Merci Victoria pour toutes vos recherches ( photos et explications très intéressantes et instructives ) Quelle délicatesse et quelle finesse dans tous ces objets , magnifique +++ ( ceux qui ressemblent à des photophores) ...quant aux belles pièces de Daum : des merveilles ! Les tableaux aussi sont beaux ....comme d'ailleurs tout ce que vous proposez ici . Bravo !
Il s'agit d'une représentation ou une scène en intaille qui apparaît en grisaille (en niveaux de gris).
Une lithophanie présente une image en trois dimensions - complètement différentes des gravures en deux dimensions et des daguerréotypes qui sont « à plat ». Les images modifient leurs caractéristiques en fonction de la source lumineuse derrière elles.
Les scènes du panneau d'une lithophanie fixée à une fenêtre changent tout au long de la journée, selon la quantité de lumière du soleil. La source de lumière variable est ce qui rend les lithophanies plus intéressantes pour l'observateur que les images en deux dimensions.
Si l'origine de la lithophanie est sans doute la manufacture royale de Prusse, c'est au baron Paul de Bourgoing qu'est attribuée cette invention.
C'est lui qui fait breveter, pour 15 ans, en 1827, une invention « pour des procédés de lithophanie ». Dans ce document de 12 pages il décrit : - trois procédés de lithophanie : -- la « lithophanie translucide », -- la « lithophanie en clair-terni » -- la « lithophanie en ombre adoucie ».
On exécute ces images par un procédé plastique et non par le dessin.
Une plaque de verre est recouverte d'une couche de cire sur laquelle est modelé le sujet à reproduire, au moyen d'ébauchoirs de sculpteur.
Les parties les plus ombrées sont représentées par : - la couche de cire la plus épaisse, - les plus claires le sont par une couche très mince ou même par le verre seulement.
L'exécution fait appel à l'estampage d'une croûte dans un moule en deux demi-coquilles dont chacune porte le modelé d'une face de l'objet.
Ce moule est fabriqué dans une matrice modelée en cire translucide selon une méthode proche de celle des sculpteurs médaillistes.
Nuages - Alain MaillandNaissance des Drakkars Les sculptures sont pour moi, une façon de célébrer la vie et les merveilles secrètes des loupes et racines du midi. Tourneur spécialisé dans le creusage du bois vert, je tourne des pièces fines aux formes végétales ou marines. Je sculpte ensuite ces ébauches pour obtenir des créatures hybrides, végétales, animales ou cosmiques…"La Source" Sirocco
La saga des Daum débute lorsqu’un notaire de Bitche, Jean Daum, ayant fui l’annexion de la Moselle après la défaite de 1870 achète une verrerie industrielle de Nancy en 1875, la verrerie Sainte-Catherine.
Ses fils, Auguste et Antonin, décident de se lancer dans la verrerie artistique et adoptent rapidement le style Art nouveau que Gallé a développé. De 1890 à 1914, les frères Daum vont mettre en oeuvre toutes les techniques verrières connues et en inventeront de nouvelles. - Pas moins de 3000 modèles différents seront produits pendant cette période, du plus humble au plus sophistiqué. - Les verreries Art Nouveau des frères Daum se reconnaissent entre toutes, à la fois par les techniques utilisées et leur style. Beaucoup, font partie des plus grands chefs-d’oeuvre de l’histoire du verre.
Les frères Daum ont employé plusieurs des plus grands noms du verre Art Nouveau :
Jacques Gruber (1870-1936) a débuté à l’école municipale des beaux-arts de Nancy, puis suit l’enseignement de Gustave Moreau à Paris. De retour à Nancy en 1893, il enseigne à l’Ecole des beaux-arts tout en travaillant pour les frères Daum en tant que créateur de modèle. En 1897, il lance sa propre entreprise et devient, avec Louis-Comfort Tiffany à New York, un des plus grands créateurs de vitraux Art Nouveau. Jacques Gruber s’est aussi intéressé à d’autres matériaux comme le bois et le cuivre. Il quitte Nancy pour Paris en 1920 et adopte l’Art Déco.
Jacques Gruber
Vase Fructidor 1896
Victor Amalric Walter (1870-1959), élève à la Manufacture de Sèvres, développe sa propre entreprise et met en oeuvre chez les frères Daum la technique de la pâte de verre avec des modèles imaginés par Henri Bergé (1870-1937), dessinateur en chef chez Daum.
Henri Bergé a été l’élève de Jules Larcher à l’école municipale des beaux-arts de Nancy. Il prend la succession de Jacques Gruber chez les Frères Daum en 1897. Il est auteur de nombreux dessins préparatoires de verreries et responsable de la formation des apprentis chez Daum.
