VOYAGES

Par Victoria il y a 7 années 5 mois
23/07/2020 - 15:24
Merci, Victoria, très intéressant, je ne connaissai pas du tout ce coin de France !!!!
23/07/2020 - 02:19
Laghet ( Laghetto) est un  hameau dépendant de la commune de  La Trinité 
(autrefois appelée La Trinité -Victor  en l'honneur de Victor-Emmanuel Ier ),
département des Alpes-Maritimes , dans la région Provence-Alpes-Côtes d'Azur.



Dès le XVIIe siècle , la commune possède une chapelle dédiée à la Vierge Marie qui se manifeste par
des guérisons miraculeuses ;
le sanctuaire Notre-Dame de Laghet est aujourd'hui l'un des plus fréquentés en France par des pèlerins venus de tous les pays.
 


Il tient son nom de laguet qui signifie petit lac, étang.
Le gh est la graphie italienne  et l'on pourrait aussi bien écrire Laguet (italien : Laghetto)

En langue niçoise ; dixit : Le chanoine Georges Castellana, né et mort à Nice (1898-1964), qui est un ecclésiastique et lexicographe français on dit Laguet , et le gentilé * est double : lu Aguetan, lu Valounié.
(*Un gentilé est un terme désignant les habitants d’un lieu, d’une région, d’une province, d’un pays, d’un continent, par référence au lieu où ils habitent ou d'où ils sont originaires.
Par exemple, Parisiens, et Japonais sont des gentilés.)


 


En 1045, Raimbaud, comte de Vence et de Cagnes, en union avec sa femme Adélaïde et avec ses enfants, donne après lui pour le rachat de son âme le castrum de Lacs à l' abbaye Saint-Victor de Marseille *.
Il est fait mention dans une charte d'une source aménagée en fontaine.

     Une chapelle dédiée à Notre-Dame a dû être édifiée par les moines de Saint-Victor à la suite de cette donation.
(* L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au Ve siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels saint Victor de Marseille, qui lui donna son nom. L'abbaye prit une importance considérable au tournant du premier millénaire par son rayonnement dans toute la Provence. L'un de ses abbés, Guillaume de Grimoard, fut élu pape en 1362 sous le nom d'Urbain V. À partir du XVe siècle, l'abbaye entama un déclin irrémédiable.)

En 1652, dans la modeste  chapelle  du vallon de Laghet, entre Nice et Monaco,
la Vierge Marie  aurait répondu à la prière de dévots par plusieurs miracles .

 


La rumeur se répand, et les pélerins accourent nombreux ;
le sanctuaire s'édifie et les ex-voto commencent à en couvrir les murs.

On en compte aujourd'hui plus de quatre mille conservés dans l' oratoire .

     Huit cents ex-voto sont classés Monuments historiques.

  


En 1674, une communauté de carmes déchaux *, originaire du Turin construit le couvent.
Ils y resteront jusqu'en 1903.
(L'ordre des Carmes déchaux ou ordre des Frères déchaux et des Moniales déchaussées de la bienheureuse Vierge Marie du Mont-Carmel, abrégé en O.C.D., est un ordre religieux catholique contemplatif et apostolique,
appartenant à la catégorie des ordres mendiants. Les frères carmes déchaux partagent avec les sœurs carmélites déchaussées, moniales cloîtrées, le même rythme de prière. S’ils consacrent ainsi deux heures chaque jour à la prière silencieuse, leur mission est plus particulièrement d’annoncer l’Évangile par la prédication à la lumière de la riche tradition spirituelle du Carmel.)


De 1666 jusqu'en 1849, les ducs de Savoie  y viennent régulièrement en pèlerinage.

Vaincu par les Autrichiens et ayant abdiqué, le roi Charles-Albert  s'arrêta à Notre-Dame de Laghet sur le chemin de l'exil.

Le chanoine Dalbera rachète l'église et les locaux en 1907, ceux-ci sont transformés en 1930 en maison de retraites spirituelles.

