VOYAGES

Par Victoria il y a 7 années 5 mois
17/06/2018 - 15:38
   Deux petits wagons mignons, plancher en pente, où l’on s’entasse dans la joie parmi les jeunes apprentis musiciens qui montent chaque matin avec leurs instruments étudier au Conservatoire de musique situé en haut de la colline.

On appelle « ficelles » les funiculaires à Lyon.

C’est qu’elles montent très raides.

Jadis, il y en avait aussi qui montait depuis Saint-Paul ainsi que sur l’autre colline,celle de Croix-Rousse (dont il subsiste un tunnel routier au départ de la rue Termes).

Restent aujourd’hui les deux funiculaires qui vous permettent de monter à Fourvière et Saint-Just :
dans la station :
-  à droite , celle qui conduit à Fourvière et vous dépose pile devant la basilique de Fourvière.
- à  gauche, celle qui conduit à Saint Just en s’arrêtant aux Théâtres Romains.

Ils sont intégrés au réseau de transports en commun


Funiculaire au départ du Vieux Lyon – Source : Wikipedia — Licence Creative Commons paternité – partage à l’identique 3.0

Funiculaire montant vers Fourvière – Source : Wikipedia — Licence Creative Commons paternité – partage à l’identique 3.0

Le funiculaire de Lyon
représente l'ensemble des chemins de fer à traction funiculaire f ayant existé sur le territoire de la ville de Lyon:
- du fait de sa topographie  tourmentée, la ville posséda jusqu'à cinq funiculaires, reliant les bas quartiers à ceux des collines de FOURVIÈRE  et de la CROIX-ROUSSE 


C'est à Lyon en 1862 
que circule le premier CHEMIN DE FER URBAIN  à traction funiculaire du monde,
bien que les quatre sections à plan incliné et traction par câble qui existent depuis 1833 sur la ligne de chemin de fer Andrézieux - Le Coteau dans la Loire soient antérieures.
La « Ficelle » est le Surnom Lyonnais   donné aux FUNICULAIRES à LYON , dans une ville qui en compta jusqu'à cinq. Trois desservant la colline de FOURVIÈRE , et deux la colline de la CROIX-ROUSSE , ces funiculaires ayant pour caractéristiques communes d'être en tunnel  sur la majeure partie de leur parcours.

--Colline de la Croix-Rousse:
Rue Terme - Croix-Rousse
Croix-Paquet - Croix-Rousse
--Colline de Fourvière:
Saint-Jean - Saint-Just
Saint-Jean - Fourvière
Saint-Paul - Fourvière

Aujourd'hui, seuls les deux funiculaires au départ de Saint-Jean sont ouverts à l'exploitation

Le FUNICULAIRE de CROIX-PAQUET  a été transformé en Chemin de Fer à Crémaillère  et prolongé pour devenir la troisième ligne du Métro de Lyon (ligne C)

 

Le funiculaire de Fourvière reprend du service le 5 juin 2018

C’est une opération délicate qui a eu lieu ce mercredi en fin d’après-midi. Après
quatre ans de travaux, le funiculaire qui relie le Vieux-Lyon à
Fourvière est revenu sur ses rails par la voie des airs




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[/url]



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[/url]réseau de métro et tram des TCL

Les Transports en Commun Lyonnais au fil du temps. (Dépot des TCL, Av. Lacassagne Lyon 3ème)

Tram 2018

Métro ligne D | Réseau TCL Lyon / Ancienne livrée orange (1991) et nouvelle livrée blanche avec bandeau rouge (2015)


lService Tramway Express (Rhônexpress) entre Lyon Gare Part Dieu Villette et l'Aéroport/ gare de Lyon St Exupéry



17/06/2018 - 10:13
Merci Victoria, je savais ce que c'est des traboules, mais je ne savais qu'elles pouvaient être si belles!!!!, je ne connais pas Lyon, juste la route qui descend vers le midi!!!!mais ça me parait bien beau, merci pour cet intéressant reportage, j'avais déjà apprécié le parc de la tête d'or, lors d'un précédent reportage!.
17/06/2018 - 02:47
Traboule du Vieux Lyon
 Puit Maison du Chamarier

Traboule du 58 rue Mercière au 27 Quai Saint Antoine - Lyon 2ème

  La traboule de la Tour Rose
Les nombreuses traboules (typiques passages reliant ruelles et cours intérieures), les montées d’escalier style renaissance et les façades anciennes sont toutes plus fascinantes les unes que les autres, mais les accès n’y sont pas toujours évidents. 
l flotte un air de Renaissance italienne dans les ruelles du Vieux Lyon, classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
Au pied de la colline de Fourvière, Saint-Gorges, Saint-Jean et Saint-Paul font battre le coeur historique de la cité



Longue traboule 54 rue Saint Jean.
La ville de Lyon est réputée pour ses traboules, des passages réservés aux piétons qui
permettent d’aller d'une rue à l'autre en traversant des cours et des escaliers.


