À l’angle de la rue de l’Église et de la route de Genas, le chat de Montchat se dresse à l’entrée Est du quartier.
Logé dans la niche d’un saint, à quelques mètres de hauteur, le petit félin n’a pas toujours eu une vie paisible. Le chat a retrouvé sa niche Photo Alexandre Vieira
Dans les années 50, les assauts du temps ont eu raison de sa tête.
Le montchatois Paul Penin * réalise alors une nouvelle œuvre pour remplacer la statue existante.
En 1998, « l’emblème » du quartier est descellée et volée.
La statue sera retrouvée deux semaines après le larcin, dans une décharge. Rapidement replacée, elle fait encore aujourd’hui face à une statue de la Vierge Marie, installée à la même hauteur de l’autre côté de la rue. La Vierge Marie est représentée selon une statue en pierre datée de 1863.
Tous deux gardent l’entrée de Montchat et veillent tranquillement sur ses habitants.
Montchat est un quartier du 3 e arrondissement de la commune française de Lyon . Il en forme la partie orientale. Il se termine à l'est par une butte limitrophe de Bron et jouxte, dans sa partie nord,Villeurbanne .
Montchat : Le nom de la localité est mentionné, probablement pour la première fois, en 1479 sous la forme Montchal. Montchal est l'association de 2 mots : mont et de chal Comme c'est souvent le cas, le sens de chalétant devenu opaque a été interprété en chat, comme l'animal, «mont du chat» ayant un sens.
53 rue Lacassagne
Paul Penin * : Il fut une figure emblématique du quartier. Représentant la 4ème génération d'une famille de graveurs, sculpteurs et médailleurs. Ancien élève de l'école des Beaux-Arts de Paris, ancien conseiller municipal de la ville de Lyon (à droite sur la photo), Paul Penin donna beaucoup de son temps en s'engageant dans le milieu associatif, participant activement à l'essor des Fêtes de Montchat. C'est lui qui sculpta le chat de Montchat. Le 20 août 2017, il décéda dans sa 97ème année.
On en comptait 400 au début du XXème siècle, moitié moins aujourd’hui. www.madonesdelyon.fr
On On peut certainement parler d’un attachement filial entre les Lyonnais et la Vierge Marie qui explique l’apparition de statues religieuses dans les rues de la ville au cours des siècles.
La floraison de ces sculptures coïncide avec trois dates-clés de l’histoire mariale de Lyon :
Photos :Myriam De Santis Copyright Lelyondesgones A proximité de la place Bellecour, rue de la Charité une façade particulièrement chargée : Immeuble construit en 1879 Au centre, dans une niche, la statue de Jeanne d’Arc
UN BRIN D'HISTOIRE : la biennale de la jupe piquée.
En 2004 l'idée de promouvoir le costume régional , et plus spécifiquement la jupe piquée, pièce majeure du vêtement provençal féminin des XVIII° et XIX° s.par trop méconnue du grand public, naît d'un petit groupe de collectionneuses et passionnées.
Le projet voit le jour dans le cadre des Cent ans d'Histoire de la Confrérie St Eloi-St Christophe. Les Journées de la Jupe Piquée sont montées grâce au soutien de bénévoles et de professionnels de tous bords, qui acceptent spontanément de prendre part à la manifestation en y apportant leur savoir-faire. Et l'aide financière accordée par les collectivités : Communauté du Pays d'Aix, Ville de Trets, Conseil Général et Conseil Régional.
Le succès dépassera toutes les prévisions.
A ce stade, l'idée de pérenniser l'action tous les deux ans est prise. La manifestation 2006 étend sa notoriété ! De Saint-Tropez à la cité phocéenne, des terres gardoises à celles du Var, du Comtat Vénaissin au Pays Gavot, nombre de groupes et de particuliers participent et prennent part à la fête !
Le Trophée de l'Aiguille d'Or est créé. Son but : récompenser "la créativité, le mérite, la justesse des choix, la recherche et la cohérence, dans la reconstitution" d'une de ces pièces qu'elles s'appellent jupe, jupon ou cotillon piqués, qu'elles soient portées dessous ou dessus... avec toutes les variantes que cela implique. Le concepteur de ce trophée sera le joaillier bijoutier BC-GEM. Ce concours, ouvert à tous, concerne les participants (es) de la manifestation qui doivent au remplir un formulaire de questions préalablement établi.
