"une petite Pompéi" : fouille du site "Bourg" de Sainte Colombe.(Rhône), en face de Vienne (Isère).
La presse a présenté ce quartier de la Vienne antique comme "une petite Pompéi" en raison de l'exceptionnelle conservation des vestiges et de la richesse des découvertes.
C'est un faubourg entier datant de l'époque romaine, avec de luxueuses demeures et de vastes espaces publics très bien conservés, qui a été découvert à Sainte-Colombe (Rhône), en face de Vienne (Isère).
Un "site exceptionnel", "une petite Pompéi viennoise", s'enthousiasme un des archéologues. "Il s'agit sans doute de la fouille la plus exceptionnelle de l'époque romaine depuis 40 ou 50 ans.
Nous avons une chance inouïe", ajoute Benjamin Clément, responsable scientifique de cette opération d'archéologie préventive, préalable à la construction d'immeubles à Sainte-Colombe, sur la rive droite du Rhône.
La fouille est en Classement en "découverte exceptionnelle" par le ministère de la Culture, précise Frédéric Letterlé, conservateur de l'archéologie d'Auvergne-Rhône-Alpes Une maison dont les étages sont préservés, avec leur mobilier :
Ainsi, le feu a fait s'effondrer le premier étage, le toit et la terrasse d'une somptueuse demeure entourée de jardins, datant de la deuxième moitié du Ier siècle et baptisée la Maison des Bacchanales, en raison d'une mosaïque au cortège de bacchantes et de satyres entourant un Bacchus. Les étages effondrés ont été préservés, le mobilier abandonné sur place.
Le faste de la maison avec ses balustrades, les décors de ses mosaïques,ses pavements de marbre, son réseau hydraulique, évoquent aux archéologues un riche marchand venu d'Orient. Et le sinistre qui l'a ravagée est pour eux une bénédiction :
"On va pouvoir restituer cette maison du sol à la toiture, comme à Pompéi ou Herculanum", se réjouit Benjamin Clément.
Après plusieurs autres, une superbe mosaïque préservée dans sa quasi-totalité, dans la maison de Thalie et Pan, est déposée avec mille précautions : - On y voit Thalie, les fesses dénudées, kidnappée par un Pan lubrique.
Une mosaïque va être restaurée et exposée en 2019 : Elle devrait être restaurée à l'atelier du musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal - Vienne, tout proche, et faire en 2019 l'objet d'une exposition temporaire, précise le céramologue Bertrand Bonaventure, responsable d'opération chez Archeodunum , entreprise spécialisée dans l'archéologie préventive.
La Vienne romaine se trouvait à un carrefour de circulation, entre le Rhône et la Narbonnaise, voie qui allait de Lyon, capitale des Gaules, à Arles. - "C'était l'autoroute A7 de l'Antiquité !", sourit Benjamin Clément.
Un autre axe l'avait sans doute précédée et "c'est aussi exceptionnel de pouvoir analyser les états antérieurs de la Voie de Narbonnaise", l'une des plus importantes de l'époque.
En bordure du Rhône, deux marchés successifs, un temporaire et un permanent, ont été remplacés plus tard par un très grand édifice public au plan atypique, avec une fontaine monumentale ornée d'une statue d'Hercule.
"Cela pourrait correspondre à une 'schola', une école rhétorique ou philosophique. On sait grâce aux inscriptions qu'existait une école très importante à Vienne. On pourrait donc l'avoir localisée", espère l'archéologue. Les futures analyses le diront.
D'autres découvertes exceptionnelles attendues : - "En creusant encore, nous allons sans doute découvrir d'autres choses exceptionnelles."
Vienne, qui s'étendait dans l'Antiquité de part et d'autre du Rhône, abrite un riche patrimoine gallo-romain, dont le théâtre antique ou le temple d'Auguste et Livie.
Les vestiges se retrouvent sur les deux rives du fleuve et dans deux départements : - l'Isère, où se situe la Vienne actuelle, et celui du - Rhône, avec Sainte-Colombe, le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal et son Musée Gallo-Romain
Acquise fin juillet par la ville de Vienne, une mosaïque du dieu Océan d'origine viennoise, dont on avait perdu la trace depuis 1974, doit aussi y être restaurée.
par Culturebox (avec AFP)le 01/08/2017
Mosaïque de 13m² parfaitement conservée
Ce commentaire a été modifié le 09/06/2018 à 09:59
Elle fut construite sur une rupture de pente, sans doute aménagée dès l'époque romaine, sur le versant nord du ravin où coulait le ruisseau de Saint-Marcel, et à moins de 100m de la limite sud du forum romain où s'élevait depuis plus de quatre siècles le temple du culte impérial, le temple d'Auguste et de Livie.
