Comment soigner ses plantes d'intérieur en hiver. Par Catherine Delvaux
C'est souvent en hiver, lorsque l'on passe du temps dans la maison, que l'on profite le plus de ses plantes d'intérieur. Si elles demandent moins de soins en cette saison, c'est toutefois l'occasion de faire un point sur leur entretien.
Faut-il obligatoirement doucher ses plantes d'intérieur en hiver ? Rien n’est obligatoire. Mais il est certain qu’une douche à l’eau tiède va ôter en profondeur la poussière des feuilles, qu’elle va hydrater la plante. Profitez-en pour couper les feuilles jaunies, nettoyer un peu le pot des sels minéraux brunâtres qui s’accumulent sur le bord, changerla couche superficielle de terreau... et vous verrez ce ne sera plus lamême plante ! Sans faire d’anthropomorphisme (quoique...), on dirait qu’elle nous remercie ! Comment rempoter une fougère d'intérieur
La qualité de l'eau a-t-elle beaucoup d'importance ? Oui ! Si vous utilisez de l’eau de ville (comme 99 % d’entre nous), laissez-la reposer dans un arrosoir une journée (il suffit d’avoir un ou deux arrosoirs d’avance) avant de l’utiliser. Cela permet au chlore de s’évaporer et à l’eau d’être à la bonne température. Le contenant est-il important ?
Oui ! Les pots en terre cuite, qui sont poreux, ont l’avantage de bien laisser respirer les racines. On est certain avec eux, de ne jamais avoir de problèmes. Les pots en plastique sont parfois trop légers pour des plantes un peu lourdes et ont tendance à basculer. Attention aux cache-pots décoratifs non percés qui, même avec une bonne couche de drainage au fond, entretiennent trop d’humidité. Videz-les au moins une ou deux fois par semaine.
Quels sont ces moucherons qui volent autour de mes plantes ? S’ils sont plutôt foncés, ce sont des moucherons du terreau. Trop d’humidité, un mauvais drainage, la présence de débris organiques (algues, mousses), une température élevée, une aération insuffisante favorisent la mouche des terreaux. Arrosez le terreau avec du Bacillus thuringiensis (Bt), un produit bio qui élimine les larves dans le sol, et posez tout simplement du papier collant attrape-mouche pour piéger les adultes.Si les moucherons sont blancs, il s’agit d’aleurodes, ou mouches blanches. Vaporisez les feuilles avec de l’eau dans laquelle vous aurez dilué du savon noir.
En quoi consiste le surfaçage ? Il s'agit de remplacer la couche supérieure du terreau, qui est la première lessivée par les arrosages. De plus, c’est à cet endroit que s’accumulent les sels minéraux (sortes de dépôts beige sale), qui à terme sont toxiques pour les racines. Penchez le pot, faites tomber sur un journal une couche de 3 ou 4 cm de terreau, nettoyez le bord du pot avec une éponge. Si la terre ne vient pas, grattez doucement avec une fourchette. Remplacez ensuite par quelques poignées d’un bon terreau pour plantes vertes, additionné d’1/5 d’amendement organique à base d’algues et de fumier compostés. Enfin, arrosez doucement en pluie. Les matériaux ajoutés au terreau sont-ils nécessaires ? Nécessaire n’est peut-être pas le mot, mais sacrément bien utiles. Ainsi, les billes d’argile vont alléger le mélange terreux, mais serviront aussi en fond de soucoupe, pour poser des pots qui ne tremperont pas dans l’eau. La pouzzolane, qui existe en diverses granulométries, n’a pas son pareil pour donner des mélanges drainants,aérés, où les racines se développent bien. Quant au charbon de bois, il peut être utile pour les papyrus, par exemple, qui vivent en permanence les pieds dans l’eau : il éliminera les mauvaises odeurs...
D'où viennent les billes d'argile ?
Comment s'aperçoit-on qu'une plante a soif? Il faut exercer son œil. Par la suite, cela saute aux yeux : le feuillage se ternit imperceptiblement, l’angle des feuilles et des tiges n’est plus le même. À ce stade, il est bon d’arroser sans plus attendre. Sinon les tiges s’affaissent et les feuilles flétrissent. Il faut alors immerger complètement le pot pendant 20 minutes dans l’eau pour réhydrater feuilles et terreau. L'engrais est-il nécessaire en hiver ? Non, car en cette saison, l’activité tourne au ralenti. C’est comme si vous nourrissiez abondamment quelqu’un qui passe son temps devant la télé... ça va s’accumuler au lieu d’être métabolisé ! Mais reprenez les apports d’engrais dès le mois de mars. Préférez des engrais naturels, riches en matière organique, quiagissent moins brutalement et contiennent des oligo-éléments
De quoi est composée la terre végétale ?
La terre végétale est tout simplement de la terre récupérée sur des chantiers, par exemple, ou dans des champs, puis tamisée. Les jardineries la vendent en sacs, d’ailleurs assez lourds à transporter. C’est un substrat qui a l’avantage d’être consistant et de contenir de l’argile qui retient bien l’eau. Les géraniums et les plantes méditerranéennes l’apprécient.
Ce commentaire a été modifié le 07/01/2019 à 11:09
Le parc Jouvet est un jardin public de 7 hectares (72 500 m2) situé sur la commune de VALENCE, aux abords du RHÔNE, sous l' Esplanade du Champs de Mars, à l'aplomb du Château de Crussol et des Monts du Vivarais. Véritable poumon vert du centre-ville, le parc porte le nom de Théodore Jouvet (1837-1905), le généreux donateur qui a offert à la ville de Valence la somme nécessaire à l'achat du terrain.
Le parc Jouvet se compose de différentes sortes d'arbres, dont des arbres remarquables, des arbres d'alignement et des arbustes.
Les arbres remarquables incluent : - le hêtre à feuilles de fougère, - le hêtre pourpre, - des cèdres bleus, - des magnolias à grandes fleurs, - des micocouliers, - des ginkgos, - des cyprès chauve, - des marronniers à fleurs doubles, - des tulipiers de Virginie et - des ormes de Sibérie.
Pour les arbres d'alignement, il comprend : - des platanes à feuilles d'érable.
Pour les arbustes, : - des lagerstroëmias (lilas des Indes).
Il abrite environ 800 Essences différentes
Le parc Jouvet possède une statuaire relatant les faits marquants de la ville, ou honorant ses hommes d'importance, érigée à travers toute son histoire. On retrouve les œuvres de différents sculpteurs ou architectes de renommée notable
Le parc Jouvet est un jardin botanique d'un style composite entre le Jardin français auquel s'associe le Jardin anglais
En 2006 le parc Jouvet se voit décerner le label national « JARDIN REMARQUABLE » par le Ministère de la Culture pour : - « son intérêt historique et botanique qui avait justifié son inscription au titre des sites, - et la vue magnifique qu'il offre sur les monts du Vivarais , - ainsi que pour sa composition qui associe des styles paysager et régulier, - par sa statuaire et - par la qualité de ses essences » Magnolia :Valence Drôme - avril 2015
Les 15 plus beaux parcs et jardins d’Île-de-France.
Par Aurélie Tiercin
Qu’ils soient parcs de châteaux emblématiques, jardins spécialisés, espaces naturels ou lieux de détente urbains, la richesse des parcs et jardins d’Île-de-France permet de s’accorder de vraies escapades dans des lieux plus dépaysants les uns que les autres. Suivez-nous et offrez-vous une balade ressourçante dans les 15 plus beaux parcs et jardins d’Île-de-France !
