Fleurs , Fruits , Légumes , Jardins ,Déco......

Par Victoria il y a 7 années 6 mois
06/10/2018 - 16:02
Accueillir Un Hérisson Dans Son Jardin...
Par Charlotte Fauve

La question ne manque pas de piquant : comment accueillir un hérisson dans son jardin ?
Conseils de Patrick Haffner, spécialiste des mammifères au Muséum d'Histoire Naturelle, pour loger et nourrir ce bel animal.


Un museau pointu, un dos hérissé de piquants bruns ? Pas besoin d’en dire plus pour deviner quel animal se cache derrière cette description...Le hérisson, précieux allié du jardinier, tant il affectionne insectes et limaçons… Encore faut-il qu’il passe par vos massifs… car la petite bête se fait discrète...
« Tout le monde croit connaître le hérisson, explique Patrick Haffner, expert au Muséum d'Histoire Naturelle, mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il s’agit d’un animal nocturne, souvent bien plus présent dans le jardin qu’on ne l’imagine ! »
Invisible durant la journée, c’est souvent à la nuit tombée que celui-ci met le nez en dehors de son nid.
Et en hiver, il disparaît : roulé en boule, il hiberne, caché sous un tas de bois. Rendez-vous au printemps !
Où & Comment L’observer ? Si le hérisson se fait rarement remarquer, quelques indices peuvent trahir sa présence : d’abord un nid, enfoui sous un fagot, ensuite des excréments, de petites crottes rondes, qui brillent de l’éclat des élytres d’insectes, sa source d’alimentation principale. Pour vraiment l’observer,il faut donc s’armer de patience,d’une lampe torche ou encore investir dans un piège photographique.
Lorsqu’un animal traverse un faisceau lumineux, celui-ci déclenche automatiquement l’appareil :  « C’est un matériel couteux, environ 400 euros, mais dont l’achat vaut le coup lorsqu’on est passionné par les mammifères, déclare Patrick Haffner. Il m’a notamment permis de découvrir l’omniprésence du hérisson dans mes allées : la nuit, il s’y passe plein de choses, une vie souvent insoupçonnée par le jardinier. »
Où Dort-Il ?

Il existe plusieurs possibilités pour accueillir un hérisson pour la nuit,du simple tas de bois sous lequel il peut trouver refuge à un abri en bonne et due forme.
Si vous optez pour cette solution, cachez-là de préférence la petite boite sous une pile de rondin ou dans un recoin de votre abri de jardin, dontvous laisserez la porte entrouverte.
Sachez enfin que les hérissons n’apprécient que peu les jardins trop bien ratissés...Ces petits mammifères piquants cherchent en effet sans cesse des feuilles mortes avec lesquelles composer leur litière, n’hésitez donc à faire trainer paille, feuilles et petites brindilles sur votre gazon, ils vous en seront reconnaissants !
Notre Shopping

1. Maison  à hérisson en bois FSC, 43,95 €, Jardins Animés.
2. Abri à hérisson en bois naturel,  59,95 €, Botanic
3. Abri pour hérissons avec labyrinthe intégré,  45 à 49 €. Neudorff.

Gîte à hérisson igloo: recouvert de branchages naturels et de mousse. il permettra d’abriter une femelle et ses petits.

Son tunnel d’accès protège des prédateurs. LPO, 39 €.
Que Mange-t-Il ? Dans la nature, le hérisson se nourrit principalement d’insectes et de mollusques, des limaces aux escargots – gare donc aux produits phytosanitaires qui attaquent ces espèces, les anti-limaces pouvant lui être fatals.
Dans un jardin géré naturellement, il se révèle donc un auxiliaire utile, qu’il n’est pas forcément nécessaire de nourrir hormis au départ, pour l’appâter.
Important : lui laisser une source d’eau, surtout en été, pour cet animal sensible àla canicule… et couvrir les piscines et toute étendue d’eau dans lesquelles il serait tenté de boire et risquerait de se noyer.
Comment L’attirer Dans Son Jardin ?

C’est surtout en se penchant sur la structure du jardin que le jardinier pourra rendre un hérisson heureux : Celui-ci apprécie les espaces sauvages où il a la possibilité de se cacher des prédateurs, on peut donc lui laisser par endroit une pelouse un peu haute, où il pourra rester la journée à se reposer.

Enfin, il faut aussi et surtout lui garantir l’accès au jardin : un trou dans le grillage suffit, mais vous pouvez aussi utiliser… un
passage à hérisson.