La cathédrale primitive appartenait au groupe épiscopal composé alors de plusieurs églises, du baptistère et de la maison de l'évêque.
Leur emplacement est à peu près localisé :
- l'église principale (l'ecclesia) sous la partie orientale de la cathédrale actuelle ; à l'extrémité est de la place Saint-Paul, le baptistère, sompteusement reconstruit par l'évêque Avit, vers 500, de plan circulaire (ou octogonal ?) et au nord une église dédiée à sainte Marie.
Le souvenir de ces premières églises fut perpétué au XIIIe siècle lorsque furent construites sur le flanc nord de la nouvelle cathédrale gothique trois chapelles qui donnaient sur le cloître des chanoines ; leur vocable pérennisait les titres des églises du groupe épiscopal : - les Maccabées ou Saint-Maurice-le-Vieux, Saint-Jean (le Baptiste), Notre-Dame.
Leur destruction ainsi que celle du cloître, dans les premières années du XIXe siècle, ont donné naissance à la place Saint-Paul, où l'on peut voir encore, sur le mur de la cathédrale, les arrachements et vestiges des travées de l'une de ces chapelles.
Mais l'édifice actuel ne garde aucun témoin des campagnes de constructions successives antérieures à l'an mil.
Seul un plan gravé sur le dallage permet au visiteur de localiser la chapelle du Saint-Sépulcre, élevée dans la seconde moitié du IXe siècle, près de la façade ouest de l'église cathédrale d'alors, et conservée à l'intérieur de l'édifice roman puis gothique jusqu'au début du XVIe siècle où elle fut alors rasée (voir les marques sur le dallage, vers la 5e travée, côté nord de la nef centrale).
Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Egypte («la légion thébaine») et convertis au christianisme, il souffrit le martyre vers l'an 290, sous les règnes des empereurs Dioclétien (en Orient) et Maximien (en Occident).
Refusant de poursuivre les chrétiens et de sacrifier eux-mêmes aux dieux païens, Maurice, Victor, Candide, Exupère et leurs compagnons furent massacrés sur ordre impérial ;
l'événement se produisit sur les bords du Rhône, à Agaune (Suisse), dans le Valais, où était parvenue leur armée.
Dès le IVe siècle, un culte fut rendu sur place à ces martyrs.
Au début du VIe siècle, vers 515, un monastère y fut établi par le roi burgonde Sigismond ; mais cette fondation fut en réalité l'oeuvre d'une grande figure du siège épiscopal de Vienne, Avit, qui peupla la nouvelle abbaye avec des moines venus de Vienne, où les ordres monastiques fleurissaient alors.
Au IXe siècle, le roi Boson, élu roi de Bourgogne (879-887) et qui résidait à Vienne avait eu une dévotion particulière pour saint Maurice dont il fit rouvrir le reliquaire d'or et de gemmes.
Son inscription funéraire, recopiée au XIIIe siècle (conservée et insérée dans le mur de la 7e chapelle latérale nord) le rappelle :
"Il ceignit d'or le chef de saint Maurice, l'orna de gemmes étincelantes et le surmonta d'une couronne toute resplendissante d'or et de pierreries. Outre cela, tant que sa vie fut heureuse et qu'il demeura en bonne santé, il fit de nombreux dons au (saint) patron nommé en ce poème (...)" (traduction Favreau-Michaud). La cathédrale Saint-Maurice de Vienne occupe ce site depuis le IVe siècle.