Le Hameau de Marie-Antoinette est un véritable petit village dans les jardins de VersaillesLe Château de Versailles est un émerveillement et ses jardins n’y sont pas étrangers. Conçus par André le Nôtre durant la seconde moitié du XVII° siècle, ils s‘étendent sur 8000 hectares partagés entre une partie boisée et une partie d’agrément, qui comprend les jardins à la française ornés de somptueuses statues, d’élégants bassins et du canal. Pour une visite plus nature, à 2 km du palais, se cachent dans les jardins du Trianon lehameau de Marie-Antoinette, ouvert depuis peu au public, véritable petit village composé de maisons de style rustique et d’un jardin anglais disposé autour d’un lac.
Jardin Botanique Universitaire de Paris-Sud - Orsay (91).
Riche d'une grande biodiversité, le jardin botanique universitaire propose de nombreuses découvertesLe Jardin Botanique est la propriété de l’Université Paris-Sud, labellisé depuis 2001 Jardin Botanique de France et des Pays Francophones. Ce jardin de 240 hectares, comprenant des parcelles boisées classées et des milieux humides attenants à la rivière Yvette qui traverse le campus et dans lequel deux approches du végétal se complètent, sert de support à la recherche scientifique et a également vocation de conservation et de diffusion de la culture botanique auprès des différents publics. Des parcours de visite ont été mis en place pour découvrir toute la richesse des collections thématiques nichées dans cet espace naturel.
Parc de Bois-Préau – Rueil-Malmaison (92).
La statue de Joséphine ravive le souvenir de l'Impératrice en ces lieuxPropriété, avec le château de Malmaison, de Joséphine de Beauharnais première épouse de Napoléon Bonaparte, le château et le Parc de Bois-Préau sont un véritable écrin de verdure de 17 hectares en plein centre-ville de Reuil-Malmaison. Dans ce jardin à l’anglaise, les arbres bicentenaires, tels que les noisetiers de Byzance, côtoient de nombreuses essences végétales rares autour d’une statue à l’effigie de l’impératrice, qui veille sur les pique-niques des visiteurs en quête de calme et de nature.
Arboretum de Chèvreloup - Rocquencourt (78) .
A l'Arboretum, l'arbre est roiA quelques pas du domaine national de Versailles, l’Arboretum de Chèvreloup est considéré comme l’un des plus grands musées de l’arbre vivant. Propriété du Museum National d’Histoire Naturelle, ce sont plus de 2500 espèces et variétés d’arbres rustiques et 8000 plantes sous serres qui y sont rassemblées sur 205 hectares. Ici, la nature et la biodiversité sont à l’honneur permettant ainsi au domaine d’accueillir une faune importante qui contribue au bon développement de cet espace de sensibilisation et de recherche.
Parc du château de Saint-Jean de Beauregard (91).
Au pied du château, les styles de jardin diffèrent dans une belle harmonieDissimulé dans un écrin de verdure, le parc du château de Saint-Jean de Beauregard, classé Monument Historique, a conservé le charme et l’harmonie du XVII°siècle qui vit sa création. Dans son parc majoritairement conçu à la française, des allées en étoiles dévoilent de belles perspectives au côté des clairières bordées d’arbres et d’une partie transformée à l’anglaise. Le domaine possède d’un potager fleuri, caractéristique du XVII° siècle, qui mêle fleurs, fruits et légumes rares autour d’un bassin central et d’allées fleuries.
Parc de l’Île Saint-Denis (93).
Le Parc Départemental de l'Île-Saint-Denis est un endroit propice à la détenteCréé dans les années 1980, le Parc Départemental de l’Île-Saint-Denis ce parc à la forme longiligne etau relief vallonné offre de nombreux points de vue sur la Seine qui l’entoure. Lieu d’inspiration des peintres impressionnistes au cours du XIX° siècle, il est aujourd’hui un terrain de jeu privilégié pour les familles qui trouveront dans ce parc des espaces de jeux mais également une grande diversité végétale, avec des essences caractéristiques des milieux humides, et animale, avec la présence de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères.
Roseraie du Val-de-Marne - L’Haÿ-les-Roses (94).
Au fil des allées, l'importante collection de roses séduit les visiteursNée à la fin du XIX° siècle, sous l’impulsion de Jules Gravereaux grand collectionneur, la Roseraie du Val-de-Marne est considérée comme la plus ancienne roseraie de France. Avec plus de 11 000 rosiers venus du monde entier et près de 3000 variétés répertoriées, ce lieu homologué Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées et labellisé Jardin Remarquable abrite l’une des plus importantes collections de roses anciennes qui se découvrent telles que leur concepteur l’avait conçu, à savoir dans un ordre chronologique, des variétés les plus anciennes au plus récentes.
Parc du Domaine de Sceaux (92).
Le Parc du Domain de Sceaux est l'un des plus beaux lieux de promenade de la couronne parisienneDessiné, comme les jardins de Versailles par Le Nôtre à la demande de Colbert, le Parc du Domaine de Sceaux est une parfaite représentation du style du jardinier de Louis XIV et de ses jardins à la française. Mariant avec charme les allées boisées et les plaines autour du grand canal, des bassins et des cascades, cet espace labélisé Jardin Remarquable, et plébiscité pour la promenade, est également classé espace naturel sensible et zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Parc Georges Valbon – La Courneuve (93).
Le parc se caractérise par la grande diversité de ses milieuxTroisième plus grand parc de la région parisienne avec ses 400 hectares, le Parc Georges Valbon appelé également Parc de la Courneuve étonne par la pluralité de ses paysages. Cette diversité, ajoutée aux nombreuses espèces d’arbres et d’animaux présents sur ce territoire (plus de 140 espèces d’oiseaux sont répertoriées), apporte une grande richesse écologique à cet espace conçu sur le modèle de la nature. Jardin floral, c’est également un site expérimental pour le potager et les plantes aromatiques, ouvert aux animations naturalistes.
Jardins des 5 sens – Pontoise (95).
Le Jardin des 5 Sens offre à découvrir le jardin d'une façon totalement insoliteSitué dans le parc du Musée Pissarro, le Jardin des 5 Sens fut créé en 1995 dans un premier temps pour les non et malvoyants. Les visiteurs sont invités à toucher, goûter et à sentir les plantes aromatiques et médicinales ou dotées de textures particulières, dans unaménagement spécialement conçu. Les espèces présentes ont été particulièrement choisies pour leur parfum et leur floraison répartie sur les différentes saisons. Une balade qui sollicite tous les sens, ouverte à tous !
Jardins du château de Fontainebleau (77).
Autour du château de Fontainebleau, les jardins offrent leur magnificence aux promeneursAncienne demeure royale, les jardins du château de Fontainebleau portent en eux toute la magnificence de ce lieu exceptionnel. Le Grand Parterre, le Jardin Anglais, le Jardin de Diane, l’Étang aux Carpes ou encore le Parc sont autant d’espaces à la richesse architecturale et botanique qui se découvrent au fil des pièces d’eau ornées de statues, d’allées disposées en étoile, d’essences rares ou même de grotte… Maintes fois remaniés, ils portent à eux seuls une belle part de l’Histoire de France.
Parc Dupeyroux – Créteil (94).
En plein coeur de Créteil, le parc Dupeyroux est une bulle d'oxygèneAutour d’une grande villa de style italien, s’étend à Créteil sur plus de 3 hectares le Parc Dupeyroux. Redessiné par une duchesse britannique dans la seconde moitié du XVIII° siècle, ce jardin à l’anglaise possède un charme indéniable avec ses grandes pelouses vallonées, agrémentées de bosquets, de massifs floraux et de bassins ornementaux aux côtés d’arbres bicentenaires, le tout ceint par un sous-bois. Idéal pour une balade au cœur de l’histoire.
Domaine de Chamarande (91).