Il a marqué de son empreinte le style Daum jusqu’en 1914. Henri Bergé est aussi le concepteur des vitraux de la brasserie de Malzéville, le Petit Trianon.
Victor Almaric Walter
Henri Berger
Coupe insecte aux ailes déployées 1920
Charles Schneider (1881-1953), né à Château-Thierry, est entré en 1898 comme modéliste indépendant aux verreries Daum avec son frère Ernest. Ce dernier exerçait la fonction de chef des services artistiques. Il ne participe pas à la création. Il supervise l’atelier artistique et assure les commandes.
Charles est un artiste de génie et créateur infatigable, qui est devenu maître créateur. Il s’intéresse à la pâte de verre auprès d’Almaric Walter et signe quelques pièces, notamment la Coupe au serpent et branches de mûrier.
Ce reptile lui inspire aussi un vase avec une anse en forme de serpent, soufflé à trois couches, gravé à l’acide.
Les frères Schneider reçoivent en 1909, à l’occasion de l’Exposition de Nancy, un diplôme d’honneur. Cette même année, la mort d’Auguste Daum et l’entrée en 1911 de Paul Daum puis d’Henri Daum au sein de la verrerie familiale conduisent à une restructuration de l’entreprise.
Ernest et Charles décident de créer leur propre affaire en achetant dès 1913 une petite verrerie à Epinay sur Seine. Ils s’oriente vers l’Art Déco.
Charles Schneider
Coupe au serpent et branches de mûrier 1909 Daum et les vases « Berluze« : Les vases « Berluzes » simples et élancés, sont des dérivés des bouteilles persanes des VII e et VIII e siècles. Une peinture murale (836-839) de Sāmarrā’ (Iraq), palais d’al-Ğawsaq al-Ḫāqānī, représente deux danseuses œnophores, où figurent deux bouteilles qui inspireront des manufactures plusieurs siècles plus tard.
Daum vers 1900 produira ce type de vase et les appellera « Berluze »,
André Delatte : - « Galinettes » en hommage à Emile Gallé.
Concernant l’accusation de Daum sur la copie par Delatte des vases « berluzes », produits par Daum vers 1900 et Delatte vers 1925, le tribunal a considéré que compte tenu que ces types de vases existaient depuis l’antiquité et présents dans de nombreux musées, il ne pouvait s’agir d’une copie des productions Daum.
Origine du mot « Berluze » : L’origine probable du mot « Berluze » proviendrait du récipient utilisé par les ouvriers dans les verreries de Meisenthal et de Saint Louis, afin de pouvoir se désaltérer dans les ateliers, où par la présence des fours, la température était élevée.
Cet objet haut d’une trentaine de centimètres s’appelait « Berling ». Il était en verre et ressemblait à un vase soliflore légèrement incliné, avec un large col afin de permettre d’y insérer un tuyau métallique d’où s’écoulait de l’eau.
De la réglisse était mis au fond de ce récipient. « Berluze » pourrait provenir de la déformation de « Berling ».
Daum et l’Art Nouveau : L’année 1900 et l’Exposition Universelle de Paris ont joué un rôle majeur pour la renommée internationale de DAUM.
Tous les maîtres-verriers sont présents lors de cet événement où sont accueillis plus de 5 millions de visiteurs. Antonin DAUM est récompensé par un Grand Prix et devient Chevalier de la Légion d’Honneur.
C’est le début d’une période faste pour la manufacture qui multiplie les inventions et brevets.
L’entreprise jouit d’une renommée mondiale.
Pour DAUM, l’Art Nouveau : correspond à une première phase de création d’objets purement décoratifs. - La nature, la flore et la faune deviennent les principales sources d’inspiration avec un soupçon d’art japonais. - Les techniques de l’époque reposent sur une superposition de couches de verre de différentes couleurs et sur l’utilisation de l’acide (ou de la gravure àla roue) afin de faire réapparaître les couches les plus profondes. Daum et l’après Art Nouveau :
Au milieu des années 1920, ces « années folles » de grande effervescence culturelle, l’Art Déco prend le relais de l’Art Nouveau. DAUM créé alors des pièces esthétiques où le verre prend un aspect minéral. Il est givré, cristallisé, profondément taillé de pans coupés et de biseaux en un agencement de lignes d’esprit cubiste.
L’année 1945 constitue une année de transition. Le verre coloré laisse la place au cristal. Progressivement, les formes s’étirent, deviennent moins imposantes, les couleurs s’estompent jusqu’à la transparence totale du cristal.
En 1960, les formes reposent sur un jeu de vide et de plein, sut l’équilibre des masses et des creux. La rigueur géométrique prend alors le pas sur le lyrisme de l’après-guerre.
