VOYAGES

Par Victoria il y a 7 années 5 mois
04/09/2021 - 09:50

   NICE   ENTRE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO !!!!!!!!

  VICTORIA POUR CETTE BONNE NOUVELLE .
28/05/2021 - 01:04

Chef d'œuvre gothique flamboyant.

Le monastère royal de Brou est un complexe religieux situé à Bourg -en- Bresse  dans  l'Ain,
une des capitales de l'ancien duché de Savoie .



Ses bâtiments monastiques abritent le musée municipal de Bourg-en-Bresse.
Le musée municipal de Bourg-en-Bresse, fondé en 1854, est abrité dans l'une des ailes du deuxième des trois
cloîtres du monastère royal de Brou.
Il présente une riche collection de peinture, notamment flamande et française, du XVe siècle jusqu'à l'art moderne.
La sculpture est aussi représentée, surtout la sculpture religieuse ancienne.
Le fonds principal du musée est composé des 120 tableaux donnés au milieu du XIXe siècle par Thomas Riboud (1765-1835), avocat et député de l'Ain qui sauva l'abbaye de la destruction et la protégea en tant que monument national.


Le monastère royal de Brou est un chef-d'œuvre de l 'ART GOTHIQUE FLAMBOYANT  flamand du début du XVIe siècle.


Il se compose :

- d'un ensemble de bâtiments monastiques construits entre 1506 et 1512 ,


et
- de la somptueuse église Saint-Nicolas - de- Tolentin de Brou , édifiée de 1513 à 1532 
par Louis van Bodeghem .



Cet ensemble architectural rare a été bâti à grands frais par la très puissante  Marguerite d 'Autriche , duchesse de Savoie , gouvernante des Pays-Bas bourguignons , marraine et tante de Charles Quint .
(Marguerite de Habsbourg-Bourgogne, archiduchesse d'Autriche, fut successivement princesse de Bourgogne, fille de France, infante d'Espagne et duchesse de Savoie.)

Elle fit édifier l'ensemble en mémoire de son époux Philibert le Beau  et pour respecter le vœu fait par sa belle-mère Marguerite de Bourbon .
(
Philibert II, dit le Beau, né au château de Pont-d'Ain le 10 avril 1480, mort dans le même lieu le 10 septembre 1504, est duc de Savoie et prince de Piémont de 1497 à 1504.)
( Marguerite de Bourbon, appelée aussi Marguerite de Berry, née le 5 février 1438, morte le 24 avril 1483 à Pont-d'Ain, est une princesse de la branche Bourbon de la dynastie capétienne.)

Ce tombeau, de Marguerite de Bourbon ,  dans un enfeu, est conforme à la tradition médiévale :
une niche abrite un gisant unique. Le soubassement animé par des pleurants rappelle les tombeaux des grands ducs de Bourgogne, conservés aujourd’hui au musée des beaux-arts de Dijon.


Au centre du chœur, le tombeau de Philibert est dit « moderne »
car il comprend deux niveaux:
en haut, le prince de Savoie en tenue officielle, dit « au vif », et en bas, le simple mortel, nu dans son linceul, appelé « transi ».
Le gisant de Philibert « au vif » nous présente ainsi le jeune duc, la tête tournée vers sa femme et les mains orientées vers sa mère, revêtu de ses habits d’apparat et du collier de l’ordre de l’ Annonciade, les pieds appuyés sur un lion, symbole de force.
Des « enffans » ou putti (à la mode italienne) tiennent l’écu de Savoie et le heaume de Philibert.
À l’étage inférieur, le soubassement ajouré (typiquement flamboyant) laisse deviner le transi.
La petite statuaire qui entoure le tombeau a été réalisée par un atelier flamand implanté en terre de Bresse à partir de 1513.
Ces gracieuses jeunes femmes vêtues à la mode brabançonne sont en fait des sibylles, c’est-à-dire des prophétesses de l’Antiquité, qui auraient prédit la vie du Christ. Parmi elles, la plus célèbre est sans doute Agrippa, jeune femme à la longue tresse et à la tournure élégante, sur la robe de laquelle on devine un fouet censé évoquer la flagellation du Christ