Cette silhouette en métal se clipse facilement au pied d’une cloture, pour une ouverture pile à la taille de l’animal.
Pour en savoir plus: Association Nature et Humanisme...
Tél: 04 76 55 39 80


06/10/2018 - 15:52
Devenez Incollable Sur Le Jardin En Hiver...
Par Catherine Delvaux...

Le Jardin Vit Sa Période Hivernale

Vous allez l’aider à la traverser de façon à perdre le moins possible de plantes. Mais au fond, que savez-vous du froid ?

Les Plantes Ne Fleurissent Pas Sous Le Froid : Faux.
C’est vrai qu’il n’y a pas pléthore de floraisons au coeur de l’hiver… mais on en voit quand même ! À commencer par l’éranthis (photo ci-dessus) qui fleurit même sous la neige !
Côté viburnums, on trouve le très facile Viburnum tinus, sans parfum mais très florifère, et le fameux Viburnum bodnantense,
 en fleur dès novembre, parfois jusqu’en mars, et qui offre une délicieuse senteur de vanille mêlée d’amande.

Question parfums, l’hamamélis, et surtout le chimonanthe ne sont pas en reste. Chez ce dernier, certains nez exercés décèlent des notes de melon mûr, de miel et de jacinthe.
Les Chinois en sont fous, à tel point qu’ils ont un proverbe : « Celui qui respire une fois le parfum du chimonanthe, en sera nostalgique à jamais… »

Le Neige Est Le Meilleur Isolant : Vrai.
L’idéal est qu’elle tombe juste avant que les températures baissent drastiquement.
Si l’on a pris soin, avant, de poser un voile d’hivernage sur les cultures encore en place au potager (poireaux, épinards,
radis d’hiver…)...

L’ensemble formera un matelas douillet et plein d’air, qui empêchera la terre de geler, même si à l’extérieur, il fait 15 °C !
On pourra continuer à récolter les légumes en soulevant le voile, tout en faisant attention à ne pas trop faire tomber la neige…

Un Hiver Froid Est Catastrophique Pour Les Plantes... Faux.
En fait, le froid en hiver est nécessaire, tout autant que l’air, l’eau et le soleil, aux plantes de nos régions qui ont traditionnellement une vraie saison froide.
Le froid élimine une partie des parasites et détruit bon nombre de spores de champignons pathogènes.
Les hivers doux sont d’ailleurs bien souvent suivis de printemps et d’été plus propices aux maladies.
Par ailleurs, des températures basses lèvent la dormance de bon nombre de graines et de plantes qui, sans cela, ne fleuriraient pas ou mal.
 


Je Peux Rentrer Une Plante Gelée : Faux.
La placer au chaud pour qu’elle dégèleserait la pire des choses à faire, ce serait la condamner à mort.
Vous pouvez  au mieux, si elle est en pot, la rapprocher des murs extérieurs de la maison, là où le froid est moins vif.

  Il Fait De Plus En Plus Chaud Au Printemps : Vrai.
Prunus Subhirtella
Il existe une branche de la climatologie, qui s’appelle la phénologie et qui étudie le rôle joué par le climat dans certains phénomènes végétaux (débourrement, floraison), année après année.
Des études ont déjà permis de montrer que les chênes ont, en France, gagné 10 jours de croissance supplémentaires par an de 1962 à 1995, car le printemps est en moyenne plus précoce. 
Pour nos jardins, cela ne signifie pas qu’il faille relâcher son attention : si février est doux, découvrez les plantes, mais laissez les pots emmitouflés : un gel peut encore survenir.

Le Plastique À Bulles Un Excellent Isolant : Vrai...
Vrai mais  mais pas tout à fait ! Contenant une couche d’air, ce produit, qu’on achète au rayon...« Déménagement » des grandes surfaces de bricolage, isole effectivement du froid.Mais cela ne peut être que provisoire, car le plastique à bulles ne
laisse pas passer l’air, et l’humidité stagne. Au premier redoux, il faut faire respirer les plantes.

Rapprochez toutes les frileuses (palmier, laurier-rose, olivier, agrumes) des murs de la maison qui dégagent de la chaleur...
Habillez-les d’abord d’un double voile d’hivernage, pot compris, et quand la température baisse vraiment, enveloppez-les d’une feuille de plastique à bulles, de haut en bas.
Attention, vous ne gagnerez ainsi que 3 ou 4 degrés. Quand la température tombe endessous de -5 °C, les agrumes, les palmiers non rustiques et les fougères arborescentes doivent être rentrés en serre froide.