En 1965, DAUM produit des pièces en pâte de Cristal (le terme pâte de verre sera utilisé commercialement) avec la technique utilisée pour les pièces fabriquées en pâte de verre.
De nombreux artistes du XX ième siècle ont travaillé pour DAUM :
Salvador DALI, César BALDACCINI dit CESAR, Hilton MC CONNICO, ARMAN, Roland TOPOR, André DUBREUIL, Philippe STARCK, Manolo VALDES, Enzo MARI, Jean-Baptiste SIBERTIN-BLANC, Christian GHION, Jean-Marie MASSAUD …
Daum et le Musée des Beaux Arts de Nancy : Au total 250 pièces sur les 600 pièces provenant des familles DAUM et de l’entreprise, sont exposées au Musée des Beaux Arts de Nancy (place Stanislas) dans un lieuspectaculaire : - le sous-sol autour des vestiges restaurés de l’imposant bastion d’Haussonville sur une surface de prés de 600 m2.
Cette exposition donne un panorama complet des recherches et des inventions incessantes et diversifiées de la manufacture en terme de techniques, de matières, de fonctions, de décors et de formes. Elle permet de présenter l’histoire de la verrerie depuis ses débuts jusqu’aux créations contemporaines.
Daum aujourd’hui :
Les productions de l’atelier de création DAUM situé à Nancy sont toujours exceptionnelles.
Tous les prototypes y sont réalisés ainsi que les pièces de prestige exécutées à quelques exemplaires.
Pour les plus grands tirages, la phase industrielle se déroule à Vannes-le-Châtel (Meurthe-et-Moselle), à une cinquantaine de kilomètres.
Aujourd’hui DAUM est présente dans plus de 10 pays (Europe, Japon, Chine, Emirats Arabes Unis …) et compte plus de 200 personnes en France.
DAUM fait incontestablement partie du patrimoine culturel aussi bien national qu’international et possède de filiales.
Entre 1902 et 1939, on note des signatures Daum accompagnées de celles de créateurs : « E. BRANDT », « J.CAYETTE », « L. MAJORELLE », « C. RANC » et « FOLLOW ».
Entre 1903 et 1914, apparaissent également les signatures : « J. MUGIN », « BERTHON », « Rene Bertrand »,« SCHNEIDER » et « b. Chapuy ».
Entre 1915 et 1939, apparaissent également les signatures : « MODA », « Mado » et « Maud ».
A partir de 1968, apparaissent également les signatures : « M Legendre DAUM 8/200 », « DAUM 54/300 Guy Petitfils », « Demarchi. », « Cesar », « BADORD », « Gleb », « Dali 70 », « Adzak », « TOUL HOAT », « C Croix de Lorraine D », « Topor 90″, »LHOSTE », « Daum France 84/125 Roulot » et « Sosno ».
la « pâte de verre » : - la matière « pâte de verre » naît à partir d’un cristal spécialement fabriqué dans des pots.
Grâce au procédé de fonderie et moulage à la cire perdue mis au point par DAUM, la reproduction de la pièce originale est parfaite et conforme aux désirs de l’atelier de création. Aujourd’hui DAUM est le seul cristallier dans le monde à maîtriser parfaitement cette matière d’exception, tout en collaborant depuis plus de 100 ans avec les artistes les plus talentueux du moment.
Substance changeante, la « pâte de verre » se plie à tous les caprices de l’imagination des maîtres-verriers.
Un petit rappel Emile Gallé n’a jamais produit de pièces en « pâte de verre » mais en verre ou cristal.
DAUM : 17, rue des Cristalleries 54000 NANCY – +33 (0) 3 83 30 80 24 http://www.daum.fr
Visite privée de l’Atelier Mériguet-Carrère, maîtres du trompe-l’oeil ( V.Zocchetti)LE PARISIEN WEEK-END.)
Héritier de la tradition française du décor, l’Atelier Mériguet-Carrère excelle dans : - le travail du cuir de Cordoue, - de la dorure, - de la restauration de toiles ou de boiseries grâce à la technique du trompe-l’oeil. Ces savoir-faire d’exception permettent de redonner à des demeures en péril leur lustre d’antan.
A l’Atelier Mériguet-Carrère, on a le sens du détail.
Créée dans les années 1960 par Paul Mériguet dans un immeuble du Marais, à Paris, cette maison accueille de talentueux « faussaires » qui mettent une dizaine d’années pour maîtriser leur métier.
Ce dernier n’a rien d’illégal, car ils perpétuent: - l’art du trompe-l’oeil, - restaurent des toiles et des boiseries et - travaillent le cuir de Cordoue.
Ces maîtres de l’illusion reproduisent les essences de bois et les pierres dures à l’aide de pinceaux et de pigments.