Le tombeau de la fondatrice des lieux – Marguerite d’Autriche – est le plus imposant.
On retrouve là un tombeau moderne sur deux niveaux mais surmonté d’un dais d’architecture très flamboyant.
Le transi, en partie basse, est travaillé avec beaucoup de réalisme (longs cheveux dénoués).
Le gisant, sculpté par Conrad Meyt, sculpteur flamand, évoque la princesse à sa mort, à l’âge de 50 ans.
Elle porte, suspendu à un collier, un médaillon représentant Philibert le Beau.
Au pied de ce tombeau et dans tout le chœur, se trouvait un pavement historié d’une grande richesse décorative
(têtes de personnages antiques ou contemporains).
Des navettes hexagonales portant des entrelacs de branchages entouraient les carreaux carrés.
Ce pavage de faïence, technique nouvelle pour l’époque et importée d’Italie, contribuait à la luxuriance du chœur tout comme les
vitraux. Il a disparu en grande partie, effacé par le frottement des pas, dès le XVIIIème siècle et fut définitivement déposé au XIXème
siècle.


Bâtie selon un plan traditionnel en croix latine à transept saillant, l’église exprime la virtuosité qui caractérise l’art gothique flamboyant.

  
Détail des stalles en chêne, 1532, classé au titre des monuments historiques
© Département de l'Ain / P. Hervouet


Les fastes du style s’épanouissent à profusion dans cette dentelle de pierre.
Ce ne sont que cannelures, niches, pinacles, arcatures, archivoltes festonnées, feuilles de choux frisés... formant un exceptionnel ensemble artistique à l’aube de la Renaissance.

 P et M   

La nef dépouillée contraste avec le chœur qui concentre toute la splendeur décorative.
Sobre et voûtée d’ogives, elle est flanquée de bas-côtés et de chapelles.

  retable monumental

La lumière pénètre largement à travers les verres clairs de ses grandes baies en arc brisé.


Verrière de la chapelle de la princesse © Département de l'Ain / C. Penez

N’étant pas une église paroissiale, mais un mausolée dans lequel ne priaient que les moines augustins, elle ne contient aucun banc pour les fidèles.

Le jubé a été conçu, non seulement pour séparer la nef du chœur, mais aussi pour porter une galerie.
Abondamment décoré d’une dentelle de pierre, il développe trois arcades en arc surbaissé au-dessus desquelles un passage protégé par des balustrades permettait la circulation de Marguerite d’Autriche entre son oratoire et ses appartements privés.



Un somptueux dallage coloré et figuré ornait le sol du chœur. En faïence polychrome fragile, il a disparu progressivement sous les pas
des visiteurs. Seuls 200 carreaux sont conservés aujourd’hui sur près de 9 000 à l’origine.
Leur vocabulaire décoratif se rattache à la Renaissance avec une grande variété de personnages antiques, trophée d’armes ou d’instruments de musiques, entrelacs dans des tons de bleu et ocre jaune.

L'église du monastère, unique en France par son style bruxellois, s’impose par sa remarquable toiture.
Les travaux de restauration engagés de 1996 à 2000 ont restitué, conformément aux dispositions d’origine, le haut comble à deux versants pentus couvert de tuiles vernissées de quatre couleurs disposées en losange.
Cette toiture d'inspiration bourguignonne affichait au loin l'ambition politique de la princesse à recouvrer le duché de Bourgogne.
La toiture de l'église de Brou a été restaurée en 1996.
Les tuiles plates vernissées et colorées ont un motif losangé aux couleurs de la région (brun foncé, pain d'épice, jaune et vert)
vu de l'est



Bâtiments monastiques :


Le deuxième cloître © Département de l'AIN / C. Penez

Dans les premières années du chantier, la priorité est donnée à l’établissement convenable des moines augustins de Lombardie chargés de prier pour les illustres personnes enterrées à Brou.
Edifiés de 1506 à 1512, les bâtiments monastiques s’articulent autour de l’église et de trois cloîtres.



Chacun répond à une fonction particulière :


- le premier, lieu de transition entre le monde extérieur et la communauté des moines,
abrite aussi les appartements de Marguerite d'Autriche ;

- le second, le plus vaste, remplit la fonction traditionnelle de lieu de médiation et de promenade pour les moines ;



- le troisième, séparé des deux autres par le grand corps du bâtiment principal, répond aux besoins pratiques de la vie monastique ;
le style bressan de son architecture conduit à penser qu’il a été réalisé par des maîtres-maçons locaux.



