allemagne, il fut de nouveau envoyé en France. Nommé
ambassadeur de l’Allemagne le 3 août 1940, il conserva ce poste jusqu’en
1944 et travailla à mettre en place une politique de collaboration. En
juillet 1949, le tribunal militaire de Paris le condamna à 20 ans de
travaux forcés pour crimes de guerre, en particulier pour son rôle dans
l’organisation de la déportation des juifs de France vers les camps de
la mort. Il fut libéré en avril 1954.
Charles de Gaulle : « Bohlen [L’ambassadeur des États-Unis en France] se
comporte envers moi comme Roosevelt il y a vingt ans. Il reçoit en
permanence des députés, des sénateurs, des journalistes, et il les monte
contre nous. Je n’en ignore rien. Ils font tous ça, les Américains.
 
Charles E. Bohlen (1904 – 1974) fut ambassadeur des États-Unis en France de 1962 à 1968.
NOTE :Charles E. Bohlen (1904 – 1974) fut ambassadeur des États-Unis en
France de 1962 à 1968. Très hostile à de Gaulle, Charles E. Bohlen avait
des liens de parenté proches avec Alfried Krupp von Bohlen und Halbach,
héritier des aciéries Krupp, l’un des principaux fabricants d’armes de
l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, criminel nazi reconnu
coupable de pillage et de crime contre l’humanité le 31 juillet 1948, et
condamné à douze ans d’emprisonnement et à la confiscation de ses
biens.
Charles de Gaulle : « Roosevelt, c’était pareil, il ne traitait qu’avec des gens qui étaient
mes ennemis. Il avait autour de lui, à Washington, des types comme Chautemps.
Alain Peyrefitte : – Et Saint John Perse.
Charles-de-Gaulle : – Oui, Léger qui avait été limogé par Paul Reynaud. Et d’autres du
même tonneau, avec qui Roosevelt prenait le thé. Ils le montaient contre
moi, en remâchant leurs échecs. Seulement, ça continue. Alors, Bohlen
ne voit que nos adversaires, les Mitterrand et les Maurice Faure.
 Camille Chautemps, ministre d’État du Front populaire
 NOTE : Camille Chautemps, ministre d’État du Front populaire, successeur de
Léon Blum de juin 1937 à mars 1938 à la tête du gouvernement, fut
vice-président du Conseil des gouvernements Édouard Daladier, puis du
gouvernement Paul Reynaud. Ardent partisan de l’Armistice et très
hostile à de Gaulle, il fit partie du gouvernement de Philippe Pétain
jusqu’au 12 juillet 1940. En novembre 1940, chargé d’une mission
officieuse, il partit pour Washington, et choisit d’y demeurer jusqu’en
1944.
 Alexis Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay 1933 à 1940
NOTE : Alexis Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay 1933 à 1940, artisan
de la rencontre de Munich (et grand poète sous le pseudonyme de
Saint-John-Perse) avait été mis en disponibilité par Paul Reynaud,
Président du Conseil, le 20 mai 1940. Il s’était ensuite réfugié aux États-Unis.

Charles de Gaulle : « Churchill, lui non plus, n’admettait pas qu’on ne plie pas. Au lieu
de trouver des gens de caractère qui lui auraient tenu tête, il
s’entourait de gens qui étaient couchés par terre.
« Je me rappelle un soir, quand j’ai rencontré Roosevelt pour la première
fois, au Maroc. Roosevelt voulait m’obliger à me soumettre à Giraud.
J’ai envoyé Roosevelt faire foutre, poliment mais fermement. Alors,
Churchill m’a fait une scène invraisemblable. Je l’ai mal pris, et je
lui ai dit : « Qu’est-ce que ça veut dire : On ne vous comprend pas ?
Vous n’êtes pas digne de votre charge ! » Je l’ai très mal traité.
Alors, le dernier jour, on s’est réuni autour de Roosevelt pour se dire adieu.
Churchill, devant tout le monde, a commencé à me refaire une scène en
me disant : « Vous n’avez pas suivi le Président. » Il piquait une lèche
éhontée à Roosevelt, et c’est Roosevelt qui, à la fin, a trouvé que ça
suffisait et lui a imposé silence. Il a dit : « Maintenant, il faut que
ces deux généraux se serrent la main devant les photographes. »
« La politique de Roosevelt, c’était exactement celle qu’ont aujourd’hui
les Américains dans le Sud-Est asiatique. Ils ne peuvent pas en imaginer
d’autre. Des marionnettes, c’est ça qu’ils veulent en face d’eux. »

