Quelle bordure ? Éliminer les pucerons ou réduire autant que possible leur nombre !
Vert, noir, cendré, lanigère, farineux : il existe de multiples variétés de pucerons. Ces insectes s'attaquent à toutes les plantes, des tiges aux racines, et en puisent les éléments nutritifs.
Période propice au développement au printemps à l'automne, période de ponte.
Au nombre des plus touchées, on compte les arbres fruitiers, groseilliers, cassissiers, pommier ou abricotier, les conifères, les capucines, les rosiers et, parmi les légumes, le chou ou le cerfeuil. Organes touchés : feuilles, branches, pousses, racines...
Origine du problème : En automne, des pucerons sexués apparaissent.
La ponte issue de leur accomplement donne des oeufs noirs qui vont hiverner jusqu'au printemps. Naît alors la femelle fondatrice, qui va donner naissance aux jeunes pucerons.
Dans un jardin ou sur un balcon, les pucerons ont de nombreux ennemis naturels :
- PERCE-OREILLES (Le perce-oreille est un opportuniste, comme le hérisson : il mange ce qu’il trouve sans vraiment chercher. Il est omnivore et, à l’occasion, cannibale. Nocturne, fuyant la lumière et recherchant l’humidité, il se réfugie dans la journée sous les écorces,les pierres, dans les fentes des murs ou du bois. Les femelles sont remarquables par les soins qu’elles prodiguent à leurs œufs, puis à leurs jeunes larves. Son régime étant partiellement végétarien, il a longtemps été considéré comme un ravageur à cause des dégâts, minimes, qu’il peut commettre sur les plantules tout juste levées, les pétales et les jeunes fruits. Aujourd’hui, il est utilisé comme auxiliaire par certains jardiniers. En effet, il s’attaque aussi aux acariens, aux pucerons, aux thrips et peut s’avérer efficace pour protéger les arbres fruitiers.)
- CHRYSOPES (La chrysope est carnivore à l’état larvaire et adulte, et se nourrit de pucerons. Il peut cependant arriver que les adultes butinent les fleurs. Les œufs, pondus sous les feuilles au bout d’une longue tige, sont caractéristiques. La chrysope est l’ennemie des pucerons. Elle régule les populations notamment parce que les femelles pondent très tôt, dès la fin de l’hiver. La larve transperce sa proie avec ses deux mandibules acérées, puis en aspire les sucs. Elle peut manger de 200 à 500 pucerons durant son développement.)
- LARVES de COCCINELLES (Les coccinelles s'attaquent à différents parasites du jardin, en fonction de leur espèce. Ainsi, elles sont particulièrement utiles dans la lutte biologique contre : -- les pucerons (elles peuvent en manger jusqu'à 150 par jour, d'où leur surnom d'"ogre à puceron") -- contre les acariens ; les cochenilles ; l'odium Les coccinelles sont, au même titre que les autres insectes, décimées par les insecticides et les produits phytosanitaires. Pour leur bien être, ainsi que le vôtre, évitez d'utiliser des produits de ce type . Attention aux coccinelles asiatiques ! : - Introduites à la fin des années 1980 pour la lutte biologique, elles sont une menace pour les coccinelles autochtones. En effet, leur voracité et leur prolifération très rapide mettent en danger l'équilibrede votre jardin. Elles sont d'ailleurs considérées comme nuisibles. )
- SYRPHES (Les adultes butinent les fleurs, surtout celles peu profondes, rassemblées en ombelles plates, au nectar facilement accessible. Les larves, carnassières, s’attaquent notamment aux pucerons. Quelques espèces sont végétariennes ou consomment de la matière organique morte. Les espèces carnassières sont d’excellents auxiliaires pour stopper une pullulation de pucerons. Lorsque les proies sont abondantes, la larve, qui ressemble à un asticot sans yeux ni pattes, au corps effilé à l’avant, en tue en effet bien plus qu’elle n’en consomme. Une larve âgée peut ainsi tuer plus d’une centaine de pucerons par jour.)