Le rez-de-chaussée abrite les salles de la vie communautaire des moines, dont deux salles capitulaires et le réfectoire.

A l’étage, un vaste couloir plafonné à la française dessert les cellules avec antichambre réparties sur toute la longueur du bâtiment.

L’aisance financière des moines du vivant de Marguerite d’Autriche s’estompe progressivement et l’entretien des bâtiments devient de plus en plus lourd.

Les moines augustins déchaussés français qui leur succèdent, demeurent néanmoins à Brou jusqu’à la Révolution française, date à
laquelle ils sont contraints d'abandonner les lieux.
Le bâtiment est saisi comme bien de la nation.

Thomas Riboud, procureur général syndic de l’administration départementale, obtient de l'assemblée constituante que Brou soit classé monument national ce qui le garantit de toute destruction.


Dès 1791, l’église sert de grenier à fourrage pour l'armée ;les bâtiments monastiques sont reconvertis en caserne pour les
invalides et la garde départementale, et en prison pour les prêtres réfractaires.






Réouverture du monastère prévue le 19 mai 2021

Couleurs d’amour revient début juillet : nouveau spectacle à Brou




01/05/2021 - 21:06
PORTUGAL

Le plus grand pont piétonnier du monde ouvre au Portugal
Il a fallu deux ans aux travailleurs pour terminer le pont.
Le pont portugais a coûté 2,8 millions de dollars à construire.
C'est environ le temps qu'il vous faudra pour franchir cette passerelle géante, située à une heure de route de Porto, au Portugal.

Les vues sur les montagnes parsemées de roches couvertes d’une végétation luxuriante sont spectaculaires depuis le passage à niveau de 1693 pieds,
mais le sentier en grille métallique transparent qui oscille à chaque pas pourrait donner à de nombreux marcheurs une pause.

Le pont traverse la rivière Paiva en mouvement rapide dans le géoparc d’Arouca, suspendu à 574 pieds au-dessus de l’eau.

Les voyageurs seront autorisés à marcher le long du pont à partir du 3 mai 2021.

«Nous avons dû surmonter de nombreux défis… mais nous l’avons fait», a déclaré la mairesse d’Arouca, Margarida Belem.
“Il n’y a pas d’autre pont comme celui-ci dans le monde.” "Avec des fils".


Pour les plus courageux qui oseront franchir cette passerelle, celle-ci imite la sensation de marcher dans l'air, notamment grâce aux panneaux de verre qui laissent voir à travers.

Un pont appelé “516 Arouca”
Situé dans le Géoparc d'Aruca, ce pont suspendu de type tibétain (un pont affaissé avec des câbles en acier et deux tours en béton en forme de V à chaque extrémité) est la nouvelle attraction phare .


Crédit : 516 Arouca
17/04/2021 - 20:16
Merci Clodisa ,
mais , là, il me vient un doute : je crois bien que j'ai déjà fait un sujet sur EZE ....Il y a quelques temps ......


17/04/2021 - 19:28
ET UN GRANDMERCI VICTORIA, TRÈS BEAU ET INTÉRESSANT TOUT ÇÀ BON WE

17/04/2021 - 18:27
Èze, petit village perché sur la Méditerranée

©Pixabay
La cité médiévale construite à flanc de falaise avec ses ruelles escarpées




LE JARDIN EXOTIQUE :

400 mètres au-dessus; perché en nid d’aigle sur les hauteurs de la ville,
LE JARDIN EXOTIQUE  attire 250 000 visiteurs chaque année.


Le jardin exotique d’Eze est aménagé sur l’emplacement d’une ancienne forteresse médiévale à 429 mètres au-dessus de la Méditerranée.
Le panorama est l’un des plus exceptionnels de la Riviera.
Le regard porte jusqu’aux monts de l’Esterel et au golfe de Saint-Tropez.




Aujourd’hui, le jardin exotique d’Eze abrite dans sa partie sud plusieurs dizaines d’espèces de plantes succulentes, de xérophytes venues de tous les continents.