 
– FIN DE L’EXTRAIT DE L’OUVRAGE « C’ÉTAIT DE GAULLE » D’ALAIN PEYREFITTE
————————–Palais de l’Élysée, 17 juin 1964 —————————
————– Tome 2, Édition de Fallois Fayard 1997 – page 52 —————-
 
La marionnette nommée Général Giraud, promue par Roosevelt pour tenter de contrer Charles de Gaulle.
Cette célèbre et hypocrite poignée de mains entre de Gaulle et le général
Giraud, pétainiste passé au service des Américains, fut exigée par
Roosevelt lors de l’entrevue des quatre hommes au Maroc en 1942. On
distingue Roosevelt (à gauche) et Churchill (à droite) assis à
l’arrière-plan, en train de contempler avec satisfaction cette scène de
théâtre organisée devant les appareils photos des journalistes de la
presse anglo-saxonne.
Le président américain voulait absolument promouvoir Giraud, personnage
falot, peu intelligent et sans tempérament, pour empêcher Charles de
Gaulle d’accéder au pouvoir. Car le patron de la Maison Blanche, qui
était intelligent et sournois, avait parfaitement compris que de Gaulle
était le seul homme d’État français, le seul capable de faire échec au
projet des États-Unis de vassaliser la France après la fin de la guerre.


Conclusion
La commémoration du 6 juin 1944 en très grandes pompes, avec les plus
hautes autorités de l’État, semble parfaitement légitime et nécessaire à
nos compatriotes, tellement des pans entiers de l’Histoire réelle ont
été occultés depuis 70 ans.
Il est donc plus que temps que les Français fassent pour de bon le «
travail de mémoire » qu’on leur demande, à condition de le faire dans
son intégralité, sans biais ni a priori, et sans passer sous silence les
actions précises des Alliés, et tout spécialement des Américains à
l’encontre de la souveraineté et de l’indépendance de la France.
S’il y a certes toutes les raisons pour s’incliner devant la mémoire des
soldats anglais, canadiens et américains morts sur le sol de France, qui
ont contribué de façon décisive à la fin de l’Occupation nazie, il n’y a
en revanche aucune raison de permettre aux États-Unis d’Amérique de
camoufler les objectifs politiques peu reluisants qui étaient ceux de
leur gouvernement à l’époque des faits.

Il est important que les Français, et notamment les jeunes générations, sachent que Roosevelt avait décidé :

•    de placer la France « libérée » sous son occupation militaire américaine,
•    de lui imposer une « fausse monnaie » imprimée aux États-Unis,
•    et de maintenir Pierre Laval au pouvoir, figure hideuse et honnie de
la Collaboration et de l’intelligence avec l’ennemi, et tout cela avec
la complicité de l’ambassadeur d’Hitler en France.

Par la même occasion, il serait utile de rappeler le soutien financier
considérable qu’apporta l’oligarchie industrielle et financière
américaine à Adolf Hitler et à son régime pendant toute les années 30,
et pendant encore une grande partie de la guerre. Les travaux d’Anthony
Sutton, désormais de plus en plus connus, permettent notamment de jeter
une lumière crue sur cette coopération secrète entre les États-Unis et
l’Allemagne hitlérienne.

Tous ces rappels historiques permettraient à Washington de faire à son tour,
et utilement, son « travail de mémoire » et sa « repentance ». Cela
permettrait aussi d’inviter Washington à abandonner ses prétentions à
l’hégémonie mondiale.

Au lieu de se plier servilement à l’opération de communication voulue par
Washington afin de légitimer son hégémonie actuelle sur l’Europe et la
France - par Union européenne et Otan interposées -, le président
Hollande devrait ainsi garder à l’esprit que son rôle est d’enseigner la
vérité historique aux jeunes générations et d’être « le garant de
l’indépendance nationale », comme le lui en fait obligation l’article 5
de notre Constitution.

L’UPR demande au gouvernement d’organiser une grande commémoration digne de
ce nom le 15 août 2014, à l’occasion des 70 ans du débarquement de Provence.

François Asselineau


François Asselineau, né le 14 septembre 1957 à Paris, est un inspecteur général des finances et homme politique français.

04/05/2016 - 06:55
TasarimTakarim transforme les dessins d'enfants... en bijoux !

Difficile de trouver cadeau plus touchant qu'un dessin d'enfant. Et si en plus ce dessin est un bijou, alors là, vraiment...


Par : Axel Leclercq - 
2 mai 2016

Les dessins les plus spectaculaires ne sont pas toujours ceux qui offrent
le plus d’émotion. La preuve : il n’y a pas plus touchant qu’un dessin
d’enfant offert à une maman ! A vrai dire, ces cadeaux sont si précieux
qu’ils ont inspiré une idée géniale à deux jeunes mères : transformer
les dessins d’enfants… en bijoux ! Et le résultat est vraiment superbe.