Impossible au premier regard, et même au second, de détecter la différence, tant l’imitation est parfaite.
Même au toucher, on se laisse abuser, grâce à des secrets comme la pose de six couches de vernis, destinées à obtenir un support lisse et doux, à l’image du bois poli. « C’est parfois plus beau que la matière réelle,. Et c’est souvent plus respectueux de la nature.» s’enthousiasme Laurent Gosseaume, qui dirige la maison
Le jour de notre visite, des portes de contreplaqué en faux bois de palmier sortent de l’atelier. Chacune a nécessité quatre-vingts heures de travail, ce qui a ainsi évité d’abattre un grand nombre d’arbres.
Dorure, restauration, mise en teintes... Les multiples expertises de l’Atelier Mériguet-Carrère permettent de redonner aux boiseries, toiles et meubles leur lustre d’antan.
Ce qui n’empêche pas l’expression d’une grande créativité.
Car, ici, on ne cesse de réinventer la tradition.
L’épaisse colle fabriquée à base de peau de lapin et traditionnellement utilisée pour la dorure, peut devenir une matière décorative, dans laquelle on crée de somptueux motifs.
- des peaux dorées, peintes à la main et gaufrées, qui inspirent de grands décorateurs, comme l’extravagant Peter Marino. Ici, on a remis au goût du jour le travail du cuir de Cordoue, doré, peint et gaufré. (Guillaume Rivière pour Le Parisien Week-End)
Des chantiers dans le monde entier :
D’autres grands noms de l’architecture d’intérieur fréquentent le lieu, tel Jacques Garcia, à qui l’on doit, entre autres, les décors du Fouquet’s, à Paris, ou de La Mamounia, le palace de Marrakech.
Sur les tables de travail, on peut ainsi admirer certaines maquettes et échantillons réalisés pour de luxueuses demeures, à l’image d’une colonne miniature qui deviendra grande, dans un futur palais dont le commanditaire souhaite rester anonyme.
Car, si, entre ces murs, les « compagnons » (le nom que la centaine de collaborateurs de l’entreprise se donnent, même s’ils ne sont pas Compagnons du devoir et du tour de France) concentrent leur travail sur de petites pièces,
ils sillonnent aussi le monde pour mener des chantiers d’envergure : - un appartement sur Park Avenue, à New York, - un chalet de Gstaad, en Suisse, - l’Opéra national de Paris, - l’Elysée...
Au fil des saisons ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Broderies au rubans
PEINTURES DE PAYSAGES MARINS ET D'ANCIENS NAVIRES par L’artiste polonaise Justyna Kopania
Elle utilise différents outils pour parvenir à offrir des textures et épaisseurs diverses la peinture afin de procurer de la profondeur et leur aspect mélancolique à ses tableaux, qui est accentué de par les couleurs utilisées.
------------------------------------------------------------------------------------------------- Des tentes vraiment drôles et originales, avec des designs super amusants et très différents des tentes habituelles!
Quelle délicatesse et quelle finesse dans tous ces objets , magnifique +++ ( ceux qui ressemblent à des photophores)
...quant aux belles pièces de Daum : des merveilles !
Les tableaux aussi sont beaux ....comme d'ailleurs tout ce que vous proposez ici . Bravo !
"Benardaud" Manufacture de Limoges
Une lithophanie est une œuvre gravée ou moulée en porcelaine très fine et translucide qui ne peut être vue clairement
que rétro-éclairée par une source de lumière.
Il s'agit d'une représentation ou une scène en intaille qui apparaît en grisaille (en niveaux de gris).
Une lithophanie présente une image en trois dimensions
- complètement différentes des gravures en deux dimensions et des daguerréotypes qui sont « à plat ».
Les images modifient leurs caractéristiques en fonction de la source lumineuse derrière elles.
Les scènes du panneau d'une lithophanie fixée à une fenêtre changent tout au long de la journée,
selon la quantité de lumière du soleil.
La source de lumière variable est ce qui rend les lithophanies plus intéressantes pour l'observateur
que les images en deux dimensions.
Si l'origine de la lithophanie est sans doute la manufacture royale de Prusse,
c'est au baron Paul de Bourgoing qu'est attribuée cette invention.
C'est lui qui fait breveter, pour 15 ans, en 1827,
une invention « pour des procédés de lithophanie ».
Dans ce document de 12 pages il décrit :
- trois procédés de lithophanie :
-- la « lithophanie translucide »,
-- la « lithophanie en clair-terni »
-- la « lithophanie en ombre adoucie ».
On exécute ces images par un procédé plastique et non par le dessin.
