Merci Victoria pour l'IKÉBANA, j'en ai fait, du temps où j'habitait en Allemagne. J'ai encore à la maison les " hérissons " en fer où on pique les fleurs, le plat creux et bleu qui me servaient à faire le ciel, la terre et l'humanité... toujours intéressant et joli !!!. merci pour ces bons souvenirs.
L’ikebana , également connu sous le nom de kadō , « la voie des fleurs » ou « l'art de faire vivre les fleurs », est un ART traditionnel japonais fondé sur la composition florale.
Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de : - construction linéaire, - de rythme et - de couleurs.
Alors que les Occidentaux tentent d'accentuer la quantité et les couleurs des fleurs, portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur, les Japonais accentuent l'aspect linéaire de l’arrangement.
Ils ont développé un art qui valorise aussi bien : - le vase, - les tiges, - les feuilles et - les branches que la fleur elle-même.
La structure complète de l'arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant : - le ciel , - la terre, et - l'humanité à travers les trois piliers : - asymétrie, - espace et - profondeur.
L’art floral serait apparu en Chine comme un élément de rites religieux.
Il est introduit au Japon au VIIIe siècle, par des moines bouddhistes . Dans les temples bouddhiques, les bonzes élaboraient de : - « vastes agencements de branches et de fleurs figurant certains paysages », suivant les règles d'un art religieux appelé rikka ou tatebana.
Le rikka reflète la splendeur de la nature et l’expose. Les branches de pin, par exemple, symbolisent les pierres et les rochers, et le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau. De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral, et est rarement pratiqué. Le terme « ikebana » est forgé au début du XVIe siècle, lorsqu'il est devenu une pratique artistique codifiée et répandue parmi la noblesse, avec ses spécialistes et ses diverses écoles.
Le style moribana, qui crée une nouvelle forme de liberté dans l'arrangement floral, est utilisé pour les jardins. C'est un style que l'on peut apprécier quel que soit son emplacement . Ce style apparaît, d'une part, du fait de l’introduction de fleurs occidentales et, d’autre part, du fait de l'occidentalisation du mode de vie japonais.
En France, la pratique et l'enseignement de l'ikebana furent introduits par KIKOU YAMATA , écrivain franco-japonaise qui en fit les premières démonstrations à PARIS en 1930, au SALON d' AUTOMNE .
Au même titre que : - la CÉRÉMONIE du THÉ et la CALLIGRAPHIE , L' IKEBANA était un des ARTS que les femmes étudiaient traditionnellement à l’école en vue de se marier. Aujourd'hui, les arrangements floraux sont considérés comme l'un des trois arts traditionnels japonais .
L'ikebana est pratiqué en de nombreuses occasions, comme les fêtes et les cérémonies, et son enseignement n'a cessé de se répandre chez nombre de nos contemporains, intéressés par la tradition, l'art et la culture du Japon.
« Dans l’ikebana la théorie n’est pas tout. L’ikebana c’est surtout savoir observer les plantes et savoir les approcher. À leur contact une conversation intime se noue. L’ikebana enseigne ce langage et permet à chacun de devenir artiste avec une branche. »
Kizashi, École Shinenshu Chaque école (Sogetsu, Ohara, Senshin Ikenobo…) a ses styles propres et certains styles classiques se retrouvent dans plusieurs écoles, mais avec des noms différents.
Merci Victoria , très intéressant le sujet sur les hérissons il y a 6 ans environ ( avant que les pesticides ne détruisent tout ) j'en avais 3 , un gros et 2 petits qui le suivait .....ils se promenaient en plein jour ....
( Les friand(e)s de polémiques qui ont pour habitude de relever mes commentaires peuvent s'abstenir ....je les ignore !!!!! )
Ce commentaire a été modifié le 11/02/2020 à 08:24
Hérisson Comment accueillir un hérisson dans son jardin ?
Conseils de Patrick Haffner, spécialiste des mammifères au Muséum d'Histoire Naturelle, pour loger et nourrir ce bel animal.
Un museau pointu, un dos hérissé de piquants bruns ? Pas besoin d’en dire plus pour deviner quel animal se cache derrière cette description...
Le hérisson, précieux allié du jardinier, tant il affectionne insectes et limaçons… La petite bête se fait discrète...
« Tout le monde croit connaître le hérisson, explique Patrick Haffner, expert au Muséum d'Histoire Naturelle, mais ce que l’on sait moins, c’est qu’ils’agit d’un animal nocturne, souvent bien plus présent dans le jardin qu’on ne l’imagine ! »
Invisible durant la journée, c’est souvent à la nuit tombée que celui-ci met le nez en dehors de son nid.
Et en hiver, il disparaît : roulé en boule, il hiberne, caché sous un tas de bois. Rendez-vous au printemps !