La partie nord accueille des plantes méditerranéennes ou de régions humides avec des grottes et une cascade.
Des parcours thématiques et artistiques incitent le visiteur à la flânerie et à s’imprégner de l’histoire des lieux.
Le jardin exotique d’Eze a reçu le prix spécial régional du fleurissement et le label jardin remarquable.




C’est Stéphane, jardinier (et un peu alpiniste !), qui prend soin avec son équipe des 150 espèces de plantes différentes Cactus, plantes grasses et végétation tropicale peuplent ce décor vertigineux !




HISTOIRE :

cc 220 av. J.C:
édification d’un castellaras.

IIe s. ap. J.C:
création d’un oppidum. Désignation d’Eze dans l’Itinéraire d’Antonin sous le nom d’Avisionis portus.

Xe siècle:
occupation d’Eze par les Sarrasins.


1075:
première mention du nom “Eze” dans un document de l’Abbaye Saint-Pons de Nice (aujourd’hui l’hôpital Pasteur).

1764:
début de construction de l’église N.-D. de l’Assomption.


L'église Notre-Dame de l'Assomption d'Èze est une église de style néoclassique  du XVIIIe siècle .
L'édifice est classé au titre des monuments historique en 1984


    Le 26 septembre 1777, l'évêque de Nice a consacré deux cloches ayant pour nom Marie-madeleine et Laurence.
Charles-François Fighiera a donné à l'église des reliques de saint Germain, le 16 août 1778.

Elle fut consacrée le 17 mai 1779.
L'église a été réparée en 1887.
Le clocher a été édifié au XIXe siècle.
Il a été plusieurs fois frappé par la foudre qui a fait disparaitre la coupole d'origine.

La couleur bleue du cadran de l'horloge est celle de la Vierge.

L'aspect classique de la façade de l'église contraste avec son intérieur baroque.

   
La  façade ocre est de style néoclassique percée d'un oeil de boeuf, avec des doubles pilastres grecs corinthiens ,
flanquée d'un  clocher  carré de deux niveaux.

Une  NEF unique de style Baroque  est rythmée par des chapelles  latérales.

Elle possède un riche décor intérieur.



 "Notre Dame de l'Assomption" qui fut construite entre 1764 et 1768 et dont les matériaux de construction (en particulierles moellons de calcaire) furent acheminés jusqu'au village, à dos d'homme gratuitement...

1792:
rattachement d’Eze à la France. Scission de la commune de la Trinité.

1814:
Eze retourne à la Maison de Savoie.

1860:
rattachement définitif d’Eze à la France.

Les plus anciennes traces d’occupation des sols sur la commune remontent au néolithique vers 2000 ans avant J.-C. au Mont Bastide. A l’âge du fer les Celto-Ligures , populations pastorales de la région, élèvent de nombreux castellaras *.
* Ces enceintes en blocs de pierres sèches étaient généralement construites sur des hauteurs comme à l’emplacement du village ou du Mont Bastide qui domine, à 567 m. d’altitude, la mer et la voie héracléenne.

La commune et ses alentours seront aussi occupés par les Romains et les Gallo-Romains.

Le nom d’Eze viendrait :
- soit du port d’Avisio, situé dans la baie de Saint-Laurent d’Eze mentionné dans l’itinéraire maritime d’Antonin,
- soit comme le rapporte la tradition orale, de la déesse Isis que les Phéniciens auraient vénérée sur le rocher.

Isis

Èze (Esa en Niçois , Eza en Italien )
Ses habitants : les Ézasques.

Avec la fin de l’Empire romain, la région est traversée par des vagues d’invasions barbares qui obligent les populations à réoccuper ces sites.

Eze acquiert vite son caractère défensif.

Peu après l’établissement du village, les Ezasques subissent au Xe siècle l’occupation des Maures.
Pendant près de quatre-vingt ans ces derniers, établis au Fraxinet derrière Saint-Tropez, rançonnent les populations du Sud-Est.      ----Guillaume de Provence et ses alliés mettent fin à leurs exactions vers 973.

Au milieu du Moyen Age, Eze s’étend de la mer jusqu’à la rive droite du Paillon, comprend le prieuré de Saint-Laurent d’Eze ainsi que les localités de La Trinité et de Laghet qui seront détachées en 1818 par décret du comte de Savoie, Victor Emmanuel Ier.