- MÉSANGES (La mésange bleue occupe un trou d’arbre ou de mur pour nicher dans une coupe de mousse garnie de laine. Elle utilise volontiers les nichoirs, d’un volume intérieur de 12 x 12?cm et 20?cm de hauteur, percé d'un trou d’entrée étroit de 26 à 28 mmde diamètre à 13?cm du fond minimum, interdisant l’entrée à la mésange charbonnière qui, sinon, la chasse. Surtout insectivore, cette mésange légère et très acrobatique chasse œufs et larves d'insectes, pucerons et chenilles jusque sur les tiges les plus frêles. Sur les mangeoires, la mésange bleue apprécie les graines huileuses ainsi que les pains de graisse ou les chapelets de cacahuètes suspendus.) En plaçant un nichoir à proximité immédiate des rosiers, ils sont efficacement protégés des pucerons.
Attirer ces auxiliaires permet de réduire les ravageurs. Pour cela, semer ou planter un grand nombre de fleurs, planter des haies vives, garder un espace de prairie et des vieux arbres. Eviter les pulvérisations d’insecticides.
Proscrire toute méthode de culture intensifiant la prolifération des pucerons, telles que : - les apports excessifs d’engrais azotés, - les arrosages irréguliers avec des coups de soif, - les plantations ou les semis trop denses, - le forçage des plantes, - mais aussi la monoculture et - le non-respect des rotations de culture .
Quand l’invasion de pucerons est trop importante, vous pouvez envisager de traiter localement avec un produit insecticide bio tel que le savon noir en solution ou des feuilles de rhubarbe en décoction (1,500 kg de feuilles mises à infuser dans 10 l d’eau pendant 48 h). Les extraits fermentés de lavande * ou de lierre séchés (200 g pour 10 l d’eau) sont aussi efficaces. (* récoltez 1 kg de lavande fraîche, découpez la lavande en petits morceaux à l'aide de ciseaux et déposez-les dans 10 litres d'eau , laissez macérer pendant 8 à 10 jours dans un endroit ombragé , filtrez la solution et conservez-la dans une bouteille en plastique.) Dans un pulvérisateur, mélangez 2 litres de cette solution de lavande dans 10 litres d'eau de pluie de préférence. Si vous avez un petit jardin, prélevez 100 grammes de lavande fraîche pour 1 litre d'eau et procédez de la même manière. L'histoire d'une fleur qui attire les abeilles et fait fuir les pucerons et fourmis.
Eliminer les jeunes pousses : Sur les végétaux à croissance rapide qui se ramifient facilement telle que l'armoise 'powis castle', sectionner l’extrémité des pousses couvertes de pucerons, ensuite détruire l’ensemble.
Autre solution : doucher les jeunes pousses au jet. Ecarter les plantes plus sensibles : Les pucerons s’attaquent à un grand nombre de végétaux, mais certains les attirent davantage.
C’est le cas du sureau dont les jeunes pousses sont attaquées très tôt au printemps,
des capucines ,
des fèves ,
des chèvrefeuilles
et des pétunias
- Les guêpes sont également des prédateurs du puceron.
- Les odeurs fortes les repoussent : planter des aromatiques à proximité des plantes à protéger (thym, lavande, menthe, sauge, aneth, fenouil, de la tanaisie, des œillets d’Inde, de l’ail.) thymmenthe
En cas de petite colonie, traiter avec du savon noir.* (* Traiter : diluez le savon dans de l’eau tiède, rallongez à l’eau froide en ajoutant un peu d’huile de table afin de réduire la formation de mousse. Pulvérisez cette préparation sur et sous les feuilles de la plante atteinte.)
Ce commentaire a été modifié le 22/04/2020 à 20:25
"Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir"
Matisse
Éliminer les pucerons ou réduire autant que possible leur nombre !
Vert, noir, cendré, lanigère, farineux :
il existe de multiples variétés de pucerons.
