VOYAGES

Par Victoria il y a 7 années 5 mois
04/06/2018 - 18:42
Merci Victoria de faire connaître Nîmes , les Jardins de la Fontaine et la tour Magne. Le centre ville de Nîmes est une pure merveille !
04/06/2018 - 18:13
Implanté en pleine Bresse, le monastère royal de Brou est un chef-d'oeuvre, qui vaut largement le voyage pour ses tombeaux, ses stalles, ses vitraux et son jubé.
Au 16e s., Marguerite d'Autriche, petite-fille de Charles le Téméraire et tante du futur Charles Quint, faisait élever ce monastère de toute beauté, en
mémoire de Philibert de Savoie, son amour défunt, et à la gloire de la dynastie qu'elle représentait désormais seule.
Une belle conjugaison des feux de l'art gothique et des inventions venues de l'Italie renaissante. (Michelin)

©F.Guiziou/hemis.fr






©F. Guiziou/hemis.fr





Situé à Bourg en Bresse dans l'AIN.
La construction du monastère Royal de Brou a débuté en 1506 sous les ordres de Marguerite d'Autriche pour son défunt mari Philippe de Savoie .
( tableau du musée)
Il se compose
en 3 bâtiments monastiques ( cloitres) confiés aux Augustins,
d'une église du XVI chef d'oeuvre de l'art gothique flamboyant et
d'un musée depuis 1922






église + cloitre

: Edifié entre 1506 et 1532, le monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse, est un monument exceptionnel par la qualité de son
architecture et la beauté de son décor transmis sans altération
conséquente depuis son origine...






retable en marbre blanc des Sept Joies de la Vierge.
Tel une dentelle de pierre, ce dernier est agrémenté de sept niches qui représentent respectivement  :
l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Adoration des Mages, l'Apparition du Christ à la Vierge, la Pentecôte et l'Assomption.




Monastère royal de Brou, dans l'église édifiée entre 1513 et 1532 à Bourg-en Bresse sous l'impulsion de Marguerite d'Autriche. Les
stalles de chêne ont été fabriquées par des artisans flamands mais on
doit sans doute la réalisation des sièges, et celle des miséricordes, à
un atelier local dirigé par le bressan Pierre Berchod, dit Terrasson..
.

Stalles (1530-1532, chêne) église du monastère royal de Brou (Ain, France)




Le chantier est lancé par Maguerite d'Autriche peu après le décès de son époux Philibert le Beau, duc de Savoie.
Le lieu est choisi pour honorer le voeu de reconstruction du prieuré fait par sa belle-mère, Marguerite de Bourbon.
Le choeur sera
l'écrin des tombeaux de Philibert, de sa mère et de Marguerite d'Autriche. 
Toutefois, elle ne connaîtra pas les lieux de son vivant :
- Marguerite est nommée régente des Pays-Bas suite au décès de son frère.
Elle dirige le chantier à distance.
Le jubé de pierre de l'église est resté intact, dentelle de pierre séparant le choeur de la nef.


Par la richesse de ses sculptures, il annonce celles du choeur. Celui-ci est richement décoré et les vitraux à la gloire de Philibert et Marguerite, présentés par leurs saints patrons, encadrent un vitrail de la Résurrection du Christ.

Le premier, cloître d'apparat, donnant directement sur l'église, était destiné à Marguerite d'Autriche et sa suite, dont il était prévu que les appartements donnent autour.

Le second, plus vaste, est celui destiné aux moines.
De facture similaire, ils comportent chacun une galerie basse et une galerie haute.

Le troisième cloître est de style bressan, rompant avec l'unité architecturale de l'ensemble.
Sans doute décidé au cours des travaux, il n'a pas été construit par les mêmes architectes.
Sa cour est pavée et comporte un puits couvert.


Les anciennes cellules des moines ont été transformée en musée et accueillent les collections d'art municipales.






Du côté de chez Ma'







Les tombaux Princiers


le tombeau de Philibert se trouve au milieu du choeur, à la place d'honneur.

Les tombeaux de Philibert et Marguerite d'Autriche présentent une structure similaire. Ils sont à 2 niveaux :
- en haut, les gisants "au vif" parés de tous leurs atours et
- en bas, les dépouilles funéraires.
Chacun des 3 déborde de sculptures :
- pleurants rappelant ceux du tombeau des ducs de Bourgogne pour Marguerite de Bourbon, sibylles élégantes pour Philibert et baldaquin ouvragé pour Marguerite d'Autriche.