Le Théâtre antique de Vienne (Isère) a été édifié au Ier siècle en plusieurs étapes. Construit sur le flanc de colline de Pipet, il forme avec l'odéon un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. Il était fermé par un mur de scène comparable à celui d'Orange, pouvait accueillir jusqu'à 13 000 spectateurs et était le second plus grand de Gaule après celui d'Autun. Des éléments du décor du mur de scène et du pulpitum sont conservés. Il y a plusieurs musées, répartis sur cinq sites, qui retracent l'histoire de la ville : - musée archéologique Saint-Pierre de Vienne - musée des beaux-arts et d'archéologie de Vienne - musée du cloître de Saint-André-le-Bas de Vienne
: jazz au théatre antique --- La ville de Vienne en Isère , où chaque année a lieu l’important Festival de Jazz à Vienne . En 2014, « Jazz à Vienne » a fêté ses trente ans d’existence avec une affiche de luxe Le Festival Jazz à Vienne 2018 placé sous le signe de Nat King Cole
Demandez le programme de la 38e édition du Festival Jazz à Vienne 2018 (à partir du 28 juin au 13 juillet )
Dans l’enceinte incroyable de son théâtre antique édifié au premier siècle après Jésus Christ, la ville de Vienne, près de Lyon, est fière de son très célèbre Festival Jazz
Près de Liberec en République Tchèque, l’Hôtel Ještěd est situé dans une tour hyperbole en béton armé de 94 mètres de haut sur le sommet d’une montagne, un exploit architectural de Karel HubaDek.
Construit entre 1963 et 1968 sur le sommet de la montagne Ještěd, l’édifice est utilisé pour transmettre le signal de la télévision Tchèque et accueil un hôtel restaurant.
La forme de la tour a été choisi par : l’architecte Karel HubaDek car la structure s’étend naturellement avec la silhouette de la colline tout en permettant de bien résister aux conditions climatiques extrêmes de la région.
Cet exploit architectural en béton armé a été récompensé en 1969 par le prestigieux prix Perret, c’est le plus bel édifice tchèque du XXème siècle.
L’hôtel Ještěd abrite une vingtaine de chambres et un restaurant au sommet de la montagne qui domine la ville de Liberec, avec un point de vue imprenable sur la Bohême et des parties de la Pologne et de l’Allemagne.
celles ci et celles d'avant
fouille du site "Bourg" de Sainte Colombe.(Rhône), en face de Vienne (Isère).
La presse a présenté ce quartier de la Vienne antique comme "une petite Pompéi" en raison de l'exceptionnelle conservation des vestiges
et de la richesse des découvertes.
C'est un faubourg entier datant de l'époque romaine, avec de luxueuses demeures et de vastes espaces publics très
bien conservés, qui a été découvert à Sainte-Colombe (Rhône), en face de Vienne (Isère).
Un "site exceptionnel", "une petite Pompéi viennoise", s'enthousiasme un des archéologues.
"Il s'agit sans doute de la fouille la plus exceptionnelle de l'époque romaine depuis 40 ou 50 ans.
Nous avons une chance inouïe", ajoute Benjamin Clément, responsable scientifique de cette opération
d'archéologie préventive, préalable à la construction d'immeubles à Sainte-Colombe, sur la rive droite du Rhône.
Le site occupé pendant trois siècles est remarquable à plus d'un titre :
- par sa superficie de près de 7000 mètres carrés en milieu urbain, ce qui est très rare,
- par la diversité des vestiges et
- par leur état de conservation,
résume Benjamin Clément.
"Ce sont des incendies successifs qui ont permis de conserver tous les éléments en place quand les habitants ont fui la catastrophe, transformant le secteur en une véritable petite Pompéi viennoise", s'exclame-t-il.
C'est un faubourg entier datant de l'époque romaine, avec de luxueuses demeures et de vastes espaces publics très bien conservés, qui
a été découvert à Sainte-Colombe (Rhône), en face de Vienne (Isère).
La fouille est en Classement en "découverte exceptionnelle" par le ministère de la Culture, précise Frédéric Letterlé, conservateur de l'archéologie d'Auvergne-Rhône-Alpes
Une maison dont les étages sont préservés, avec leur mobilier :
Ainsi, le feu a fait s'effondrer le premier étage, le toit et la terrasse d'une somptueuse demeure entourée de jardins, datant de la deuxième moitié du Ier siècle et baptisée
la Maison des Bacchanales,
en raison d'une mosaïque au cortège de bacchantes et de satyres entourant un Bacchus.
Les étages effondrés ont été préservés, le mobilier abandonné sur place.
Le faste de la maison avec ses balustrades, les décors de ses mosaïques,ses pavements de marbre, son réseau hydraulique, évoquent aux archéologues un riche marchand venu d'Orient.
Et le sinistre qui l'a ravagée est pour eux une bénédiction :
"On va pouvoir restituer cette maison du sol à la toiture, comme à Pompéi ou Herculanum",
se réjouit Benjamin Clément.
