Jardin du Luxembourg,Le Jardin du Luxembourg est un jardin privé ouvert au public. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le Palais du Luxembourg, il appartient désormais au domaine du Sénat. Le Jardin du Luxembourg s'étend sur 23 hectares agrémentés de parterres de fleurs et de sculpture sLe Jardin du Luxembourg est un jardin privé ouvert au public. Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le Palais du Luxembourg, il appartient désormais au domaine du Sénat. Le Jardin du Luxembourg s'étend sur 23 hectares la fontaine de Médicis Jules Dalou : Monument à Eugène Delacroix : le buste du peintre Delacroix (1798-1863) est entouré de 3 statues qui le regardent, le Temps, la Gloire et le Génie des Arts.
Oxford est associée aux études, tant est célèbre son université historique, fréquentée par quelque 22 000 étudiants.
Située à seulement une heure de train de Londres, elle compte aussi près de 1 500 bâtiments classés, dont la construction remonte pour certains au 11e siècle.
Qualifiée en 1865 de «ville aux flèches rêveuses» par le poète Matthew Arnold, Oxford,épargnée par les bombardements allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, est une cité dynamique, cosmopolite et agréable à visiter à pied ou à vélo.
La visite du centre-ville d'OXFORD peut commencer - par Broad Street, une rue large où fut construit au sud le premier mur d'enceinte de la ville en 911. On y trouve le centre d'informations touristiques et des établissements historiques comme BOSWELL, grand magasin inauguré en 1738, et la LIBRAIRIE BLACKWELL . Fondée en 1879, elle est devenue depuis une chaîne de 45 enseignes.
En remontant Broad Street vers l'est, on déboule sur le Sheldonian Theatre, achevé en 1669 et remarquable par sa majestueuse coupole à huit côtés. Il faut dire que son architecte Christopher Wren est aussi à l'origine de la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Le compositeur Haendel y fit jouer sa musique baroque. Aujourd'hui ce bâtiment accueille des concerts et des cérémonies étudiantes.
En poursuivant sur Hollywell Street, on remarque un pont couvert qui relie deux parties du Hertford College :
- On dirait une version modeste du pont du Rialto, à Venise. Le PONT HERTFORD a été rebaptisé « pont des soupirs ». Pas de soupirs amoureux, mais ceux poussés par les étudiants en chemin vers les examens, sur lesquels se penchent gargouilles et chimères accolés aux vieux bâtiments.
Après avoir longé les murs de la BODLEIAN LIBRARY , la bibliothèque plus prestigieuse d’Oxford, on voit se dresser l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville, la RADCLIFFE CAMERA :
- Cet édifice circulaire et néoclassique érigé en 1749 abrite aussi des rayonnages de livre.
Poussez la porte du bâtiment médiéval de la Divinity School, vous voici dans un hall du 15e siècle, avec sa voûte typiquement gothique : - un entrelacs élégant de liernes, parsemés de 455 sculptures.
Si vous voulez remonter encore le temps, direction l'ouest et le château d'Oxford, bâti en dur à partir du 11e siècle, par des Normands qui avaient envahi la région.
Il n'y a pas de date exacte à la fondation de l'université d'Oxford.
En tout cas, la ville a connu un afflux d'étudiants au 12e siècle lorsque Henri II d’Angleterre a interdit aux Anglais de suivre les cours de l’Université de Paris (la Sorbonne).
Demandez à un étudiant d'où il vient, il citera son collège. Évoquer «une» université d'Oxford est abusif, car elle est répartie en 38 «colleges», avec chacun sa tradition, son administration et ses bâtiments.
Le college, pour un étudiant, c'est sa maison, il va y dormir, manger, faire du sport et éventuellement réviser en vue de ses examens.
Trente-huit colleges, ce sont presque autant de bibliothèques, de chapelles et de salles où rencontrer son tuteur.
En Grande-Bretagne, le système du tutorat est unique aux universités des élites, soit Oxford et Cambridge.
Certains acceptent les visites à des heures et des jours précis, après s'être acquitté d'un ticket payant d'entrée.
Il faut se rendre au COLLEGE CHRIST CHURCH , fondé en 1546 : - Sa renommée n'est plus à faire. - Il a déjà fourni à la Grande-Bretagne 13 Premiers ministres sur la cinquantaine ayant dirigé le pays. - C'est aujourd'hui le college le plus visité d'Oxford avec un demi-million de personnes chaque année :
--Les visiteurs empruntent la porte d'entrée du Meadow Building.
Ce bâtiment du 19e siècle témoigne d'un style gothique vénitien avec ses fenêtres et ses arches pointues, ainsi que ses ornements polychromes.
Le grand hall du college impressionne avec ses vitraux, ses boiseries et ses tableaux remplissant le moindre espace sur les murs.
Au coeur de Christ Church, la vaste cour quadrangulaire a gagné le surnom de « Tom Quad ».
Au centre, sa fontaine avec une statue de Mercure apparaît minuscule.
D'autant plus que cette cour est surmontée par la tour Tom et sa cloche, dont le volume sonore est le plus élevé de toutes les cloches d'Oxford.
L'université a vu passer bien des têtes, certaines sont devenues connues, comme l'un des fondateurs de la fantasy moderne, JRR Tolkien.
L'écrivain du Seigneur des anneaux a suivi ses études à Exeter College, avant de revenir enseigner le vieil anglais à Pembroke College.
C'est là qu'il a rédigé Le Hobbit et les deux premiers tomes de sa saga.
Contemporain de Tolkien, un Irlandais était prof de lettres au MAGDALEN COLLEGE , dont le clocher du 16e siècle demeure avec ses 44 m de hauteur le bâtiment le plus élevé d'Oxford. Cet écrivain, c'est C.S. Lewis, accro au christianisme et auteur des Chroniques de Narnia.
Mais la véritable vedette littéraire d'Oxford a pour prénom Alice. :
- C'est pour cette petite fille, qui a réellement existé, que Lewis Carroll (de son vrai Charles Lutwidge Dodgson) a imaginé puis publié Alice au pays des merveillesen 1865.
L'idée lui est venue lorsqu'il était en barque avec Alice Lidell, fillette de 10 ans, sur la rivière Isis. Elle réclamait une histoire.
Il a inventé celle d'Alice se jetant dans un trou à la poursuite d'un lapin. Vous connaissez la suite.
Oxford voue un culte à ce classique de la littérature pour la jeunesse :
- Tous les 1er juillet, organisé par le Story Museum, l'événement Alice's Day (le jour d'Alice) rend hommage au conte, avec une série de manifestations artistiques.
A deux pas du Christ Church College, une boutique s'appelle ALICE 'S SHOP
C'est là que la vraie Alice allait acheter ses bonbons il y a plus de 150 ans. Dans les années 1960, l'épicerie est devenue un magasin vendant exclusivement des objets liés à Alice.
Mais les célébrités d’Oxford ne sont pas que des écrivains.
Queen's College a formé les astronomes Edmund Halley et Edwin Powell Hubble, le fondateur d'Internet Tim Berners-Lee, et le comédien Rowan Atkinson, connu pour son rôle de Mister Bean.
Les acteurs Hugh Grant et Emma Watson ont fait leurs études à New College et Worcester College.
Au cinéma d'ailleurs, la saga Harry Potter a vu plusieurs de ces scènes tournées à la Divinity School, à New College et à Christ Church, dont le grand hall a servi de modèle à celui de l'école Poudlard.
A la télévision, la ville a été très représentée dans une série policière des années 1990 : - Inspector Morse.
Les thèmes des musées d’Oxford reflètent son passé universitaire.
Sur Broad Street, LE MUSÉE D'HISTOIRE DE LA SCIENCE possède près de 20 000 pièces :
-L'objet le plus fameux : le tableau noir que le physicien Alfred Einstein a utilisé le 16 mai 1931 lors d'une conférence donnée à l'université d'Oxford. Y sont inscrits à la craie des équations décrivant le modèle d'un univers en expansion.
A deux pas de Broad Street, le ASHMOLEAN MUSEUM , consacré à l’art et à l’archéologie, montre une façade sérieuse, avec son entrée encadrée par des piliers de style gréco-romains.
Bâti en 1683, le premier musée d’université contient de nombreuses œuvres d'art et des pièces d'archéologie :
- On y trouve à la fois des dessins de grands maîtres comme Michel-Ange, Raphaël et Léonard de Vinci, mais aussi des objets plus insolites. Par exemple, la lanterne de Guy Fawkes, les robes de Lawrence d'Arabie, un vêtement de cérémonie amérindien appartenant à Powhatan, le père de Pocahontas.
Le MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE D'OXFORD se distingue, lui, par son architecture néo-géothique, et par la population de martinets noirs hébergés dans sa tour.
Cet établissement contient aussi un fossile iconique de dinosaure, le premier auquel on a donné un nom. C'est le mégalosaurus.
Il abrite aussi un trésor unique au monde : le crâne momifié d’une espèce animale éteinte en 1680, le dodo. RIP, l'oiseau !
Dans le prolongement du musée d'histoire naturelle, puisqu'il il lui est directement rattaché, le MUSÉE PITT RIVERS a rassemblé des nombreux objets archéologiques et ethnographiques.
On se perd avec plaisir dans le désordre apparent des vitrines, comme dans un immense cabinet de curiosités.
Le nom de la ville, Oxford, révèle sa situation géographique :
- un gué (ford) pour les bœufs (oxen). Oxford est, en effet, située à la confluence de deux cours d'eau : la rivière Cherwell et la Tamise, qui accueille chaque année «The Boat Race», une course d'avirons entre les universités rivales de Cambridge et d'Oxford.
Au niveau du pont Magdalen, on peut ainsi louer une embarcation à perche et remonter doucement la rivière Cherwell.
Les environs d'Oxford ne manquent pas de lieux au calme bucolique :
- Dans la ville de Woodstock, le PALAIS DE BLENHEIM est un des joyaux architecturaux de la région, inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité en 1987. Bâti entre 1705 et 1722, suivant les plans de John Vanbrugh, ce palais est un chef-d'oeuvre d'architecture baroque. A l'intérieur, la visite d'environ une heure voit défiler des salons plus gigantesques les uns que les autres.
Son écrin de verdure est le résultat de la vision de « Capability » Brown, considéré comme un des plus importants paysagistes de l'Angleterre du 18e siècle.
On lui doit l'émergence de deux lacs, adossés à la rivière Glyme, et les milliers d'arbres plantés.
A l'ouest d'Oxford, on traverse des villages typiques comme Witney, renommée par la qualité de ses couvertures, et Bampton, où de nombreuses scènes d'extérieur de la série Downton Abbey ont été filmées.
Envie d'un décor bucolique qui donne envie de déjeuner sur l'herbe ? : direction Port Meadow, une très grande prairie bercée par la Tamise.
La colline White Horse, point le plus élevé de l'Oxfordshire (261 m), est l'occasion d'une marche paisible dans la nature. Elle tient son nom d'une silhouette équestre creusée dans la craie : -Le CHEVAL BLANC d' UFFINGTON remonterait à l'âge préhistorique. À l'époque, on n'étudiait pas les Beaux-arts, mais on savait dessiner...
L’autoroute Korakaram, Pakistan : Merci Mimit (pas de vidéo )
La route de Karakorum relie la Chine et le Pakistan, elle traverse des paysages montagneux vertigineux et côtoie le glacier du Batura qui parfois, envahi la piste. Une route au cœur de l'Asie. Effondrement sur la route du Karakorum Dégagement d'un effondrement sur la route du Karakorum
Pour les amoureux des voyages et des émotions fortes, au cœur bien accroché !
Cet autoroute de 1300 kms entre la Chine et le Pakistan est très spectaculaire.
Il culmine à 4693 mètres d'altitude.
Sa construction, commencée en 1959, s'est terminée en 1986.
910 ouvriers pakistanais et 92 chinois y ont perdu la vie, principalement à cause des éboulements....!!!!!
Tallinn est la plus ancienne capitale d’Europe du Nord.
Son centre médiéval est entouré de fortifications entrecoupées de tours : une carte postale qui lui vaut le surnom de « Carcassonne du Nord ».
Les occupations qui ont marqué l’histoire de l’Estonie – danoise, germanique, suédoise et soviétique – ont laissé à Tallinn de multiples influences.
Du port florissant de la Ligue hanséatique subsistent des demeures bourgeoises à pignons et de belles églises.
Tourelles de fortifications, clochers gothiques et girouettes affinent la silhouette de la cité médiévale.
Fer de lance d’un pays qui innove, le quartier de Telliskivi voit fleurir les avant-gardes numériques et artistiques.
Cap sur une ville riche de son histoire, et qui chaque jour se réinvente.
La découverte de Tallinn commence par la « ville haute ».
Historiquement, ce quartier servait de lieu de résidence du clergé et de la noblesse, tandis que les artisans et marchands vivaient dans la « ville basse ».
C’est entre le château, la cathédrale et le Parlement que bat le cœur de la vie municipale et politique.
Perchés sur la colline, les résidences et palais d’hiver des anciens barons baltes ont conservé leur opulence.
Certains abritent des ambassades.
Les terrasses panoramiques de Toompea offrent de magnifiques points de vue sur Tallinn.
Ces belvédères permettent de prendre la mesure de la diversité des quartiers.
Dans le lacis de ruelles de la ville basse aux accents médiévaux, les maisons sont couvertes de tuiles rouges.
En périphérie et jusqu’à la mer Baltique, les faubourgs de la ville moderne sont identifiables à leurs tours de verre.
Les terrasses panoramiques révèlent une ville sertie de verdure, d’épaisses forêts s’étendant aux portes de la ville et le long du littoral.
Au sommet de la ville haute, la CATHEDRALE ORTHODOXE ALEXANDRE-NEVSKI fut bâtie en 1894 sur décision du tsar russe Alexandre III.