Ces voies piétonnes, typiques du Vieux Lyon, peuvent passer inaperçues car elles sont peu visibles ou fermées au public ;
 ces
passages sont de précieux témoignages de l'histoire lyonnaise et abritent des trésors architecturaux insoupçonnés :
- cours intérieures, puits, galeries à l’italienne, escaliers à vis…

Une quarantaine de passages sont ouverts gratuitement au public ; certaines traboules ne sont ouvertes que le matin

Les premières traboules auraient été construites par les habitants de Lugdunum au IVe siècle, afin de rejoindre rapidement la Saône au pied de la colline de Fourvière.

Leur nom vient du latin transambulare, qui signifie "traverser" et qui a donné le verbe trabulare en latin vulgaire, puis trabouler en lyonnais.

De nos jours, on dénombre à Lyon plus de 400 traboules, dont la moitié se trouvent dans le quartier du Vieux Lyon.

On en trouve aussi
dans le quartier de la Croix-Rousse et de la Presqu'île.

Alors que les passages couverts du Vieux Lyon datent de la Renaissance,
ceux de la Croix-Rousse témoignent d’une période plus récente.

Ces
raccourcis permettaient aux ouvriers de la soie (les canuts) et aux
artisans de transporter leurs textiles à travers la ville en restant à l'abri des intempéries.

Lors de certains épisodes historiques comme la révolte des Canuts ou la Seconde guerre mondiale, ces passages ont été très utiles aux insurgés et aux résistants.

Exemples de   traboules de Lyon:
-la Cour des Voraces 
- Passage Thiaffait aujourd’hui transformé en vitrine commerciale.

Si la traboule est une spécificité lyonnaise au même titre que Guignol ou que certaines spécialités culinaires,
Lyon n'en a pas le total monopole.
Certaines villes françaises en possèdent également même si leur dénomination n'est pas toujours la même.


Le mot « traboule » est un mot typiquement lyonnais.

Amable Audin, historien archéologue, décompose le mot traboule en
« trans-ambulare » qui signifie littéralement « passer à travers » d'où le verbe trabouler et le nom qui en découle, « traboule ».


Par ailleurs, pour René Dejean, graphiste et professeur, ce nom « évoque un trajet raccourci et une idée de débrouillardise dans la connaissance des lieux.

On peut donc s'entendre pour définir la traboule comme une voie réservée aux piétons, souvent étroite, débutant par un
couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments (et/ou une ou plusieurs cours) pour relier une rue à une autre ».

Elle peut également
relier un niveau à l'autre, le relief lyonnais s'y prêtant.

Une traboule
peut être horizontale quand elle se traduit par une succession d'allées
et de cours,
ou verticale quand elle attaque les volées d'escaliers qui rattrapent les dénivelés.


(Only Lyon)

A la Croix-Rousse, les traboules sont issues de la construction des immeubles de canuts  :

- Elles permettaient (et permettent toujours) de gagner la Presqu'île en ligne droite.

En 1862 l'ouverture de la Ficelle,premier funiculaire du monde, a permis de monter sans effort les pentes.

Mais à la Croix Rousse, si on monte avec la Ficelle, on descend par les traboules.

Certaines traboules ont aussi joué un rôle essentiel lors de l'occupation allemande pour abriter une Résistance clandestine : - Les résistants ont utilisé ce réseau de passages couverts entre les immeubles permettant de passer d'un rue à l'autre où la gestapo était sûre de se perdre.
- Elles servaient aussi de dépôt de colis.

Dans son ouvrage "Traboules de Lyon", René Dejean a répertorié 315 traboules dans le Vieux Lyon, à la Croix-Rousse et dans la Presqu'île.

On peut penser qu'il en existe près de 400 dans Lyon.



Escaliers de la Cour des Voraces - Traboule du 9 rue Diderot au 29 rue Imbert Colomes ou au 14 Montée Saint Sébastien -
Lyon 1er

Plan du parcours des Traboules Croix Rousse Estouest
exemples :
38 1 place Louis-Pradel :
ouverte, large porte.
Marteau de porte. Différente disposition de la traboule tourne autour d'une salle où habite la concierge.
Portes vitrées, sorties larges.

