De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/03/2016 - 14:44
JEUNES FILLES STUDIEUSES DU MONDE ENTIER

On dénombre environ 65 millions de petites filles dans le monde, non
scolarisées. L’accès à l’éducation étant un moyen d’enrichissement
culturel et d’autonomie, ne pas pouvoir aller à l’école dès le plus
jeune âge peut se révéler comme un sérieux handicap dans l’émancipation
d’un individu. C’est pourquoi nous avons décidé de vous dévoiler la
diversité des écoles et des conditions d’enseignement à travers le monde
en mettant en avant ces jeunes filles qui ont la chance d’étudier et de
s’épanouir dans leur apprentissage.

Regardez :


1. Corée du Sud.

 
Remise de diplômes et passage du primaire au secondaire en tenues
traditionnelles pour les jeunes filles de Séoul, en février 2015.

2. Inde.

 
Cette photo a été prise le 23 octobre 2014 à Bilwadi dans l’état du
Rajasthan, en Inde. Les petites filles de cette école apprennent les
Mathématiques et l’Hindi assises par terre et protégée du soleil par une
tonnelle.

3. Équateur.

 
D’adorables petites filles prennent la pose avant de se rendre à l’école dans la
province de Carchi, près de la frontière colombienne. C’était en
novembre 2012.

4. États-Unis.

 
Un club d’athlétisme féminin s’exerce du côté de Washington aux États-Unis, en mai 2013.

5. Haïti.

 
Des petites filles en uniformes à l’école, à Haïti.

6. Angleterre.

 
À Manchester, des lycéennes reçoivent les résultats à leurs examens, en 2013.

7. Chine.

 
Des petites filles étudient à Jinqiao, à Shanghai.

8. Pakistan.

 
Des petites filles Pakistanaises prient pour une ancienne élève de leur
école : Malala Yousafzai, prix Nobel de la Paix, qui milite pour l’accès
à l’éducation des jeunes filles dans son pays. Elle avait été victime
d’une tentative d’assassinat par un taliban en 2012.

9. Kenya.

 
À Kilifi, au Kenya en juin 2010, les écolières participent à une
opération appelée « Moving The Goalspost » afin de soutenir les
étudiantes de Kilifi. En effet, là-bas le taux d’abandon des études est
élevé, en raison des mariages et des grossesses précoces des
adolescentes.

10. Cambodge.

 
Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international, rend
visite à des petites filles cambodgiennes étudiant en salle
d’informatique dans la province de Kandal.

11. Bangladesh.

 
En 2007, une jeune fille du Bangladesh va à l’école à pied.

12. France.

 
En septembre 2015, deux petites filles se retrouvent à la rentrée dans une école de Strasbourg.

13. Indonésie.

 
En octobre 2012, deux petites filles issues d’une école islamique se préparent à la prière! lors d’un voyage scolaire à Jakarta.

14. Cuba.

 
Séance de lecture pour les petites filles d’une école à Cuba en novembre 2012.

15. Corée du Nord.

 
Mai 2009 : des élèves d’une école primaire prennent la pose.

16. Kosovo.

 
Cours de sociologie dans un lycée de Pristina, au Kosovo en mars 2007.

17. Inde.

 
Dans la cour de récréation, les jeunes filles s’amusent à jouer à la corde à sauter à Kulama, en Inde.

18. Allemagne.

 
Des collégiennes participent au triathlon de leur établissement en juin 2010 à Berlin.

19. Népal.

 
Au Népal, des petites filles se rendent à pied à l’école en uniforme.

20. Afghanistan.

 
Des écolières afghanes prennent le bus pour aller à l’école dans le village de Zaghan en 2013.

21. Vietnam.

 
Des petites filles assistent à leur cours de sport à Bac Ha, au Vietnam.

22. Gaza.

 
La même année, des écolières palestiniennes se rendent à l’école à pied durant une tempête de sable.

23. Yémen.

 
Dans la capitale de Sanaa, au Yémen, le 1er novembre, de jeunes collégiennes sont très attentives à leur professeur.

24. Mexique.

 
Janvier 2015 : durant la récréation, des jeunes filles mexicaines jouent ensemble dans une école située à Acapulco au Mexique.

25. Ghana.

 
À Akyekyere, à Ghana, des jeunes filles rentrent chez elle après l’école. C’était en novembre 2015.

26. Thaïlande.

 
En juin 2015, de jeunes étudiantes thaïlandaises suivent avec attention les cours dans la province de Narathiwat.

27. Japon.

 
Sous la pluie, des étudiantes japonaises se rendent en cours ensemble à Kyoto, en 2013.