Le sanctuaire est aujourd'hui un lieu de pèlerinage marial, autour de la chapelle duXVIIe siècle 


Téléphone : 04 92 41 50 50E-mail : sanctuaire@sanctuairelaghet.fr

« La résurrection d’un lieu.
Depuis au moins le XVe siècle, une petite chapelle existait déjà dans le village de Laghet, mais elle était tombée en ruine. Un prêtre de la paroisse d'Èze (Alpes-Maritimes)qui desservait le village de la Trinité (à 6,5km de Laghet),
Don Jacques Fighiera, la fait réparer à ses frais vers 1629.
Les gens du voisinage viennent y prier.
La famille Fighiera possède alors une belle statue en bois polychrome de la Vierge Marie avec l'Enfant Jésus tenant le livre des évangiles, sculptée dans un tronc de sorbier par un artiste parisien : Pierre Moïse.
Un peintre local, Jean Rocca, la décore d'une robe couleur pourpre et d'un manteau bleu ciel semé d'étoiles.
Don Jacques Fighiera la fait porter en procession à Laghet par les pénitents blancs d'Èze le 24 juin 1652.
Aujourd'hui encore, les paroissiens d'Èze viennent en pèlerinage à Laghet, à pied ou en voiture, le dimanche le plus proche du 24 juin.»
Père Jean-Marie Tschann Recteur du sanctuaire de Notre-Dame de Laghet.
 
Avec son clocher à bulbe, elle est bâtie sur la chapelle primitive :
- décor baroque, au maître-autel  ,  la statue de la Vierge, en bois polychrome qui date de 1625, appelée la
"      Vierge des Prodiges.   "

Parmi son trousseau, certaines pièces furent apportées par les ducs de Savoie.


EX VOTO :

En 1949 Jean-Baptiste Trotabas, roulant à vélo, tombe de 15 m. Un ex-voto entre ciel et terre ! 

« Les « prodiges » de Laghet. En 1652, plusieurs « prodiges » ont lieu :
- Hyacinthe Casanova, habitant de Monaco atteint de la lèpre,
il est guéri en invoquant Notre-Dame de Laghet ;
- Gian Gôme, monégasque , elle aussi, effectue une neuvaine de visites à Laghet les jours de fête pour obtenir la libération de son fils enlevé par les pirates barbaresques et réduit en esclavage en Afrique du Nord :
son fils revient !
-Marie Aicard, une habitante de la Turbie (Alpes-Maritimes), est très perturbée, épileptique, possédée du démon.
Quand Don Fighiera prie pour elle à Laghet, la voilà délivrée.»
 

La reconnaissance officielle du culte à Notre-Dame de Laghet.
Le bruit de ces « prodiges » s'étant répandu, les pèlerins affluent de toute la région niçoise, de la principauté de Monaco, de la Ligurie (république de Gênes) et de la Provence.
     La duchesse de Savoie, Christine de France (fille du roi Henri IV et sœur de Louis XIII), régente pour son fils mineur Charles-Emmanuel II, est informée et décide de faire des dons au sanctuaire.
    L'évêque de Nice, Mgr Didier de Palletis, appliquant les décisions du concile de Trente, ordonne une enquête sur les événements de Laghet.
Une commission composée du vicaire général, de religieux théologiens, d'un médecin et d'un notaire examine les récits des témoins et les attestations des guérisons.
Vingt-deux miracles sont reconnus 
l'évêque approuve officiellement le culte à Notre-Dame de Laghet le 26 décembre 1653.

Les Niçois et Laghet.
À l’époque, la ville de Nice décide de placer une statue de Notre-Dame de Laghet sur chaque porte de la cité et s'associe avec enthousiasme au premier pèlerinage officiel présidé par l'évêque (avril 1654).
Tous :
- évêque,
- clergé,
- autorités,
- confréries de pénitents et
- peuple chrétien,
montent à pied à Laghet parcourant ensemble les 15 km qui les séparent du sanctuaire.

Les consuls offrent 100 écus d'or pour apporter l'eau d'une source à la fontaine installée sur la place du sanctuaire, comme en témoigne une belle inscription latine.