39 : 2 place Louis-Pradel :
ouverte, large porte. Porte vitrée dans l'allée. Cour différente aux autres, élevé, deux montées en escalier.
Alphonse Daudet vécut dans cette maison de 1849 à 1853.

40 : 16 rue Pizay :
ouverte. Traboule parallèle à celle du numéro 14.
Traverses étroites d'immeuble, desservant de larges voies nord-sud.

42 : 8 rue du platre :
ouverte, ancien passage Tolozan, traboule accueillante.
Décorée en trompe-l'œil, deuxième cour plus grande escalier à balcon. Traboule très empruntée.

44 : 2 rue des Forces :
immeuble, la façade ne correspond pas à la traboule, double porte.
Voûté d'arête escalier donnant accès au musée de la Banque et de l'Imprimerie (A voir).
Grande cour suivie de trois longues galeries le long de grandes plantes vertes. Portail en fer forgé.

46 : 26 quai St-Antoine :
ouverte, traboule-passage, une des plus passante de la ville, large porte grille, de chaque coté des bouchons lyonnais.

47 : 45 rue Mercière :
ouverte, immeuble, cour agrémentée d'un escalier,   montée sept marches sous porte, sortie par porte.
  (8.12) La Traboule des Voraces, haut lieu de la résistance

Traboule 4 rue de Thou - 5 Petite rue des Feuillants - Lyon 1er
L'escalier carré au centre de cette traboule, datant du XVII° siècle, a été rénové il y a quelques années et a été inscrit aux Monuments Historiques.
Il faisait partie du monastère des Feuillants.
Un puits se trouve au centre de la cour contenant l'escalier.
Pour sortir, il est ensuite possible de ressortir dans la rue des Feuillants ou de prendre un couloir menant à la cour des Moirages (la traboule est dite double grâce à cette particularité).

 Au cœur de la traboule entre la rue de Thou et la grande rue des Feuillants.
/ Photo Pierre Augros
16/06/2018 - 13:12
Merci Clodisa pour vos jolies photos
16/06/2018 - 13:07
Chanson écrite par Aristide Bruant en 1894
16/06/2018 - 12:27
15/06/2018 - 22:01
Quelle ville ! merci Victoria de me faire un peu plus découvrir Lyon ( et ses fameuses traboules que j'avais découvertes dans un diapo de Poupette )et ces canuts qui avaient inspirés une chanson .
Merci à vous , vos reportages sont très enrichissants
15/06/2018 - 21:00
Depuis l'ouverture du site,
l'HÔTEL DIEU (à Lyon)
classé monument historique,

le public se presse pour venir découvrir les boutiques et flâner dans les multiples cours et galeries...
( par Célia Demolis / 20minutes) :

Pendant des siècles, l’Hôtel-Dieu, qui fut le premier hôpital de la capitale des Gaules, a vu naître des générations de Lyonnais.

Certains
se sont également fait soigner dans l’édifice pendant que d’autres y vivaient leur dernier souffle.

Aujourd’hui, une nouvelle page se tourne.

Après trois ans de travaux hors-norme pour réhabiliter l’ancienne institution de médecine,
le Grand Hôtel-Dieu s’est transformé en un temple de l’art de vivre.

Les promeneurs réinvestissent les 42.000 mètres carrés de bâtiments et déambulent dans les multiples cours, galeries et jardins publics qu’offre le monument.

Au total, dix millions de visiteurs sont attendus chaque année dans ce nouveau quartier, en plein cœur du centre-ville de Lyon 

Le chantier s’achèvera définitivement fin 2019 avec l’ouverture d’un hôtel de luxe et de la Cité de la gastronomie.
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les anciens couloirs de l'Hôtel Dieu,
L’Hôtel Dieu de Lyon est sans doute un des plus beau batiment de la ville avec ses 62 000 m2 de surface et sa façade gigantesque de 400 mètres de long bordant le Rhône.
avant
C’est en 542 que le roi Childebert et la reine Ultrogothe ont fondé le premier hôptal lyonnais à l’instigation de Saint-Sacerdos, évêque de Lyon.

Alors situé sur la rive droite de la Saône, l’hôpital n’a été déplacé que six siècles plus tard  sur la rive droite du Rhône, à
l’emplacement actuel de l’Hôtel-Dieu.

L’évolution de l’ Hôtel-Dieu se fait ensuite en trois étapes:

/ En 1529 intervient un désordre civil majeur, la grande Rebeyne, due à la famine consécutive aux mauvaises récoltes. François 1er décrète
l’institution d’une Aumônerie Générale destinée à accueillir et à héberger les pauvres.

C’est la création de l’Hôpital de la Charité implanté à deux cents mètres de l’Hôtel Dieu.