Coiffée de clochers à bulbe, cette église néo-byzantine est construite sur le modèle des anciennes églises russes de Moscou.
Les messes y sont toujours célébrées dans la langue de Tolstoï pour les « russophones », ces citoyens d’origine russe titulaires du passeport estonien.
La plus grande minorité du pays représente en effet près de 20 % de la population en Estonie et, dans Tallinn, ce chiffre atteindrait près de 40 %.
L’intérieur de la cathédrale Alexandre-Nevksi est tapissé de mosaïques et d’icônes.
Face à l’église, derrière une façade néo-baroque le CHATEAU de TOOMPEA abrite le Parlement estonien.
Au pied de la colline, le centre historique de Tallinn a conservé son plan de ville médiévale, avec des tracés de rues obliques.
Remarquablement préservé, il arbore une palette de couleurs pastel.
C’est un régal de rues pavées et de façades tout en couleurs, à découvrir à pied, sans négliger de passer sous les porches pour bifurquer vers les courettes secrètes.
Une fois la nuit tombée, à la lueur des lanternes et des lampadaires en fer forgé, le charme opère.
Pour saisir le caractère médiéval de Tallinn, rien de vaut une flânerie sur RAEKOJA PLATS (place de l'Hôtel de Ville), l’épicentre de la ville.
Agréablement piétonne, elle est le lieu de tous les rendez-vous, le cœur de la vie sociale de la capitale estonienne.
Ici se tiennent MARCHÉS et FOIRES ARTISANALES , le FESTIVAL DE LA VIEILLE VILLE , le MARCHÉ DE NOEL et quelques CONCERTS.
Les anciennes maisons de riches marchands, reconnaissables à leurs poulies, ont été reconverties en cafés et restaurants qui, aux beaux jours, étendent leurs terrasses sur les pavés.
Raekoja plats est ainsi devenu le théâtre d’une vie nocturne dès le mercredi soir.
Dominant la place centrale l 'ANCIEN HOTEL DE VILLE ( RAEKOJA ) est l’une des mairies gothiques les mieux conservées d’Europe du Nord.
La construction doit son équilibre à des lignes massives alliées à la délicatesse d’une architecture gothique.
Son beffroi s’inscrit dans la tradition nordique.
Sur la place , aussi la pharmacie-musée du Magistrat (Raeapteek) à l’atmosphère délicieusement surannée . Ouverte en 1422, c’est la plus ancienne pharmacie d’Europe encore en activité à son adresse d’origine ! Attenante à la boutique d’aujourd’hui, une salle de musée (accès libre) expose des pots en céramique et des bocaux dans lesquels flottent des bestioles non identifiées…
DeRaekoja plats partent des rues et ruelles aux noms à consonance médiévale.
Comme son nom l’indique en estonien, la rue Pikk est la plus longue de la ville basse. Elle est aussi l’une des plus anciennes.
Sur les façades des palais des marchands se joue une symphonie de styles d’architectures : gothique, Renaissance, néo-flamand, baroque, Art nouveau, Jugendstil…
Implantées au cœur de ce quartier de maisons bourgeoises, les guildes de marchands et d’artisans héritées de la Hanse sont de véritables cavernes d’Ali Baba.
Ces corporations sont le signe de la vitalité artistique de Tallinn.
Alors qu’on les traverse pour passer d’une rue à l’autre, elles bruissent encore du travail des artisans que l’on peut voir à l’œuvre.
Sur les étals, tissus, lainages, soies et patchworks, bijoux, chapeaux, poteries, articles de maroquinerie, céramiques…
La ville basse est entourée de REMPARTS MEDIEVAUX jalonnés de tours et de bastions.
Cet ensemble de fortifications, l’un des mieux préservés d’Europe, rappelle Carcassonne, avec laquelle Tallinn est d’ailleurs jumelée.
La majeure partie de ces fortifications date des 16e et 17e siècles, soit de l’époque suédoise.
Les Suédois ont en effet poursuivi l’œuvre de fortification, partiellement en bois, engagée par les Danois.
Il subsiste aujourd’hui, des 4 km d’origine, près de 2 km de remparts en pierre calcaire surmontés de coursives en bois, ainsi que 26 des 50 tours de garde qui entouraient la ville basse.
Aux beaux jours, le festival de fleurs bat son plein au pied de la muraille, où fleurissent des jardins d’agrément créatifs.
Tallinn est émaillée de pas moins d’une vingtaine d’églises.
Les luthériens d’Estonie et les orthodoxes russophones constituent les deux principales communautés religieuses du pays.
Dans la ville haute, la cathédrale Sainte-Marie(Toomkirik), principale église luthérienne d’Estonie, est surnommée « le Dôme » par les Tallinois.
Elle est réputée pour la collection d’armoiries qui orne ses murs.
L’église fut un lieu de sépulture des barons baltes et de la noblesse, dont on aperçoit encore les loges en bois.
Plus encore que les églises, les clochers donnent à Tallinn sa force de caractère.
Dans la ville basse, la tour-clocher de l'EGLISE SAINT -OLAF (127 m), qui sert encore de repaire aux marins à l’approche, promet l’un des plus beaux panoramas sur la ville.
Au 15e siècle, cette église était la plus haute du monde !
Elle est à présent entrée de plain-pied dans le 20e siècle avec un équipement high-tech : des écrans géants et écouteurs pour la traduction simultanée.
Autre tour-clocher caractéristique de Tallinn, celle, octogonale, de l'EGLISE du SAINT-ESPRIT (Pühavaimu kirik), lumineuse et drapée de blanc.
Surmontant une sobre église gothique, cette tour porte la plus vieille horloge publique de Tallinn.
Devenue quant à elle un musée consacré à l’art religieux, l’église Saint-Nicolas fut fondée par les marchands allemands pour servir de forteresse avant la construction des remparts. On y trouve des retables format XXL, et une bouleversante Danse macabre du 15e siècle.
Pour sentir à quel point Tallinn bouge, direction le quartier bohème de Kalamaja.
Sur d’anciens sites industriels, ce quartier populaire est un bel exemple de reconversion.
Les maisons de bois colorées des ouvriers et des pêcheurs, aussi appelées « maisons de Tallin », sont l’emblème de Kalamaja, qui abonde aussi en cafés, bars et galeries branchés.
Partie intégrante de Kalamaja, le micro-quartier alternatif deTelliskivi est l’un des fers de lance de la vitalité artistique et technologique de Tallinn.
En quelques années, artistes et créateurs ont réinvesti une ancienne friche ferroviaire de la période soviétique pour en faire un quartier tendance.
En voie de boboïsation, ce quartier bohème est surnommé « Telliskivi Creative City ».
Les pavillons de Telliskivi vibrent au rythme d’un bouillonnement créatif mené de concert par des boutiques design, des galeries et installations d’art contemporain, un marché aux puces, des commerces de bouche équitables, des bars et restos branchés.
Autant d’adresses tenues par une poignée de hipsters.
Quartier des arts et spot de street art, Telliskivi abrite aussi une pépinière high-tech.
Dans les anciens entrepôts et usines à présent couverts de graffs, de nombreuses start-up se sont distinguées dans les nouvelles technologies de l’information, comme Skype.
Tallinn est décrite par le New York Times comme une « Silicon Valley de la mer Baltique », et Telliskivi est à l’image d’une ville et d’un pays qui regardent vers l’avenir et vers l’Europe.
Dans le quartier de Kalamaja toujours, le Lennusadam (port des hydravions ou Musée maritime) est l’un des musées les plus originaux de Tallinn. Son architecture et son aménagement intérieur fascinent tout autant que ses collections.
Sous le toit-coupole d’un ancien hangar à hydravions, une passerelle permet de s’approcher au plus près des barques, catamarans, voiliers et balises. Elle donne accès aux espaces confinés du sous-marin Lembit, la pièce maîtresse du musée , ET à la coque du Maasilinna Ship, le plus ancien bateau du musée, datant du 16e siècle.
Les faubourgs de Tallinn : - Autre exemple de réhabilitation d’ensemble industriel, le quartier d’affaires de Rotermann et sonarchitecture ultramoderne. Bien au-delà du business, Rotermann affiche aussi sa vitalité sur la scène culturelle.
Changement d’ambiance dans le quartier résidentiel et généreusement arboré du château de Kadriorg. Ce bijou de style baroque nordique fut aménagé par Pierre le Grand pour Catherine Ire.
Le musée des Beaux-Arts y expose des tableaux de maîtres occidentaux et russes des 16e au 20e s.
Tout aussi baroque, le parc du château, avec ses fontaines, ses statues et ses étangs, est un lieu de promenade dominicale apprécié des Tallinnois.
Le MUSEE d' ART KUMU (Kunstimuuseum). Dans un bâtiment ultramoderne construit à flanc de falaise, il présente les classiques et l’avant-garde de l’art et la peinture d’Estonie.
Non loin de là, l’Esplanade du Chant est une scène de concert en plein air. Ce site occupe une place particulière dans le cœur des Estoniens : - en 1988, il vit naître la révolution chantante, ce mouvement dirigé contre le pouvoir soviétique, qui mena à l’indépendance des 3 pays baltes. La FETE du CHANT y bat son plein tous les 2 ans.
Enfin, pour découvrir les traditions estoniennes, cap sur le musée en plein air Rocca al Mare, situé dans un quartier côtier à l’ouest de la vieille ville. La vie traditionnelle des villages estoniens y est reconstituée et rejouée dans un parc forestier. Près de 80 bâtiments des deux derniers siècles sont recréés : - fermes, moulins, école, chapelle, cabanes de pêcheurs… Des démonstrations des métiers anciens sont faites en costumes nationaux.
par Le Routard
Tallinn, dont le centre est classé au patrimoine mondial de l’Unesco
Ce commentaire a été modifié le 05/04/2018 à 06:02
Lyon ,ma ville en photos pour ouvrir le livre il suffit de mettre le curseur en bas à droite dans l'image avec l'écusson et de faire un clic gauche,puis un autre ... . le livre s'ouvre...
--------------------------- L'Ile Barbe par Rémi Dutel
-------LE MUSEE DES TISSUS A LYON
--------------------- Le musée des Tissus présente 2000 ans d'histoire du textile (1ère collection au monde) Le Musée des Tissus a été créé au milieu du 19ème siècle, suite à la première Exposition universelle de Londres en 1851. Les fabricants lyonnais ayant fait le déplacement sont rentrés avec l’intime conviction de fonder à Lyon un musée d’échantillons et de dessins. L’objectif de cette institution était alors de maintenir l’avantage commercial des soyeux lyonnais soutenu à la fois par de grandes compétences techniques et artistiques. Les fabricants se tournent alors vers la Chambre de Commerce qui décide de créer un musée d’Art et d’Industrie installé au cœur du Palais du Commerce, édifié par René Dardel dès 1856. Le musée ouvre au public en mars 1864 et propose une vision encyclopédique des sources d’inspiration de toutes les branches des arts appliqués à l’industrie, présentant aussi bien des objets d’art que des textiles. Une bibliothèque fut même constituée afin de parachever l’équipement. Ce n’est que dans les années 1890 que ce musée prend le titre de musée historique des Tissus, illustrant une histoire universelle des textiles. Le musée des Tissus de Lyon conserve aujourd’hui la plus importante collection de textiles du monde, avec près de deux millions cinq cent mille pièces. Elle couvre 4500 ans de production textile, depuis l’Égypte pharaonique jusqu’à nos jours, du Japon aux Amériques, en passant par la Chine, l’Orient, l’Italie ou encore les Pays-Bas. Le musée conserve également un grand nombre d’albums d’échantillons, avec une vision exhaustive de la production lyonnaise entre la fin du 18e siècle et les années 1950. Le musée des Tissus de Lyon abrite depuis sa fondation dans ses murs en 1954, le Centre international d’étude des textiles anciens dédiés à l’analyse et à l’étude des tissus. En 1985, le musée s’enrichit d’un premier atelier de restauration des textiles dédié à ses collections, et, depuis 1997, d’un second atelier mettant son expertise au service d’autres collections abritées par d’autres institutions. EXPOSITION TEMPORAIRE ANTINO
Les textiles d'Antinoé du musée des Tissus : un fonds exceptionnel et inédit. Cette exposition présente un ensemble exceptionnel de vêtements et fragments issus des fouilles archéologiques effectuées au XIXe siècle dans la ville d'Antinoé, en Moyenne Égypte. La Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon a financé régulièrement ces campagnes de fouilles jusqu'en 1908. Le musée des Tissus a ainsi bénéficié de l'envoi d'un matériel archéologique considérable.
------------------------------------------------------- La Place Bellecour à Lyon : elle fut appelée également : · place Louis-le-Grand en 1714 · de la Fédération en 1790 · de l’Égalité en 1792 · Bonaparte en 1801 · Louis-le-Grand en 1814 · Bellecour en 1848 · Louis-le-Grand en 1852 · Bellecour en 1871 La place Bellecour reste un élément incontournable de la vie des Lyonnais. Elle regorge de mystères et de légendes.
Certains la traversent tous les jours, d'autres se donnent rendez-vous sous la queue du cheval, la place Bellecour fait partie du quotidien des Lyonnais
Lyon Capitale vous propose cinq choses à savoir sur Bellecour l'incontournable
De Bella Curtis à Bellecour Après avoir été occupée par des entrepôts et des maisons sous les Romains, celle qui deviendra la place Bellecour est surtout un grand champ régulièrement laissé à l'abandon durant le Moyen Age.
Au XIIe siècle, l'archevêque de Lyon est le propriétaire des lieux qui sont alors occupés par une vigne connue sous le nom de "Bella curtis", beau jardin en latin.
Lors de la Renaissance, les mauvaises herbes sont de retour dans le pré "Bellecour".
En 1562, durant les guerres de religions, le Baron des Adrets la transforme en camp d'artillerie.
En 1604, sur volonté d'Henri IV, Lyon décide de racheter le pré de six hectares afin d'en faire une place publique.