Philibert regarde son épouse mais il a les mains tournées vers sa mère.
Il a les pieds appuyés sur un lion, symbole de force.
Marguerite a le regard tourné vers Philibert.
Ses pieds sont appuyés sur un chien, symbole de fidélité.


tombe de Marguerite d'Autriche




Gisant de Philibert de Savoie






  ma_flv
tombeau de Marguerite de Bourbon et Philibert le Beau


véritable mausolée princier, renferme en son chœur les tombeaux de Philibert II de Savoie, de Marguerite d'Autriche et de Marguerite de Bourbon.
Un splendide ensemble, aux détails finement sculptés, réalisé
par les meilleurs artistes régionaux et flamands de l'époque (gisant et transit)






Troisième cloître, dit de la Déambulation.


Deuxième cloître, dit de la ménagerie.

  Premier cloître , dit des Hôtes



Le portail occidental du Monastère de Brou








Toiture de l'église de Brou aux tuiles vernissées polychromes ; sur la commune de Bourg-en-Bresse




Monastère royal de Brou
















04/06/2018 - 18:13
04/06/2018 - 12:14
Bonjour ,
-  merci pour les 'compliments'
- pour la question du 'Portugal' : je n'ai pas compris 
Désolée , mais , je ne comprend rien de rien .......Si il y a un doublé , c'est involontaire ......
- et , si , vous voulez , poser des sujets de voyages , ici ; vous faîtes comme vous le sentez .....

 
Ce commentaire a été modifié le 04/06/2018 à 18:18
04/06/2018 - 10:10
Cher Martial
difficile de vous suivre
si vous changez de pseudo... tous les jours :
04/06/2018 - 10:05
Le thème "DE TOUT" étant trop vague je vous rejoindrai pour les voyages.(si vous le voulez bien!)


En y regardant de plus prés je retrouve des "voyages" déja parus...
par exemple .........Victoria          Le 01/12/2017 à 04:04 SINTRA  ; PORTUGAL
pourquoi?
Ce commentaire a été modifié le 04/06/2018 à 10:24
PLACIDE DUPONT
04/06/2018 - 09:42
Cest   bateau  ce que je vais  dire   mais    j assume 
LES    VOYAGES   FORMENT  LA   JEUNESSE   et je me sens  redevenir   jeune    
MERCI A  TOUTES ET A TOUS      POUR   CES     VOYAGES  
04/06/2018 - 04:12
  jardin de la fontaine, Nîmes, Languedoc-Roussillon

l'entrée du parc









Accès libre et gratuit, toute l'année

Créés vers 1750 sur un site antique, ces magnifiques jardins font partie intégrante de la vie nîmoise et d'un patrimoine culturel exceptionnel.
Dominés par la Tour Magne, ils se composent d'une partie basse à la française où l'on aperçoit au détour des allées la source, le temple de Diane et des statues remarquables.
Le jardin à l'italienne qui la prolonge, s'étage sur les pentes du mont Cavalier, laissant apparaître une végétation méditerranéenne très variée.

Coins repos ombragés, zones de pique-nique.


Les Jardins de la Fontaine : une source d’eau jaillit au coeur des Jardins, probablement un ancien lieu de culte également.
Et
tous les canaux qui partent des Jardins pour une balade bucolique.



Jardins de la Fontaine - Ornés de vases et de statues, les Jardins de la Fontaine figurent parmi les premiers jardins publics d'Europe.

Ils furent créés au 18ème siècle sur le site antique de la Source qui intègre
la Tour Magne et le Temple de Diane.









le Temple de Diane dans les Jardins de la Fontaine.


Le Nymphée des Jardins de la Fontaine




 



la Tour Magne au sommet des jardins de la Fontaine
Elle était la tour la plus haute et la plus prestigieuse de l'enceinte romaine.

 


L'Avenue Jean Jaurès qui remonte vers les Jardins de la Fontaine



































03/06/2018 - 14:50
arènes de Nîmes Nîmes   et ci dessous son nouveau musée de La ROMANITÉ :
03/06/2018 - 11:47
GARD  , NÎMES
© Stéphane Ramillon Ville de Nimes

C'est le 2 juin que le très attendu musée de la Romanité ouvre ses portes à Nîmes.

Face aux arènes, il présente une remarquable collection archéologique mise en valeur à travers une scénographie innovante

(programmes multimédia, documentaires audiovisuels, projections immersives, réalité augmentée, visites virtuelles, cartographies interactives...).

Du VIIe siècle av. JC jusqu'au Moyen-Âge, le visiteur découvre le processus de
« romanisation »
de la société, selon un parcours chronologique et thématique.

Différents aspects sont abordés  :
-  art,
- urbanisme,
- architecture,
- vie quotidienne
- etc ...

Conçu par Elizabeth de Portzamparc, le bâtiment du musée se trouve face au monumental amphithéâtre romain, auquel il fait écho par les ondulations de sa façade de verre.