 


Le sanctuaire est ainsi le témoin de l'histoire du comté de Nice, qui a fait partie des États de Savoie de
1388 à 1860, mais qui a souvent été envahi par les Français, les Espagnols ou les Autrichiens lors des guerres entre la France et la maison d'Autriche, pendant lesquelles les États de Savoie étaient alliés à l'une ou à l'autre...

Les inscriptions mentionnant les indulgences accordées par les évêques de Nice dans le cloître sont écrites en
italien avant 1860 (langue officielle, alors que les habitants parlaient niçois), en français depuis.  

L’aménagement de l’église.
Au milieu du XVIIe siècle, l'évêque décide la construction d'une église plus grande pour accueillir des fidèles toujours plus nombreux.
Grâce aux dons qui affluent, le bâtiment est construit en peu de temps et inauguré le 21 novembre 1656.
Il est bâti dans le même style baroque « nisso-ligure » que les églises niçoises contemporaines :
- l'église du Gesù,
- la cathédrale Sainte-Réparate,
- l'église de l'Escarène…


la cathédrale Sainte-Réparate,1930.


Dans le contexte dela Contre-Réforme, nos yeux sont guidés vers le retable du chœur, lieu où l'univers céleste (évoqué par les anges qui peuplent les voûtes et les arcs) rejoint le monde terrestre.
Au centre du retable, Notre-Dame nous présente Jésus qui tient le livre des évangiles, avec l'inscription (en latin) :
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »
(allusion à la parole du Christ au sujet de la loi divine, selon Matthieu V, 17).

Surtout, elle nous invite à regarder vers le tabernacle, au centre, lieu de la Présence réelle du Christ ressuscité. L'Esprit-Saint en gloire a été disposé en 1964 au-dessus de la statue de Notre-Dame, en lieu et place d'une figure du Père céleste, peu conforme à la tradition iconographique chrétienne.

Les « ex-voto ».
Le sanctuaire de Laghet a comme caractéristique de comporter plus de 4000 « ex-voto » fixés sur les murs du cloître qui entoure la chapelle et qui permet les processions.
Ils sont le témoignage de grâces reçues, d'accidents évités, de malades guéris, de soldats revenant sains et saufs, etc.

Souvent réalisés par des peintres spécialisés, parfois peints sur verre, ce qui suppose une technique très particulière, ils témoignent de la reconnaissance des fidèles et obéissent à des normes, notamment étudiées par l’historien Bernard Cousin  : 
1) Au centre : la représentation du prodige
2) En haut, dans un coin : la Madone de Laghet
3) En bas : le nom du bénéficiaire, la date, avec la mention « VFGA » : « Votum Fecit, Gratiam Accepit » (« a fait un vœu, a obtenu une grâce »).

Ces ex-voto sont touchants par la foi simple qu'ils expriment, par leur style « art naïf »,
ils nous informent aussi sur les conditions de vie, les vêtements, l'habitat, les navires des XIXe et XXe siècles.

Les plus anciens sont conservés dans la salle « Don Jacques Fighiera » ;
le plus vieux date de 1793, car malheureusement ceux des XVIIe et XVIIIe siècles ont été détruits lors du pillage du
sanctuaire par les soldats de la Révolution française qui occupèrent le comté de Nice en 1792.  

La famille royale et le sanctuaire de Laghet.
La maison de Savoie a souvent montré son attachement au sanctuaire de Laghet et aux  Pères Carmes.
 - Le duc Charles-Emmanuel II offre un « bambino d'or » en remerciement pour la naissance d'un héritier :
- le futur Victor-Amédée II, qui vient lui-même en pèlerinage à Laghet en 1689,
- de même que le roi Charles-Emmanuel III en 1746.
- Le roi Charles-Félix vient à Laghet avec la reine en 1826.
       À cette occasion, est construite une route carrossable entre Laghet et la Turbie, ainsi que le pont qui accède à la place du sanctuaire.

Une colonne surmontée d'une croix rappelle cet événement au carrefour de la grande corniche et de la route de Laghet, à l'entrée de la Turbie.

En 1830, le roi offre deux lampes d'argent, qui sont toujours suspendues dans le chœur devant la Madone.