A partir de 1388, Eze appartient à la Maison de Savoie.
Dès lors sa destinée sera liée à la politique de ce petit royaume souvent opposé à la France.
Conscients de l’intérêt stratégique du Comté de Nice, leur seule ouverture maritime, les comtes de Savoie améliorent les fortifications d’Eze et protègent la cité d’une double porte fortifiée, “la Poterne”.
---Ils apportent aussi de nombreuses modifications au Château, bâti dans le courant du XIIe siècle, afin de l’adapter aux progrès de l’artillerie.
Cet édifice a toujours relevé de l’autorité supérieure quelle soit de Provence ou de Savoie.




En 1543 La flotte turque et son allié français commandés par Barberousse dans leur lutte contre Charles Quint, s’emparent du village.

En 1706, Louis XIV porte un coup décisif à la cité pendant la guerre de Succession d’Espagne en ordonnant la destruction des remparts et du château afin de supprimer un éventuel point de résistance entre Villefranche et Monaco.

Des vestiges de lignes fortifiées en pierres sèches témoignent aussi de la présence sur la commune de troupes françaises, alliées cette fois, pendant la guerre de Succession d’Autriche au milieu du XVIIIe siècle.

Entre la Révolution française et la fin du Ier Empire la commune est annexée à la France et y est définitivement rattachée après le vote à l’unanimité des Ezasques les 15 et 16 avril 1860.


En dépit des aléas de l’histoire, la vie des habitants, rythmée par le cours des saisons, a peu évolué jusqu’à l’époque moderne. ----Pendant une partie du Moyen Age la commune est aux mains de quelques familles seigneuriales dont les noms résonnent toujours dans les ruelles :
- Riquier, d’Eze, Badat, Blacas…

Avant le Xe siècle, Eze, comme Nice et une quinzaine villages, appartenaient à une seule famille apparentée au comte de Provence.

Au fil des ans, donations, mariages et legs mirent fin à l’indivis des communes.

Ces seigneurs, puis les comtes de Savoie eurent régulièrement des heurts, parfois violents, avec la Communauté au sujet des droits de moyenne ou de haute justice.
Si le rôle des juges préoccupait peu les Ezasques, il n’en était pas de même de celui du bayle chargé de la basse justice .
---Ce personnage choisi par le comte veillait en effet à l’application des lois, constatait les infractions telles le non paiement des tasques sur les productions agricoles, la production de chaux, ou le non respect des bandites ou bandita, ces pâturages réservés à des propriétaires de troupeaux.

Jusqu’à la fin de la première guerre mondiale,
les Ezasques vivaient surtout du revenu de leur terre complété par l’élevage de quelques chèvres, brebis et, dans une moindre mesure, du vers à soie.




La culture sur “planches”, ces parcelles soutenues de murets en pierres sèches nécessitait de nombreux efforts.

---L’hiver était essentiellement consacré à leur remise en état.
Sur ces reliefs escarpés, l’âne, cet animal à tout faire, fournissait une aide appréciable.
Il n’était pas rare d’en croiser chargés de légumes ou de fruits, fèves, pois chiches, courges, noix, amandes… sur le chemin du village ou d’un marché voisin.
pois chiches


Parmi les arbres fruitiers,
certains étaient plus précieux que d’autres,
- le figuier (la figuiera),
- le caroubier,
- la vigne (la souca),
- l’olivier et
- les agrumes,
- cédrats,
- orangers ou
- citronniers.

----Rien d’étonnant donc que l’on ait très tôt cherché à les mettre sous la protection de saints.

olivier


Dans le comté de Nice on invoquait volontiers saint Grat contre les maladies des végétaux.
Son portrait figure sur un des retables de l’église aux côtés de saint Sébastien que l’on priait pour se protéger de la peste.

saint Sébastien


Peu à peu, les cultures vivrières ont cédé la place à celle des fleurs, des œillets en particulier.





Avec l’arrivée dans le village du Prince Guillaume de Suède et des musiciens Balokovic et Barlow dans les années folles,
tous séduits après George Sand et Friedrich Nietzsche, par la luminosité et la majesté du lieu, la commune s’ouvre timidement au tourisme.
Nietzsche


Eze Bord de Mer, desservi par le chemin de fer, se développe à l’abri d’une pinède.