Il dispose d'un jardin archéologique et méditerranéen, ainsi que d'un toit terrasse végétalisé avec une table d'orientation.

Le restaurant et la terrasse à l'étage offriront un superbe panorama sur la ville.

Le musée comprend également un auditorium, des salles pédagogiques, un centre de documentation ainsi qu'une boutique et un café.

L'exposition inaugurale du 2 juin au 4 septembre 2018 a pour thème : « Gladiateurs, héros du Colisée ».

par Le Routard

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« Révélateur de l’enracinement de l’identité nîmoise dans son passé romain,
le Musée de la Romanité, résolument contemporain, constitue une vitrine
exceptionnelle pour les collections archéologiques… »
Jean-Paul Fournier
Maire de Nîmes



Toutes les infos pratiques sont sur le site du musée de la Romanité.
:
Découvrez, dès l’entrée du musée, au centre de l’atrium, le fronton antique qui ornait l’entrée du sanctuaire de la source, à l’origine de la ville…
Une projection monumentale redonne vie à ses vestiges et vous entraîne dans un incroyable voyage au cœur de la romanité, il y a près  de 2000 ans…

l’époque gauloise aux prémices de la romanité
Bienvenue dans la Maison de Gailhan, entièrement reconstituée.
Partagez la vie
quotidienne et les rites étonnants des Volques Arécomiques, sédentarisés sur le site de Nîmes bien avant la colonie Romaine.
De nombreuses
traces et objets permettent de reconstituer le cadre de vie d’une société très importante économiquement.
Poursuivez votre voyage sur la
Via Domitia, au long de ses bornes milliaires, qui menait de Rome à Narbonne pour vous projeter dans la romanité.

La ville antique reprend vie grâce à des dispositifs technologiques immersifs.

Depuis le musée, assistez comme en direct, à la construction du rempart, l’enceinte de prestige qui témoignait du statut important de la ville.
Les villas romaines ont retrouvé pour vous leurs décors d’apparat.
Prenez part au banquet donné sur la sublime mosaïque de Penthée
(retrouvée en 2006) qui s’intègre dans son décor original à l’aide de projections…
La vie quotidienne romaine s’anime sous vos yeux :
- métiers,
- cuisine,
- jouets et
- même la mode romaine que vous pourrez essayer (grâce à la réalité augmentée),
- avant d’appréhender les esprits des dieux,
- le monde des morts et des rituels funéraires.
Décryptez sur les stèles,
grâce à des projections, le récit touchant de la vie des hommes et des femmes qui ont vécu là, il y a près de 2000 ans.

Le voyage dans l’histoire vous entraîne au Moyen-Âge.
Ici, les éléments de décor architecturaux s’inspirent largement des traditions romaines :
- colonnes,
- feuilles d’acanthe.
Laissez-vous raconter les bestiaires fantastiques et les récits de scènes de personnages bibliques…
Admirez
le sarcophage de Valbonne, les bas-reliefs évoquant le combat des monstres…
Le Moyen-Âge vous révèle toute la richesse de son imaginaire.

Laissez-vous guider par l’esprit de la romanité.
À Nîmes, elle se réinvente au fil des siècles.
Savants et érudits, architectes contemporains et designers… ces passeurs d’histoire réinterprètent la
romanité chacun à leur façon.
À travers différents objets collectionnés, références photographiques ou cinématographiques, actionnez vous-même
le visionnage sur grand écran pour établir votre panorama contemporain  de références à la romanité.


L’histoire des gladiateurs, ces mythiques héros de l’arène se dévoile à Nîmes :
- le quotidien,
- leur équipement,
- leur formation,
- l’ingénieuse construction des amphithéâtres dans lesquels ils évoluent, et devenez vous-mêmes l’un de ces héros le temps d’une journée.
L’exposition, venue
du Colisée à Rome, s’appuie sur les dernières découvertes scientifiques
pour présenter l’univers des gladiateurs, avec des pièces exceptionnelles et de l’interaction !
C’est la dernière opportunité de
voir cette exposition qui termine son tour du monde à Nîmes.   (du 02.06.2018 au 24.09.2018)
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Plus de 5000 pièces et 65 multimédia pour s’immerger dans l’antiquité.
Traversez le musée, longez les vestiges de l’ancien rempart et passez sous le fronton du sanctuaire de la source…

Comme dans le musée, le jardin de 3500 m2 est décliné en trois niveaux pour découvrir la façon dont le paysage a été modelé :
- sous l’impulsion des phéniciens dès l’âge du fer,
- par l’occupation romaine où des essences venues de lointaines contrées furent introduites avec bonheur
sur le sol nîmois ou aux retours de croisades…