Après plusieurs autres, une superbe mosaïque préservée dans sa quasi-totalité, dans la maison de Thalie et Pan, est déposée avec mille précautions :
- On y voit Thalie, les fesses dénudées, kidnappée par un Pan lubrique.
Mosaïque de Thalie et Pan découverte à Sainte-Colombe en 2017
Une mosaïque va être restaurée et exposée en 2019 :
Elle devrait être restaurée à l'atelier du musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal - Vienne,
tout proche, et faire en 2019 l'objet d'une exposition temporaire, précise le céramologue Bertrand Bonaventure, responsable d'opération chez Archeodunum , entreprise spécialisée dans l'archéologie préventive.
La Vienne romaine se trouvait à un carrefour de circulation, entre le Rhône et la Narbonnaise, voie qui allait de Lyon, capitale des Gaules, à Arles.
- "C'était l'autoroute A7 de l'Antiquité !", sourit Benjamin Clément.
Un autre axe l'avait sans doute précédée et "c'est aussi exceptionnel de pouvoir analyser les états antérieurs de la Voie de Narbonnaise", l'une des plus importantes de l'époque.
En bordure du Rhône, deux marchés successifs, un temporaire et un permanent, ont été remplacés plus tard par un très grand édifice public au plan atypique, avec une fontaine monumentale ornée d'une statue d'Hercule.
"Cela pourrait correspondre à une 'schola', une école rhétorique ou philosophique.
On sait grâce aux inscriptions qu'existait une école très importante à Vienne.
On pourrait donc l'avoir localisée", espère l'archéologue.
Les futures analyses le diront.
D'autres découvertes exceptionnelles attendues :
- "En creusant encore, nous allons sans doute découvrir d'autres choses exceptionnelles."
Vienne, qui s'étendait dans l'Antiquité de part et d'autre du Rhône, abrite un riche patrimoine gallo-romain, dont le théâtre antique ou le temple d'Auguste et Livie.
Les vestiges se retrouvent sur les deux rives du fleuve et dans deux départements :
- l'Isère, où se situe la Vienne actuelle, et
celui du
- Rhône, avec Sainte-Colombe, le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal et son Musée Gallo-Romain
Acquise fin juillet par la ville de Vienne, une mosaïque du dieu Océan d'origine viennoise, dont on avait perdu la trace depuis 1974, doit aussi y être restaurée.
par Culturebox (avec AFP)le 01/08/2017
Mosaïque de 13m² parfaitement conservée
Depuis ses origines (IVe ou Ve siècle) la cathédrale occupe le même site, à l'intérieur de la cité antique.
Elle fut construite sur une
rupture de pente, sans doute aménagée dès l'époque romaine, sur le versant nord du ravin où coulait le ruisseau de Saint-Marcel, et à moins de 100m de la limite sud du forum romain où s'élevait depuis plus de
quatre siècles le temple du culte impérial, le temple d'Auguste et de Livie.
La cathédrale primitive appartenait au groupe épiscopal composé alors de plusieurs églises,
du baptistère et de la maison de l'évêque.
Leur emplacement est à peu près localisé :
- l'église principale
(l'ecclesia) sous la partie orientale de la cathédrale actuelle ;
à
l'extrémité est de la place Saint-Paul, le baptistère,
sompteusement reconstruit par l'évêque Avit, vers 500, de plan circulaire (ou octogonal ?)
et au nord une église dédiée à sainte Marie.
Le souvenir de
ces premières églises fut perpétué au XIIIe siècle lorsque furent construites sur le flanc nord de la nouvelle cathédrale gothique trois chapelles qui donnaient sur le cloître des chanoines ;
leur vocable
pérennisait les titres des églises du groupe épiscopal :
- les Maccabées ou Saint-Maurice-le-Vieux, Saint-Jean (le Baptiste), Notre-Dame.
Leur destruction ainsi que celle du cloître, dans les premières années du XIXe siècle, ont donné naissance à la place Saint-Paul,
où l'on peut
voir encore, sur le mur de la cathédrale, les arrachements et vestiges des travées de l'une de ces chapelles.
Mais l'édifice actuel ne garde aucun témoin des campagnes de constructions successives antérieures à l'an mil.
Seul un plan gravé sur le dallage permet au visiteur de localiser
la chapelle du Saint-Sépulcre,
élevée dans la seconde moitié du IXe siècle,
près de la façade ouest de l'église cathédrale d'alors, et conservée à l'intérieur de l'édifice roman puis gothique jusqu'au début du XVIe siècle où elle fut alors rasée
(voir les marques sur le dallage, vers la 5e travée, côté nord de la nef centrale).