28. Russie.

 
Des lycéennes russes fêtent leur dernier jour de cours sur la Place Rouge de Moscou.

29. Australie.

 
Une petite fille australienne est captivée par sa lecture, en juillet 2006.

30. Zimbabwe.

 
Dans la Capitale de Harare, au Zimbabwe, une petite fille écoute un concert organisé dans son école.


16/03/2016 - 14:36
QUAND ON MELE SCULPTURE ET LITTERATURE....


par Jodi HARVEY-BROWN
L'artiste originaire de Pennsylvanie, utilise de vieux livres pour ses oeuvres
à mi chemin entre sculpture et littérature
.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


16/03/2016 - 14:30
L’expérience Philadelphie Phénomènes Inexpliqués...
La Seconde Guerre mondiale voit proliférer dans les deux camps ennemis des
expériences destinées à mettre au point de nouvelles armes
« définitives ».

La plus étrange expérience qui était en fait un essai d’une nouvelle arme a
été testée dans l’arsenal de Philadelphie, aux États-Unis, en 1943.

Les premières rumeurs concernant l’expérience se diffusent dans les années
50. L’US Navy dément aussitôt, mais, par la suite, plusieurs enquêtes
semblent montrer que quelque chose d’étrange s’est en effet produit en
1943 au large des côtes américaines.

Mais, ces enquêtes menées essentiellement par des auteurs, sont-elles fiables ?

Témoignage de Carl Allen

En 1955, le Dr Morris K.Jessup, un astrophysicien, publie un ouvrage sur les ovnis intitulé The Case for the UFO.
La même année, il est contacté par un certain Carlos Miguel Allende, qui révèle rapidement s’appeler en fait Carl Allen.
Allen envoie à Jessup trois lettres, rédigées dans un style déroutant, dans
lesquelles il prétend avoir été le témoin d’une étrange expérience de
l’US Navy.

Cette expérience fondée sur des travaux du savant Albert Einstein,
se serait produite en octobre 1943, au large de Philadelphie.

D’après Allen, elle aurait eu pour but de rendre un escorteur invisible et de
lui faire parcourir quasi instantanément la distance entre Philadelphie
et la base navale de Norfolk.

L’auteur des trois lettres rattache l’affaire aux ovnis, et s’adresse donc à
Jessup, parce qu’il pense que c’est par un type de propulsion similaire
que les vaisseaux spatiaux extraterrestres pourraient se déplacer.

Les conséquences de l’expérience Philadelphie Allen révèle dans ses lettres les conséquences
de cet essai. L’équipage de l’escorteur aurait été victime d’effets secondaires terribles.

Certains seraient morts, d’autres seraient devenus fous et enfin certains se
seraient volatilisés. Ces disparitions se seraient produites dans des
conditions épouvantables comme la combustion lente du corps.

Certaines personnes se seraient retrouvées en partie mélangées avec l'acier du
navire, les cloisons ou le plancher. On peut traduire cette description
par une occupation du même espace physique par les hommes et le navire.



Screen extrait du film The Philadelphia Experiment
Certains de ces phénomènes, notamment des disparitions de marins qui se seraient
volatilisés, se seraient produits longtemps après la fin de
l’expérience.

Sur ce dernier point, il n’existe aucun rapport officiel ni écrit quelconque mais de simples témoignages oraux.

L’enquête du Dr Jessup

Le Dr Jessup enquête et arrive à la conclusion qu’un essai militaire a
effectivement eu lieu en 1943, visant à tester l’effet d’un champ
magnétique puissant sur un navire (l’Eldridge) et son équipage, et qu’il
a été effectué dans un bassin du port militaire de Philadelphie.

On utilisa à la fois des génératrices à courant pulsatoire et
non-pulsatoire pour créer un énorme champ magnétique à bord du navire et
dans ses alentours immédiats.

Dès le début de l’expérimentation, l’escorteur aurait été enveloppé dans un
cocon de lumière verte et aurait commencé à disparaître jusqu’au niveau
de sa ligne de flottaison.


Illustration du phénomène
Plus tard, le phénomène se serait répété, en pleine mer, cette fois, de
manière plus complète, puisque l’escorteur aurait disparu complètement
pendant quelques minutes.

C’est à ce spectacle qu’aurait assisté Carl Allen alors qu’il se trouvait sur
un cargo, l’Andrew Furuseth, faisant partie d’un convoi escorté, entre
autres, par l’Eldridge.

Toujours selon l’enquête de Jessup, des bruits auraient alors couru selon
lesquels l’escorteur aurait surgi brièvement, tel un fantôme, en rade de
Norfolk, à 400 kilomètres plus au sud.

