Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
19/02/2015 - 09:10
17/02/2015 - 08:52
17/02/2015 - 07:53

 







Voici un très beau texte plein de philosophie,  dont je ne connait pas l'auteur,

pas facile à appliquer tous les jours, mais plein d'espérance.



Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;

Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
 Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
 Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.


Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;

 Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
 L'âge n'a rien à voir avec la mort.


 Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce

 À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
 Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.


 Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.

Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
 Car, pour être heureux, on a encore le temps.


Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,

 Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
 Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.


Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;

 Être content de soi en se couchant le soir.
 Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
 Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.


Comme c'est joliment dit..
faites suivre vers ceux que vous aimez ….. Merci 
16/02/2015 - 08:49
16/02/2015 - 08:03


Mon chat

Mon maître, mon ami
Toi qui m'offre la douce quiétude de ton foyer.
Respecte mon goût de la liberté
Et ne m'enchaîne à toi
Que par les sentiments qui nous lient.
Ta présence fait mon bonheur,
Mais je médite;
Ne cherche pas à deviner mes pensées
J'ai gardé le goût sauvage du secret.
Ne trouble pas mon sommeil,
Il est nécessaire à mon équilibre.
Et lorsqu'à toi je viens
Donne moi abondance de caresses.
Pour mon péché de gourmandise pardonné
Te sera acquise toute mon amitié.

