La Paix Des gâteux qu’on dit immortels, Des louftingues en redingote L’adorent au pied des autels De leur ligue de patriotes : Des écrivassiers de mon cul En touchants mélos d’ambigu Ou romances pour maisons closes Nous chantent cette horrible chose : La Guerre ! Oui mais, si nous avions la guerre, Devant le feu, qui donc filerait comme un pet ? Voyons les cabots de la guerre, Foutez-nous la Paix ! . Notre faux n’abat plus moisson Sous nos marteaux plus rien ne vibre Et nos coeurs gardent la chanson Que lance au vent tout homme libre Car nos mains dociles ont pris Les divers outils de carnage Pour au même plus bas prix Même sale et stupide ouvrage Un sou par jour ! Ohé ! Sur tout le chantier de la guerre C’est pour un sou que l’on tuerait son frère Un sou par jour ! … En grève, en grève !… en grève et pour toujours.
Dans l’encre de la nuit, J’ai trempé ma plume. Un cri dans la brume, Une cloche sonne minuit. Dans l’encre de la nuit, J’ai libéré mon âme. Pour tromper l’ennui, Qui éteint la flamme. Des mots tracés sur la page, Pour faire sortir ma rage. Quand ils veulent être sages, Font naître de belles images. Mais écrire restera ma fierté, De penser et vivre en liberté.
Un jour prochain le printemps viendra Et avec lui le muguet, le lilas Le soleil viendra nous réchauffer J’oublierai le froid, nos rues enneigées
Il fera bon, quand je verrai des bourgeons Quand apparaîtront des gens sur leur balcon Quand je verrai aussi, des gens se parler Peut-être, renouer de vieilles amitiés
J’ai si hâte de voir plein de couleurs Bientôt, je pourrai voir de belles fleurs Des pivoines, de belles jonquilles Sortir tout droit de leur coquille
Je verrai des p’tits écureuils Des arbres, retrouver leurs feuilles Mais surtout, et ce sera pour bientôt Je verrai revenir mes oiseaux
Mes oies blanches, mes canards sauvages Venir s’ajouter à mon beau paysage Même que le ciel redeviendra bleu Je ne verrai surtout que des gens heureux
Ce jour-là si tu veux, nous aussi on y sera On se câlinera, c’est le printemps qu’on saluera
Tu te souviens du pont Qu´on traversait, naguère, Pour passer la rivière, Tout près de la maison, Le petit pont de bois Qui ne tenait plus guère Que par un grand mystère Et deux piquets tout droits, Le petit pont de bois Qui ne tenait plus guère Que par un grand mystère Et deux piquets tout droits.
Si tu reviens par là, Tu verras la rivière Et j´ai refait en pierre Le petit pont de bois, Puis je l´ai recouvert De rondins de bois vert Pour rendre à la rivière Son vieil air d´autrefois, Puis je l´ai recouvert De rondins de bois vert Pour rendre à la rivière Son vieil air d´autrefois.
Elle suit depuis ce temps Son cours imaginaire Car il ne pleut plus guère Qu´une ou deux fois par an Mais dans ce coin de terre, Un petit pont bizarre Enjambe un nénuphar Au milieu des fougères, Mais dans ce coin de terre Un petit pont bizarre Enjambe un nénuphar Au milieu des fougères Pour aller nulle part, Et pourtant j´en suis fier... Paroles et musique Yves Duteil
L'amitié, c'est être loyal, sincère, authentique et surtout fidèle... Les femmes sont des fleurs offertes à nos désirs, mais il faut prendre leur cœur avant de les cueillir.
ujourd'hui je t'offre ma vie, je t'offre mon cœur, je t'offre le chant des oiseaux, la lumière du soleil, la beauté des fleurs, le parfum des roses. Tu es mon étoile, mon sourire et mes larmes. Mon Amour c'est toi..
erveilleuse la vie comme une fleur de printemps qui s'ouvre à la rosée du matin.
déaliste celui qui contrôle ses actes et pèses ses mots . La belle parole c'est une fleur,la bienfaisance c'est son nectar.
outes les fleurs sont belles mais dommage, qu'elles ne le savent pas...D'ailleurs les guêpes le savent très bien et ne piquent que les fleurs les plus belles...
mbécile est celui qui ne sait pas aimer... Un cœur vide ressemble à une rose artificielle, une vie sans amour est comme un jardin sans soleil lorsque les fleurs sont mortes.
nsemble nous serons plus fort ... C'est une opportunité historique de pouvoir être plus forts ensemble !
La Paix
Des gâteux qu’on dit immortels,
Des louftingues en redingote
L’adorent au pied des autels
De leur ligue de patriotes :
Des écrivassiers de mon cul
En touchants mélos d’ambigu
Ou romances pour maisons closes
Nous chantent cette horrible chose :
La Guerre !
Oui mais, si nous avions la guerre,
Devant le feu, qui donc filerait comme un pet ?