L’indication portée à l’entrée de l’Hôtel-Dieu proche de la Chapelle « Hôpital Général » n’est pas neutre.

En effet, c’est cette dénomination qui permettait à l’Hôtel-Dieu de revendiquer, à part égale avec la Charité, une partie
des ressources provenant des quêtes.

/ Une réorganisation administrative de l’Hôpital est indispensable.

En effet, les consuls, édiles de la ville, sont las de gérer cet hôpital qui ne leur procure que des difficuités notamment financières.

Ils créent donc le corps des recteurs, en précisant que ceux-ci seront recherchés parmi les lyonnais, gens de bien, d’honneur et charitables et que leurs fonctions seront bénévoles.

En réalité, elles étaient très couteuses.

/ Des circonstances plus favorables sont liées à l’agrandissement des propriétés de l’Hôtel-Dieu.

Comme il faut absolument de l’argent, on fait appel au roi qui accorde des taxes supplémentaires.

On taxe même les comédiens :
- leur première représentation à leur arrivée à Lyon est donnée au bénéfice des pauvres.

On peut alors détruire le premier bâtiment d’hospitalisation datant du XVle siècle, devenu inutile, et à son emplacement construire la Chapelle avec la belle façade Louis XIII.

La porte principale avec la mention « Hôpital Général  » construite en 1706 par Delamonce vient achever la construction.

/ L’Hôtel-Dieu a été, jusqu’à octobre 2010,
un centre hospitalo-universitaire dépendant des Hospices Civils de Lyon. 

Demain,
l’Hotêl Dieu devrait habriter des commerces, des jardins, proposer une offre de restauration de qualité et l’étoffer de brasseries, de restaurants tendances aux terrasses accueillantes.

On y trouvera d’ailleurs la Cité de la Gastronomie .

Le batiment habritera également un hôtel Intercontinental, mais aussi des commerces et des bureaux.
(par Souterrain-Lyon)


L'Hotel Dieu, rénovation en cours... La partie commerciale est (symboliquement?) transformée en cage à pigeons.
Ce commentaire a été modifié le 16/06/2018 à 01:12
15/06/2018 - 14:54
Merci victoria, wow Lyon, très intéressant, et Merci Clodisa aussi, très belles photos.
14/06/2018 - 18:43

Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) Croix-Rousse -Lyon

  Métier à tisser - Canuts de Lyon 



En 1890, la colline de la Croix-Rousse comptait 40 000 métiers à tisser, autant que d’habitants.

Aujourd’hui, bobines, poulies, cordes et navettes servent à montrer le savoir-faire des "soyeux"
et à faire entendre le "bistanclaque", le son typique des métiers à tisser.

A l'image, Fortuné Kobé, étudiant en stylisme modélisme, effectue un stage dans les ateliers de l’association
Soierie vivante
où des bénévoles font revivre les techniques de tissage utilisées jadis par les canuts de Lyon.

Un savoir-faire mis au point durant cinq siècles


Photo © Laurent Monlaü / Magazine GEO

l’association Soirie Vivante, qui sauvegarde le patrimoine de la soie à Lyon,
fait fonctionner d’imposants métiers de passementerie en noyer ouvragé.

Sur chacun, on tisse côte à côte jusqu'à dix-huit pièces de tissus étroits.


Le terme de "passements" désignait jadis des pièces utilisées pour l'ornementation des vêtements ou du mobilier :
broderies, cordonnets, galons, rubans…


La cuisine de l’Atelier municipal de tissage semble tout droit sortie du XIXe siècle.
On y préparait les repas, et on y traitait, à la vapeur, certaines variétés de fils ou de tissus (comme le crêpe).


65m2 dans lesquels on travaillait et on vivait aussi





L’atelier abrite encore un métier à bras du XIXe siècle et des métiers mécaniques de 1950, ayant fonctionné jusqu’en 1990. Ici, une canetière, qui servait à enrouler les fils sur de petites bobines (les canettes).
© Laurent Monlaü / Magazine GEO

Métier à tisser au musée Gadagne - LYON


La Maison des canuts à la Croix-Rousse (Lyon 4e) : métier à tisser.

Métier à tisser


Lyon du Premier au Second Empire - Un métier à tisser « Jacquard », outil de la prospérité lyonnaise. Musée des arts et métiers

Métier broché de la Maison des Canuts

Soierie vivante - métier à tisser Jacquard

La Maison des Canuts

Élévation perspective d'un grand dévidage placé au dessus des Moulins représenté ci-devant. » (orthographe de l'époque).