La statue équestre de Louis XIV n'est pas la seule à avoir trôné au centre de la place Bellecour.
Une première devait être dédiée à Louis XIII, elle est annulée en 1628 à cause de la peste.
Plus tard, Lyon décide de faire construire une statue à la gloire de Louis XIV.
Elle est commandée au sculpteur parisien Martin Desjardins en 1688 qui ne l'achèvera qu'en 1693 – 1694.
Lyon n'a pas les moyens de payer son transport jusqu'en 1700. Enfin, elle prend le bateau, contourne la France et passe par Gibraltar pour échouer misérablement à Oullins.
Faute de financement pour l'installer, elle est enfermée dans un hangar pendant douze ans.
Elle trône enfin en 1713, inaugurée le 28 décembre. Sa vie mouvementée est loin d'être terminée.
Sous la Révolution, elle est détruite le 28 août 1792. Vous pouvez découvrir un dessin de cette statue sur la plateforme Numelyo de la bibliothèque municipale de Lyon .
Le sculpteur de la statue équestre de Louis XIV ne s'est jamais suicidé.
Contrairement à ce que dit la légende, le sculpteur François-Frédéric Lemot ne s'est jamais suicidé après avoir oublié les étriers de la statue équestre de Louis XIV.
Cette oeuvre inaugurée le 6 novembre 1825 est une statue à la romaine.
Comme le veut la tradition, l'absence d'étriers est tout à fait normale. Pour les façades : merci Napoléon :
Les propriétaires d'un appartement place Bellecour n'ont le droit à aucune excentricité pour leur façade.
En 1714, tout d' abord, ils suivent les plans précis définis par l'architecte Robert de Cotte qui opte pour des façades à l'antique.
Leurs héritiers n'en profiteront pas longtemps ! Sous la Révolution, ces symboles de l'aristocratie sont détruits par 600 ouvriers.
Napoléon décidera de les faire reconstruire dans un nouveau style.
Suite à la loi du 9 mai 1806, en échange d'exonération de taxes,les propriétaires sont obligés de commencer les travaux sous trois mois et devront les finir avant trois ans.
Peu de temps après, Napoléon se rend à Lyon. Surpris de se retrouver face aux façades qui n'ont pas encore leurs décorations, il se serait exclamé :
"Quelles casernes m'a-t-on foutues là ?".
Une gare place Bellecour ?
En 1845, Lyon souhaite accueillir une grande gare pour entrer de plein fouet dans l’ère du chemin de fer.
Quelques voix suggèrent alors de construire un gigantesque édifice sur la place Bellecour.
Les Lyonnais hurlent au blasphème, ils ne veulent pas sacrifier l’une de leurs fiertés.
Selon l’historien Félix Benoit, dans son ouvrage Lyon Secret, le maire en personne s’oppose au projet lors du conseil municipal du 20 février 1845.
D'autres suggèrent d'installer la gare au sud de la Guillotière, le long du Rhône.
Au final, c’est Perrache qui sera choisi le 12 novembre 1845.
-------------------------------------------- LE COUSSIN DE LYON
Laissez moi vous conter l’histoire du Coussin de Lyon.
Elle est née d’une lointaine tradition lyonnaise.
En l’an 1643, une terrible épidémie ravageait la cité et pour la combattre les échevins lyonnais firent le vœu de se rendre en procession sur la colline de Fourvière où l’on allait déjà prier la Vierge, et de remettre un cierge de sept livres de cire et un écu d’or sur son coussin de soie.
Chaque année depuis lors les Magistrats de Lyon renouvellement le vœu des échevins en se rendant à Fourvière tandis que retentissent les trois coups de canon annonçant que le vœu a été respecté.
C’est ce coussin de soierie qui a inspiré la création du Coussin de Lyon.
En 1960 certains « Soyeux » un boîtage rappelant la forme et l’allure du Coussin de Soie historique, et imaginent d’autres inventent une spécialité composée de riche cacao, de liqueur de curaçao discrètement parfumée et de belles amandes délicatement blanchies, conçurent et firent naître le Coussin de Lyon. ----------------------------------------------- La ROSERAIE à LYON La Roseraie occupe une superficie de 5 hectares avec une ouverture de 200 mètres sur le lac entouré d'arbres très âgés.
C'est un Jardin de roses » de style irrégulier, mi-anglais, mi-moderne.
Sa particularité est de présenter de nombreux massifs de 100 à 500 rosiers appartenant à tous les groupes : arbustes, sarmenteux, pleureurs, miniatures…
Plus de 350 cultivars et environ 30 000 plants sont regroupés sur le site.
Il fallut quatre ans de travaux pour réaliser ce vaste chantier. Messieurs Chabert, directeur du services des espaces verts, Rougis Adjoint technique et Arnaudon, ingénieur subdivisionnaire ont été les réalisateurs de cette œuvre magnifique ayant acquis une solide réputation sur les 5 continents.
Ainsi le vendredi 19 juin 1964, en présence du maire de Lyon, de son Altesse Sérénisime la Princesse Grâce de Monaco, de son Altesse la Begum Aga Khan, la Baronne Gaston de Gerlache de Gomery, Présidente de la Fédération Mondiale des Sociétés de Roses, M. Edgar Pisani, ministre de l'Agriculture et les Ambassadeurs de Grande-Bretagne, du Japon, des Pays-Bas, d’Allemagne, et d’URSS
eut lieu l'inauguration de cette petite « merveille ». ----------------------------------------- LE COCON DE LYON Ce cocon de fine pâte d’amande allie gourmandise, histoire et patrimoine culturel lyonnais… Une friandise qui se savoure depuis les années 50 au cœur de la capitale de la gastronomie !
Rappel historique : Dès la Renaissance, Lyon est la capitale de la soie.
Les foires rassemblent banquiers et marchands lord de royaux festins.
C’est pour rendre hommage aux soyeux de Lyon que Jean Auberger créa en 1953, le cocon, une confiserie de fine pâte d’amandes parfumée aux différents arômes semblable à un cocon de ver à soie.
Ses origines : Les ateliers de tissage de la soie ont été nombreux à la Croix-Rousse, jusque dans les années 50, et les plus prestigieux sont toujours ancrés dans la colline… Cette confiserie fait honneur au patrimoine lyonnais.
Petite anecdote : En 1953, les premiers cocons lyonnais furent offerts au maire de Lyon, Edouard Herriot.
Secrets de fabrication : Les confiseurs lyonnais conservent leurs astuces et secrets de cuisine de génération en génération…
Le cocon est une sorte de fourreau soyeux de pâte d’amande à l’ancienne.
Toute l’onctuosité d’un praliné où noisettes, orangeat et liqueur de curaçao se mêlent savoureusement. Fondant et craquant à la fois ! ------------------------------------------------------- Je vous propose de partir à la rencontre de 10 particularités lyonnaises qu’elles soient architecturales, de langage, gastronomiques ou culturelles etc. Vous embarquez ?
Console Vignal Vous pensiez que cet objet urbain que vous croisez rue de la Ré était un emplacement à vélos ? Que nenni, il servait aux ouvriers de la Soie qui pouvait s’y reposer en posant dessus leurs énormes balles de soies.
Il en reste 3 dans Lyon, une rue de la Ré, une Montée de la Sara, la dernière à Vaise (montée des Carriers).
Inventée par Elie Vignal (une rue et une cité scolaire portent son nom à Caluire et Cuire). *********************** Le Pot Lyonnais
Il s’agit tout d’abord d’une unité de mesure de vin qui a eu son évolution : – 1564 : ~2 litres et 8 cl – 1889 : 1 litre et 4 cl – 1894 : 1 litre et 13 cl
De nos jours l’objet fait : 46 cl
C’est surtout un objet singulier qui en impose sur une table lyonnaise avec sa petite soeur la fillette dont vous pouvez diviser la contenance presque par 2.
********** Jalousie
Héritage de la renaissance italienne qui a modelé Lyon à l’époque des foires.
Comme son nom l’indique, cela permettait avec ce store de cacher son intérieur aux regards des voisins qui pouvaient le jalouser
Ce type de volets extérieurs s’est généralisé au XIXème.
C’est une particularité architecturale propre à Lyon et qui continue d’être entretenue par des entreprises qui en fabriquent ou en réparent encore. ****** La traboule des Gônes
Et non, cette traboule n’existe hélas pas.
Aucune rue, passerelle, ou même place à Lyon ne rend hommage à ce substantif si lyonnais qu’est Gone.
C’est dommage :
Heureusement en pays lyonnais, on rend hommage au Gone Lyonnais à Saint Genis Laval avec son Allée des Gones, à Soucieu en Jarrest et sa fameuse Ruelle des Gones et à Saint-Julien-sur-Bibost avec sa sympathique Rue des P’tits Gones.
Mâchon
C’est le bon repas que l’on prend à toutes heures mais qui dans l’histoire ouvrière lyonnaise se prenait avant d’embaucher.
La tradition perdure même si elle est plus confidentielle.
On le prend communément avant neuf heures dans un authentique bouchon
Le Brunch n’a rien inventé :
“Leur maison de campagne, pour y aller, en été, faire des mâchons du dimanche”
disait le lyonnais Joseph Lavarenne alias Benoît Lerégent dans : L’inauguration. ****
Je ne sais pas si un Gros de Mur (mur porteur) peut être en Pisé.
Cependant, gone, j’ait tellement entendu mon père (maçon de métier) parler du Pisé comme le matériau de construction le plus noble : - qui tient frais en été et - qui retient la chaleur en hiver que ce système constructif m’a toujours interpellé.
Ce mélange de terres comprimées a beaucoup été utilisé dans la construction en Dauphiné, pays Savoyard et en pays lyonnais.
Pour l’anecdote, les constructions en pisé ont aussi leur ennemi : l’eau.
Ainsi en 1856 suite aux inondations records, il est décidé d’interdire les constructions en Pisé dans Lyon intra-muros car les bâtiments en pisé n’avaient pas résisté et firent 18 morts. ********* Murs peints
On compte plus de 400 murs peints à Lyon dont de nombreux (une soixantaine) ont été réalisé par la cité de création.
On peut donc dire que “Cela ne soit qu’à Lyon…“, une telle quantité d’art sur les murs d’une ville. *** Boule lyonnaise
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il arrive souvent de voir qu’un café lyonnais dispose dans son arrière cour d’un terrain de boule pour pratiquer la Lyonnaise.
Voilà une spécificité lyonnaise bien sympathique. Des terrains de boule, on en trouve un peu de partout pour jouer au Sport Boules .
Rappelez-vous qu’en lieu et place du très chic Musée des Confluences se trouvait auparavant un plus trivial boulodrome ******* La gondole lyonnaise
Cela ne s’est pas vu qu’à Lyon mais auparavant pour traverser la Saône dès le XVème siècle avant que des ponts ne s’y multiplient, on utilisait une Bèche, bateau couvert d’une bâche comme on peut le voir sur l’image ci-dessus. ******** Il y avait aussi les Plates : des bateaux-lavoirs, ancêtres de nos machines à laver. On en compta jusqu’à 110 dans Lyon (avec eau chaude dès 1860) !
La dernière fut construite en 1910.
*********************************************************************************************************************************************** Un quartier de LYON Bonne visite
un clic sur le lien pour voir le diaporama CROIX ROUSSE ET CHANT DES CANUTS ********************************************************************************************
Il y a 13 ans, sur les bords de Saône de Lyon, le chantier d'un parking avait donné lieu à une vaste campagne de fouilles archéologiques préventives.
Lors de ce chantier hors norme, dix-huit embarcations avaient été découvertes, certaines datant de l'époque gallo-romaine.
Aujourd'hui, les archéologues ont trouvé la technique pour conserver et faire parler cette barque vieille de 2000 ans.
L'embarcation mise au jour à Lyon en 2003 dans le quartier du Vieux Lyon livre progressivement ses secrets.
Longue de 15 mètres, la barque est entre les mains des archéologues de l'Inrap et du laboratoire Arc Nucléart.
Démontée pièce après pièce, l’épave doit permettre une restauration-conservation inédite et des études archéologiques
Traçabilité et expertise : Autour de la barque gallo-romaine, les chercheurs ont d'abord entrepris un étiquetage précis de chacune des pièces pour en garantir le remontage.
Les différents éléments ont pu être examinés pour comprendre la mise en œuvre et l’entretien du bateau.
Ainsi, des archéologues ont pu identifier et dater les essences de bois composant le chaland.
Un contact avec l'air ambiant aurait endommagé à jamais l'état de l'épave.
Pour la nécessité de sa conservation, le chaland a d’abord été placé dans un atelier de 200 mètres carrés dont l’atmosphère est parfaitement contrôlée en permanence en température et en humidité.
Puis le bois a subi de nombreux traitements, que seules les équipes de Nucléart maîtrisent dans le monde.
"La résine présente dans le bain permet de garder la forme du bois", dévoile Laure Meunier-Salinas, restauratrice ARC-Nucléart
Lugdunum : ville de flux: La barque ainsi reconstituée, révèle enfin ses secrets. Il y a deux mille ans, Lyon qui s'appelait alors Lugdunum était un véritable carrefour fluvial.
D'immenses peintures murales peintes en trompe-l'œil recouvrent les murs de toute la ville de Lyon représentant des événements historiques ou des personnages célèbres ou des moments mondains de la vie quotidienne.
À ce jour, il y a plus de 150 peintures murales à travers Lyon.
L'histoire d'amour de Lyon avec l'art mural a commencé au début des années 1970, quand un groupe d'étudiants locaux a décidé de sortir l'art des galeries et des musées et dans la rue et à la portée des gens ordinaires.
En 1978, CitéCréation , leur mouvement coopératif étudiant, est né.
Quand ils ont commencé, selon Halim Bensaïd de CitéCréation, une artiste murale de renommée internationale, Lyon était une ville plutôt sombre. "Il n'était connu que de Paul Bocuse et de la congestion du tunnel de Fourvière.