Ces insectes s'attaquent à toutes les plantes, des tiges aux racines, et en puisent les éléments nutritifs.
Période propice au développement au printemps à l'automne, période de ponte.
Au nombre des plus touchées, on compte les arbres fruitiers, groseilliers, cassissiers, pommier ou abricotier, les conifères, les capucines, les rosiers et, parmi les légumes, le chou ou le cerfeuil.
Organes touchés : feuilles, branches, pousses, racines...
Symptômes et dégâts apparents :
déformation, déssèchement, chute du feuillage ; boursuflure et craquelure de l'écorce ; affaiblissement général des plantes, qui deviennent plus sensibles aux maladies.
Le miellat rejeté par le puceron favorise l'apparition d'un champignon noir inhibiteur des échanges gazeux des plantes.
Origine du problème :
En automne, des pucerons sexués apparaissent.
La ponte issue de leur accomplement donne des oeufs noirs qui vont hiverner jusqu'au printemps. Naît alors la femelle fondatrice, qui va donner naissance aux jeunes pucerons.
Dans un jardin ou sur un balcon, les pucerons ont de nombreux ennemis naturels :
- PERCE-OREILLES
(Le perce-oreille est un opportuniste, comme le hérisson : il mange ce qu’il trouve sans vraiment chercher.
Il est omnivore et, à l’occasion, cannibale.
Nocturne, fuyant la lumière et recherchant l’humidité, il se réfugie dans la journée sous les écorces,les pierres, dans les fentes des murs ou du bois.
Les femelles sont remarquables par les soins qu’elles prodiguent à leurs œufs, puis à leurs jeunes larves.
Son régime étant partiellement végétarien, il a longtemps été considéré comme un ravageur à cause des dégâts, minimes, qu’il peut commettre sur les plantules tout juste levées, les pétales et les jeunes fruits.
Aujourd’hui, il est utilisé comme auxiliaire par certains jardiniers.
En effet, il s’attaque aussi aux acariens, aux pucerons, aux thrips et peut s’avérer efficace pour protéger les arbres fruitiers.)
- CHRYSOPES
(La chrysope est carnivore à l’état larvaire et adulte, et se nourrit de pucerons.
Il peut cependant arriver que les adultes butinent les fleurs.
Les œufs, pondus sous les feuilles au bout d’une longue tige, sont caractéristiques.
La chrysope est l’ennemie des pucerons.
Elle régule les populations notamment parce que les femelles pondent très tôt, dès la fin de l’hiver.
La larve transperce sa proie avec ses deux mandibules acérées, puis en aspire les sucs.
Elle peut manger de 200 à 500 pucerons durant son développement.)
- LARVES de COCCINELLES
(Les coccinelles s'attaquent à différents parasites du jardin, en fonction de leur espèce.
Ainsi, elles sont particulièrement utiles dans la lutte biologique contre :
-- les pucerons (elles peuvent en manger jusqu'à 150 par jour, d'où leur surnom d'"ogre à puceron")
-- contre les acariens ; les cochenilles ; l'odium
Les coccinelles sont, au même titre que les autres insectes, décimées par les insecticides et les produits phytosanitaires. Pour leur bien être, ainsi que le vôtre, évitez d'utiliser des produits de ce type .
Attention aux coccinelles asiatiques ! :
- Introduites à la fin des années 1980 pour la lutte biologique, elles sont une menace pour les coccinelles autochtones.
En effet, leur voracité et leur prolifération très rapide mettent en danger l'équilibrede votre jardin. Elles sont d'ailleurs considérées comme nuisibles. )
- SYRPHES
(Les adultes butinent les fleurs, surtout celles peu profondes, rassemblées en ombelles plates, au nectar facilement accessible.
Les larves, carnassières, s’attaquent notamment aux pucerons.
Quelques espèces sont végétariennes ou consomment de la matière organique morte.
Les espèces carnassières sont d’excellents auxiliaires pour stopper une pullulation de pucerons.
