ND de Fontenay Cathédrale St-Gatien - vitrail représentant l'adoration des rois mages L’Adoration des mages d'après un épisode de l'Évangile selon Matthieu (2-1-12) est un thème iconographique chrétien populaire d'un épisode de la vie du Christ, la visite des rois mages lors de sa nativité. Dans l'occident chrétien, cette scène est commémorée à l'Épiphanie tandis que l'Église orthodoxe la place le 25 décembre.
photos:Serge Picard pour Le Parisien Week-EndPar Hélène Brunet-Rivaillon, 18 décembre 2018 | 12h30
Depuis sa création, en 1586, la manufacture de Saint-Louis est établie à Saint-Louis-lès-Bitche (Moselle).
Avant la découverte de la formule du cristal, en 1676, elle abritait des ateliers de verrerie.
Aujourd’hui, 220 artisans – dont neuf meilleurs ouvriers de France – fabriquent des pièces d’exception en cristal dans cette maison, propriété du groupe Hermès depuis 1995.
Ils commencent par le « travail à chaud » :
Un mélange de sable, de plomb et de potasse (des cendres de racines de fougères brûlées) est introduit dans deux fours dits « à bassin », pour l’obtention du cristal clair, et « à pots », pour ce qui est du cristal coloré.
Un pot est nécessaire pour chacune des huit couleurs que propose la maison.
A l’intérieur, la température monte jusqu’à 1 450 °C, pour permettre la fusion des matériaux.
Dans le grand brouhaha généré par les machines, des artisans « cueillent » le cristal dans les fourneaux à l’aide de longs manches et les transmettent aux souffleurs de verre dans un ballet silencieux de gestes précis.
La précieuse substance est alors soufflée à la bouche ou pressée dans un moule.
Puis est façonnée à l’aide de :
- mailloches (une louche en bois), - de pinces, - de ciseaux et - de cannes pleines et creuses, avant d’être cuite à nouveau.
Il faut dix ans pour devenir un parfait souffleur de verre.
Presse-papiers et lustres grandioses :
Dans un bâtiment mitoyen, des équipes s’affairent ensuite dans le calme afin de réaliser le - « travail à froid ».
Les verres – des coupes et des centres de table – sont taillés à la roue en diamant ou à la main, gravés, et parfois décorés à l’or, avant d’être polis et inspectés sous toutes les coutures.
La moindre poussière est éliminée.
Dans un atelier isolé, on sculpte des presse-papiers qui font le bonheur des collectionneurs (l’auteure Colette en possédait plusieurs).
Des artisans chauffent alors de fines baguettes de cristal au chalumeau.
Ils confectionnent, avec une infinie minutie, des figurines de quelques millimètres seulement, qui seront emprisonnées dans des boules de cristal coulé.
Les créations les plus spectaculaires de Saint-Louis sont montées à quelques enjambées de là, au sein de la lustrerie.
Branches, pampilles et clochettes sont liées pour donner naissance à de somptueux luminaires, qui éclaireront la Comédie-Française ou les salons d’une clientèle fortunée.
Une famille russe a même commandé un lustre de 220 lumières !
1. Souffle vital. A sa sortie du four, le cristal en fusion est travaillé à chaud. 2. Un artisan souffle dans une canne afin de créer ce bras de lustre creux. 3. La bonne taille. Le cristal brûlant est coupé à l’aide de ciseaux pour façonner une pampille de lustre.
4. Une étape très physique. Ce cueilleur transporte une carafe entre deux cuissons. Certains éléments pèsent plusieurs dizaines de kilos.
5. Travail d’orfèvre. Cette précieuse carafe est taillée à l’aide de roues en diamant.
6. Et la lumière fut ! De longs mois de travail sont nécessaires pour fabriquer des lustres d’exception, qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros.
Pucisca est la plus grande agglomération avec son port au nord de l'île de Brac. (Croatie) C'est un lieu très connu par les tailleurs de pierres.
La pierre de Brac a servi entre autres pour la Maison Blanche à Washington.
Le nom de Pucisca vient du latin puteus (le puits), cela signifiait :
- Sources avec de l'eau un peu salée pour abreuver le bétail.
Une grande carrière, qui est au nord-est de Pucisca, était jusqu'aujourd'hui, pendant toute l'histoire de Pucisca, la plus importante source de revenu de ce lieu.
Le sculpteur ANDRIJA ALESI (1455) faisait ses plus importantes œuvres avec les pierres de Pucisca.
La tradition de tailleurs de pierres continue aujourd’hui et est parfaitement assurée et organisée par l'école de tailleurs de pierres, mondialement connue.
Sur l'île de Brac, cet institut professionnel de tailleurs de pierres a été fondé en 1909.
Il a pour but de conserver et faire progresser les métiers artisanaux d'antan en Europe.
La pierre de l'île de Brac a été utilisée dans la construction du :
l'adoration des rois mages
L’Adoration des mages d'après un épisode de l'Évangile selon Matthieu (2-1-12)
est un thème iconographique chrétien populaire d'un épisode de la vie du Christ,
la visite des rois mages lors de sa nativité.