C'était industriel, pollué et triste. »
Heureusement pour eux, le nouveau maire de l'époque, Michel Noir, pensait la même chose.
Noir a décidé d'éclairer la ville en lançant divers programmes pour nettoyer et rajeunir les places publiques et les bâtiments historiques de la ville.
Sa conduite l'a mis en contact avec les muralistes en difficulté, qui se sont trouvés au bon endroit au bon moment.
L' un de leurs meilleurs projets connus sont les près de 13 000 pieds carrés Mur des Canuts , ou Mur des Canuts, dans le quartier vallonné Croix-Rousse : - La fresque en trompe-l'œil représente un grand escalier qui chemine au centre de la toile vers des bâtiments lointains. En bas, on peut voir quelques magasins et une banque.
Un autre trompe-l'œil célèbre est La Fresque des Lyonnais , une fresque d'une trentaine de personnalités lyonnaises du passé et du présent, dont l'empereur romain Claudius, le pionnier du cinéma Lumière, le tisserand de soie et l'inventeur du métier jacquard Joseph-Marie Jacquard, auteur et aviateur Antoine de Saint-Exupéry et autres.
Pour créer des tableaux de proportions aussi monumentales, les artistes décomposent l'œuvre en petits carrés maniables.
Chaque carré d'une image planifiée est ensuite projeté sur un mur et une feuille de papier calque est collée dessus.
Avec un petit rouleau hérissé, l'artiste trace autour du contour de l'image, perçant de petits trous dans le papier.
Lorsque toutes les sections sont terminées, l'artiste souffle de la poudre noire à travers les trous minuscules, en transférant efficacement l'image décrite sur le plâtre.
Puis commence la peinture.
Chaque peinture murale prend de deux à neuf mois pour finir.
Fait intéressant, 80% des artistes de la murale de CitéCréation sont des femmes.
À ce jour, CitéCréation a réalisé plus de 650 peintures murales dans le monde, du Canada à la Chine.
**************************************************************************************** Ça se passe sous nos pieds Regarder ce qui se passe au-dessus de nos têtes (avions, nuages, canards) ? Découvrir ce qui se trafique sous nos semelles ? BEAUCOUP plus épique.
Les souterrains de Lyon, l'OCRA en a fait sa spécialité. Des années que les passionnés de cette association explorent les sous-sols gones de long en large et en profondeur.
Ils font découvrir des trésors comme la grotte Bérelle, datant de l'époque romaine.
Et bien d'autres trésors architecturaux inaccessibles : réservoirs d'eau, galeries ou carrières...
Pour une plongée dans ce patrimoine souterrain caché et méconnu, deux options : - assister aux conférences de l'Ocra ou s'inscrire à leurs visites guidées. Attention, les places s'arrachent. Lyon vu d'en-dessous, ça se mérite. ***************************************************************************** Vue de l'Opéra
Symboliques, ces trois clés sont des objets d’art et n’ouvrent matériellement aucune porte de la ville.
Elles représentent les trois divisions (ouest, midi, nord) qui constituent la ville sous le premier Empire (1804-1814).
Chacune est décorée d’un symbole illustrant la spécificité du quartier.
Elles sont réalisées pour la venue à Lyon, le 10 avril 1805, de l’Empereur Napoléon Ier et de l’Impératrice Joséphine.
Elles lui sont présentées publiquement, devant un parterre d’hommes politiques - dont les noms sont gravés au verso du plat - en signe d’allégeance et de gratitude de la part de la Ville.
Les clés sont en bronze doré et le plat, en argent doré, est gravé aux armes de Lyon.
C’est le sculpteur Joseph Chinard (1756-1813) qui dessine les pièces et l’orfèvre Antoine Saunier qui les réalise. --------------------------------------------------------------------------------- Le passage de l'Argue est un passage couvert situé dans le 2e arrondissement de Lyon.
Il relie la rue de la République aux rues Édouard-Herriot et de Brest.
Le passage abrite principalement des commerces, notamment d'habillement (chapeaux, chaussures), de cadeaux et de décoration.
Le passage fut construit en 1828 par l'architecte Vincent Farge.
On entre dans le passage par quatre grands porches de style néo-classique, la suite étant située sous une verrière ornée d'une enfilade de lanternes.
Les encadrements des commerces sont en bois, avec une volonté d'homogénéité stylistique.
Le tronçon Est accueillait, côté rue Édouard Herriot, une statue de Mercure élancé, dieu du commerce (imité d'une œuvre de la Renaissance du sculpteur Giambologna) qui a été dérobée en 2011.
L’argue est un outil à filer l'or et l'argent pour le destiner aux tissus précieux, et désigne également par métonymie l'atelier du tireur d'or : on en trouvait un non loin de là lors de l'inauguration du passage.
*************************************************************************************************** La Mère Cottivet
Avec tous les meilleurs Vœux de la Mère Cottivet :
Vous savez la copine de Guignol qui habitait au 99, « cent moin un » de la Montée de la Grande Côte, et qui disait : " En descendant montez donc, vous verrez le petit comme il est grand »
"Chenuses Fenottes et Bons Gones "
"Ouh là là, déjà 1 an de passé depuis l’année dernière ! Tout par un coup, on réalise qu'on a pris un an de plus !
On est si tellement embringué dans un tourbillon politico-merdiatique et dans une révolution informatico-technologique qui nous bourre le coqueluchon et nous petafine l'esprit, que c'est rien d'y croire.
Pensez voir ! Vous avez encore les quinquets toute enrluminée par les luminions du 8 décembre (pour les ceusses bien sûr qui sont de Lyon).
Mais mâtenant y faut s'en retourner sur terre dans notre monde tout désampillé.
La France, qui depuis 2012, roule à gauche ce qui crée si tant de carambouilllages à droite que le peuple, il est tout détrancané et ne sait plus bien où y va :
Et nos gamins.. ça fait regret de les voir à longueur du jour pitrogner leur aïpad ou leur aïfone …. quand encore y sont pas dans le cloud !
Je ne vous causerai pas de la montée du bio qui va faire défunter nos mâchons. J'arrête là pour ne pas vous tourner les sanques car 2016 pointe son nez.
Comme donc on est encore sur terre le 31, tachez moyen de prendre le parti d'en rire à gorge d'employé sans vous déponteler la ganache et de profiter de la vie à pleines dents.
Comme de bien s'accorde, pour éviter d'avoir la vasivite, d'avoir votre embuni tout trifouillé, votre estome tout bouligué et les boyes qui remontent au gosier pendant les fêtes, je vous conseille de faire une cure d'huile de ricin avant le réveillon que je vous souhaite festif.
Je vous souhaite un cuchon de bons voeux pour 2016 : plein de bonheur avec des pécuniaux à regonfle. Restez tati et gardez vos formes. Prenez les choses en bonne part et sans barguiner pour trabouler cette nouvelle année dans de bonnes dispositions. Je vous fais peter la miaille et à la revoyure mes belins."
Si vous n'êtes pas Lyonnais d'origine, on ne vous en veut pas, mais vous arriverez bien à deviner.
Si dans la cour de récréation quand tu étais un gentil petit boson grignet, tu jouais aux gobilles, avec les autes gones. Si Guignol et Gnafron t'ont fait rire, Si tu sortais avec ta berthe à la main quand le laitier passait, Si entre deux allées au coin d'une traboule une fenotte avec de beaux tétets te propose sa rosette pour accompagner ta flûte avec une molette de beurre à condition que tu lui rinces le corgnolon avec un canon à la douce chaleur d'un phare, Si après tout ça vous décidez de vous faire péter la miaille dans une cadole à l'abri du cagnard ou d'une radée, Si tu ne chasses pas le miron résidant dans ces lieux à coups de gadins, Si le lendemain matin pour la remercier tu lui mets une pogne dans sa panière, Si tu sais que les gratons viennent d'un cayon ou d'une caye, Si tu décides de te faire un mâchon dans un bouchon, en commençant par des carottes rouges ou bien un clergeon accompagné d'une petite crique (ou encore d'un groin d'âne accompagné de gendarmes) suivi d'un tablier de sapeur ou d'une quenelle (voire d'un gratin de cardons) et en finissant par une cervelle de canut sans veson, le tout arrosé d'un pot de beaujolpif, Si tu n'as pas peur de poquer, faire un carreau ou un brochet et si tu sais te tenir à cacaboson sans faire un patacul pour réussir un biberon, et en évitant les grattons afin d'avoir la gagne, Si tu connais la ficelle pour grimper Fourvière et si tu sais dérambouler sur une rampe de la Croix Rousse comme faisaient les canuts, Si chaque fois que tu es en voiture derrière un 42 qui trafique tu te dis qu'il fait malice avec ses poteaux carrés, Si tu sais te servir d'une patte mouille pour nettoyer ou d'une filoche pour aller faire tes commissions à la Halle et ramener un Jésus, un claqueret, quelques porots ou des clinquettes, Si tu as été réveillé le matin par le bruit du camion des âniers ou par le cri du pati, Si les noms de Berliet, les frères Lumière, Bocuse, Bernarchon, Mérieux, Pradel, l'abbé Pierre, St Exupéry, Decitre te sont familiers, Si tu connais ou a vécu tout ça, c'est que tu n'es plus dans les brouillards du Rhône et que tu es bien un vrai gône de Lyon. Et comme disait la mère Cottivet : « En descendant, montez donc voir le petit comme il est grand !!!»
Mais tout l'monde peuvent pas êt'de Lyon, y'en faut ben d'un peu partout. ça continue :... Cherches-tu femme fidèle et douce, Prends la ficelle pour la Croix-Rousse Si te la veux vive et gentille, Prends le tramevet de la Guille Si tu l'espères sage et pas fière, Grimpe de pied jusqu'à Fourvière. Mais si te veux bonheur et paix . . . . . Remplis ta cave de beaujolais !
La Radio Free Europe / Radio Liberty a récemment partagé une vidéo sur un phénomène naturel unique dans un village appelé Dinosa, situé dans le sud - Monténégro-un petit pays sur la côte Adriatique.
Il y a un mûrier debout dans la prairie là-bas qui se transforme en une fontaine chaque fois qu'il pleut lourd.
D'un creux sur le tronc de l'arbre on peut voir l'eau jaillir abondamment.
Apparemment, les pluies avaient inondé les sources souterraines et la pression supplémentaire créée poussait l'eau dans le tronc de l'arbre à travers des fissures ou des creux sur le tronc, jusqu'à ce qu'elle sorte d'un trou à quelques pieds au-dessus du sol.
Le sol est assez désordonné, indiquant la quantité d'eau souterraine dans le sol et en dessous. Et , l'eau gargouille d'autres trous dans le pré. Toute la zone coule comme un petit ruisseau.
Selon un homme de la région interrogé, cela se produit depuis 20 à 25 ans ou peut-être même plus longtemps. I
l estime que l'arbre a plus de 100 à 150 ans.
Alors que la fontaine d'arbre du Monténégro est unique, elle n'est pas le seul exemple d'eau jaillissant du sol après les pluies.
Dans le village estonien de Tuhala, il y a un puits qui commence à jaillir après une forte averse.
Le puits arrive à être placé juste au-dessus d'une rivière souterraine.
Après que l'eau de pluie a inondé la rivière, la pression de l'eau s'accumule au point où elle jaillit du puits, atteignant parfois jusqu'à un demi-mètre de hauteur.
Cela continue pendant quelques jours. Pendant ce temps, plus de 100 litres d'eau peuvent s'écouler chaque seconde.
La légende locale raconte que les sorcières de Tuhala se rassemblent dans le sauna souterrain et se battent vigoureusement l'une contre l'autre avec des branches de bouleau, ce qui fait que l'eau s'écoule à la surface.
Créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le Palais du
Luxembourg, il appartient désormais au domaine du Sénat.
Le Jardin du Luxembourg s'étend sur 23 hectares agrémentés de parterres de fleurs et de sculpture
s
Luxembourg, il appartient désormais au domaine du Sénat.
Le Jardin du Luxembourg s'étend sur 23 hectares
Jules Dalou : Monument à Eugène Delacroix : le buste du peintre Delacroix (1798-1863) est entouré de 3 statues qui le regardent, le
Temps, la Gloire et le Génie des Arts.
Oxford © Sergii Figurnyi - stock.adobe.com
Oxford est associée aux études,
tant est célèbre son université
historique, fréquentée par quelque
22 000 étudiants.
Située à seulement
une heure de train de Londres, elle compte aussi près de 1 500 bâtiments classés, dont la construction remonte pour certains au 11e siècle.
Qualifiée en 1865 de «ville aux flèches rêveuses» par le poète Matthew Arnold, Oxford,épargnée par les bombardements allemands lors de la Seconde Guerre mondiale,
est une cité dynamique, cosmopolite et agréable à visiter à pied ou à vélo.
Radcliffe Camera © Sergii Figurnyi - stock.adobe.com
La visite du centre-ville d'OXFORD peut commencer
- par Broad Street, une rue large où fut construit au sud le premier mur d'enceinte de la ville en 911.
On y trouve le centre d'informations touristiques et des établissements historiques comme BOSWELL, grand magasin inauguré en 1738, et
la LIBRAIRIE BLACKWELL . Fondée en 1879, elle est devenue depuis une chaîne de 45 enseignes.
En remontant Broad Street vers l'est, on déboule sur le Sheldonian Theatre, achevé en 1669 et remarquable par sa majestueuse coupole à huit côtés.
Il faut dire que son architecte Christopher Wren est aussi à l'origine
de la cathédrale Saint-Paul à Londres.
Le compositeur Haendel y fit jouer sa musique baroque.
Aujourd'hui ce bâtiment accueille des concerts et des cérémonies étudiantes.
En poursuivant sur Hollywell Street, on remarque un pont couvert qui relie deux parties du Hertford College :
- On dirait une version modeste du pont du Rialto, à Venise.