Le Parc du Domaine de Chamarande mêle avec élégance différents courants artistiquesA une trentaine de kilomètres, le Domaine Départemental de Chamarande mêle avec harmonie histoire et art contemporain. Le château, centre artistique et culturel, accueille dans son parc paysager labellisé Jardin Remarquable les œuvres de la collection du Fonds Départemental d’Art Contemporain. Autour du château, le parc offre sur ses 100 hectares des ambiances paysagères très variées avec le jardin régulier et son allée d’honneur bordée de tilleuls et le jardin irrégulier remarquable avec son île et son étang.
Roseraie de Provins (77).
La Roseraie de Provins, un lieu rempli de poésieDans un jardin de 3 hectares, la Roseraie de Provins permet de (re)découvrir l’histoire de cette fleur à travers la présentation de plus de 300 variétés de roses anciennes et modernes. Dans différentes chambres de verdure, le visiteur contemple les différentes mises en scène qui lèvent le voile sur des aspects historiques ou botaniques de cette fleur emblématique, au fil d’un jardin ombragé d’arbres majestueux et parcourude petits ruisseaux. Un cadre enchanteur !
Abbaye de Royaumont – Asnières-sur-Oise (95).
Le parc de l'abbaye de Royaumont a conservé certaines de ses caractéristiques médiévales3 jardins et 1 parc composent l’Abbaye Royale de Royaumont, abbaye cistercienne bâtie au XIII° siècle et nichée au cœur du Parc naturel régional Oise – Pays de France. Installés sur 7 hectares et irrigués par un important réseau de canaux, chaque jardin charme par sescaractéristiques issues, pour certains d’entre eux, du Moyen-Âge. Au fil du jardin du cloître et son style à la française, du potager-jardin qui concilie potager traditionnel à un mode de production expérimental et du jardin des 9 carrés qui aborde la notion d’origine des plantes, le voyage botanique est total.
Château de Versailles - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Jardin botanique universitaire de Paris-Sud - Jardin - Voir la fiche Parc de Bois-Préau - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Arboretum de Chèvreloup - Jardin - Voir la fiche Château Saint-Jean de Beauregard - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Par Départemental de l'Île-Saint-Denis - Jardin - Voir la fiche Roseraie du Val-de-Marne - Jardin - Voir la fiche Domaine Départemental de Sceaux - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Par Georges Valbon - Jardin - Voir la fiche Jardin des 5 Sens - Jardin - Voir la fiche Château de Fontainebleau - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Parc Dupeyroux - Jardin - Voir la fiche Domaine de Chamarande - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Roseraie de Provins - Jardin - Voir la fiche Abbaye de Royaumont - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Par Catherine Delvaux - Intégration Céline Costantini.
Le bois est partout au jardin. Rien d’étonnant donc à se demander parfois que faire avec un tronc d’arbre ou des rondins de bois. Après avoir taillé vos arbres, ou si vous avez été obligé d’en faire abattre, réservez quelques troncs. Voici des idées récup très simples pour une déco rustique originale. Fauteuil, banc, table, chaise, pas japonais… Les idées de déco d’extérieur ne manquent pas. Découvrez comment transformerun tronc d’arbre en suivant nos conseils.
À la différence des souches,les troncs sont plus hauts et peuvent être déplacés.Idéal pour fabriquer vous-même vos sièges de jardin! Fauteuils sculptés. À l’aide d’une tronçonneuse et d’une scie, découpez la partie supérieure de troncs pour leur donner une forme de dossier. Poncez les dossiers et les assises soigneusement. Notre conseil : faites en sorte qu’il n’y ait pas de creux dans l’assise de vos fauteuils, afin que l’eau de pluie ne puisse pas s’y accumuler.
Un tronc d'arbre transformé en siège nomade.
Pour faire ce tabouret bien pratique, il vous faut un rondin épais d’une quarantaine de centimètres, trois roulettes et des vis. Notre conseil : choisissez les roues les plus larges possible afin qu’elles roulent aisément et, si vous utilisez votre tabouret sur une terrasse en bois, pour qu’elles ne se bloquent pas dans les rainures.
Tabourets de comptoir. .
Des troncs, des rondins de diamètre plus grand, neuf grandes vis… et voici trois tabourets de jardin qui vont durer plusieurs années. Notre conseil : passez l’assise à l’huile de lin, pour retarder le pourrissement du bois. Ou bien choisissez de l’acacia ou du châtaignier…
Des rondins transformés en pas japonais .
Découpez des rondins de 6-8 cm et écorcez-les. Il ne reste plus qu’à les disposer sur les allées les plus utilisés. Notre conseil : passez la surface du dessous des rondelles au chalumeau pour en brûler les premiers millimètres et retarder ainsi le pourrissement du bois. Posez vos pas japonais sur un lit de gravier.
Ce commentaire a été modifié le 02/01/2019 à 15:18
Autrefois récolté par les druides, c'est en Europe une plante traditionnelle qui, avec le houx, sert d'ornementation pour les fêtes de NOËL et de FIN d' ANNÉE.
Les francophones l'appellent aussi : - bois de Sainte Croix, - glu, - verquet, - blondeau, - gu, - vert de pommier, - bouchon Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare.
Toxiques pour l'homme,
ils sont appréciés de certains oiseaux - Grives notamment, - mais aussi Mésange bleue ou - Sittelle torchepot . Ces oiseaux participent à la dissémination du gui par leur fiente contenant des graines non digérées.
La ramification sympodiale (« croissance en zig-zag ») dichasiale (à deux rameaux) du gui prend initialement la forme d'un éventail avant de se ramifier en tous sens sous forme globuleuse. Le gui prend ainsi, après quelques années, l'apparence d'une grosse « boule » vert jaunâtre de 50 cm à un mètre de diamètre. « toujours vert »en hiver après la chute des feuilles des arbres, il devient facilement repérable.
Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu'au bois, sans pouvoir pénétrer le tissu ligneux. L'accroissement du bois en épaisseur par la formation des cernes annuels finit par l'englober plus profondément. Le suçoir émet alors des ramifications latérales, les cordons corticaux qui s'insinuent et se ramifient sous l'écorce à la limite du cambium et du liber et émettent à leur tour des suçoirs secondaires. L'observation sur une branche coupée de l'enfoncement de ces suçoirs dans les cernes du bois permet de déterminer l'âge de la touffe, qui peut atteindre trente-cinq ans. Le cordon cortical souterrain peut produire des rejets.
Le Gui est dioïque, avec des pieds à fleurs femelles et d'autres mâles. Les fleurs staminées (plus grandes) et pistillées (plus nectarifères) sont généralement groupées en triades avec une terminale et deux latérales.
Il fleurit en mars–avril.
Il peut arriver que les touffes voisines soient imbriquées donnant l'impression de pieds hermaphrodites .
De même un pied mâle peut parasiter un pied femelle, ou vice versa, donnant l'impression d'un pied hermaphrodite.
Les fleurs discrètes , sessiles et jaunâtres, sont groupées en petites inflorescences insérées au niveau des nœuds des tiges et sous-tendues par deux bractées fusionnées. Les fleurs mâles comportent quatre tépales disposées en spirale et qui portent les anthères sans filet.
À la floraison, elles laissent apparaître le pollen sur leur face interne. Les fleurs femelles comportent quatre tépales surmontant un ovaire infère soudé au réceptacle. Elles sont déjà formées en automne et passent l'hiver fermées ; elles s'ouvrent aux premiers rayons de soleil du printemps.
Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses 10 baies (pseudo-baies globuleuses ou pyriformes) de 6 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux – ou jaunâtres pour le Gui du sapin – charnues et visqueuses d'où le terme de viscum. La pulpe translucide est constituée d'un mucilage : - la viscine, substance collante qui contribue à la fixation des graines sur les branches des plantes-hôtes. L'épicarpe est recouvert par un anneau de quatre lignes sombres représentant les cicatrices des tépales et un point central causé par le stigmate du pistil
Répandu sous nos climats, les anciens Celtes lui accordaient de nombreux pouvoirs. De par sa couleur, toujours verte, les druides lui accordaient beaucoup de valeur et en avaient fait un symbole d’immortalité. De ces croyances, sont restées les traditions de s’embrasser sous le gui au moment du solstice d’hiver et de se souhaiter une bonne année. Les fruits, qui sont de petites baies, charnues, blanches, à la pulpe translucide, visqueuse et collante, sont toxiques ! On peut trouver, dans la pharmacopée traditionnelle de certaines régions, l’utilisation en tisane des feuilles de gui pour soigner les crampes. Mais étant donné le nombre d’effets non désirés que peut entraîner la consommation de feuilles de gui, il est fortement déconseillé de l’utiliser pour la décoration des mets. Éviter aussi sa présence dans la composition du décor de la table !
Les Celtes avaient pour habitude d’en accrocher à leur porte en guise de protection. Son nom signifierait « celui qui guérit tout », cette plante aux multiples vertus, sera décrétée païenne par les chrétiens au IVe siècle.
C’est à cette époque que la fête de Noël est instaurée en lieu et place de l’ancienne « Sol Invictis » la fête païenne de Mithra, le dieu du soleil invaincu !
Du coup le gui fut banni est remplacé par le houx. Les superstitions et traditions populaires résistèrent malgré tout, l’une d’entre elle voulait que deux ennemis se croisant sous le gui déposent leurs armes pour faire une trêve, c’est sans doute à elle que l’on doit de toujours pouvoir s’embrasser sous le gui.
Ce commentaire a été modifié le 29/12/2018 à 03:54
Les jardins du Vatican (en italien : Giardini Vaticani) au VATICAN sont un ensemble de jardins urbains qui couvrent plus de la moitié de la superficie du territoire du Vatican, du Sud au Nord-Est. Ils incluent certains bâtiments, tels que : - RADIO VATICAN - le MONASTÈRE MATER ECCLESIAE - la TOUR SAINT-JEAN. Ces jardins couvrent environ 23 hectares (57 acres) ce qui représente la plupart de la COLLINE du VATICAN. Le point culminant est à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Des murs en pierre délimitent la zone au Nord, au Sud et à l'Ouest.
Les jardins et parcs ont été créés à la RENAISSANCE et à la période BAROQUE et sont décorés avec des fontaines et des sculptures.
Le jardin a une FLORE variée et la zone est considérée comme un BIOTOPE .
En 1279, le pape NICOLAS III (Giovanni Gaetano Orsini, 1277-1280) a transféré sa résidence au Vatican et clos ce domaine par des murs. Il plante un verger (pomerium), une pelouse (pratellum) et un jardin (viridarium).
Les jardins du Vatican , de nos jours, contiennent une variété de fortifications médiévales, des édifices et monuments du IXe siècle à nos jours, au milieu de lits de fleurs éclatantes et topiaires, des pelouses vertes et une parcelle de 3 hectares (7,4 acres) de forêt.
Plusieurs fontaines répandent de la fraîcheur sur les jardins, : Fontaine des Aigles Fontaine de Joseph Fontaine du Saint Sacrement Fontaine du coquillage
tandis que des sculptures et des grottes artificielles proclament la dévotion à la Vierge et qu'un olivier offert par le gouvernement d'Israël, étend ses trois branches verdoyantes.
Les principaux jardins : Jardin carré Jardin anglais Jardin potager Jardin français Jardin américain
Ce commentaire a été modifié le 26/12/2018 à 00:58
Le kumquat a été créé pour consoler ceux qui ne peuvent cultiver d’oranges ! Il pousse en pot,nous donne des fleurs tout aussi parfumées que celles des orangers et des kilos d’oranges miniatures en hiver dont même la peau se mange ! Découvrez les conseils pour réussir la culture du kumquat.
Préférez un plant greffé. La reproduction par semis ou bouturage est possible, mais les plants greffés résistent mieux au froid et produisentplus. Demandez en jardinerie un plant greffé sur Poncirus trifoliata. Ses caractéristiques. Le kumquat est un arbre rustique à croissance lente. Il peut atteindre 4 m de haut en pleine terre (en climat doux). En pot, il reste à moins de 2 m. Certes, le kumquat résiste à des -10 °C, mais ses fruits gèlent à -5 °C.
Il se plaît en pot. Hors de la zone méditerranéenne, installez votre kumquat dans un pot sans réserve d’eau avec, sur le fond, une couche de tessons de poterie et de sable. Utilisez de la bonne terre de jardin avec un peu de terre de bruyère, et étalez en surface 2 cm de compost très mûr. Arrosez régulièrement sans laisser d’eau dans la coupelle. Faites des apports d’engrais plus riche en potassium qu’en azote et phosphore. Si les feuilles jaunissent, c’est la chlorose, arrosez une ou deux fois avec unproduit antichlorose.
Sa taille. Le kumquat se taille peu, juste pour ajuster sa forme ou nettoyer les branches épuisées après la fructification. Faites passer l’hiver à votre kumquat dans une pièce très lumineuse et très fraîche (entre 0 et 10 °C).
Comment le récolter.
Les fruits sont mûrs lorsqu’ils sont bien colorés, mais ils peuvent être laissés sur la plante plusieurs mois. Plus ils y restent, plus ils sont doux. La cueillette s’étale de novembre à mai d’où la nécessité de protéger les arbustes durant les frimas si l’on veut profiter des fruits. Prélevez les kumquats plusieurs fois au fur et à mesure qu’ils mûrissent. Les fruits trop jeunes sont très amers.
Comment le cuire.Les kumquats se mangent crus ou cuits. Pour les confire au sucre, comptez une cuisson de deux fois une heure, en laissant un temps de refroidissement entre les deux et en piquant les fruits au préalable pour faciliter la pénétration du sirop de sucre (200 g dissous dans 30 cl d’eau bouillante). Comment le déguster.Pour apprécier toute sa saveur, croquez-le directement cueilli de l’arbre avec la peau. Il rentre dans la composition des plats aigres-doux avec des viandes blanches et compose des tajines créatifs et fruités à la place du pruneau ou du citron confit. Sa peau étant un peusucrée, le zeste parfume délicatement les cakes. Sa chair acidulée s’associe à la roquette ou au cresson alénois. Les pépins sont amers. Si vous n’aimez pas ce goût, coupez les fruits en deux et retirez les pépins avec la pointe d’un couteau.
Éliminer la cochenille.
La lutte écologique contre la cochenille laineuse est possible sur une plante en pot. Passez un chiffon imbibé d’alcool à 90° sur la carapace des cochenilles collées sur les feuilles. Puis pulvérisez une mixture de vinaigre blanc, de savon noir et d’huile végétale : 1 c. à soupe de chaque par litre d’eau. Refaites une pulvérisation au bout d’une demi-heure. Une semaine après, répétez l’ensemble de l’opération.
Ce commentaire a été modifié le 24/12/2018 à 09:45
Par Catherine Delvaux
C'est souvent en hiver, lorsque l'on passe du temps dans la maison, que l'on profite le plus de ses plantes d'intérieur. Si elles demandent moins de soins en cette saison, c'est toutefois l'occasion de faire un point sur leur entretien.
Faut-il obligatoirement doucher ses plantes d'intérieur en hiver ?