Les deux créatrices en question sont originaires de Turquie. Ensemble, elles ont créé une petite activité
artisanale en ligne : TasarimTakarim.

« Nous sommes convaincues que l’art et la créativité contribuent à la
construction personnelle des enfants. Apprécier leurs dessins est donc
le meilleur moyen de les soutenir. »

Le principe est assez simple : les parents envoient une photo du dessin à
reproduire et, moins d’une semaine plus tard, ils reçoivent en retour un
magnifique bijou à porter autour du cou ! Quelques exemples :



Tasarim Takarim


Tasarim Takarim


Tasarim Takarim


Tasarim Takarim


Tasarim Takarim


Tasarim Takarim


Tasarim Takarim





Tasarim Takarim


Tasarim Takarim
03/05/2016 - 18:32
Pink Lady : Les 20 Plus Belles Photos Food De L'année !


Le concours Pink Lady Food Photographer of the Year récompense les plus
belles photos food de l'année 2016. 7 000 photos reçues, voici les 20
élues !
Par : Denis Gentile -

Le concours Pink Lady Food Photographer of the Year récompense les plus belles photographies de nourriture,
de cuisine, de vin ou de producteurs alimentaires du monde entier. 

7 000 clichés ont été reçus pour l’édition 2016. Les récompenses ont été décernées à Londres. 
Voici les 20 plus belles photos de l’année, sélectionnées par un jury de 31 professionnels.
En commençant par le premier prix :


Vainqueur toutes catégories et prix Philip Harben (nourriture en action) : Farine en folie.


Catégorie Cream of the Crop (Crème de la récolte/culture) : Poulpe sur glace.


Catégorie Dans les champs : Le tapis d’ail sauvage.

Crédit photo : Petra Novotná


Catégorie Nourriture à vendre : Marché aux légumes sur l’eau.

Crédit photo : Paula Watts


Catégorie Blogueurs : Trésor de la mer.

Crédit photo : Paula Watts


Catégorie Nourriture de fête : La grande cuisine (Bangladesh).

Crédit photo : Paula Watts

Catégorie Vin, les gens : Contact de la peau (Maria Victoria arrose le
viticulteur Lucas Niven, au domaine Poala Corazon à Mendoz, en
Argentine).




Catégorie Vin, les lieux :  Domaine Maysara, Willamette Valley, Oregon.

Crédit photo : Matt Wilson


Catégorie Vin, le produit : Presse 2.



Catégorie Nature morte : Croque poulet-fromage.

Crédit photo : Jean Cazals



Catégorie Aventures : Puno, lac Titicaca.



Catégorie Nourriture pour la famille : Pique-nique (Croatie).

Crédit photo : Maja Danica Pecanic


Catégorie Une pomme par jour : Nature ‘pas’ morte.



Catégorie Photo de presse : Nature morte, queue de saumon.



Catégorie Ramener la moisson à la maison : Go home (Ukraine).

Crédit photo : Susan Bell



Catégorie Food Sn-apping (photo prise avec un smartphone) : La table des enfants.


Crédit photo : Lucy Pope


Catégorie Nourriture et politiques : Apprécier chaque morceau.



Catégorie Junior moins de 10 ans : Planètes.

Crédit photo : Isaac Callis



Catégorie Junior 11-14 ans : Le plaisir de l’ours.

Crédit photo : Will Jenkins


Catégorie Junior 15-17 ans : La beauté du fruit.


Crédit photo : Emma Franklin



Les photos food remportent un immense succès sur les réseaux sociaux. Il
n’est donc pas étonnant de retrouver dans ce palmarès, non seulement des
photographes professionnels, mais aussi des blogueurs et des adolescents.

Quelle est la photo qui pourrait vous donner une idée de recette ? Car ces
photos seront encore plus belles si elles vous inspirent de bons plats !



03/05/2016 - 15:56
Découvrez le beau village d'Ansouis.
 

Ansouis
 










































La commune est située au sud du massif du Luberon et son village est un village perché.
Comme beaucoup de commune du secteur, tourisme et agriculture (vignes, oliviers, etc.) jouent une
part importante dans son économie.
Ses habitants sont appelés les Ansouisiens.
Construit à l'abri du Mistral, Ansouis est un village  offrant de coquettes ruelles où vous trouverez boutiqueset artisans.

En vous baladant à travers Ansouis, vous ne pourrez pas manquer la place
du village et prendrez plaisir à vous imprégner de cette ambiance
provençale à la terrasse du café sous l'ombrage des platanes.
Ansouis possède un château médiéval du XII° siècle qui est aujourd'hui une splendide résidence privée (qui se visite).