Les Plantes Fragiles Sont Mieux À L’est, Car Le Soleil Du Matin Les Réchauffe : Faux .
S’il est vrai que le soleil du matin réchauffe les plantes, les bénéfices ne sont pas toujours au rendez-vous. 
Quand il fait très froid et que les plantes sont gelées, le soleil les fait dégeler trop rapidement et les tissus éclatent.
On voit cela de temps en temps sur les écorces des jeunes arbres.

Le Paillage Hivernal Protège Uniquement Du Froid : Faux. 
Bien sûr, le paillage hivernal isole les racines du froid. 
Mais plus que tout, il les  protège des variations brutales de température et des alternances de gel et de dégel...Qui font gonfler la terre et qui brisent une partie des racines les plus superficielles.

Il Faut Arroser En Hiver : Vrai.
L’arrosage est un point délicat : le froid est toujours plus néfaste sur des racines mouillées que sur des racines au sec.
Mais toutes les plantes persistantes continuent à transpirer même quand le thermomètre n’est que de quelques degrés au-dessus de zéro. 
Elles doivent donc trouver un minimum d’humidité au niveau de leurs racines, qu’elles soient en pot ou en pleine terre.
Surveillez le sol spécialement après un épisode de vent, toujours très desséchant pour les plantes.

Il Faut Laisser Ses Vivaces Sèches Sur Pied En Hiver : Vrai

Les tiges et les feuilles sèches créent un vrai rempart protecteur contre les vents glacés et desséchants, contre les températures basses. 
C’est de plus un abri naturel pour nombre d’insectes utiles, comme les coccinelles, les chrysopes, les syrphes, les carabes et les perce-oreilles femelles (les mâles mourant pour la plupart avant l’hiver).

 
 
06/10/2018 - 15:41
Merci Victoria trés intéresssant par ses photos et les renseignements.

05/10/2018 - 23:35
  
Le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire

avec desexpériences inédites, au service de l’expression de la pensée,
thème de cette 27ème édition du concours,
le jury était présidé par l’écrivain Jean Echenoz.

Qu’ils se réfèrent à des univers d’auteurs célèbres,
tels :
- Jean-Jacques Rousseau,
- Octave Mirabeau,
- Marcel Proust
- ou George Luis Borgés,
- à des légendes amérindiennes,
- au conte soufi de la Conférence des oiseaux
- ou qu’ils évoquent, physiquement, les cheminements de nos  pensées,
ces jardins ont été conçus par des équipes très inventives et très variées.
 
La diversité de leurs métiers est, en effet, à souligner :

ces jardins ont été imaginés, cette année, par :
-  des paysagistes,
- des jardiniers,
- des architectes,
- des urbanistes,
mais aussi par des :
- scénographes,
- des metteurs en scène,
- des graphistes
et même
- un anthropologue,
- un géographe,
- un ébéniste,
- une plumassière,

tous très talentueux et très inspirés.

Leurs provenances multiples est aussi le gage d’une grande fertilité des idées :
ils sont originaires de :

- Russie,
- des États-Unis,
- d’Allemagne,
- d’Italie,
- du Japon,
- de Corée du Sud,
- du Canada
et
- de France,

Cette édition vous fera découvrir, entre autres  :
- singulières architectures vertes, de véritables “bulles” de pensée,
- un jardin de méditation japonais bleu Klein, radicalement contemporain,
- une spectaculaire anamorphose rouge,
- un sculptural livre de sable,
- une architecture en spirale inédite,
- un cloître contemporain orné de sublimes “fleurs de plume”,
- de délicats kokedamas figurant vos neurones…
bref,
- une époustouflante combinaison d’idées,
- d’inventions
et
- de poésie végétale.
 
Parallèlement à ces jardins issus du concours,
- de prestigieux invités seront également présents, cette année, à Chaumont-sur-Loire,
tels :
- le grand paysagiste artiste Bernard Lassus,
- le célèbre sculpteur de verre américain Dale Chilhuly,
- ou la remarquable équipe de l’OULIPO (Ouvroir de littérature potentielle), qui a conçu un stimulant
     Jardin des voyelles.
 
Du côté de l’exigence botanique,
- les “fous de jardin” que sont Pascal Garbe et Didier Willery célèbreront la pensée (Viola) dans tous
ses états.

- Quant aux “libres penseurs” de Plantes et Cultures,
     ils nous entraîneront dans leur luxuriante bibliothèque végétale
et
   vous feront partager leur “prétention de changer le monde avec leurs fleurs”.
 
Comme il se doit,
avec les “jardins de la pensée”, l’édition 2018 du Festival
s’annonce donc comme une année haute en couleurs et en idées.
 