Une plaque de verre est recouverte d'une couche de cire sur laquelle est modelé le sujet à reproduire,
au moyen d'ébauchoirs de sculpteur.
Les parties les plus ombrées sont représentées par :
- la couche de cire la plus épaisse,
- les plus claires le sont par une couche très mince ou même par le verre seulement.
L'exécution fait appel à l'estampage d'une croûte dans un moule en deux demi-coquilles dont chacune porte le modelé d'une face de l'objet.
Ce moule est fabriqué dans une matrice modelée en cire translucide selon une méthode proche de celle des sculpteurs
médaillistes.
Les sculptures sont pour moi, une façon de célébrer la vie et les merveilles secrètes des loupes et racines du midi.
Tourneur spécialisé dans le creusage du bois vert, je tourne des pièces fines aux formes végétales ou marines.
Je sculpte ensuite ces ébauches pour obtenir des créatures hybrides, végétales, animales ou cosmiques…
technique de vitrification de poudres colorées gravées à l’acide à décor tournant de paysage arboré en ombres chinoises sur fonds à
colorations impressionnistes.Traces de restauration visible à la suture du piédouche. Signature Daum croix de Lorraine Nancy.H. : 31,5 cm
La saga des Daum débute lorsqu’un notaire de Bitche, Jean Daum, ayant fui l’annexion de la Moselle après la défaite de 1870
achète une verrerie industrielle de Nancy en 1875, la verrerie Sainte-Catherine.
Ses fils, Auguste et Antonin, décident de se lancer dans la verrerie artistique et adoptent rapidement
le style Art nouveau que Gallé a développé.
De 1890 à 1914,
les frères Daum vont mettre en oeuvre toutes les techniques verrières connues et en inventeront de nouvelles.
- Pas moins de 3000 modèles différents seront produits pendant cette période, du plus humble au plus sophistiqué.
- Les verreries Art Nouveau des frères Daum se reconnaissent entre toutes, à la fois par les techniques utilisées et leur style.
Beaucoup, font partie des plus grands chefs-d’oeuvre de l’histoire du verre.
Les frères Daum ont employé plusieurs des plus grands noms du verre Art Nouveau :
Jacques Gruber (1870-1936)
a débuté à l’école municipale des beaux-arts de Nancy,
puis suit l’enseignement de Gustave Moreau à Paris.
De retour à Nancy en 1893, il enseigne à l’Ecole des beaux-arts tout en travaillant pour les frères Daum en tant que créateur de modèle.
En 1897, il lance sa propre entreprise et devient, avec Louis-Comfort Tiffany à New York,
un des plus grands créateurs de vitraux Art Nouveau.
Jacques Gruber s’est aussi intéressé à d’autres matériaux comme le bois et le cuivre.
Il quitte Nancy pour Paris en 1920 et adopte l’Art Déco.
Victor Amalric Walter (1870-1959), élève à la Manufacture de Sèvres, développe sa propre entreprise
et met en oeuvre chez les frères Daum la technique de la pâte de verre avec des modèles imaginés par Henri Bergé (1870-1937), dessinateur en chef chez Daum.
Henri Bergé a été l’élève de Jules Larcher à l’école municipale des beaux-arts de Nancy.
Il prend la succession de Jacques Gruber chez les Frères Daum en 1897.
Il est auteur de nombreux dessins préparatoires de verreries et responsable de la formation des apprentis chez Daum.
Il a marqué de son empreinte le style Daum jusqu’en 1914.
Henri Bergé est aussi le concepteur des vitraux de la brasserie de Malzéville, le Petit Trianon.
Coupe insecte aux ailes déployées 1920
Charles Schneider (1881-1953), né à Château-Thierry,
est entré en 1898 comme modéliste indépendant aux verreries Daum
avec son frère Ernest.
Ce dernier exerçait la fonction de chef des services artistiques.
Il ne participe pas à la création.
Il supervise l’atelier artistique et assure les commandes.
Charles est un artiste de génie et créateur infatigable, qui est devenu maître créateur.
Il s’intéresse à la pâte de verre auprès d’Almaric Walter et signe quelques pièces,
notamment la Coupe au serpent et branches de mûrier.
Ce reptile lui inspire aussi un vase avec une anse en forme de serpent, soufflé à trois couches, gravé à l’acide.
Les frères Schneider reçoivent en 1909, à l’occasion de l’Exposition de Nancy, un diplôme d’honneur.
Cette même année, la mort d’Auguste Daum et l’entrée en 1911 de Paul Daum puis d’Henri Daum au sein de la
verrerie familiale conduisent à une restructuration de l’entreprise.
Ernest et Charles décident de créer leur propre affaire en achetant dès 1913 une petite verrerie à Epinay sur Seine.
Ils s’oriente vers l’Art Déco.