Entre-temps l’US Navy convoque Jessup pour lui montrer un exemplaire de son livre
envoyé par un expéditeur anonyme et annoté largement à la main.

Ca et là se trouvent des références à l’expérience de 1943 et l’écriture est celle d’Allen.
L’US Navy tente de retrouver ce mystérieux Allen mais en vain. Elle propose
une collaboration à Jessup, qui refuse. Ce dernier, en avril 1959, en
proie à de graves problèmes personnels, se suicide.

Que s’est-il passé à Philadelphie ?
Après la mort de Jessup, l’enquête s’enlise. Cette affaire ne redevient
d’actualité qu’à la fin des années 1970, sous l’impulsion de Charles
Berlitz, auteur d’un ouvrage sur le triangle des Bermudes. Il est aidé
de William L.Moore qui s’intéresse depuis longtemps aux ovnis.

Dans leur ouvrage, Operation Philadelphie, ils récapitulent les éléments
connus, après avoir retrouvé, presque par hasard, l’énigmatique Carl Allen.

Leurs découvertes peuvent se résumer ainsi :Allen était bien marin sur l’Andrew Furuseth.
Le cargo était effectivement au large de Philadelphie à la date mentionnée L’Eldredge était également là.



De plus, même après si longtemps, un certain nombre de personnes, qui
souhaitent garder l’anonymat, ont affirmé que des expériences bizarres
ont effectivement eu lieu dans le port militaire de Philadelphie.

Enfin, il apparaît qu’Einstein a bien en effet travaillé épisodiquement pour la Marine en 1943.
Cependant, la version concernant une expérience sur l’invisibilité et le
déplacement instantané n’est pas la seule explication fournie par les
témoins.

Les sources des deux auteurs parlent également d’un système révolutionnaire
pour lutter contre les terribles mines magnétiques allemandes.

Certaines dépositions évoquent une tentative d’invisibilité radar.
Tous les témoins se rejoignent pour dire qu’une catastrophe humaine a mis un terme à ces tentatives.
Effectivement, on sait aujourd’hui que les champs magnétiques puissants sont néfastes à la santé et
à l’équilibre mental.

Cela pourrait expliquer le refus de l’US Navy de parler de l’expérience
Philadelphie. L’US Navy a démenti officiellement toute expérience ou
recherches sur l’invisibilité.

Mais bien des zones d’ombres demeurent dans cette mystérieuse affaire.
En 1947, le projet Philadelphie aurait été réactivé sous le nom de projet
Phénix. Le but était de comprendre la catastrophe humaine de 1943, mais
surtout d'étudier les applications de ce projet pour rendre les navires
et les avions invisibles au radar qui a probablement abouti à la
technologie furtive.


Les incohérences qui font douter

Charles Berlitz est connu pour ses ouvrages "grand public" qui,
malheureusement, ne reflètent pas toujours la réalité. C'est
particulièrement probant avec son livre consacré au Triangle des Bermudes.

Comme tout bon auteur, il s’arrange pour que la réalité colle à ses théories.
Toute cette histoire repose sur la cohérence entre les dates et les lieux.

D’après Berlitz et Moore, qui s’appuient sur les dires d’Allende, l’Eldridge et
le Furuseth se seraient croisés ce qui explique qu’Allende, qui servait
sur le Furuseth, aurait pu être témoin de l’expérience.

La crédibilité de cette histoire repose sur la certitude que le Furuseth
et l’USS Eldridge se trouvaient bien dans la même zone en octobre 1943.

Les livres de bord ne semblent pas du tout confirmer les affirmations
d’Allende. En effet, le Furuseth, d’après les rapports d’activité, était
à quai du 4 au 25 octobre mais, Allende affirme qu’il était en mer au
moment des évènements.

Le Furuseth a pris la mer le 25 octobre mais l’USS Eldridge n’était pas
présent. Il est en tout cas clairement établi que le 2 novembre
l’Eldridge était en service actif à Brooklyn.

Difficile d’imaginer qu’il a servi de navire expérimental, avec les conséquences que l’on connaît,
quelques jours auparavant.

Il est également très difficile d’admettre que la Marine américaine a mis
en œuvre cette expérience alors que l’Eldridge faisait office
d’escorteur de l’un des innombrables convois de ravitaillement qui ont
traversé l’Atlantique pendant la guerre.

Si la Navy avait voulu mener une opération ultra-secrète, elle ne l’aurait
certainement pas fait devant des dizaines de navires marchands.

C’est d’autant plus improbable que ces missions d’escorte étaient très
dangereuses avec les sous-marins allemands rôdant dans les parages.