Le PONT HERTFORD a été rebaptisé « pont des soupirs ».
Pas de soupirs amoureux, mais ceux poussés par les étudiants en chemin vers les examens, sur lesquels
se penchent gargouilles et chimères accolés aux vieux bâtiments.
Après avoir longé les murs de la BODLEIAN LIBRARY ,
la bibliothèque plus prestigieuse d’Oxford,
on voit se dresser l’un des
bâtiments les plus emblématiques de la ville, la RADCLIFFE CAMERA :
- Cet édifice circulaire et néoclassique érigé en 1749 abrite aussi des rayonnages de livre.
Poussez la porte du bâtiment médiéval de la Divinity School, vous voici dans un hall du 15e siècle, avec sa voûte typiquement gothique :
- un entrelacs élégant de liernes, parsemés de 455 sculptures.
Si vous voulez remonter encore le temps, direction l'ouest et le château d'Oxford, bâti en dur à partir du 11e siècle, par des Normands qui avaient envahi la région.
Oxford : une université, 38 colleges :
All Souls College © greir - stock.adobe.com
Il n'y a pas de date exacte à la fondation de l'université d'Oxford.
En tout cas, la ville a connu un afflux d'étudiants au 12e siècle lorsque
Henri II d’Angleterre a interdit aux Anglais de suivre les cours de l’Université de Paris (la Sorbonne).
Demandez à un étudiant d'où il vient, il citera son collège.
Évoquer «une» université d'Oxford est abusif, car elle est répartie en 38 «colleges», avec chacun sa tradition, son administration et ses bâtiments.
Le college, pour un étudiant, c'est sa maison, il va y dormir, manger, faire du sport et éventuellement réviser en vue de ses examens.
Trente-huit colleges, ce sont presque autant de bibliothèques, de chapelles et de salles où
rencontrer son tuteur.
En Grande-Bretagne, le système du tutorat est unique aux universités des élites, soit Oxford et Cambridge.
Certains acceptent les visites à des heures et des jours précis, après s'être acquitté d'un ticket payant d'entrée.
Il faut se rendre au COLLEGE CHRIST CHURCH , fondé en 1546 :
- Sa renommée n'est plus à faire.
- Il a déjà fourni à la Grande-Bretagne 13 Premiers ministres sur la cinquantaine ayant dirigé le pays.
- C'est aujourd'hui le college le plus visité d'Oxford avec un demi-million de personnes chaque année :
--Les visiteurs empruntent la porte d'entrée du Meadow Building.
Ce bâtiment du 19e siècle témoigne d'un style gothique vénitien avec ses fenêtres et ses arches pointues, ainsi que ses ornements polychromes.
Le grand hall du college impressionne avec ses vitraux, ses boiseries et ses tableaux remplissant le moindre espace sur les murs.
Au coeur de Christ Church, la vaste cour quadrangulaire a gagné le surnom de « Tom Quad ».
Au centre, sa fontaine avec une statue de Mercure apparaît minuscule.
D'autant plus que cette cour est surmontée par la tour Tom et sa cloche, dont le volume sonore est le plus élevé de toutes
les cloches d'Oxford.
L'Oxford des plumes, des films et des people:
Grand Hall de Christchurch © LevT - stock.adobe.com
L'université a vu passer bien des têtes, certaines sont devenues connues, comme l'un des fondateurs de la fantasy moderne, JRR Tolkien.
L'écrivain du Seigneur des anneaux a suivi ses études à Exeter College, avant de revenir enseigner le vieil anglais à Pembroke College.
C'est là qu'il a rédigé Le Hobbit et les deux premiers tomes de sa saga.
Contemporain de Tolkien, un Irlandais était prof de lettres au MAGDALEN COLLEGE , dont le clocher du 16e siècle demeure avec ses 44 m de hauteur le bâtiment le plus élevé d'Oxford.
Cet écrivain, c'est C.S. Lewis, accro au christianisme et auteur des Chroniques de Narnia.
Mais la véritable vedette littéraire d'Oxford a pour prénom Alice. :
- C'est pour cette petite fille, qui a réellement existé, que Lewis Carroll (de
son vrai Charles Lutwidge Dodgson) a imaginé puis publié Alice au pays des merveillesen 1865.
L'idée lui est venue lorsqu'il était en barque avec Alice Lidell, fillette de 10 ans, sur la rivière Isis. Elle réclamait une histoire.
Il a inventé celle d'Alice se jetant dans un trou à la poursuite d'un lapin. Vous connaissez la suite.
Oxford voue un culte à ce classique de la littérature pour la jeunesse :
- Tous les 1er juillet, organisé par le Story Museum, l'événement Alice's Day (le jour d'Alice) rend hommage au conte, avec une série de manifestations artistiques.
A deux pas du Christ Church College, une boutique s'appelle ALICE 'S SHOP
C'est là que la vraie Alice allait acheter ses bonbons il y a plus de 150 ans.
Dans les années 1960, l'épicerie est devenue un magasin vendant exclusivement des objets liés à Alice.
Mais les célébrités d’Oxford ne sont pas que des écrivains.
Queen's College a formé les astronomes Edmund Halley et Edwin Powell Hubble, le fondateur d'Internet Tim Berners-Lee, et le comédien Rowan Atkinson, connu pour son rôle de Mister Bean.
Les acteurs Hugh Grant et Emma Watson ont fait leurs études à New College et Worcester College.
Au cinéma d'ailleurs, la saga Harry Potter a vu plusieurs de ces scènes tournées à la Divinity School, à New College et à Christ Church, dont le grand hall a servi de modèle à celui de l'école Poudlard.
A la télévision, la ville a été très représentée dans une série policière des années 1990 :
- Inspector Morse.
Les musées d'Oxford :
Ashmolean Museum © Monkey Business - stock.adobe.com
Les thèmes des musées d’Oxford reflètent son passé universitaire.
Sur Broad Street, LE MUSÉE D'HISTOIRE DE LA SCIENCE possède près de 20 000 pièces :
-L'objet le plus fameux : le tableau noir que le physicien Alfred Einstein a utilisé le 16 mai 1931 lors d'une
conférence donnée à l'université d'Oxford.
Y sont inscrits à la craie
des équations décrivant le modèle d'un univers en expansion.
A deux pas de Broad Street, le ASHMOLEAN MUSEUM , consacré à l’art et à l’archéologie, montre une façade sérieuse, avec
son entrée encadrée par des piliers de style gréco-romains.
Bâti en 1683, le premier musée d’université contient de nombreuses œuvres d'art
et des pièces d'archéologie :
- On y trouve à la fois des dessins de grands maîtres comme Michel-Ange, Raphaël et Léonard de Vinci, mais aussi des
objets plus insolites.
Par exemple, la lanterne de Guy Fawkes, les robes de Lawrence d'Arabie, un vêtement de cérémonie amérindien appartenant à Powhatan, le père de Pocahontas.
Le MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE D'OXFORD se distingue, lui, par son architecture néo-géothique, et par la
population de martinets noirs hébergés dans sa tour.
Cet établissement contient aussi un fossile iconique de dinosaure, le premier auquel on a
donné un nom. C'est le mégalosaurus.
Il abrite aussi un trésor unique au monde : le crâne momifié d’une espèce animale éteinte en 1680, le dodo.
RIP, l'oiseau !
Dans le prolongement du musée d'histoire naturelle, puisqu'il il lui est directement rattaché, le MUSÉE PITT RIVERS a rassemblé des nombreux objets archéologiques et ethnographiques.
On se perd avec plaisir dans le désordre apparent des vitrines, comme dans un immense cabinet de curiosités.
Escapade dans les environs d'Oxford :
Palais de Blenheim © Alexey Fedorenko - stock.adobe.com
Le nom de la ville, Oxford, révèle sa situation géographique :
- un gué (ford) pour les bœufs (oxen). Oxford est, en effet, située à la
confluence de deux cours d'eau : la rivière Cherwell et la Tamise, qui accueille chaque année «The Boat Race», une course d'avirons entre
les universités rivales de Cambridge et d'Oxford.
Au niveau du pont Magdalen, on peut ainsi louer une embarcation à perche et remonter doucement la rivière Cherwell.
Les environs d'Oxford ne manquent pas de lieux au calme bucolique :
- Dans la ville de Woodstock, le PALAIS DE BLENHEIM est un des joyaux architecturaux de la région, inscrit au Patrimoine
mondial de l'humanité en 1987.
Bâti entre 1705 et 1722, suivant les plans de John Vanbrugh, ce palais est un chef-d'oeuvre d'architecture
baroque.
A l'intérieur, la visite d'environ une heure voit défiler des salons plus gigantesques les uns que les autres.
Son écrin de verdure est le résultat de la vision de « Capability » Brown, considéré comme un des plus importants paysagistes de l'Angleterre du 18e siècle.
On lui doit l'émergence de deux lacs, adossés à la rivière Glyme, et les milliers d'arbres plantés.
A l'ouest d'Oxford, on traverse des villages typiques comme Witney, renommée par la qualité de ses couvertures, et Bampton, où de nombreuses scènes d'extérieur de la série Downton Abbey ont été filmées.
Envie d'un décor bucolique qui donne envie de déjeuner sur l'herbe ? :
direction Port Meadow, une très grande prairie bercée par la Tamise.
La colline White Horse, point le plus élevé de l'Oxfordshire (261 m), est l'occasion d'une
marche paisible dans la nature.
Elle tient son nom d'une silhouette
équestre creusée dans la craie :
-Le CHEVAL BLANC d' UFFINGTON remonterait à l'âge préhistorique. À l'époque, on n'étudiait pas les Beaux-arts, mais on savait dessiner...
Merci Mimit (pas de vidéo
)
paysages montagneux vertigineux et côtoie le glacier du Batura qui
parfois, envahi la piste.
Pour les amoureux des voyages et des émotions fortes, au cœur bien accroché !
Cet autoroute de 1300 kms entre la Chine et le Pakistan est très spectaculaire.
Il culmine à 4693 mètres d'altitude.
Sa construction, commencée en 1959, s'est terminée en 1986.
910 ouvriers pakistanais et 92 chinois y ont perdu la vie, principalement à cause des éboulements....!!!!!
Coucou Mimit, ça va? bisous à toutes deux!!!!
- Tallinn :
Toompea, la ville haute
Tallinn est la plus ancienne capitale d’Europe du Nord.
Son centre médiéval est entouré de fortifications entrecoupées de
tours : une carte postale qui lui vaut le surnom de « Carcassonne du
Nord ».
Les occupations qui ont marqué l’histoire de l’Estonie –
danoise, germanique, suédoise et soviétique – ont laissé à Tallinn de
multiples influences.
Du port florissant de la Ligue hanséatique
subsistent des demeures bourgeoises à pignons et de belles églises.
Tourelles de fortifications, clochers gothiques et girouettes affinent
la silhouette de la cité médiévale.
Fer de lance d’un pays qui innove,
le quartier de Telliskivi voit fleurir les avant-gardes numériques et
artistiques.
Cap sur une ville riche de son histoire, et qui chaque jour
se réinvente.
La découverte de Tallinn
commence par la « ville haute ».
Historiquement, ce quartier servait de
lieu de résidence du clergé et de la noblesse, tandis que les artisans et marchands vivaient dans la « ville basse ».
C’est entre le château, la cathédrale et le Parlement que bat le cœur de la vie municipale et politique.
Perchés sur la colline, les résidences et palais d’hiver des anciens barons baltes ont conservé leur opulence.
Certains abritent des ambassades.
Les terrasses panoramiques de Toompea offrent de magnifiques points de vue sur Tallinn.
Ces
belvédères permettent de prendre la mesure de la diversité des quartiers.
Dans le lacis de ruelles de la ville basse aux accents médiévaux, les maisons sont couvertes de tuiles rouges.
En périphérie et
jusqu’à la mer Baltique, les faubourgs de la ville moderne sont identifiables à leurs tours de verre.
Les terrasses panoramiques
révèlent une ville sertie de verdure, d’épaisses forêts s’étendant aux portes de la ville et le long du littoral.
Au sommet de la ville haute, la CATHEDRALE ORTHODOXE ALEXANDRE-NEVSKI fut bâtie en 1894 sur décision du tsar russe Alexandre III.
Coiffée de
clochers à bulbe, cette église néo-byzantine est construite sur le modèle des anciennes églises russes de Moscou.
Les messes y sont
toujours célébrées dans la langue de Tolstoï pour les « russophones », ces citoyens d’origine russe titulaires du passeport estonien.
La plus
grande minorité du pays représente en effet près de 20 % de la population en Estonie et, dans Tallinn, ce chiffre atteindrait près de
40 %.
L’intérieur de la cathédrale Alexandre-Nevksi est tapissé de mosaïques et d’icônes.
Face à l’église, derrière une façade néo-baroque le CHATEAU de TOOMPEA abrite le Parlement estonien.
Vanalinn, le centre médiéval ou ville basse
Au pied de la colline, le centre historique de Tallinn a conservé son plan de ville médiévale, avec des tracés de rues obliques.
Remarquablement préservé, il arbore une palette de couleurs pastel.
C’est un régal de rues pavées et de façades tout en couleurs, à découvrir à pied, sans négliger de passer sous les porches pour bifurquer vers les courettes secrètes.
Une fois la nuit tombée, à la lueur des lanternes et des lampadaires en fer forgé, le charme opère.
Pour saisir le caractère médiéval de Tallinn, rien de vaut une flânerie sur RAEKOJA PLATS (place de l'Hôtel de Ville), l’épicentre de la ville.
Agréablement piétonne, elle est le lieu de tous les rendez-vous, le cœur de la vie sociale de la capitale estonienne.
Ici se tiennent MARCHÉS et FOIRES ARTISANALES , le FESTIVAL DE LA VIEILLE VILLE , le MARCHÉ DE NOEL et quelques CONCERTS.