Le vocable de Saint-Maurice ne fut introduit qu'au début du VIIIe siècle
pour désigner d'abord un petit édifice en forme de "crypte", construit à l'ouest de la cathédrale d'alors pour abriter les reliques du martyr confiées à l'Eglise de Vienne.
En 1251, lors de la consécration de la cathédrale gothique en cours de construction,
le nom de Saint Maurice,
qui depuis le IXe siècle avait eu tendance à se généraliser, l'emporta définitivement sur d'autres titres qui avaient été aussi en usage au cours des siècles précédents :
- "la grande église en l'honneur des sept
frères Maccabées", "l'église du Sauveur", "l'église de la Résurrection".
Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Egypte («la légion thébaine»)
et convertis au christianisme,
il souffrit le martyre vers l'an 290, sous les règnes des empereurs Dioclétien (en Orient) et Maximien (en Occident).
Refusant de poursuivre les chrétiens et de sacrifier eux-mêmes aux dieux païens, Maurice, Victor, Candide, Exupère et leurs compagnons furent massacrés sur ordre impérial ;
l'événement se produisit sur les bords du Rhône, à Agaune (Suisse), dans
le Valais, où était parvenue leur armée.
Dès le IVe siècle, un culte fut rendu sur place à ces martyrs.
Au début du VIe siècle, vers 515, un monastère y fut établi par le roi burgonde Sigismond ;
mais cette fondation fut en réalité l'oeuvre d'une grande figure du siège épiscopal de Vienne, Avit, qui peupla la nouvelle abbaye avec des moines venus de Vienne, où les ordres monastiques fleurissaient alors.
Au IXe siècle, le roi Boson, élu roi de Bourgogne (879-887) et qui résidait à Vienne avait eu une dévotion particulière pour saint Maurice
dont il fit rouvrir le reliquaire d'or et de gemmes.
Son inscription funéraire, recopiée au XIIIe siècle
(conservée et insérée dans le mur de la 7e chapelle latérale nord) le rappelle :
"Il ceignit d'or le chef de saint Maurice, l'orna de gemmes étincelantes et le surmonta d'une couronne toute resplendissante d'or et de pierreries.
Outre cela, tant que sa vie fut heureuse et qu'il demeura en bonne santé, il fit de nombreux dons au (saint) patron nommé en ce poème (...)"
(traduction Favreau-Michaud).
La cathédrale Saint-Maurice de Vienne occupe ce site depuis le IVe siècle.
L'édifice actuel est construit à partir du XIIe siècle,en roman d'abord puis rapidement en style gothique.
Le chantier s'achève au début du XVIe siècle par la façade occidentale.
C'est une église qui s'inscrit dans la tradition méridionale avec l'absence de transept et un décor extérieur sobre.
Dans le nord-Isère, la ville de Vienne a fait un bond dans le passé durant deux jours à l'occasion de la 4e édition de la Fête Médiévale (29-30 août).
Vienne
est une ville florissante à l'époque romaine et rivalise alors avec Lyon
Ayant le statut de colonie, elle possédait de
nombreux monuments dont il reste des vestiges significatifs. :
1 Le temple d'Auguste et de Livie est le plus remarquable de tous.
Construit vers l'an 25, il doit sa préservation exceptionnelle à sa transformation en église
2 Le jardin de Cybèle abrite les vestiges du forum de la ville
3 Le théâtre a conservé sa cavea appuyée sur une colline
4 Au sud de la ville se dresse la Pyramide de Vienne, dernier témoin du cirque destiné
aux courses de char.
jardin de Cybèle : présence des grecs dans la ville
avec un visage sculpté du dieu Achéloos (dieu du fleuve grec).
Une des légendes
qui anime la ville, puisqu’il s’agit d’interprétations archéologiques.
Cette double arcade fait partie d’un ensemble gallo-romain bien plus
vaste, l’ancien forum de Vienne
Edifié au 1er siècle av. JC, puis en partie reconstruit au 1er siècle de notre ère,
le temple de Vienne (Isère) était dédié au culte impérial comme tous les sanctuaires placés sur les forums.
L’inscription
sur le fronton le consacre à l’empereur Auguste et à son épouse Livie.
Après la chute de l’empire romain, ce temple devint une église.