Si le hérisson se fait rarement remarquer, quelques indices peuvent trahir sa présence : - d’abord un nid, enfoui sous un fagot, - ensuite des excréments, de petites crottes rondes, qui brillent de l’éclat des élytres d’insectes, sa source d’alimentation principale.
Pour vraiment l’observer, il faut donc s’armer de patience, d’une lampe torche… ou encore investir dans un piège photographique.
« C’est un matériel couteux, environ 400 euros, mais dont l’achat vaut le coup lorsqu’on est passionné par les mammifères, déclare Patrick Haffner.
Où Dort-Il ?
Il existe plusieurs possibilités pour accueillir un hérisson pour la nuit, du simple tas de bois sous lequel il peut trouver refuge à un abri en bonne et due forme.
Si vous optez pour cette solution, cachez-là de préférence la petite boite sous une pile de rondin ou dans un recoin de votre abri de jardin, dont vous laisserez la porte entrouverte.
Sachez enfin que les hérissons n’apprécient que peu les jardins trop bien ratissés...
Ces petits mammifères piquants cherchent en effet sans cesse des feuilles mortes avec lesquelles composer leur litière, n’hésitez donc à faire trainer paille, feuilles et petites brindilles sur votre gazon, ils vous en seront reconnaissants !
Dans la nature, un hérisson se nourrit principalement : - d’insectes et de mollusques et des limaces aux escargots . Gare donc aux produits phytosanitaires qui attaquent ces espèces, les anti-limaces pouvant lui être fatals.
Dans un jardin géré naturellement, il se révèle donc un auxiliaire utile, qu’il n’est pas forcément nécessaire de nourrir hormis au départ, pour l’appâter.
Important : lui laisser une source d’eau, surtout en été, pour cet animal sensible à la canicule… et couvrir les piscines et toute étendue d’eau dans lesquelles il serait tenté de boire et risquerait de se noyer. Comment attirer un hérisson dans son jardin ?
C’est surtout en se penchant sur la structure du jardin que le jardinier pourra rendre un hérisson heureux : - celui-ci apprécie les espaces sauvages où il a la possibilité de se cacher des prédateurs, on peut donc lui laisser par endroit une pelouse un peu haute, où il pourra rester la journée à se reposer.
Enfin, il faut aussi et surtout lui garantir l’accès au jardin : - un trou dans le grillage suffit, mais vous pouvez aussi utiliser… un passage à hérisson. Cette silhouette en métal se clipse facilement au pied d’une cloture, pour une ouverture pile à la taille de l’animal.
Je découvre
l’ikebana est une tradition artistique japonaise
L’ikebana , également connu sous le nom de kadō ,
« la voie des fleurs » ou « l'art de faire vivre les fleurs »,
est un ART traditionnel japonais fondé sur la composition florale.
Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux,
l’arrangement floral japonais crée une harmonie de :
- construction linéaire,
- de rythme et
- de couleurs.
Alors que les Occidentaux tentent d'accentuer la quantité et les couleurs des fleurs,
portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur,
les Japonais accentuent l'aspect linéaire de l’arrangement.
Ils ont développé un art qui valorise aussi bien :
- le vase,
- les tiges,
- les feuilles et
- les branches
que la fleur elle-même.
La structure complète de l'arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant :
- le ciel ,
- la terre, et
- l'humanité
à travers les trois piliers :
- asymétrie,
- espace et
- profondeur.
L’art floral serait apparu en Chine comme un élément de rites religieux.
Il est introduit au Japon au VIIIe siècle, par des moines bouddhistes .
Dans les temples bouddhiques, les bonzes élaboraient de :
- « vastes agencements de branches et de fleurs figurant certains paysages »,
suivant les règles d'un art religieux appelé rikka ou tatebana.
Le rikka
reflète la splendeur de la nature et l’expose.
Les branches de pin, par exemple, symbolisent les pierres et les rochers, et
le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau.
De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral, et est rarement pratiqué.
Le terme « ikebana »
est forgé au début du XVIe siècle, lorsqu'il est devenu une pratique artistique codifiée et répandue parmi la noblesse, avec ses spécialistes et ses diverses écoles.
Le style moribana,
qui crée une nouvelle forme de liberté dans l'arrangement floral, est utilisé pour les jardins.
C'est un style que l'on peut apprécier quel que soit son emplacement .
Ce style apparaît, d'une part, du fait de l’introduction de fleurs occidentales et,
d’autre part, du fait de l'occidentalisation du mode de vie japonais.
En France, la pratique et l'enseignement de l'ikebana furent introduits par KIKOU YAMATA ,
écrivain franco-japonaise qui en fit les premières démonstrations à PARIS en 1930, au SALON d' AUTOMNE .
Au même titre que :
- la CÉRÉMONIE du THÉ et la CALLIGRAPHIE , L' IKEBANA était un des ARTS que les femmes étudiaient traditionnellement à l’école en vue de se marier.