Dans l'occident chrétien, cette scène est commémorée à l'Épiphanie tandis que
l'Église orthodoxe la place le 25 décembre.
FÈVES
Elles symbolisent 6 monuments de Paris.
Gravées et dorées à l'or fin et designées par Simlucide (Esther à Paris)
Depuis sa création, en 1586, la manufacture de Saint-Louis
est établie à Saint-Louis-lès-Bitche (Moselle).
Avant la découverte de la formule du cristal, en 1676, elle abritait des ateliers de verrerie.
Aujourd’hui, 220 artisans – dont neuf meilleurs ouvriers de France –
fabriquent des pièces d’exception en cristal dans cette maison,
propriété du groupe Hermès depuis 1995.
Ils commencent par le « travail à chaud » :
Un mélange de sable, de plomb et de potasse (des cendres de racines de fougères brûlées)
est introduit dans deux fours dits « à bassin »,
pour l’obtention du cristal clair, et
« à pots », pour ce qui est du cristal coloré.
Un pot est nécessaire pour chacune des huit couleurs que propose la maison.
A l’intérieur, la température monte jusqu’à 1 450 °C, pour permettre la fusion des matériaux.
Dans le grand brouhaha généré par les machines,
des artisans « cueillent » le cristal dans les fourneaux à l’aide de longs manches et
les transmettent aux souffleurs de verre dans un ballet silencieux de gestes précis.
La précieuse substance est alors soufflée à la bouche ou pressée dans un moule.
Puis est façonnée à l’aide de :
- mailloches (une louche en bois),
- de pinces,
- de ciseaux et
- de cannes pleines et creuses,
avant d’être cuite à nouveau.
Il faut dix ans pour devenir un parfait souffleur de verre.
Presse-papiers et lustres grandioses :
Dans un bâtiment mitoyen, des équipes s’affairent ensuite dans le calme afin de réaliser le
- « travail à froid ».
Les verres – des coupes et des centres de table –
sont taillés à la roue en diamant ou à la main,
gravés, et parfois décorés à l’or, avant d’être polis et inspectés sous toutes les coutures.
La moindre poussière est éliminée.
Dans un atelier isolé,
on sculpte des presse-papiers qui font le bonheur des collectionneurs
(l’auteure Colette en possédait plusieurs).
Des artisans
chauffent alors de fines baguettes de cristal au chalumeau.
Ils confectionnent, avec une infinie minutie,
des figurines de quelques millimètres seulement, qui seront emprisonnées dans des boules de cristal coulé.
Les créations les plus spectaculaires de Saint-Louis sont montées à quelques enjambées de là, au sein de la lustrerie.
Branches, pampilles et clochettes sont liées pour donner naissance à de somptueux luminaires,
qui éclaireront la Comédie-Française ou les salons d’une clientèle fortunée.
Une famille russe a même commandé un lustre de 220 lumières !
1. Souffle vital. A sa sortie du four, le cristal en fusion est travaillé à chaud.
2. Un artisan souffle dans une canne afin de créer ce bras de lustre creux.
3. La bonne taille. Le cristal brûlant est coupé à l’aide de ciseaux pour façonner une pampille de lustre.
4. Une étape très physique. Ce cueilleur transporte une carafe entre deux
cuissons. Certains éléments pèsent plusieurs dizaines de kilos.
5. Travail d’orfèvre. Cette précieuse carafe est taillée à l’aide de roues en diamant.
6. Et la lumière fut !
De longs mois de travail sont nécessaires pour
fabriquer des lustres d’exception, qui peuvent coûter plusieurs milliers d’euros.
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France : trois grandes cristalleries Baccarat, Saint-Louis et Clichy
d'autres photos et articles beaucoup beaucoup beaucoup plus bas ........:
-Baccarat
- Daum
- Lalique
- Etc......
Pucisca est la plus grande agglomération avec son port au nord de l'île de Brac. (Croatie)
C'est un lieu très connu par les tailleurs de pierres.
La pierre de Brac a servi entre autres pour la Maison Blanche à Washington.
Le nom de Pucisca vient du latin puteus (le puits), cela signifiait :
- Sources avec de l'eau un peu salée pour abreuver le bétail.
Une grande carrière, qui est au nord-est de Pucisca, était jusqu'aujourd'hui, pendant toute l'histoire de Pucisca, la plus importante source de revenu de ce lieu.
Le sculpteur ANDRIJA ALESI (1455) faisait ses plus importantes œuvres avec les pierres de Pucisca.
La tradition de tailleurs de pierres continue aujourd’hui et est parfaitement assurée et organisée par l'école de tailleurs de pierres, mondialement connue.
Sur l'île de Brac, cet institut professionnel de tailleurs de pierres a été fondé en 1909.
Il a pour but de conserver et faire progresser les métiers artisanaux d'antan en Europe.
La pierre de l'île de Brac a été utilisée dans la construction du :
- palais de Dioclétien à Split,
- la cathédrale de Sibenik, Cathédrale Saint-Jacques
- les parlements de Vienne et Budapest
- la Maison blanche à Washington.
La pierre blanche de l’île de Brač est connue non seulement en Croatie,
mais également dans le monde entier.