Inconnu
15/02/2015 - 15:34
Quelle merveille.À lire plusieurs fois pour en apprécier toutes les finesses.Merci Toumak de nous en avoir fait profiter.
15/02/2015 - 09:10
Loin des torchons habituels ,c'est tellement bien écrit
je ne pouvais faire autrement, le voici transmis
La colère du GénéralouLa diatribe du grand Charles  La scène se passe au paradis : Sur un petit nuage Yvonne tricote, assise sur un pliant.Elle voit arriver le général, titubant, la mine défaite, prêt à défaillir.Après quelques pas, il s’effondre à ses côtés dans un fauteuil (ou un transat)  Yvonne :Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permissionDe retourner sur Terre ausculter la NationSur ce petit pliant j’attends votre venue...Mais je lis dans vos yeux une déconvenue !Parlez-moi sans tarder de celle qui toujoursFut jadis avec moi l’objet de vos amours... Le général :Vous voulez dire France à qui j’ai voué ma vie,Ne cachons point son nom ! Je vous sais gré, Mamie(Malgré les embarras, les peines, les tracasQu’elle a pu vous donner et dont je fais grand cas !)Pendant aussi longtemps de l’avoir tolérée. Yvonne :Eh bien ? Le général :Eh bien Madame, elle est défigurée ! Yvonne :Charles, je compatis, c’est une peine extrêmeDe voir les traits meurtris d’une femme qu’on aimeElle a vieilli sans doute... Le général :Oh, ce n’est pas cela !Il m’en faudrait bien plus pour être en cet état.Je ne m’attendais pas à la revoir pucelle !...Mais on peut décliner… sans cesser d’être belle !Si le corps en hiver n’est plus à son printempsL’âme de l’être aimé sait résister au temps ! Yvonne :C’est donc son âme ? Le général :Hélas ! Si je n’étais au cielPrès de vous, à l’abri des chocs existentielsCe que j’ai vu m’aurait donné le coup de grâce ! Yvonne :Mais qu’avez-vous donc vu ? Vos silences me glacent ! Le général :France, mère des Arts, des Armes et des Lois...Ô Dieu, l’étrange peine ! Et quel affreux émoi !Quelle désillusion, quelle désespérance,De revoir sa maitresse en telle déshérence ! Yvonne :Mais encore, précisez… je reste sur ma faim !Vous me turlupinez ! Qu’avez-vous vu enfin ? Le général :J’ai vu, j’ai vu, Oh ciel ! J’ai vu... Comment vous dire...Comment bien s’exprimer quand on a vu le pire ?J’ai vu le Titanic s’abîmer dans les flotsEt son grand timonier repeindre les hublots !J’ai vu un président, la cravate en goguette,L’air niais, regard flou et la mine défaite,Un casque sur le chef, juché sur un scooter !(On avait dû lui dire : il faut sortir couvert !)Vous voyez le tableau ! Oh, madame, j’ai honteDe certifier pour vrai tout ce que je raconte !C’est la chienlit, vous dis-je et pas qu’en les faubourgs !Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jourMais dans le Saint des Saints, au cœur de l’État mêmeOù tout devrait baigner dans un accord extrême.J’ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien…Et un peuple hébété les traiter de vauriens !J’ai vu des ministrons se tirer dans les pattesPlus diviser entre eux que ne sont les Carpates !J’ai vu, comme jadis, tous ces «politichiens»Se disputer leur os, hargneux comme des chiens.J’ai vu dans la maison où j’ai régné dix ansUn orchestre amateur gratter ses instrumentsDans la cacophonie ! Et dans ce grand bazarLe moindre palotin se prendre pour César :L’un fraîchement nommé, jouant les petits saints,S’exonérer d’impôts et trouver ça très bien !L’autre, obscur conseiller, quérir à son de trompeUn larbin stipendié pour lui cirer les pompes !Geste surréaliste au temps qui fut le mien !Mais j’allais oublier, et là, tenez-vous bien !Pour couronner le tout, j’ai vu, (serrez les cuisses !)Le gardien du budget planquer son fric en Suisse ! Yvonne :N’êtes-vous point sévère avec ces jeunes gensTout fiers d’avoir acquis un certain entregent ?Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rireEt ne vous mettaient pas dans une telle ire !Nous connûmes souvent et du temps de nos roisNombre de grands coquins qui s’exemptaient des loisEt même pour certains sombraient dans la débauche ! Le général :Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche !Alors que ces pignoufs, sinistres polissons,Se pavanent le jour en donnant des leçons !Je me suis renseigné sur l’histoire récentePour comprendre un peu mieux ces façons indécentes,Et qu’ai-je appris Grand Dieu ?... Mille calamitésSur un gouvernement qui semble tout rater !Depuis plus de deux ans, on s’agite, on spécule !Ce qu’on avance un jour, ensuite on le recule,Dans un rythme effréné qui donne le tournis…Ça n’est plus du tango, c’est danse de Saint Guy !Le peuple abasourdi par ces folles pratiquesNe voit pour l’avenir que funestes musiques !Il s’agite à son tour, ployant sous les impôts,Résiste à tout diktat, discute à tout propos,Tire à hue et à dia et renverse la table ! Yvonne :Un peuple ingouverné devient ingouvernable ! Le général :Je confirme et j’illustre, écoutez bien ceci,C’est un tableau d’en bas que je vous fais ici :A-t ’on pris décision dans les formes légalesQue l’on voit illico se former des cabales !L’un met un bonnet rouge et l’autre un bonnet vertEn prétendant agir au nom de l’Univers !Quelques illuminés ou quelques fous furieuxHurlent en vomissant des slogans injurieux,Pillent les magasins, éructent, gesticulent,Cassent trois abribus !... Et le pouvoir recule !!! Yvonne :Mais que fait la Police et que font les Gendarmes ? Le général :Le moins possible hélas ! Ils ont du vague à l’arme !Car si par aventure on coffre un malfaisantC’est la Garde des Sceaux qui porte les croissants !Les socialos naïfs rêvent dans les nuages,Se bercent d’illusions dans leurs lits d’enfants sages !Confrontés au réel, ancrés dans le déni,Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid !Les jeunes snobinards, que bobos on appelle,Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu’elle !Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots :L’un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo,L’autre clame à grands cris qu’il faudrait tout secouerEn virant les négros, les bicots, les niaquoués !Et les deux réunis proposent des programmesQui traduisent à plat leur encéphalogramme. Yvonne :Mais où sont les anciens ? Gaullistes et Cocos !Qui, eux, savaient pousser de grands cocoricos ! Le général :Leur QG moscovite ayant pété les câbles,Les Cocos d’autrefois sont quasi introuvables ! Yvonne :Bonne nouvelle, au gué ! Tout espoir n’est pas mort !Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts !Plus de Rouges enfin, en travers de la route !Mais la race est teigneuse... il en reste, sans doute ? Le général :Oui, vous avez raison, ce sont de grands pervers...Les derniers survivants se font repeindre en vert !Quant à nos vieux amis gaullistes de baptême,On fleurit leur logis, avec des chrysanthèmes...C’est leurs petits-neveux qui piaillent à présent,Et se bouffent le nez pour occuper leur temps !L’un d’eux, le plus remuant, habile en artificesSe débat aujourd’hui dans les Cours de Justice.Je crains pour mon malheur, avoir œuvré en vain,Mon costume est trop grand pour habiller ces nains ! Yvonne :Oubliez tout ceci, laissons la politiqueQui vous fait enrager et tourner en bourrique.Parlons d’autres sujets plus gais et plus légers,Des lieux que j’ai connus... Paris a-t’il changé ? Le général : (redevenant plus calme)Heureusement, pas trop. On reconnait la ville,J’ai pu me promener jusqu’à St Louis en l’île.Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour,Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg.Giscard n’a rien cassé… c’est déjà quelque chose !Mitterrand l’a suivi tenant au poing sa rose !Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaonS’est plu à imiter le roi Toutankhamon.Il sema pyramide aux parterres du Louvre,C’est l’Égypte à présent qu’en ces lieux on découvre !Chirac, plus primitif, a voulu, quai Branly,Honorer les Dogons, les Peuls, les ChamboulisÀ leur art, dit premier, il a su rendre hommage,Le monument s’efface au milieu des feuillages...Je n’ai pas retrouvé les halles de BaltardÀ leur place un chantier avait pris du retard.Et quant à l’Élysée où vous fûtes naguère,Ce n’est plus un palais… c’est une garçonnière !J’ai même cru comprendre, en lisant leurs canards,Que peu s’en est fallu qu’il fût un lupanar ! Yvonne :Un lupanar ! Grands Dieux, comment est-ce possible ?Vous me faites plonger dans un monde indicible,Je ne puis y songer sans trembler de dégoût,Notre chambre à coucher annexe au «one two two !» Le général : (qui s’échauffera progressivement)Oui, les mœurs d’aujourd’hui connaissent quelque audace,La contrainte est bannie et la honte fugace !Ce qu’on cachait jadis, on l’étale à présent,L’inverti manifeste, et la lesbienne autant !On divorce partout : mariage... anachronique !Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent !La déviance est très mode et ne fait plus horreur,On l’exhibe à tout vent, mieux que Légion d’Honneur :Le travelo s’affiche, et le camé ne cesseDe réclamer sa dose au frais de la princesse !Le moindre hurluberlu fait son intéressant,Quitte à montrer son cul au regard des passants !...À quand le zoophile, à quand le coprophage ? Yvonne :Du calme, mon ami, modérez cet orage ! Le général :Mais, mon cœur, laissez-moi m’expliquer plus avant,Et vous aurez la clé de cet emportement.Si vous aviez pu voir, même de votre rive,Ce qu’il m’est advenu juste avant que j’arrive,Vous auriez, c’est bien sûr, eut le souffle coupé !Je reprends mon discours, où je l’avais laissé :Ayant à satiété subi les psychodramesDes gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament,Avant de repartir, j’ai voulu, bon époux,Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijouSur la place Vendôme. Au pied de la colonne,Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne !Le sommet, m’a-t-on dit, de l’art contemporain :Un enculoir géant en guise de sapin !Il m’a fallu trouver le salut dans la fuitePour ne pas m’exposer au viol d’un sodomite !Afin qu’il me remonte aussitôt chez les miens,J’ai convoqué presto mon bon ange gardien !Et c’est ainsi tremblant, et d’horreur et de rage,Que vous me revoyez en ces nobles parages. Yvonne :Calmez-vous ! Les Français autrefois ont fait pis !Et même en votre temps, vous fûtes déconfitPar leur acrimonie et par leur inconstance,N’ont-Ils pas, bien des fois, frôlé la décadence ?Je me souviens d’un jour où, par eux excédé,Vous les aviez traités, je crois, de bovidés ? Le général :C’est possible, en effet, dans un accès de douteOù leur grande inertie entravait trop ma route !Mais, Madame, aujourd’hui, ils ont fait bien plus fort !Les Français sont des veaux, gouvernés par des porcs ! Yvonne :Mais vous n’y pouvez rien ! Laissez à Dieu le pèreLe soin de réprimer tous ces coléoptères !C’est ainsi et c’est tout ! Le Français, français né,Sera toujours paillard et indiscipliné,Toujours libidineux, frondeur si nécessaire,Arrogant, belliqueux et même téméraire,Et cela en dépit de centaines de lois,Car s’il n’est plus gaulliste… il demeure gaulois ! Le général : (se levant, plus détendu)Oui, vous avez raison, j’ai tort, je m’obnubileEt ne fais rien de mieux que m’échauffer la bile,Laissons aux successeurs ce monde convulsif...Et allons chez Malraux, prendre l’apéritif ! Ils sortent NOIR BizzzzzzDanielle
15/02/2015 - 07:58