Pour l'essentiel les notes concernent la précision d'exécution, l'habileté, le travail d'aiguille, la finesse des points. Une note technique, ainsi qu'une note de recherche/créativité/originalité des motifs est attribuée à chaque pièce. L'appréciation générale permettant de départager les candidats en cas d'ex-aequo. Le trophée de l'Aiguille d'Or est attribué à la production la plus remarquable sur le plan de la recherche, de la réalisation et de la fabrication. Organisé tous les deux ans, il se conclut par une cérémonie officielle de remise des prix. Chaque candidat étant récompensé d'un diplôme de participation. Le lauréat de l'Aiguille d'Or ne peut concourir l'édition suivante. En 2018 le réglement est modifié : Le Trophée de l'Aiguille d'Or est désormais attribué à la conception exclusive d'une jupe piquée non boutissée
2008 ! La fête s'étoffe d'une bourse d'échanges et de flashs "coup de coeur" mettant l'accent sur tel ou tel attrait d'une jupe piquée portée par une invitée. De petits "plus" associant dans une grande convivialité, participants et public amateur ou néophyte.
2010 sera une année charnière. La manifestation sur deux jours, rentrée dans les agendas, connait un grand succès avec plus de 150 dames en costume et nombre de messieurs, venus de toute la région et d'au-delà. Une association "Modes et Traditions" voit le jour le 22 novembre 2010. Elle est consacrée pour l'essentiel à la promotion et la sauvegarde du costume provençal maritime et de la jupe piquée en particulier.
À l’angle de la rue de l’Église et de la route de Genas, le chat de Montchat se dresse à l’entrée Est du quartier.
Logé dans la niche d’un saint, à quelques mètres de hauteur, le petit félin n’a pas toujours eu une vie paisible.
Le chat a retrouvé sa niche Photo Alexandre Vieira
Dans les années 50, les assauts du temps ont eu raison de sa tête.
Le montchatois Paul Penin * réalise alors une nouvelle œuvre pour remplacer la statue existante.
En 1998, « l’emblème » du quartier est descellée et volée.
La statue sera retrouvée deux semaines après le larcin, dans une décharge.
Rapidement replacée, elle fait encore aujourd’hui face à une statue de la Vierge Marie, installée à la même hauteur de l’autre côté de la rue.
La Vierge Marie est représentée selon une statue en pierre datée de 1863.
Tous deux gardent l’entrée de Montchat et veillent tranquillement sur ses habitants.
Montchat est un quartier du 3 e arrondissement de la commune française de Lyon .
Il en forme la partie orientale.
Il se termine à l'est par une butte limitrophe de Bron et jouxte, dans sa partie nord,Villeurbanne .
Montchat :
Le nom de la localité est mentionné, probablement pour la première fois, en 1479 sous la forme Montchal.
Montchal est l'association de 2 mots : mont et de chal
Comme c'est souvent le cas, le sens de chal étant devenu opaque a été interprété en chat,
comme l'animal, «mont du chat» ayant un sens.
53 rue Lacassagne
Paul Penin * :
Il fut une figure emblématique du quartier.
Représentant la 4ème génération d'une famille de graveurs, sculpteurs et médailleurs.
Ancien élève de l'école des Beaux-Arts de Paris, ancien conseiller municipal de la ville de Lyon (à droite sur la photo),
Paul Penin donna beaucoup de son temps en s'engageant dans le milieu associatif, participant activement à l'essor des Fêtes de Montchat.
C'est lui qui sculpta le chat de Montchat.
Le 20 août 2017, il décéda dans sa 97ème année.
Expression d’une piété mariale populaire depuis le XVIIème siècle,
la plupart des statues et niches qui sont érigées sur les façades des immeubles lyonnais
l’ont été par des anonymes, animés par un élan missionnaire et une foi discrète.
On en comptait 400 au début du XXème siècle, moitié moins aujourd’hui.
www.madonesdelyon.fr
On On peut certainement parler d’un attachement filial entre les Lyonnais et la Vierge Marie qui explique l’apparition
de statues religieuses dans les rues de la ville au cours des siècles.