Rien n’est obligatoire. Mais il est certain qu’une douche à l’eau tiède va ôter en profondeur la poussière des feuilles, qu’elle va hydrater la plante. Profitez-en pour couper les feuilles jaunies, nettoyer un peu le pot des sels minéraux brunâtres qui s’accumulent sur le bord, changerla couche superficielle de terreau... et vous verrez ce ne sera plus lamême plante !
Sans faire d’anthropomorphisme (quoique...), on dirait qu’elle nous remercie !
Comment rempoter une fougère d'intérieur
La qualité de l'eau a-t-elle beaucoup d'importance ?
Oui ! Si vous utilisez de l’eau de ville (comme 99 % d’entre nous), laissez-la reposer dans un arrosoir une journée (il suffit d’avoir un ou deux arrosoirs d’avance) avant de l’utiliser. Cela permet au chlore de s’évaporer et à l’eau d’être à la bonne température.
Le contenant est-il important ?
Oui ! Les pots en terre cuite, qui sont poreux, ont l’avantage de bien laisser respirer les racines. On est certain avec eux, de ne jamais avoir de problèmes. Les pots en plastique sont parfois trop légers pour des plantes un peu lourdes et ont tendance à basculer.
Attention aux cache-pots décoratifs non percés qui, même avec une bonne couche de drainage au fond, entretiennent trop d’humidité. Videz-les au moins une ou deux fois par semaine.
Quels sont ces moucherons qui volent autour de mes plantes ?
S’ils sont plutôt foncés, ce sont des moucherons du terreau. Trop d’humidité, un mauvais drainage, la présence de débris organiques (algues, mousses), une température élevée, une aération insuffisante favorisent la mouche des terreaux. Arrosez le terreau avec du Bacillus thuringiensis (Bt), un produit bio qui élimine les larves dans le sol, et posez tout simplement du papier collant attrape-mouche pour piéger les adultes.Si les moucherons sont blancs, il s’agit d’aleurodes, ou mouches blanches. Vaporisez les feuilles avec de l’eau dans laquelle vous aurez dilué du savon noir.
En quoi consiste le surfaçage ?
Il s'agit de remplacer la couche supérieure du terreau, qui est la première lessivée par les arrosages. De plus, c’est à cet endroit que s’accumulent les sels minéraux (sortes de dépôts beige sale), qui à terme sont toxiques pour les racines. Penchez le pot, faites tomber sur un journal une couche de 3 ou 4 cm de terreau, nettoyez le bord du pot avec une éponge. Si la terre ne vient pas, grattez doucement avec une fourchette. Remplacez ensuite par quelques poignées d’un bon terreau pour plantes vertes, additionné d’1/5 d’amendement organique à base d’algues et de fumier compostés. Enfin, arrosez doucement en pluie.
Les matériaux ajoutés au terreau sont-ils nécessaires ?
Nécessaire n’est peut-être pas le mot, mais sacrément bien utiles. Ainsi, les billes d’argile vont alléger le mélange terreux, mais serviront aussi en fond de soucoupe, pour poser des pots qui ne tremperont pas dans l’eau. La pouzzolane, qui existe en diverses granulométries, n’a pas son pareil pour donner des mélanges drainants,aérés, où les racines se développent bien.
Quant au charbon de bois, il peut être utile pour les papyrus, par exemple, qui vivent en permanence les pieds dans l’eau : il éliminera les mauvaises odeurs...
D'où viennent les billes d'argile ?
Comment s'aperçoit-on qu'une plante a
soif?
Il faut exercer son œil. Par la suite, cela saute aux yeux : le feuillage se ternit imperceptiblement, l’angle des feuilles et des tiges n’est plus le même. À ce stade, il est bon d’arroser sans plus attendre. Sinon les tiges s’affaissent et les feuilles flétrissent. Il faut alors immerger complètement le pot pendant 20 minutes dans l’eau pour réhydrater feuilles et terreau.
L'engrais est-il nécessaire en hiver ?
Non, car en cette saison, l’activité tourne au ralenti. C’est comme si vous nourrissiez abondamment quelqu’un qui passe son
temps devant la télé... ça va s’accumuler au lieu d’être métabolisé ! Mais reprenez les apports d’engrais dès le mois de mars.
Préférez des engrais naturels, riches en matière organique, quiagissent moins brutalement et contiennent des oligo-éléments
De quoi est composée la terre végétale ?
La terre végétale est tout simplement de la terre récupérée sur des chantiers, par exemple, ou dans des champs, puis tamisée. Les jardineries la vendent en sacs, d’ailleurs assez lourds à transporter.
C’est un substrat qui a l’avantage d’être consistant et de contenir de l’argile qui retient bien l’eau. Les géraniums et les plantes méditerranéennes l’apprécient.
est un jardin public de 7 hectares (72 500 m2) situé sur la commune de VALENCE, aux abords du RHÔNE,
sous l' Esplanade du Champs de Mars, à l'aplomb du Château de Crussol et des Monts du Vivarais.
Véritable poumon vert du centre-ville,
le parc porte le nom de Théodore Jouvet (1837-1905), le généreux donateur qui a offert à la ville de Valence
la somme nécessaire à l'achat du terrain.
Le parc Jouvet se compose de différentes sortes d'arbres,
dont des arbres remarquables, des arbres d'alignement et des arbustes.
Les arbres remarquables incluent :
- le hêtre à feuilles de fougère,
- le hêtre pourpre,
- des cèdres bleus,
- des magnolias à grandes fleurs,
- des micocouliers,
- des ginkgos,
- des cyprès chauve,
- des marronniers à fleurs doubles,
- des tulipiers de Virginie et
- des ormes de Sibérie.
Pour les arbres d'alignement, il comprend :
- des platanes à feuilles d'érable.
Pour les arbustes, :
- des lagerstroëmias (lilas des Indes).
Il abrite environ 800 Essences différentes
Le parc Jouvet
possède une statuaire relatant les faits marquants de la ville,
ou honorant ses hommes d'importance, érigée à travers toute son histoire.
On retrouve les œuvres de différents sculpteurs ou architectes de renommée notable
Le parc Jouvet est un jardin botanique d'un style composite entre le Jardin français auquel s'associe le Jardin anglais
En 2006
le parc Jouvet se voit décerner le label national « JARDIN REMARQUABLE » par
le Ministère de la Culture pour :
- « son intérêt historique et botanique qui avait justifié son inscription au titre des sites,
- et la vue magnifique qu'il offre sur les monts du Vivarais ,
- ainsi que pour sa composition qui associe des styles paysager et régulier,
- par sa statuaire et
- par la qualité de ses essences »
Par Aurélie Tiercin
Qu’ils soient parcs de châteaux emblématiques, jardins spécialisés, espaces naturels ou lieux de détente urbains, la richesse des parcs et jardins d’Île-de-France permet de s’accorder de vraies escapades dans des lieux plus dépaysants les uns que les autres. Suivez-nous et offrez-vous une balade ressourçante dans les 15 plus beaux parcs et jardins d’Île-de-France !
Le Hameau de Marie-Antoinette est un véritable petit village dans les jardins de VersaillesLe Château de Versailles est un émerveillement et ses jardins n’y sont pas étrangers. Conçus par André le Nôtre durant la seconde moitié du XVII° siècle, ils s‘étendent sur 8000 hectares partagés entre une partie boisée et une partie d’agrément, qui comprend les jardins à la française ornés de somptueuses statues, d’élégants bassins et du canal. Pour une visite plus nature, à 2 km du palais, se cachent dans les jardins du Trianon lehameau de Marie-Antoinette, ouvert depuis peu au public, véritable petit village composé de maisons de style rustique et d’un jardin anglais disposé autour d’un lac.