 

-------Artistes et artisans s’installent dans le village

EZE en bas , bord de mer

Saint Laurent d' EZE





HISTOIRE :

Le jardin exotique

Après la seconde guerre mondiale des dizaines d’hommes transportent sur leur dos des sacs remplis de terre et de moellons vers les ruines du château où subsistent toujours quelques pans de murs.
C’est là qu’André Gianton, le maire de l’époque, avec le concours de Jean Gastaud, père du Jardin exotique de Monaco, a décidé de
créer un jardin exotique.

Le site est bien abrité des vents du nord par le plateau de la Revère et sa déclivité assure un drainage efficace.
---Car il s’agit d’implanter ici des plantes adaptées à la sécheresse :
- des cactus,
- des agaves,
- des aloès…
Sur les photos de l’époque les parterres sont parsemés de jeunes coussins de belle-mère, certains sont encore dans leur pot, entourés d’euphorbes juvéniles.

agaves.

Il s’agit d’une véritable gageure et d’un pari sur l’avenir.

Devant le succès d’une telle initiative cette première phase d’aménagement fut bientôt suivie d’une seconde.

Les ruines du château
Les ruines au sommet du jardin nous rappellent que l’histoire du château est intimement liée à celle du village.
A la Belle Epoque, les ruines du château sont l’objet de visites des premiers touristes qui viennent profiter.




contact@jardinexotique-eze.fr www.ville-eze.fr - www.Jean Philippe Richard Sculpteur.fr - www.eze-tourisme.com - www.cotedazur-tourisme.com
10/04/2021 - 02:59
Un site géologique spectaculaire ,monument naturel incontournable de Haute-Loire.
Le ravin de Corboeuf, est un fragile canyon d’argiles multicolores, parfois appelé Colorado Français


 

C’est comme si la croûte terrestre s’était entrouverte pour laisser entrevoir ses strates d’argiles beiges, vertes et bleutées sur une
épaisseur de près de 50 mètres.



Un lent travail géologique qui donne à ces Ravins de Corboeuf des faux-airs de canyons.
Si on profite d’un bel aperçu depuis le hameau de Chastel (Rosières), c’est en empruntant le sentier de découverte de 3,2 km qui l’entoure qu’on prendra toute la dimension de ce mastodonte sédimentaire.


 Le hameau de Chastel avec  un ancien four à pain et un lavoir  :




  Rosières
Rosières  Ce village se situe à 18 km du Puy en Velay. L’église de Rosières a été construite au 12ème siècle.
Ensuite, elle s’est agrandie au 16 ème siècle avec la construction de deux chapelles.
Puis, elle a été restaurée en 1981 et classée en tant  que monument historique.



Les ravins de Corboeuf, situés sur la commune de Rosières, en Haute-Loire, classés par le Ministère de l'Environnement.

      Les ravins de Corboeuf constituent le 14e site classé en Haute-Loire, au même titre par exemple que :
- le Mont Mézenc ou
- le rocher Corneille.


Les ravins de Corboeuf, c'est un site géologique exceptionnel :
- profonds d'une quarantaine de mètres,
- l'argile qui les compose prend des couleurs multiples selon les lumières et les saisons.

"L'origine de ce paysage remonte à environ 40 millions d'années lorsque la plaine de l'Emblavez et le bassin du Puy
constituaient un immense lac.
Les ravins d'argile que l'ont voit aujourd'hui sont les sédiments qui restent de ce lac"

explique Andrée Ramousse, adjointe au maire de Rosières.


Surnommé le petit Colorado auvergnat, ce site atypique se découvre au cours d’une balade familiale
empruntant une partie de la Galoche, l’ancienne voie ferrée qui reliait notamment Lavoûte-sur-Loire et Yssingeaux.






La Galoche,
du chemin de fer à la voie verte:
Sur une distance de 22 km, entre Lavoûte-sur-Loire et Yssingeaux, le petit train de la Galoche a transporté des flots de
voyageurs du pays, de 1890 à 1952.

Ce petit train était le moyen de locomotion principal pour de nombreux voyageurs qui se rendaient au marché d’Yssingeaux, pour y faire commerce de grain, de fromage ou de dentelle, et s’entassaient dans les inconfortables wagons de bois.