La floraison de ces sculptures coïncide avec trois dates-clés de l’histoire mariale de Lyon :
1643 : instauration du vœu des échevins
1852 : installation de la statue dorée sur le clocher de la chapelle de Fourvière
1854 : proclamation du dogme de l’Immaculée Conception
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, on recensent une centaine de niches avec statues.
En 1913, André George leur consacre un ouvrage :
- Les madones des rues de Lyon
dans lequel il recense 400 sculptures.
La Vierge se penche vers la rue St Georges
Photos : Myriam De Santis Copyright Lelyondesgones
A proximité de la place Bellecour, rue de la Charité une façade particulièrement chargée :
Immeuble construit en 1879
Au sommet de la façade :
La devise de Jeanne d’Arc « Dieu et Patrie »
Milan
Bruxelles
Paris
Leipzig
Merci mesdames
Trets, près d’Aix-en-Provence
UN BRIN D'HISTOIRE : la biennale de la jupe piquée.
En 2004
l'idée de promouvoir le costume régional , et plus spécifiquement la jupe piquée, pièce majeure du vêtement provençal féminin des XVIII° et XIX° s.par trop méconnue du grand public, naît d'un petit groupe de collectionneuses et passionnées.
Le projet voit le jour dans le cadre des Cent ans d'Histoire de la Confrérie St Eloi-St Christophe.
Les Journées de la Jupe Piquée sont montées grâce au soutien de bénévoles et de professionnels de tous bords, qui acceptent spontanément de prendre part à la manifestation en y apportant leur savoir-faire.
Et l'aide financière accordée par les collectivités : Communauté du Pays d'Aix, Ville de Trets, Conseil Général et Conseil Régional.
Le succès dépassera toutes les prévisions.
A ce stade, l'idée de pérenniser l'action tous les deux ans est prise.
La manifestation 2006 étend sa notoriété !
De Saint-Tropez à la cité phocéenne, des terres gardoises à celles du Var, du Comtat Vénaissin au Pays Gavot,
nombre de groupes et de particuliers participent et prennent part à la fête !
Défilé en costumes et musique provençale Trets 2010
Le Trophée de l'Aiguille d'Or est créé.
Son but : récompenser "la créativité, le mérite, la justesse des choix, la recherche et la cohérence, dans la reconstitution"
d'une de ces pièces qu'elles s'appellent jupe, jupon ou cotillon piqués, qu'elles soient portées dessous ou dessus... avec toutes les variantes que cela implique.
Le concepteur de ce trophée sera le joaillier bijoutier BC-GEM. Ce concours, ouvert à tous, concerne les participants (es) de la manifestation qui doivent au remplir un formulaire de questions préalablement établi.
Pour l'essentiel les notes concernent la précision d'exécution, l'habileté, le travail d'aiguille, la finesse des points.
Une note technique, ainsi qu'une note de recherche/créativité/originalité des motifs est attribuée à chaque pièce.
L'appréciation générale permettant de départager les candidats en cas d'ex-aequo.
Le trophée de l'Aiguille d'Or est attribué à la production la plus remarquable sur le plan de la recherche, de la réalisation et de la fabrication.
Organisé tous les deux ans, il se conclut par une cérémonie officielle de remise des prix.
Chaque candidat étant récompensé d'un diplôme de participation.
Le lauréat de l'Aiguille d'Or ne peut concourir l'édition suivante.
En 2018 le réglement est modifié :
Le Trophée de l'Aiguille d'Or est désormais attribué à la conception exclusive d'une jupe piquée non boutissée
2008 !
La fête s'étoffe d'une bourse d'échanges et de flashs "coup de coeur" mettant l'accent sur tel ou tel attrait d'une jupe piquée portée par une invitée. De petits "plus" associant dans une grande convivialité, participants et public amateur ou néophyte.
2010 sera une année charnière.
La manifestation sur deux jours, rentrée dans les agendas, connait un grand succès avec plus de 150 dames en costume et nombre de messieurs, venus de toute la région et d'au-delà.
Une association "Modes et Traditions" voit le jour le 22 novembre 2010.
Elle est consacrée pour l'essentiel à la promotion et la sauvegarde du costume provençal maritime et de la jupe piquée en particulier.