Coupe au serpent et branches de mûrier 1909
Daum et les vases « Berluze« :
Les vases « Berluzes » simples et élancés, sont des dérivés des bouteilles persanes des VII e et VIII e siècles.
Une peinture murale (836-839) de Sāmarrā’ (Iraq), palais d’al-Ğawsaq al-Ḫāqānī, représente deux danseuses œnophores,
où figurent deux bouteilles qui inspireront des manufactures plusieurs siècles plus tard.
Daum vers 1900
produira ce type de vase et les appellera « Berluze »,
André Delatte :
- « Galinettes » en hommage à Emile Gallé.
Concernant
l’accusation de Daum sur la copie par Delatte des vases « berluzes », produits par Daum vers 1900 et Delatte vers 1925, le tribunal a
considéré que compte tenu que ces types de vases existaient depuis l’antiquité et présents dans de nombreux musées, il ne pouvait s’agir d’une copie des productions Daum.
Origine du mot « Berluze » :
L’origine probable du mot « Berluze » proviendrait du récipient utilisé par les ouvriers
dans les verreries de Meisenthal et de Saint Louis, afin de pouvoir se désaltérer dans les ateliers,
où par la présence des fours, la température était élevée.
Cet objet haut d’une trentaine de centimètres s’appelait « Berling ».
Il était en verre et ressemblait à un vase soliflore légèrement incliné, avec un large col
afin de permettre d’y insérer un tuyau métallique d’où s’écoulait de l’eau.
De la réglisse était mis au fond de ce récipient. « Berluze » pourrait provenir de la déformation de « Berling ».
Daum et l’Art Nouveau :
L’année 1900
et l’Exposition Universelle de Paris ont joué un rôle majeur pour la renommée internationale de DAUM.
Tous les maîtres-verriers sont présents lors de cet événement où sont accueillis plus de 5 millions de visiteurs.
Antonin DAUM est récompensé par un Grand Prix et devient Chevalier de la Légion d’Honneur.
C’est le début d’une période faste pour la manufacture qui multiplie les inventions et brevets.
L’entreprise jouit d’une renommée mondiale.
Pour DAUM, l’Art Nouveau :
correspond à une première phase de création d’objets purement décoratifs.
- La nature, la flore et la faune deviennent les principales sources d’inspiration avec un soupçon d’art japonais.
- Les techniques de l’époque reposent sur une superposition de couches de verre de différentes couleurs et sur l’utilisation de l’acide (ou de la gravure àla roue) afin de faire réapparaître les couches les plus profondes.
Daum et l’après Art Nouveau :
Au milieu des années 1920,
ces « années folles » de grande effervescence culturelle, l’Art Déco prend le relais de l’Art Nouveau.
DAUM créé alors des pièces esthétiques où le verre prend un aspect minéral.
Il est givré, cristallisé,
profondément taillé de pans coupés et de biseaux en un agencement de lignes d’esprit cubiste.
L’année 1945
constitue une année de transition.
Le verre coloré laisse la place au cristal.
Progressivement, les formes s’étirent, deviennent moins imposantes, les couleurs s’estompent jusqu’à la transparence totale du cristal.
En 1960,
les formes reposent sur un jeu de vide et de plein, sut l’équilibre des masses et des creux.
La rigueur géométrique prend alors le pas sur le lyrisme de l’après-guerre.
En 1965,
DAUM produit des pièces en pâte de Cristal (le terme pâte de verre sera utilisé commercialement)
avec la technique utilisée pour les pièces fabriquées en pâte de verre.
De nombreux artistes du XX ième siècle ont travaillé pour DAUM :
Salvador DALI,
César BALDACCINI dit CESAR,
Hilton MC CONNICO,
ARMAN,
Roland TOPOR,
André DUBREUIL,
Philippe STARCK,
Manolo VALDES,
Enzo MARI,
Jean-Baptiste SIBERTIN-BLANC,
Christian GHION,
Jean-Marie MASSAUD
…
Daum et le Musée des Beaux Arts de Nancy :
Au total 250 pièces sur les 600 pièces provenant des familles DAUM et de l’entreprise, sont exposées au
Musée des Beaux Arts de Nancy (place Stanislas) dans un lieuspectaculaire :
- le sous-sol autour des vestiges restaurés de l’imposant bastion d’Haussonville sur une surface de prés de 600 m2.
Cette exposition donne un panorama complet des recherches et des inventions incessantes et diversifiées de la manufacture en terme de techniques, de matières, de fonctions, de décors et de formes.
Elle permet de présenter l’histoire de la verrerie depuis ses débuts jusqu’aux créations contemporaines.
Daum aujourd’hui :
Les productions de l’atelier de création DAUM situé à Nancy sont toujours exceptionnelles.