Je n’affirme pas que l’expérience Philadelphie est un canular mais, à ce
jour, il est impossible de prouver que l’histoire racontée par Allende est vraie.

Les preuves sont très indirectes et de plus, vrai et faux semblent se mêler dans ses allégations.
Il est donc plus prudent de considérer cette histoire avec recul en attendant que l’on puisse fournir
des preuves tangibles.

V.Battaglia (03.10.2005). M.à.J 08.2007
Références Principales
Opération Philadelphie, Charles Berlitz et William L.Moore ; éditions Maritimes, 1980
Inexpliqué, pp 1982 à 1987, éditions Atlas,1983

16/03/2016 - 14:24
Plante Carnivore


Une plante peut être qualifiée de carnivore quand trois critères sont réunis :
attirer une proie, la capturer et la manger.

Il existe une grande variété de plantes carnivores dans le monde.
Pourquoi des plantes sont-elles devenues carnivores ? Cette convergence
évolutive d’espèces, à l’origine différente, a-t-elle un point commun ?

Dans cet univers fascinant, le végétal devient prédateur et l’animal la
proie. Pourtant, ce sont bien des plantes, mais qui ont su s’adapter
pour survivre.

Les pièges utilisés par les plantes carnivores sont différents selon les
espèces. Si certaines sont surtout insectivores, d’autres n’hésitent pas
à piéger des mammifères comme le rat.


Portrait De La Plante Carnivore Ces végétaux appartiennent à plusieurs familles dont voici les principales :
Broméliacées. Exemple : Brocchinia originaire d’Amérique du SudDioconphyllacées. Exemple Triphyophyllum peltatum originaire d’AfriqueLentibulariacées. Exemple Grassette à grandes fleurs (Pinguicula grandiflora) originaire d’Europe...Népenthacées : Exemple Nepenthes mixta originaire de l’Insulinde
Byblidacées : Exemple Plante arc-en-ciel (Byblis liniflora) originaire d’Australie
Céphalotacées. Exemple Cruche à eau d’Albany (Cephalotus follicularis) originaire d’Australie
Drocéracées. Exemple : Attrape-mouche de Vénus (Dionaea muscipula) originaire d’Amérique du Nord
Martyniacées. Exemple Griffes du diable (Ibicella lutea) originaire du continent américain
Sarracéniacées. Exemple : Plante cobra (Darlingtonia californica) originaire d’Amérique du Nord.


Nepenthes sp. By kleo marlo
Les plantes carnivores sont présentes sur tous les continents. Il en existe
environ 500 espèces. Cette adaptation est très ancienne puisque l’on a
retrouvé des fossiles datant d’environ 85 millions d’années.


Une des nombreuses espèces de grassette (Pinguicula sp.). By Rore
Leur point commun est d’attraper et de digérer des proies pour augmenter leur apport nutritionnel.
En effet, ces plantes sont très bien adaptées aux milieux pauvres.
Elles prospèrent essentiellement dans des sols pauvres en matières organiques.
On peut par exemple en trouver dans des lacs au pH acide, dans des savanes sableuses ou
en milieu très rocailleux.


Espèce de la famille des Népenthacées. By Spike 55151
Ces plantes se développent des plaines côtières jusqu’en haute altitude, à
plus de 3000 mètres. La majorité des plantes carnivores sont terrestres,
mais certaines sont aquatiques telle que la plante aquatique à roue
(Aldrovanda vesiculosa).

Toutes les plantes carnivores possèdent des fleurs, mais ce ne sont pas ces
fleurs qui jouent le rôle de piège. Ce sont toujours les feuilles.


Rossolis du Cap (Drosera capensis). By Rore
Il semblerait donc que certains végétaux soient devenus carnivores pour
compenser la pauvreté du biotope. Les proies leur apportent notamment de
l’azote et du phosphore.

Elles survivent d’ailleurs beaucoup moins bien sur des sols riches.
Les techniques de chasse des plantes carnivores Des mécanismes variés permettent
d’attirer les proies : feuille-mâchoire, glu, feuille-toboggan, nasse, mimétisme…)

On peut classer les pièges en deux catégories : les pièges actifs et les pièges passifs.


Rossolis à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) est présente en Europe.
Les feuilles sont couvertes de poils glanduleux. By Alastair Rae

Parmi les pièges les plus caractéristiques, certains sont très subtils comme
les pièges à urnes. Par exemple, les sarracénias attirent les insectes
par leurs superbes couleurs et leur nectar.


Trompette jaune (Sarracenia flava). By scott.zona
Attirée par ce festin, la victime se pose en haut du cornet pour récolter le
nectar. Mais, aussitôt, elle glisse, tombant au fond du cornet, et ne
pouvant se rattraper tant les parois sont cireuses et garnies de soies
rigides tournées vers le bas.