Jardin Botanique Universitaire de Paris-Sud - Orsay (91).
Riche d'une grande biodiversité, le jardin botanique universitaire propose de nombreuses découvertesLe Jardin Botanique est la propriété de l’Université Paris-Sud, labellisé depuis 2001 Jardin Botanique de France et des Pays Francophones. Ce jardin de 240 hectares, comprenant des parcelles boisées classées et des milieux humides attenants à la rivière Yvette qui traverse le campus
et dans lequel deux approches du végétal se complètent, sert de support à la recherche scientifique et a également vocation de conservation et de diffusion de la culture botanique auprès des différents publics. Des parcours de visite ont été mis en place pour découvrir toute la richesse des collections thématiques nichées dans cet espace naturel.
Parc de Bois-Préau – Rueil-Malmaison (92).
La statue de Joséphine ravive le souvenir de l'Impératrice en ces lieuxPropriété, avec le château de Malmaison, de Joséphine de Beauharnais première épouse de Napoléon Bonaparte, le château et le Parc de Bois-Préau sont un véritable écrin de verdure de 17 hectares en plein centre-ville de Reuil-Malmaison. Dans ce jardin à l’anglaise, les arbres bicentenaires, tels que les noisetiers de Byzance, côtoient de nombreuses essences végétales rares autour d’une statue à l’effigie de l’impératrice, qui veille sur les pique-niques des visiteurs en quête de calme et de nature.
Arboretum de Chèvreloup - Rocquencourt (78) .
A l'Arboretum, l'arbre est roiA quelques pas du domaine national de Versailles, l’Arboretum de Chèvreloup est considéré comme l’un des plus grands musées de l’arbre vivant. Propriété du Museum National d’Histoire Naturelle, ce sont plus de 2500 espèces et variétés d’arbres rustiques et 8000 plantes sous serres qui y sont rassemblées sur 205 hectares. Ici, la nature et la biodiversité sont à l’honneur permettant ainsi au domaine d’accueillir une faune importante qui contribue au bon développement de cet espace de sensibilisation et de recherche.
Parc du château de Saint-Jean de Beauregard (91).
Au pied du château, les styles de jardin diffèrent dans une belle harmonieDissimulé dans un écrin de verdure, le parc du château de Saint-Jean de Beauregard, classé Monument Historique, a conservé le charme et l’harmonie du XVII°siècle qui vit sa création. Dans son parc majoritairement conçu à la française, des allées en étoiles dévoilent de belles perspectives au côté des clairières bordées d’arbres et d’une partie transformée à l’anglaise. Le domaine possède d’un potager fleuri, caractéristique du XVII° siècle, qui mêle fleurs, fruits et légumes rares autour d’un bassin central et d’allées fleuries.
Parc de l’Île Saint-Denis (93).
Le Parc Départemental de l'Île-Saint-Denis est un endroit propice à la détenteCréé dans les années 1980, le Parc Départemental de l’Île-Saint-Denis ce parc à la forme longiligne etau relief vallonné offre de nombreux points de vue sur la Seine qui l’entoure. Lieu d’inspiration des peintres impressionnistes au cours du XIX° siècle, il est aujourd’hui un terrain de jeu privilégié pour les familles qui trouveront dans ce parc des espaces de jeux mais également une grande diversité végétale, avec des essences caractéristiques des milieux humides, et animale, avec la présence de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères.
Roseraie du Val-de-Marne - L’Haÿ-les-Roses (94).
Au fil des allées, l'importante collection de roses séduit les visiteursNée à la fin du XIX° siècle, sous l’impulsion de Jules Gravereaux grand collectionneur, la Roseraie du Val-de-Marne est considérée comme la plus ancienne roseraie de France. Avec plus de
11 000 rosiers venus du monde entier et près de 3000 variétés répertoriées, ce lieu homologué Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées et labellisé Jardin Remarquable abrite l’une des plus importantes collections de roses anciennes qui se découvrent telles que leur concepteur l’avait conçu, à savoir dans un ordre chronologique, des variétés les plus anciennes au plus
récentes.
Parc du Domaine de Sceaux (92).
Le Parc du Domain de Sceaux est l'un des plus beaux lieux de promenade de la couronne parisienneDessiné, comme les jardins de Versailles par Le Nôtre à la demande de Colbert, le Parc du Domaine de Sceaux est une parfaite représentation du style du jardinier de Louis XIV et de ses jardins à la française. Mariant avec charme les allées boisées et les plaines autour du grand canal, des bassins et des cascades, cet espace labélisé Jardin Remarquable, et plébiscité pour la promenade, est également classé espace naturel sensible et zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Parc Georges Valbon – La Courneuve (93).
Le parc se caractérise par la grande diversité de ses milieuxTroisième plus grand parc de la région parisienne avec ses 400 hectares, le Parc Georges Valbon appelé également Parc de la Courneuve étonne par la pluralité de ses paysages. Cette diversité, ajoutée aux nombreuses espèces d’arbres et d’animaux présents sur ce territoire (plus de 140 espèces d’oiseaux sont
répertoriées), apporte une grande richesse écologique à cet espace conçu sur le modèle de la nature. Jardin floral, c’est également un site expérimental pour le potager et les plantes aromatiques, ouvert aux animations naturalistes.
Jardins des 5 sens – Pontoise (95).
Le Jardin des 5 Sens offre à découvrir le jardin d'une façon totalement insoliteSitué dans le parc du Musée Pissarro, le Jardin des 5 Sens fut créé en 1995 dans un premier temps pour les non et malvoyants. Les visiteurs sont invités à toucher, goûter et à sentir les plantes aromatiques et médicinales ou dotées de textures particulières, dans unaménagement spécialement conçu. Les espèces présentes ont été particulièrement choisies pour leur parfum et leur floraison répartie sur les différentes saisons. Une balade qui sollicite tous les sens, ouverte à tous !
Jardins du château de Fontainebleau (77).
Autour du château de Fontainebleau, les jardins offrent leur magnificence aux promeneursAncienne demeure royale, les jardins du château de Fontainebleau portent en eux toute la magnificence de ce lieu exceptionnel. Le Grand Parterre, le Jardin Anglais, le Jardin de Diane, l’Étang aux Carpes ou encore le Parc sont autant d’espaces à la richesse architecturale et botanique qui se découvrent au fil des pièces d’eau ornées de statues, d’allées disposées en étoile, d’essences rares ou même de grotte… Maintes fois remaniés, ils portent à eux seuls une belle part de l’Histoire de France.
Parc Dupeyroux – Créteil (94).
En plein coeur de Créteil, le parc Dupeyroux est une bulle d'oxygèneAutour d’une grande villa de style italien, s’étend à Créteil sur plus de 3 hectares le Parc Dupeyroux. Redessiné par une duchesse britannique dans la seconde moitié du XVIII° siècle, ce jardin à l’anglaise possède un charme indéniable avec ses grandes pelouses vallonées, agrémentées de bosquets, de massifs floraux et de bassins ornementaux aux côtés d’arbres bicentenaires, le tout ceint par un sous-bois. Idéal pour une balade au cœur de l’histoire.
Domaine de Chamarande (91).
Le Parc du Domaine de Chamarande mêle avec élégance différents courants artistiquesA une trentaine de kilomètres, le Domaine Départemental de Chamarande mêle avec harmonie histoire et art contemporain. Le château, centre artistique et culturel, accueille dans son parc paysager labellisé Jardin Remarquable les œuvres de la collection du Fonds Départemental d’Art Contemporain. Autour du château, le parc offre sur ses 100 hectares des ambiances paysagères très variées avec le jardin régulier et son allée d’honneur bordée de tilleuls et le jardin irrégulier remarquable avec son île et son étang.