Lyon , plan , adresse Maison des Canuts
En 1970, COOPTISS crée
la Maison des Canuts, lieu désormais incontournable où l'histoire vivante du tissage se prolonge dans une activité commerciale, contribuant à la promotion de la soie.


Lieu de découverte, animé par l'esprit de la Croix-Rousse,
la Maison des Canuts a vocation de maintenir les traditions, les usages,les coutumes et les gestes de ces tisseurs qui contribuèrent à établir la renommée de Lyon et de la soierie dans le monde.

A ce titre, les salles d'exposition permettent de suivre l'évolution technologique du tissage, du métier à la grande tire au métier de velours, de la mécanique Jacquard à la mécanique Verdol.

Une exposition de tissus anciens permet à un public toujoursplus nombreux, de connaître et d'apprécier le tissage des étoffes de qualité, en particulier la soie.

Plus qu'un Musée, la Maison des Canuts est un lieu de dialogue et de rencontre avec des produits dont on aura compris la complexité et la valeur.
Cravates, carrés, foulards, écharpes, portraits et tableaux tissés composent toute une gamme de cadeaux personnels à des prix très compétitifs.

Aujourd'hui, la Maison des Canuts est une signature, c'est aussi une marque déposée.


Dépositaire des secrets des tisseurs de soie, d'or et d'argentlyonnais, la Maison des Canuts est le conservatoire vivant des arts de la soie.

Du cocon au velours de Gênes ou au Damas, dans le labyrinthede la soierie, la Maison des Canuts dévide le fil de la soie et guide le visiteur à travers l'histoire et les techniques de cette fibre merveilleuse découverte il y a 4.500 ans par une princesse chinoise.

Du métier à la tire de Philippe de Lassalle du XVIIIe,aux métiers de velours, de la mécanique Jacquard du XIXe
à la mécanique Verdol du XXe, les salles d'exposition permettent de suivre l'évolution technologique du tissage.

Collections de tissus anciens et de passementerie, accessoires et outilsdes ouvriers tisseurs, démonstrations sur métiers manuels et mécaniques font de la Maison des Canuts le lieu idéal pour comprendre ce qui fait la richesse et la qualité des étoffes de soie.

Des canuts tissent encore à la main des étoffes de prestige,sauvegardant les usages, les coutumes et les gestes des artisans d'autrefois.

Etoffe noble aux reflets chatoyants, la soie se colore d'une palettesomptueuse, des teintes les plus vives aux pastels les plus tendres.

Imprimée ou peinte à la main elle se pare de riches motifs ou d'artistiques tableaux.

Façonnée, elle conjugue reliefs et couleurs pour créer les plus belles étoffes du monde.

Tournée vers l'avenir, vers la haute-couture et les productions artistiques, la soie attend, sereine, le IIIe millénaire.

Portrait-XIXe-Joseph-Marie-Jacquard-(Lyon)

Photo d'un métier Jacquard.


Métier à la Grande Tire pour le tissage de la soie à la Maison des Canuts

Détail de la fresques des lyonnais, Joseph-Marie Jacquard (inventeur du métier à tisser) et Philippe de Lasalle (dessinateur sur soie) :



Croix-Rousse de Lyon , le quartier pentu de la Croix-Rousse était au XIXe siècle le fief des canuts, les ouvriers de la soie.

Toute l’architecture du quartier fut pensée pour l’industrie textile.

Les immeubles-ateliers, hauts de 4 mètres sous plafond et percés de larges fenêtres, accueillaient les grands métiers à tisser Jacquard.

Quant aux traboules (du latin trans-ambulare), elles permettaient de raccourcir les trajets entre les immeubles, sans abîmer les rouleaux de soie.
Traboule
La cour des Voraces tient certainement son nom d'un groupe d'ouvriers canuts  nommés les Voraces , qui s'illustrèrent par leurs insurrections républicaines de 1848 et 1849
Escalier dans une traboule du vieux Lyon

Traboule Lyon Plan du parcours Croix Rousse Est

Passages et traboules : Lyon, la ville par la tangente


Buste de Joseph-Marie Jacquard (1865) par Charles-Marie IGUEL (1827-1897) | Le
Lyonnais J.M. Jacquard a inventé en 1801 le métier à tisser, premier
système mécanique programmable avec cartes perforées | Marbre



Métier à tisser Jacquard en 1801, Lyon, France.
Ce brevet d'invention accorde le droit à
Jacquard de fabriquer dans toute la République de France cette nouvelle machine à tisser automatisée destinée à la fabrication de petits dessins géométriques ou floraux à la mode pour la confection des gilets d'homme ou des robes de femmes


Métier à tisser Joseph-Marie Jacquard, 1801