Après la cité des cinq coqs, les voyageurs pouvaient poursuivre leur périple en train en direction de Dunières et même au-delà, jusqu’à La Voulte-sur-Rhône, en Ardèche.

La construction de la ligne a nécessité de grands travaux d’art, parmi lesquels le viaduc en courbe de Chavalamard.
          Aujourd’hui transformée en paisible chemin de randonnée, parsemée de bancs et tables de pique-nique,
la Galoche est intégrée dans la Via Fluvia, la voie verte qui relie les fleuves Loire et Rhône.


Via Fluvia


RANDONNÉE  Pour Découvrir le Ravin de CORBOEUF :
Depuis le parking, une balade de 3,2km sur le PR 624
vous permet de faire le tour du ravin de Corboeuf par la Via Fluvia et le hameau de Chastel.

Ce dernier a su conserver et restaurer l’ensemble de son patrimoine vernaculaire :
lavoir, four, croix, maison d’assemblée, ......Il mérite le détour !


Si l’accès au site lui-même est interdit (ravin) , un sentier en balcon de 3,5 km, accessible à pieds ou à vélo, offre des points de vue variés sur ces ravins.

Un parking aménagé près de la gendarmerie de Rosières permet de se garer non loin du point de départ de la balade, indiqué par des panneaux.

C’est depuis l’ancienne gare et le long de la voie ferrée, aménagée en chemin carrossable, que s’effectue la première partie de l’itinéraire.


Seulement quelques centaines de mètres après le départ,
un premier viaduc offre une vue spectaculaire sur les ravins de Corboeuf. Une pause photos s’impose.

La balade se poursuit au rythme des panoramas sur les gorges de la Suissesse, avant de quitter le chemin de la Galoche pour
rejoindre Rosières par Chastel.(
Ça grimpe, mais la traversée de ce hameau en vaut la peine.)

Lorsque l’espace se libère dans la végétation, la vue en surplomb sur cette curiosité géologique est à couper le souffle.
   On découvre les différentes couleurs de l’argile, qui évoluent en fonction de la luminosité.
On admire aussi l’alternance de petits ravins et de crêtes aiguës, un ensemble de formes que les géographes appellent badlands.


Les ravins de Corboeuf sont aussi accessibles en voiture en rejoignant directement le hameau de Chastel.

www.ville-rosieres.fr


08/04/2021 - 17:49
LE  PETIT  TRAIN  DE  LA  MURE  (ISERE )

Le chemin de fer de La Mure, dit aussi le petit train de La Mure, est un chemin de fer à voie étroite, devenu depuis 1997 
une ligne touristique reliant SAINT-GEORGES-de-COMMIERS * à LA MURE *, dans le SUD  du département de l ' ISÈRE * .




-* Saint-Georges-de-Commiers est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants s'appellent les Saint-Georgeois et les Saint-Georgeoises.
- * La Mure est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
- *
Le département de l’Isère est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes et tirant son nom de la rivière Isère, affluent de la rive gauche du Rhône. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 38. Sa préfecture est Grenoble.

Depuis l'éboulement massif du 26 octobre 2010 d'une falaise surplombant la ligne,
la circulation est interrompue et seul le musée de la Mine Image attenant à la ligne à LA MOTTE-d' AVEILLANS  * reste ouvert.
*- La Motte-d'Aveillans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cependant, après dix ans d'interruption de service, la réouverture de la ligne sur une portion de 15 km depuis LA  MURE  est programmée pour le 1er juillet 2020, puis reportée au printemps 2021

La ligne est inaugurée le 24 juillet 1888, ouverte le 1er août 1888, exploitée en traction vapeur, puis à partir de 1892  par le service des Ponts et Chaussées de l'Isère.

La ligne comporte dix huit tunnels, dont sept dépassent une longueur de deux cent cinquante mètres :
- la Festinière, mille soixante et onze mètres,
- les Ripeaux, quatre cent trente huit mètres,
- Brondes, quatre cent un mètres,
- Ravison, trois cent quatre vingt treize mètres,
- Serguignier, trois cent neuf mètres,
- les Challanches II, deux cent quatre vingt dix huit mètres,
- Pré Baron, deux cent cinquante quatre mètres.
Leur longueur cumulée est de quatre kilomètres deux cent cinquante sept mètres,
soit plus de quatorze pour cent de la longueur de la ligne.