Les anciennes maisons de riches marchands, reconnaissables à leurs poulies, ont été reconverties en cafés et restaurants qui, aux beaux jours,
étendent leurs terrasses sur les pavés.
Raekoja plats est ainsi devenu
le théâtre d’une vie nocturne dès le mercredi soir.
Dominant la place centrale l 'ANCIEN HOTEL DE VILLE ( RAEKOJA ) est l’une des mairies gothiques les mieux conservées d’Europe du Nord.
La construction doit son équilibre à des lignes massives alliées à la délicatesse d’une architecture gothique.
Son beffroi s’inscrit dans la tradition nordique.
Sur la place , aussi la pharmacie-musée du Magistrat (Raeapteek) à l’atmosphère délicieusement surannée .
Ouverte en 1422, c’est la plus ancienne pharmacie d’Europe encore en activité à son adresse d’origine !
Attenante à la boutique
d’aujourd’hui, une salle de musée (accès libre) expose des pots en céramique et des bocaux dans lesquels flottent des bestioles non identifiées…
DeRaekoja plats
partent des rues et ruelles aux noms à consonance médiévale.
Comme son nom l’indique en estonien, la rue Pikk est la plus longue de la ville basse.
Elle est aussi l’une des plus anciennes.
Sur les façades des palais des marchands se joue une symphonie de styles d’architectures : gothique, Renaissance, néo-flamand, baroque, Art nouveau, Jugendstil…
Implantées au cœur de ce quartier de maisons bourgeoises, les guildes de marchands et d’artisans héritées de la Hanse sont de véritables cavernes d’Ali Baba.
Ces
corporations sont le signe de la vitalité artistique de Tallinn.
Alors
qu’on les traverse pour passer d’une rue à l’autre, elles bruissent
encore du travail des artisans que l’on peut voir à l’œuvre.
Sur les
étals, tissus, lainages, soies et patchworks, bijoux, chapeaux,
poteries, articles de maroquinerie, céramiques…
Les remparts médiévaux et leurs tourelles
La ville basse est entourée de REMPARTS MEDIEVAUX jalonnés de tours et de bastions.
Cet ensemble de fortifications, l’un des mieux préservés d’Europe, rappelle Carcassonne, avec laquelle Tallinn est d’ailleurs jumelée.
La majeure partie de ces fortifications date des 16e et 17e siècles, soit de l’époque suédoise.
Les Suédois ont en effet poursuivi l’œuvre de fortification, partiellement en bois, engagée par les Danois.
Il subsiste aujourd’hui, des 4 km d’origine, près de 2 km de remparts en pierre calcaire surmontés de coursives en bois, ainsi que 26 des 50
tours de garde qui entouraient la ville basse.
Aux beaux
jours, le festival de fleurs bat son plein au pied de la muraille, où fleurissent des jardins d’agrément créatifs.
Les portes de Viru,
deux tours rondes de pré-fortifications du 14e siècle, servaient d’avant-postes, elles marquent l’entrée de la rue Viru, l’une des artères
principales de la ville basse.
Les églises de Tallinn
Tallinn est émaillée de pas moins d’une vingtaine d’églises.
Les luthériens d’Estonie et les orthodoxes russophones constituent les deux principales communautés religieuses du pays.
Dans la ville haute, la cathédrale Sainte-Marie (Toomkirik), principale église luthérienne d’Estonie, est surnommée « le Dôme » par les Tallinois.
Elle est réputée pour la collection d’armoiries qui orne ses murs.
L’église fut un lieu de sépulture des barons baltes et de la noblesse, dont on aperçoit encore les loges en bois.
Plus encore que les églises, les clochers donnent à Tallinn sa force de caractère.
Dans la ville basse, la tour-clocher de l'EGLISE SAINT -OLAF (127 m), qui sert encore de repaire aux marins à l’approche, promet l’un des plus beaux panoramas sur la ville.
Au 15e siècle, cette église était la plus haute du monde !
Elle est à présent entrée de plain-pied dans le 20e siècle avec un équipement high-tech : des écrans géants et écouteurs pour la traduction simultanée.
Autre tour-clocher caractéristique de Tallinn, celle, octogonale, de l'EGLISE du SAINT-ESPRIT (Pühavaimu kirik), lumineuse et drapée de blanc.
Surmontant une sobre église gothique,
cette tour porte la plus vieille horloge publique de Tallinn.
Devenue quant à elle un musée consacré à l’art religieux, l’église Saint-Nicolas fut fondée par les marchands allemands pour servir de forteresse avant la construction des remparts.
On y trouve des retables format XXL, et une bouleversante Danse macabre du 15e siècle.
Le quartier de Kalamaja et Telliskivi
Pour sentir à quel point Tallinn bouge,
direction le quartier bohème de Kalamaja.
Sur d’anciens sites industriels, ce quartier populaire est un bel exemple de reconversion.
Les maisons de bois colorées des ouvriers et des pêcheurs, aussi appelées « maisons de Tallin », sont l’emblème de Kalamaja, qui abonde aussi en cafés, bars et galeries branchés.
Partie intégrante de Kalamaja, le micro-quartier alternatif de Telliskivi est l’un des fers de lance de la vitalité artistique et technologique de Tallinn.
En quelques années, artistes et créateurs ont réinvesti une ancienne friche ferroviaire de la période soviétique pour en faire un quartier tendance.
En voie de boboïsation, ce quartier bohème est surnommé « Telliskivi Creative City ».
Les pavillons de Telliskivi vibrent au rythme d’un bouillonnement créatif mené de concert par des boutiques design, des galeries et installations d’art contemporain, un marché aux puces, des commerces de bouche équitables, des bars et restos branchés.
Autant d’adresses tenues par une poignée de hipsters.
Quartier des arts et spot de street art, Telliskivi abrite aussi une pépinière high-tech.
Dans les anciens entrepôts et usines à présent couverts de graffs, de nombreuses start-up se sont distinguées dans les nouvelles technologies de l’information, comme Skype.
Tallinn est décrite par le New York Times comme une « Silicon Valley de la mer Baltique »,
et Telliskivi est à l’image d’une ville et d’un pays qui regardent vers l’avenir et vers l’Europe.
Dans le quartier de Kalamaja toujours,
le Lennusadam (port des hydravions ou Musée maritime) est l’un des musées les plus originaux de Tallinn.
Son architecture et
son aménagement intérieur fascinent tout autant que ses collections.
Sous le toit-coupole d’un ancien hangar à hydravions, une passerelle permet de s’approcher au plus près des barques, catamarans, voiliers et balises.
Elle donne accès aux espaces confinés du sous-marin Lembit, la pièce maîtresse du musée , ET à la coque du Maasilinna Ship, le plus ancien bateau du musée, datant du 16e siècle.
Les faubourgs de Tallinn :
- Autre exemple de réhabilitation d’ensemble industriel,
le quartier d’affaires de Rotermann et sonarchitecture ultramoderne.
Bien au-delà du business, Rotermann affiche aussi sa vitalité sur la scène culturelle.
Changement d’ambiance dans le quartier résidentiel et généreusement arboré du château de Kadriorg.
Ce bijou de style baroque nordique fut aménagé par Pierre le Grand pour Catherine Ire.
Le musée des Beaux-Arts y expose des tableaux de maîtres occidentaux et russes des 16e au 20e s.
Tout aussi baroque, le parc du château, avec ses fontaines, ses statues et ses étangs, est un lieu de promenade dominicale apprécié des Tallinnois.
Le MUSEE d' ART KUMU (Kunstimuuseum).
Dans un bâtiment ultramoderne construit à flanc de falaise, il présente les classiques et l’avant-garde de l’art et la peinture d’Estonie.
Non loin de là, l’Esplanade du Chant est une scène de concert en plein air.
Ce site occupe une place
particulière dans le cœur des Estoniens :
- en 1988, il vit naître la révolution chantante, ce mouvement dirigé contre le pouvoir soviétique, qui mena à l’indépendance des 3 pays baltes.
La FETE du CHANT y bat son plein tous les 2 ans.
Enfin, pour découvrir les traditions estoniennes,
cap sur le musée en plein air Rocca al Mare, situé dans un quartier côtier à l’ouest de la vieille ville.
La vie
traditionnelle des villages estoniens y est reconstituée et rejouée dans un parc forestier.
Près de 80 bâtiments des deux derniers siècles sont recréés :
- fermes, moulins, école, chapelle, cabanes de pêcheurs…
Des
démonstrations des métiers anciens sont faites en costumes nationaux.
par
Le Routard
Tallinn, dont le centre est classé au patrimoine mondial de l’Unesco
Lyon ,ma ville en photos pour ouvrir le livre il suffit de mettre le curseur en bas à droite
dans l'image avec l'écusson et de faire un clic gauche,puis un autre
... . le livre s'ouvre...
Lyon , de nuit
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Une rue de Lyon
par Michel Pelletier
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L'Ile Barbe
par Rémi Dutel
-------LE MUSEE DES TISSUS A LYON
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Le musée des Tissus présente 2000 ans d'histoire du textile (1ère collection au monde)
Le Musée des Tissus a été créé au milieu du 19ème siècle, suite à la première Exposition universelle de Londres en 1851.
Les fabricants lyonnais ayant fait le déplacement sont rentrés avec
l’intime conviction de fonder à Lyon un musée d’échantillons et de
dessins.
L’objectif de cette institution était alors de maintenir l’avantage commercial des
soyeux lyonnais soutenu à la fois par de grandes compétences techniques
et artistiques.
Les fabricants se tournent alors vers la Chambre de Commerce qui décide de
créer un musée d’Art et d’Industrie installé au cœur du Palais du
Commerce, édifié par René Dardel dès 1856.
Le musée ouvre au public en mars 1864 et propose une vision encyclopédique
des sources d’inspiration de toutes les branches des arts appliqués à
l’industrie, présentant aussi bien des objets d’art que des textiles.
Une bibliothèque fut même constituée afin de parachever l’équipement.
Ce n’est que dans les années 1890 que ce musée prend le titre de musée
historique des Tissus, illustrant une histoire universelle des textiles.
Le musée des Tissus de Lyon conserve aujourd’hui la plus importante
collection de textiles du monde, avec près de deux millions cinq cent
mille pièces.
Elle couvre 4500 ans de production textile, depuis l’Égypte pharaonique
jusqu’à nos jours, du Japon aux Amériques, en passant par la Chine,
l’Orient, l’Italie ou encore les Pays-Bas.
Le musée conserve également un grand nombre d’albums d’échantillons, avec
une vision exhaustive de la production lyonnaise entre la fin du 18e
siècle et les années 1950.
Le musée des Tissus de Lyon abrite depuis sa fondation dans ses murs en
1954, le Centre international d’étude des textiles anciens dédiés à
l’analyse et à l’étude des tissus.
En 1985, le musée s’enrichit d’un premier atelier de restauration des
textiles dédié à ses collections, et, depuis 1997, d’un second atelier
mettant son expertise au service d’autres collections abritées par
d’autres institutions.
EXPOSITION TEMPORAIRE ANTINO
Les textiles d'Antinoé du musée des Tissus : un fonds exceptionnel et inédit.
Cette exposition présente un ensemble exceptionnel de vêtements et fragments
issus des fouilles archéologiques effectuées au XIXe siècle dans la
ville d'Antinoé, en Moyenne Égypte.
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon a financé régulièrement ces campagnes de fouilles jusqu'en 1908.
Le musée des Tissus a ainsi bénéficié de l'envoi d'un matériel archéologique considérable.
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La Place Bellecour à Lyon : elle fut appelée également :
· place Louis-le-Grand en 1714
· de la Fédération en 1790
· de l’Égalité en 1792
· Bonaparte en 1801
· Louis-le-Grand en 1814
· Bellecour en 1848
· Louis-le-Grand en 1852
· Bellecour en 1871
La place Bellecour reste un élément incontournable de la vie des Lyonnais.
Elle regorge de mystères et de légendes.
Certains la traversent tous les jours, d'autres se donnent rendez-vous sous la queue du cheval,
la place Bellecour fait partie du quotidien des Lyonnais
Lyon Capitale vous propose cinq choses à savoir sur Bellecour l'incontournable
De Bella Curtis à Bellecour
Après avoir été occupée par des entrepôts et des maisons sous les Romains,
celle qui deviendra la place Bellecour est surtout un grand champ
régulièrement laissé à l'abandon durant le Moyen Age.
Au XIIe siècle, l'archevêque de Lyon est le propriétaire des lieux qui
sont alors occupés par une vigne connue sous le nom de "Bella curtis",
beau jardin en latin.
Lors de la Renaissance, les mauvaises herbes sont de retour dans le pré "Bellecour".
En 1562, durant les guerres de religions, le Baron des Adrets la transforme en camp d'artillerie.
En 1604, sur volonté d'Henri IV, Lyon décide de racheter le pré de six hectares afin d'en faire une place publique.
La statue équestre de Louis XIV n'est pas la seule à avoir trôné au centre de la place Bellecour.
Une première devait être dédiée à Louis XIII, elle est annulée en 1628 à cause de la peste.
Plus tard, Lyon décide de faire construire une statue à la gloire de Louis XIV.
Elle est commandée au sculpteur parisien Martin Desjardins en 1688 qui ne l'achèvera qu'en 1693 – 1694.
Lyon n'a pas les moyens de payer son transport jusqu'en 1700. Enfin, elle prend le bateau, contourne la France et passe par Gibraltar pour échouer misérablement à Oullins.
Faute de financement pour l'installer, elle est enfermée dans un hangar pendant douze ans.
Elle trône enfin en 1713, inaugurée le 28 décembre. Sa vie mouvementée est loin d'être terminée.
Sous la Révolution, elle est détruite le 28 août 1792. Vous pouvez découvrir
un dessin de cette statue sur la plateforme Numelyo de la bibliothèque
municipale de Lyon .