Le château d'Ansouis offre une magnifique collection de meubles des XVII° et XVIII° siècle ainsi que de belles tapisseries. De vastes jardins et terrasses donnent à l'ensemble du site beaucoup de charme

03/05/2016 - 15:47
Ce bowling abandonné a été transformé en un véritable
temple dédié à l’art
.
CLIC ICI..............http://dai.ly/x47rizb


Dans le quartier industriel de Sante Fe, au Nouveau Mexique, 150 artistes talentueux se sont unis pour transformer un vieux bowling abandonné en incroyable espace artistique. Après 10 ans de travail intensif, d’idées, de couleurs et de rénovation, le résultat est tout bonnement spectaculaire.
Le collectif, du nom de Meow Wolf, s’est constitué en 2008.
Il est composé de plus de 150 artistes et fabricants débordant d’imagination et de savoir-faire.
Leur ligne directrice : travailler sur des évènements qui plongent dans des
expériences artistiques hors du commun. Jungle fantastique, musée pour
enfants, installations qui impliquent des jeux de rôle.
Cette forme d’art immersif transporte les publics de tous âges dans des
voyages surréalistes interactifs.


Après presque 1 an et demi de construction, cette magnifique maison de plus de 6000 mètres carrés – appelée la Maison de l’éternel retour – est en exposition permanente. 
Cette fusion unique de l’art et du divertissement vaut au collectif une certaine notoriété de l’autre côté de l’Atlantique.
 La maison a été achetée par George R. R. Martin, le créateur de Game of Thrones, pour 2,7 millions de dollars.
 Il a laissé libre cours à la créativité des artistes, et cela a porté ses fruits.

Magnifique ! On tire notre chapeau au collectif pour ce résultat époustouflant ! Si vous voulez en savoir plus sur Meow Wolf, vous pouvez découvrir leur site internet. 

03/05/2016 - 15:30
Les expressions d’émotions par la ballerine Olga Kuraeva.

La ballerine Olga Kuraeva pose pour des portraits qui sont des expressions d’émotions par la danseuse.
Membre de la Bolshoi Ballet Academy, l’une des plus anciennes écoles de
formation de ballet classique, elle considère que la danse n’est ni une
philosophie ni un métier mais un moyen d’exprimer ce qu’elle ressent.
I am not an actress. If I am not going through a certain emotion, I won’t
be able to express it through dance. It doesn’t matter if I dance well
or not — the most important thing is that I am real
.
"Je ne suis pas une actrice. Si je ne vais pas à travers une certaine émotion, je ne vais pas
être en mesure de l'exprimer par la danse. Il n'a pas d'importance si je danse bien
ou non - la chose la plus importante est que je suis réelle."
Elle préfère d’ailleurs faire des photos ou des videos à la scène, car cela
lui donne une seconde chance de transmettre au mieux ce qu’elle ressent.
Elle publie ses clichés de danse sur son compte instagram (lien)
Voici quelques portraits de Olga Kuraeva, expression des émotions de la danseuse (dont certains ont été saisis par un des spécialistes des portraits de danseurs, Alexander Yakovlev)
 

 
 

 
 

 
 

 
 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 

 
 
 
 

 
 
 

 
 

 
 

 
 
 
 

03/05/2016 - 15:24
Réserve Thermale De Waiotapu En Nouvelle-Zélande...


La Réserve thermale de Waiotapu en Nouvelle-Zélande et ses somptueuses
nuances de couleurs, chaque couleur est due à la nature des composants
chimiques présents dans l’eau : jaune pour le soufre, rouge brun pour
l’oxyde de fer et le violet pour le manganèse.
Waiotapu qui en Maori signifie « l’Eau sacrée »




Champagne Pool Champagne Pool est un bassin naturel d’eau chaude de la zone thermale de Wai-O-Tapu
dans la région du Waikato en Nouvelle-Zélande. La source chaude est située à environ 30 km au sud-est de Rotorua et 50 km au nord est de Taupo.

Le nom de Champagne Pool provient des abondantes émanations de dioxyde de carbone (CO2) qui rappellent les bulles dans un verre de Champagne.
La source chaude s'est formée il y a 900 ans à la suite d'une éruption hydrothermale1, ce qui en fait, à l'échelle géologique, un système relativement jeune.
Son cratère fait environ 65 mètres de diamètre et atteint une profondeur de l'ordre de 62 mètres pour un volume estimé à 50 000 m3 ...
Caractéristiques biologiques Tandis que les caractéristiques géochimiques de Champagne Pool sont bien
connues, seules quelques études se sont intéressées aux formes de vie microbienne qu'il pourrait accueillir.
Le H2 et aussi le CO2 ou le O2 pourraient constituer des sources d'énergie permettant le développement autotrophe
de micro-organismes methanogènes ou hydrogène-oxydants.