Voyons les cabots de la guerre,
Foutez-nous la Paix ! .
Notre faux n’abat plus moisson
Sous nos marteaux plus rien ne vibre
Et nos coeurs gardent la chanson
Que lance au vent tout homme libre
Car nos mains dociles ont pris
Les divers outils de carnage
Pour au même plus bas prix
Même sale et stupide ouvrage
Un sou par jour !
Ohé ! Sur tout le chantier de la guerre
C’est pour un sou que l’on tuerait son frère
Un sou par jour ! …
En grève, en grève !… en grève et pour toujours.
Gaston Couté
Gaston Couté, né à Beaugency le 23 septembre 1880, mort à Paris 10e
le 28 juin 1911, est unpoète libertaire1 et chansonnier français2.
Au clair de ma plume
Dans l’encre de la nuit,
J’ai trempé ma plume.
Un cri dans la brume,
Une cloche sonne minuit.
Dans l’encre de la nuit,
J’ai libéré mon âme.
Pour tromper l’ennui,
Qui éteint la flamme.
Des mots tracés sur la page,
Pour faire sortir ma rage.
Quand ils veulent être sages,
Font naître de belles images.
Mais écrire restera ma fierté,
De penser et vivre en liberté.
Un jour prochain le printemps viendra
Et avec lui le muguet, le lilas
Le soleil viendra nous réchauffer
J’oublierai le froid, nos rues enneigées
Il fera bon, quand je verrai des bourgeons
Quand apparaîtront des gens sur leur balcon
Quand je verrai aussi, des gens se parler
Peut-être, renouer de vieilles amitiés
J’ai si hâte de voir plein de couleurs
Bientôt, je pourrai voir de belles fleurs
Des pivoines, de belles jonquilles
Sortir tout droit de leur coquille
Je verrai des p’tits écureuils
Des arbres, retrouver leurs feuilles
Mais surtout, et ce sera pour bientôt
Je verrai revenir mes oiseaux
Mes oies blanches, mes canards sauvages
Venir s’ajouter à mon beau paysage
Même que le ciel redeviendra bleu
Je ne verrai surtout que des gens heureux
Ce jour-là si tu veux, nous aussi on y sera
On se câlinera, c’est le printemps qu’on saluera
Texte Claude Marcel Breault
Le petit pont de bois
Tu te souviens du pont
Qu´on traversait, naguère,
Pour passer la rivière,
Tout près de la maison,
Le petit pont de bois
Qui ne tenait plus guère
Que par un grand mystère
Et deux piquets tout droits,
Le petit pont de bois
Qui ne tenait plus guère
Que par un grand mystère
Et deux piquets tout droits.
Si tu reviens par là,
Tu verras la rivière
Et j´ai refait en pierre
Le petit pont de bois,
Puis je l´ai recouvert
De rondins de bois vert
Pour rendre à la rivière
Son vieil air d´autrefois,
Puis je l´ai recouvert
De rondins de bois vert
Pour rendre à la rivière
Son vieil air d´autrefois.
Elle suit depuis ce temps
Son cours imaginaire
Car il ne pleut plus guère
Qu´une ou deux fois par an
Mais dans ce coin de terre,
Un petit pont bizarre
Enjambe un nénuphar
Au milieu des fougères,
Mais dans ce coin de terre
Un petit pont bizarre
Enjambe un nénuphar
Au milieu des fougères
Pour aller nulle part,
Et pourtant j´en suis fier...
Paroles et musique Yves Duteil
Merci
L'amitié, c'est être loyal, sincère, authentique et surtout fidèle...
Les femmes sont des fleurs offertes à nos désirs,
mais il faut prendre leur cœur avant de les cueillir.
oiseaux, la lumière du soleil, la beauté des fleurs, le parfum des roses.
Tu es mon étoile, mon sourire et mes larmes. Mon Amour c'est toi..
La belle parole c'est une fleur,la bienfaisance c'est son nectar.
pas...D'ailleurs les guêpes le savent très bien et ne piquent que les
fleurs les plus belles...
une rose artificielle, une vie sans amour est comme un jardin sans soleil lorsque
les fleurs sont mortes.
pouvoir être plus forts ensemble !
Un chat était amoureux fou D’une tulipe.
Il tournait Tout le jour
Tout autour De son vase.
Il respirait son bon parfum
Il lui miaulait la sérénade.
Mais la fleur restait indifférente
Au beau chant d’amour Du matou.
Comme il ne sortait plus,
Comme il ne mangeait plus,
Comme il ne buvait plus de lait,
Les amis du chat supplièrent la tulipe ;
Faites-lui un signe
Ne désespérez pas notre minou.
La fleur avait bon cœur ;
Pour réjouir le chat,
Elle ouvrit ses pétales
Et fit entendre un doux « ronron ».
Depuis ce jour, il existe une tulipe
D’une espèce nouvelle et très rare ;
La tulipe qui ronronne.
François David