Le sculpteur de la statue équestre de Louis XIV ne s'est jamais suicidé.
Contrairement à ce que dit la légende, le sculpteur François-Frédéric Lemot ne s'est
jamais suicidé après avoir oublié les étriers de la statue équestre de
Louis XIV.
Cette oeuvre inaugurée le 6 novembre 1825 est une statue à la romaine.
Comme le veut la tradition, l'absence d'étriers est tout à fait normale.
Pour les façades : merci Napoléon :
Les propriétaires d'un appartement place Bellecour n'ont le droit à aucune excentricité pour leur façade.
En 1714, tout d' abord, ils suivent les plans précis définis par
l'architecte Robert de Cotte qui opte pour des façades à l'antique.
Leurs héritiers n'en profiteront pas longtemps !
Sous la Révolution, ces
symboles de l'aristocratie sont détruits par 600 ouvriers.
Napoléon décidera de les faire reconstruire dans un nouveau style.
Suite à la loi du 9 mai 1806,
en échange d'exonération de taxes,les propriétaires sont obligés de commencer les travaux sous trois mois et devront les finir avant trois ans.
Peu de temps après, Napoléon se rend à Lyon.
Surpris de se retrouver face
aux façades qui n'ont pas encore leurs décorations, il se serait exclamé :
"Quelles casernes m'a-t-on foutues là ?".
Une gare place Bellecour ?
En 1845, Lyon souhaite accueillir une grande gare pour entrer de plein fouet dans l’ère du chemin de fer.
Quelques voix suggèrent alors de construire un gigantesque édifice sur la place Bellecour.
Les Lyonnais hurlent au blasphème, ils ne veulent pas sacrifier l’une de leurs fiertés.
Selon l’historien Félix Benoit, dans son ouvrage Lyon Secret, le maire en
personne s’oppose au projet lors du conseil municipal du 20 février
1845.
D'autres suggèrent d'installer la gare au sud de la Guillotière, le long du Rhône.
Au final, c’est Perrache qui sera choisi le 12 novembre 1845.
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LE COUSSIN DE LYON
Laissez moi vous conter l’histoire du Coussin de Lyon.
Elle est née d’une lointaine tradition lyonnaise.
En l’an 1643, une terrible épidémie ravageait la cité et pour la combattre
les échevins lyonnais firent le vœu de se rendre en procession sur la
colline de Fourvière où l’on allait déjà prier la Vierge, et de remettre
un cierge de sept livres de cire et un écu d’or sur son coussin de
soie.
Chaque année depuis lors les Magistrats de Lyon renouvellement le vœu des
échevins en se rendant à Fourvière tandis que retentissent les trois
coups de canon annonçant que le vœu a été respecté.
C’est ce coussin de soierie qui a inspiré la création du Coussin de Lyon.
En 1960 certains « Soyeux » un boîtage rappelant la forme et l’allure du
Coussin de Soie historique, et imaginent d’autres inventent une
spécialité composée de riche cacao, de liqueur de curaçao discrètement
parfumée et de belles amandes délicatement blanchies, conçurent et
firent naître le Coussin de Lyon.
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La ROSERAIE à LYON
C'est un Jardin de roses » de style irrégulier, mi-anglais, mi-moderne.
Sa particularité est de présenter de nombreux massifs de 100 à 500 rosiers
appartenant à tous les groupes :
arbustes, sarmenteux, pleureurs, miniatures…
Plus de 350 cultivars et environ 30 000 plants sont regroupés sur le site.
Il fallut quatre ans de travaux pour réaliser ce vaste chantier.
Messieurs
Chabert, directeur du services des espaces verts, Rougis Adjoint
technique et Arnaudon, ingénieur subdivisionnaire ont été les
réalisateurs de cette œuvre magnifique ayant acquis une solide
réputation sur les 5 continents.
Ainsi le vendredi 19 juin 1964, en présence du maire de Lyon, de son Altesse
Sérénisime la Princesse Grâce de Monaco, de son Altesse la Begum Aga
Khan, la Baronne Gaston de Gerlache de Gomery, Présidente de la
Fédération Mondiale des Sociétés de Roses, M. Edgar Pisani, ministre de
l'Agriculture et les Ambassadeurs de Grande-Bretagne, du Japon, des
Pays-Bas, d’Allemagne, et d’URSS
eut lieu l'inauguration de cette petite
« merveille ».
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LE COCON DE LYON
Ce cocon de fine pâte d’amande allie gourmandise, histoire et patrimoine
culturel lyonnais…
Une friandise qui se savoure depuis les années 50 au
cœur de la capitale de la gastronomie !
Rappel historique :
Dès la Renaissance, Lyon est la capitale de la soie.
Les foires rassemblent banquiers et marchands lord de royaux festins.
C’est pour rendre hommage aux soyeux de Lyon que Jean Auberger créa en 1953,
le cocon, une confiserie de fine pâte d’amandes parfumée aux différents
arômes semblable à un cocon de ver à soie.
Ses origines :
Les ateliers de tissage de la soie ont été nombreux à la Croix-Rousse,
jusque dans les années 50, et les plus prestigieux sont toujours ancrés
dans la colline…
Cette confiserie fait honneur au patrimoine lyonnais.
Petite anecdote :
En 1953, les premiers cocons lyonnais furent offerts au maire de Lyon, Edouard Herriot.
Secrets de fabrication :
Les confiseurs lyonnais conservent leurs astuces et secrets de cuisine
de génération en génération…
Le cocon est une sorte de fourreau soyeux
de pâte d’amande à l’ancienne.
Toute l’onctuosité d’un praliné où noisettes, orangeat et liqueur de curaçao se mêlent savoureusement.
Fondant et craquant à la fois !
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Je vous propose de partir à la rencontre de 10 particularités
lyonnaises qu’elles soient architecturales, de langage, gastronomiques
ou culturelles etc.
Vous embarquez ?
Console Vignal
Vous pensiez que cet objet urbain que vous croisez rue de la Ré était un
emplacement à vélos ?
Que nenni, il servait aux ouvriers de la Soie qui
pouvait s’y reposer en posant dessus leurs énormes balles de soies.
Il en reste 3 dans Lyon, une rue de la Ré, une Montée de la Sara, la dernière à Vaise (montée des Carriers).
Inventée par Elie Vignal (une rue et une cité scolaire portent son nom à Caluire et Cuire).
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Le Pot Lyonnais
Il s’agit tout d’abord d’une unité de mesure de vin qui a eu son évolution :
– 1564 : ~2 litres et 8 cl
– 1889 : 1 litre et 4 cl
– 1894 : 1 litre et 13 cl
De nos jours l’objet fait : 46 cl
C’est surtout un objet singulier qui en impose sur une table lyonnaise
avec sa petite soeur la fillette dont vous pouvez diviser la contenance presque par 2.
**********
Jalousie
Héritage de la renaissance italienne qui a modelé Lyon à l’époque des foires.
Comme son nom l’indique, cela permettait avec ce store de cacher son
intérieur aux regards des voisins qui pouvaient le jalouser
Ce type de volets extérieurs s’est généralisé au XIXème.
C’est une particularité architecturale propre à Lyon et qui continue d’être entretenue par des entreprises qui en fabriquent ou en réparent encore.
******
La traboule des Gônes
Et non, cette traboule n’existe hélas pas.
Aucune rue, passerelle, ou même place à Lyon ne rend hommage à ce substantif si lyonnais qu’est Gone.
C’est dommage :
Heureusement en pays lyonnais, on rend hommage au Gone Lyonnais à Saint Genis Laval avec son
Allée des Gones,
à Soucieu en Jarrest et sa fameuse Ruelle des Gones et
à Saint-Julien-sur-Bibost avec sa sympathique Rue des P’tits Gones.
Mâchon
C’est le bon repas que l’on prend à toutes heures mais qui dans l’histoire ouvrière lyonnaise se prenait avant d’embaucher.
La tradition perdure même si elle est plus confidentielle.
On le prend communément avant neuf heures dans un authentique bouchon
Le Brunch n’a rien inventé :
“Leur maison de campagne, pour y aller, en été, faire des mâchons du dimanche”
disait le lyonnais Joseph Lavarenne alias Benoît Lerégent dans : L’inauguration.
****
Le Pisé
Je ne sais pas si un Gros de Mur (mur porteur) peut être en Pisé.
Cependant, gone, j’ait tellement entendu mon père (maçon de métier) parler du Pisé
comme le matériau de construction le plus noble :
- qui tient frais en
été et
- qui retient la chaleur en hiver que ce système constructif m’a toujours interpellé.
Ce mélange de terres comprimées a beaucoup été utilisé dans la construction en Dauphiné, pays Savoyard et en pays lyonnais.
Pour l’anecdote, les constructions en pisé ont aussi leur ennemi : l’eau.
Ainsi en 1856 suite aux inondations records, il est décidé d’interdire les constructions en
Pisé dans Lyon intra-muros car les bâtiments en pisé n’avaient pas
résisté et firent 18 morts.
*********
Murs peints
On compte plus de 400 murs peints à Lyon dont de nombreux (une soixantaine) ont été réalisé par la cité de création.
On peut donc dire que “Cela ne soit qu’à Lyon…“, une telle quantité d’art sur les murs d’une ville.
***
Boule lyonnaise
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il arrive souvent de voir qu’un
café lyonnais dispose dans son arrière cour d’un terrain de boule pour pratiquer la Lyonnaise.
Voilà une spécificité lyonnaise bien sympathique.
Des terrains de boule, on en trouve un peu de partout pour jouer au Sport Boules .
Rappelez-vous qu’en lieu et place du très chic Musée des Confluences se trouvait auparavant un plus trivial boulodrome
*******
La gondole lyonnaise
Cela ne s’est pas vu qu’à Lyon mais auparavant pour traverser la Saône dès
le XVème siècle avant que des ponts ne s’y multiplient, on utilisait une
Bèche, bateau couvert d’une bâche comme on peut le voir sur l’image
ci-dessus.
********
Il y avait aussi les Plates : des bateaux-lavoirs, ancêtres de nos
machines à laver. On en compta jusqu’à 110 dans Lyon (avec eau chaude
dès 1860) !
La dernière fut construite en 1910.
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Un quartier de LYON
Bonne visite
un clic sur le lien pour voir le diaporama
CROIX ROUSSE ET CHANT DES CANUTS
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Il y a 13 ans, sur les bords de Saône de Lyon, le chantier d'un parking
avait donné lieu à une vaste campagne de fouilles archéologiques
préventives.
Lors de ce chantier hors norme, dix-huit embarcations avaient été découvertes, certaines datant de l'époque gallo-romaine.
Aujourd'hui, les archéologues ont trouvé la technique pour conserver et faire parler cette barque vieille de 2000 ans.
L'embarcation mise au jour à Lyon en 2003 dans le quartier du Vieux Lyon livre progressivement ses secrets.
Longue de 15 mètres, la barque est entre les mains des archéologues de l'Inrap et du laboratoire Arc Nucléart.
Démontée pièce après pièce, l’épave doit permettre une restauration-conservation inédite et des études archéologiques
Traçabilité et expertise :
Autour de la barque gallo-romaine, les chercheurs ont d'abord entrepris
un étiquetage précis de chacune des pièces pour en garantir le remontage.
Les différents éléments ont pu être examinés pour comprendre
la mise en œuvre et l’entretien du bateau.
Ainsi, des archéologues ont
pu identifier et dater les essences de bois composant le chaland.
D'autres experts (des tracéologues), ont étudié les traces laissées par les
outils lors de sa fabrication :
- "On a trouvé du textile qui a 2000 ans,
on va pouvoir tracer chaque élément dans sa fabrication grâce à toutes les traces d'outil",
s'émerveille Marc Guyon, archéologue à l'Inrap.
Un
important corpus de tissus va ainsi permettre de documenter et d’affiner
les connaissances sur la corporation des chiffonniers lyonnais.
Conserver pour faire parler Découvert dans le sous-sol de Lyon lors du creusement du parking Saint-Georges,
la barque essentiellement constituée de bois, a été sauvegardée grâce à
l'expertise des archéologues de l'Inrap et aux compétences techniques
du laboratoire Art-Nucléart.
© PHOTOPQR/LE PROGRES
Un contact avec l'air ambiant aurait endommagé à jamais l'état de
l'épave.
Pour la nécessité de sa conservation, le chaland a d’abord été
placé dans un atelier de 200 mètres carrés dont l’atmosphère est
parfaitement contrôlée en permanence en température et en humidité.
Puis
le bois a subi de nombreux traitements, que seules les équipes de
Nucléart maîtrisent dans le monde.
"La résine présente dans le bain
permet de garder la forme du bois", dévoile Laure Meunier-Salinas,
restauratrice ARC-Nucléart
Lugdunum : ville de flux :
La barque ainsi reconstituée, révèle enfin ses secrets.
Il y a deux mille ans,
Lyon qui s'appelait alors Lugdunum
était un véritable carrefour fluvial.
Avec ses deux cours d'eau,
la Saône et le Rhône,
la ville
bénéficiait de nombreux échanges commerciaux, migratoires et économiques.
"Ici c'était l'autoroute de l'époque, toutes les marchandises transitaient par les voies d'eau", explique Yves Rolland,
spécialiste en archéologie romaine.
© France 3 / Culturebox / capture d'écran
De l'eau à la pierre :
- Remplis de matériaux, tous ces bateaux qui voyageaient du nord au sud ont
permis l'acheminement des pierres.
Celles-ci ont, entre autres, servi à la construction du théâtre gallo-romain qui surplombe encore la ville et
qui accueille chaque été des milliers de spectateurs pour le festival
des Nuits de Fourvière.
© France 3 / Culturebox
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Au cours des quatre dernières décennies, un groupe de muralistes de la
ville française de Lyon a transformé la ville en une gigantesque galerie
d'art en plein air.