A la Révolution, il fut temple de la Raison, puis tribunal de commerce, musée et bibliothèque jusqu’en 1852.
Construit sur le flanc de colline de Pipet, il forme avec l'odéon un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain.
Il était fermé par un mur de scène comparable à celui d'Orange,
pouvait accueillir jusqu'à 13 000 spectateurs et était le second plus grand de Gaule après celui d'Autun. Des éléments du décor du mur de scène et du pulpitum sont conservés.
Il y a plusieurs musées, répartis sur cinq sites, qui retracent l'histoire de la ville :
- musée archéologique Saint-Pierre de Vienne
- musée des beaux-arts et d'archéologie de Vienne
- musée du cloître de Saint-André-le-Bas de Vienne
Château de la Bâtie, du douzième siècle et construit sur des ruines romaines au Mont Salomon à Vienne en Nord Isère. (Ph : Marc de Meilhan.)
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La ville de Vienne en Isère ,
où chaque année a lieu l’important Festival de Jazz à Vienne .
En 2014, « Jazz à Vienne » a fêté ses trente ans d’existence avec une affiche de luxe
Le Festival Jazz à Vienne 2018 placé sous le signe de Nat King Cole
Demandez le programme de la 38e édition du Festival Jazz à Vienne 2018 (à partir du 28 juin au 13 juillet )
Dans l’enceinte incroyable de son théâtre antique édifié au premier siècle après Jésus Christ, la ville de Vienne, près de Lyon, est fière de son très célèbre Festival Jazz
Vienne est une commune française du sud-est, situé à 32 km au sud de Lyon, le Rhône.
C’est la deuxième plus grande ville après Grenoble dans le département de l’Isère, dont elle est une sous-préfecture.
La population était de 29 400 selon le recensement de 2001.
Avant l’arrivée
des armées romaines, Vienne était la capitale des Allobroges, un peuplegaulois.
Transformée en une colonie romaine en 47 av. J.-C. sous JuliusCaesar, Vienne est devenue un important centre urbain, idéalement situéen bordure du Rhône, puis un axe majeur de communication.
Plus tard, laville est devenue une capitale de la province romaine.
Nombreux
vestiges de constructions romaines sont encore visibles dans la Vienne moderne.
La ville fut aussi un important évêché au début en Gaule de Christian.
Son plus célèbre évêque était Avit de Vienne.
Dans le Concilede Vienne, convoqué il en octobre 1311, pape Clément V abolit l’ordre des Templiers.
Durant le moyen-âge, Vienne faisait partie du Royaume de Provence, tributaire de l’Empire romain, alors que la rive opposée du
Rhône était le territoire Français, ce qui en fait une position stratégique.
Aujourd'hui, la ville est un centre commercial et industriel régional spécialisé dans l’industrie alimentaire.
Le tourismeest également une partie importante de l’économie de la ville.
En effet, il y a de nombreux monuments historiques importants qui attirent
les foules,
mais le Jazz annuel à festival à Vienne en juillet rend également une destination touristique populaire.
Région : Rhône-Alpes
Département : Isère Arrondissement : élévation de Vienne : 169 mètres
(moyenne) Population : 30.000 (approx.) [Source : Wikipedia - Vienne]
Depuis 1989 Patrick Henriroux a repris avec son épouse Pascale, La Pyramide, l’ancienne maison de Fernand Point.
Près de Liberec en République Tchèque,
l’Hôtel Ještěd est situé dans une
tour hyperbole en béton armé de 94 mètres de haut sur le sommet d’une montagne,
un exploit architectural de Karel HubaDek.
Construit entre 1963 et 1968 sur le sommet de la montagne Ještěd,
l’édifice est utilisé pour transmettre le signal de la télévision Tchèque et accueil un hôtel restaurant.
La forme de la tour a été choisi par :
l’architecte Karel HubaDek
car la structure s’étend naturellement avec la silhouette de la colline tout en permettant de bien résister aux conditions climatiques extrêmes de la région.
Cet exploit architectural en béton armé a été récompensé
en 1969 par le prestigieux prix Perret,
c’est le plus bel édifice tchèque du XXème siècle.
L’hôtel Ještěd
abrite une vingtaine de chambres et
un restaurant
au sommet de la montagne qui domine la ville de Liberec,
avec un point de vue
imprenable sur la Bohême et des parties de la Pologne et de l’Allemagne.
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