En 1849, le roi Charles-Albert, ayant abdiqué vaincu par les Autrichiens à Novare, vient se recueillir à Laghet :
- il se confesse et communie avant de partir en exil au Portugal.
Dans le sanctuaire, un buste du roi et une plaque commémorative en font mémoire.

Aujourd'hui encore, l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, ordre dynastique de la maison de Savoie, vient régulièrement en pèlerinage à Laghet.



En l'an 2000, le prince Victor-Emmanuel (fils du dernier roi d'Italie Humbert II) et le prince Emmanuel-Philibert
étaient à Laghet en pèlerinage pour le Jubilé.
 
  

Site internet :
http://www.sanctuaire-laghet.cef.fr/sanctuaire.laghet/Accueil.html  




 
Ce commentaire a été modifié le 23/07/2020 à 16:37
22/07/2020 - 14:50
04/07/2020 - 15:30
27/06/2020 - 16:41
Merci Victoria, très intéressants tous ces renseignements sur Lyon. 
17/06/2020 - 16:51
Lyon
HORLOGE CHARVET ou Horloge aux GUIGNOLS

orne depuis 1852 le mur pignon du 8 rue de la Poulaillerie (2e ).

L’horloge monumentale a été rachetée par la Ville en 2012 au prix de 100 000 €.
(grande mécanique (7 mètres de haut, 2,20 mètres de large))

L'horloge est une œuvre de l'horloger Charvet.
Le cœur du mécanisme est constitué par une horloge d'édifice fabriquée dans le Haut-Jura par Bailly-Comte à Morez.
Elle est installée dans la rue depuis la fin du XIXe siècle.

En mars 1864, le sieur Charvet, qui tenait un commerce d'horlogerie rue de l'Impératrice (rue Edouard Herriot) obtint l'autorisation du
préfet Vaïsse d'installer en façade près de sa boutique :
- une grande horloge dotée de quatre marionnettes, deux lyonnaises Guignol et Gnafron et deux italiennes Arlequin et Polichinelle. Elle attira des générations de Lyonnais, attraction des enfants et des touristes.

En 2005, l'émoi s'empara de la ville quand fut annoncée sa vente aux enchères par la Sté Fortune.
Opinion publique et presse aidant, la municipalité en revendiqua la propriété immobilière (et non mobilière)

Elle est composée de 5 cloches et 4 automates
(Arlequin, Polichinelle, Guignol et Gnafron)
Le balancier à grille d'origine a disparu.
Les automates ont été fabriqués par l'entreprise Charvet.
Le cœur du mécanisme est constitué par une horloge d'édifice fabriquée dans le Haut-Jura par Bailly-Comte à Morez.
L'horloge fut électrifiée en 1987-88.

Déménagement et restauration de l'Horloge Charvet en juin 2020
L’horloge aux Guignols va prendre ses quartiers dans le Vieux-Lyon.
L’entrée du Musée Gadagne, dans le quartier Saint-Jean, sera bientôt placée sous le signe des automates de la vieille horloge Charvet.
La Ville de Lyon a décidé de déplacer l’horloge Charvet sur la façade de l’Hôtel de Gadagne qui abrite le musée
d’Histoire de Lyon, juste en face du Musée des Arts de la Marionnette.

















Les musées Gadagne forment un ensemble muséal , situé à Lyon.

Situé dans l'hôtel des Pierrevive, communément appelé «HÔTEL de GADAGNE  », dans le quartier  Saint-JEAN,
l'un des trois quartiers formant le VIEUX LYON,
cet ensemble comprend deux musées, l'un consacré à :
- l'HISTOIRE de LYON (MHL - musée d'histoire de Lyon)
et l'autre
- aux ARTS de la MARIONNETTE (MAM - musée des arts de la marionnette).

Le musée est situé dans l'Hôtel de Gadagne, un Hôtel particulier  construit au début du XVIe siècle par les frères Pierrevive et
loué par le marchand-banquier Thomas II de Gadagne à partir de 1538.
Racheté en 1545 par ses fils,Guillaume  et Thomas III, l'édifice subit aussitôt un remaniement.
La mésentente entre les deux frères est telle qu'ils occupent chacun un des deux corps principaux de l'hôtel, ce qui ne les empêche pas de mener grande vie et de donner de nombreuses fêtes somptueuses.
Ils seront propriétaires de l'édifice jusqu'en 1581.