Roseraie de Provins (77).
La Roseraie de Provins, un lieu rempli de poésieDans un jardin de 3 hectares, la Roseraie de Provins permet de (re)découvrir l’histoire de cette fleur à travers la présentation de plus de 300 variétés de roses anciennes et modernes. Dans différentes chambres de verdure, le visiteur contemple les différentes mises en scène qui lèvent le voile sur des aspects historiques ou botaniques de cette fleur emblématique, au fil d’un jardin ombragé d’arbres majestueux et parcourude petits ruisseaux. Un cadre enchanteur !
Abbaye de Royaumont – Asnières-sur-Oise (95).
Le parc de l'abbaye de Royaumont a conservé certaines de ses caractéristiques médiévales3 jardins et 1 parc composent l’Abbaye Royale de Royaumont, abbaye cistercienne bâtie au XIII° siècle et nichée au cœur du Parc naturel régional Oise – Pays de France. Installés sur 7 hectares et irrigués par un important réseau de canaux, chaque jardin charme par sescaractéristiques issues, pour certains d’entre eux, du Moyen-Âge. Au fil du jardin du cloître et son style à la française, du potager-jardin qui concilie potager traditionnel à un mode de production expérimental et du jardin des 9 carrés qui aborde la notion d’origine des plantes, le voyage botanique est total.
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Par Catherine Delvaux - Intégration Céline Costantini.
Le bois est partout au jardin. Rien d’étonnant donc à se demander parfois que faire avec un tronc d’arbre ou des rondins de bois. Après avoir taillé vos arbres, ou si vous avez été obligé d’en faire abattre, réservez quelques troncs.
Voici des idées récup très simples pour une déco rustique originale. Fauteuil, banc, table, chaise, pas japonais… Les idées de déco d’extérieur ne manquent pas. Découvrez comment transformerun tronc d’arbre en suivant nos conseils.
À la différence des souches,les troncs sont plus hauts et peuvent être déplacés.Idéal pour fabriquer vous-même vos sièges de jardin!
Fauteuils sculptés.
À l’aide d’une tronçonneuse et d’une scie, découpez la partie supérieure de troncs pour leur donner une forme de dossier. Poncez les dossiers et les assises soigneusement.
Notre conseil : faites en sorte qu’il n’y ait pas de creux dans l’assise de vos fauteuils, afin que l’eau de pluie ne puisse pas s’y accumuler.
Un tronc d'arbre transformé en siège nomade.
Pour faire ce tabouret bien pratique, il vous faut un rondin épais d’une quarantaine de centimètres, trois roulettes et des vis.
Notre conseil : choisissez les roues les plus larges possible afin qu’elles roulent aisément et, si vous utilisez votre tabouret sur une terrasse en bois, pour qu’elles ne se bloquent pas dans les rainures.
Tabourets de comptoir. .
Des troncs, des rondins de diamètre plus grand, neuf grandes vis… et voici trois tabourets de jardin qui vont durer plusieurs années.
Notre conseil : passez l’assise à l’huile de lin, pour retarder le pourrissement du bois. Ou bien choisissez de l’acacia ou du châtaignier…
Des rondins transformés en pas japonais .
Découpez des rondins de 6-8 cm et écorcez-les. Il ne reste plus qu’à les disposer sur les allées les plus utilisés. Notre conseil : passez la surface du dessous des rondelles au chalumeau pour en brûler les premiers millimètres et retarder ainsi le pourrissement du bois.
Posez vos pas japonais sur un lit de gravier.
On le trouve en Europe, en Asieet en Afrique du nord où il s'installe sur certains arbres feuillus, rarement sur des conifères.
Avec le houx, il appartient à la symbolique des fêtes de Noël
dans le Bois de Vincennes : boules de Gui
La suite dans les articles plus bas :
Utilisé comme élément décoratif à Noël ou cultivé en isolé, en massif ou dans des haies défensives, il est aussi très apprécié au jardin pour son joli feuillage vert.
Plantation, rempotage : automne dans les régions au climat doux, printemps dans les autres régions
Méthode de multiplication : bouturage en hiver
Taille : Vous pouvez le rabattre au sécateur pour lui donner une forme élégante en juin et en septembre
Maladies et ravageurs : résistant aux maladies et aux insectes
bouquet de gui, Bonne Année 1920
Bonne Année
même si on le trouve parfois et localement sur des résineux), Viscum album, est un sous-arbrisseau, épiphyte et hémiparasite (il ne prélève presque que de la sève brute (eau et sels minéraux) puisque grâce à ses chloroplastes il est capable d'assimilation chlorophyllienne y compris en hiver.
En principe, le gui n'attaque pas les cellules de l'arbre parasité, et ne décompose pas le bois l'arbre
Autrefois récolté par les druides, c'est en Europe une plante traditionnelle qui, avec le houx, sert d'ornementation pour les fêtes de NOËL et de FIN d' ANNÉE.
Les francophones l'appellent aussi :
- bois de Sainte Croix,
- glu,
- verquet,
- blondeau,
- gu,
- vert de pommier,
- bouchon
Ses fruits apparaissent en hiver quand la nourriture se fait rare.
Toxiques pour l'homme,
ils sont appréciés de certains oiseaux
- Grives notamment,
- mais aussi Mésange bleue ou
- Sittelle torchepot .
Ces oiseaux participent à la dissémination du gui par leur fiente contenant des graines non digérées.
La ramification sympodiale (« croissance en zig-zag ») dichasiale (à deux rameaux)
du gui prend initialement la forme d'un éventail avant de se ramifier en tous sens sous forme globuleuse.
Le gui prend ainsi, après quelques années, l'apparence d'une grosse « boule » vert jaunâtre de 50 cm à un mètre de diamètre.
« toujours vert »en hiver après la chute des feuilles des arbres,
il devient facilement repérable.
Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu'au bois, sans pouvoir pénétrer le tissu ligneux.
L'accroissement du bois en épaisseur par la formation des cernes annuels finit par l'englober plus profondément.
Le suçoir émet alors des ramifications latérales, les cordons corticaux qui s'insinuent et se ramifient sous l'écorce à la limite du cambium et du liber et émettent à leur tour des suçoirs secondaires.
L'observation sur une branche coupée de l'enfoncement de ces suçoirs dans les cernes du bois permet de déterminer l'âge de la touffe, qui peut atteindre trente-cinq ans.
Le cordon cortical souterrain peut produire des rejets.
Le Gui est dioïque, avec des pieds à fleurs femelles et d'autres mâles.
Les fleurs staminées (plus grandes) et pistillées (plus nectarifères) sont généralement groupées en triades avec une terminale et deux latérales.
Il fleurit en mars–avril.
Il peut arriver que les touffes voisines soient imbriquées donnant l'impression de pieds hermaphrodites .
De même un pied mâle peut parasiter un pied femelle, ou vice versa, donnant l'impression d'un pied hermaphrodite.
Les fleurs discrètes , sessiles et jaunâtres, sont groupées en petites inflorescences insérées au niveau des nœuds des tiges et sous-tendues par deux bractées fusionnées.
Les fleurs mâles comportent quatre tépales disposées en spirale et qui portent les anthères sans filet.
À la floraison, elles laissent apparaître le pollen sur leur face interne.
Les fleurs femelles comportent quatre tépales surmontant un ovaire infère soudé au réceptacle.
Elles sont déjà formées en automne et passent l'hiver fermées ;
elles s'ouvrent aux premiers rayons de soleil du printemps.
Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses 10 baies
(pseudo-baies globuleuses ou pyriformes)
de 6 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux – ou jaunâtres pour le Gui du sapin – charnues et visqueuses d'où le terme de viscum.