Tu trouveras le soleil

 Dans le cœur des enfants

 Sans nulle autre joie pareille

 Ni sentiment plus grand

 Un mot d’amour à l’oreille

 Peu dans chacun réveiller

 Un volcan pour qui l’entend…

 

 Calogero (extrait de Yalla)

14/02/2015 - 15:25


Et si on était... des iseaux!








On devrait vivre comme les oiseaux

S’en aller souvent dans des pays chauds

Quitter nos montagnes, notre sous-bois

Quand, durant l’hiver, il fait froid



Au printemps, on se ferait un autre nid

On recommencerait une nouvelle vie

Et, tout l’été, on s’en irait chasser

Du blé, des fleurs, tout ce qu’on voudrait manger



Puis, l’automne, on partirait en voyage

On passerait nos hivers sur les plages
Ou dans l’ombre des palmiers


Avec des « Snowbirds » à la peau bronzée




La plupart des oiseaux aiment la mer


C’est un peu leur résidence secondaire


Chez nous, ils ne paient jamais d’impôts


Et ils écoutent très rarement la météo

Alors, quand ils partent en vacances


Ils se foutent vraiment du prix de l’essence


Ils n’ont pas besoin de passeport






Oui, on devrait tous être des oiseaux


Parler deux langues bien comme il faut


Nous laisser souvent bercer par le vent


À chaque automne et au printemps


Pour retrouver nos forêts ensoleillées


Et nos lacs qui ne seraient pas contaminés




Texte: Claude Marcel Breault
14/02/2015 - 11:58
Tous ces poèmes sont magnifiques......
Merci à vous de nous les faire connaître!