Les migrations ont joué
leur rôle et composé peu à peu notre actuel paysage végétal. :

L’olivier,
le figuier et l’amandier sont arrivés lors de l’époque gauloise,

les romains avaient rapporté avec eux  la lavande et le thym, l’ail, le châtaignier et

les Croisés, le pêcher, l’estragon, la ciboulette ou le prunier…

Et si vous souhaitez savoir comment cuisiner les plantes condimentaires du jardin, rendez-vous dans la cuisine romaine de
l’exposition permanente !
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Attardez-vous sur le toit terrasse végétalisé pour contempler une vue à 360° inoubliable sur les toits de Nîmes et les Arènes, comme une 5ème façade exposée au ciel.

« En 2006/2007, lors des fouilles préventives précédant les travaux des allées Jaurès, une domus et deux mosaïques,
dites d’Achille et de Penthée, ont été mises au jour.

En excellent état
de conservation, elles sont qualifiées par les spécialistes de
« plus belles pièces après celles de Pompéi ».

C’est cette découverte qui a renforcé ma volonté de créer un musée contemporain pour présenter ces œuvres d’une grande rareté, ainsi que celles conservées dans le musée archéologique datant du XIXe siècle.

Révélateur de l’enracinement de l’identité nîmoise dans son passé romain,
le Musée de la Romanité est l’un des projets architectural et culturel les plus marquants de ce début de siècle pour la Ville de
Nîmes, mais aussi, pour toute la région.

Guidés par l’exigence forte de valorisation et de transmission de notre magnifique patrimoine aux générations futures, nous avons tout mis en œuvre afin que ce musée soit une vitrine exceptionnelle pour nos impressionnantes collections archéologiques, restaurées à cette occasion. »

Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes.
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Bien plus qu’une simple confrontation,
Elizabeth de Portzamparc a instauré un véritable dialogue architectural entre les
deux bâtiments que séparent 2000 ans d’histoire.
« La demande explicite du concours était de créer un musée qui soit une réponse contemporaine aux Arènes romaines.

J’ai longuement analysé les Arènes et me suis interrogée sur la notion même de bâtiment contemporain
et comment exalter les 21 siècles d’histoire de l’architecture qui séparent ces deux bâtiments.

Concevoir une architecture légère, rendue possible par la technologie actuelle, m’a semblé une évidence, ainsi que d’exprimer les différences entre ces deux architectures à travers un dialogue basé sur leur complémentarité.

D’un côté un volume rond,
entouré par les verticales des arcs romains en pierre et bien ancré au sol,
de l’autre
un grand volume carré, en lévitation et entièrement drapé d’une toge de verre plissé. »
Elizabeth de Portzamparc

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Les deux bâtiments s’opposent et se complètent harmonieusement par leurs formes, leurs lignes et leurs masses :
-  l’ovale et le rectangle, le
-  vertical et l’horizontal,
-  la densité de la pierre et la légèreté du verre.

Ce dialogue se poursuit à l’intérieur du musée puisque sa façade comme sa structure intérieure vitrée, laissent apparaître par
transparence et jeu de perspectives le riche patrimoine nîmois,
(son splendide fragment du fronton qui figurait à l’entrée du sanctuaire de la source, des colonnes, différentes œuvres du parcours muséographique et l’amphithéâtre bimillénaire qui lui fait face).

Le Musée est ainsi en  complète relation avec la ville.
Sa façade capte toutes ses lumières au  fil de la journée et reflète chacune de ses émotions.
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Elizabeth de Portzamparc a fait le choix d’une

« architecture sobre, légère et épurée, basée sur l’allègement des masses et l’économie de formes »,

ce  qui confère au bâtiment cette impression de légèreté et de lévitation.

Une « peau en verre sérigraphié » posée manuellement sur un bardage en inox ondulé enveloppe le musée sur ses quatre faces (2 500m² de surface).

Cette structure composée de 6 708 carreaux de verre semblables à de la mosaïque donne à l’ensemble un effet drapé très aérien qui  n’est pas sans rappeler la toge romaine.


Nîmes, la Rome Française

Une simple promenade dans la ville suffit à s’immerger dans la romanité en
découvrant son patrimoine romain inestimable.

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Musée de la Romanité
16,Boulevard des Arènes
30000 Nîmes



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© Ville de Nîmes – Stéphane Ramillon
© Ville de Nîmes – Dominique Marck
© OnSitu
© OnSitu – 3D A.-B. Pimpaud
© 2Portzamparc-Elizabeth de Portzamparc architecte
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Ce commentaire a été modifié le 03/06/2018 à 12:24