Deux nouvelles bactéries et une nouvelle archaea ont été isolées à Champagne Pool6. La bactérie CP.B2 nommée Venenivibrio stagnispumantis supporte de relativement fortes teneurs en composés d'arsenic et d'antimoine et
représente un nouveau genre et une nouvelle espèce dans l'ordre des Aquificales7.

Liste des lacs de Nouvelle-Zélande
Portail du volcanisme
 Portail des lacs et cours d’eau
 Portail de la Nouvelle-Zélande
Lac de Rotorua
Source chaude
Wai-O-Tapu, en Maori "les eaux sacrées", est une aire géothermale active située à
l'extrême sud du centre volcanique Okataina, lui-même au nord de la
caldeira Reporoa.

La caldeira Reporoa, de 10 km. sur 15, s'est formée il y a 230.000 ans au
cours d'une éruption qui a libéré 100 km³ d'ignimbrite appelées
Kaingaroa. Après la formation de la caldeira, le dôme rhyolitique "The
Deer hill" a vu le jour sur la rive sud. Deux autres dômes, le Kairuru
et le Pukekahu, ont pris place dans la caldeira, sur une possible faille
circulaire.



Situation de la caldeira Reporoa , de la zone géothermale Wai-O-Tapu et des
ignimbrites Kaingaroa - doc. A.Nairn & al . référence ci-dessous.



   Wai-O-Tapu - sacred waters, volcanic wonders - © Antony Van Eeten

Les champs hydrothermaux Reporoa sont inclus dans la caldeira, tandis que
ceux de Wai-O-Tapu et Ohaki (Broalands) sont respectivement au nord et
au sud des bords mal définis de la caldeira Reporoa.

La zone thermale Wai-0-Tapu, contrairement à l'activité de la caldeira qui
a cessé au Pléistocène, a connu une grosse éruption hydrothermale vers 1180.




Artist's palette, à l'avant-plan - Champagne pool, fumant au fond - photo Tokyoahead.

Wai-O-tapu est comparable au Yellowstone, tant au niveau de la diversité de ses
structures, qu'au niveau de ses couleurs : on y retrouve en effet des
sources chaudes, des geysers, des terrasses, des mares de boues bouillantes.

Certains noms ont des connotations similaires : "Artist's palette", "Primrose
terrace", et pour faire plaisir aux français, "Champagne pool"...

Champagne Pool est caractérisé par des couleurs orange, données par les fluides
géothermaux sursaturés en metalloïdes, comme l'orpiment - As2S3 - et la stibnite - Sb2S3.
Des bactéries, tolérantes à de hautes teneurs en arsenic et antimoine, y
ont été découvertes, dont le Venenivibrio stagnispumantis (lien).

 
La température en surface est de 73°C, le pH est de 5,5, maintenu constant
suite au dégagement gazeux, constitué principalement de CO2, et d'hydrogène, d'azote, de méthane, d'hydrogène sulfuré et de traces d'oxygène.
Bonne Lecture !








03/05/2016 - 10:53
MICHAEL ADEPTE DE LA MÉDITATION EST SPÉCIALISÉ DANS L'ÉQUILIBRAGE DES ROCHERS

Michael, adepte de la méditation, est spécialisé dans l’équilibrage de rochers.
Sans colle mais avec beaucoup de patience, il superpose des pierres de
toutes les tailles pour trouver à chaque fois le point d’équilibre,
donnant l’impression que ses œuvres se jouent de la gravité. DGS vous
invite à découvrir le travail de cet artiste en harmonie avec la nature.


Michael Grab est un artiste hors pair. Ce photographe, adepte de la méditation, pratique
le “rock balancing” ou “l’équilibrage de rochers”. Pour ce faire, il
puise dans la méditation et la recherche du silence intérieur afin de
trouver un point d’équilibre entre les rochers.

Et même si certains équilibrages peuvent mettre la patience à rude
épreuve, le défi consiste à dépasser le moindre doute qui pourrait
surgir. Selon lui, il est nécessaire d’avoir une certaine connaissance
des différentes roches afin de connaître leurs caractéristiques et ainsi
pouvoir les emboîter entre elles.






















Les sculptures de Michael sont vraiment impressionnantes, on n’imagine pas
la patience et la volonté nécessaires pour arriver à ces résultats de
toute beauté.