24 Avril - 04 Novembre 2018

ChantalColleu-Dumond
Directrice duDomaine et du Festival International des Jardins



 
Acquis par la Région Centre-Val de Loire en 2007 lors du transfert du patrimoine de l’État aux collectivités territoriales, le Domaine Régional de Chaumont-sur-Loire connaît, depuis, un très fort développement

La triple identité du Domaine Régional de Chaumont-sur-Loire :
- patrimoniale,
- artistique
- et jardinistique

en fait, en effet, un lieu singulier dans le circuit des châteaux de la Loire,
les experts le considérant désormais comme le plus grand centre d’art
“indoor” et  “outdoor” en France.

Le Domaine invite les plus grands artistes du monde qui explorent et subliment le lien privilégié de l’art et de la nature.

Antoine Ruellan et Yves Philippot présentent Le Collectionneur de l'ombre au
festival 2015 des jardins de Chaumont-sur-Loire,
sur le thème
« Jardins extraordinaires, jardins de collection »,
du 23 avril au 1er novembre 2015.

         Ils remportent le prix du design et idées novatrices.


Antoine Ruellan et Yves Philippot, lauréats du festival international des jardins de
Chaumont-sur-Loire créent : « Collectionneurs de l’ombre »
- Tugdual Ruellan -
Information, journalisme et communication


Château de Chaumont-sur-Loire © F3 Centre-Val de Loire





Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire Art & Nature 2009 Dimitri Xenakis & Maro Avrabou - Pittoresque », installation, 2009 ©S. Franzese


Festival des jardins  2012


A Chaumont-sur-Loire,
"Le jardin bleu" de Jérôme Houadec et Christian Houadec (avril 2012)

2011-06-04


SCULPTURE: Jardins en couleur à Chaumont-sur-Loire




Festival des Jardins de Chaumont-sur-Loire Jardins de Lumières 2011 - 
« La biodiversité en question », Olivier Chardin, Philippe Verignon, Anaïs Brochiero, France.

"Le pollen exubérant", 20e Festival international
des jardins de Chaumont-sur-Loire (41), juillet 2011, photo Alain Delavie

Chaumont-sur-Loire,
festival des jardins 2012, jardin 21, 3, les sièges

"Jardins des sensations", festival international des jardins Chaumont sur Loire 2013



2014  







Le parc de Chaumont-sur-Loire est une création assez récente au regard de l’histoire du Château lui-même.
Jusqu’aux années 1880, le site revêt un aspect totalement différent.

En lieu et place du parc actuel, se tient face au Château, le village constitué de deux hameaux (villages des Places et du Frédillet) comptant 113 maisons, l’église et le presbytère situés au pied de la tour Saint Nicolas et le cimetière derrière les hameaux.

Quelques pelouses agrémentées de massifs de fleurs et entrecoupées de routes constituent le seul écrin réel dont dispose le Château.

Cependant, certains éléments sont antérieurs à la création du parc paysager.

Du XVIIIème siècle, demeurent une partie de l’allée d’honneur plantée de marronniers au sud-est du parc, ainsi qu’un mail de tilleuls sur le flanc est du Château.

De plus, certains cèdres ont été plantés par le comte d’Aramon, propriétaire du château entre 1830 et 1847.

Henri Duchêne, architecte paysagiste, opère une transformation radicale du site au profit d’un vaste parc d’agrément dans le style paysager, dit aussi "à l’anglaise".

Les travaux durent de 1884 à 1888 et coûtent autour de 560 000 francs or de l’époque.

La composition imaginée par l’architecte paysagiste offre ainsi au château l’écrin et le faire-valoir dont il a été jusque-là dépourvu.

Pour créer le parc, le Prince Henri-Amédée de Broglie, à partir de 1884,
achète puis fait démolir toutes les constructions sises devant le Château.

Il finance ensuite la reconstruction d’un nouveau village en bord de Loire.

L’église actuelle et son presbytère sont conçus au même moment sur les plans de l’architecte Paul-Ernest Sanson.

Le cimetière même est déplacé.

Un système d’allées curvilignes permet une promenade continue en passant par des points de vue.

L’allée dite de ceinture parcourt le pourtour du parc et
permet d’apprécier l’étendue du jardin.

Des allées secondaires s’y rattachent en un jeu savant de tangentes, d’ellipses et de volutes qui allongent la promenade ou conduisent à des éléments précis.

Se greffent huit perspectives, dont cinq convergent vers l’entrée du Château.

Des espèces persistantes assurent, en hiver, la pérennité de ces tracés et des contours des bosquets. 