Le fond du piège est rempli d’un liquide garni d’enzymes.

Trompette blanche (Sarracenia leucophylla). By alexlomas
La dionée utilise le système de la feuille-mâchoire. Lorsqu’un insecte se
pose à l’intérieur de la feuille, il touche des poils qui commandent
l’ouverture et la fermeture de la feuille. Le piège se referme en une
fraction de seconde.

Ces feuilles mâchoires sont formées de deux lobes bordés de cils qui s’imbriquent, empêchant toute fuite.
La noyade est utilisée par d’autres espèces comme le Brocchinia. Les
feuilles sont étroites et forment une sorte de gouttière. Cette plante
d’environ 25 cm de haut ressemble à un cornet dans lequel l’eau stagne.

Les insectes viennent s’y noyer.

Drosera rotundifolia. By Alastair Rae
On trouve également des pièges à tentacules. C’est le système du papier
attrape-mouche. Ces plantes sécrètent de la glu qui immobilise la proie.
Les tentacules peuvent alors se recourber emprisonnant définitivement
la victime dans la feuille.

Il n’y a pas que les insectes ou les fourmis qui se laissent prendre aux
pièges de ces plantes. En 1987, on a eu la confirmation que les
népenthès piégeaient des rats. Apparemment, les rongeurs voulaient
s’abreuver et sont tombés dans les urnes dont ils n’ont pu ressortir.


Nepenthes rafflesiana. By Drew Avery
Les pièges les plus sophistiqués des plantes carnivores sont les pièges à aspiration des Utricularia,
des plantes aquatiques.

Elles ressemblent à des outres.
Dès qu’un insecte se laisse piéger et pénètre dans l’ouverture, une aspiration rapide se produit.
Elle entraîne la proie et l’eau vers l’intérieur. L’utricule évacue ensuite l’eau et peut digérer sa proie qui s’est noyée.
La digestion de la proie Les vraies plantes carnivores (Dicotylédones) possèdent des enzymes pour la
digestion. Ces plantes sécrètent une ou plusieurs enzymes et peuvent
assimiler leurs proies en quelques heures.

Par contre, les protocarnivores (Monocotylédones) utilisent des bactéries
pour la digestion. Le fond des urnes contient des bactéries qui
liquéfient la proie et libèrent les éléments nutritifs nécessaires à la
plante.


Nepenthes rajah. By travlinman43
Comme chez l’être humain, les plantes carnivores peuvent avoir des
indigestions si la proie est trop grosse. Cette « indigestion » peut
entraîner le pourrissement de la feuille à cause d’un excès de
sécrétions enzymatiques.

Les parties dures des insectes ne sont pas digérées, car non dissoutes.

Plante carnivore en action. By blmurch
Majoritairement, les proies sont des mouches, guêpes, papillons et autres insectes ainsi
que des araignées, des mollusques et plus rarement des petits
batraciens.

Zoom sur quelques espèces de plantes carnivores La dionée : une prédatrice du règne végétal
La dionée est au monde végétal ce que le tigre est au monde animal : une
prédatrice. Dans cet univers silencieux où tout semble immobile, la mort
rôde. Une mouche explore le cœur rouge d’une belle fleur blanche avec
insouciance. C’est la dernière erreur de sa brève existence. Aussitôt
les feuilles se referment l’anéantissant sans un bruit.


Dionea muscipula. By Alnews
La dionée (Dionea) est originaire de Caroline du Nord et du Sud. Ses
feuilles pivotent sur une sorte de charnière, des ressorts, qui
ressemblent à des filaments, assurant la bonne marche du piège. Au
milieu des feuilles épanouies, cette jolie fleur blanche laisse admirer
son cœur rouge particulièrement attractif pour les insectes.


Insecte piégé dans une plante carnivore. By Green Thumbs
L’insecte vient aussitôt explorer la belle et se retrouve subitement enfermé dans un piège mortel.
Les feuilles qui se referment possèdent des bords dentelés, à la façon d’un peigne, qui s’emboîtent avec précision.

Insecte piégé dans une dionée. By Alnews
Lorsque l’insecte effleure l’un de ces ressorts, le piège se détend et les sucs digestifs de la plante entrent en activité.
L’ensemble du processus de digestion prend environ 10 jours. Puis la dionée ouvre
de nouveau ses feuilles. Elle se débarrasse ainsi des débris indigestes
de la proie, ailes ou écailles.