D'immenses peintures murales peintes en
trompe-l'œil recouvrent les murs de toute la ville de Lyon représentant
des événements historiques ou des personnages célèbres ou des moments
mondains de la vie quotidienne.
À ce jour, il y a plus de 150 peintures
murales à travers Lyon.
L'histoire d'amour de Lyon avec l'art mural a commencé au début des années 1970,
quand un groupe d'étudiants locaux a décidé de sortir l'art des galeries
et des musées et dans la rue et à la portée des gens ordinaires.
En
1978, CitéCréation , leur mouvement coopératif étudiant, est né.
"Mur des Canuts" à Lyon. Crédit photo: thierry llansades / Flickr
Quand ils ont commencé, selon Halim Bensaïd de CitéCréation, une artiste murale de renommée internationale,
Lyon était une ville plutôt sombre.
"Il n'était connu que de Paul Bocuse et de la congestion du
tunnel de Fourvière.
C'était industriel, pollué et triste. »
Heureusement pour eux, le nouveau maire de l'époque, Michel Noir, pensait la même chose.
Noir a décidé d'éclairer la ville en lançant divers programmes pour nettoyer
et rajeunir les places publiques et les bâtiments historiques de la ville.
Sa conduite l'a mis en contact avec les muralistes en difficulté, qui se sont trouvés au bon endroit au bon moment.
L' un de leurs meilleurs projets connus sont les près de 13 000 pieds carrés Mur des Canuts , ou
Mur des Canuts, dans le quartier vallonné Croix-Rousse :
- La fresque en trompe-l'œil représente un grand escalier qui chemine au centre de la toile vers des bâtiments lointains.
En bas, on peut voir quelques magasins et une banque.
Un autre trompe-l'œil célèbre est La Fresque des Lyonnais ,
une fresque
d'une trentaine de personnalités lyonnaises du passé et du présent, dont
l'empereur romain Claudius, le pionnier du cinéma Lumière, le tisserand de soie et l'inventeur du métier jacquard Joseph-Marie Jacquard, auteur et aviateur Antoine de Saint-Exupéry et autres.
Pour créer des tableaux de proportions aussi monumentales, les artistes décomposent l'œuvre en petits carrés maniables.
Chaque carré d'une image planifiée est ensuite projeté sur un mur et une feuille de papier calque est collée dessus.
Avec un petit rouleau hérissé, l'artiste trace autour du contour de l'image,
perçant de petits trous dans le papier.
Lorsque toutes les sections
sont terminées, l'artiste souffle de la poudre noire à travers les trous minuscules, en transférant efficacement l'image décrite sur le plâtre.
Puis commence la peinture.
Chaque peinture murale prend de deux à neuf mois pour finir.
Fait intéressant,
80% des artistes de la murale de CitéCréation sont des femmes.
À ce jour, CitéCréation a réalisé plus de 650 peintures murales dans le monde, du Canada à la Chine.
Le Mur des Canuts avant la peinture murale a été peint. Crédit photo: CitéCréation
Crédit photo: Ernest / Flickr
Crédit photo: thierry llansades / Flickr
Cette fresque représente 31 personnalités célèbres dans et autour de Lyon. Crédit photo: Andrew / Flickr
Crédit photo: Howard Lifshitz / Flickr
Crédit photo: John et Melanie / Flickr
Crédit photo: Nicolas Nova / Flickr
Crédit photo: thierry llansades / Flickr
Crédit photo: Sylvie burr / Flickr
Crédit photo: CitéCréation
Crédit photo: CitéCréation
Crédit photo: CitéCréation
Crédit photo: CitéCréation
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Ça se passe sous nos pieds
Regarder ce qui se passe au-dessus de nos têtes (avions, nuages, canards) ?
Découvrir ce qui se trafique sous nos semelles ?
BEAUCOUP plus épique.
Les souterrains de Lyon, l'OCRA en a fait sa
spécialité.
Des années que les passionnés de cette association explorent les sous-sols
gones de long en large et en profondeur.
Ils font découvrir des trésors
comme la grotte Bérelle, datant de l'époque romaine.
Et bien d'autres trésors architecturaux inaccessibles : réservoirs d'eau, galeries ou carrières...
Pour une plongée dans ce patrimoine souterrain caché et méconnu, deux options :
- assister aux conférences de l'Ocra ou s'inscrire à leurs visites guidées.
Attention, les places s'arrachent. Lyon vu d'en-dessous, ça se mérite.
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Vue de l'Opéra
Palais Saint-Pierre , place des Terreaux
Musée de la Confluence ou Musée des Confluence
auteurs inconnus
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------LES CLEFS DE LA VILLE DE LYON
Symboliques, ces trois clés sont des objets d’art et n’ouvrent matériellement aucune porte de la ville.
Elles représentent les trois divisions (ouest, midi, nord) qui constituent la ville sous le premier Empire (1804-1814).
Chacune est décorée d’un symbole illustrant la spécificité du quartier.
Elles sont réalisées pour la venue à Lyon, le 10 avril 1805, de l’Empereur Napoléon Ier et de l’Impératrice Joséphine.
Elles lui sont présentées publiquement, devant un parterre d’hommes
politiques - dont les noms sont gravés au verso du plat - en signe
d’allégeance et de gratitude de la part de la Ville.
Les clés sont en bronze doré et le plat, en argent doré, est gravé aux armes de Lyon.
C’est le sculpteur Joseph Chinard (1756-1813) qui dessine les pièces et l’orfèvre Antoine Saunier qui les réalise.
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Le passage de l'Argue
est un passage couvert situé dans le 2e arrondissement de Lyon.
Il relie la rue de la République aux rues Édouard-Herriot et de Brest.
Le passage abrite principalement des commerces, notamment d'habillement (chapeaux, chaussures), de cadeaux et de décoration.
Le passage fut construit en 1828 par l'architecte Vincent Farge.
On entre dans le passage par quatre grands porches de style néo-classique,
la suite étant située sous une verrière ornée d'une enfilade de
lanternes.
Les encadrements des commerces sont en bois, avec une volonté d'homogénéité stylistique.
Le tronçon Est accueillait, côté rue Édouard Herriot, une statue de
Mercure élancé, dieu du commerce (imité d'une œuvre de la Renaissance du
sculpteur Giambologna) qui a été dérobée en 2011.
L’argue est un outil à filer l'or et l'argent pour le destiner aux tissus
précieux, et désigne également par métonymie l'atelier du tireur d'or :
on en trouvait un non loin de là lors de l'inauguration du passage.
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Avec tous les meilleurs Vœux de la Mère Cottivet :
Vous savez la copine de Guignol qui habitait au 99, « cent moin un » de la Montée de la Grande Côte, et qui disait :
" En descendant montez donc, vous verrez le petit comme il est grand »
"Chenuses Fenottes et Bons Gones "
"Ouh là là, déjà 1 an de passé depuis l’année dernière !
Tout par un coup, on réalise qu'on a pris un an de plus !
On est si tellement embringué dans un tourbillon politico-merdiatique et
dans une révolution informatico-technologique qui nous bourre le
coqueluchon et nous petafine l'esprit, que c'est rien d'y croire.
Pensez voir !
Vous avez encore les quinquets toute enrluminée par les luminions du 8 décembre (pour les ceusses bien sûr qui sont de Lyon).
Mais mâtenant y faut s'en retourner sur terre dans notre monde tout désampillé.
La France, qui depuis 2012, roule à gauche ce qui crée si tant de carambouilllages
à droite que le peuple, il est tout détrancané et ne sait plus bien où y va :
Et nos gamins..
ça fait regret de les voir à longueur du jour pitrogner
leur aïpad ou leur aïfone ….
quand encore y sont pas dans le cloud !
Je ne vous causerai pas de la montée du bio qui va faire défunter nos mâchons.
J'arrête là pour ne pas vous tourner les sanques car 2016 pointe son nez.
Comme donc on est encore sur terre le 31, tachez moyen de prendre le parti
d'en rire à gorge d'employé sans vous déponteler la ganache et de
profiter de la vie à pleines dents.
Comme de bien s'accorde, pour éviter d'avoir la vasivite, d'avoir votre
embuni tout trifouillé, votre estome tout bouligué et les boyes qui
remontent au gosier pendant les fêtes, je vous conseille de faire
une cure d'huile de ricin avant le réveillon que je vous souhaite festif.
Je vous souhaite un cuchon de bons voeux pour 2016 :
plein de bonheur avec des pécuniaux à regonfle.
Restez tati et gardez vos formes.
Prenez les choses en bonne part et sans barguiner pour trabouler cette nouvelle année dans de bonnes dispositions.
Je vous fais peter la miaille et à la revoyure mes belins."
Si vous n'êtes pas Lyonnais d'origine, on ne vous en veut pas, mais vous arriverez bien à deviner.
Si dans la cour de récréation quand tu étais un gentil petit boson grignet, tu jouais aux gobilles, avec les autes gones.
Si Guignol et Gnafron t'ont fait rire,
Si tu sortais avec ta berthe à la main quand le laitier passait,
Si entre deux allées au coin d'une traboule une fenotte avec de beaux
tétets te propose sa rosette pour accompagner ta flûte avec une molette
de beurre à condition que tu lui rinces le corgnolon avec un canon à la
douce chaleur d'un phare,
Si après tout ça vous décidez de vous faire péter la miaille dans une cadole à l'abri du cagnard ou d'une radée,
Si tu ne chasses pas le miron résidant dans ces lieux à coups de gadins,
Si le lendemain matin pour la remercier tu lui mets une pogne dans sa panière,
Si tu sais que les gratons viennent d'un cayon ou d'une caye,
Si tu décides de te faire un mâchon dans un bouchon, en commençant par des
carottes rouges ou bien un clergeon accompagné d'une petite crique (ou
encore d'un groin d'âne accompagné de gendarmes) suivi d'un tablier de
sapeur ou d'une quenelle (voire d'un gratin de cardons) et en finissant
par une cervelle de canut sans veson, le tout arrosé d'un pot de
beaujolpif,
Si tu n'as pas peur de poquer, faire un carreau ou un brochet et si tu
sais te tenir à cacaboson sans faire un patacul pour réussir un biberon,
et en évitant les grattons afin d'avoir la gagne,
Si tu connais la ficelle pour grimper Fourvière et si tu sais dérambouler
sur une rampe de la Croix Rousse comme faisaient les canuts,
Si chaque fois que tu es en voiture derrière un 42 qui trafique tu te dis qu'il fait malice avec ses poteaux carrés,
Si tu sais te servir d'une patte mouille pour nettoyer ou d'une filoche
pour aller faire tes commissions à la Halle et ramener un Jésus, un
claqueret, quelques porots ou des clinquettes,
Si tu as été réveillé le matin par le bruit du camion des âniers ou par le cri du pati,
Si les noms de Berliet, les frères Lumière, Bocuse, Bernarchon, Mérieux,
Pradel, l'abbé Pierre, St Exupéry, Decitre te sont familiers,
Si tu connais ou a vécu tout ça, c'est que tu n'es plus dans les brouillards du Rhône et que tu es bien un vrai gône de Lyon.
Et comme disait la mère Cottivet :
« En descendant, montez donc voir le petit comme il est grand !!!»
Mais tout l'monde peuvent pas êt'de Lyon, y'en faut ben d'un peu partout.
ça continue :...
Cherches-tu femme fidèle et douce, Prends la ficelle pour la Croix-Rousse
Si te la veux vive et gentille, Prends le tramevet de la Guille
Si tu l'espères sage et pas fière, Grimpe de pied jusqu'à Fourvière.
Mais si te veux bonheur et paix . . . . . Remplis ta cave de beaujolais !
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Les quais de Saône à Lyon pendant l'heue bleue
par Alois
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Peintures de Michel PELLETIER
peintre Lyonnais
place Saint.Jean
village appelé Dinosa, situé dans le sud - Monténégro-un petit pays sur
la côte Adriatique.
Il y a un mûrier debout dans la prairie là-bas qui se transforme en une
fontaine chaque fois qu'il pleut lourd.
D'un creux sur le tronc de
l'arbre on peut voir l'eau jaillir abondamment.
Apparemment, les pluies avaient inondé les sources souterraines et la pression
supplémentaire créée poussait l'eau dans le tronc de l'arbre à travers
des fissures ou des creux sur le tronc, jusqu'à ce qu'elle sorte d'un
trou à quelques pieds au-dessus du sol.
Le sol est assez désordonné,
indiquant la quantité d'eau souterraine dans le sol et en dessous.
Et ,
l'eau gargouille d'autres trous dans le
pré.
Toute la zone coule comme un petit ruisseau.
Selon un homme de la région interrogé, cela se produit depuis 20 à 25 ans ou
peut-être même plus longtemps. I
l estime que l'arbre a plus de 100 à 150
ans.
Alors que la fontaine d'arbre du Monténégro est unique, elle n'est pas le
seul exemple d'eau jaillissant du sol après les pluies.
Dans le village estonien de Tuhala, il y a un puits qui commence à jaillir
après une forte averse.
Le puits arrive à être placé juste au-dessus
d'une rivière souterraine.
Après que l'eau de pluie a inondé la rivière, la pression de l'eau s'accumule
au point où elle jaillit du puits, atteignant parfois jusqu'à un
demi-mètre de hauteur.
Cela continue pendant quelques jours. Pendant ce temps, plus de 100 litres d'eau peuvent s'écouler chaque seconde.
La légende locale raconte que les sorcières de Tuhala se rassemblent dans
le sauna souterrain et se battent vigoureusement l'une contre l'autre
avec des branches de bouleau, ce qui fait que l'eau s'écoule à la
surface.
Ils l'appellent le puits de la sorcière .
Crédit photo: www.visitestonia.com
Crédit photo: Greta / Flickr
Crédit photo: Tony Bowden / Flickr
La Sorcière de Tuhala bien quand elle ne coule pas
merci à amuzing planet
Montenegro's Gushing Water Tree
Montenegro's Gushing Water Tree!
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