Tous les prototypes y sont réalisés ainsi que les pièces de prestige exécutées à quelques exemplaires.
Pour les plus grands tirages, la phase industrielle se déroule à Vannes-le-Châtel (Meurthe-et-Moselle), à une cinquantaine de kilomètres.
Aujourd’hui DAUM est présente dans plus de 10 pays (Europe, Japon, Chine, Emirats Arabes Unis …)
et compte plus de 200 personnes en France.
DAUM fait incontestablement partie du patrimoine culturel aussi bien national qu’international et possède de filiales.
Entre 1902 et 1939, on note des signatures Daum accompagnées de celles de créateurs :
« E. BRANDT », « J.CAYETTE », « L. MAJORELLE », « C. RANC » et « FOLLOW ».
Entre 1903 et 1914, apparaissent également les signatures :
« J. MUGIN », « BERTHON », « Rene Bertrand »,« SCHNEIDER » et « b. Chapuy ».
Entre 1915 et 1939, apparaissent également les signatures : « MODA », « Mado » et « Maud ».
A partir de 1968, apparaissent également les signatures : « M Legendre DAUM 8/200 », « DAUM 54/300 Guy Petitfils », « Demarchi. », « Cesar », « BADORD », « Gleb », « Dali 70 », « Adzak », « TOUL HOAT », « C Croix de Lorraine D », « Topor 90″, »LHOSTE », « Daum France 84/125 Roulot » et « Sosno ».
la « pâte de verre » :
- la matière « pâte de verre » naît à partir d’un cristal spécialement fabriqué dans des pots.
Grâce au procédé de fonderie et moulage à la cire perdue mis au point par DAUM, la reproduction de la pièce originale est parfaite et conforme aux désirs de l’atelier de création.
Aujourd’hui DAUM est le seul cristallier dans le monde à maîtriser parfaitement
cette matière d’exception, tout en collaborant depuis plus de 100 ans
avec les artistes les plus talentueux du moment.
Substance changeante,
la « pâte de verre » se plie à tous les caprices de l’imagination des maîtres-verriers.
Un petit rappel Emile Gallé n’a jamais produit de
pièces en « pâte de verre » mais en verre ou cristal.
DAUM : 17, rue des Cristalleries 54000 NANCY – +33 (0) 3 83 30 80 24 http://www.daum.fr
( V.Zocchetti)LE PARISIEN WEEK-END.)
Héritier de la tradition française du décor,
l’Atelier Mériguet-Carrère excelle dans :
- le travail du cuir de Cordoue,
- de la dorure,
- de la restauration de toiles ou de boiseries
grâce à la technique du trompe-l’oeil.
Ces savoir-faire d’exception
permettent de redonner à des demeures en péril leur lustre d’antan.
A l’Atelier Mériguet-Carrère, on a le sens du détail.
Créée dans les années 1960 par Paul Mériguet dans un immeuble du Marais, à Paris,
cette maison accueille de talentueux « faussaires » qui mettent une dizaine d’années pour maîtriser leur métier.
Ce dernier n’a rien d’illégal, car ils perpétuent:
- l’art du trompe-l’oeil,
- restaurent des toiles et des boiseries et
- travaillent le cuir de Cordoue.
Ces maîtres de l’illusion
reproduisent les essences de bois et les pierres dures à l’aide de pinceaux et de pigments.
Impossible au premier regard, et même au second, de détecter la différence, tant l’imitation est parfaite.
Même au toucher, on se laisse abuser,
grâce à des secrets comme la pose de six couches de vernis, destinées à obtenir un support lisse et doux, à l’image du bois poli.
« C’est parfois plus beau que la matière réelle,. Et c’est souvent plus respectueux de la nature.»
s’enthousiasme Laurent Gosseaume, qui dirige la maison
Le jour de notre visite, des portes de contreplaqué en faux bois de palmier sortent de l’atelier.
Chacune a nécessité quatre-vingts heures de travail, ce qui a ainsi évité d’abattre un grand
nombre d’arbres.
Dorure, restauration, mise en teintes...
Les multiples expertises de l’Atelier Mériguet-Carrère permettent de redonner aux boiseries, toiles et meubles leur lustre d’antan.
Ce qui n’empêche pas l’expression d’une grande créativité.
Car, ici, on ne cesse de réinventer la tradition.
L’épaisse colle fabriquée à base de peau de lapin et traditionnellement utilisée pour la dorure, peut devenir une matière décorative, dans laquelle on crée de somptueux motifs.
La maison est également la spécialiste du
- « cuir de Cordoue »,
L’Atelier est l’un des derniers à fabriquer encore les cuirs repoussés dits « cuirs de Cordoue ».