La pulpe translucide est constituée d'un mucilage :
- la viscine, substance collante qui contribue à la fixation des graines sur les branches des plantes-hôtes.
L'épicarpe est recouvert par un anneau de quatre lignes sombres représentant les cicatrices des tépales et un point central causé par le stigmate du pistil
Les fruits mûrissent en deux ans, et ne tombent qu'au début de la troisième année.
le gui est symbole d'immortalité et il porte chance.
Mais attention, si
s'embrasser sous le gui porte chance, il faut l'éloigner de la table car il est toxique !
En cette veille de Saint-Sylvestre, le gui est souvent présent dans
la décoration de la maison
Répandu sous nos climats, les anciens Celtes lui accordaient de nombreux pouvoirs.
De par sa couleur, toujours verte,
les druides lui accordaient beaucoup de valeur et en avaient fait un symbole d’immortalité.
De ces croyances,
sont restées les traditions de s’embrasser sous le gui au moment du solstice d’hiver et
de se souhaiter une bonne année.
Les fruits, qui sont de petites baies, charnues, blanches, à la pulpe translucide, visqueuse et collante, sont toxiques !
On peut trouver, dans la pharmacopée traditionnelle de certaines régions,
l’utilisation en tisane des feuilles de gui pour soigner les crampes.
Mais étant donné le nombre d’effets non désirés que peut entraîner la consommation de feuilles de gui, il est fortement déconseillé de l’utiliser pour la décoration des mets.
Éviter aussi sa présence dans la composition du décor de la table !
Les Celtes avaient pour habitude d’en accrocher à leur porte en guise de protection.
Son nom signifierait « celui qui guérit tout »,
cette plante aux multiples vertus, sera décrétée païenne par les chrétiens au IVe siècle.
C’est à cette époque que la fête de Noël est instaurée en lieu et place de l’ancienne « Sol Invictis »
la fête païenne de Mithra, le dieu du soleil invaincu !
Du coup le gui fut banni est remplacé par le houx.
Les superstitions et traditions populaires résistèrent malgré tout,
l’une d’entre elle voulait que deux ennemis se croisant sous le gui déposent leurs armes pour faire une trêve,
c’est sans doute à elle que l’on doit de toujours pouvoir s’embrasser sous le gui.
Les jardins du Vatican (en italien : Giardini Vaticani) au VATICAN
sont un ensemble de jardins urbains qui couvrent plus de la moitié de la superficie du territoire du
Vatican, du Sud au Nord-Est.
Ils incluent certains bâtiments, tels que :
- RADIO VATICAN
- le MONASTÈRE MATER ECCLESIAE
- la TOUR SAINT-JEAN.
Ces jardins couvrent environ 23 hectares (57 acres)
ce qui représente la plupart de la COLLINE du VATICAN.
Le point culminant est à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Des murs en pierre délimitent la zone au Nord, au Sud et à l'Ouest.
Les jardins et parcs ont été créés à la RENAISSANCE et à la période BAROQUE et sont décorés avec des fontaines et des sculptures.
Le jardin a une FLORE variée et la zone est considérée comme un BIOTOPE .
En 1279, le pape NICOLAS III (Giovanni Gaetano Orsini, 1277-1280) a transféré sa résidence au Vatican et clos ce domaine par des murs.
Il plante un verger (pomerium), une pelouse (pratellum) et un jardin (viridarium).
Les jardins du Vatican , de nos jours, contiennent une variété de fortifications médiévales, des édifices et monuments du IXe siècle à nos jours, au milieu de lits de fleurs éclatantes et topiaires, des pelouses vertes et une parcelle de 3 hectares (7,4 acres) de forêt.
Plusieurs fontaines répandent de la fraîcheur sur les jardins, :
Fontaine des Aigles
Fontaine de Joseph
Fontaine du Saint Sacrement
Fontaine du coquillage
tandis
que des sculptures et des grottes artificielles proclament la dévotion à la Vierge et qu'un olivier offert par le gouvernement d'Israël, étend ses trois branches verdoyantes.
Les principaux jardins :
Jardin carré
Jardin anglais
Jardin potager
Jardin français
Jardin américain
Par Eric Prédine - Intégration Céline Costantini
Le kumquat a été créé pour consoler ceux qui ne peuvent cultiver d’oranges ! Il pousse en pot,nous donne des fleurs tout aussi parfumées que celles des orangers et des kilos d’oranges miniatures en hiver dont même la peau se mange !
Découvrez les conseils pour réussir la culture du kumquat.
Préférez un plant greffé. La reproduction par semis ou bouturage est possible, mais les plants greffés résistent mieux au froid et produisentplus. Demandez en jardinerie un plant greffé sur Poncirus trifoliata.
Ses caractéristiques.
Le kumquat est un arbre rustique à croissance lente. Il peut atteindre 4 m de haut en pleine terre (en climat doux). En pot, il reste à moins de 2 m. Certes, le kumquat résiste à des -10 °C, mais ses fruits gèlent à -5 °C.
Il se plaît en pot. Hors de la zone méditerranéenne, installez votre kumquat dans un pot sans réserve d’eau avec, sur le fond, une couche de tessons de poterie et de sable. Utilisez de la bonne terre de jardin avec un peu de terre de bruyère, et étalez en surface 2 cm de compost très mûr. Arrosez régulièrement sans laisser d’eau dans la coupelle. Faites des apports d’engrais plus riche en potassium qu’en azote et phosphore. Si les feuilles jaunissent, c’est la chlorose, arrosez une ou deux fois avec unproduit antichlorose.
Sa taille. Le kumquat se taille peu, juste pour ajuster sa forme ou nettoyer les branches épuisées après la fructification. Faites passer l’hiver à votre kumquat dans une pièce très lumineuse et très fraîche (entre 0 et 10 °C).
Comment le récolter.
Les fruits sont mûrs lorsqu’ils sont bien colorés, mais ils peuvent être laissés sur la plante plusieurs mois. Plus ils y restent, plus ils sont doux. La cueillette s’étale de novembre à mai d’où la nécessité de protéger les arbustes durant les frimas si l’on veut profiter des fruits. Prélevez les kumquats plusieurs fois au fur et à mesure qu’ils mûrissent. Les fruits trop jeunes sont très amers.
Comment le cuire.Les kumquats se mangent crus ou cuits. Pour les confire au sucre, comptez une cuisson de deux fois une heure, en laissant un temps de refroidissement entre les deux et en piquant les fruits au préalable pour faciliter la pénétration du sirop de sucre (200 g dissous dans 30 cl d’eau bouillante).
Comment le déguster.Pour apprécier toute sa saveur, croquez-le directement cueilli de l’arbre avec la peau. Il rentre dans la composition des plats aigres-doux avec des viandes blanches et compose des tajines créatifs et fruités à la place du pruneau ou du citron confit. Sa peau étant un peusucrée, le zeste parfume délicatement les cakes. Sa chair acidulée s’associe à la roquette ou au cresson alénois.
Les pépins sont amers. Si vous n’aimez pas ce goût, coupez les fruits en deux et retirez les pépins avec la pointe d’un couteau.
Éliminer la cochenille.
La lutte écologique contre la cochenille laineuse est possible sur une plante en pot.
Passez un chiffon imbibé d’alcool à 90° sur la carapace des cochenilles collées sur les feuilles.
Puis pulvérisez une mixture de vinaigre blanc, de savon noir et d’huile végétale : 1 c. à soupe de chaque par litre d’eau. Refaites une pulvérisation au bout d’une demi-heure. Une semaine après, répétez l’ensemble de l’opération.
c'est beau tout tout tout