Tous sont en courbe, sauf le plus long et les trois plus courts

La ligne comporte neuf ponts ou viaducs d'une longueur de plus de trente mètres de long :

Le viaduc supérieur de Loulla vu depuis le viaduc inférieur


- Vaulx, cent soixante dix mètres,
- Loulla amont, cent dix mètres,
- Loulla aval, quatre vingt cinq mètres,
- le Pivou, cinquante neuf mètres,
- la Rivoire II, cinquante cinq mètres,
- la Clapisse, cinquante cinq mètres,
- Valley, quarante quatre mètres,
- la Rivoire I, trente quatre mètres,
- les Brondes, trente quatre mètres.

Tous sont construits en maçonnerie  ; les trois plus courts sont des ponts en arc , d'une seule portée, de quinze ou vingt cinq mètres d'ouverture ; les six autres sont des ponts voûtés   formés de plusieurs arches égales, de dix ou douze mètres d'ouverture.
La plupart sont en courbe, et tous sont en déclivité.

À l'origine, le chemin de fer assurait le transport des voyageurs et aussi celui des marchandises,
notamment le charbon anthracite des mines (anthracite).
En 1935,
au service d'été, il assurait trois allers-retours quotidiens entre Saint-Georges-de-Commiers et Corps, et un quatrième entre Saint-Georges et la Mure.
Le billet pour un trajet Grenoble - Corps aller-retour coûtait quinze francs (dix pour la Mure).
Valbonnais était desservi par des voitures directes depuis Saint-Georges détachées en gare de Siévoz  et par des circulations entre Siévoz et Valbonnais, assurant les correspondances de et vers Corps.
L'embranchement de Notre-Dame-de-Vaulx assurait aussi un service voyageurs jusqu'en 1936.

La concurrence de la route est fatale au trafic voyageurs qui est arrêté en 1950.
La ligne est abandonnée en 1952 entre La Mure et Corps.

En 1978, exploitation touristique sur la ligne.

Du train on peut aussi admirer, outre les gorges du Drac et les lacs de retenue :



- à la Motte-les-Bains, au fond du vallon, le « château aux trois cent soixante-cinq fenêtres », ancien établissement thermal 
;

- entre la Mure et le tunnel de la Festinière, les restes des installations minières,  en direction du nord ;
le rocher de «la Pierre percée»* , une des  « sept merveilles du Dauphiné »*, dont la légende est narrée au passage par les accompagnateurs du train.


- * Les sept merveilles du Dauphiné sont des curiosités naturelles de la géologie alpine ou des constructions anciennes marquantes. Toutes sont situées dans le département français de l'Isère, issu en 1790 de l'ancienne Province du Dauphiné.

-* La Pierre Percée est une arche naturelle sur une colline de l'Isère, sur la commune de Pierre-Châtel, au sommet de la colline des Creys, ayant la particularitéde posséder un trou en arc de cercle de 3 m de hauteur. La roche qui la constitue est de la cargneule. Sa forme évoquant un monstre accroupi est source de nombreuses légendes locales.On y accède soit par le versant de Pierre-Châtel soit par celui de La Motte d'Aveillans.



Motte -les-Bains

De la légende de la Pierre Percée à celle du Mont Aiguille,
le Chemin de fer de la Mure a longtemps entraîné ses passagers à la découverte des mystères du vaste plateau alpin et de sa région, la Matheysine.
Mont Aiguille



2015 :Un voyage pittoresque à bord du chemin de fer de la Mure, considéré comme la plus belle ligne des Alpes.
Ce fût le premier train au monde à rouler en haute tension 2400 V.
Dernière nouvelle : Ce train va bientôt repartir ...


08/04/2021 - 09:54
08/04/2021 - 09:48
A TOI VICTORIA                                                                    VRAIMENT TRÈS INTÉRESSANT, JE FINIT PAR CONNAÎTRE TON LYON!! ÇÀ ME PLAÎT BIEN !!!
VOYAGER COMME ÇÀ, SANS FATIGUE, C'EST CHOUETTE !!!