Les Gadagne  (ou Guadagni) sont une riche famille d'origine florentine , présente à Lyon dès le début du XVè siècle  .

Leur fortune colossale, issue du commerce et de la banque Gadagne , inspira en son temps un dicton lyonnais,
     « riche comme Gadagne ».
En effet, Thomas Ier de Gadagne , grand oncle de Guillaume et Thomas III, fut, de loin, l'homme le plus riche de Lyon, prêtant largement à différents rois de France et finançant une expédition vers le nouveau monde.
Il offre à Louise de Savoie une partie de la rançon qui permettra la libération du roi François I er, prisonnier en Italie après la bataille de Pavie en 1525.

Au XVIIIe siècle, l'hôtel est découpé en petits logis et ne doit son salut qu'à son rachat partiel par la ville de Lyon en 1902.

Actuellement, on emprunte une rampe aboutissant sur la porte surmontée d'un premier corps de bâtiments.
On pénètre alors dans une cour majestueuse de grande dimension, ornée d'un puits, flanquée au fond par une galerie de
passages superposés qui permettent la circulation entre les deux corps de bâtiments à chaque étage.

Hôtel de Gadagne : COUR  


Depuis 1921, l' hôtel de Gadagne accueille le musée historique de ville de Lyon.
Il abrite les collections préalablement installées à l' Hôtel de Ville jusqu'en 1857.
L'histoire de la ville est présentée chronologiquement, de l' Antiquité à nos jours, dans 30 salles où sont présentés objets, plans, gravures et documents témoins des différentes époques.

Métier à tisser


Clés de la ville de Lyon Les trois clés de la ville, dessinées par Chinard et exécutées par l’orfèvre Saulnier

Depuis 1950, le musée des arts de la marionnette, organisé autour de la marionnette originale de GUIGNOL , est installé dans l'hôtel de Gadagne.
La visite des collections de marionnettes faisait autrefois partie intégrante du parcours du musée d'histoire de Lyon.
À la suite des travaux de rénovation des années 2000, ces collections sont désormais regroupées dans un espace muséographique autonome.
En avril 2017, les trois premières salles du parcours sont rénovées et le musée est rebaptisé musée des arts de la marionnette.

Le Marionnetiste de Louis Valdès



Gnafron, Guignol et Madelon, les 3 premières marionnettes créées par Laurent Mourguet
(musée Gadagne de Lyon)
10/06/2020 - 15:22
28/05/2020 - 16:07
04/05/2020 - 17:15
Coucou et merci Victoria, pour ces belles façades.   mais je crois, qu'en france, pour mettre une couleur sur sa façade il faut demander une autorisation, de la mairie, çà c'est sûr, mais peut-être de plus haut !!! Qui le sait vraiment ???
Bonne soirée et gros bisous. 
04/05/2020 - 16:54


Il est difficile d’avoir une  façade colorée.
Entretenir une façade complexe et colorée est beaucoup plus difficile et coûteux que d’en garder une en bon état avec une couleur unique.
Les peintures les plus chères aux propriétés anti-corrosives ou résistantes aux intempéries ne sont produites que dans quelques couleurs classiques.
Pourtant, quelques propriétaires ont fait le pari d’égayer leur maison.
Parfois, c’est même tout un quartier qui se différencie par la palette de couleurs de ses bâtiments.
Et c’est tout à son honneur.
De Valparaiso au Chili à Copenhague au Danemark en passant par les Cinque Terre  en Italie.....


 
New Orleans

ITALIE :Cinque Terre -

 Le minuscule port de Manarola est entouré de maisons colorées.


ITALIE BURANO
LA  HAVANE-CUBA

ESPAGNE : Cartagena

Nippes (près de Cologne), Allemagne

ARGENTINE

MEXICO

Zamość, Pologne