Aujourd'hui, les arrangements floraux sont considérés comme l'un des trois arts traditionnels japonais .
L'ikebana est pratiqué en de nombreuses occasions, comme les fêtes et les cérémonies, et son enseignement n'a cessé de se répandre chez nombre de nos contemporains, intéressés par la tradition, l'art et la culture du Japon.
Kizashi, École Shinenshu
Chaque école (Sogetsu, Ohara, Senshin Ikenobo…) a ses styles propres et certains styles classiques se retrouvent dans plusieurs écoles, mais avec des noms différents.
Cette création d'art florale moderne a été réalisée par Thai Thomas Mai Van,
Artisan d'Art, Designer floral, Professeur d'ikebana Ikenobo, basée sur une technique de manipulation des feuillages et végétaux, inspirée par l'élégance et l'esthétique du style classique de l'école Ikenobo
( Les friand(e)s de polémiques qui ont pour habitude de relever mes commentaires peuvent s'abstenir ....je les ignore !!!!! )
( c'était en mars 2018)
Comment accueillir un hérisson dans son jardin ?
Conseils de Patrick Haffner, spécialiste des mammifères au Muséum d'Histoire Naturelle, pour loger et nourrir ce bel animal.
Un museau pointu, un dos hérissé de piquants bruns ?
Pas besoin d’en dire plus pour deviner quel animal se cache derrière cette description...
Le hérisson, précieux allié du jardinier, tant il affectionne insectes et limaçons…
La petite bête se fait discrète...
« Tout le monde croit connaître le hérisson, explique Patrick Haffner, expert
au Muséum d'Histoire Naturelle, mais ce que l’on sait moins, c’est
qu’ils’agit d’un animal nocturne, souvent bien plus présent dans le
jardin qu’on ne l’imagine ! »
Invisible durant la journée, c’est souvent à la nuit tombée que celui-ci met le nez en dehors de son nid.
Et en hiver, il disparaît : roulé en boule, il hiberne, caché sous un tas de bois. Rendez-vous au printemps !
Si le hérisson se fait rarement remarquer, quelques indices peuvent trahir sa présence :
- d’abord un nid, enfoui sous un fagot,
- ensuite des excréments, de petites crottes rondes, qui brillent de
l’éclat des élytres d’insectes, sa source d’alimentation principale.
Pour vraiment l’observer, il faut donc s’armer de patience, d’une lampe torche… ou encore investir dans un piège photographique.
Lorsqu’un animal traverse un faisceau lumineux, celui-ci déclenche automatiquement l’appareil :
« C’est un matériel couteux, environ 400 euros, mais dont l’achat vaut le coup
lorsqu’on est passionné par les mammifères, déclare Patrick Haffner.
Où Dort-Il ?
Il existe plusieurs possibilités pour accueillir un hérisson pour la nuit, du simple tas de bois sous lequel il peut trouver refuge à un abri en
bonne et due forme.
Si vous optez pour cette solution, cachez-là de préférence la petite boite sous une pile de rondin ou dans un recoin de votre abri de jardin, dont vous laisserez la porte entrouverte.
Sachez enfin que les hérissons n’apprécient que peu les jardins trop bien ratissés...
Ces petits mammifères piquants cherchent en effet sans cesse des feuilles
mortes avec lesquelles composer leur litière, n’hésitez donc à faire
trainer paille, feuilles et petites brindilles sur votre gazon, ils vous en seront reconnaissants !
Dans la nature, un hérisson se nourrit principalement :
- d’insectes et de mollusques et des limaces aux escargots .
Gare donc aux produits phytosanitaires qui attaquent ces espèces, les anti-limaces pouvant lui être fatals.
Dans un jardin géré naturellement, il se révèle donc un auxiliaire utile, qu’il n’est pas forcément nécessaire de nourrir hormis au départ, pour
l’appâter.
Important :
lui laisser une source d’eau, surtout en été, pour cet animal sensible à la canicule… et couvrir les piscines et toute étendue
d’eau dans lesquelles il serait tenté de boire et risquerait de se noyer.
Comment attirer un hérisson dans son jardin ?
C’est surtout en se penchant sur la structure du jardin que le jardinier pourra rendre un hérisson heureux :
- celui-ci apprécie les espaces sauvages où il a la possibilité de se cacher des prédateurs,
on peut donc lui laisser par endroit une pelouse un peu haute, où il pourra rester la journée à se reposer.
Enfin, il faut aussi et surtout lui garantir l’accès au jardin :
- un trou dans le grillage suffit, mais vous pouvez aussi utiliser… un passage à hérisson.
Cette silhouette en métal se clipse facilement au pied d’une cloture, pour une ouverture pile à la taille de l’animal.
Hérisson, l’ami du jardinier