Les peaux, de mouton ou de chèvre, sont tout d'abord soigneusement choisies, triées et calibrées. Ensuite,
encore brutes, elles sont frappées à la presse par des plaques de laiton
aux différents motifs qui vont leur conférer leur aspect gaufré.
Enfin,elles sont teintées, dorées, peintes, patinées en fonction de l’effet recherché :
les combinaisons sont multiples .
- des peaux dorées, peintes à la main et gaufrées, qui inspirent de grands décorateurs, comme l’extravagant Peter Marino.
Des chantiers dans le monde entier :
D’autres grands noms de l’architecture d’intérieur fréquentent le lieu, tel Jacques Garcia, à qui l’on doit, entre autres, les décors du Fouquet’s, à Paris, ou de La Mamounia, le palace de Marrakech.
Sur les tables de travail, on peut ainsi admirer certaines maquettes et échantillons réalisés pour de luxueuses demeures, à l’image d’une colonne miniature qui deviendra grande, dans un futur palais dont le commanditaire souhaite rester anonyme.
Car, si, entre ces murs, les « compagnons »
(le nom que la centaine de collaborateurs de l’entreprise se donnent, même s’ils ne sont pas Compagnons du devoir et du tour de France) concentrent leur travail sur de petites pièces,
ils sillonnent aussi le monde pour mener des chantiers d’envergure :
- un appartement sur Park Avenue, à New York,
- un chalet de Gstaad, en Suisse,
- l’Opéra national de Paris,
- l’Elysée...
Les équipes de l’Atelier Mériguet-Carrère sont sollicitées partout, ambassadrices d’un savoir-faire français précieux et bien réel
.
motif de dragons, réalisé pour le restaurant Hakkasan de New York, à la demande des décorateurs Gilles & Boissier.
XVIIe siècle, sur l’île Saint- Louis,
le salon Doré est orné de toiles réalisées par un des plus grands peintres de l’époque, Eustache Le Sueur.
Sous la responsabilité de l’architecte en chef des Monuments historiques Alain-Charles Perrot,
l’Atelier a restauré les luxueux décors des boiseries qui les enchâssent. Il a fallu procéder à des sondages stratigraphiques au scalpel pour déterminer leur physionomie exacte
Le bois est ensuite mis en teinte, puis ciré et vieilli au gant métallique, avec l’aide de diverses poudres.
Ces décors figuratifs et ornementaux ont fait l’objet d’une restauration intégrale au moyen de la technique du tratteggio.
Ils s’inscrivent dans des surfaces murales où les peintures ont disparu.
Mériguet-Carrère a décoré en 2010 le stand de l’antiquaire Didier Aaron à la Biennale des Antiquaires, au Grand Palais, à la demande du décorateur Jacques Grange.
Ce dernier a eu l’idée de ce trompe-l’œil architectural, en référence au décor imaginé dans les années 1930 par le décorateur Jean-Michel Frank pour les salons du parfumeur Guerlain sur les Champs-Élysées, peint par Christian Bérard.
À l’instar du tricot, la broderie fait partie de ces savoir-faire traditionnels
des diagrammes de broderies gratuits ou à un prix très raisonnable.
Fournitures, couleurs d’échevettes (oui c’est bien comme ça qu’on appelle les bobines de fils à broder, petites sœurs des plus connus écheveaux de laines à tricoter),
points employés et leurs explication, instructions sur la manière de décalquer le motif sur un tissu
Ces emblèmes, associant plusieurs lettres en une jolie illustration, accompagnaient les linges anciens de nos arrières grands-parents
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Cliquer sur le lien bleu ou la photo (grilles gratuites) :
chaton dans la neige
Au fil des saisons
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[url=http://www.marieclaire.fr/idees/les-ateliers-diy-de-marie-claire-idees-sur-le-salon-creations-savoir-faire,1238962.asp?xtor=EPR-3-[28/10/17]
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Linge ancien (clic) :
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De la toile sur mon tambour...(clic)
Quelques modèles ici. (clic)
par L’artiste polonaise Justyna Kopania
Elle utilise différents outils pour parvenir à offrir des textures et épaisseurs diverses la peinture afin de procurer de la profondeur et leur aspect mélancolique à ses tableaux, qui est accentué de par les couleurs utilisées.
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Alexander Averin est né en 1952 à Noginsk près de Moscou
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Anciennes cartes :
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Des tentes vraiment drôles et originales, avec des designs super amusants et très différents des tentes habituelles!
Impossible de parler de Lyon sans parler de la soie.
C'est le savoir-faire ancestral de la ville depuis 400 ans
et on peut encore y trouver des personnes qui la travaillent comme au XIX siècle.