Les diverses essences ont été choisies afin de créer d’harmonieux tableaux de couleurs, particulièrement en automne.

Quant au feuillage foncé des cèdres plantés autour du château,
il produit un heureux contraste avec la pierre claire. 

Les arbres les plus remarquables sont plantés isolément.

De plus, la composition de Duchêne exploite les atouts qu’offre le site.

Par d’habiles perspectives, elle intègre la Loire et les vastes terres agricoles et boisées qui constituent le domaine des Broglie.

Le parc comporte en outre divers aménagements :
-  Le réservoir appelé également "château d’eau" est construit, dès l’acquisition du domaine, et avant l’arrivée de l’architecte paysagiste Henri Duchêne.

Par la suite, l’architecte tire parti du réservoir et l’englobe dans un bosquet d’arbres et d’arbustes. 

À cette période, le château d’eau a comme principal objectif d’alimenter en eau le premier potager situé à proximité, et cela à partir de pompes installées dans une maison du bourg, puisant l’eau directement dans la Loire.

Les cuves métalliques étant hors d’usage de nos jours, la réserve d’eau toujours pompée dans la Loire est enterrée depuis 1987 au pied du château d’eau dans un espace traité en clairière qui n’existe pas à l’origine.







La forteresse de Chaumont-sur-Loire fut bâtie vers l’an 1000 pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou.
En 1465,
Louis XI fait brûler et raser le château qui sera reconstruit quelques années plus tard. 

Propriété de la famille d’Amboise durant 500 ans, c’est Charles II
d’Amboise qui inaugure sa métamorphose en château d’agrément dans le
style Renaissance.

Le décor sculpté prend de l’importance et devient l’élément majeur des façades extérieures.

En 1550,
Catherine de Médicis acquiert le domaine, mais ne lance pas de grands chantiers sur le château, dont elle se sépare en 1560, au profit de Diane de Poitiers.
L’ancienne favorite du roi met en œuvre les travaux qui lui confèrent sa physionomie actuelle, avec en particulier,l’achèvement des chemins de ronde du châtelet d'entrée et de la tour Saint-Nicolas.

En 1750,
Jacques-Donatien Le Ray ordonne la destruction de l’aile Nord et ouvre ainsi un point de vue unique sur la Loire.
Il accueille le sculpteur italien Jean-Baptiste Nini.

Le Château présente aujourd’hui
la plus belle collection au monde de médaillons "pièces uniques"
de ce célèbre sculpteur.

En 1875,
Marie-Charlotte-Constance Say achète le château et se marie avec le prince Henri-Amédée de Broglie.

Elle décore les pièces avec du mobilier Renaissance et supervise de nombreux travaux pour rendre la demeure digne des plus grandes réceptions.

C’est l’architecte Paul-Ernest Sanson qui sera en charge de ce chantier.

Ce dernier conçoit également les luxueuses écuries.

Enfin, l’architecte Marcel Boille procède à l’édification de la ferme modèle du Domaine.

Cédé à l’État en 1938
par la Princesse d'Orléans et Bourbon,
le Domaine de Chaumont-sur-Loire est la propriété de la Région Centre-Val de Loire depuis 2007 et Établissement Public de Coopération Culturelle depuis janvier 2008.


La salle du conseil
Elle possède
- un exceptionnel carrelage Majolique du XVIIème siècle,
acquis par la famille de Broglie et provenant du palais Collutio de Palerme en Sicile.
- Une table à allonges à l’italienne du XVIème siècle,
- une taque de cheminée de la fin du XVIIème siècle provenant du château de Ménars (situé à proximité de Blois),
- un tableau figurant Diane de Poitiers (XIXème siècle)
- ainsi qu’un exceptionnel ensemble de tapisseries enrichissent l’agencement de  cette pièce.


Les Écuries
furent édifiées en 1877 par Paul-Ernest Sanson, architecte du Prince et de la Princesse de Broglie.
Elles étaient considérées à la fin du XIXème siècle comme les plus luxueuses et les plus modernes d’Europe.
La sellerie renferme de somptueux harnais réalisés notamment par la maison Hermès.





Ce commentaire a été modifié le 06/10/2018 à 01:07
05/10/2018 - 14:04
Champignons en couleurs

Photos de JILL BLISS
 












03/10/2018 - 09:14
Bonjour Andrée et Bisous, quel régal, elles sont si belles ces allées!!!!merci beaucoup.
03/10/2018 - 09:00
03/10/2018 - 08:59
03/10/2018 - 08:57
03/10/2018 - 08:56