Lorsque les proies sont abondantes, la larve, qui ressemble à un asticot sans yeux ni pattes, au corps effilé à l’avant, en tue en effet bien plus qu’elle n’en consomme.
Une larve âgée peut ainsi tuer plus d’une centaine de pucerons par jour.)
- MÉSANGES
(La mésange bleue occupe un trou d’arbre ou de mur pour nicher dans une coupe de mousse garnie de laine.
Elle utilise volontiers les nichoirs, d’un volume intérieur de 12 x 12?cm et 20?cm de hauteur, percé d'un trou d’entrée étroit de 26 à 28 mmde diamètre à 13?cm du fond minimum, interdisant l’entrée à la mésange charbonnière qui, sinon, la chasse.
Surtout insectivore, cette mésange légère et très acrobatique chasse œufs et larves d'insectes, pucerons et chenilles jusque sur les tiges les plus frêles.
Sur les mangeoires, la mésange bleue apprécie les graines huileuses ainsi que les pains de graisse ou les chapelets de cacahuètes suspendus.)
En plaçant un nichoir à proximité immédiate des rosiers, ils sont efficacement protégés des pucerons.
Attirer ces auxiliaires permet de réduire les ravageurs.
Pour cela, semer ou planter un grand nombre de fleurs, planter des haies vives, garder un espace de prairie et des vieux arbres.
Eviter les pulvérisations d’insecticides.
Proscrire toute méthode de culture intensifiant la prolifération des pucerons, telles que :
- les apports excessifs d’engrais azotés,
- les arrosages irréguliers avec des coups de soif,
- les plantations ou les semis trop denses,
- le forçage des plantes,
- mais aussi la monoculture et
- le non-respect des rotations de culture .
Quand l’invasion de pucerons est trop importante, vous pouvez envisager de traiter localement avec un produit insecticide bio tel que le savon noir en solution ou des feuilles de rhubarbe en décoction (1,500 kg de feuilles mises à infuser dans 10 l d’eau pendant 48 h).
Les extraits fermentés de lavande * ou de lierre séchés (200 g pour 10 l d’eau) sont aussi efficaces.
(* récoltez 1 kg de lavande fraîche, découpez la lavande en petits morceaux à l'aide de ciseaux et déposez-les dans 10 litres d'eau , laissez macérer pendant 8 à 10 jours dans un endroit ombragé , filtrez la solution et conservez-la dans une bouteille en plastique.)
Dans un pulvérisateur,
mélangez 2 litres de cette solution de lavande dans 10 litres d'eau de pluie de préférence.
Si vous avez un petit jardin, prélevez 100 grammes de lavande fraîche pour 1 litre d'eau et procédez de la même manière.
L'histoire d'une fleur qui attire les abeilles et fait fuir les pucerons et fourmis.
Eliminer les jeunes pousses :
Sur les végétaux à croissance rapide qui se ramifient facilement telle que l'armoise 'powis castle', sectionner l’extrémité des pousses couvertes de pucerons, ensuite détruire l’ensemble.
Autre solution : doucher les jeunes pousses au jet.
Ecarter les plantes plus sensibles :
Les pucerons s’attaquent à un grand nombre de végétaux, mais certains les attirent davantage.
C’est le cas du sureau dont les jeunes pousses sont attaquées très tôt au printemps,
des capucines ,
des fèves ,
des chèvrefeuilles
et des pétunias
- Les guêpes sont également des prédateurs du puceron.
- Les odeurs fortes les repoussent :
planter des aromatiques à proximité des plantes à protéger
(thym, lavande, menthe, sauge, aneth, fenouil, de la tanaisie, des œillets d’Inde, de l’ail.)
En cas de petite colonie, traiter avec du savon noir.*
(* Traiter : diluez le savon dans de l’eau tiède, rallongez à l’eau froide en ajoutant un peu d’huile de table afin de réduire la formation
de mousse. Pulvérisez cette préparation sur et sous les feuilles de la plante atteinte.)
Merci . Cordialement