Elle est prête à accueillir une nouvelle victime.
Le népenthès : une plante carnivore odorante
Le népenthès est originaire d’Australie et des régions orientales de
l’Amérique du Nord. Cette plante est munie de petits récipients en forme
de cruche qui pendent de ses feuilles.

L’insecte est attiré dans le piège par le parfum exotique que dégage la plante.
Lorsqu’il s’aventure sur les rebords glissants d’un des réservoirs, il perd aussitôt l’équilibre et
tombe dans un bain d’acide.


Nepenthes Maxima. By Schristia
Des poils rigides, pointés vers le bas, lui interdisent de s’en échapper.
La proie succombe bientôt, empoisonnée par les sucs digestifs.

L’utriculaire : un trappeur astucieux
Le plus remarquable des pièges végétaux est dû à l’utriculaire qui se
rencontre habituellement dans les régions tropicales à la surface des
étangs et des eaux dormantes.

Dépourvue de racine, cette plante dérive au gré des vents et des courants. C’est
une plante longue et mince, avec des feuilles très ramifiées, dont
chacune supporte environ une douzaine de petites vésicules.


Utricularia longifolia . By alexlomas
Ces petites outres, les utricules, constituent les pièges : devant leur
ouverture se trouve une « trappe » que l’on peut ouvrir du dehors, mais
non du dedans.

L’insecte ne choisit d’ailleurs pas de pénétrer dans l’antre du monstre, mais y est aspiré.
Le droséra : un papier tue-mouches
Certaines plantes carnivores recourent à des systèmes différents. C’est le cas du
superbe droséra d’Australie et d’Afrique du Sud (Drosera hamiltonia.
Drosera spatulata).


Les droséras sont surnommés « rosées du soleil ». Drosera longifolia. By JH from Finland
C’est une plante odorante, mais dont la fleur recèle des charmes mortels. Son
cœur, qui ressemble à une pelote d’épingles, renferme une colle
extrêmement puissante.

Tout insecte qui s’y pose ne peut plus s’en dégager.
Alors les scintillantes têtes d’épingle s’enroulent autour de la victime et le festin commence.

Zoom sur les têtes d'épingle d'un droséra. By Colin Purrington
La grassette feuillue procède d’une façon semblable. Quand une abeille ou
un papillon s’y pose pour se nourrir, la plante exsude une substance
gluante et capture l’insecte.

Puis, elle sécrète une enzyme digestive qui immobilise la victime. Enfin, les
rebords de la feuille enveloppent la proie dans une étreinte mortelle.

Protection des plantes carnivores La convention CITES, signée à Washington en 1973,
a été ratifiée par la France. Y sont listées dans l’annexe I les plantes menacées par le
commerce international. Toute exportation et importation sont interdite.

L’annexe II liste les plantes en danger par un commerce incontrôlé.
Exportation et importation sont soumises à un permis.


Utricularia Praelonga . By unforth
En cas d’achat, vous devez détenir tous les justificatifs. Des peines
assez lourdes sont appliquées en cas de non-respect de la loi.

Précisons qu’il n’existe qu’une trentaine de pépinières dans le monde qui sont
spécialisées en plantes carnivores, dont deux en France.

V.Battaglia (25.05.2007)


16/03/2016 - 12:41
Les 12 fautes de français qui vous énervent le plus.

Quelle faute de français fait hérisser vos poils à
chaque fois qu'elle passe devant vos yeux ou que vous l'entendez? Joie!
C'est la semaine de la langue française jusqu'au 20 mars. Nous avons
donc demandé à nos internautes de nous partager ces mots ou expressions
trop souvent maltraités.
«COMME MÊME»
Sherif S. avoue avoir du mal avec 'comme même': «Je l'entends souvent et je laisse tomber, mais quand je lis
cette erreur, c'est l'horreur absolue. Elle revient quasiment toutes les cinq minutes celle-là.»
«AU JOUR D'AUJOURD'HUI»
Pour Julie M. le pire c'est 'au jour d'aujourd'hui': «Tous les jours, on rencontre des fautes. Mais celle-ci
est atroce... Voir que les bases ne sont pas acquises alors que l'école est gratuite en France, c'est un comble!»
«BONNE ANNIVERSAIRE»
Ivan F. nous parle de «ceux qui écrivent ‘bonne anniversaire', qu'on retrouve dans les lettres,
les anniversaires Facebook, partout! Mais le pire c'est qu'on répète souvent que c'est
'bon anniversaire', mais ils s'en foutent. Rien de plus énervant. C'est
parce que les gens entendent ‘bonne' donc écrivent ‘bonne anniversaire'.
Après, je ne sais pas... Est-ce que les gens pensent qu' ‘anniversaire'
est féminin... ou simplement ne connaissent-elles pas les règles de
français?»
«SI J'AURAIS SU...»
Angéline M. s'affole: «Quand j'entends le ‘si j'aurais su... j'aurais fait ci ou ça', mes oreilles saignent.
Amisde la concordance des temps, bonjour! Le plus souvent, c'est au
travail, entre les stagiaires et les jeunes clientes.» Haine partagée
par Anne E: «Insupportable, ce conditionnel avec si. C'est une erreur orale que j'entends souvent et
elle m'écorche les oreilles - et démontre que le sens, la philosophie de la langue échappe à bon nombre
de personnes.»

«MALGRÉ QUE»
Manon B. pointe du doigt «'malgré que', que je retrouve le plus souvent dans des courriers de clients ou
sur dessites Internet. C'est quotidien, malheureusement. Mais cette fautes en
particulier me ‘dégoûte' pour le manque flagrant de connaissance de la
langue française, de son histoire et de sa logique linguistique dont elle dénote.»

-ER/-É
Antoine H. ne supporte pas «les confusions entre participe passé et infinitif:
‘Il a été constater' au lieu de ‘il a été constaté'. Je l'ai vu partout, souvent dans les
commentaires, e-mails, et pire, les articles de journaux sur Internet.»

«ILS CROIVENT»
Angie W. ne veut plus lire «'ils croivent' au lieu d' ‘ils croient'. Je ne connais pas le verbe
‘croiver', c'est nouveau? On a la chance d'aller à l'école en France.
Quand je lis ça sur Facebook, c'est infernal.»
Cléa Z. a le même souci avec cette faute. «On l'entend partout, c'est absolument terrible
pour les oreilles. Est-ce la faute de la téléréalité? Ces termes
devraient être bipés comme les insultes! Ces verbes n'existent pas mais
les jeunes les utilisent à tout bout de champ. Ils ‘gangrènent' même les
plus âgés: j'ai des amis qui commencent à les dire!»

CE/SE
Alexis A. parle en connaissance de cause. «En tant qu'animateur de communauté en ligne,
je vois souvent des perles de français. Le plus souvent: ‘se' au lieu de ‘ce'... et ce tous
les jours, dans les commentaires sur les réseaux sociaux!»
L'IMPÉRATIF
Valérie G. a sa marotte: «Le pire? Ceux qui mettent un ‘-s' à l'impératif pour les verbes du premier groupe!
Exemple: ‘continues!' au lieu de ‘continue!'. Et on retrouve cette
erreur constamment. Partout. Il suffit de lire les réseaux sociaux. Le
pire c'est que les gens ajoutent le ‘-s' en pensant bien faire! Il est
très rare de trouver cet impératif correctement orthographié. On
retrouve aussi souvent ‘t'inquiètes' - sous-entendu ‘ne t'inquiète pas' -
il ne faut donc pas de ‘-s'.»

«LE POTE À»
Pour Arthur D., «l'erreur la plus fréquente et qui m'énerve le plus, c'est quand les gens disent
‘le pote à machin', par exemple, au lieu de dire ‘le pote de machin'. J'entends
cette erreur partout, que ce soit dans la vie de tous les jours ou à la
télé. J'ai l'impression que cette erreur est devenue socialement acceptable...»
«VOIRE MÊME»
Marie A. nous rappelle que «‘voire' est l'équivalent de ‘même'. Cela revient donc à dire: ‘même même'...
Je suispointilleuse en ce qui concerne la langue française parce que je l'aime
et la respecte. Lorsque j'ai des doutes, dictionnaires et Bescherelle
sont là pour m'aider. Présentateurs et journalistes font souvent ce
genre de fautes et cela a des conséquences sur les téléspectateurs qui
leur font confiance puisque ce sont des professionnels.»
CHEZ/AU
Dimitri G. nous rappelle un grand classique. «La faute la plus courante à mon goût: ‘je vais au médecin',
‘je vais au coiffeur' au lieu de ‘chez…'. C'est surtout à l'oral qu'on qu'on la retrouve.»
16/03/2016 - 12:17
La Saint-Patrick approche, la vague verte aussi.

À Chicago, la rivière s'est déjà mise à la page !

La Chicago River devenue verte. Mais que s'est-il passé ? À quelques jours de la
Saint-Patrick, la rivière, qui porte le même nom que la ville, est
teintée d'un vert peu naturel. La Saint-Patrick a lieu chaque année le 17 mars.
Et il n'y a pas qu'en Irlande que l'on s'attache à célébrer le fondateur du christianisme irlandais,
mort il y aplus de 1 500 ans à cette date devenue le rendez-vous annuel de
nombreuses festivités généralement très arrosées. Partout dans le monde,
et particulièrement dans les pays anglo-saxons, entre traditions et
originalités, les événements organisés sont nombreux et parfois...
grandioses. C'est notamment le cas à
Chicago.


Les festivités ont d'ores et déjà débuté en Irlande, mais également dans l'ensemble de la Grande-Bretagne et
outre-Atlantique, aux États-Unis. De nombreuses parades sont organisées, mais Chicago semble
s'être essayée à l'originalité. Partout sur les réseaux sociaux, on peutapercevoir la rivière qui traverse la ville
teintée d'un vert fluorescent, la couleur officielle de la fête irlandaise.
Ce serait en fait une tradition vieille de... 50 ans !
Dimanche 13 mars, des milliers de personnes sont donc venues assister au spectacle.
L'événement a lieu chaque année le dimanche précédent la Saint-Patrick.
À l'origine de cette coutume ? Un accident, selon la page Wikipedia anglaise.
Des plombiers auraient utilisé un colorant pour détecter une fuite qui polluait la Chicago River.
Depuis, l'événement serait sponsorisé par la fédération des plombiers.
Mais selon le Chicago Tribune, l'événement est surtout une affaire de famille. Il s'agirait en effet
d'une réunion entre les Butler et les Rowan.
D'après le principal quotidien de la troisième plus grosse ville des États-Unis, le seul
moyen d'être l'un des six individus acceptés à bord du bateau chargé de
rendre la rivière verte, est d'être directement lié par le sang ou par
le mariage à Mike Butler ou Tom Rowan. Leurs deux familles sont
impliquées depuis des dizaines d'années dans l'événement, depuis que
Butler, qui travaillait au port de Chicago, et le défunt père de Rowan,
qui a aidé à l'organisation de l'unité de police maritime de Chicago,
ont proposé leur aide.
Enfin, côté environnement, pas d'inquiétude à avoir. Il s'agirait d'un colorant
écologique et sans danger. Si la recette reste secrète,
certains parlent d'une poudre orange déversée depuis un bateau qui
remonte la rivière. La seule chose dont on est sûr à ce jour, c'est que
l'effet se dissipe de lui-même les jours qui suivent. Quoi qu'il en
soit, ce spectacle est un bel hommage de la ville à sa population,
majoritairement issue de l'immigration irlandaise.
16/03/2016 - 08:25
SPLENDIDE SERIE DE PHOTOS...

par Nicolas JANDRAIN
voyage dans les Fjords de Norvège, sur l’archipel des Lofoten, à côté du Fjord de Geiranger.
Immensité de cette nature et dans la force de sa beauté : des reliefs à couper le souffle, entre terre et mer.
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
16/03/2016 - 08:23
JULES CESAR ET LES JOURS INTERCALAIRES

Le 29 février est un jour intercalaire qui ne se produit que rarement. 



 
En 46 avant J.C., Jules César, représenté ci-dessus sur une pièce de
monnaie, a créé un système de calendrier qui ajoute un jour
supplémentaire tous les quatre ans.

Agissant selon les recommandations de l'astronome Alexandrin Sosigenes,
César a fait cela afin de tenir compte du fait que l'année terrestre est d'un peu
plus de 365 jours.

En d'autres termes, le temps que met la Terre à tourner autour du Soleil
est un peu plus long que celui que met la Terre à tourner 365 fois sur
elle-même (nous savons maintenant que la durée de l'année est d'environ
365,24219 rotations).

Donc, si les années civiles contenaient strictement 365 jours, elles
dériveraient d'environ 1 jour tous les 4 ans par rapport à l'année
réelle.

En fin de compte, juillet (nommée ainsi de façon posthume en l'honneur
de Jules César) se produirait durant l'hiver de l'hémisphère nord.

En donnant à l'année bissextile un jour supplémentaire, l'année civile dériverait moins.
Ce système de calendrier Julien fut utilisé jusqu'en 1582, date à laquelle
le Pape Grégoire XIII raffina encore le système en décrétant qu'il n'y
aurait pas de jour intercalaire pour les années finissant par "00", sauf
celles divisibles par 400.

Ce système de calendrier Grégorien est celui que nous utilisons encore aujourd'hui.

 
16/03/2016 - 08:21
LA CINEMATOGRAPHIE ALIMENTAIRE
par Daria KHOROSHAVINA et Olga KOLESNIKOVAEn expérimentant avec de nouveaux styles
et des techniques innovantes elles ont découvert qu’il était extrêmement satisfaisant de voir
commet la nourriture est préparée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
16/03/2016 - 08:06
 Découvrez des idées créatives de Sofia Volkova.